Le retour des nuisances aériennes au sommaire du JT des territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde

  • l’année dernière
TRANSPORT : LE RETOUR DES NUISANCES AÉRIENNES
Elles sont de retour. Depuis la fin de la pandémie, les nuisances du trafic aérien ont repris de plus belle. Près de l’aéroport Charles de Gaulle des habitants tentent de limiter leur impact nous expliquera vià95 dès le début de ce journal.

INCENDIES : DES BORNES COMMUNICANTES
Des bornes communicantes pour prévenir les incendies. La rédaction de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest nous fera découvrir ce nouveau dispositif déployé pour la première fois en France.

ÉDUCATION : DU MÉTAL DANS LA COUR D’ÉCOLE
Un concert de métal dans la cour d’école. LMtv Sarthe, nous racontera l’histoire d’un drôle de projet éducatif. De la musique saturée pour casser quelques idées reçues.

PARAPENTE : UN DÉFI EN ALTITUDE
Et puis en fin d’édition nous irons tutoyer les nuages dans les Vosges avec une compétition amateur de parapente. De très belles images à découvrir en fin de journal donc.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:28 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:34 Elles sont de retour depuis la fin de la pandémie,
00:36 les nuisances causées par le trafic aérien en reprise plus belle.
00:40 À proximité de l'aéroport Charles de Gaulle,
00:42 Des Habitants Tentent de Limiter Leur Impact nous expliquera,
00:46 via 95, dès le début de ce journal.
00:49 Des bornes communiquantes pour prévenir les incendies,
00:52 la rédaction de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
00:55 nous fera découvrir ce nouveau dispositif déployé
00:59 pour la première fois en France à l'approche de l'été.
01:02 Un concert de métal dans la cour de l'école,
01:05 LMTV Sart nous racontera l'histoire d'un drôle de projet éducatif,
01:09 de la musique saturée pour casser quelques idées reçues.
01:12 Et puis en fin d'édition, nous irons tutoyer les nuages dans les Vosges
01:16 avec une compétition amateur de parapente,
01:19 de très très belles images à découvrir en fin de ce journal donc.
01:24 Ce sont des bruits qui ne trompent pas quant au retour au monde d'avant.
01:28 Un peu plus de 3 ans après le début de la crise sanitaire,
01:30 le trafic aérien repart à la hausse partout dans le monde.
01:34 Conséquence, les nuisances du secteur ont fait elles aussi leur retour.
01:39 Exemple dans le Val d'Oise où des habitants se mobilisent
01:42 pour tenter d'obtenir une réduction du nombre de vols quotidiens.
01:46 Reportage et explication de la rédaction de Via 95.
01:49 Regardez.
01:52 Des avions, matin, midi et soir, 365 jours par an,
01:57 c'est le quotidien de cette habitante de la vallée de Momorency.
02:01 Des avions qui passent au-dessus de son jardin à un rythme soutenu.
02:06 On a un avion toutes les minutes, minutes et demie aux heures de pointe
02:10 et dans le meilleur des cas, un espacement de 3 à 5 minutes entre deux avions.
02:16 C'est à peu près 430 avions par jour.
02:19 Du bruit, mais aussi de la pollution qui devienne difficilement supportable
02:23 avec l'arrivée des beaux jours.
02:25 C'est un peu comme le supplice de la goutte d'eau,
02:27 si vous voulez, ces avions qui passent sans cesse.
02:30 Je sais que moi, ça décourage la famille de manger dehors.
02:33 Quand on veut faire un barbecue, en général, mes enfants me disent,
02:37 au bout de cinq minutes, on rentre parce que c'est insupportable.
02:40 Pouvoir ouvrir ses fenêtres et faire rentrer un peu d'air frais.
02:44 Bon, bah ici, on fait rentrer des particules ultra fines,
02:47 des résidus de kérosène imbrulés. C'est formidable.
02:50 Il y a bien eu un court répit pendant la crise Covid,
02:53 mais cette année, le trafic est revenu à son niveau de 2019.
02:58 Il devrait même continuer à augmenter.
03:01 Alors, pour cette association de riverains d'aéroports,
03:04 il n'y a qu'une solution, limiter les mouvements d'avion.
