Lundi 22 mai 2023, SMART IMPACT reçoit Adrien Pages (cofondateur, MORFO) , François Gal (Directeur, TnM) , Clément Fleig (Formateur mobilité électrique multi-modalité, Ligne de chaîne) et Cyril Choghari (Responsable du développement, Tenways Europe)
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00:00 [Musique]
00:07 Bonjour à toutes et à tous, heureux de vous retrouver pour une nouvelle semaine de Smart Impact,
00:11 l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:17 Et voici le sommaire du jour.
00:19 Mon invité, c'est François Gall, le cofondateur de TNM,
00:22 entreprise française spécialisée dans l'adoucissement de l'eau,
00:25 qui propose un nouveau système pour se débarrasser du calcaire.
00:28 Alors le débat de ce Smart Impact, il porte sur l'essor du vélo, notamment le vélo électrique,
00:34 comment les modèles évoluent, comment faire baisser les coûts, comment améliorer leur réparabilité,
00:39 quels sont les métiers, les formations associées à ce développement du secteur.
00:43 Réponse tout à l'heure.
00:44 Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables,
00:48 je vous présenterai Morpho, où les drones accompagnent les projets de reforestation à grande échelle.
00:56 Voilà pour les titres, c'est parti, c'est Smart Impact.
01:00 Bonjour François Gall.
01:07 Bonjour.
01:08 Bienvenue, heureux de vous accueillir.
01:09 Vous êtes donc le cofondateur de TNM, entreprise basée à Grasse, créée en 2018.
01:15 Votre métier, c'est quoi, le traitement de l'eau ?
01:16 Le traitement de l'eau à destination des particuliers essentiellement,
01:19 mais également des professionnels de plusieurs typologies.
01:23 On aura l'occasion d'y revenir.
01:24 Oui, il y a différents métiers qui peuvent être évidemment associés
01:27 ou qui sont des partenaires de votre entreprise.
01:30 Comment ça marche ? C'est quoi la technologie ?
01:32 Comment vous filtrez l'eau en fait ?
01:34 Alors, il y a deux sujets.
01:35 D'un côté, la problématique du calcaire, qui est notamment dans le sud de la France,
01:39 mais dans le nord aussi, en région parisienne, qui est un vrai problème à différents niveaux.
01:43 Donc ça, c'est l'adoucissement de l'eau.
01:45 Et de l'autre côté, la problématique de la filtration des indésirables qu'il y a dans l'eau,
01:49 au premier titre duquel le chlore, qui est nécessaire pour le transport de l'eau,
01:52 mais qui n'a pas forcément vocation à être ingurgité.
01:55 Et d'autres choses qui, malheureusement, font régulièrement la une des actualités,
02:00 pesticides, métaux lourds, etc.
02:02 L'idée, c'est de pouvoir avoir une bonne qualité d'eau
02:04 sans avoir recours aux bouteilles qui ne sont pas forcément très éco-compatibles.
02:09 Évidemment, si on peut réduire, voire oublier l'eau en bouteilles plastiques,
02:16 ça me semble une bonne idée.
02:18 C'est quoi ? C'est des filtres ?
02:20 Des filtres carbone ? Quel type de filtres ?
02:22 Sur la partie adoucissement de l'eau, on parle d'adoucisseurs d'eau.
02:25 Donc ça, c'est des appareils qui sont plus ou moins encombrants,
02:28 suivant la taille du logement,
02:32 qui vont se mettre à l'arrivée générale de l'habitation.
02:35 Et après, la partie filtration, ça se met effectivement sous l'évier,
02:39 spécifiquement pour le robinet de la cuisine, pour tout ce qui va être boire, cuisiner.
02:43 L'idée, c'est de donner encore plus confiance dans l'eau du robinet,
02:48 parce que l'eau du robinet est quand même évaluée,
02:51 elle est propre à la consommation, sinon elle ne sortirait pas du robinet.
02:55 Donc c'est un peu votre démarche ?
02:57 L'idée, c'est un peu touchy comme sujet, effectivement,
03:01 entre l'eau qui est censée être la denrée alimentaire la plus contrôlée de France,
03:05 et de l'autre côté, des scandales réguliers,
03:07 notamment l'ANSES qui a révélé sur leurs études,
03:11 sur toutes leurs analyses entre 2020 et 2022,
03:15 sur notamment le chlorothalonil, qui est un frangicide qui a été très très très utilisé en Europe,
03:20 qui malheureusement n'est pas détectable par tous les laboratoires qui font les analyses,
03:24 donc la plupart du temps, il n'est pas mesuré,
03:26 mais l'ANSES, dans toutes les mesures entre 2020 et 2022,
03:30 dans plus de 33% des échantillons, il a été retrouvé au-delà des normes de potabilité.
03:35 Donc c'est malheureusement un peu comme dans l'urine des sportifs,
03:38 on ne trouve que ce qu'on cherche, et si on ne cherche pas, on ne trouve pas.
