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Lundi 12 juin 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Alice Lauriot (Cofondatrice, Tudigo) et Adeline Lemaire (Directrice exécutive en charge des Fonds de fonds, Bpifrance)

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00:00 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine. Nous allons tenter de comprendre ensemble comment investir en direct dans des entreprises,
00:10 donc via du capital investissement ou private equity en anglais. Pour en parler, nous avons le plaisir d'être accompagnés par deux experts du sujet
00:16 sur le plateau de Smart Patrimoine. Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Adeline Lemaire. Bonjour Adeline Lemaire.
00:22 Bonjour Nicolas.
00:23 Vous êtes directrice exécutive en charge des fonds de fonds chez BPI France. BPI France qui a d'ailleurs lancé un troisième fonds à destination des particuliers.
00:30 On aura l'occasion d'en parler dans l'émission. Nous avons le plaisir d'accueillir également Alice Loriaux. Bonjour Alice Loriaux.
00:36 Bonjour Nicolas.
00:37 Vous êtes cofondatrice de Tudigo. Tudigo qui est une plateforme qui permet d'investir en direct dans des entreprises et notamment des entreprises à impact.
00:44 Un mot peut-être sur Tudigo. Ça existe depuis combien de temps ?
00:47 Alors Tudigo, créé en 2018.
00:49 Donc vous avez un petit peu de recul sur les premiers investissements que vous avez pu réaliser sur l'appétence des investisseurs pour l'investissement en direct.
00:57 On va peut-être commencer avec vous Adeline Lemaire.
00:59 Quand on parle d'investissement en direct dans des entreprises ou en tout cas via des mécanismes de private equity, donc hors marché coté, on parle de quoi concrètement ?
01:08 On parle en fait d'investir en capital, donc en anglais en equity, donc de devenir actionnaire, d'acheter des parts du capital d'une entreprise
01:18 qui n'est pas cotée en bourse, donc dont le capital est entièrement détenu par des personnes physiques ou morales privées, d'où le terme en anglais de private equity.
01:29 Et ça veut dire qu'on peut investir dans toutes les entreprises qui nous plairaient ou comment ça se passe concrètement en tant qu'investisseur ?
01:36 Par exemple, si on prend l'exemple du fonds BPI que vous êtes en train de lancer, donc c'est un fonds qui a déjà été lancé, qui est sorti depuis le 19 avril dernier.
01:45 C'est un fonds qui permet à des particuliers d'investir, mais d'investir dans des entreprises ensuite sélectionnées par des professionnels de l'investissement, c'est ça ?
01:52 Tout à fait. En fait, ce qu'on fait avec ce nouveau fonds dont vous parlez, qui a été lancé en avril et qui s'appelle BPI France Entreprises Avenir 1,
02:00 c'est qu'on permet à des investisseurs, personnes physiques particuliers, pour un montant minimum de 1 000 euros d'investissement,
02:07 d'investir aux côtés de BPI France dans des fonds d'investissement que nous sélectionnons. Chez BPI France, on a différents métiers, mais notamment le fonds de fonds.
02:16 On sélectionne chaque année à peu près 70 fonds. Donc là, on propose aux particuliers d'investir à nos côtés dans les plus importants de ces fonds.
02:25 Bien sûr. Pour préciser, un fonds investi dans plusieurs entreprises et un fonds de fonds investi, c'est un fonds qui investit dans plusieurs fonds qui eux-mêmes investissent dans des entreprises.
02:33 Ce qui permet au final d'avoir une très belle diversification. Puisque dans BPI France Entreprises Avenir, on trouvera 12 à 15 fonds qui chacun vont investir progressivement
02:43 dans 10 à 15 entreprises. Donc il y a cet effet démultiplicateur du fonds de fonds qui permet de diversifier le portefeuille, d'apporter un effet d'atténuation du risque,
02:52 et puis surtout d'exposer le portefeuille à une grande diversité de typologies d'entreprises et de secteurs.
02:58 Et alors, on les trouve où les entreprises dans lesquelles on peut investir via un mécanisme comme celui-là, que ce soit dans le cas de BPI ou de manière plus générale ?