03:08 En 2019, on avait à peu près 500 000 mouvements d'avion dans l'année.
03:13 On souhaite que ce nombre soit réduit à 440 000,
03:17 soit une baisse d'environ 12% du trafic.
03:20 Le 9 mai dernier, associations et élus ont rencontré le ministre des Transports,
03:25 qui s'est engagé à étudier le plafonnement des vols,
03:28 ainsi que les horaires de couvre-feu.
03:30 Mais les associations restent prudentes
03:33 et attendent de voir la mise en place de mesures concrètes,
03:35 comme aux Pays-Bas, où l'aéroport d'Amsterdam
03:38 a récemment plafonné son trafic en dessous du niveau d'avant-Covid.
03:45 Voilà, et s'il y a bien malheureusement un autre domaine
03:48 où les choses se sont accélérées depuis la fin du Covid,
03:50 c'est le nombre d'incendies en forêt.
03:53 Et pour tenter de ne pas revivre les feux de l'été dernier,
03:56 les collectivités locales multiplient les initiatives.
03:59 Dernier exemple, en date, en Gironde,
04:01 où une commune vient d'installer des bornes communiquantes
04:04 à l'entrée de son massif forestier.
04:07 Une première en France, vous allez le voir, objectif,
04:09 interpeller les promeneurs et les passants
04:12 en leur donnant quelques informations utiles.
04:14 Précision de Diane Douzier pour TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest.
04:19 Si vous circulez à vélo sur la presqu'île du Cap-Ferré,
04:23 tendez l'oreille.
04:24 Notre massif forestier est fragile.
04:26 Il est interdit de fumer, d'utiliser du feu,
04:29 de pratiquer le camping isolé.
04:31 Ce n'est pas votre conscience qui vous rappelle à l'ordre,
04:34 mais bien cette borne communiquante.
04:36 Munie d'un détecteur de mouvement,
04:38 elle délivre des messages de prévention
04:40 lorsqu'elle détecte votre présence à 3 mètres.
04:43 Des messages adaptés en temps réel,
04:45 en fonction du niveau d'alerte.
04:47 Une première en France, plutôt bien accueillie par ses passants.
04:51 Super.
04:53 Ça n'empêchera pas les gens de mettre le feu, malheureusement,
04:55 ni de fumer, ni quoi que ce soit.
04:57 À l'époque où nous vivons, vu les incivilités,
05:00 ça va être compliqué, mais c'est bien, c'est bien.
05:02 Au moins, quand les gens rentrent dans le massif forestier,
05:03 ils ont l'information du risque,
05:05 et s'il est autorisé, pas autorisé.
05:07 Ce qu'il faut savoir, en fonction des risques,
05:09 notamment le risque sévère, juste sévère, en orange,
05:14 le massif forestier n'est interdit que de 14h à 22h.
05:16 Au moins, là, cette borne, il y a beaucoup plus de réactivité.
05:19 Comme ça, à 14h, elle délivre le message,
05:21 comme quand on est en risque sévère.
05:23 Huit bornes fonctionnant à l'énergie solaire
05:25 seront installées dans le massif forestier
05:27 sur toute la commune de Lèches-Cap-Ferré d'ici l'été.
05:29 Les emplacements sont stratégiques sur des carrefaux
05:32 de pistes cyclables en forêt.
05:34 Ces bornes ont été financées pour moitié par des subventions.
05:37 Au total, la commune de Lèches-Cap-Ferré
05:40 a investi 200 000 euros dans la lutte contre les incendies.
05:45 Et évidemment, on ne le répétera jamais assez,
05:47 soyez vigilants lors de vos balades en forêt cet été.
05:51 Arnaud Montebourg était l'invité jeudi matin
05:53 de l'émission "Face au territoire" sur TV5Monde.
05:56 L'ancien ministre de l'économie et désormais entrepreneur,
05:59 s'est notamment exprimé sur la situation économique du pays.
06:03 Regardez cet extrait de son interview.
06:05 – D'une certaine manière, je ne peux que me réjouir d'une part
06:09 des 50 milliards du plan France Relance
06:12 qui permet de financer la renaissance de l'industrie.
