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Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, est l'invitée du "Face à face", ce jeudi 18 mai.

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Transcription
00:00 Déjà, je veux apporter évidemment mon soutien à ce syndicaliste gréviste agressé,
00:07 à cette gréviste qui elle est à l'hôpital suite à l'opération policière pour enlever le piqué.
00:13 On parle d'ouvrières, principalement des femmes,
00:16 qui depuis 60 jours sont en grève pour avoir 150 euros net d'augmentation de salaire,
00:21 qui ont des salaires qui sont inférieurs à 1500 euros et qui font du travail à la chaîne.
00:25 C'est juste pour replacer et qui en quelque sorte exprime la volonté générale de ce qui se passe dans le pays,
00:30 de gens qui n'en peuvent plus et qui se battent pour que les salaires augmentent dans ce pays,
00:35 puissent relancer la consommation populaire, aident les petites et moyennes entreprises,
00:39 bref, qui se battent pour l'intérêt général.
00:41 Vous êtes satisfaite que le parc Edelil ait ouvert une enquête ?
00:43 Parce qu'il y a parfois cette idée au fond, qui est une sorte de sous-estimation hier,
00:46 Jean-Luc Mélenchon dit "cet homme n'est pas chocolatier mais délégué syndical CGT d'une boîte en grève",
00:51 même si au fond il y avait un deux poids deux mesures, là le parc Edelil s'est saisi.
00:56 Mais heureusement, vous vous rendez compte, parce que là vous avez cité un point de vue communiqué,
00:59 mais je vais quand même redire ce qui s'est passé.
01:01 Cet homme a été enlevé dans une camionnette devant son fils,
01:05 il a ensuite été séquestré, il a été tabassé, il a été gazé, il a été dépouillé
01:11 et ensuite rejeté à plusieurs kilomètres de chez lui.
01:14 Et d'ailleurs, puisque vous citez le communiqué, Jean-Luc Mélenchon dit "par qui devinait silence des grandes consciences ?"
01:19 et rappelons que ce communiqué de la CGT évoque des policiers en civil.
01:23 Est-ce que vous avez des éléments permettant de dire que c'était des policiers en civil ?
01:26 Non, nous n'avons pas d'éléments pour dire que c'était des policiers.
01:29 Pourquoi Jean-Luc Mélenchon relève un communiqué avec cette phrase ?
01:31 Je vous explique, c'est parce que nous avons eu contact avec ce gréviste qui est dans un état de choc profond,
01:36 comme vous pouvez l'imaginer, et effectivement, ces gens qui l'ont enlevé, séquestré,
01:42 j'espère que nous déterminerons extrêmement vite qui c'est, se sont présentés comme des policiers.
01:46 Ces gens avaient des armes, ces gens avaient des menottes sur eux.
01:50 Et donc cela permet d'attester avec certitude, comme le fait le communiqué de la CGT, que c'était des policiers en civil ?
01:55 Je ne sais pas, je ne sais pas, c'est ce que permettra de déterminer l'enquête.
01:58 Mais la CGT ne se pose pas la question, elle affirme que c'était des policiers en civil.
02:02 Oui, la CGT relaie ce que dit le syndicaliste avec des gens...
02:06 Et donc vous avez des preuves que c'était des policiers en civil ?
02:08 Non, je viens de vous expliquer que, en fait, la question n'est pas là.
02:12 C'est important de savoir qui est à l'origine de cette agression.
02:15 Le plus important, c'est de comprendre comment est-ce possible qu'un représentant syndical dans notre République
02:22 soit aujourd'hui à ce point-là agressé avec des méthodes qui rappellent les pires heures des dictatures dans l'histoire du monde.
02:30 C'est ça qui est important. Alors après, on verra qui a fait ça.
02:33 Juste contrairement à ce que dit le communiqué de presse de la CGT, relayé par Jean-Luc Mélenchon,
02:38 vous n'avez pas de certitude qu'il s'agissait de policiers en civil ?
02:41 Ces gens ont dit qu'ils étaient des policiers, qu'ils avaient des armes, qu'ils avaient des menottes.
02:45 Sont-ils policiers ou pas ? L'enquête le déterminera.

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