• l’année dernière
A l’occasion de la seconde édition de Territorium, journée d’échange entre acteurs de la filière dans les régions lancé par le Lien horticole et les revues du Groupe NGPA (Nouvelle Génération de Presse Agricole) Matériel et Paysage et Moteurs et Réseaux, avec Salonvert, , qui s’est déroulée près de Lyon le 28 février, Bénédicte de Gorostarzu, directrice RSE de Terideal, entreprise active entre autres dans le domaine du paysage, a expliqué comment son entité a participé à la Convention des entreprises pour le climat. « Nous avions conscience des enjeux, mais peut-être pas au niveau d’urgence sur lesquels nous sommes aujourd’hui », explique-t-elle, précisant qu’il est devenu urgent de prendre en compte les 9 limites planétaires et mettre le vivant, humain ou non, au cœur des préoccupations. Plus sur www.lienhorticole.fr

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Nous sommes ici à Lyon, à Territorium.
00:05 Je suis Bénédicte de Gorostarçou, directrice RSE de Terre Idéale.
00:17 Terre Idéale, c'est la deuxième entreprise de France de paysage.
00:19 C'est aussi une entreprise de travaux publics et de bâtiments.
00:22 Pour nous, la biodiversité est devenue vraiment le cœur de notre métier,
00:27 notamment de paysagiste, mais l'enjeu pour l'entreprise,
00:30 c'est effectivement que ça ne soit pas que l'enjeu des paysagistes,
00:33 mais bien l'enjeu de l'ensemble des métiers du BTP et du paysage.
00:37 On a participé, on a eu la grande chance de participer l'année dernière
00:41 à la Convention des entreprises pour le climat,
00:43 la première session qui rassemblait 150 entreprises à l'échelon national.
00:48 Pour nous, il y aura clairement un avant et un après
00:51 Convention des entreprises pour le climat,
00:54 car on avait bien conscience de l'urgence écologique et climatique,
00:59 mais peut-être pas au niveau d'urgence sur lequel on est aujourd'hui,
01:04 et surtout sur la nécessité de prendre en compte les neuf limites planétaires
01:08 et pas que le CO2 ou pas que la biodiversité.
01:11 Donc l'idée aujourd'hui, c'est d'aligner vraiment le Cap Terre Idéale 2030
01:16 vers une entreprise dite régénérative.
01:20 Alors on n'y arrivera pas tout de suite, ça sera un chemin qui est long,
01:24 mais c'est de remettre le vivant, humain et non humain, au cœur du modèle économique.
01:29 Pour les métiers du paysage, ça paraît assez simple
01:32 puisqu'on est relié au vivant par effectivement les espaces extérieurs,
01:36 mais ça veut dire aussi de s'intéresser aux impacts sur le vivant en amont
01:41 par les approvisionnements, les impacts sur l'eau,
01:45 toutes les pollutions chimiques notamment, et via les engrais.
01:50 Donc c'est une réflexion vraiment systémique
01:53 qu'il faut qu'on engage à l'échelle de l'ensemble du modèle économique de Terre Idéale.
01:58 Cette ambition, elle va nécessiter vraiment une grande remise en cause,
02:04 une remise en cause des compétences
02:06 et une remise en cause de la façon de travailler avec nos clients et nos partenaires.
02:10 Donc plus de coopération en interne entre les écologues, les paysagistes,
02:15 les génies civilistes, les agronomes,
02:18 les nouvelles compétences aussi en cartographie,
02:20 mais aussi en biologie des sols ou en botanique.
02:24 Et puis une coopération avec les acteurs externes
02:27 puisqu'on ne pourra vraiment bien concevoir et bien réaliser des aménagements régénératifs
02:35 qu'avec la coopération des clients, des usagers, des aménagements
02:39 et de la conception-réalisation, on y croit beaucoup.
02:42 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

Recommandations