03:43 Donc l'idée n'est pas de dire que l'eau en France est mauvaise,
03:47 parce qu'effectivement on a la chance d'avoir une eau qui est meilleure
03:49 que la plupart des endroits sur la planète, mais on peut mieux faire.
03:54 - Donc on l'améliore encore plus avec vos systèmes,
03:57 je vois qu'on parle du diagnostic calcaire,
04:00 c'est le point de départ d'une certaine façon quand vous contactez un client,
04:05 que ce soit particulier ou entreprise ?
04:08 - En fait, ce que la plupart des gens ignorent, c'est que quand on traite son eau,
04:11 on fait des économies, et la plupart du temps, traiter son eau,
04:14 c'est moins cher que de ne pas la traiter.
04:16 Donc effectivement, notre démarche, c'est de rencontrer les gens
04:19 en leur disant qu'on va leur offrir une analyse de l'eau,
04:22 et chiffrer les économies qu'ils pourront réaliser.
04:24 En moyenne, on est sur 80 euros d'économie,
04:26 et quand vous avez une solution qui vous coûte 40 ou 50 pour faire 80 d'économie,
04:30 j'ai envie de dire que c'est assez logique de franchir le cap, et c'est pour ça que...
04:34 - On progresse, on innove encore, il y a un nouveau système de filtration
04:38 ou de traitement de l'eau dure, du calcaire ?
04:41 - Non, on progresse, j'ai envie de dire comme pour la voiture,
04:44 probablement plus dans l'efficience des systèmes que dans leur fonctionnement.
04:48 Le principe reste le même depuis longtemps.
04:52 Ce qui a été, on va dire, une nouveauté des dernières années,
04:54 c'est ces systèmes de désinfection automatique qui sont intégrés à l'appareil,
04:58 qui n'existaient pas il y a des années, des années,
05:00 et donc ce qui pouvait être l'un des reproches faits,
05:04 c'est que ça pouvait devenir un nid à bactéries pendant des absences prolongées.
05:08 Aujourd'hui, dans nos appareils de série, on a des systèmes de chlorinateurs,
05:11 même principe que sur les piscines à sel,
05:13 où on va venir électrolyser de l'eau salée, ça génère du chlore, ça désinfecte l'appareil,
05:17 et donc il n'y a pas de possibilité de développement de bactéries.
05:20 - Alors, vos clients sont d'abord des particuliers, on l'a dit, mais pas que ?
05:25 - Alors, historiquement, nos clients sont des particuliers,
05:28 et aujourd'hui, en majorité encore des particuliers,
05:31 et cette année, on met vraiment un focus sur les restaurants,
05:34 parce qu'en France, on a encore le réflexe d'avoir, je ne vais pas citer de marque,
05:38 mais une grande marque d'eau, de bouteilles d'eau plate et d'eau pétillante,
05:42 qu'on voit au restaurant ou la fameuse Caraffe,
05:44 un pays proche de Nice et de Grasse, qui est l'Italie,
05:48 là-bas, ils ont vraiment 8 ou 9 restaurants sur 10,
05:51 c'est de l'eau qui est filtrée sur place et gazéifiée sur place,
05:53 donc déjà, on élimine le transport et les bouteilles,
05:56 et là, on met vraiment le focus sur acquérir cette clientèle,
05:59 de façon à ce qu'ils proposent de l'eau filtrée au lieu des bouteilles,
06:03 donc dans une démarche, on va dire, cohérente de transport, etc.,
06:06 mais également, évidemment, une visibilité pour l'entreprise,
06:10 qui nous permet de mettre en place des partenariats avec ces restaurants,
06:14 et j'ai envie de dire, de créer une synergie gagnant-gagnant.
06:17 - Dans vos partenaires, il y a aussi des plombiers, des foreurs, par exemple,
06:22 expliquez-nous ces partenariats.
06:24 - Alors, aujourd'hui, les plombiers et les foreurs sont plombiers et foreurs,
06:29 nous, on est très tordos, j'ai envie de dire, chacun son métier,
06:31 et souvent, je ne vais pas mettre tous dans le même panier,
06:34 mais les plombiers et les foreurs n'ont pas forcément la formation
06:38 et les compétences pour dimensionner comme il faut l'appareil,
06:40 rarement pour faire le suivi et l'entretien,
06:43 et la plupart du temps, ils vont se fournir de matériel chez leur fournisseur,
06:46 qui sera bien dimensionné ou pas toujours,
06:48 mais qui sera garanti 2 ans et sur lequel ils ne vont pas assurer de suivi,
06:52 parce que des petits entretiens à une centaine d'euros,
06:54 ce n'est pas "rentable" pour eux, ils n'ont pas la logistique pour gérer ça.
