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Les circonstances du meurtre de Thomas, survenu dans la nuit du 18 au 19 novembre à Crépol, demeurent floues pour les enquêteurs. Ces derniers s'intéressent notamment à deux nouveaux suspects dans leur quête d'identification de l'auteur du coup mortel.

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Transcription
00:00 Si l'on en croit les dernières informations de BFMTV développées par Maxime à l'instant,
00:04 finalement la piste de l'expédition punitive préméditée s'éloigne.
00:09 On revient peut-être sur l'idée d'une RICS, en tout cas d'une altercation,
00:13 qui aurait eu lieu à l'intérieur de la salle des fêtes et qui aurait donc déclenché cet enchaînement de violence.
00:18 C'est votre sentiment également ?
00:20 Oui, je le crois. C'est le procureur de la République qui l'a dit dans son communiqué de presse.
00:25 Il faut d'abord être prudent.
00:27 Prudent pourquoi ? Parce que c'est une enquête qui débute tout juste.
00:30 Les faits ont un peu plus de 15 jours. On va partir sur 12, 15, 18 ou 24 mois d'enquête.
00:35 On a pour le moment beaucoup d'auditions de personnes.
00:39 Ce sont des éléments subjectifs.
00:41 Ce sont des personnes qui ont peut-être été alcoolisées,
00:44 qui ont peut-être participé aux événements.
00:46 On est au milieu de la nuit.
00:48 Tout ça est à prendre avec beaucoup de précautions.
00:52 Mais le procureur de la République, dans son communiqué de presse,
00:55 et je crois que ça correspond assez bien au dossier,
00:57 a rappelé qu'il n'y avait pas de préméditation, pas de mobile raciste,
01:01 mais qu'on était en effet, plutôt, comme je l'ai entendu d'ailleurs sur votre plateau tout à l'heure,
01:04 face à une altercation qui a viré au drame.
01:07 Mais que dit votre client précisément des faits ?
01:10 Moi, j'ai porté plainte pour violation du secret de l'enquête.
01:14 C'est-à-dire que je considère que la communication sur le fond de l'affaire
01:18 doit se faire conformément aux règles de droit.
01:21 Les règles de droit, c'est que c'est le procureur de la République qui doit s'exprimer.
01:23 Il l'a fait de manière répétée, de manière, je crois, complète.
01:27 Donc je ne peux pas aujourd'hui violer le secret de l'instruction,
01:29 alors que moi-même, je me plains du secret de l'enquête au stade de la garde à vue.
01:33 Mais il conteste, ça je peux vous le dire,
01:35 mais ça revient aux déclarations du procureur de la République.
01:38 Il conteste évidemment avoir porté un coup de couteau mortel.
01:41 Il conteste également les insultes racistes.
01:44 On veut tuer du blanc, par exemple.
01:47 Pourtant, certains témoins ont entendu ça.
01:49 Oui, comme d'autres ont entendu que des rugbymans semblaient vouloir taper du bougnoul.
01:55 Bon, il faut attendre.
01:57 Je sais que c'est un petit peu à l'inverse du traitement médiatique,
02:00 mais le traitement judiciaire mérite du temps.
02:02 Et d'ailleurs, les habitants de Crépole, tout à l'heure, dans le reportage que vous faisiez,
02:05 indiquaient qu'ils avaient besoin d'avoir la vérité.
02:07 Pour avoir la vérité, il faut accepter d'être patient.
02:09 Bon, et encore une fois, on est au début de l'enquête.
02:11 On n'a pas d'expertise ADN, on n'a pas d'expertise papillaire,
02:14 on n'a pas de retour de géolocalisation, on n'a pas eu de confrontation,
02:17 on n'a pas eu la police scientifique qui est venue améliorer la qualité des vidéos
02:21 qui circulent le soir des faits.
02:23 Donc, il faut être extrêmement prudent.
02:25 Et on ne peut pas raconter n'importe quoi sur un dossier qui est au tout début des investigations.
02:30 On a pour l'instant beaucoup encore de précautions et beaucoup de doutes.

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