Le maire d'Ajaccio, Stéphane Sbraggia, est avec nous en direct de la place du marché pour fêter les 40 ans de RCFM.
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00:00 Stéphane Sbradge, bonjour.
00:01 Bonjour.
00:02 RCFM à 40 ans, nous sommes Portino-Ross, au plein cœur d'Ajaccio.
00:08 Vous étiez où, vous, il y a 40 ans ?
00:10 Je pense que j'étais dans les studios d'RCFM, parce que j'ai un souvenir enfant.
00:18 Mon frère Constant, journaliste, était, je crois, un des premiers animateurs d'RCFM.
00:23 Il nous avait invité à faire une émission de radio avec mon meilleur copain d'enfance de l'époque.
00:30 Et on a fait une émission de radio à RCFM, certainement au tout début,
00:35 parce qu'on devait avoir 6 ou 7 ans.
00:37 Et donc j'ai ce souvenir, on était très fiers, on a l'impression d'être des stars à l'époque.
00:43 Et je me souviens avec mon copain, on devait organiser chacun de son côté un événement.
00:49 Et puis moi, mon frère nous avait permis de passer à la radio.
00:51 Et voilà, j'ai ce souvenir-là.
00:53 Donc oui, c'est mon premier souvenir radio, c'est avec RCFM.
00:56 Ça a commencé très tôt.
00:58 Vous avez déjà le virus de la radio.
00:59 Et quelles sont les actualités qui vous ont marqué depuis 40 ans ?
01:02 Il y a beaucoup de choses.
01:04 Ce serait très difficile de le résumer.
01:07 On a une actualité tellement dense sur notre territoire.
01:10 Moi, ce que j'apprécie dans mon modeste parcours, c'est qu'aujourd'hui,
01:14 cette actualité-là, je la vis à travers un prisme différent,
01:17 parce que je suis un responsable, un acteur politique local.
01:21 Et donc aujourd'hui, ces événements, je ne fais pas que les regarder ou les écouter.
01:25 J'y participe et j'essaye de contribuer aussi à animer
01:30 et à faire en sorte que les choses évoluent sur notre territoire.
01:34 Donc voilà, c'est vrai que c'est une ambiance qui est un peu un parcours de vie.
01:38 C'est vrai qu'à travers cette radio,
01:40 on a comme ça toute une espèce de périple comme ça qui se dessine.
01:45 Voilà, moi, ça part de l'enfance à aujourd'hui.
01:48 Puis c'est une radio qui est très populaire,
01:52 qui fait un peu partie de notre patrimoine local, on va dire.
01:56 - Qui fait partie de votre quotidien aussi.
01:57 Quels sont les événements que vous avez suivis sur les ondes, j'imagine ?
02:00 La politique, le sport, les faits divers ?
02:03 - Oui, au quotidien, déjà, naturellement,
02:07 je m'intéresse à ce qui se passe dans notre société.
02:11 C'est évident.
02:11 Alors avec aujourd'hui un regard un peu plus attentif, forcément,
02:16 un peu plus impliqué.
02:18 Mais voilà, évidemment, l'actualité politique,
02:21 qu'elle soit nationale, locale, avec les interactions qu'elle comporte.
02:24 Et puis, oui, après, ce qui se passe aussi dans le monde,
02:27 ce qui affecte nos sociétés, les moments aussi de bonheur,
02:31 avec les grands événements.
02:32 Voilà, c'est la vie.
02:35 - Alors, RCFM est très présente dans la ville de Jacques-Chiot.
02:39 Que dites-vous à nos auditeurs qui sont,
02:42 puisqu'on est à Jacques-Chiot, dans les embouteillages ce matin ?
02:44 - Je pense qu'ils ne sont pas dans les embouteillages à cette heure-ci.
02:47 Ou alors ils vont le dire dans le forum, je pense.
02:48 - Il y a plein de ronds.
02:50 - Je ne vais pas attendre là.
02:51 Non, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui,
02:52 bon d'abord, je suis très heureux qu'on puisse réaliser cette émission
02:55 en cœur de ville, à un moment très festif à Jacques-Chiot.
02:57 C'est les Pescadores, c'est le Festival de la Méditerranée.
03:00 Donc là, il y a beaucoup de choses qui se passent à Jacques-Chiot.
03:02 Donc c'est une ville qui se veut dynamique.
03:03 Et ce dynamisme-là, effectivement, il implique aussi de repenser
03:07 aussi l'aménagement du territoire, parce qu'on est en hypercentre.
03:10 Donc c'est un lieu qui est très prisé.
03:14 En plus, on a des projets très attractifs.
03:16 Et pour ça, il faut réorganiser aussi les mobilités.
