Mercredi 7 juin 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Axelle Pinon (Membre du comité d'investissement, Carmignac) et Vincent Danis (Président, Savinianne)
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00:00 Nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine. Nous allons tenter de comprendre ensemble
00:08 quelle stratégie adopter dans la gestion de son patrimoine vis-à-vis des fonds flexibles,
00:13 des fonds flexibles qui ont pu surprendre voire décevoir dans leur performance en 2022.
00:18 Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine Axelle
00:22 Pinon. Tout d'abord, bonjour Axelle Pinon. Bonjour. Bienvenue sur le plateau de Smart
00:25 Patrimoine. Vous êtes membre du comité d'investissement de Carmignac. Nous avons le plaisir d'accueillir
00:29 également sur le plateau Vincent Danis. Bonjour Vincent Danis. Bonjour. Vous êtes président
00:33 de Savignan. Alors effectivement, l'idée c'est de faire un focus sur les fonds flexibles
00:38 et de comprendre comment ils s'intègrent dans une stratégie d'investissement en 2023
00:43 et pour les années à venir face à une concurrence qui peut être un petit peu plus rude. On
00:45 en parlera dans un instant. Tout d'abord Axelle Pinon, si on regarde les fonds flexibles en
00:50 eux-mêmes, ils ont pu décevoir sur cette année 2022 pour certains d'entre eux, notamment
00:55 en termes de performance. On rappelle pour ceux qui nous écoutent qu'un fonds dit flexible,
01:00 c'est un fonds qui permet d'avoir une gestion active, voire très active, c'est-à-dire
01:05 de sortir ou d'entrer sur un certain nombre de positions en fonction du contexte économique.
01:10 Et en 2022, peut-être que le contexte a été un peu plus difficile à lire pour un certain
01:15 nombre de professionnels de l'investissement. Oui, 2022 a vraiment été une année d'anomalie
01:20 pour les fonds flexibles parce que les fonds flexibles ne sont pas nouveaux. Ils ont été
01:24 lancés maintenant il y a plusieurs décennies et Carmignac a d'ailleurs été un des pionniers
01:28 en lançant le sien en 1989. Et ils ont eu le vent en poupe pendant des décennies parce
01:33 qu'ils ont permis d'offrir des rendements intéressants, des rendements réguliers en
01:38 offrant aux clients, ce que vous disiez, vraiment une allocation éoptimisée entre les actions
01:44 d'un côté et les obligations de l'autre, en s'adaptant au contexte macroéconomique.
01:49 Donc c'est une solution qui a été pendant des décennies privilégiée pour gérer l'épargne,
01:55 pour préparer la retraite. Et malheureusement, ces fonds flexibles reposent sur une règle
02:01 de diversification qui est très connue des bases de finance. La règle des 60/40. On
02:06 prend 60% d'actions, 40% d'obligations et on a à peu près le cocktail pour le long
02:11 terme. Avec cette idée que les obligations protègent un petit peu plus le capital et
02:16 les actions vont chercher la performance. Tout à fait. Quand l'une des classes d'actifs
02:19 baisse, en général, l'autre compense. Et c'est quelque chose qui s'est passé pendant
02:23 des décennies. Et 2022 a donc été une anomalie dans tout ça parce qu'on a eu un environnement
02:29 de marché où, quand on regarde les actions globales d'un côté, on a eu -16%. Et les
02:34 marchés obligataires internationaux, on a eu aussi -16%. On a vraiment eu un vent de
02:39 panique qui a touché aussi bien les actions que les obligations. Et donc cette corrélation
02:44 négative à la base des fonds diversifiés, des fonds flexibles, qui s'est effondrée.
02:49 C'est-à-dire que là, il n'y avait plus une classe d'actifs qui "pouvaient sauver l'autre".
