Les circonstances du meurtre de Thomas, survenu dans la nuit du 18 au 19 novembre à Crépol, demeurent floues pour les enquêteurs. Ces derniers s'intéressent notamment à deux nouveaux suspects dans leur quête d'identification de l'auteur du coup mortel.
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00:00 ce qui s'est passé à Crépole, ce sont des choses qui n'arrivaient pas il y a quelques années.
00:05 Ce qui s'est passé à Crépole, et il faut pour s'en convaincre, regarder la réaction des habitants de Crépole,
00:11 regarder la réaction de la maire de Roman-sur-Isère, regarder la réaction d'un certain nombre de gens
00:16 qui sont des gens de la France rurale, qui sont des gens qui ne sont pas dans la Start-up Nation,
00:21 sur ce qu'est en train de devenir notre pays.
00:24 Il faut mettre côte à côte ce constat avec celui des crimes réguliers, abominables, qui sont commis au nom de l'islam radical.
00:33 Il faut regarder l'évolution sur les cinq dernières années des chiffres sur la délinquance,
00:38 et en particulier sur les meurtres, les tentatives de meurtre et les coups mortels,
00:43 c'est-à-dire les coups et blessures volontaires ayant trait à la mort sans intention de la donner, qui explosent.
00:47 Il faut souligner qu'il y a un policier et gendarme qui est blessé toutes les demi-heures.
00:52 - Sans nier cette situation, certains disent aussi qu'il ne faut pas pour autant désigner des clients en fait divers une certaine catégorie de personnes.
00:59 Je reprends votre tweet, et je vous promets qu'on reviendra à l'enquête, mais vous aviez publié quelques jours après ce drame,
01:05 "La décision de ne pas mentionner le nom du meurtrier présumé Thomas est une erreur politique majeure,
01:10 le nom sortira de toute façon et l'autorité de l'État sera un peu plus abîmée par cette petite lâcheté.
01:14 La colère légitime est déjà acquise."
01:16 Est-ce que vous ne vous dites pas que vous êtes allé trop vite, par exemple ?
01:18 - Les neuf qui ont été mis en garde à vue au début, tout le monde a eu les noms très vite,
01:22 je veux dire au bout d'une journée, tous les gens qui s'intéressent à ces questions, tous les journalistes, etc.
01:27 - Mais le fait est que finalement, l'auteur présumé, on ne sait pas qui c'est.
01:29 - Il y a trois jours, il y a un gamin de 15 ans qui a tué ses parents, tous les médias, à commencer par vous mais d'autres, ont donné son prénom.
01:36 Et là tout à l'heure, on vous dit voilà.
01:37 Donc voilà, je dis juste qu'il y a des statistiques qui sont ce qu'elles sont, les gens ont des yeux pour voir,
01:44 et moi je suis très inquiet, non mais Laurent, laissez-moi dire une chose qui est essentielle,
01:48 c'est que moi je suis très inquiet, moi je suis très inquiet par l'évolution de la situation,
01:53 parce que pour la première fois, nous avons un vrai risque d'affrontement dans notre pays,
01:57 entre différentes catégories de populations.
01:59 Et il faut absolument que l'État prenne la mesure de la gravité et fasse deux choses.
02:06 La première, c'est qu'elle dise les choses telles qu'elles sont.
02:09 Les gens sont exaspérés d'avoir l'impression qu'on les prend pour des imbéciles.
02:13 Et la deuxième chose, c'est que des moyens par l'État, par le régalien soient mis en œuvre.
02:18 Moi j'ai fait une lettre, je suis président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
02:21 et j'ai fait une lettre ouverte au président de la République, qui tourne beaucoup dans les milieux politiques
02:26 et des forces de sécurité intérieure, et je pense que si l'État, et en particulier pour protéger ceux de nos concitoyens,
02:34 qui sont étrangers et qui travaillent et qui n'ont rien demandé à personne,
02:37 qui sont les plus défavorisés et qui sont les premières victimes de la délinquance,
02:42 que si l'État ne prend pas les choses en main, alors nous risquons d'avoir notre pacte social en grand danger.