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Le président de Reconquête, Éric Zemmour, était l’invité de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS.

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00:00 - Bonjour Eric Zemmour, président de Reconquête.
00:02 Déjà, ma première question est toute simple.
00:04 À qui vont vos pensées ce matin ?
00:06 - Évidemment aux familles de ces enfants, à ces enfants eux-mêmes,
00:11 à ces bébés, même si j'ai bien vu sur les images.
00:14 Et c'est horrible.
00:16 Nous sommes tous émus, c'est tout à fait légitime,
00:19 au-delà de nos idées respectives.
00:21 Et nous partageons cette émotion.
00:23 Et moi particulièrement.
00:25 Et je pense que justement, c'est cette émotion qui doit nous faire réfléchir
00:29 à comment on peut vraiment arrêter
00:33 qu'il n'y ait plus d'événements de la sorte, de massacres de la sorte.
00:37 - On va y arriver.
00:39 Sur l'annonce de ce matin, Emmanuel Macron et Brigitte Macron se rendent sur place.
00:44 - Oui, c'est normal.
00:46 - C'est normal, c'est sa place.
00:47 - Oui, évidemment.
00:48 - Est-ce que ce drame, Eric Zemmour, était évitable selon vous ?
00:53 C'est la question qu'on se pose ce matin.
00:54 - Mais oui, évidemment.
00:55 Vous avez remarqué, c'est la question qu'on pose à chaque fois.
00:59 Parce que ce n'est pas la première fois.
01:01 Vous savez, je ne vous parle même pas des attentats terroristes.
01:04 Il y a aujourd'hui en France, entre 120 et 140 attaques au couteau par jour.
01:12 Vous m'entendez ? Par jour.
01:14 J'ai cherché dans les statistiques.
01:17 Dans les années 60, c'était trois ou quatre attaques par couteau tous les deux ans.
01:23 Vous voyez ? C'est ça.
01:25 C'est ça le produit de l'immigration.
01:27 C'est ça le changement de peuple.
01:28 C'est ça les conséquences probantes et évidentes.
01:31 - En quoi c'est un changement de peuple ?
01:33 - Si vous voulez, c'est des gens qui ont d'autres mœurs.
01:36 C'est tout simplement ça.
01:38 Qui ont d'autres habitudes, qui ont une autre gestion de la violence.
01:41 Qui ont une autre gestion de la canalisation de la violence.
01:44 C'est une autre histoire.
01:46 Et donc, évidemment, quand vous changez de population,
01:50 vous avez d'autres mœurs.
01:52 Et ces mœurs violentes, en plus venant de pays en guerre,
01:55 parce que vous voyez, cet assaillant, cet assassin,
02:01 parce que c'est un assassin,
02:02 cet assassin, il venait de Syrie.
02:05 On nous dit, il est chrétien.
02:06 Très bien.
02:07 Il n'empêche que...
02:08 - Il l'a dit lui-même.
02:09 - Oui, il l'a dit lui-même, absolument.
02:11 Mais il se présente comme chrétien, c'est très bien.
02:13 Voilà, on ne va pas épiloguer trois ans là-dessus.
02:16 Peu importe.
02:17 En tout cas, il vient d'une zone de guerre terrible
02:20 où manifestement, il a été au minimum traumatisé.
02:23 Alors, on accueille des gens qui demandent le droit d'asile chez nous.
02:26 Soit ils sont traumatisés par la guerre,
02:28 soit ils nous détestent, comme on en a connu avant.
02:31 Excusez-moi, mais on doit au moins poser la question du droit d'asile.
02:34 Moi, je pense, je vais vous dire, le droit d'asile,
02:37 c'est une notion absolument magnifique qui remonte au Moyen Âge,
02:41 dans les églises.
02:42 Et qu'est-ce que c'est le droit d'asile, historiquement ?
02:45 Je vous donne un exemple qui parlera à tout le monde.