02:53 Où ça montait ensemble ou ça baissait ensemble ? Et là, on a eu le cas où ça a baissé
02:58 ensemble. Alors, la question que tout le monde se pose, c'est est-ce que c'était une anomalie
03:02 ou est-ce que c'est une nouvelle norme ? Est-ce que c'est une nouvelle norme, effectivement,
03:06 en matière d'investissement ? Alors, c'est d'abord, en tout cas, par l'ampleur, une anomalie.
03:10 Il faut se rappeler quand même le contexte dans lequel on était l'année dernière, avec
03:14 déjà des pressions inflationnistes très très fortes. Sur tout ça est arrivé la
03:19 guerre en Ukraine et donc on a eu une inflation qui n'avait pas été vue depuis 40 ans. Des
03:23 banques centrales qui, après des décennies à essayer de relancer l'inflation, se sont
03:27 retrouvées dans le rôle inverse, à devoir contrôler cette inflation et à faire à travers
03:32 le monde 280 hausses de taux, soit une hausse de taux par jour ouvrée. Et donc ça a des
03:38 conséquences absolument catastrophiques, aussi bien pour les actions que pour les obligations.
03:42 Et ça a entraîné un dégonflement des bulles. Et donc, c'est d'où cette corrélation qui
03:48 s'est cassée. Alors, à terme, c'est ça qui nous intéresse aujourd'hui.
03:52 Est-ce qu'on va voir la même chose en 2023 ? Et est-ce qu'on arrive à avoir un peu plus
03:56 de clés de lecture sur l'année 2023, par exemple ?
03:58 Alors, à terme, on a déjà vu en 2023 que cette corrélation est revenue dans le bon
04:03 sens de la marche. On l'a notamment vu pendant la crise bancaire avec SVB. Les obligations
04:09 ont joué enfin leur rôle d'amortir la volatilité qu'on avait sur les marchés actions.
04:14 Donc, ça veut dire qu'on ne remet pas en cause la stratégie qui était celle des fonds
04:17 flexibles avant 2022 et qu'on considère que 2022 était une anomalie ?
04:21 On ne la remet pas en cause. Par contre, ce qui va être important, c'est ce mot « flexible ».
04:25 La règle de diversification 60/40 va peut-être être un petit peu plus volatile à l'avenir
04:30 parce qu'on a un vrai changement de régime. Et cette flexibilité va être extrêmement
04:34 utile et on va voir que les différents acteurs de marché n'ont pas tous les mêmes outils
04:37 en main pour gérer cette volatilité qui va remonter. Il va falloir pouvoir gérer très
04:42 activement son taux d'exposition aux actions, puisqu'il y a des moments où ça sera moins
04:46 favorable, mais surtout gérer très activement son exposition aux marchés obligataires,
04:50 puisque le marché obligataire devrait ne pas toujours jouer ce rôle de contrebalancier.
04:56 Alors, on va revenir peut-être un peu plus en détail sur 2023 dans un instant. Juste
04:59 avant, Vincent Danis, vous êtes côté CGP, vous échangez avec des particuliers, des
05:04 épargnants dans votre bureau et ensuite vous placez leur argent, vous vous en portez garant
05:08 quelque part. Quelle vision vous avez sur les fonds flexibles, sachant qu'on est à
05:13 mi-2023 ? Donc vous avez vu effectivement cette année 2022, vous avez vu les années
05:17 précédentes aussi et l'année 2023 est suffisamment entamée peut-être pour avoir un peu de recul
05:22 sur l'intégration de ces produits dans une stratégie de gestion ?
05:25 Alors, c'est heureux qu'en 2023, on ait retrouvé une corrélation dans le bon sens,
05:29 mais d'un point de vue performance absolue, ça reste compliqué pour l'épargnant. Déjà
05:33 parce qu'il y a toujours un effet retard entre la performance que l'on constate et
05:37 l'impact que cela peut avoir sur les esprits. Donc pour beaucoup d'entreprises en gestion
05:40 de patrimoine, le début de l'année, ça a aussi été d'accompagner et de réexpliquer
05:45 une nouvelle fois en quoi l'année 2022 peut-être était exceptionnelle et ce qu'on
05:50 pouvait prendre comme décision pour 2023. Et là où on est aujourd'hui dans une phase
05:55 d'incertitude, c'est que face aux épargnants, il y a fréquemment la tentation de la tortue.