06:16 On ne peut que se réjouir qu'il y ait des investissements étrangers
06:19 sur le territoire national.
06:20 Mais en vérité, l'objectif pour la réindustrialisation décarbonée
06:25 de notre pays, c'est l'équivalent, disons les choses,
06:29 c'est l'équivalent de relocaliser entre 50 et 70 milliards
06:34 de chiffres d'affaires sur notre territoire.
06:37 Donc c'est entre 500 et 1000 usines,
06:40 celles qu'on a perdues dans la grande crise de 2008-2009,
06:43 qu'on n'a pas retrouvées, là où les Allemands ont préservé,
06:47 ont mis du chômage technique, du quoi qu'il en coûte,
06:49 avant l'heure du Covid, ils avaient fait ça,
06:51 ils payaient les ouvriers, enfin les usines qui n'avaient rien à faire,
06:54 mais nous on les a mis à la casse et eux ils les ont gardées.
06:57 Et les conséquences, ils ont 23% du PIB consacré à l'industrie.
07:03 Donc, attendez, ces 50 à 70 milliards de relocalisations,
07:08 on ne le fera pas avec seulement l'État.
07:10 On le fera avec les milliers de PME sur le territoire
07:13 qui ont des projets dans leur carton,
07:15 qui ne sont pas financés par le système bancaire,
07:17 donc il va falloir réformer le système bancaire.
07:18 – Et dont vous avez, vous occupez.
07:19 – Qui ne sont pas aujourd'hui dans la tête des entrepreneurs
07:23 en mesure de faire net, et où il n'y a pas,
07:26 parce qu'il y a des problèmes de recrutement considérable,
07:28 parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui à recruter déjà dans les industries existantes
07:32 comme on va faire pour la nouvelle agriculture, la nouvelle industrie.
07:34 – Face au territoire avec Arnaud Montebourg,
07:36 et à voir ou à revoir sur le site internet de TV5MONDE
07:39 et des partenaires de l'émission,
07:41 Ouest France, Nice matin, 20 minutes, La Montagne,
07:44 Le magazine Le Point et France Antille.
07:46 France Antille, justement, parlons-en avec cette nouveauté pour le quotidien.
07:51 À partir du 20 juin prochain,
07:52 le journal sera de nouveau imprimé à pointe à pitre en Guadeloupe.
07:56 Le groupe vient d'acquérir une toute nouvelle presse entièrement numérique
07:59 qui lui permettra d'imprimer également les journaux nationaux.
08:03 Les détails avec ce reportage de Christophe Rigaud, regardez.
08:07 Il y a un an, France Antille installait une toute nouvelle imprimerie numérique en Martinique.
08:12 Aujourd'hui, sur ses palettes, c'est au tour de la Guadeloupe
08:15 de voir arriver cette presse flambe en œuvre.
08:19 France Antille pourra désormais imprimer sur place son journal
08:22 grâce à cette machine dernier cri.
08:25 Une nouvelle imprimerie qui permettra de conforter
08:28 la présence d'une presse locale papier dans les Antilles.
08:31 Nous sommes un lien social.
08:32 Je prends l'exemple en Guyane.
08:35 Nous avions arrêté le papier.
08:36 Donc, quand on avait repris, le papier était arrêté.
08:38 On l'a relancé il y a à peu près trois mois.
08:41 Donc, on sort un hebdo et on vend 2500 journaux toutes les semaines.
08:45 Donc, ça veut bien dire qu'il y a une appétence.
08:47 L'arrivée de cette imprimerie entièrement numérique
08:50 va également permettre à France Antille de se développer
08:53 en plus de son édition locale.
08:55 On va imprimer toute la presse nationale.
08:57 Donc, on va imprimer jour J, Le Monde, Les Echos, Le Parisien,
09:03 L'Equipe, tous les journaux nationaux qui étaient acheminés
09:08 deux fois par semaine par avion.
09:09 Installer cette presse venue des Etats-Unis en Guadeloupe
09:13 a également été un défi logistique.
09:16 À la manœuvre pour convoyer, déballer et assembler la presse,
09:20 il y a cette entreprise spécialisée dans le transport maritime.