06:58 Nous, on va leur fournir le matériel, on va l'installer où ils vont l'installer,
07:02 mais à côté de ça, on va assurer le suivi de leurs clients
07:05 en prenant contact avec eux tous les ans pour faire l'entretien,
07:08 ce qui nous permet de leur assurer une garantie de 10 ans pièces et main-d'œuvre,
07:11 et ça leur apporte là, par contre, une vraie valeur ajoutée
07:14 pour un produit qu'ils vont au final payer le même prix
07:17 que chez leur fournisseur habituel, mais avec un service au-dessus.
07:21 - Oui, je voudrais qu'on vienne à l'engagement environnemental
07:24 et finalement l'impact environnemental d'une activité comme la vôtre.
07:28 On parlait des bouteilles d'eau en plastique,
07:30 est-ce que, ce n'est pas une colle, mais est-ce que la consommation d'eau en plastique
07:36 est corrélée à la qualité de l'eau du robinet ?
07:38 Vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce que c'est aussi évident que ça ?
07:41 Parce qu'il y a par exemple sur l'eau dure, sur l'eau chargée en calcaire,
07:47 on sait qu'il y a des quarts de départements,
07:48 on parlait des régions les plus frappées en France,
07:51 est-ce qu'il y a ce lien qui est fait par les consommateurs ?
07:53 - Alors, localement probablement, parce que déjà il faut savoir que
07:59 toutes les villes n'auront pas, enfin tous les endroits dans la ville
08:02 n'auront pas les mêmes taux de chlore dans l'eau,
08:03 puisque le chlore a tendance à se transformer en des résidus
08:06 qui ont moins de goût, moins d'odeur.
08:08 Donc il y a des quartiers dans des villes où l'eau est très chlorée, d'autres moins.
08:11 Et évidemment, plus l'eau est gênante au niveau du goût,
08:14 plus les gens auront tendance à acheter de l'eau en bouteille.
08:16 Donc ça oui, et en France, on est champion de beaucoup de choses,
08:19 et en l'occurrence de consommation d'eau en bouteille,
08:21 on est champion du monde aussi.
08:22 - Est-ce que chez vos clients-là en particulier,
08:25 il y en a beaucoup qui sont dans une démarche environnementale ?
08:27 Qui vous disent, ou alors c'est d'abord l'économie qu'on va faire,
08:32 les quelques dizaines d'euros qu'on peut faire par an ?
08:37 - C'est, j'ai envie de dire, c'est un tiers, un tiers, un tiers.
08:40 Il y a un tiers, c'est vraiment pour l'économie,
08:41 un tiers, c'est plus pour le confort et protéger la maison,
08:44 parce qu'il reste quand même l'investissement de toute une vie pour beaucoup de personnes.
08:47 Et de l'autre côté, effectivement, le côté environnemental.
08:49 - Je veux arrêter de consommer de l'eau en bouteille plastique ?
08:51 - Je veux arrêter de consommer des bouteilles en plastique,
08:54 je veux arrêter d'utiliser tout un tas de produits pas très écolo,
08:57 d'adoucissants et autres, qui finalement finissent dans l'eau et qui polluent la ressource.
09:03 Et donc lutter contre le calcaire, c'est aussi lutter contre tous ces produits
09:08 qui sont utilisés et qui sont très vertueux.
09:11 - Et dans votre démarche, vous reversez depuis la création de l'entreprise
09:14 1% du chiffre d'affaires à l'ONG 1% pour la planète.
09:17 Pourquoi cet engagement ?
09:19 - On a souhaité contribuer tout simplement à notre échelle,
09:24 à aider des associations qui sont dans ce domaine et notamment l'eau.
09:29 Et SOS Grand Bleu, qui est une association de Saint-Jean-Cap-Ferrat,
09:33 qui sensibilise notamment à travers des sorties avec les écoles et autres,
09:37 sur les enjeux de l'eau, que ce soit l'eau qu'on consomme,
09:41 mais également la mer, l'océan, qui finalement contribue à notre cadre de vie.
09:47 - Et c'est d'autant plus important quand on essaie de lutter contre la consommation de plastique,
09:51 parce qu'on sait qu'une large part de ces plastiques se retrouve dans l'océan.
09:56 Merci beaucoup, François Gall, d'être venu nous présenter TNM.
10:01 À bientôt sur Be Smart.
10:03 C'est lors de notre débat, le vélo, notamment le vélo électrique, au programme.
10:07 [Générique]
10:14 Le débat de ce Smart Impact, on parle donc mobilité.
10:16 Bonjour Clément Flegg, bienvenue.
10:18 - Et bonjour, merci beaucoup.
10:19 - Vous êtes formateur mobilité électrique multimodalité chez Lignes de Chêne,
10:23 et puis en duplex Cyril Chogary.
10:25 Bonjour et bienvenue.
10:26 Vous êtes Development Manager chez Tenways Europe.
