• l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Philippe Vandel reçoit chaque jour un invité.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Philippe Vandel et votre invité Maxime Le Forestier.
00:07 - Bonjour Maxime Le Forestier. - Bonjour Philippe.
00:09 - Vous êtes chanteur, auteur, compositeur. Je vais citer Né Quelque Part, je vais citer En bas là-bas,
00:13 Mon Frère, L'éducation sentimentale, évidemment San Francisco.
00:16 Mais je vais aussi citer, parce que c'est l'actu, Le Grand Connard.
00:20 - Il a la volonté d'en faire qualité première chez les compétiteurs.
00:26 Il a tous les marqueurs, les traits de caractère, les winners.
00:33 - Pourquoi on parle du Grand Connard ? On fait lien avec ce que disait Jean-Luc Lemoyne.
00:37 Quand vous arrivez dans le studio, je dis ça se passe bien avec vos voisins, vous dites maintenant j'ai plus de voisins,
00:42 je suis à la campagne, mais quand j'étais à Paris, il y avait une maison, j'avais une maison à Paris,
00:46 mon voisin je pouvais pas le blairer, j'ai même écrit une chanson sur lui, c'est Le Grand Connard.
00:50 - Oui, c'est un type qui avait décidé de faire une maison Airbnb,
00:57 mais juste à côté de chez moi, donc c'est monstrueux les travaux à Paris.
01:03 En plus, ça avait bien commencé parce qu'il a sonné chez moi quand il est arrivé,
01:09 en me demandant si j'avais les plans des sondages.
01:12 Parce que vous savez, quand on dépose un permis de construire à Paris, il faut sonder jusqu'à -25 mètres,
01:18 pour savoir s'il n'y a pas des galeries, des machins et tout.
01:22 Et il me demandait mes trucs, donc je me suis dit "ouh là là, il n'a pas bien compris, il a pas sa cervelle et ses sondages".
01:31 Et puis après, évidemment, construire une maison ça fait un bruit d'enfer,
01:36 et j'ai vendu la maison et je suis parti.
01:39 - Il a su que vous avez écrit la chanson pour lui ? - Je ne sais pas.
01:41 - Je montre cet album, on a entendu la version studio, mais Le Grand Connard c'est aussi la 11 du 1,
01:47 parce que Maxime Le Forestier publie un nouvel album, un double CD live.
01:52 On a fini par trouver une date, il y aura aussi des concerts, on va en parler.
01:55 Il y a donc la version live du Grand Connard, mais d'abord on va expliciter le titre de cet album, j'adore.
01:59 On a fini par trouver une date, à quoi cela fait-il référence ?
02:03 - Ça fait référence à une réalité, ma tournée a commencé, et puis au bout de quelques mois, le Covid est arrivé.
02:11 Alors il y a certaines dates qui ont été purement et simplement annulées,
02:15 et puis d'autres qui ont été reportées, et certaines ont été reportées 4 fois.
02:19 Donc quand j'ai terminé la tournée, une fois que les vaccins avaient été découverts,
02:25 et tout ça, je disais bonjour aux gens, je leur disais ça, vous voyez, on a fini par trouver une date.
02:34 Et comme on a enregistré ce spectacle, ce concert, le titre s'est imposé tout de suite.
02:43 - Parfait, alors une fois n'est pas coutume, je vais commencer par la fin.
02:46 Il y a évidemment le titre San Francisco, on entend quelques notes.
02:49 Nageant dans le brouillard, enlacé roulant dans l'herbe,
02:55 on écoutera Tom à la guitare, Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire.
03:02 Un autre arrivera, pour nous dire des nouvelles,
03:10 d'un qui reviendra dans un an ou deux, puisqu'il est heureux, on s'endormira.
03:17 Quand San Francisco se lève, quand San Francisco se lève, San Francisco.
03:34 Où êtes-vous, Lisa Deluc, Sylvia ? Attendez-moi, c'est une maison bleue.
03:48 - Et là évidemment ça repart, on entend le public qui chante,
03:51 ça fait quelle émotion quand on a écrit cette chanson, à quoi, 21 ans, 22 ans ?
03:55 - 22, oui. C'est super. J'ajoute un petit détail qui a trait au Covid,
04:04 c'est que beaucoup de gens étaient masqués, et que ça donne un son particulier,
04:10 un peu comme le violon avec la sourdine, vous savez.
04:13 - Oui, je vois très bien. - J'adorais ça moi,
04:15 j'ai presque envie de leur distribuer des masques aujourd'hui.
04:19 - Je me prenne en masse pour annoncer la suite.
04:21 J'ai mis ma main devant ma bouche, on continue Culture Média avec Maxime Le Forestier.
04:25 Il y a des découvertes dans cet album assez stupéfiantes,
04:28 et notamment un mix entre deux titres. Restez avec nous sur Europe 1.
04:32 - Culture Média sur Europe 1, une matinée musicale avec le retour de Maxime Le Forestier
04:38 dans un double album, toutes ses plus belles chansons en live.
04:41 On a fini par trouver une date, Philippe Bandel.
04:43 - Il y a deux CD et il y a dans cet album un petit tour de force musical.
04:46 Alors on va revenir aux années 70, on se souvient Maxime de votre chanson
04:50 "L'éducation sentimentale". On écoute le début, ça commence comme ça.
04:52 C'est une chanson d'amour, on se souvient aussi d'un autre titre très fort de vous,
05:07 une autre chanson d'amour, concrétisée ou non, ça s'appelait "Fontenay au rose".
