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Dimanche 18 juin 2023, SMART TECH reçoit Eric Marchiol (Directeur Metaverse Industrie & Qualité, Renault Group) , Frédéric Vincent (Chief Digital & Information Officer, Renault Group) et François Lavernos (directeur informatique, marque Renault et Industrie)

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00:00 [Musique]
00:18 Et voilà c'est le dernier jour de Smartech sur Vivatech. Vous nous avez suivi avec fidélité, merci beaucoup.
00:25 Pour cette dernière séquence on va parler de digitalisation. Digitalisation d'abord au niveau de l'ensemble de l'industrie
00:31 et puis digitalisation, qu'est-ce que ça veut dire au sein d'un groupe en interne ?
00:35 Quels sont les nouveaux process à mettre en œuvre ? Comment adapter les équipes ? Comment trouver les bonnes compétences ?
00:41 Quelles sont ces nouvelles formules magiques pour la digitalisation ?
00:45 Voilà ça, ça va être vraiment notre grand sujet aujourd'hui avec l'exemple du groupe Renault
00:50 et ces nouvelles manières de travailler à la fois au niveau industriel et au niveau interne de l'entreprise.
00:57 Ça démarre tout de suite dans Smartech.
00:58 [Musique]
01:05 Alors on avait suivi cette annonce, on était au Mondial de l'Auto ensemble avec le groupe Renault
01:10 au moment de l'annonce de la naissance du premier métaver industriel.
01:14 On continue d'en parler avec Eric Markeul, vice-président de la transformation numérique, de la fabrication de la chaîne d'approvisionnement du groupe Renault.
01:22 Vous êtes le directeur métaverse et industrie qualité Renault Group.
01:26 À côté de vous François Lavernos, directeur informatique et industrie pour le groupe.
01:32 Et vous portez notamment ce sujet du métaver.
01:35 Donc on a suivi l'annonce, on en est où aujourd'hui ?
01:40 Est-ce que le premier top départ a été lancé véritablement du métaver industriel ?
01:45 Alors oui, on le met en place déjà avec tout ce qu'on avait réalisé finalement depuis 2016.
01:52 Avec toute l'infrastructure qu'on a mis en place, c'est ce qui nous permet finalement de prendre de l'avance
01:58 et de démarrer dans les premières usines, les premières opérations comme sur l'usine de Beaubois ou de Douai.
02:03 On va rappeler quand même l'ambition de ce projet, l'envergure que ça représente, son histoire.
02:10 Comment on en est arrivé là à se dire tiens chez Renault on va bâtir ce métaver industriel ?
02:15 Je pense qu'on n'a jamais depuis le départ, cette histoire a commencé il y a quelques années.
02:20 On ramène ça aux années 2016 à peu près avec les premiers investissements industriels.
02:25 Mais c'est vrai que quand on a démarré, on n'imaginait pas aujourd'hui pouvoir délivrer et parler de métaver.
02:30 Donc ça s'est construit au fil de l'eau et avec beaucoup de valeur à chaque fois.
02:34 C'est une des caractéristiques, c'est qu'on a été chercher de la valeur en permanence pour travailler autour de la compétitivité.
02:40 Mais cette notion de métaver, ça s'est construit autour de la donnée et cette capacité à créer ce répliqua physique,
02:46 temps réel de nos usines. Et la notion de métaver s'est arrivée assez tardivement
02:51 puisqu'on a commencé à y travailler à peu près l'année dernière.
02:54 Mais c'était une construction qui s'est faite dans la continuité.
02:56 Le projet à l'origine, c'est vraiment la numérisation de l'usine, de fabrication des voitures, des véhicules.
03:04 Oui, c'est la numérisation, mais c'est vraiment aller au-delà du simple jumeau numérique.
03:09 C'est-à-dire être capable d'activer, de le faire bouger en temps réel et d'avoir des boucles de rétroaction.
03:17 Donc c'est non seulement on capte des données dans toutes nos machines, sur tout ce qui se passe dans l'usine,
03:22 mais en plus, avec de l'intelligence artificielle, en déduire des actions correctives ou prédictives
03:28 et de réinfuser ça en dynamique dans nos modèles de nos opérations.
03:32 Et c'est vraiment ça, finalement, l'étape d'après un jumeau numérique, ce qu'on va chercher comme nouvelle performance.
03:39 Ça veut dire que c'est un projet de système d'information d'abord, en fait ?
03:42 Alors, c'est un projet technologique. Il est clair que le driver de tout ça, ça reste la techno
03:48 qui nous permet d'aller chercher cette notion de métaverse. Mais l'objectif, ce n'est pas la techno.
03:53 L'objectif, c'est comme le dit Eric, de délivrer de la performance, de la compétitivité en continu pour nos usines
03:58 avec effectivement un levier techno qui, grâce aujourd'hui notamment à l'intelligence artificielle,
04:03 mais pas que, nous permet d'aller chercher des choses qu'on n'imaginait pas.