09:24 Savoir faire à la fois dans la partie technique,
09:26 c'est-à-dire déballer, approcher sur le site de production,
09:30 mais également dans une expertise douanière
09:32 qui est quelque chose d'important car il faut respecter
09:35 l'ensemble des procédures, voire même de conseiller
09:38 et surtout conseiller notre client.
09:40 Après une période de tests, la nouvelle imprimerie numérique
09:43 de France Antille devrait sortir ses premières éditions
09:47 à partir du 20 juin prochain.
09:50 Ils sont les contrôleurs de la Marine nationale,
09:52 les guetteurs sémaphoriques, si leur nom exerce,
09:55 un métier méconnu du grand public, mais néanmoins essentiel
09:58 pour la sécurité des côtes françaises.
10:00 Et c'est pour mieux faire connaître cette profession
10:03 que des portes ouvertes étaient organisées
10:04 il y a quelques jours dans le Finistère,
10:07 objectif à tirer les candidats pour pallier
10:09 les difficultés de recrutement.
10:11 Un sujet de Maël Delmure pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
10:15 "What understood, how many people on board ?"
10:18 Du haut de leur vigile, les guetteurs sémaphoriques
10:21 ont comme mission de surveiller les espaces maritimes,
10:24 aériens et terrestres, afin d'assurer leur mission
10:26 de défense maritime nationale.
10:28 "Des sémaphores, il en existe 58 en France,
10:31 qui sont implantées sur les points stratégiques
10:32 du littoral français.
10:33 En Atlantique, nous comptons 25 sémaphores
10:36 qui sont réparties depuis Saint-Cat
10:38 jusqu'au sémaphore de Socoa à Saint-Jean-de-Luz.
10:41 La particularité de la façade atlantique,
10:43 c'est d'avoir des sémaphores insulaires,
10:45 comme celui du Stif à Ouessant."
10:46 [Musique]
10:52 Face à des difficultés de recrutement
10:54 et une méconnaissance du métier de guetteur,
10:57 la Marine nationale a organisé une journée porte ouverte
11:00 dans 6 sémaphores insulaires du Finistère.
11:02 "Nous avons trouvé pertinent d'ouvrir les portes
11:05 aux jeunes publics insulaires,
11:06 qui ont peut-être peu de connaissances
11:09 sur les missions des sémaphores sur leur île.
11:12 Dans le cadre du recrutement local,
11:15 cette option permet à une jeune recrue
11:17 de se positionner près de son domicile
11:19 afin d'avoir une première expérience
11:21 au sein de la Marine nationale."
11:22 Un contrat de 4 ans mis en place par l'armée
11:24 afin de permettre aux soldats de choisir leur affectation
11:27 le temps de ce premier contrat.
11:28 L'objectif, recruter des jeunes insulaires
11:30 entre 17 et 30 ans comme Loïc.
11:32 "On en parlait déjà quand on avait vu les affiches
11:35 dans le bourg et tout ça, on en parlait
11:36 et puis on se disait pourquoi pas aller voir tous ensemble,
11:39 peut-être intéresser deux, trois.
11:41 Je n'ai jamais eu l'idée de faire l'armée
11:43 même quand j'étais jeune.
11:44 Ça ne me dit rien du tout,
11:46 mais là, plus l'année passe et puis on se dit
11:49 pourquoi pas changer de style d'œil."
11:52 Une première journée porte ouverte réussie
11:53 selon l'état-major qui envisage de réitérer
11:56 l'opération séduction l'année prochaine.
11:59 Voilà, et elle aussi doit sûrement vous être inconnue.
12:02 La pilotine est un navire puissant à la fonction particulière,
12:05 transporter des pilotes spécialistes,
12:07 des entrées et des sorties de port à bord des ferries.
12:11 Comme vous le voyez sur ces images
12:13 de nos partenaires en Corse, Télé-Payser,
12:15 un bateau est un métier atypique, non sans risque.
12:19 Écoutez ces précisions recueillies par Maé Poupard et Paul Claré.
12:24 "Alors notre métier consiste à faire entrer des bateaux ici
12:27 sur la station de l'île Rousse et de Calvi.
