Le juriste, Thomas Scarpellini : «Il peut y avoir, peut-être, une petite tendance à s'inquiéter»

  • l’année dernière
Le juriste, Thomas Scarpellini, dans 90 minutes info, rebondissant sur l'enquête entourant la disparition de Karine Esquivillon : «Attendons les conclusions de l'enquête [...] Malheureusement, aujourd'hui, quand on voit la multiplicité des faits divers, il peut y avoir, peut-être, une petite tendance à s'inquiéter». 
Transcript
00:00 Évidemment, attendons les conclusions de l'enquête, même à ce stade.
00:03 Une audition n'est pas une mise en examen,
00:06 qui n'est pas un renvoi devant le juge d'instruction,
00:08 qui n'est pas une ordonnance de mise en accusation,
00:10 qui n'est pas une accusation, qui n'est pas une condamnation.
00:12 Donc encore, le temps judiciaire est loin d'être terminé,
00:16 bien qu'il a pu, à une certaine manière, s'accélérer.
00:19 Et finalement, la troisième chose, c'est évidemment...
00:22 Peut-être que dans les temps qui courent,
00:25 avec la multiplication de ces faits divers, se méfier.
00:29 C'est peut-être triste de le dire comme ça.
00:30 Et quand vous allez vous promener dans les bois la nuit,
00:33 envoyez peut-être un message à votre compagnon, à votre famille, à vos amis.
00:35 Quand...
00:36 - Si c'est lui qui l'a. - Sauf si c'est lui et...
00:39 - Oui, ça dépend du compagnon.
00:40 - Évidemment, ça dépend du compagnon.
00:42 Je suis pas sûr que Mme Daval, ça lui aurait servi à grand chose.
00:45 Mais voilà, prenez vos plus grandes précautions,
00:48 car malheureusement, aujourd'hui, quand on voit la multiplicité des faits divers,
00:51 il peut y avoir peut-être une petite tendance à s'inquiéter.
00:56 [Musique]
00:59 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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