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Martin Solveig était l'invité d'On refait la télé ce samedi 24 juin 2023. Il est revenu sur les préjugés qu'on peut avoir sur le métier de DJ, les coulisses de ses clips ainsi que la manière dont il mixe. Jérémy Michalak l'a ensuite rejoint pour parler de son émission "Lucie en Californie" avec Lucie Carrasco !

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Transcription
00:00 - Autre idée reçue, Martin Solvay, on dit que la plupart des DJ ont des vies faites d'excès en tout genre. C'est vrai ça ?
00:04 - Bah ça c'est sûr que c'est faux.
00:06 En l'occurrence, les mousquetaires français, je sais pas combien il y en a, il y en a beaucoup,
00:13 sont vraiment là pour le prouver d'année en année je crois que...
00:18 - Vous vous êtes méfié de ces paradis artificiels si on doit parler de ça, dès vos débuts ?
00:22 - Oui, j'avais aucune inclinaison pour ces trucs là, depuis toujours.
00:29 Et je me souviens d'ailleurs, peut-être en écho à ce que vous me disiez au début de l'émission,
00:36 un moment un peu charnière dans ma vie médiatique a été cette fameuse émission où j'ai été invité par Laurent Ruquier
00:48 avec Natacha Polony et Audrey Pulvar, et elles m'ont attaqué assez frontalement sur ce sujet.
00:57 Et ça a été peut-être un de mes moments les plus réussis de télévision parce que je crois
01:04 qu'elles ont vu dans mon regard et dans le truc que c'était tellement vrai ce que je disais
01:10 et que je suis vraiment intouchable, vous pouvez me faire des tests d'urine à n'importe quel endroit.
01:18 Moi j'ai pas la discipline de vie par exemple d'un bof Saint-Clarc qui a une discipline d'athlète de haut niveau,
01:23 qui a jamais bu une goutte d'alcool de sa vie entière, qui fait deux heures de sport par jour,
01:28 qui ne mange que des fruits, j'en suis pas là, mais sincèrement on est quand même très nombreux à avoir une vie hyper saine.
01:37 - Ça existe quand même, vous avez vu certains de vos collègues tomber dans ce cercle ?
01:41 - Non non, ça existe totalement, bien sûr, je vais pas vous dire le contraire.
01:45 C'est dans d'autres scènes de musique qui sont plus ou moins proches de la nôtre,
01:49 et c'est vrai que je crois que ce truc est un des trucs les plus clivants,
01:53 c'est-à-dire qu'on se connaît, mais on devient jamais vraiment copains.
01:59 - C'est-à-dire qu'il y a des clans de ceux qui prennent et ceux qui ne prennent pas ?
02:01 - Je crois que ça dépasse même la musique, sincèrement, j'ai l'impression que c'est un très très gros marqueur dans la vie.
02:06 Les gens qui prennent des drogues de manière plus ou moins occasionnelle,
02:10 et les gens qui n'en prennent pas, ça fait des cercles, et des cercles qui ne se mélangent pas trop.
02:16 - On dit que quand ils sont sur scène, les DJs ne mixent pas, qu'ils se contentent de brancher une clé USB avec des titres déjà enchaînés.
02:22 Un faux ou un toxe, Martin Solveig ?
02:24 - C'est vrai pour certains, mais c'est vraiment rare.
02:28 - Vous la plupart du temps ? - Je balancerais pas.
02:30 - Vous tout le temps, vous mixez ? - Ah oui, bien sûr.
02:33 - Et qu'est-ce que vous faites lorsqu'on vous voit en train de tripoter 36 000 boutons sur les consoles, ça correspond à quoi ?
02:38 Ça tout le monde se le demande.
02:40 - J'ai une set list, plus ou moins précise, ça dépend...
02:45 - La liste de titres, c'est ça ? - Je rentre un peu dans le détail, j'essaie de vous le faire en une minute, vraiment credant.
02:49 - Il faut vous l'hyoriser. - Je suis assez content de pouvoir vous expliquer ça.