12:30 C'est des bateaux à partir de 60 mètres,
12:32 tout ce qui est yachts ou navires de plaisance
12:36 et surtout de commerce, et les faire entrer en sécurité."
12:39 "C'est surtout des bateaux qui sont très puissants
12:42 pour affronter les mauvaises conditions météorologiques.
12:46 Ce sont des bateaux qui sont relativement sables,
12:48 qui permettent de passer du portique que vous voyez
12:51 à l'échelle de pilote et qui nous amènent à bord en toute sécurité."
12:56 Des bouteilles de vin par centaines, repêchées dans un étang,
12:59 il ne s'agit pas d'un trésor sous-marin,
13:01 mais d'une expérimentation gustative.
13:04 Dans l'eau, des vignerons et austréliculteurs
13:06 se sont alliés pour créer de nouvelles saveurs
13:09 grâce à cette technique de vieillissement très originale.
13:13 Pour l'occasion, 600 bouteilles ont été conservées
13:15 six mois durant sous l'eau.
13:17 Une expérience visiblement réussie, comme ont pu le constater
13:20 Isaac Barry et Manon Scardzelo pour la rédaction de Via Occitanie.
13:26 Des bouteilles dans l'étang de l'E4,
13:28 non pas pour envoyer un message, mais pour modifier le goût du vin.
13:32 "Là, on est en train de sortir les bouteilles de nos amis vignerons
13:36 que l'on a immergées il y a six mois.
13:39 Et voilà, là, on est en train de découvrir un peu le trésor."
13:43 Une initiative de dix vignerons de canet en roussillon
13:47 et de deux austréliculteurs au doigt.
13:49 "Ça nous permet de faire le lien entre deux métiers
13:52 qui sont assez similaires,
13:53 mais on ne travaille pas dans les mêmes éléments,
13:55 mais juste à côté.
13:57 Et du coup, je pense que ça va être très intéressant de mêler les deux."
14:00 Mêler terre et mer, c'est le but de cette expérience.
14:04 À la recherche de nouvelles saveurs,
14:06 plus de 600 bouteilles ont été récupérées.
14:08 Un goût différent par rapport aux bouteilles habituelles,
14:11 liées aux nouveaux paramètres de vinification.
14:14 "C'est la température par rapport à la même bouteille
14:17 qui a été conservée de manière classique.
14:19 La bouteille en mer a été conservée à basse température.
14:21 Le deuxième effet, c'est la pression.
14:23 Elles sont à cinq mètres de profondeur,
14:24 donc à à peu près un bar de pression.
14:26 Le troisième effet, c'est le ballon de l'eau,
14:28 c'est-à-dire que les bouteilles sont sans cesse en mouvement dans l'eau."
14:31 La dégustation des bouteilles accompagnées d'huîtres
14:34 semble être un succès.
14:36 "Ça se déguste très bien.
14:37 On a une belle fraîcheur, une belle attaque."
14:41 Le public, quant à lui, pourra déguster les vins
14:43 le 25 juin prochain à Canet-en-Roussillon.
14:47 "Voilà, c'est juste le premier."
14:49 Le monde nautique encore dans ce journal
14:51 qui se met lui aussi progressivement à la révolution électrique.
14:54 Sur le lac du Bourget, les moteurs thermiques de bateaux de croisière
14:58 viennent ainsi d'être remplacés.
15:01 Une décarbonation qui s'inscrit bien entendu
15:03 dans une démarche d'environnement.
15:06 Des précisions de Manon Toiti pour la chaîne 8 Montblanc sur place.
15:11 Après six mois de chantier, l'Hydra-X est prête à repartir,
15:14 mais cette fois-ci avec un moteur électrique.
15:17 Le bateau pourra désormais naviguer de manière décarbonée.
15:21 C'est un projet qui s'inscrit dans une démarche de transition écologique.
15:25 "La plupart des bateaux qui ont un anneau sur le lac du Bourget,
15:29 en une place de port, sont carbonés,
15:31 ont des moteurs, il y a très peu qui ont des moteurs électriques,
15:33 ça doit représenter 1%.
15:36 Donc évidemment, il faut prévoir ce qui se passera dans 10 ans,
15:39 dans 15 ans, dans 20 ans.