10:29 Je commence par vous donner des chiffres sur les moyens de transport individuels vendus en 2022.
10:37 Selon l'Observatoire du Cycle, 43% de vélos, 26,5% de trottinettes et 26% de voitures.
10:44 Clément Flegg, face à ce boom du vélo, notamment électrique, que propose Lignes de Chêne ?
10:49 Expliquez-nous, c'est quoi Lignes de Chêne ?
10:51 - Vous avez très bien fait de parler de boom.
10:54 Lignes de Chêne, c'est aujourd'hui le seul organisme de formation français
10:57 spécialisé uniquement, concentré uniquement sur les véhicules électriques,
11:01 qu'ils soient légers ou lourds.
11:04 Alors, on s'arrête à la voiture, on ne fait pas de bus ou de poids lourds électriques.
11:09 Vous faites bien de parler de boom, tout simplement parce que chez Lignes de Chêne,
11:12 on a créé l'organisme parce qu'on s'est rendu compte assez vite que ça allait être un boom
11:18 et que l'arrivée des produits allait être beaucoup plus rapide que la montée en compétences.
11:24 - À la fois chez les utilisateurs et chez les réparateurs ?
11:27 - Exactement. Nous, on est très réparateurs, vendeurs et réparateurs,
11:31 puisque nos formations sont centralisées sur la vente et la réparation des véhicules électriques.
11:36 Et on s'est dit, effectivement, ça va être un boom.
11:39 Ça ne va pas forcément être très progressif, puisqu'il y a un besoin.
11:42 Il faut décarboner les transports, il faut désengorger les villes.
11:46 Donc, on s'est dit, il va y avoir un boom.
11:49 "Apporter des véhicules, ça va être facile", par contre, après commercialiser,
11:57 aiguiller l'utilisateur et surtout les réparer.
12:00 Et là, par contre, on s'est dit, en termes de compétences, ça va être compliqué.
12:03 - Et donc, ça, c'était le constat de départ qui est confirmé, j'imagine, mois après mois.
12:07 Est-ce qu'on a évalué le manque de techniciens pour faire face à ce boom et finalement à la réparation ?
12:15 Et donc, puisqu'on est aussi dans cette cohérence-là, à la durabilité de ces moyens de mobilité ?
12:21 - Et là, vous touchez juste. Alors, est-ce qu'on a évalué ?
12:25 Dans certains milieux, oui. Je dirais que l'automobile,
12:28 même s'il y a des situations des fois un peu compliquées, les batteries, etc.
12:32 Mais on n'est pas sur des très gros volumes et on est sur des constructeurs qui veulent quand même bien faire.
12:38 Sur la micromobilité, c'est plus compliqué, parce qu'on est sur des produits moins chers,
12:42 on est sur des produits qui sont moins contrôlés.
12:45 Et là, par contre, on n'a pas bien évolué le besoin de réparation.
12:49 Et il en ressort, vous l'avez parfaitement estimé, il en ressort une durée de vie des produits
12:53 qui, aujourd'hui, commence à alarmer certains observateurs.
12:57 Et ils ont tout à fait raison, notamment sur la trottinette électrique,
13:01 sur certains vélos électriques de marques peu connues ou d'importations peu suivies.
13:07 Et là, on commence à avoir des durées de vie qui sont beaucoup trop courtes.
13:11 Donc, il faut tirer la sonnette d'alarme et il faut vraiment former des réparateurs qualifiés.
13:17 Il faut adapter des pièces détachées, il faut comprendre la panne.
13:20 Et ça, clairement, aujourd'hui, nous, la branche micromobilité, c'est vraiment la branche la plus active.
13:25 - Alors, je me tourne vers vous, Cyril Chogary.
13:27 D'abord, question de présentation, c'est quoi Tenways ?
13:31 - Tenways, c'est une marque qui, aujourd'hui, devient leader dans son segment,
13:34 c'est-à-dire les vélos électriques de ville, principalement urbain, au jour d'aujourd'hui.
13:38 On est présent, c'est une marque hollandaise et on est de plus en plus présent en France.
13:44 - Ça représente quoi, d'ailleurs, la France ?
13:45 Est-ce que c'est une terre de croissance forte pour le vélo électrique, aujourd'hui ?
13:52 - Alors, c'est une terre qui présente énormément d'intérêts, d'opportunités.
13:57 La seule différence, finalement, entre d'autres pays, tels que les Pays-Bas ou la Belgique,
14:03 c'est que le Français a moins la culture du vélo ancrée dans son esprit,
14:08 mais on y travaille et les chiffres sont très, très encourageants.
14:12 - La croissance du vélo électrique, ville par ville,
14:16 elle est vraiment liée au nombre de kilomètres de pistes cyclables
14:21 qui sont construites par les municipalités.
14:24 Est-ce que vous pouvez faire le lien aussi précisément ?
14:27 - Alors, je pense qu'effectivement, oui, tout à fait.