04:07 Typiquement, aujourd'hui, par exemple, sur tout ce qui est effectivement optimisation de l'énergie,
04:12 le digital ne permet pas de faire de l'énergie verte, mais nous permet de mieux comprendre comment on consomme
04:17 et d'aller optimiser ça. Donc voilà, c'est là où le digital a sa valeur et nous permet de faire,
04:22 effectivement, ces bons, comme vient de l'évoquer Eric.
04:24 Mais très concrètement, on est à quel stade aujourd'hui du projet ?
04:28 Alors, aujourd'hui, on est sur le lancement du métaverse dans les premières usines,
04:33 dans les deux usines principales, celles autour d'Electricity.
04:38 Et en parallèle, on déploie des fonctions dans l'ensemble des sites en utilisant déjà tout ce qu'on a réalisé
04:46 sur l'utilisation de la donnée. Donc, l'année dernière, on a fait déjà pas mal d'économies substantielles,
04:52 on va dire, dans nos opérations. A chaque fois, c'est plus d'une centaine de millions d'euros qu'on va chercher,
04:58 plus nos gains de qualité et stock dans nos opérations.
05:02 Donc, soit sur de l'optimisation sur la chaîne de fabrication, sur les économies d'énergie.
05:08 C'est 10 à 15 % d'économies d'énergie de l'année dernière. C'est des rebuts évités dans notre chaîne
05:15 de fabrication. C'est des traitements ultra rapides, des quelques défaillances qu'on peut avoir sur nos voitures,
05:22 nos chaînes de fabrication. Et donc, on va aller rechercher sur les années en cours, plus de 300 millions d'euros
05:30 sur nos performances opérationnelles, au-delà de 200 millions d'euros sur nos stocks.
05:35 Et également un sujet qui est vraiment important pour nous aussi, c'est finalement notre capacité à faire des choses
05:42 d'innovation et d'attirer des talents dans notre système industriel.
05:47 C'est ça, parce que quelle est la différence entre un projet de digitalisation, comme dans n'importe quelle industrie,
05:52 on peut en mener, et celui de vraiment créer un métavers industriel ? Comment vous faites la différence entre les deux ?
05:59 Il y a plusieurs différences. Il y a d'abord une différence dans la façon dont on travaille.
06:03 Aujourd'hui, il y a une complémentarité très, très forte entre les équipes métiers et les équipes digitales.
06:08 On met au défi tout le monde de bien comprendre qui est où dans l'organisation.
06:13 Donc, je pense qu'il y a ce maillage qui fait qu'on a une grosse différence par rapport à des projets classiques
06:18 qu'on avait l'habitude de mener. Deux, la technologie aujourd'hui, elle est autant portée par le métier,
06:22 notamment autour de l'usage de la data et de l'AI, autant portée par le métier et par les équipes informatiques.
06:27 Donc, cette grosse différence, elle est essentiellement dans la façon de travailler.
06:32 Il n'y a pas que l'agile, mais dans la porosité qu'il y a entre nos équipes.
06:36 Je crois que c'est ça le gros levier et qui fait aussi tout l'intérêt de ce de cet environnement là,
06:41 comme l'évoquait Eric, en termes d'attractivité pour les jeunes de nous rejoindre parce que c'est très maillé.
06:47 La chose aussi qui étonne quand on vient nous voir, c'est finalement le niveau de déploiement et de passage à l'échelle.
06:55 Dans pas mal d'autres entreprises qui ont un plan digital, ils sont un peu ce que j'appelle englués dans le purgatoire d'époque.
07:03 C'est à dire qu'ils font un truc très, très bien dans un atelier, etc.
07:07 Mais ils n'ont pas la capacité de passer à l'échelle et de le mettre dans les 40 usines, dans l'ensemble des ateliers, dans l'ensemble des procédés.
07:14 Et nous, vraiment grâce aux standards, tout ce qu'on a mis en place sur la data et cette dynamique technique qu'on a avec les outils qu'on met en place.
07:23 On a vraiment quelque chose qui fait une transformation de l'ensemble du système industriel de Renault.
07:29 Et ça, je pense qu'on espère créer une page intéressante de l'histoire avec ça.
07:34 De l'histoire de l'automobile, de l'histoire pour les constructeurs automobiles de manière générale.
07:39 Oui, Toyota dans les années 90 a vraiment un peu révolutionné la manière de fabriquer avec la mise en place du ligne, la qualité totale, etc.
07:51 Là, notre ambition, c'est d'arriver avec le métavers industriel à franchir une nouvelle étape et être vraiment leader grâce à tout ce système là.
08:02 Et d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'industrie automobile grâce à ça.
08:08 Ça veut dire qu'il faut maîtriser quel type de technologie en particulier?
08:12 Parce qu'on parle beaucoup quand on parle de métavers, on parle beaucoup de réalité virtuelle.
08:17 C'est pas uniquement ça, vous nous avez dit qu'il y a aussi la gestion des données, la remontée des données, le big data.
08:23 Quels sont les technos qui sont vraiment importants?