02:47 C'est Victor Hugo qui est exilé à Guernesey.
02:50 C'est, plus près de nous, Solzhenitsyn,
02:54 qui quitte l'URSS communiste pour aller aux États-Unis.
02:56 Qu'est-ce que ça veut dire ?
02:57 Ça veut dire que ce sont des individus
02:59 qui sont menacés pour leurs idées, et c'est tout.
03:03 Vous comprenez, là, aujourd'hui,
03:04 on a entre 140 000 et 170 000 droits d'asile
03:10 qui viennent en France tous les ans.
03:12 Comme qu'ils soient déboutés ou qu'ils ne soient pas déboutés,
03:15 ils ne sont jamais rentrés.
03:16 Exactement.
03:17 Donc, il y a déjà une première mesure à prendre,
03:19 c'est leur interdire de venir demander l'asile chez nous.
03:22 Et que, c'est ce que j'ai dit et répété
03:24 pendant la campagne présidentielle,
03:25 il faut qu'ils demandent le droit d'asile
03:28 dans les consulats de France, dans leur pays.
03:30 Et si ça ne suffit pas,
03:32 il faut arrêter les procédures de droit d'asile.
03:35 Moi, vous savez, j'écoutais votre invité précédent,
03:39 Emmanuel Bompard, et je souriais, si j'ose dire,
03:42 dans cette circonstance tragique.
03:44 Je pense exactement aux antipodes de M. Bompard.
03:47 Je pense que oui, il y a plus important
03:49 que les conventions internationales,
03:50 puisque quand ça l'arrange,
03:53 il respecte les conventions internationales.
03:54 Et puis, quand ça le dérange, il ne les respecte pas,
03:57 ou en tout cas, il ne veut pas les respecter, peu importe.
03:59 Mais en tout cas, il y a plus important
04:01 que les conventions internationales,
04:02 il y a la survie du peuple français.
04:04 Il y a la survie de ses enfants.
04:06 Il y a la survie de ses bébés.
04:07 Moi, excusez-moi, ça me paraît plus important
04:09 que les conventions internationales qu'on a signées
04:12 dans les années 50, en d'autres circonstances
04:15 qui n'avaient rien à voir,
04:16 où il n'y avait pas...
04:17 Vous savez combien il y avait de droits d'asile à l'époque ?
04:19 Entre 200 et 300 personnes par an.
04:22 - Ce que dit le gouvernement, les autorités,
04:25 c'est que donc il est syrien,
04:26 il était réfugié en Seule
04:27 et qu'il était légalement en France.
04:29 Vous avez entendu le ministre de l'Intérieur hier soir ?
04:30 - J'ai tout à fait entendu cet argument
04:31 qui est en partie erroné.
04:33 Je vais vous dire pourquoi.
04:34 D'abord, ce syrien était ce qu'on appelle un dubliné.
04:38 C'est-à-dire, j'explique aux gens,
04:40 parce que c'est abscons,
04:41 comme toute la logorée européenne,
04:45 c'est un accord de Dublin, il y a quelques années,
04:47 qui dit, le demandeur d'asile demande,
04:50 je vous donne un exemple, à la France,
04:51 et c'est le premier pays à qui on a demandé
04:53 qui est responsable.
04:55 On ne peut pas aller demander comme ça,
04:56 faire du tourisme de droits d'asile,
04:58 demander à d'autres.
04:59 Donc là, qu'est-ce qu'il a fait ?
05:00 - En l'occurrence, la Suède.
05:01 - Exactement, en l'occurrence, la Suède.
05:02 La Suède lui a accordé l'asile,
05:03 il n'a pas à nous redemander l'asile.
05:05 Donc, en fait, on aurait dû tout de suite lui dire,
05:07 non, monsieur, vous avez demandé le droit d'asile en Suède,
05:10 on vous l'a donné, ce n'est pas la peine de revenir chez nous,
05:12 et le renvoyer.