14:30 Je pense qu'aujourd'hui, plus une ville s'investit dans l'implantation de pistes,
14:34 plus une ville s'investit dans l'implantation de "parking", de slots,
14:38 plus l'utilisateur aura envie d'utiliser un vélo.
14:41 Mais il y a une autre chose aussi auquel il faut songer,
14:43 ça n'est pas tellement de l'intérêt de la ville, mais de l'employeur également.
14:47 C'est-à-dire qu'il faut que l'État pousse l'employeur
14:54 à pouvoir faire profiter son employé d'un vélo électrique
14:57 comme une solution tierce à la voiture ou autre moyen de locomotion.
15:02 - Oui, donc ça passe par des aides, il y en a déjà.
15:05 Vous pensez qu'il faudrait booster cette cohérence-là ?
15:10 - Je pense que les aides en France sont extrêmement bonnes
15:13 quand je compare aux autres pays qu'on gère.
15:17 Mais il faudrait, à mon avis, peut-être simplement booster la partie communication.
15:21 Chaque personne aujourd'hui a droit à avoir une aide pour un vélo électrique
15:24 et il faut clairement l'utiliser.
15:27 - Je reviens Clément Flegh à vos formations de techniciens spécialisés.
15:30 On y trouve quels profils ?
15:32 Il y a des gens qui veulent changer de métier par exemple,
15:34 qui donnent un sens différent à leur vie.
15:36 Quels sont les profils de ceux qui veulent devenir techniciens dans la mobilité ?
15:41 - Oui, beaucoup de gens qui sont en reconversion.
15:44 Alors il y a des mutations économiques de toute façon globales
15:48 qui font qu'aujourd'hui on a des clients de l'industrie automobile
15:53 qui nous envoient des personnes qui sont en reclassement évidemment.
15:55 On s'est rendu compte avec certains cabinets de recrutement
15:58 qu'il y a des personnes à qui on propose un plan de reclassement.
16:03 La réparation dans l'industrie, surtout dans l'industrie automobile par exemple,
16:07 qui effectivement va avoir moins besoin de main-d'oeuvre avec la voiture électrique par exemple.
16:11 Et on se rend compte que le choix, quand on propose à ces gens,
16:14 quand on leur demande quelle reconversion,
16:17 quelle formation ils aimeraient faire pour la suite,
16:19 et on se rend compte que la trottinette et le vélo électrique arrivent très rapidement.
16:22 Généralement dans le top 3.
16:24 Donc oui effectivement, nous pour l'instant,
16:26 on est surtout sur des personnes en reconversion et des personnes qui s'installent,
16:30 qui ouvrent des ateliers avec des compétences élevées,
16:32 qui sont centrées sur l'électrique.
16:35 Donc c'est surtout des personnes en reconversion.
16:37 C'est aussi un peu une évolution du métier évidemment.
16:39 On a des stagiaires qui étaient déjà dans le milieu du cycle
16:42 ou déjà dans le milieu de la mobilité,
16:44 mais qui veulent monter en compétence.
16:45 Mais effectivement à l'heure actuelle, on est plus sur des reconversions,
16:48 des gens qui sont aussi utilisateurs en tant que particuliers,
16:52 et qui se sont rendus compte que, eux, leur produit,
16:55 il n'est pas forcément bien dépanné, il n'est pas forcément bien entretenu,
16:59 et c'est des personnes qui s'aperçoivent directement du manque.
17:03 Alors je voudrais évidemment qu'on parle,
17:05 qu'on prenne le temps de parler de la durée de vie
17:09 des vélos électriques et des trottinettes électriques.
17:12 Cyril Chogary, dans votre gamme,
17:15 vous mettez en avant la robustesse.
17:17 Alors ça veut dire quoi quand on parle de robustesse pour un vélo électrique ?
17:21 Il y a plusieurs choses.
17:22 On parle évidemment du cadre,
17:23 c'est-à-dire que c'est un vélo, je veux dire,
17:24 vous le faites tomber, il ne va pas casser.
17:25 Aujourd'hui, il y a des marques qui viennent de pays peu chers,
17:29 ou qui proposent des vélos en tout cas peu chers,
17:32 mais qui sont un vrai danger.
17:34 Et puis la robustesse aussi sur tous les éléments
17:37 qui sont utilisés sur nos vélos.
17:39 Aujourd'hui, vous prenez par exemple les batteries,
17:40 ce sont des batteries qui ont jusqu'à 10 000 cycles.
17:43 Vous prenez le vélo qui est présenté ici à une courroie,
17:46 donc on peut faire plus de 25 000 kilomètres avec.
17:50 Je veux dire, les éléments sont faits
17:51 de telle sorte que l'utilisateur peut rouler
17:54 et n'a pas besoin de se dire que dans un an, deux ans,
17:57 il aura 100, 200, 300, 400 euros de frais.