08:26 Je pense que vous faites bien de parler au pluriel. En fait, ce n'est pas une technologie.
08:29 La valeur de tout ça, c'est d'avoir su faire converger plusieurs technologies.
08:33 L'objectif quand on parle de métavers, on pense tout de suite au monde immersif.
08:37 Même si ce n'est pas un objectif pour nous, on a quelques technologies qui viennent du monde du jeu.
08:41 Pour donner des moyens de se plonger pour la formation, notamment pour la simulation.
08:47 Mais ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel, il vient, comme l'a évoqué Eric, de la data.
08:52 On a beaucoup travaillé autour de l'intelligence artificielle. C'est un vrai sujet.
08:56 On est dans un monde industriel, donc temps réel. Les infrastructures sont très importantes.
09:01 Ça veut dire qu'il faut passer à la 5G?
09:04 On n'a pas basculé sur la 5G encore, parce qu'on a fait beaucoup d'investissements sur nos infrastructures Wi-Fi.
09:11 Mais pour revenir sur l'infrastructure, on a beaucoup innové sur ce qu'on appelle le Cloud Edge.
09:15 C'est-à-dire l'apport du Cloud dans l'usine. On a beaucoup travaillé sur la cyber, qui est un vrai sujet.
09:20 Plus vous augmentez l'empreinte digitale, plus les risques sont importants.
09:24 C'est une convergence de beaucoup de choses aujourd'hui, qui nous a permis d'arriver avec ce métavers
09:29 et d'offrir tous les services qu'on évoque.
09:31 Sur la 5G, c'est la prochaine étape?
09:33 On est assez pragmatique. C'est certainement un sujet qu'on va regarder.
09:39 Mais le leitmotiv qu'on a, c'est qu'un euro dépensé doit générer au minimum un euro.
09:46 Aujourd'hui, la 5G, on ne voit pas encore tout à fait la valeur à notre niveau.
09:50 Ça viendra certainement à un moment.
09:52 On en parle beaucoup pour cette industrie 4.0.
09:55 Là, vous nous dites que ce n'est pas juste de l'industrie 4.0 qu'on fait.
09:59 Oui, mais comme le disait François, on a déjà les infrastructures, on a déjà la connexion de nos machines.
10:04 On a déjà le Wi-Fi dans l'ensemble de nos usines.
10:09 Une usine comme Plain, c'est 57 hectares de bâtiments qui sont équipés d'infrastructures.
10:13 Et donc, vous avez accès à l'Internet au débit inter-Dreno à l'intérieur de nos sites.
10:20 Donc, utiliser la 5G en supplément, en supplément, aujourd'hui, pour nous,
10:26 ce n'est pas un marqueur du changement.
10:29 Peut-être qu'un jour, il y aura des nouvelles technos qu'on n'arrivera pas à aller chercher.
10:34 Mais pour le moment, ce n'est pas le cas.
10:36 Alors, vous avez évoqué la question des compétences, des nouveaux talents à attirer.
10:42 Comment on fait ça quand on est un industriel comme Renault ?
10:46 Ce n'est pas simple déjà d'expliquer qu'on fait du métavers.
10:49 À quoi ça peut ressembler ?
10:51 Quel type de talent vous recherchez et quel type de talent vous arrivez à capter ?
10:54 C'est souvent, en fait, là, on parle effectivement d'une communauté de jeunes ingénieurs.
10:59 Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, être capable de communiquer autour de la technologie
11:03 et de l'apport de la technologie, c'est un levier supplémentaire très, très fort.
11:07 Et de retrouver aujourd'hui ces technologies qu'on voit dans le grand public,
11:11 je parlais tout à l'heure du gaming, je parlais de la virtualisation.
11:14 C'est effectivement des leviers qu'on n'avait pas jusqu'à présent
11:17 et qui nous permet quand on est face à des étudiants ou à des écoles,
11:20 de parler un peu différemment du monde industriel
11:23 et notamment du monde industriel automobile,
11:25 qui est en pleine révolution au-delà même du métavers.
11:28 Il y a effectivement deux intérêts.
11:30 Il y a l'attrait finalement de technologies de pointe,
11:32 puisqu'on est aujourd'hui vraiment en pointe dans ce qui se fait de mieux dans cette partie-là.
11:36 En venant travailler chez Renault, les jeunes âgés et les jeunes talents
11:40 vont pouvoir côtoyer les meilleurs experts mondiaux,
11:44 parce qu'on a beaucoup de partenaires, pour aller mettre en place ça.
11:48 Deuxième intérêt...
11:50 Ils nous écoutent là, ils entendent nos messages.
11:52 Ça a toujours été l'intérêt de Renault depuis le début,
11:56 c'est de promouvoir énormément de parcours différents,
11:59 d'avoir des formations, de pouvoir passer de plein de métiers passionnants de l'un à l'autre.
12:05 Et ça fait partie des gènes de Renault de proposer ça
12:08 à l'ensemble de nos équipiers qui viennent nous rejoindre.