05:11 Il y avait ça.
05:12 * Extrait de "Fontenay au rose" *
05:26 - Alors tour de force disais-je, parce que vous avez eu l'idée de mixer les deux chansons
05:29 et même de les superposer. Alors je précise, si les deux voix que vous allez entendre
05:33 se ressemblent un peu, c'est que le deuxième chanteur, c'est votre fils,
05:36 Arthur Le Forestier, donc il y a un peu d'ADN en commun.
05:38 Voici donc "Education sentimentale/Fontenay au rose".
05:42 * Extrait de "Education sentimentale/Fontenay au rose" *
06:12 * Extrait de "Education sentimentale/Fontenay au rose" *
06:24 - En régie, ils me disent "c'est trop beau", quelqu'un me dit "c'est canon"
06:27 et ça tombe très bien puisque c'est un canon.
06:29 - C'est magnifique.
06:31 - Bluffé non ?
06:32 - C'est un nouveau titre, c'est un nouveau magnifique titre.
06:34 - Comment vous êtes venue cette idée ? C'était les mêmes harmonies ou vous avez un peu changé les accords ?
06:38 Comment c'est né cette histoire ?
06:40 - C'est né d'un festival de chorale qui s'appelle "Les Nuits de Champagne"
06:47 qui a lieu à Troyes tous les automnes et dans lequel il y a une chorale de 800 choristes à peu près.
06:56 Et tous les ans, ils ont un invité d'honneur.
06:59 - Et une fois ça a été vous.
07:01 - Et une fois ça a été moi.
07:03 Et j'avais dit, parce qu'ils ont 4 chefs de choeur qui ont énormément de talent,
07:07 et je les avais réunis à Paris pour leur dire "vous avez tous les droits avec mes chansons,
07:13 sauf, changez les tonalités parce que j'ai pas une voix extensible".
07:18 Et quand je suis arrivé, ils répétaient dans un gymnase et ils ont chanté ça mais avec énormément de voix.
07:27 Et Arthur et moi on a eu les larmes aux yeux parce que tellement c'était beau.
07:33 Et on s'est dit "on va réduire tout ça aux voix principales et on va le faire".
07:39 - Magnifique. Et ça avait été composé dans les mêmes accords ou pas du tout ? Ils ont un petit peu tordu l'harmonie ?
07:43 - Ah non, ils ont complètement tordu.
07:45 Ça n'a rien à voir.
07:47 - Et puis il y a aussi un autre titre, mais il est réorchestré.
07:50 Je ne vais pas faire entendre la voix originale, la version originale ou originelle.
07:54 C'était le titre "Comme un arbre dans la ville" qui était une balade mélancolique
07:57 et qui a pris un côté rythmique tropical extrait.
08:01 * Extrait *
08:21 - Et pourquoi celui-ci vous l'avez réorchestré ? Parce qu'il y en a peu que vous avez réorchestré.
08:25 - Ah si, plein. J'adore les chansons.
08:28 - Ah oui ? J'ai reconnu beaucoup d'originaux.
08:31 San Francisco, c'est la même.
08:33 - Ah oui, San Francisco, on y touche.
08:35 - Vous n'avez pas touché aux icônes ?
08:37 - San Francisco, j'avais touché il y a longtemps de ça, il y a plus de 30 ans.
08:42 J'en avais fait une chanson vraiment californienne, à guitare électrique.
08:47 - Mais celle-ci, vous l'avez...
08:49 - Je l'ai remis à poil.
08:51 Et puis La Rouille aussi, celle-là, elle n'a jamais bougé.
08:57 Mais les autres chansons, oui...
08:59 - Chanson écrite en 72, comme un arbre dans la ville,
09:02 vous avez été l'un des premiers à avoir une prise de conscience écolo.
09:05 A l'époque, ça faisait doucement rigoler,
09:07 et maintenant, vous êtes totalement dans l'air du temps.
09:09 - Tout à fait, oui.
09:10 - Et tellement que vous n'habitez plus à Paris.
09:12 - Si, j'ai encore un pied-à-terre à Paris, parce que quand même, vous êtes à Paris,
09:17 donc je crois bien que je dorme quelque part.
09:19 Mais non, c'est vrai que Paris, ça devient difficile de vivre.
09:25 - Comme un arbre dans la ville, vous l'avez écrite quand vous étiez à Paris ?
09:29 C'est à Paris que vous pensiez ?
09:30 - Oui, moi j'habitais Saint-Ouen à l'époque.
09:32 - La mairie de Paris a promis de planter 170 000 arbres,
09:36 et tout à l'heure, Anissa, regardez les chiffres !
09:38 - Alors, les chiffres, la mairie annonce en avoir planté 5 000.
09:41 - 5 000 sur 170 000 promis !
09:43 - Mais les journalistes ont vérifié, il y en aurait 730 de plantés.
09:47 - Selon la police et selon les participants.
09:50 - Mais comme on est passé de 170 000 annoncés à 730,
09:53 en vrai, vous avez peut-être eu raison de déménager.
09:55 - Oui, surtout que j'habite à la lisière d'un bois,
10:00 et j'ai encore acheté 2 hectares de bois pour le prix de 2 mètres carrés à Paris.
10:06 - En plus, il donne des conseils logement.
10:09 Maxime le Forestier avec nous va aussi parler de cinéma,
10:11 et on va encore entendre plein de titres iconiques.
10:14 Culture Média continue sur Europe 1.