Psychiatre et addictologue, Dan Velea, évoque l'insuffisante prévention concernant la consommation de stupéfiants au volant. «On manque d'une attitude coercitive mais surtout éducationnelle pour apprendre aux gens quels sont les risques [...] Du côté des victimes, on vit toujours dans un sentiment d'injustice».
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00:00 Le problème c'est que les préventions qu'on avait faites jusqu'à présent, peut-être seulement sur le versant répressif, ça a pu donner des résultats.
00:09 Je pense qu'on manque beaucoup de spécialistes qui soient à l'écoute et qui soient vraiment dans des conduites de prévention par rapport à des gens qui disent j'ai un problème d'alcool,
00:17 je viens peut-être me poser la question, je ne suis pas aussi un danger, pas seulement pour ma santé physique et psychique, mais aussi pour les autres dans mon entourage en conduisant le véhicule
00:27 sous l'influence de l'alcool et puis aussi quand ça se rajoute les stupéfiants.
00:31 Donc on manque aussi d'une attitude un peu coercitive peut-être à un moment donné, mais surtout éducationnelle à la base pour apprendre aux gens quels sont les risques encourus
00:40 et leur donner ce type d'exemple. C'est quand même malheureux de se trouver avec des peluches et avec des bougies à chaque fois qu'il y a des victimes des accidents routiers
00:47 pour exprimer notre compassion et l'empathie vis-à-vis des autres victimes et des familles.
00:51 Il faut peut-être agir d'une manière beaucoup plus concrète avec des structures de soins et avec des structures de police qui soient vraiment capables d'agir
00:59 et surtout par rapport à la justice par la suite, capables de mettre entre toutes ces nuances semantiques, entre involontaire, volontaire, circonstance aggravante et tout le reste.
01:08 Je pense que les gens arrivent un peu à se perdre et de la part des victimes on vit tout le temps avec un sentiment d'injustice derrière.
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