12:12 Et vous allez globalement former aussi les talents déjà en interne à ce métavers 4.0 ?
12:17 Là où vous avez raison, c'est qu'il y a un côté attractivité pour l'extérieur,
12:21 mais il y a un côté attractivité pour l'intérieur,
12:23 déjà pour garder nos sachants.
12:26 Donc ça fait partie aussi de cette notion d'attractivité.
12:29 Et bien évidemment, il y a tout un plan de formation,
12:32 à la fois techno, mais à la fois métier,
12:34 qui s'accompagne de cette montée en puissance et de cette transformation massive.
12:38 C'est ce qu'on fait en parallèle déjà depuis quelques années.
12:41 Vous vouliez ajouter quelque chose ?
12:43 Oui, vraiment, le plan de formation,
12:45 on a un plan de formation massif sur la data
12:48 et on arrive aussi à dénicher des gens dans nos équipes
12:52 qui n'ont pas du tout sur le papier de compétence
12:57 et qui vont se révéler très intéressants
13:01 et avec à la fois une connaissance du métier,
13:04 donc des problèmes à traiter,
13:06 et des capacités d'utilisation de la data, il y a, extraordinaires.
13:10 Donc c'est vraiment une belle expérience.
13:13 Quelle est la prochaine étape ?
13:16 La prochaine étape, c'est d'être toujours en mesure de capter les technologies
13:22 et la valeur de ces technologies dans notre univers.
13:25 Vous le voyez, il ne se passe pas un mois sans qu'il y ait des annonces.
13:28 En ce moment, c'est beaucoup autour du Generative AI,
13:30 mais il n'y a pas que ça.
13:32 Notre fonction, notre mission, c'est d'essayer de regarder
13:35 et d'être en permanence en veille,
13:37 et d'aller récupérer ce qui fait le plus sens pour nous.
13:40 C'est une évolution qui va s'inscrire de toute façon dans la durée,
13:43 pour la formation, pour le déploiement,
13:45 pour l'apport de toutes ces nouvelles technologies.
13:47 Il y a une roadmap très précise, justement,
13:50 sur la montée en puissance autour du projet METAVERT ?
13:53 Oui, alors, pour moi, la prochaine étape,
13:56 ce serait que vous veniez nous voir en usine,
13:58 et qu'on vous fasse la totalité de ces démonstrations.
14:01 Par exemple, à la fin de l'année, sur un de nos sites,
14:04 vraiment pour vous montrer et faire toucher à l'ensemble de vos auditeurs,
14:09 en quoi on transforme la vie industrielle.
14:14 Donc, vous pourriez avoir des choses à montrer à la fin de l'année ?
14:17 Tout à fait.
14:18 Et comment vous voyez les choses un petit peu à plus long terme,
14:21 dans un, deux ans ?
14:23 Déjà, on va être très cadencés par la révolution de produits,
14:27 voitures et software.
14:29 Comme vous le savez certainement,
14:31 il y a une énorme révolution qui se fait sur ce qu'on appelle
14:34 le software design véhicule.
14:35 Donc, nous, on va être aussi largement emmenés dans cette direction
14:38 d'un point de vue industriel, parce que ça va changer un certain nombre de choses.
14:41 Il y a l'électrification aussi, qui change profondément nos process.
14:45 Donc, il y a toutes ces dimensions-là aussi que nous, on est amenés à suivre
14:49 et sur lesquelles le METAVERSE va apporter aussi beaucoup de valeur.
14:52 Oui, très attendu, j'imagine, sur ces sujets.
14:54 Un des points marquants, au-delà des usines déjà,
14:57 sur les process qu'on connaît déjà, c'est vraiment ce qu'on est en train de faire
15:00 sur toutes les nouvelles technologies, nouvelles technologies de moteur électrique,
15:03 d'assemblage batterie, etc.
15:05 Sur lesquelles les technologies qu'on implémente de METAVERSE
15:08 vont nous permettre de "changer la donne" dans la vitesse de montée en cadence,
15:13 la vitesse de mise au point de ces installations
15:16 pour la transformation qu'on est en train de vivre.
15:18 Donc, vraiment pour nous, c'est une étape très importante
15:20 d'accompagner finalement cette mutation aussi sur les produits.
15:26 J'imagine que vous êtes évidemment très attendu, oui,
15:30 sur cette nouvelle façon de concevoir les véhicules.
15:32 On avait, avec le concept car, présenté Human First Vision.
15:35 L'idée que vraiment, il y a une poussée du logiciel, j'ai envie de dire,
15:41 presque plus importante aujourd'hui que sur le matériel dans la voiture.
15:44 D'un autre côté, dans le sens inverse, est-ce que ce METAVERSE industriel
15:48 pourrait permettre de proposer des idées nouvelles dans la conception automobile ?
15:53 Alors, des idées nouvelles certainement, mais déjà d'être au rendez-vous de la production
15:59 avec effectivement un enjeu très, très fort de réduire les temps de cycle.