03:05 Pour expliquer ça à un investisseur particulier qui aurait une somme à investir en diversifiant évidemment sa stratégie en private equity ?
03:12 Eh bien, c'est justement parce que c'est difficile d'aller chercher les entreprises, de les connaître et de bien les sélectionner, et puis ensuite de bien les accompagner,
03:20 qu'on propose de passer par des investisseurs professionnels, ces fonds d'investissement, qui ont leurs propres outils d'origination,
03:28 qui connaissent aussi leur réseau de dirigeants d'entreprise et qui savent les sélectionner, et surtout ensuite les accompagner pour continuer à créer de la valeur
03:36 en accompagnant l'entreprise dans ses développements à l'international, dans sa croissance organique et dans l'émergence de nouveaux produits particulièrement.
03:45 Ça donne quelques exemples de la façon dont une entreprise peut être accompagnée par un fonds d'investissement.
03:50 Eh bien justement, ça fera la transition avec Alice Loriaux, Aline Le Maire, toujours.
03:55 Quand on investit dans une entreprise, alors effectivement ça veut dire qu'on place de l'argent qui in fine est investi dans l'entreprise,
04:02 mais à quoi va servir la somme d'argent que moi, investisseur, j'aurais injectée à un instant T dans une entreprise ?
04:09 Cette somme d'argent, elle sert, quand c'est de l'argent frais qui est injecté dans l'entreprise, à financer les projets de développement de l'entreprise.
04:17 Par exemple, l'acquisition d'une entreprise plus petite qui, consolidée avec la première entreprise, va créer un ensemble plus grand, plus puissant
04:26 et va permettre de la consolidation au sein d'une filière.
04:29 D'accord.
04:30 Ou l'extension d'une usine.
04:32 Le fait de mettre du capital et d'être accompagné par un fonds d'investissement peut permettre à un dirigeant d'entreprise d'augmenter la taille de son outil de production.
04:39 Voilà quelques exemples de développement d'une entreprise qui peuvent être permis par l'entrée au capital de nouveaux actionnaires qui peuvent apporter de l'argent frais.
04:47 Alice Loriaux, donc Tudigo, propose une approche différente sur l'investissement en direct puisque directement sur la plateforme Tudigo,
04:55 on peut choisir dans quel projet ou dans quelle entreprise on a envie d'investir.
05:00 Là, pareil, l'entreprise doit présenter un projet pour lequel il y a des besoins de financement avant que le particulier investisse ?
05:09 Exactement.
05:10 Donc, du coup, nous sur Tudigo, on va sélectionner des entreprises sur la base de l'historique, des équipes dirigeantes et justement d'un projet de développement qu'elles viennent nous présenter.
05:20 Et donc, du coup, c'est pour ce projet-là qu'on les propose à l'investissement des particuliers.
05:25 Et donc, par exemple, dans le cas d'une brasserie artisanale, ça peut être un nouvel outil de production, on en a parlé.
05:30 Ça peut être, par exemple, le déploiement d'une force commerciale plus importante sur une entreprise qui dépasse le million de euros de chiffre d'affaires et a besoin d'accélérer.
05:39 Donc, voilà, c'est ces projets-là qui sont présentés.
05:42 Donc, en fait, c'est deux mécanismes, mais qui finalement créent le même chemin entre un particulier et une entreprise.
05:49 Sauf que dans le cas de BPI France, on place, enfin, on donne son argent finalement en gestion et ensuite, il investit dans les entreprises.
05:57 Là où finalement, vous commencez par discuter avec les entreprises.
05:59 Ensuite, il faut aller chercher les particuliers en question. C'est ça ?
06:02 C'est ça. Et je dirais que l'autre différence, c'est surtout que nous, les particuliers vont investir en direct dans des sociétés qu'ils choisissent sur notre plateforme.
06:10 Donc, ils deviennent actionnaires des sociétés ?
06:11 Absolument. Et donc, du coup, ils ont accès à 5, 10 opportunités en permanence sur la plateforme Tudigo et peuvent choisir en fonction des secteurs d'activité
06:20 qui comprennent le mieux, pour lesquels ils ont des appétences, en fonction de l'impact des sociétés les unes les autres, du risque qui existe,
06:28 celui porté par l'entreprise. Ils peuvent se positionner sur l'une ou l'autre des sociétés.