05:13 Donc, en fait, il y a un défaut de surveillance,
05:16 à tout le moins,
05:17 parce que ce type-là aurait dû être renvoyé.
05:19 Par ailleurs, je veux vous dire que,
05:22 si vous voulez, on est tellement endoctriné
05:26 par la doxa dominante,
05:28 vous avez remarqué, on ne parle plus que de renvoyer
05:30 les irréguliers, les illégaux,
05:33 ce qu'on ne fait pas d'ailleurs.
05:35 Mais moi, je ne veux pas seulement interdire
05:38 l'immigration illégale,
05:39 je veux arrêter l'immigration légale,
05:42 c'est-à-dire les droits d'asile,
05:44 c'est-à-dire le regroupement familial,
05:46 c'est-à-dire les étudiants.
05:48 Ces gens-là ne doivent plus venir chez nous,
05:50 car c'est en train de provoquer
05:53 une catastrophe historique dans notre pays.
05:56 Vous n'accepteriez plus que ceux
05:59 dont la vie est menacée dans leur pays ?
06:02 Et encore, ça dépend pourquoi et quel pays.
06:04 Vous comprenez, je vais vous donner un exemple.
06:07 Aujourd'hui, on a tellement dévoyé le droit d'asile
06:09 par rapport à ce que je vous expliquais,
06:10 qu'il était jadis,
06:12 qu'aujourd'hui, tout homosexuel
06:14 qui se prétend homosexuel dans un pays musulman
06:17 peut obtenir l'asile en France.
06:19 Parce qu'évidemment, les homosexuels,
06:21 comme on le sait, sont menacés de mort par la charia.
06:23 Mais dans ce cas-là, il faut aller plus loin.
06:25 Tous les voleurs qui sont menacés d'une main coupée,
06:28 il faut les accueillir.
06:29 Toutes les femmes adultères qui sont menacées de la mort
06:31 dans le droit musulman, il faut les accueillir.
06:33 Vous comprenez, c'est sans fin.
06:35 On a tellement étendu la conception de droit d'asile
06:37 qu'elle ne veut plus rien dire.
06:39 Donc il faut dire stop.
06:40 Il faut arrêter.
06:41 Il s'était vu refuser le statut de réfugié,
06:43 donc dimanche dernier, par la France,
06:45 au bout de huit mois de présence sur le territoire.
06:47 A priori, il est arrivé en octobre dernier
06:51 et on lui a refusé le 4 juin, donc dimanche dernier.
06:54 Ces demandes devraient être réalisées,
06:57 les demandes d'asile devraient être réalisées hors de France,
06:59 c'est ce que vous nous dites.
07:00 Hors de France ou hors de l'Union européenne ?
07:02 Hors de l'Union européenne ?
07:03 Hors de l'Union européenne.
07:04 Mais il faut un accord avec les autres pays.
07:07 Si les pays veulent les accepter,
07:08 ça pose un problème d'ailleurs après.
07:09 Mais à tout le moins dans nos consulats,
07:13 dans les pays dans nos consulats, c'est tout.
07:14 De France dans leur pays.
07:16 Comment est-ce que vous qualifiez cette attaque ?
07:18 À l'heure qu'il est et au vu de ce que l'on sait ?
07:22 Je dirais un acte criminel.
07:23 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
07:24 Je n'ai pas à le qualifier, vous savez.
07:26 Moi, je vais vous dire, peu importe la qualification.
07:29 Est-ce qu'on peut parler d'attentat ?
07:30 Non, mais moi je ne...
07:32 Peu m'importe.
07:32 Je vous assure, la terminologie n'a pas d'importance.
07:35 Que ce soit un attentat, un terroriste, un criminel,
07:38 ce que vous voulez, je m'en moque.
07:40 Ce que je sais, c'est que des enfants en France
07:44 ont été menacés par un étranger
07:46 qui n'aurait jamais dû être là.