15:42 Comment ces bateaux seront remplacés petit à petit ?
15:44 D'abord, il faut qu'il y ait une offre,
15:46 il faut que les gens puissent acheter des bateaux qui soient décarbonés."
15:49 Parmi les 3000 bateaux du port,
15:51 près d'une trentaine sont obsolètes chaque année.
15:53 Jusqu'ici, les propriétaires n'avaient pas de réelle solution pour s'en débarrasser.
15:58 Depuis peu, un centre de déconstruction a ouvert à Chambéry.
16:02 "La collecte du bateau est à la charge du propriétaire
16:06 qui le ramène à des centres de déconstruction,
16:09 que nous avons agréés avec l'Etat,
16:11 et la déconstruction en elle-même est gratuite."
16:13 Mais ces nouveautés s'accompagnent aussi par des changements d'usages.
16:16 La grande majorité des plaisanciers sont propriétaires,
16:20 mais ne naviguent pas tout au long de l'année.
16:22 D'autres offres émergent, comme les boat clubs,
16:24 avec des réservations de bateaux à la journée.
16:28 "Le bateau, au lieu que je l'utilise peut-être 10 jours par an pendant mes vacances,
16:32 lui va être utilisé pendant 3-4 mois,
16:34 puisque d'autres personnes vont faire comme moi.
16:36 Donc c'est une solution qui avance, un peu lentement,
16:40 mais qui avance et qui va certainement aider à libérer des places dans les ports,
16:44 à permettre à plus de personnes d'aller sur l'eau, ce qui est très important."
16:47 Pour l'instant, aucune mesure gouvernementale ou préfectorale
16:50 n'impose d'en finir avec les moteurs thermiques.
16:52 L'investissement pour la décarbonation des bateaux de la compagnie du Lac
16:56 s'élève à 3 millions d'euros.
16:58 Dès septembre, la moitié de sa flotte sera électrique.
17:01 "Faire du vélo tout en restant allongé, l'expérience peut paraître étonnante.
17:08 C'est pourtant à cet exercice que s'adonnent en ce moment même
17:11 des volontaires à la Clinique Spatiale de Toulouse.
17:14 Une expérience qui vise à reproduire les conditions de séjour dans l'espace
17:18 et à tester les bénéfices d'une activité physique en apesanteur.
17:22 Pour cette étude, ces participants, comme vous le voyez sur ces images
17:25 de nos partenaires de la Dépêche du Midi,
17:27 doivent rester couchés et écouter bien pendant deux mois.
17:32 Les précisions au micro de Manon aussi.
17:35 "Dans l'espace, il n'y a pas de gravité, on parle d'impesanteur ou de microgravité.
17:39 Et cette centrifugeuse va recréer une gravité artificielle.
17:43 Et donc on essaye de voir si faire un exercice en état de gravité artificielle
17:47 peut permettre de lutter contre les effets négatifs de l'impesanteur.
17:51 "L'exercice de vélo est quand même assez difficile.
17:53 C'est tous les jours le même exercice.
17:54 C'est vraiment ça qui est le plus dur.
17:55 C'était l'occasion, à notre niveau, de participer à cette recherche.
18:00 Se dire que ça pourra servir peut-être aux astronautes d'une part.
18:04 Et puis finalement, il y a aussi tout un impact.
18:06 La recherche spatiale ne sert pas que pour le spatial, elle sert aussi sur Terre."
18:11 Il est l'une des représentations emblématiques de l'histoire esclavagiste en Martinique.
18:15 Le Negu Bwosiwo est devenu aujourd'hui un personnage phare du carnaval sur l'île.
18:21 Figure de liberté mais aussi d'expression,
18:23 il fait l'objet d'un projet photographique, pour le moins un évocateur,
18:27 à sujet de Sandrine Claude et de José Elouah pour Via ATV sur place.
18:31 "Sirop huillé, la vraie, en plus d'un piment.
18:36 Sirop huillé."
18:37 Pour se métamorphoser en égro-sirop, quelques étapes sont à respecter.
18:44 Pas question de s'enduire directement du sirop de batterie.
18:47 Pour faire tenir le fameux liquide noirâtre,
18:49 les corps doivent d'abord être couverts de charbon.