06:32 Alors, le rendement, effectivement, ou le risque, on va en parler.
06:35 Mais alors, juste avant, effectivement, quand on investit en direct dans des sociétés, est-ce qu'il n'y a pas cette crainte quand même de se dire
06:42 « mais j'y connais rien finalement, moi, au secteur d'activité ou au mécanisme de génération de valeur de l'entreprise,
06:47 est-ce que je ne suis pas en train de prendre un risque inconsidéré par rapport à ma connaissance du secteur ou de l'entreprise en question ? »
06:53 Alors, justement, ça c'est… Nous, notre rôle, il est vraiment autour de l'éducation.
06:57 En France, aujourd'hui, sur l'investissement et le financement, il y a beaucoup, beaucoup de manques d'éducation.
07:04 Et donc, le boulot de départ, c'est déjà de s'assurer qu'on a en face des investisseurs qui comprennent bien de quoi il s'agit.
07:11 Ensuite, de bien expliquer quel est le projet porté par l'entreprise.
07:14 Et un des conseils qu'on leur donne, c'est d'investir que dans ce qu'ils comprennent le mieux.
07:17 Donc aussi, nous, notre rôle de conseiller, c'est en fonction des profils des uns et des autres, de les orienter vers la bonne opportunité qui leur correspond.
07:25 Il vaut mieux investir dans une opportunité qu'on comprend ou dans 10 opportunités pour diversifier quand même le risque de perte ?
07:33 Bien sûr. Du coup, nous, on a vraiment des conseillers dans l'équipe Tudigo qui travaillent avec les investisseurs, avec eux, pour une stratégie justement de diversification.
07:43 Et nous, on les accompagne fortement et on les encourage fortement à diversifier.
07:47 Je vous propose de rester peut-être sur la thématique risque avant d'aller sur la thématique rendement.
07:52 Alice Lorient, on va continuer avec vous.
07:54 Quand j'investis en direct dans une entreprise, quel est le risque que je fais courir à mon épargne si on peut le comparer par exemple à un investissement sur des marchés cotés ?
08:03 Alors là-dessus, on est très clair et on le répète et on l'écrit partout.
08:09 C'est qu'il y a un risque de perte partielle ou totale en capital. Il y a un risque d'illiquidité.
08:15 Maintenant, le risque, il est plus ou moins élevé en fonction du stade de maturité de là où on est l'entreprise au moment où on intervient.
08:23 Donc sur des entreprises qui sont au tout démarrage, je pense notamment au Medtech, Biotech, sur lesquels on a les rendements les plus importants.
08:32 Espéré, là-dessus, on a aussi les risques les plus importants.
08:34 Oui, ça va généralement ensemble dans un monde normal.
08:37 Voilà. Sachant que nous, on est sur un triptyque avec l'impact aussi. Donc, on a vraiment les trois aspects.
08:44 Et sur des sociétés qui génèrent déjà plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires et qui existent depuis plus de 5-7 ans,
08:50 là-dessus, on est sur des risques qu'on se considère moindres avec un rendement moindre aussi.
08:55 Anne-Lyne Lemer, même question. Vous allez investir dans quel type d'entreprise quand on parle du fonds effectivement lancé pour les particuliers chez BPI France ?
09:03 Alors, sur ce fonds BPI France Entreprises Avenir 1 qui est accessible sur une plateforme qu'on peut trouver sur Internet.
09:10 Je pourrais vous donner l'accès tout à l'heure. Ce sera jusqu'à 40% de fonds d'innovation.
09:17 D'accord. Donc, on finit des startups. Des startups tech, biotech, clean tech.
09:22 Donc, des startups qui cherchent aussi à résoudre des problématiques environnementales et climat.
09:28 Donc, ça, c'est l'ensemble des aspects de l'innovation qu'on accompagne aujourd'hui.
09:32 Et puis, pour un minimum de 60%, des PME et des ETI de tout secteur, en France principalement et en Europe également,
09:39 investis par exemple, présentes par exemple dans l'industrie, dans les services financiers, dans la santé, dans l'agro-industrie.