07:48 C'est pour ça que je parle de francocide.
07:50 C'est-à-dire que l'immigration, depuis 40 ans,
07:52 a provoqué un cycle de violence
07:56 qui va de l'insulte, de la menace,
08:00 du viol pour les femmes,
08:02 jusqu'aux meurtres et jusqu'aux massacres,
08:04 que j'appelle un francocide.
08:06 Sur le modèle, vous savez, des féminicides,
08:08 qui expliquent très bien qu'il y a
08:10 une fragilité particulière des femmes
08:14 qui sont plus souvent tuées par des hommes.
08:17 Voilà, c'est le même principe.
08:19 Il y a là un cycle de violence
08:22 que nous devons interrompre
08:23 et qui menace chacun d'entre nous,
08:26 chacun d'entre nous,
08:28 et jusqu'à l'existence même de notre peuple.
08:30 La gauche veut la reprocher, ce thème de francocide.
08:33 En quoi c'est ce qui dépeint le mieux
08:36 ce qui s'est passé hier matin, selon vous ?
08:38 Si vous voulez, la gauche me reproche un terme
08:41 parce que la gauche veut garder le monopole
08:44 des mots qu'elle invente
08:46 et qu'elle impose à l'esprit public.
08:48 Vous voyez, féminicide, ça ne les choque pas.
08:50 Et quand on parle de francocide,
08:51 évidemment, ça les choque parce que
08:52 ce n'est pas eux qui l'inventent.
08:54 Ils détestent ça.
08:55 Ils détestent être concurrencés
08:57 dans la bataille culturelle.
08:59 Alors que c'est la plus importante
09:01 parce qu'elle endoctrine chacun d'entre nous.
09:03 Et si vous voulez, en quoi ça résume
09:06 notre situation et ce qui s'est passé hier,
09:09 c'est, je vous dis, il y a depuis 40 ans
09:12 une immigration complètement à contrôler,
09:14 massive, de gens qui viennent de pays
09:18 et de civilisations différentes,
09:19 voire antagonistes,
09:21 et qui développent et qui entraînent
09:26 et qui fonctionnent selon des mœurs
09:30 et des habitudes différentes,
09:33 voire vraiment menaçantes.
09:35 Ça commence, encore une fois,
09:36 par des manières de vivre,
09:39 des manières de faire, des insultes,
09:41 des menaces, ce que le président de la République
09:44 a appelé la décivilisation,
09:45 des menaces des jeunes femmes
09:47 dans les transports publics,
09:49 des viols, des violences,
09:51 des vols de masse, des meurtres.
09:53 On a une explosion de toutes les délinquances.
09:56 Pourquoi cette délinquance ?
09:57 On le sait bien, même le ministre de l'Intérieur
09:59 le reconnaît désormais,
10:00 est lié à cette immigration étrangère.
10:02 Et des gens, qu'ils soient d'ailleurs
10:03 étrangers ou français, vous savez,
10:05 vous connaissez les chiffres.
10:06 Il est reconnu, effectivement,
10:07 pour ce qui se passe notamment à Marseille,
10:09 où 50% des impliqués dans des actes de délinquance
10:12 sont des étrangers.
10:13 Mais cher monsieur,
10:15 vous avez 25% de délinquants étrangers
10:18 dans les prisons françaises.
10:21 Je pense qu'il faudrait étudier
10:23 le reste d'enfants de l'immigration étrangère.
10:26 Là, on devrait être montés à 80%.
10:28 Donc si vous voulez, on voit bien
10:29 que c'est un effet de masse.
10:31 Il y a une espèce, moi ce que j'appelle,
10:32 un djihad au quotidien,
10:34 c'est-à-dire c'est une guerre permanente
10:37 que nous mène une autre civilisation
10:38 sur notre sol.
10:40 Et c'est notre population,
10:41 c'est les Français,
10:42 c'est les enfants français
10:44 qui sont menacés par cette violence.
