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David Lappartient, président de l'Union Cycliste Internationale et membre du CIO, pourrait postuler à la présidence du CNOSF si sa candidature fait consensus.

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Sport
Transcription
00:00 Je suis candidat à rien.
00:01 J'exerce aujourd'hui des mandats qui remplissent mes journées,
00:04 qui me vont bien.
00:05 Par contre, je suis un serviteur du mouvement sportif.
00:08 Et il est vrai que la situation était telle que la présidente a pris
00:13 une décision aujourd'hui, sans doute qu'il l'honore.
00:15 Quand on est dirigeant sportif, ce qui doit nous animer,
00:18 c'est de savoir comment on est en capacité de fédérer,
00:21 de réunir, de ramener la sérénité.
00:24 Brigitte Henriquez a jugé que la meilleure solution,
00:27 c'était effectivement qu'elle démissionne.
00:29 Mais ça a été respecté et approuvé par l'Assemblée générale.
00:34 Donc moi, je salue cette volonté de Brigitte de faire en sorte
00:37 que l'apaisement soit admise dans une année qui va être
00:41 une année olympique.
00:42 Ça ne m'a pas échappé non plus, effectivement,
00:44 que mon nom a circulé, sans que je sois pour autant,
00:49 on va dire, candidat.
00:51 Tout d'abord, Brigitte est en poche jusqu'au 29 juin prochain.
00:54 Il appartiendra à la secrétaire générale, en son temps,
00:56 de convoquer dans les trois mois une Assemblée générale,
00:59 une réunion du Conseil d'administration,
01:02 qui devra élire en son sein un président.
01:05 On verra alors.
01:06 Moi, je suis à disposition de mes collègues.
01:08 Mais simplement, je pense que celui ou celle qui sera en charge
01:14 de conduire le CNO doit recevoir une forme de consensus,
01:18 si ce n'est bien sûr d'unanimité, mais un large consensus
01:21 pour mener dans le calme, dans la sérénité, dans l'unité,
01:25 le CNO dans les temps à venir.
01:27 Donc, ce n'était pas mon ambition première,
01:30 ça ne l'est toujours pas.
01:31 Si je peux rendre service à la famille olympique,
01:34 je suis prêt à étudier la situation.
01:37 Mais pour peu que ça fasse l'objet d'un consensus,
01:39 et peut-être y a-t-il aussi d'autres candidats
01:41 qui peuvent réunir ces conditions.
01:42 - Imaginons qu'il y ait ce consensus.
01:45 Vous êtes président du Conseil départemental,
01:47 vous êtes président du CIS, membre du CIO.
01:52 Les journées se sont faites de ma part de 24 heures,
01:55 lorsque c'est bougé, en janvier 2019.
01:57 Vous pourriez assurer tous ces mandats ?
02:00 - Ça obligerait à réorganiser, à sans doute démissionner
02:03 peut-être d'un certain nombre d'entre eux,
02:06 puisque j'ai aussi d'autres mandats.
02:09 Mais il n'empêche que si d'aventure,
02:12 le choix de mes collègues était celui-là,
02:16 mais je prends ça bien sûr avec beaucoup de précaution,
02:18 alors ça supposerait de réorganiser un certain nombre de choses.
02:23 Mais en fait, on n'en est pas là aujourd'hui.
02:26 Et j'aurai naturellement l'occasion de discuter
02:28 avec les uns et les autres pour savoir
02:30 si c'est un souhait des collègues ou pas.
02:32 Moi, je ne ferai pas de campagne spécialement pour être président.
02:35 Je n'ai pas fait de campagne pour être président
02:37 du comité olympique.
02:39 J'ai travaillé avec Brigitte Henriquez,
02:40 j'ai tenu au courant des dossiers,
02:42 notamment au niveau international,
02:43 à chaque fois que j'en avais la responsabilité,
02:46 dans le respect de celles, finalement,
02:48 qui incarnaient et qui incarnent encore
02:50 pour quelques jours l'autorité du CNOSF.
02:53 - À 428 jours des Jeux olympiques,
02:55 vous êtes d'accord pour dire qu'il y a quand même une urgence
02:59 à avoir un président qui incarne cette maison ?
03:02 - C'est évident.
03:03 On est, effectivement, on va bientôt être,
03:06 au mois de juillet, à un an des Jeux olympiques.
03:08 Je pense qu'il serait bon que l'élection du président
03:12 par le Conseil d'administration
03:13 ne soit pas au maximum des trois mois après le 29 juin.
03:16 Il faut qu'on soit en ordre de marche,
03:17 je pense, assez rapidement parce que ces Jeux
03:19 doivent être un succès, bien sûr, populaire.
03:21 On a un comité d'organisation de Paris 2024
03:23 sous l'autorité de Tony Stanguet,
03:25 qui fait un travail extraordinaire.
03:26 Mais les athlètes sont sous l'autorité du CNO
03:29 et donc il faut qu'on soit complètement en ordre de marche,
03:31 même si les fédérations nationales qui travaillent au quotidien
03:35 font un très bon travail.
03:36 Donc, le plus tôt, ce sera sans doute le mieux
03:40 pour être en ordre de marche.
03:42 Et voilà, si on peut le faire courant de l'été,
03:44 je pense que ce sera bien mieux pour tout le monde.

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