16:03 Pour nous, il y a une grosse logique de compétitivité,
16:06 de pouvoir sortir très, très rapidement la partie de...
16:09 Tout est parti un peu novatrice.
16:11 C'est un enjeu compétitif, ça, sur le marché ?
16:13 Ah oui, complètement, complètement.
16:15 On l'a évoqué tout à l'heure un tout petit peu,
16:17 il y a effectivement un énorme enjeu d'énergie,
16:20 puisqu'on s'est engagé aujourd'hui sur l'ensemble du cycle,
16:23 et pas uniquement d'utilisation, mais de production du véhicule,
16:26 d'être carbone neutral.
16:28 Donc là, le METAVERSE et le digital à toute sa valeur,
16:30 et on y travaille énormément.
16:32 Donc vous voyez que l'intérêt aussi de tout ça,
16:35 c'est l'hétérogénéité et la profondeur de tous ces sujets,
16:39 et ce qui fait vraiment l'intérêt des postes autour de nous.
16:42 Juste un mot de conclusion rapidement, peut-être, Eric ?
16:46 On est vraiment très enthousiastes avec toutes les équipes,
16:52 en fait, sur cette transformation.
16:55 On déploie finalement aussi ce qu'on appelle nous nos "take days"
16:58 dans l'ensemble des usines du groupe,
17:00 et ça génère un enthousiasme dingue
17:02 dans l'ensemble des usines de la planète,
17:05 en France, au Maroc, en Espagne, etc.
17:08 C'est une belle aventure.
17:10 Ça ne se passe pas qu'à Bivatec, évidemment.
17:12 Merci beaucoup, Eric Marquiel,
17:14 directeur METAVERSE Industrie et Qualité de Renault,
17:17 et François Lavernaus, directeur Informatique et Industrie également pour Renault Group.
17:20 Merci beaucoup.
17:21 Merci.
17:29 Donc ça y est, c'est parti pour la toute dernière séquence de Smart Tech sur Bivatec.
17:34 On a beaucoup parlé de transformation de cette industrie de l'automobile
17:37 avec toutes les technologies qui arrivent.
17:39 Et maintenant, on va regarder plus précisément
17:41 qu'est-ce que ça veut dire très concrètement
17:43 digitaliser l'industrie auto,
17:45 digitaliser un groupe comme celui de Renault.
17:47 Je suis en compagnie de Frédéric Vincent,
17:49 qui est le directeur du Digital de l'informatique,
17:51 des systèmes d'information Renault Group.
17:53 Merci beaucoup, Frédéric Vincent.
17:55 Qu'est-ce que ça signifie pour vous déjà
17:57 quand je parle de digitalisation de l'industrie ?
18:00 Qu'est-ce que vous mettez derrière ce terme ?
18:02 Écoutez, la première chose de la digitalisation,
18:04 le premier enjeu, c'est de bénéficier,
18:06 d'utiliser toutes les technologies issues du monde numérique
18:08 pour améliorer l'efficacité de nos équipes
18:12 dans tous les domaines de l'entreprise,
18:13 que ce soit l'ingénierie, la conception des véhicules,
18:16 mais aussi la production, la supply chain,
18:18 le sales and operations, les ventes elles-mêmes,
18:21 la pré-vente, tous les métiers de Renault,
18:23 aussi les finances, aussi les ressources humaines.
18:26 Comment utiliser le meilleur des technologies digitales
18:28 pour être plus efficace au quotidien dans notre travail.
18:30 C'est ça le premier enjeu de la digitalisation.
18:32 Et donc ça veut dire trouver les bonnes technos
18:34 en fonction des besoins, en fonction des attentes du marché,
18:36 en fonction aussi des équipes en place,
18:39 de leurs compétences ?
18:41 Oui, c'est déjà aller faire le tour de tous ces métiers-là
18:44 dans l'entreprise, qui sont très variés.
18:46 Il y a une très grande diversité de métiers dans l'industrie
18:48 et en particulier dans l'industrie automobile.
18:50 Donc c'est faire le tour de tous ces métiers-là,
18:52 de comprendre quels sont leurs enjeux,
18:53 comment fonctionnent leurs process,
18:55 et comment le digital va nous aider à améliorer leur quotidien,
18:58 à leur mettre à disposition plus de données,
19:01 à tirer le bénéfice de toute leur expérience,
19:04 à rendre plus efficace leur travail.
19:06 Je pourrais vous donner un exemple dans l'industrie ?
19:07 Alors oui, si on pouvait donner un exemple.
19:09 Allez-y.
19:10 Prenons l'exemple de l'industrie.
19:11 Aujourd'hui, vous travaillez sur une chaîne de production.
19:13 L'ensemble des collaborateurs travaillent au plus proche
19:15 de la chaîne pour être efficaces.
19:17 Et puis soudain, vous avez un problème qui surgit sur la chaîne.
19:19 Ça se traduit par un arrêt de la chaîne.
19:21 Un arrêt de la chaîne, ça veut dire qu'on ne produit plus de voitures.