10:46 Pour l'instant, le caractère terroriste
10:48 n'est pas retenu par le juge.
10:49 Mais je ne vous ai pas parlé de terrorisme.
10:51 Est-ce que ça vous étonne ?
10:52 Non, non. Encore une fois, le terrorisme,
10:54 ça veut dire utiliser la terreur
10:56 à des fins politiques.
10:58 Vous vous souvenez, le terrorisme
11:00 de la bande à Badère
11:01 dans les années 70 d'extrême gauche ?
11:03 Ou voilà, bon, c'était ça le terrorisme.
11:06 Là, il n'a pas de revendications.
11:08 Encore une fois, ce n'est pas mon sujet.
11:10 Vous comprenez ce que je veux dire ?
11:11 La qualification n'est pas mon sujet.
11:13 Ce que je vois, c'est que c'est le produit
11:16 de cette immigration complètement folle
11:18 que nous laissons faire depuis 40 ans,
11:20 qui est en train de détruire notre pays.
11:22 Le projet de loi immigration du gouvernement
11:24 est en préparation.
11:26 J'allais vous demander
11:27 qu'est-ce que vous en attendez ?
11:28 Mais j'imagine la réponse,
11:29 vous en attendez pas grand-chose.
11:31 Pas grand-chose.
11:32 Si vous voulez, je constate avec amusement,
11:36 si ce n'était pas aussi tragique,
11:38 qu'on m'a beaucoup dit
11:39 pendant la campagne présidentielle,
11:41 il est obsédé par l'immigration,
11:43 ce n'est pas le sujet important.
11:45 Le pouvoir d'achat est beaucoup plus important.
11:47 Le résultat, c'est que tout le monde
11:48 ne parle que d'immigration.
11:50 Tous les gens qui n'ont rien fait
11:51 quand ils étaient au pouvoir,
11:52 comme M. Édouard Philippe,
11:53 comme les gens de LR,
11:55 comme aujourd'hui le gouvernement,
11:58 tous ces gens qui sont responsables
12:00 de la situation d'aujourd'hui
12:01 se mettent à dire
12:02 "Oh là là, mais moi je suis audacieux,
12:04 je suis transgressif,
12:05 je vais arrêter l'accord
12:07 avec les Algériens de 68,
12:09 je vais réduire l'immigration clandestine."
12:12 Non, il faut un plan complet.
12:15 Le plan complet que j'avais présenté
12:17 pendant l'élection présidentielle
12:18 et qui est cohérent
12:20 et qui prend toutes les mesures possibles
12:23 avec effectivement
12:24 une modification de la Constitution,
12:27 avec effectivement un référendum,
12:28 car aujourd'hui,
12:29 on a donné les clés
12:31 de la politique migratoire aux juges,
12:33 aux juges, en particulier
12:34 le Conseil constitutionnel,
12:35 le Conseil d'État,
12:36 qui eux, le laissent aux immigrés eux-mêmes,
12:38 qui font venir qui ils veulent
12:40 ou quasiment qui ils veulent.
12:41 Et donc, il faut reprendre en main tout cela.
12:44 Et ça demande un plan complet
12:45 qui arrête, non seulement,
12:47 je le répète, l'immigration illégale,
12:49 comme on l'entend tout le temps,
12:50 ce qu'on ne fait pas,
12:51 mais aussi l'immigration légale.
12:53 Les Républicains présentent un plan
12:56 qui ressemble à ce que vous venez de dire.
12:58 En deux parties,
13:00 il y a...
13:01 On modifie la Constitution
13:03 pour, j'allais dire, avoir les mains libres,
13:05 en tout cas pour éviter que...
13:09 Que les juges sanctionnent toutes ces mesures.
13:12 Et ensuite, on serre la vis.