18:54 A peine travesti, Eva se sent immédiatement comme transportée.
18:59 "L'essence lame des anciens negs marrons est montée,
19:04 je me suis sentie vraiment puissante.
19:06 Donc là, c'est vrai que ce n'est pas une tenue que j'ai l'habitude d'arborer,
19:09 mais je me sens bien et je ne me sens pas dénudée, je suis habillée."
19:13 Sous l'œil expert du photographe, les modèles prennent la pose,
19:18 maritêtes posées et chaînes en main,
19:20 les jeunes femmes se prêtent à l'exercice dans une atmosphère
19:24 emprunte de fortes émotions.
19:25 Le spot du shooting n'a pas été choisi au hasard.
19:31 Le paysage est aride, fortement exposé au soleil,
19:35 à l'image des dures conditions de vie des esclaves.
19:37 C'est au prêcheur que le personnage du negro-sirop
19:40 aurait vu le jour il y a plus de 20 ans.
19:43 D'abord un hommage au neg marron qui utilisait l'enduit
19:46 pour fuir les colonisateurs.
19:48 Il est devenu au fil des années symbole de liberté en Martinique.
19:52 "La liberté qui a pu être arrachée par les neg marrons,
19:56 c'est dû à un long cheminement intérieur,
19:59 un processus intérieur qui leur a permis de surmonter leurs obstacles,
20:02 soif de vie, de se libérer, tout simplement de se libérer
20:05 et ils se sont eux-mêmes sauvés la vie."
20:07 De magnifiques clichés que le photographe espère pouvoir bientôt exposer.
20:12 En attendant, ils peuvent être admirés sur les réseaux sociaux.
20:17 Du métal à l'école, il n'est pas question ici de matière mais de musique.
20:22 Dans la Sarthe, un projet pédagogique a permis de faire découvrir aux élèves
20:26 ce style musical et par la même occasion de briser bruyamment quelques idées reçues.
20:32 Pour clôturer cette initiative, un concert a été organisé.
20:35 Doigts levés et cheveux au vent,
20:37 les enfants ont pu profiter d'un moment atypique à l'école.
20:40 Anthony Piton et Florian Wozniak pour LMTV Sarthe.
20:44 *Musique*
20:49 Leur musique fait bouger les têtes à l'école d'armage.
20:51 Concert exceptionnel, de cryogénique à l'excision.
20:55 Le groupe de Death Metal fait l'unanimité dans le public.
20:58 *Musique*
20:59 "Ça va vite, ça fait du bruit, tout ça, c'est fort."
21:05 "C'est génial !"
21:06 *Musique*
21:10 Du son saturé, des guitares distordues et des voix gluturales.
21:13 *Musique*
21:15 Une ambiance inédite dans une cour d'école.
21:18 "Moi j'en ai vu quelques-uns tout à l'heure qui étaient un peu timides au départ
21:20 et puis qui ont commencé un peu à danser, bouger les épaules.
21:23 J'ai trouvé ça génial, ils ressentent des choses."
21:26 "On a pu échanger autour du métal extrême, leur expliquer que comme un manga,
21:29 il y a des démons, il y a des sorciers.
21:32 Donc voilà, chaque monde, chaque groupe a son univers.
21:37 Et le but était de vulgariser un peu le métal extrême pour les enfants."
21:42 Une vulgarisation qui s'inscrit dans un projet scolaire.
21:44 Le death metal, c'est le fil rouge et il sert de point d'entrée pour des leçons en classe,
21:49 tout en faisant tomber la barrière des préjugés.
21:51 "On a enlevé ce côté un peu diabolique en fait.
21:54 Il y a différents courants et finalement le volet satanique, il prend peu de place
21:58 dans le métal par rapport à tous les autres groupes et tous les autres genres.
22:03 Et c'était aussi montrer aux parents que finalement ça s'écoute
22:07 et en fait on a pas mal de parents qui en écoutent déjà."
22:10 Et maintenant, ce sont les enfants qui s'y mettent.
22:13 Certains d'entre eux sont devenus cette année de vrais métalleux.