09:46 Voilà, tous les secteurs de l'économie seront représentés.
09:49 Pour, si on reste sur le risque, plus l'entreprise est petite, moins l'entreprise est ancienne, plus elle est risquée forcément ?
09:56 Alors, c'est vrai que le couple risque-rendement, il est de plus en plus aigu, plus on remonte la chaîne.
10:03 D'accord.
10:04 Plus on remonte moins une entreprise a d'historique et plus le profil d'investissement est risqué.
10:10 Mais également, plus le rendement peut être important.
10:17 C'est pour ça qu'on trouve intéressant, et en cela, je pense que les approches sont effectivement très complémentaires,
10:23 de proposer un accès à un portefeuille très diversifié qui, in fine, pourra compter sur BPI France Entreprises Avenir 1, plus de 200 entreprises.
10:32 Et alors, justement, si on parle de rendement maintenant, alors effectivement, je reste très schématique pour bien comprendre le mécanisme.
10:40 On investit dans une entreprise, effectivement, elle développe de nouveaux projets, on a compris qu'elle a agrandissé, par exemple, une usine,
10:46 parce que son activité est en croissance et qu'elle a besoin de plus produire.
10:51 Quel est le mécanisme qui va générer le rendement pour le particulier qui aura investi au départ ?
10:57 Le mécanisme, en fait, c'est la sortie, c'est le moment où l'entreprise, les parts qu'on détient dans cette entreprise vont être cédées à quelqu'un d'autre.
11:05 Un nouvel actionnaire, ou bien via une introduction aux bourses, ou bien un rachat aux dirigeants qui voudra racheter l'ensemble de ses actionnaires.
11:12 Il existe différentes possibilités de sorties dans le marché.
11:16 Et l'objectif, c'est évidemment, pour le premier actionnaire, de générer une plus-value qui vient, évidemment, récompenser aussi tout le travail d'accompagnement
11:24 et de création de valeur fait aux côtés des dirigeants de l'entreprise pendant la période de détention de l'entreprise.
11:30 Donc, il faut attendre que non seulement l'usine soit construite, qu'on ait réussi à vendre les nouveaux produits,
11:35 et qu'en plus, on ait trouvé un acquéreur pour les parts qu'on avait souscrit au départ.
11:39 Donc, c'est un investissement long, l'investissement private equity ?
11:41 C'est un investissement qui est long, oui.
11:43 Typiquement, les cycles d'investissement se font sur 4 à 6 ans, 5 à 7 ans.
11:48 Les fonds restent en général sur ce type de durée au capital d'une participation d'une entreprise et vont ensuite chercher à céder.
11:56 Donc, ça permet sur un cycle, mettons, 5 années à peu près, effectivement, d'avoir une belle création de valeur,
12:01 une belle trajectoire de croissance qui permet ensuite de passer la main à un actionnaire
12:06 qui sera plus outillé pour accompagner la nouvelle phase de croissance de l'entreprise.
12:10 Alice Laurieux, quand on investit en direct via Tudigo ou via d'autres plateformes, on est sur les mêmes durées d'investissement ?
12:16 Absolument. Nous, on parle d'un horizon de temps entre 5 et 7 ans.
12:20 Et ce qu'on fait, c'est que dans nos pactes d'associés, on insère une clause de rendez-vous
12:24 qui n'est pas une clause qu'on retrouve dans tous les pactes.
12:26 Et justement, nous, c'est vraiment une façon d'essayer de maximiser cette liquidité.
12:32 Donc, du coup, c'est un rendez-vous à 5 ans où les fondateurs et les investisseurs entrés sur le tour de Tudigo
12:39 se rencontrent et cherchent une solution pour créer un événement de liquidité à cette fin.
12:43 Donc, que ce soit une nouvelle émission.
12:45 Exactement, toutes les catégories qui viennent d'être énoncées.
12:48 Bon, et alors, effectivement, le rendement, on en parle en lien avec l'ORIX, mais on peut espérer un rendement...
12:53 Alors, on parle de rendement espéré, pas de rendement garanti,
12:56 mais on peut espérer un rendement autour de combien quand on investit en private equity ?