19:23 Et donc très vite, il faut que le chef de cette équipe
19:26 puisse intervenir pour comprendre l'origine de cet arrêt.
19:28 Ça veut dire qu'il va venir de son bureau,
19:30 il va descendre jusqu'au bord de la chaîne,
19:32 il va essayer de comprendre ce qui ne va pas,
19:33 il va revenir à son bureau pour regarder dans sa documentation, etc.
19:36 Tout ça prend beaucoup de temps.
19:38 Donc le digital, ça nous permet quoi ?
19:39 Ça nous permet de rendre tous ces outils-là à proximité,
19:42 en bord de chaîne.
19:43 Plutôt que d'avoir à revenir à son bureau,
19:45 il va être équipé d'un téléphone mobile avec un accès Wi-Fi
19:48 qui va lui permettre de tout de suite accéder à la documentation,
19:50 de tirer le bénéfice de son expérience des incidents précédents
19:53 et de redémarrer plus rapidement la production.
19:55 C'est juste un exemple.
19:57 Alors c'est un bon exemple parce que ça veut dire que
19:59 cette personne, il va falloir l'accompagner quand même dans cette transformation.
20:02 Même si ça répond à un besoin pour elle,
20:05 c'est une vraie modification des modes de travail.
20:09 Oui, ça change fondamentalement la façon de travailler.
20:11 Mais quand les outils sont bien faits,
20:12 l'adoption par les utilisateurs est très rapide.
20:14 Oui.
20:15 Ce qui est le plus compliqué finalement,
20:16 ça va être de développer le Wi-Fi dans l'usine,
20:18 de la rendre accessible à tous les endroits de l'usine.
20:21 Passer à l'usine 4.0 en fait, c'est ça ?
20:23 Exactement.
20:24 Je peux vous donner un autre exemple intéressant
20:26 qui est peut-être un petit peu plus proche des tendances du moment,
20:29 qui utilise l'intelligence artificielle.
20:31 Une machine comme une presse,
20:33 c'est ce qui fait l'emboutissage en entrée d'usine,
20:36 si elle tombe en panne,
20:37 on bloque la production pendant des heures et des jours.
20:39 Donc c'est catastrophique.
20:41 Cette machine, on va la barder de capteurs,
20:43 on va regarder toutes les données qui remontent.
20:45 Ça peut être des capteurs de température,
20:46 des capteurs de pression, des capteurs de bruit.
20:48 Et avec des algorithmes de machine learning,
20:51 on va pouvoir détecter des signaux faibles
20:53 qui peuvent se traduire à terme par une panne.
20:56 Et donc quand on copte ces signaux faibles,
20:58 on identifie la panne,
20:59 on profite d'une plage de maintenance
21:00 pour remplacer la pièce défectueuse,
21:02 et on n'a pas de panne et donc pas d'arrêt de la production.
21:04 Ça veut dire que pour une direction des systèmes d'information aussi,
21:07 c'est une sacrée transformation,
21:08 cette digitalisation.
21:10 Il faut se mettre au service des métiers,
21:12 il faut développer des nouveaux services,
21:15 peut-être des nouvelles structures aussi.
21:17 Oui, en fait, c'est vraiment un mélange de compétences métiers,
21:19 de bien comprendre quels sont les enjeux,
21:22 les processus clés de ces métiers-là,
21:24 et nous d'apporter la compétence digitale,
21:25 qui évidemment requiert des compétences très différentes.
21:28 Une très grande proximité avec le métier,
21:30 donc c'est des choses qu'on fait étroitement
21:32 en collaboration avec le métier.
21:34 Là, je vous ai parlé de quelques exemples dans l'industrie,
21:36 mais je pourrais vous en citer d'autres
21:37 dans le domaine de l'ingénierie,
21:38 dans le domaine du design,
21:39 dans le domaine des ventes issues.
21:41 Et alors, on parle beaucoup de la méthode agile.
21:43 Bon, ça a peut-être un petit peu d'année maintenant,
21:45 la méthode agile,
21:46 mais est-ce que c'est toujours quelque chose
21:47 qui fonctionne quand on est dans un process
21:49 comme ça de transformation numérique ?
21:51 Oui, c'est une façon de travailler qui est essentielle pour nous,
21:54 parce que justement, elle oblige à beaucoup de concertation
21:56 et beaucoup de collaboration avec le métier.
21:58 Donc, le métier plus l'informatique ou le digital
22:00 travaillent ensemble,
22:01 essayent sur des durées assez courtes
22:03 une transformation de process,
22:05 un mécanisme plus digital,
22:07 pendant deux semaines, trois semaines.
22:08 Si ça continue de fonctionner,
22:09 on passe aux étapes suivantes,
22:11 on enrichit le produit et à l'inverse,
22:13 si ça ne fonctionne pas, on corrige.
22:15 Mais donc, on évite ces longs effets tunnels
22:17 qui peuvent durer des mois et conduire à des produits
22:19 qui ne sont pas du tout efficaces
22:20 pour le métier considéré.