13:15 Je vous accorde tout à fait
13:16 que les gens de LR
13:18 ont fait un grand pas,
13:20 mais d'ailleurs qu'ils avaient commencé
13:21 de faire pendant la présidentielle
13:23 avec M. Barnier, Mme Pécresse,
13:25 sauf qu'ils ne vont pas au bout de la logique,
13:27 comme d'habitude avec LR.
13:28 Il n'y a pas dans leur plan
13:30 de suppression du droit du sol, par exemple.
13:33 Or, si vous voulez, sans suppression du droit du sol,
13:35 les femmes continueront de venir accoucher en France
13:38 pour que leurs enfants soient français.
13:40 Il faut supprimer le droit du sol.
13:43 Il n'y a pas de limite.
13:44 Il n'y a pas de limitation drastique
13:47 des nombres d'étudiants.
13:48 Il n'y a pas, en vérité,
13:50 d'interdiction du regroupement familial.
13:51 C'est simplement qu'ils le rendent un peu plus sévère.
13:54 Mais ça fait 30 ans qu'on fait ça
13:55 et que ça ne sert à rien.
13:57 Et on pourrait continuer comme ça
13:59 quand ils disent qu'il faut
14:00 une modifie de l'action de la Constitution.
14:02 Ils ont raison,
14:03 mais il faut aller plus loin.
14:04 En vérité, on ne va pas rentrer
14:05 dans une querelle juridique.
14:07 Il faudrait rétablir une vieille loi du droit français.
14:09 Vous savez que les étudiants apprenaient jadis,
14:13 et qui est que la loi postérieure
14:17 à une convention internationale ou un traité
14:20 s'applique et domine le traité.
14:23 Parce que le législateur,
14:24 le représentant du peuple,
14:26 est censé savoir ce qu'il fait.
14:29 Et donc, s'il fait une loi qui se distingue
14:32 et qui contredit une convention internationale,
14:34 mais après la convention internationale,
14:36 eh bien, il a le droit.
14:37 Vous voyez, ça, c'est une règle juridique
14:40 qu'on a supprimée.
14:41 Il faut la rétablir, ce que ne fait pas LR.
14:43 Ce que propose LR,
14:45 si LR travaille avec le gouvernement
14:47 sur ce projet de loi immigration,
14:49 ça risque de se dissoudre dans le texte ?
14:52 Écoutez, on verra bien.
14:53 Encore une fois, si jamais on se contente d'une loi,
14:56 je veux dire, si on ne passe pas par le référendum,
15:00 c'est un coup d'épée dans l'eau.
15:01 On va pouvoir prendre des mesures techniques,
15:03 mais on ne poudra pas remettre en cause
15:05 de façon fondamentale la politique de l'immigration.
15:08 Car je vous le répète, aujourd'hui,
15:10 ce sont le Conseil constitutionnel,
15:11 le Conseil d'État,
15:12 voire la Cour européenne des droits de l'homme
15:13 ou la Cour de justice des communautés européennes
15:15 qui gèrent la technique
15:19 ou la grande affaire de l'immigration en France
15:22 et dans toute l'Europe.
15:23 Donc, pour reprendre ce pouvoir au juge,
15:25 il n'y a que le peuple qui peut s'exprimer
15:28 et donc un référendum.
15:29 Donc, vous voyez...
15:30 Avec quelle question, Éric Zemmour ?
15:31 Quelle question vous poseriez-vous ?
15:33 Mais vous savez, cher monsieur,
15:35 quand on a fait un référendum sur Maastricht,
15:37 d'accord, on a dit "Approuvez-vous le traité de Maastricht".
15:40 Il y avait des dizaines d'articles
15:42 dans le traité de Maastricht.
15:43 Quand on a fait le référendum de 2005
15:46 sur la Constitution européenne,
15:48 on a dit "Approuvez-vous la Constitution européenne".
15:50 Il y avait des dizaines d'articles.
