• l’année dernière
Le directeur de la rédaction Livre Noir, Erik Tegnér, s’est exprimé : «Les politiques, aujourd’hui, ils n’osent pas prendre des risques. Mais Vincent Jeanbrun a accepté de se confronter à Éric Zemmour». 

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Transcription
00:00 On a sorti un magazine sur l'immigration avec en une Jordan Bardelay-Reximour et David Lissnard.
00:04 Et on a organisé du coup samedi cette grande confrontation.
00:07 Donc on voit, il y avait des vrais débats.
00:08 Mais vous-même, vous êtes journaliste ?
00:09 Je suis journaliste, je suis directeur de la rédaction depuis trois ans maintenant.
00:12 Donc le livre noir, c'était des livres ?
00:13 À la base, c'était une chaîne YouTube de 350 000 abonnés.
00:16 Et donc on a fait l'inverse que les médias habituellement, ils passent du papier au digital.
00:19 On est passé du digital au papier.
00:21 Donc tous les trois mois, on va proposer, là c'est une enquête où je suis allé pendant six mois en Tunisie,
00:25 Lesbos, Lampedusa, j'ai fait toute la route des Balkans.
00:28 On a fait des enquêtes notamment sur Utopia 56.
00:30 Vous êtes édicté à droite ?
00:31 On est très à droite.
00:32 Et c'est pour ça que je...
00:34 Mais vous trouvez que vous êtes par exemple un journaliste de droite ou un journaliste d'extrême droite ?
00:37 Oui, je suis un journaliste de droite.
00:39 Mais en fait, nous, ce qu'on propose à chaque fois, c'est des enquêtes, on part du terrain, etc.
00:42 Alors évidemment, quand on lit Mediapart ce matin,
00:43 il y a un journaliste de Mediapart qui dira que Karl Olive est allé dans le média facho, etc.
00:47 C'est pour ça que je salue quand même Vincent Jeanbrun d'être venu.
00:50 Bien sûr.
00:50 Parce qu'il y a une chose, c'est que les politiques aujourd'hui, ils n'osent pas prendre des risques.
00:54 Ils n'osent pas en fait d'aller se confronter.
00:55 Mais ils ont tort parce que le public serait avec eux.
00:57 Oui, mais on en a invité, vous savez, on a invité Karl Darmanin, on a invité tout le monde.
01:00 Et Vincent Jeanbrun, il a accepté de se confronter à Zemmour.
01:03 Et on le voit dans cet échange d'ailleurs, Zemmour est extrêmement fort sur le débat.
01:06 Mais c'est ça que les gens attendent à un moment donné.
01:08 Ce n'est pas non plus les échanges convenus.
01:10 Mais parce que ces gens ont peur de l'espace médiatique.
01:12 Mais l'espace médiatique, on l'a vu encore avec ce qui s'est passé vendredi,
01:15 ne représente pas grand-chose par rapport au public.
01:19 Et c'est pour ça que les gens...
01:19 C'est ça que les gens, pour le coup, ils ont peur de l'espace médiatique
01:23 et d'être affiché et de ne pas pouvoir aller dans des...
01:27 Mais c'est dommage parce que...
01:28 De ne plus être invité à France Inter...
01:29 Avec les réseaux sociaux, avec les détoralisations de la vie publique...
01:31 Bien sûr.
01:32 C'est là en fait que ça se passe à un moment donné.
01:34 Et c'est pour ça qu'un Vauquier, il va à Valence, il pense que c'est son grand retour
01:37 et il y a 10 personnes sur Twitter qui le regardent.
01:39 Parce qu'en fait, ce n'est pas intéressant.
01:41 Et ça, il croit que les gens les attendent encore en fait.
01:43 Et les gens, ils vous écoutent, ils écoutent d'autres personnes.
01:45 Ils ont écouté Zemmour pendant des années, ce qui fait qu'il a quand même fait 7%.
01:49 Et c'est ce qui fait que ça fonctionne en fait.
01:50 [Musique]
01:53 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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