22:22 Est-ce que, pour revenir sur le sujet
22:24 des compétences nécessaires,
22:26 est-ce qu'aujourd'hui, c'est simple aussi
22:28 de trouver les bonnes compétences
22:30 pour accompagner cette digitalisation ?
22:32 Ça devient plus facile.
22:34 On a eu une période difficile où je dirais
22:36 l'industrie n'attirait pas beaucoup les talents digitaux
22:38 parce qu'ils pensaient que c'était plus sympa
22:40 de se mettre en développement dans des produits très digitaux
22:42 et pas forcément dans l'industrie qui est lourde
22:44 et qui est parfois lente à bouger.
22:46 Et en fait, on a des use cases qui sont très intéressants
22:48 pour ces gens-là,
22:50 des spécialistes de la user experience,
22:52 des spécialistes des interfaces utilisateurs,
22:54 des coachs agiles,
22:56 parce qu'il a fallu aussi faire l'apprentissage de l'agile.
22:58 Et donc, toutes ces compétences-là,
23:00 ça devient plus intéressant de les attirer
23:02 parce qu'on leur raconte une histoire qui leur plaît.
23:04 Et ce mélange de digital et du monde physique
23:06 est quelque chose d'hyper intéressant.
23:08 Et vous allez les chercher où, ces nouveaux talents ?
23:10 Vous pouvez les chercher aussi en interne ?
23:12 Oui, on a un recrutement à la fois sur l'interne.
23:14 On a effectivement un enjeu
23:16 aussi de faire progresser nos propres équipes.
23:18 Donc on a beaucoup d'accompagnements.
23:20 On appelle ça de l'upskilling en bon français,
23:22 qui consiste à faire monter en compétence
23:24 les équipes, donc beaucoup de formations.
23:26 Il y a combien de personnes dans votre équipe typiquement ?
23:28 L'informatique chez Renault,
23:30 c'est à peu près 4 000 personnes.
23:32 4 000 personnes, donc ils doivent passer
23:34 sur ces méthodes agiles ?
23:36 Oui, tous utilisent l'agile aujourd'hui
23:38 chez Renault.
23:40 Donc effectivement, il a fallu un long apprentissage
23:42 pour basculer l'ensemble de ces ressources
23:44 en méthodologie agile. Et pas que les 4 000
23:46 de l'informatique, parce que nos interlocuteurs
23:48 dans les métiers, ce qu'on appelle les product owners,
23:50 donc les gens avec qui on travaille,
23:52 ils ont dû aussi s'adapter à ces méthodes agiles.
23:54 Ils en ont très vite vu le bénéfice,
23:56 mais néanmoins il a fallu les accompagner.
23:58 Et là, c'est le job justement
24:00 de la direction informatique,
24:02 la direction des systèmes d'information,
24:04 d'accompagner sur ces méthodes ?
24:06 Oui, en fait on a créé une structure chez Renault
24:08 qui s'appelle Renault Digital,
24:10 qui est une filiale de Renault à 100%,
24:12 qui contient à peu près 300 personnes
24:14 avec que des talents issus du digital.
24:16 Et on utilise cette structure
24:18 pour nous aider dans la transformation,
24:20 pour l'accélérer. Donc c'est là où on met
24:22 tous nos pôles de compétences, l'agile,
24:24 UX, UI, la data, l'intelligence artificielle.
24:26 Donc Renault Digital est le réceptacle
24:28 de toutes ces compétences nouvelles
24:30 et vient les disséminer dans toutes nos
24:32 équipes, dans les 4000 personnes dont je parlais tout à l'heure.
24:34 C'est super intéressant, parce que là vous nous dites
24:36 dans ce processus de digitalisation,
24:38 on a même créé une structure ad hoc
24:40 pour cet accompagnement.
24:42 Qui était nécessaire pour aller plus vite et pour accélérer.
24:44 Ça montre à quel point finalement c'est une étape
24:46 importante et nouvelle.
24:48 Donc là on a beaucoup parlé
24:50 de la digitalisation des fonctions
24:52 internes de l'entreprise, je donnais l'exemple de l'industrie.
24:54 Mais je pense que c'est important aussi
24:56 de souligner que le digital pour Renault
24:58 c'est aussi un moyen de créer du lien avec nos clients.
25:00 Comme vous le savez on est dans une industrie
25:02 où on fabrique des voitures, on les vend à un réseau
25:04 commercial et ce réseau les vend
25:06 à des utilisateurs finaux.
25:08 Et donc finalement nous on a assez peu de liens
25:10 directs avec ces clients là.
25:12 Avec le digital on a pu créer des sites web,
25:14 on a pu créer des applications comme MyRenault
25:16 qui nous permettent de créer du lien avec nos clients.
25:18 Et ça c'est important parce qu'on est quand même une marque
25:20 connue, une marque grand public, mais on avait
25:22 finalement assez peu de contacts.
25:24 Et donc là on recrée du lien avec nos clients
25:26 et ça c'est évidemment un très bon moyen pour nous
25:28 d'entretenir notre relation avec eux.