12:59 Déjà, Alice Laurieux, pour commencer.
13:01 Eh bien, écoutez, on peut espérer un rendement qui est situé entre x2 et x10,
13:06 selon les sociétés sur lesquelles on investit.
13:09 Et ça, on peut le savoir dès le départ ou ça va de toute façon dépendre de l'offre, de rachat ou autre qu'on aura à la fin ?
13:15 Non, non, bien sûr, on ne le sait pas au départ.
13:17 Et puis là, toutes les crises qu'on a pu vivre récemment nous font bien être vigilants et prudents.
13:22 Après, on sait, quand on se positionne sur une entreprise relativement mature,
13:28 qu'on va plutôt aller chercher des multiples entre x2, x3.
13:32 Et puis, sur des entreprises où on intervient très en amont, plutôt supérieur à x5.
13:37 Même question, Aline Le Maire, quand on parle de rendement,
13:39 en investissant via des fonds de private equity, on peut aller chercher quel type de rendement ?
13:43 Alors là, sur le produit qui est aujourd'hui proposé à la collecte pour les particuliers,
13:48 et que vous trouvez sur le site fonds-entreprise.bpifrance.fr, fonds au pluriel, entreprise au pluriel,
13:54 c'est 8% de théorie nette annuelle qui est visée.
13:58 Je reviens sur la partie risque, parce qu'effectivement, on ne peut pas parler de rendement cible
14:03 sans rappeler que c'est évidemment un rendement qui n'est pas garanti,
14:07 qu'il y a aussi un risque de perte totale ou partielle en capital.
14:11 Mais c'est un produit qui construit sa performance, normalement,
14:15 sur la qualité intrinsèque des entreprises qui sont accompagnées.
14:19 On l'a mentionné, c'est le troisième fonds de BPI France destiné aux particuliers.
14:24 Ça veut dire qu'il y a un niveau de maturité sur l'investissement en private equity
14:28 des investisseurs particuliers que vous constatez croissant année après année ou pas forcément ?
14:33 Oui, je crois que depuis ces dernières années, de nouvelles initiatives initiées par BPI France,
14:38 mais qui s'aiment dans le marché, des plateformes comme TuDiGo, d'autres types d'investissement,
14:42 des sociétés de gestion privée qui ont aussi monté des fonds à destination des particuliers,
14:46 montrent qu'il y a un intérêt de plus en plus important.
14:48 Néanmoins, l'épargne des Français, aujourd'hui, elle n'est toujours allouée vers le private equity
14:52 qu'à hauteur de 0,02%. Donc ça donne vraiment...
14:55 Donc il y a encore une marge de manœuvre.
14:58 La mesure du guisement énorme qu'il y a.
15:01 Et donc c'est aussi pour ces raisons que BPI France œuvre à démocratiser l'accès au private equity
15:07 pour que le plus grand nombre puisse accéder aux performances de ce segment
15:12 et donc faire bénéficier une stratégie d'épargne de l'accès à cette classe d'actifs.
15:16 Et puis aussi, et c'est ce que vous cherchez à cultiver avec TuDiGo, avoir cette proximité.
15:21 C'est intéressant pour un particulier de savoir où va son épargne et qu'elle sert à financer
15:26 des projets portés par des entreprises qui sont dans son territoire.
15:29 Et très très très rapidement, Alice Lauriau, il peut y avoir également une incidence fiscale.
15:32 Pas dans tous les cas, mais il peut y avoir dans certains cas une incidence fiscale.
15:35 Absolument. Quand on investit sur TuDiGo, la majorité de nos projets sont éligibles à la défiscalisation,
15:40 ce qui permet de réduire de 25% son impôt sur le revenu.
15:44 Voilà. Pour ceux qui auraient rempli leur déclaration aujourd'hui, puisque c'est le dernier jour,
15:50 parlons-en. Merci beaucoup Alice Lauriau. Merci Adeline Lemaire d'être venue sur le plateau de Smart Patrimoine.
15:55 Merci à vous de nous avoir suivis. On se retrouve très vite sur Bsmart.
15:58 Merci.
15:59 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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