15:52 Quand on a dit, d'ailleurs,
15:53 on peut remonter plus loin, en 1958,
15:55 quand le général de Gaulle demande au peuple
15:57 "Approuvez-vous ma Constitution ?"
15:58 Eh bien, il y a aussi des dizaines d'articles.
16:00 Donc là, c'est la même chose.
16:01 On présente un projet de loi avec des articles,
16:04 avec tout ce que je vous ai dit et d'autres choses.
16:06 Il leur envoie des délinquants, etc. à l'étranger
16:08 et on dit "Approuvez-vous ce projet de loi ?"
16:11 Et le peuple vote.
16:13 C'est une question, j'allais dire,
16:16 il faut faire évoluer le droit
16:19 ou il faut simplement l'appliquer.
16:21 On entend souvent des juges qui disent
16:23 "Non, la justice n'est pas laxiste".
16:26 Il y a la semaine dernière,
16:28 enfin des juges et des politiques, pardon.
16:30 La semaine dernière, il y avait Robert Ménard à votre place
16:33 qui disait "La justice n'est pas laxiste".
16:36 Il disait "Chez moi, à Béziers, la justice n'est pas laxiste".
16:40 Le problème, c'est qu'il n'y a plus de place en prison.
16:43 Et que la loi n'est pas toujours appliquée.
16:46 Qu'il n'y ait pas assez de place en prison, c'est un fait.
16:48 Mais pourquoi ?
16:49 Parce qu'il y a trop d'étrangers dedans qu'on n'a pas renvoyés.
16:51 Imaginez qu'on renvoie déjà les 25% d'étrangers chez eux,
16:55 ça fera de la place.
16:56 Qu'on enlève la nationalité française
16:59 à beaucoup de doubles nationaux
17:01 qui ont commis des crimes et des délits comme je l'avais proposé,
17:04 ça fera de la place encore plus.
17:05 Vous voyez, il y aura de la place dans les prisons.
17:07 Un.
17:07 Deux.
17:08 La justice, globalement, ça n'existe pas.
17:10 Il y a des juges.
17:12 Il y a des juges qui appliquent une idéologie de gauche
17:15 qui sont au syndicat de la magistrature
17:16 ou qui sont dominés intellectuellement
17:19 par le syndicat de la magistrature,
17:20 qui appliquent une idéologie de gauche.
17:22 Regardez à Mayotte comment les juges
17:25 ont complètement ruiné la tentative de M. Darmanin
17:30 de renvoyer des clandestins en les obligeant à les ramener.
17:34 Vous voyez le ridicule pour l'État.
17:36 Ça, manifestement, on voit bien qu'il y a des juges
17:38 qu'on appelait "rouges" jadis
17:40 et qui appliquent un agenda idéologique.
17:42 Il y a d'autres juges qui, effectivement,
17:44 n'ont pas cette idéologie et qui appliquent la loi.
17:47 Mais, si vous voulez, la loi ne veut plus rien dire.
17:50 Pardon, je me répète.
17:52 La loi, aujourd'hui, ne veut plus rien dire.
17:55 Ce sont les juges, les grands juges,
17:59 les conseils constitutionnels, le Conseil d'État,
18:01 Cour européenne des droits de l'homme,
18:02 Cour de justice européenne,
18:03 qui dirigent le pays en matière d'immigration.
18:08 Il faut leur enlever ce pouvoir.
18:09 Ils n'ont pas été élus.
18:10 Et en plus, ils appliquent une idéologie immigrationniste.
18:14 Nous devons reprendre, et quand on voit les sondages,
18:17 on a 70% en vérité des Français,
18:20 même à gauche, qui sont favorables
18:24 à une politique d'arrêt de l'immigration.
18:26 Je dis bien d'arrêt, pas de limitation.
18:29 Oui, d'arrêt.
18:30 Il faut arrêter avec...
18:31 On ne se cache plus derrière son petit doigt.