18:00 Est-ce que justement la réparabilité,
18:03 c'est quelque chose que vous intégrez à la conception de vos vélos ?
18:07 Alors tout à fait.
18:08 Donc on travaille principalement avec des magasins,
18:10 donc avec des revendeurs.
18:12 Et le vélo est fait de telle sorte qu'il est facilement accessible
18:19 pour n'importe quel mécanicien de pouvoir travailler dessus.
18:22 Donc c'est vraiment une des choses sur lesquelles on a travaillé.
18:26 C'est la facilité d'accès aux différents éléments
18:29 qui un jour devront être changés ou être entretenus.
18:33 Clément FLEC, c'est quoi le...
18:35 Alors évidemment, ça va dépendre des marques,
18:36 ça va dépendre des modèles,
18:37 ça va dépendre d'où ils ont été construits, de quand ils datent.
18:40 Est-ce que c'est la première génération des vélos électriques
18:42 ou une nouvelle génération ?
18:44 Mais il y a des points faibles récurrents sur un vélo électrique ?
18:50 Il y a des points faibles récurrents.
18:51 Alors sur un vélo électrique, un petit peu moins.
18:53 Et encore que, on s'est rendu compte,
18:55 parce que nous au sein du groupe,
18:56 on a aussi un magasin et un atelier spécialisé,
18:59 ce qui nous permet de rester au contact de la clientèle.
19:03 Depuis la crise, il y a quand même une crise du pouvoir d'achat
19:07 ces deux, trois dernières années, là, ça devient un peu compliqué.
19:10 Le vélo électrique a vraiment été mis en avant.
19:13 Mais malheureusement, aujourd'hui, comme l'a précisé la personne,
19:19 il y a des importations qui sont moins sérieuses,
19:21 il y a des produits qui sont moins chers, moins contrôlés.
19:25 Aujourd'hui, la disponibilité des pièces détachées n'est pas contrôlée,
19:28 même si elle est obligatoire.
19:30 Donc aujourd'hui, on a des vélos qui...
19:33 Il y a une certaine gamme de vélos qui dépasse difficilement les 2 à 4 ans,
19:38 que ce soit pour des batteries ou que ce soit pour des composants électroniques,
19:41 les contrôleurs, les capteurs, etc.
19:43 Il n'y a pas beaucoup de pièces sur un vélo électrique,
19:44 mais parfois, elles sont compliquées à remplacer.
19:47 Alors, il faut faire de l'adaptation.
19:48 C'est ce que nous, on apprend à nos réparateurs.
19:51 On leur apprend, si la pièce d'origine n'est pas disponible,
19:54 ce qui malheureusement est souvent le cas,
19:56 il faut apprendre à diagnostiquer, derrière, il faut adapter.
19:59 - Est-ce que c'est encore plus vrai pour les trottinettes électriques ?
20:02 - Les trottinettes, c'est très vrai, parce qu'on est sur un produit encore moins cher,
20:06 qui est fait pour être abordable,
20:08 puisque la trottinette, c'est vraiment fait pour être le moyen de mobilité le plus rapide,
20:12 le moins cher, le plus léger.
20:14 Et là, les trottinettes, il y a vraiment un souci.
20:18 Nous, à l'atelier, en entretien,
20:22 on a du mal à voir des trottinettes qui dépassent les 2-3 ans maximum.
20:26 Alors, il y a certaines marques qui sont des marques connues,
20:31 qui ne fabriquent pas que des trottinettes,
20:33 pour lesquelles on a des pièces détachées.
20:35 Donc, ça, c'est vraiment très bien, parce qu'il y a vraiment des trottinettes
20:38 à qui on peut redonner une vie, on peut réparer, on peut remettre en route.
20:41 Il y a d'autres produits beaucoup plus compliqués,
20:44 et là, dépasser les 2 ans, c'est compliqué.
20:46 - Et évidemment, c'est une lapalisade,
20:48 mais le bilan carbone de la mobilité électrique,
20:50 elle dépend de cette longévité ?
20:52 - Évidemment. Alors, le bilan carbone, évidemment, c'est une évidence,
20:57 puisqu'en plus, le recyclage est compliqué.
20:58 C'est des produits, encore une fois, qui ne sont pas chers.
21:00 Donc, à part la déchetterie traditionnelle,
21:03 on ne peut pas organiser une filière,
21:04 puisque derrière, il n'y a pas d'économie,
21:06 donc vous ne pouvez pas organiser une filière.
21:08 Effectivement, le bilan carbone, le bilan financier,
21:10 parce que pour le consommateur, ce n'est pas sympa non plus,
21:14 quand il achète dans une grande surface reconnue
21:19 un produit qui ne va pas durer plus de 2 ans,
21:21 c'est quand même dommage.
21:22 Donc, il faut améliorer ça sur tous les plans,
21:25 que ce soit l'impact écologique, l'impact économique.