06:00 C'est-à-dire je vais me replier dans ma carapace et attendre que ça passe.
06:04 En tant que CGP ?
06:05 Vis-à-vis du crédit, vis-à-vis de l'inflation. L'épargnant aujourd'hui, il se dit que
06:09 dois-je faire ? J'ai perdu plus que je ne pensais un jour perdre sur des fonds parfois
06:13 présumés prudents. Je n'ai pas forcément envie et ce n'est pas le conseiller qui va
06:17 forcément dire "investissez en action aujourd'hui, il faut y aller avec l'inflation". C'est
06:23 le rêve. Donc incertitude, prudence et beaucoup d'offres concurrentes qui peuvent être analysées
06:30 et comparées. Les assureurs ont boosté les fonds en euros et en ont fait des quasi équivalents
06:36 livrets A bonus inclus en 2023.
06:38 Le livret A a lui-même vu son taux revalorisé, alors il est limité.
06:42 Oui, mais du coup le fonds en euros qui arrive presque au même niveau de performance devient
06:47 une alternative dans les contrats d'assurance vie multi-supports. On a vu fleurir les fonds
06:51 obligataires datés avec la hausse des taux obligataires et pour les épargnants qui seraient
06:56 prêts à attendre 2025, 2026, 2027, on peut avoir un potentiel de rendement sans prendre
07:03 trop de risques à 3-4% qui en fait se révèle supérieur à ce qu'on a pu observer sur
07:08 les fonds flexibles au cours des trois ou cinq dernières années. Et puis on a encore
07:12 deux concurrents. Le concurrent non coté n'a pas subi les baisses de 2022. Ça ne
07:19 veut pas dire qu'il est plus prudent aujourd'hui. Ça veut dire qu'aujourd'hui il s'est
07:23 comporté de manière satisfaisante. Et puis dernier élément, on peut avoir les fonds
07:27 structurés parce qu'on a vu ressurgir avec cette hausse de taux également des fonds
07:32 structurés soit capital garantie, soit avec une très forte protection et un potentiel
07:38 de gain qui certes prive d'une partie de la hausse si jamais il y a hausse, mais qui
07:42 en fait reste supérieur aux performances de 2022.
07:44 Donc ce que vous dites c'est qu'aujourd'hui le CGP a une myriade de produits qui sont
07:50 tous finalement concurrents en matière de performances et…
07:54 Dans l'accompagnement de l'épargnant, on va plus que jamais je pense prendre en
07:59 compte son horizon de projet pour imaginer, passe à cet horizon, ce qu'on peut lui
08:04 proposer comme illiquidité éventuelle pendant la durée de détention présumée. Et par
08:09 contre sur les fonds flexibles, on a beaucoup de pédagogie à faire pour venir expliquer
08:13 pourquoi les performances passées ne reflètent pas les performances à venir et pourquoi
08:17 ça reprend à nouveau du sens d'aller retrouver ce qui avait fait le succès de ces fonds
08:22 dans les années 90 et 2000, effectivement un équilibre et avec des actifs pouvant l'un
08:27 et l'autre contribuer à la performance et pas seulement protéger.