02:53 Donc j'ai une set list, c'est-à-dire une sélection de morceaux,
02:58 plus ou moins organisés, en fonction de la taille de l'événement,
03:02 de entre 25 et 100 titres.
03:05 Si c'est un immense festival devant 30 ou 40 000 personnes, ce qui peut arriver parfois, là cette liste est plus courte,
03:12 et j'ai une idée plus précise de ce que je vais faire,
03:14 parce qu'on est plus dans un format concert.
03:17 En revanche, quand je joue au Pacha, sur des sets de 3 heures,
03:21 - Le club d'Ibiza. - Voilà.
03:23 Là j'ai 120 titres dans mes clés, ou 150,
03:27 et je choisis à la seconde.
03:30 - C'est-à-dire c'est vraiment en fonction de comment... - Au feeling, l'ambiance.
03:33 - Le club avance et comment la soirée se construit.
03:36 Mais c'est pas du tout le même genre de construction, c'est presque un autre job.
03:40 Moi j'adore faire les deux, donc je suis content de faire les deux.
03:43 - Ça vous est déjà arrivé que votre matériel tombe en panne, en plein chaud ?
03:46 - Oui. Ça m'est arrivé quelques fois.
03:48 - On fait quoi ? On chante ? - Ouais, exactement.
03:50 On a clairement chanté, c'était en Allemagne, je me souviens très bien, l'été dernier,
03:54 on a eu vraiment une panne complète, il n'y avait plus rien.
03:57 Et il y avait beaucoup de monde.
03:59 Et en fait on se rend compte qu'en tapant dans les mains un petit peu et en faisant une espèce de chant,
04:03 on a pu meubler quelques minutes.
04:04 - Faut pas que ça dure des heures quoi. - Oui c'est ça.
04:06 - Si ça dure des heures, c'est fichu.
04:08 - Vous avez toujours apporté un grand soin à vos clips, Martin Solveig.
04:12 C'est important pour vous ça ?
04:13 - Oui, c'est un plaisir.
04:15 C'est très créatif.
04:17 Les parties les plus créatives de ce que je fais sont toujours les choses qui m'intéressent le plus.
04:22 - C'est la maison de disques qui ne doit pas être contente, parce que faire de jolis clips ça coûte cher.
04:25 - Oui, mais je vais vous dire les choses franchement,
04:29 j'attends pas que ma maison de disques me donne son accord de budget pour valider un budget de clip.
04:35 Et en général je prends en charge une bonne partie de mes deniers personnels.
04:41 - Alors vu vos clips, oui ça doit être une bonne partie en effet.
04:44 Je pense qu'il doit vous donner 25% de ce que vous dépensez pour ses clips.
04:47 Faut dire aussi que vous êtes issu de cette génération, vous avez été biberonné au clip d'MTV, MCM.
04:52 - Oui, c'est vrai que là vous avez super raison.
04:55 C'est vrai que moi je suis rentré dans le monde de la musique avec les clips d'MTV et même d'MCM à l'époque.
05:04 Pour citer la chaîne française de clips.
05:07 Et c'est vrai que oui pour moi ça a une importance particulière.
05:11 Et puis voilà c'est ce que je fais, c'est ma musique.
05:13 En plus, comme j'en ai réalisé beaucoup moi-même,
05:18 je me suis beaucoup intéressé à la réalisation vidéo.
05:23 Et donc ça amène des échanges très nourris avec les directeurs, les réalisateurs avec lesquels je travaille aujourd'hui.
05:31 Et c'est absolument passionnant.
05:32 - L'avantage c'est que vous êtes pleinement libre sur le dimensionnement de vos clips,
05:35 et en même jour vous payez vraiment, vous pouvez vous faire plaisir.
05:39 - Je fais ce que je veux.
05:41 - C'est atypique quand même ça dans ce métier.
05:43 - Les gens me disent "m'aide quand même".
05:45 - Oui mais c'est une belle participation quand même.
05:48 - Vous voulez pas être freiné.