25:30 Donc grâce à la donnée en fait
25:32 là aussi c'est presque une nouvelle
25:34 activité, la relation
25:36 avec le client final.
25:38 Absolument.
25:40 Qu'est-ce que ça peut apporter à Renault ?
25:42 Ça peut être utile pour
25:44 une nouvelle façon de concevoir
25:46 les voitures ?
25:48 Oui.
25:50 Ça nous permet d'abord
25:52 comme vous le dites de mieux comprendre l'usage que font
25:54 nos clients de nos produits. Et il peut être très divers
25:56 selon que vous êtes en ville, à la campagne.
25:58 Donc comme ça d'adapter la conception de nos produits à ces usages-là.
26:00 Ça nous permet également
26:02 d'entretenir la relation avec nos clients parce que
26:04 comme toute marque on a des enjeux de fidélité
26:06 de nos clients. Si on veut qu'ils rachètent une
26:08 Renault plutôt qu'une voiture concurrente,
26:10 c'est important d'entretenir cette relation.
26:12 Donc on ne peut pas compter juste sur le concessionnaire
26:14 parce que maintenant les gens achètent des voitures de
26:16 mille et une façons j'ai envie de dire.
26:18 Oui et puis vous savez je pense que quand on regarde il y a probablement 15-20 ans
26:20 avant d'acheter une voiture on allait
26:22 4-5 fois voir son concessionnaire.
26:24 Aujourd'hui avec les sites web
26:26 c'est 1,3 fois seulement.
26:28 Donc le digital est important
26:30 pour connaître le produit, pour savoir comment il fonctionne.
26:32 On finit par aller dans le réseau
26:34 parce qu'on a besoin d'essayer la voiture,
26:36 on a besoin de monter dedans,
26:38 on a besoin de finaliser la transaction.
26:40 Mais le digital a pris une part importante.
26:42 Et ensuite maintenant nos voitures deviennent
26:44 de plus en plus connectées. Vous pouvez
26:46 allumer la clim à distance de votre voiture
26:48 pour que quand vous allez rentrer dedans elle soit à la bonne
26:50 température. Vous pouvez piloter la charge
26:52 de votre voiture ou simplement connaître son état
26:54 de fonctionnement. Et donc tout ça est disponible
26:56 sur les applications mobiles de nos clients.
26:58 Ça leur permet évidemment d'être beaucoup plus efficace
27:00 dans l'utilisation de leurs produits.
27:02 Et tout ça, ça se pilote à votre niveau ?
27:04 Par exemple ce qu'on voit aujourd'hui sur
27:06 VivaTech, tous ces développements
27:08 logiciels qui transforment
27:10 complètement l'expérience de l'utilisateur
27:12 dans sa voiture. Toutes ces données
27:14 elles remontent sur des serveurs, elles peuvent être
27:16 utilisées par votre équipe
27:18 aussi ? Alors
27:20 l'organisation chez Renault c'est les gens
27:22 qui conçoivent la voiture, qui développent
27:24 toutes ces fonctionnalités en interne dans la voiture.
27:26 Par contre ensuite ça remonte effectivement
27:28 dans nos réseaux, dans le cloud.
27:30 Et on rend toutes ces informations disponibles à nos clients.
27:32 Ça c'est mes équipes qui s'en chargent.
27:34 En concevant des applications telles que MyRenault,
27:36 telles que MyDacia, qui apportent toutes ces fonctionnalités
27:38 et qui s'enrichissent de plus en plus.
27:40 C'est comment s'organiser pour que cette
27:42 donnée, là vous allez
27:44 collecter énormément de données, beaucoup plus
27:46 qu'avant, elle soit directement
27:48 avec le consentement de nos clients bien évidemment.
27:50 Oui bien sûr, évidemment.
27:52 Sans doute on est en France.
27:54 C'est important puisque maintenant on a une réglementation
27:56 très significative, la GDPR
27:58 qui est importante. Il faut que tout ça
28:00 se fasse avec le consentement de nos clients mais
28:02 comme la plupart du temps c'est pour leur apporter des fonctionnalités
28:04 c'est pas très compliqué d'obtenir leur consentement.
28:06 Et ça on en a parlé beaucoup
28:08 ensemble
28:10 pendant ces 5 jours sur VivaTech
28:12 dans Smartech. Merci beaucoup
28:14 de nous avoir apporté ce dernier éclairage.
28:16 Voilà, c'est Smartech qui se referme
28:18 sur VivaTech. Aujourd'hui Frédéric
28:20 Vincent, directeur du Digital
28:22 et des Systèmes d'Information chez Renault Group
28:24 était avec nous. On a parlé de
28:26 toute cette transformation de l'industrie
28:28 de manière générale sur
28:30 VivaTech. Dernière de Smartech
28:32 on était dimanche, c'était vraiment super d'être
28:34 avec vous de mercredi à dimanche.
28:36 Je vous dis à très bientôt dans Smartech.
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