08:30 Et alors pour bien comprendre Vincent Danis, l'argument de dire que justement la flexibilité
08:34 de ces fonds par rapport à un contexte économique mouvant qu'on a du mal à anticiper, ce
08:38 n'est pas un argument qui fonctionne toujours vis-à-vis d'un épargnant qui regarde
08:42 plus la performance et le côté risque ou sans risque de son…
08:45 Et à condition de prouver qu'on a été flexible avec discernement et au bon moment,
08:49 ce qui est objectivement extrêmement compliqué à faire, je rends hommage aux gérants de
08:54 prendre des choix quand ils sont inspirés. Si on regarde début 2023, ce qui est très
09:00 particulier c'est d'avoir des hausses des marchés actions qui en fait sont concentrées
09:04 sur des très petits nombres de valeurs, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, en France,
09:09 sur le secteur du luxe. Et de fait si on retire ces secteurs ayant bien performé, la performance
09:14 globale du marché n'est pas à la même hauteur. Donc trouver un gérant de fonds
09:19 flexible qui a su à bon escient choisir le bon secteur, les bonnes valeurs ou autres,
09:23 oui c'est important. Et de fait la fréquence et la qualité des reporting, je pense, sont
09:28 plus que jamais importants pour aider les conseillers aussi à orienter leurs clients.
09:31 Et ensuite expliquer les choix de gestion au fur et à mesure. Axel Pinon justement,
09:37 comment on aborde cette année 2023 déjà ? Où est-ce qu'on va chercher la performance ?
09:39 On va la chercher sur l'obligataire puisque c'est là où ça offre pour le coup de la
09:43 performance un peu plus "sûre" ? C'est un très bon point parce qu'en fait
09:46 cette nouvelle concurrence sur le livret A, le fonds en euros, où on voit des taux affichés
09:52 plus élevés, ça reflète totalement les taux courts qui eux ont monté. Et cette hausse
09:58 des taux courts, elle a aussi bénéficié sur les taux un peu plus longs et un vrai
10:02 bénéfice pour le marché obligataire dans son ensemble. Pour les fonds obligataires,
10:06 on a beaucoup parlé, c'est pour ça qu'on a des fonds à maturité, mais c'est aussi
10:09 une très très bonne nouvelle pour les fonds flexibles. Parce que les fonds flexibles qui
10:13 ont moitié obligations, moitié actions, pendant 10 ans, le seul moteur de performance était
10:19 les actions et les obligations ne servaient qu'à amortir les chocs. Aujourd'hui, on
10:23 a retrouvé deux genres de performances. On va pouvoir faire de l'argent sur les actions
10:27 et sur les obligations. Et on va rester sur du 60/40 du coup ou potentiellement on va
10:32 augmenter un petit peu la poche obligataire puisque il y a de la performance aujourd'hui
10:35 sur la poche obligataire. On va pouvoir jouer sur les pondérations entre actions et obligations,
10:39 mais c'est surtout on va jouer sur la diversification au sein de chacune des poches. On ne va pas
10:44 se contenter sur des fonds flexibles, d'aller sur du court terme. On va pouvoir aller chercher
10:49 du crédit d'entreprise qui offre des rendements très attractifs, dans des produits un peu
10:52 plus exotiques, de la dette émergente qui a retrouvé un vrai potentiel de performance
10:58 à long terme. Et puis on a ce moteur de performance actions qui est toujours là.
11:03 On a eu aussi une beste des valorisations l'an dernier qui a reconstitué là aussi
11:07 un potentiel de performance. On a toujours des grandes tendances qui sont très attractives,
11:12 que ce soit l'intelligence artificielle, on en parle beaucoup, le potentiel émergent.
11:16 Mais le vrai changement qu'on va avoir par rapport aux dix dernières années, c'est
11:20 ce besoin de diversification. Acheter un indice Nasdaq pendant dix ans et fermer les yeux
11:26 risque de ne plus être la bonne stratégie. Il va falloir chercher la diversification
11:29 sectorielle. Donc les ETF ne sont pas forcément la bonne stratégie pour les dix années à
11:33 venir ? C'est ce que vous nous dites. Selon nous, non. Parce qu'on a un changement
11:37 d'environnement macroéconomique avec un retour de l'inflation qui va créer un retour
11:42 de la cyclicité du cycle économique. Et donc des gérants actifs qui vont retrouver
11:46 leur boussole qui va être les fondamentaux. Et donc on va avoir des rotations sectorielles
11:50 à l'image de ce qu'on a vu l'année dernière sur les actions où les entreprises
11:55 de technologie ont baissé très fortement. Oui, et puis surtout ce qui était frappant,
11:59 on l'a vu sur le secteur bancaire, il y avait une actualité, mais même aussi sur
12:02 les technologiques, non seulement ça baissait fortement, mais c'est très très très rapide.