21:29 Il y a un gros travail à faire, il faut absolument le faire.
21:32 - Cyril Chogary, c'est quoi l'obstacle principal aujourd'hui
21:36 au passage au vélo électrique ?
21:38 Ça reste le prix d'achat ?
21:39 Ça reste la question de sécurité ?
21:43 Est-ce que je vais garer mon vélo ?
21:44 C'est quoi les leviers que vous avez,
21:47 enfin, les obstacles qu'il faut éviter pour vous ?
21:52 - Alors, je pense qu'en toute honnêteté, le prix.
21:55 La première chose, ça a été vraiment le tarif.
21:58 Aujourd'hui, devoir acheter un produit
22:00 que l'utilisateur ne connaît pas,
22:02 à des tarifs qui sont 3, 4, 5, 6 000 euros, voire même plus,
22:06 freine énormément le consommateur.
22:08 Donc, nous, on est vraiment rentré dans un segment de dire
22:11 "OK, on veut rendre le vélo électrique abordable".
22:13 C'est pour ça qu'on réussit si bien, finalement.
22:15 Donc, je pense qu'il y a le tarif.
22:16 Et puis, il y a aussi la notion du vol.
22:20 Si, effectivement, je dois investir autant d'argent
22:25 dans un vélo électrique,
22:26 demain, il se fait voler, qu'est-ce qui se passe ?
22:28 Donc, pour moi, ce sont les deux principaux obstacles aujourd'hui.
22:32 - Merci beaucoup. Merci à tous les deux et à bientôt.
22:35 Sur Bsmart, on passe à notre rubrique consacrée
22:38 aux startups éco-responsables.
22:39 On va parler reforestation.
22:42 Smartile is avec Adria Pages, bonjour.
22:51 - Bonjour.
22:52 - Bienvenue. Vous êtes le co-fondateur de Morpho,
22:54 créé en 2021 avec Pascal et Hugo Asselin.
22:58 Et l'idée de départ ?
22:59 SmartID, c'était quoi votre idée de départ ?
23:01 Racontez-moi.
23:02 - Alors, l'idée de départ, c'est qu'on s'est rendu compte
23:04 avec mes deux associés qu'il y avait un besoin de restauration
23:07 de nos écosystèmes forestiers et non-forestiers
23:09 un peu partout sur la planète,
23:10 mais qu'il y avait de grosses barrières face à cette restauration,
23:13 donc des barrières économiques, opérationnelles, scientifiques,
23:16 et qu'il fallait, du coup, apporter une solution
23:18 si on voulait répondre à l'urgence.
23:20 Donc, à partir de ça, on s'est mis à collaborer avec des scientifiques
23:22 et on a développé Morpho, qui aujourd'hui,
23:25 restaure principalement zones tropicales et subtropicales.
23:27 - Donc, des projets de reforestation avec des drones, c'est ça ?
23:33 Pourquoi les drones sont particulièrement bien adaptés
23:35 à cette ambition, à ce défi ?
23:38 - Alors, effectivement, on a les drones qui sont une partie de notre solution.
23:42 Les drones sont adaptés à ce défi parce qu'on a un enjeu opérationnel,
23:45 on a un enjeu de coût,
23:46 et en fait, souvent, on ne va pas restaurer dans son jardin,
23:48 on va restaurer dans des zones qui sont complexes.
23:50 Et il faut pouvoir accéder à ces zones-là.
23:53 Il faut pouvoir aussi planter rapidement, au meilleur moment,
23:56 et de manière précise.
23:57 Et en fait, le drone permet de cocher toutes ces cases-là
23:59 et de passer à l'échelle la restauration des écosystèmes forestiers.
24:03 - D'accord. Il va... Pardon, je peux vraiment me poser une question de B aussi, absolue.
24:07 Il va lâcher les graines au bon endroit, au bon moment, rapidement ?
24:11 Enfin, c'est vraiment ça, quoi ?
24:12 - Alors, au bon endroit, au bon moment, c'est exactement ça.
24:15 Et pour le faire, on fait des analyses au préalable,
24:18 donc sur les terrains qu'on doit restaurer,
24:20 on utilise de l'image de drone, satellite et des analyses sur site.
24:23 Mais c'est aussi du largage, en fait, de capsules.
24:26 C'est-à-dire qu'on vient larguer des capsules dans lesquelles on a mis des graines
24:29 qui vont permettre de faciliter la pousse.
24:31 Parce que si vous lâchez une graine comme ça,
24:33 ça ne va pas être si facile pour elle.
24:35 - J'imagine. - Voilà.
24:37 - Quelles sont les grandes étapes d'un projet de reforestation ?
24:40 - Alors, ça se passe en quatre étapes.
24:42 On a une première étape qui est l'étape d'analyse, donc que je décrivais.
