Invitée sur le plateau de CNEWS, l'essayiste et sociologue Sabrina Medjebeur a déclaré que la gauche était «le principal responsable de cette politique de la ville», alors qu'une bibliothèque a été incendiée à Grenoble.
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00:00Vous avez raison Nelly, il y a un lien très très fort, symbolique, avec le lien du rapport à l'autre, du rapport à l'instruction, du rapport à la vie participative d'un quartier, voire d'une ville.
00:13Mais encore une fois, c'est le résultat de cette politique de la ville, qui est l'échec le plus cuisant, le plus sanglant de la Ve République, encore une fois.
00:24Nous avons des versets, je ne sais combien de milliards, la Cour des comptes elle-même est incapable de chiffrer les données à la fois de l'ANRU et à la fois de toutes les autres politiques qui accompagnent justement la rénovation urbaine.
00:36Pour vous donner un petit exemple, parce que j'ai les chiffres, de 2004 à 2020, on a dépensé 12 milliards d'euros pour la rénovation urbaine, et 12 milliards en plus pour les années 2020-2030.
00:47Et moi ce qui me fait halluciner chez la gauche, parce que c'est la gauche qui est principalement responsable de ce désastre de la politique de la ville, à la fois par son narrative victimaire qui est le carburant de tous ces délinquants,
01:01et à la fois par l'aveuglement justement et le lamento médiatique qui l'accompagne sur l'excuse, le misérabilisme, le manque de mixité sociale, le manque de cohésion sociale, le chômage, l'islamophobie, le racisme d'Etat, etc.
01:17Le résultat c'est que vous avez des commissions qui vous parlent de villes éco-citoyennes, solidaires, etc. sans jamais mentionner la délinquance qui y règne et le crime qui s'y organise.
01:29Ça c'est la réponse à l'angélisme, jusqu'au boutiste en fait.
01:32Absolument, et qui est le maire de Grenoble ? Éric Piolle. Éric Piolle lui-même qui proposait il y a encore quelques jours un motus vivendi avec les narcotrafiquants,
01:41qui avait soutenu une association, les copains d'en bas, qui encourageait la façon de vivre avec les dealers, et qui en plus se fait le pourfendeur de la charia à travers le Burkini dans sa ville.
01:52Donc, ceci étant, c'est le résultat clair, net et précis de l'échec de la politique de la ville, qui n'a rien d'autre de nom que la politique finalement des habitants qui y vivent, mais ça on ne s'y intéresse jamais.