12:05 Donc ça fait peur effectivement à celui qui a investi là-dessus et qui d'un coup
12:08 d'un seul voit la valeur de ses investissements divisé par deux. Oui, ça va vite et c'est
12:15 pour ça que la gestion active va retrouver vraiment ses lettres de noblesse pour les
12:18 dix prochaines années. Il va falloir faire de l'éducation sur le retour de la volatilité.
12:22 On a perdu cette habitude, les banques centrales étaient là pour gérer le risque à notre
12:28 place et maintenant il va falloir accepter plus de volatilité, mais plus de volatilité,
12:33 il faut le voir de manière positive, c'est aussi plus de potentiel de rendement. Et ce
12:37 potentiel de rendement supérieur, on va en avoir besoin parce que qui dit environnement
12:41 inflationniste structurellement plus élevé, dit que peut-être que 3% ne sera pas suffisant
12:46 pour se couvrir de l'inflation dans les dix prochaines années. Vincent Dainis. Il y a
12:49 un autre élément, c'est qu'un contrat d'assurance vie, ça ne fonctionne pas comme un compte
12:52 titre et l'épargnant, même s'il suit assidûment les marchés, il ne peut pas réagir vite.
12:57 Il va être tributaire du temps de réaction de l'assureur. Donc réintégrer dans son
13:02 allocation un fonds dont le gérant lui va avoir permission de réagir vite quoi qu'il
13:07 arrive, ça a aussi du sens parce que ça lui permet de coller davantage avec cette actualité
13:12 dont les conséquences sont immédiates et très fortes. Donc il faut avoir cette possibilité
13:16 aujourd'hui quand on investit dans un environnement incertain, c'est ce que vous dites ou en
13:20 tout cas, tout dépend du niveau de risque qu'on est prêt à prendre bien sûr. Soit
13:23 vous dites je fais confiance à des tendances fondamentales et je suis convaincu qu'à
13:27 très long terme, l'intelligence artificielle, les nouvelles énergies permettront d'asseoir
13:33 une croissance supérieure et vous prenez ces paris-là, soit vous êtes sur des actifs
13:38 plus globaux, plus diversifiés et vous savez via l'assurance vie que vous ne pourrez pas
13:42 intervenir en moins de 48 heures, 72 heures. Donc là il faut avoir peut-être une partie
13:48 de fonds qui réagira beaucoup plus vite et qui couvrira sur des risques extrêmes si
13:52 jamais ça devait arriver. Il y a un moteur dont on n'a pas parlé, ce sont les devises
13:56 que vous pouvez utiliser aussi dans les fonds flexibles et qui est un thème d'investissement
14:00 qui est quasi impossible pour un épargnant direct.
14:03 Oui c'est un très très bon point sur les devises, alors on va avoir l'euro et le dollar,
14:09 qui ont des vertus au lieu de performances, de gestion du risque. Le dollar a quand même
14:14 son rôle normalement d'actif refuge, mais on va trouver des choses très intéressantes
14:17 aussi dans les devises émergentes qui là offrent des potentiels de performances à
14:22 moyen long terme très très intéressantes.
14:23 Et on va devoir s'arrêter là-dessus malheureusement. Merci beaucoup Axelle Pinot, membre du comité
14:27 d'investissement de Carmignac d'être venue sur le plateau de Smart Patrimoine. Merci
14:29 également Vincent Danis, président de Savignan. Merci à vous de nous avoir suivis. On se
14:34 retrouve très vite sur Bsmart.
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