24:45 Ce qui est extrêmement important, c'est de comprendre la zone qu'on doit restaurer.
24:48 Chaque zone est différente et chaque mètre carré d'un autre mètre carré va être différent.
24:51 Donc, il faut vraiment le comprendre.
24:53 Ensuite, on vient mixer ces données avec des catalogues d'essences,
24:56 donc d'espèces de plantains qu'on a étudiées dans le laboratoire
25:00 pour avoir de la connaissance.
25:01 Et on vient créer des schémas de plantation.
25:03 Donc, ça, c'est la deuxième étape.
25:04 - Ça, c'est important, adapter les essences aussi,
25:07 de ne pas planter n'importe quoi, n'importe où.
25:09 C'est une évidence, sauf qu'il y a eu quelques aberrations
25:12 commises dans quelques endroits de la planète.
25:14 - Alors, c'est ça, parce que déjà, le premier point,
25:17 c'est surtout de recréer l'écosystème natif, l'écosystème en place.
25:20 On n'introduit pas de nouvelles espèces.
25:23 Et le deuxième point, et ça, c'est ce que personne ne faisait jusqu'à maintenant,
25:25 c'est qu'on vient planter la plus grande diversité possible.
25:28 Mais ça présente énormément de challenges,
25:29 parce qu'il faut connaître les essences,
25:30 il faut être capable d'avoir les semences
25:32 et puis, il faut être capable de les comprendre.
25:34 Donc, nous, on essaie de reproduire cette biodiversité au maximum.
25:37 Et on ne plante pas que des arbres, on plante tout type d'espèces végétales.
25:40 Donc, ça, c'est le deuxième point.
25:41 Donc, on a ces schémas de plantation.
25:42 Ensuite, on a la phase d'encapsulation avec des machines
25:45 et de plantation avec nos drones.
25:47 Et après, la dernière phase, c'est la phase de suivi.
25:49 Ce qui est très important, c'est de se dire que quand on vient restaurer une forêt,
25:52 ce n'est pas je plante la forêt, puis je pars et puis voilà, Adrien ne que pourra.
25:56 C'est je plante la forêt, puis je la suis.
25:59 Éventuellement, j'interviens à nouveau.
26:01 Puis, je vois ce qui se passe.
26:02 J'amène de la transparence, j'amène de la compréhension, j'amène de l'analyse.
26:05 Donc, aujourd'hui, on a un logiciel qui retranscrit toutes ces données.
26:08 Et l'idée, c'est de dire, vous plantez une forêt avec nous,
26:11 mais vous allez être capable de voir cette forêt et de voir cette forêt pousser,
26:14 éventuellement ne pas pousser d'ailleurs, si jamais il y a des problèmes,
26:16 puisque ça peut arriver.
26:18 En tout cas, on amène de la transparence et du coup, au fil du temps, on a de la donnée.
26:23 Où se mènent vos premiers projets et qui sont vos clients en fait ?
26:29 Alors aujourd'hui, nous, on travaille principalement en Amérique latine et en Afrique équatoriale.
26:34 Donc, on travaille en Guyane française, au Brésil, au Gabon, au Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana.
26:40 On a appelé à peu près partout sur la planète, mais on ne peut pas tout faire.
26:43 Et aujourd'hui, nos clients, alors on a trois types de clients.
26:46 On a un premier type de clients qui sont des industriels,
26:48 principalement les industries extractives.
26:51 On a après des institutions publiques, donc des gouvernements,
26:54 ou des municipalités, des régions.
26:59 Et le troisième point, c'est des entreprises privées qui souhaitent
27:04 contribuer à des projets environnementaux.
27:06 Donc, vont financer des projets de restauration où il n'y aurait pas forcément de fonds publics pour le faire.
27:10 Vous avez élevé, je crois, 4 millions d'euros en décembre dernier.
27:14 Quelle ambition avec cette levée de fonds ?
27:17 La première ambition de cette levée de fonds, c'est de répondre à la demande de nos clients.
27:21 Donc, d'être capable de se déployer sur un maximum de terrain,
27:24 de consolider notre équipe en termes de chercheurs.
27:27 Il faut alimenter en fait en données scientifiques et être capable de publier,
27:32 de démontrer ce qu'on est en train de faire.
27:33 C'est aussi une montée en compétences du coup au niveau de nos opérations.
27:38 Donc, en fait, c'est s'équiper et améliorer nos process.
27:43 Voilà. Donc, aujourd'hui, c'est une phase d'accélération finalement.
27:46 Merci beaucoup, Adrien Pagès et bon vent à Morpheau.
27:50 Vous avez fait voyager en Amérique latine, en Afrique, au Brésil.
27:54 C'était super. Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
27:58 Un grand merci à toutes et à tous de votre fidélité à BeSmart, la chaîne des audacieuses et des audacieux.
28:04 Et je vous dis à demain, évidemment. Salut !
28:06 [Musique]