18:33 C'est ce que je reproche à LR.
18:34 Parce que LR, vous me parliez de LR tout à l'heure.
18:36 Ils ont des mesures restrictives, vous avez raison,
18:39 mais pas suffisantes, je vous l'ai dit.
18:40 Mais ils ont aussi des quotas d'immigrés.
18:43 Qu'est-ce que c'est les quotas d'immigrés ?
18:44 C'est exactement ce que veulent faire
18:47 M. Dussault et M. Darmanin avec les métiers en tension.
18:50 Les patrons vont demander des employés
18:53 parce qu'il manque d'employés
18:54 et le gouvernement va leur donner les quotas.
18:56 Et après, ces gens-là qui vont venir,
18:58 qu'est-ce qu'ils ont ? Ils ont une famille.
19:00 Donc on fera venir leur famille.
19:01 Et c'est sans fin.
19:02 Donc vous dites que ça ne changera rien.
19:03 Exact. Oui, ça ne changera rien.
19:06 Ce qu'il faut, c'est dire, mettre un objectif Immigration Zéro.
19:10 C'était l'objectif, je vous le rappelle,
19:11 pardon, de la droite, M. Chirac, M. Giscard d'Estaing,
19:16 en 1991, qu'ils n'ont jamais mis en oeuvre.
19:20 Et il y a des pays qui y arrivent.
19:22 Qu'on me dise pas que c'est impossible.
19:24 La Hongrie y arrive.
19:25 La Pologne ne prend que des Ukrainiens.
19:28 Le Japon, le Japon, vous savez combien
19:31 ils ont en moyenne de droits d'asile au Japon ?
19:33 Entre 30 et 40 par an.
19:37 Et quand ils ont eu là 200,
19:38 ils vont faire une loi pour encore durcir
19:40 les conditions du droit d'asile.
19:42 Moi, je veux que la France fasse comme le Japon.
19:44 C'est possible.
19:45 Une dernière question, Éric Zemmour.
19:48 Je veux vous entendre sur cet homme qui s'est interposé.
19:51 Il s'appelle Henri.
19:52 Il a 24 ans.
19:53 On va voir son visage.
19:55 Il fait un tour de France des cathédrales.
19:58 C'est l'homme au sac à dos.
19:59 C'est l'homme au sac à dos.
20:00 Celui qui est allé au contact de l'assaillant.
20:03 Il a écrit qu'il allait bien.
20:04 Il demande de prier d'ailleurs pour les victimes.
20:06 C'est un héros pour vous ?
20:08 Écoutez, c'est un homme courageux.
20:10 Comme il n'y en a plus beaucoup.
20:12 Comme il y en avait beaucoup.
20:13 Moi, vous savez, j'ai connu dans mon enfance
20:17 beaucoup de gens qui étaient comme ça.
20:18 Mon père était comme ça.
20:19 Des gens de ma famille étaient comme ça.
20:21 C'était des gens qui n'hésitaient pas.
20:23 Mais en même temps, vous savez,
20:25 depuis, il y a un grand changement que je vous ai décrit.
20:28 Et j'en parlais souvent avec mon père avant sa mort.
20:31 C'est qu'on ne sortait pas un couteau comme ça.
20:34 Vous comprenez, à l'époque.
20:35 On pouvait se battre à main nue.
20:37 C'était une position virile.
20:39 Vous voyez ce que je veux dire.
20:40 Mais là, aujourd'hui, justement,
20:42 avec le changement de peuple que j'ai décrit,
20:44 nous sommes dans un autre monde.
20:46 Nous sommes dans une autre civilisation.
20:48 Et où le coup de couteau devient l'abaissé des rapports de force.
20:54 Éric Zemmour, président de Reconquête, était avec nous ce matin.
20:57 Merci, Éric Zemmour, d'être venu sur le plateau de la matinale.
20:59 Merci de m'avoir invité.
21:00 (Générique)

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