22:16 Allez-y, on va présenter un autre projet éducatif, beaucoup moins bruyant celui-ci.
22:25 À Limoges, le prix littéraire Mosaïque, fait de cette année sa 10e édition.
22:30 Ouvert aux écoliers, collégiens et lycéens, ce concours permet d'initier les élèves
22:35 à l'écriture de textes.
22:36 Une introduction au slam qui vise à donner le goût de la lecture et de la prise de parole en public.
22:42 Le travail de toute une année était ainsi présenté sur la scène de l'Opéra de Limoges.
22:46 Images et réactions recueillies par Alain Dreau.
22:48 "L'envie de lire face à d'autres et l'envie de venir sur scène.
22:53 Parce que ça c'est pas évident, on a plein d'enfants qui ne veulent pas venir sur scène.
22:56 Donc cette année, ça commence à mûrir.
22:59 Beaucoup nous disent que ça leur a appris à parler en public,
23:03 que ça leur a appris à mieux parler en classe également."
23:06 "On m'a donné beaucoup de conseils.
23:08 Je suis contente parce que je vais en ressortir avec plus de connaissances qui me serviront plus tard."
23:13 Allez, prenons de la hauteur, beaucoup de hauteur même, pour terminer ce journal
23:19 avec une compétition amateur de parapente organisée il y a quelques jours dans les Vosges.
23:26 L'occasion, vous allez le voir, de faire le plein de sensations fortes
23:29 et de découvrir de magnifiques images aériennes
23:32 dans ce sujet de Louise Hammounda et de Mathilde Albert pour Vosges Télévisions.
23:37 Et si l'on prenait un peu de hauteur, à plus de 1200 mètres d'altitude entre les Vosges et le Haut-Rhin ?
23:50 Il y a une dizaine de jours, sous une météo capricieuse,
23:52 une vingtaine de parapentistes ont volé au-dessus de ces montagnes pour un challenge amateur,
23:57 point de départ au Drumond sur le col de Buissant.
24:00 "Ça fait un an et demi maintenant que je vole.
24:02 Après moi j'ai beaucoup volé, en fait ce qui fait l'expérience du pilote c'est la pratique.
24:09 Notre but c'est de rester en l'air le plus longtemps et après d'aller le plus loin possible et faire des beaux vols."
24:14 "Et tu aimerais faire de la compétition ensuite ?"
24:15 "C'est une idée, après moi j'aime plus pratiquer le parapente pour le loisir."
24:21 Car cette compétition n'en est pas vraiment une.
24:23 La Ligue Grand Est de Vols Libres a organisé cette première rencontre
24:27 pour inciter les jeunes pilotes à progresser.
24:29 "On va faire un start en entrée par rapport à une balise qui se trouve ici."
24:35 "Aujourd'hui on avait vraiment des gens qui commencent la compétition
24:39 et donc il fallait vraiment leur faire un parcours très gentil.
24:42 Donc là on est à 10 km, d'habitude on fait plutôt 40-50 km
24:47 et lorsque je fais des compétitions avec les meilleurs pilotes allemands, suisses,
24:53 je suis sur 100 km."
24:54 "C'est bon ça les gars, on s'accroche !"
24:58 "On va leur apporter la technique de comment faire une compétition,
25:02 avant, pendant et après.
25:05 Et après on leur apporte aussi le côté convivial,
25:07 ils voient que c'est sympa et ça leur donne envie d'aller plus loin.
25:10 Et pour aller plus loin, il faut encore passer un brevet, le pilote confirmé."
25:13 "C'était comment ?"
25:14 "C'était court mais bien.
25:17 De toute façon ça ne tombait pas mieux."
25:20 "Vous avez vu les conditions ?"
25:21 "Ouais, là ça va forcir donc on aurait pu rester encore des heures comme ça."
25:27 Malgré un vent un peu trop fort et si tous n'ont pas le niveau des compétitions officielles,
25:32 ces pilotes auront partagé pendant deux jours le plaisir des airs.
25:35 Notre journaliste en a fait l'expérience, on vous laisse en profiter.
25:38 "C'est la fin de cette édition, merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:46 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:49 Au revoir à tous."
25:50 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
25:54 Avec le soutien de Denix

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