03:17 C'est important aussi de travailler pour l'avenir et faire en sorte aussi
03:21 d'améliorer les mobilités qui sont quand même assez dégradées,
03:24 il faut le dire, en centre-ville, pas uniquement à Jacques-Chiot.
03:26 C'est un peu la problématique des centres-villes,
03:28 on va dire, contemporains.
03:30 Mais voilà, ce que je dis aux Ajaxiens, c'est qu'aujourd'hui,
03:32 nous travaillons pour avoir un accès en centre-ville
03:37 qui soit beaucoup plus agréable, pour améliorer les conditions de vie
03:39 et d'accueil au regard des enjeux économiques
03:42 et environnementaux que nous connaissons.
03:43 Oui, Ajaxio est une ville en chantier,
03:45 le futur quartier de l'hôpital, celui de la citadelle,
03:48 la refonte des quartiers.
03:50 À quand le bout du tunnel, en fait ?
03:52 Vous savez, c'est un temps long, l'aménagement.
03:54 Moi, je ne suis pas dans une réflexion de mandat politique.
03:57 Vous avez évoqué des sujets qui sont des sujets qui nécessitent de la concertation.
04:01 Il est important que les Ajaxiens comprennent
04:03 ce qui est en train d'être fait sur leur territoire,
04:04 qu'ils y adhèrent, parce que nous avons aussi beaucoup travaillé
04:07 sur les méthodes de concertation, de recueil aussi de désirs,
04:11 de propositions, d'idées.
04:13 C'est un sujet pour les Ajaxiens.
04:15 Donc, ce n'est pas une équipe politique qui est enfermée dans un bureau
04:18 et qui pense avoir raison seule.
04:19 Il est important, effectivement, de confronter les points de vue,
04:21 parce que ce qui est en train d'être élaboré,
04:23 c'est le territoire pour nos enfants demain.
04:27 Donc, voilà, il est important d'avoir une bonne compréhension,
04:29 pas des sujets abordés les uns indépendamment des autres,
04:33 mais plutôt avoir une vision d'ensemble de ce qui se passe en entrée de ville,
04:36 de comment, à un moment donné, on va accéder en centre-ville,
04:37 des opportunités foncières que nous avons avec le déplacement de l'hôpital,
04:40 la récupération de la citadelle.
04:42 Voilà, il faut penser en fait ces quartiers comme étant une valeur ajoutée
04:46 à un territoire qui est déjà riche en histoire et en patrimoine.
04:49 Il y a aussi un projet structurant, parmi ceux que vous avez cités,
04:51 c'est le téléphérique.
04:52 Vous allez bientôt consulter les Ajaxiens.
04:54 En quoi ça va pouvoir changer leur vie de tous les jours ?
04:56 C'est un mode alternatif de déplacement urbain.
04:59 Ça n'a pas la prétention de se remplacer totalement à autre chose.
05:03 Mais l'idée, effectivement, dans une entrée de ville
05:05 où il y a 40 000 voitures jour qui arrivent,
05:07 et dont un tiers bifurquent sur Medzavit,
05:10 avec un hôpital qui s'est déplacé sur une partie est
05:12 déjà très dense au niveau de l'urbanisme,
05:15 il était important, effectivement, de proposer un mode alternatif,
05:19 un mode qui vient en plus de déplacement.
05:21 Je rappelle quand même que c'est un projet qui est financé
05:26 très largement par l'État au titre du PTIC.
05:30 C'est un projet qui est propre,
05:33 parce que là on parle de pylônes, de quatre stations,
05:35 qui va relier Saint-Joseph à Medzavit, avec l'hôpital.
05:40 C'est quand même 2000 consultations au jour,
05:41 c'est quand même important.
05:42 Et dans ce projet, il y aura aussi la livraison d'un parc urbain
05:46 en entrée de ville, un vrai poumon vert,
05:48 qui permettra effectivement aux Ajaxiens de pouvoir profiter
05:50 d'un espace vert qui est remarquable,
05:52 avec des points de vue exceptionnels.
05:54 Donc ça nous permet effectivement de faire redialoguer ces quartiers,
05:58 offrir un mode alternatif de déplacement aux Ajaxiens,
06:00 et surtout anticiper, je dirais, l'aménagement d'une ville
06:03 en plein essor et qui permettra effectivement de combiner
06:06 les modes de déplacement au sein de ce territoire.
06:08 Un dernier mot Stéphane Sbradge,
06:10 dans 40 ans, quel visage aura la ville ?
06:12 En un mot.
06:13 Elle sera belle.
06:15 Merci Stéphane Sbradge d'avoir répondu à nos questions.
06:17 Merci à vous et joyeux anniversaire.