05:50 - Non, et puis j'ai la chance de gagner assez bien ma vie.
05:53 Il faut que ça serve à des choses intéressantes, utiles, et ça en fait partie.
05:58 - Alors il y a un de vos clips qui avait particulièrement marqué les esprits,
06:03 c'est celui que vous aviez tourné sur le cours central de Roland Garros pour ce tube.
06:07 * Extrait de "Hello" de Roland Garros *
06:18 - On vous voyait jouer au tennis face à Bob Sinclair avec des invités de prestige,
06:22 Gaël Monfils, Novak Djokovic, sans oublier les commentaires de Nelson Monfort,
06:26 le fan de Roland Garros, vous avez toujours été, vous avez fait plaisir sur ce coup là à Martin Solveig.
06:29 - Plutôt oui. Alors je crois que j'ai eu quelques bonnes idées dans ma vie,
06:34 celle là c'est vraiment la meilleure, j'en ai jamais eu de meilleure,
06:37 parce que pour le coup ce clip a été gratuit.
06:40 - En plus ?
06:41 - Eh oui, parce qu'en fait je suis allé voir tout le monde,
06:43 je suis allé voir la fédération de française de tennis,
06:46 la direction du tournoi de Roland Garros, France Télévisions,
06:49 qui était le diffuseur exclusif et officiel,
06:54 et je leur ai expliqué mon projet.
06:56 Et en fait ils ont tous trouvé ça intéressant,
06:59 et donc ils m'ont mis à disposition les moyens,
07:01 et comme tout est déjà là, les caméras sont là,
07:04 le public était déjà là, c'était entre deux matchs,
07:06 le jour...
07:08 - C'était pendant Roland Garros ?
07:09 - Oui, c'était le dernier jour des qualifications,
07:13 et le premier jour qui précède l'ouverture du grand tournoi, donc le samedi.
07:16 Donc c'est un jour génial parce qu'il y a plein de monde,
07:19 et ils nous avaient fait ce cadeau incroyable d'annoncer
07:23 carrément sur le central, Bob Sinclar contre Martin Solveig,
07:27 et sans en dire plus,
07:29 et en plus on a eu toute la chance avec nous,
07:32 il faisait hyper beau,
07:34 donc c'était plein, et quand on est arrivé,
07:36 j'ai pris le micro, j'aurais dit "Bonjour, est-ce que vous êtes d'accord pour tourner avec nous le clip de mon prochain morceau ?"
07:43 Et on s'est éclaté.
07:45 - Vous avez travaillé avec Madonna, elle n'a pas été trop pénible ?
07:47 - Non, Madonna n'est pas du tout pénible,
07:49 elle est hyper sympa,
07:51 pour de vrai, je vous le dirai, ne vous inquiétez pas.
07:54 - C'est l'idée qu'on pourrait s'en faire de la diva un peu cassante ?
07:58 - Elle n'est pas du tout diva, mais pas du tout du tout.
08:00 Vraiment, j'insiste sur ce point,
08:02 elle n'est pas du tout diva,
08:04 elle n'a aucune attitude que l'on ne peut pas comprendre.
08:08 Une diva, ce qui est un peu ennuyeux dans l'idée d'une diva,
08:11 je travaille en ce moment avec une dans le cadre de l'album, je ne la citerai pas,
08:15 c'est qu'à un moment elle dit blanc, puis après elle dit noire,
08:18 et ce n'est pas cohérent, on ne comprend pas pourquoi, ça c'est ennuyeux.
08:22 Madonna, tout est toujours très clair, très logique,
08:24 elle sait très précisément ce qu'elle veut,
08:27 - Et ce qu'elle ne veut pas ?
08:29 - Elle est un boss, c'est une femme forte,
08:32 et c'est d'une sorte de manière assez agréable de travailler avec elle,
08:37 parce qu'en fait, c'est elle la boss,
08:40 et moi je mets mes compétences, mon artisanat musical à sa disposition pour aller dans son sens.
08:47 - Donc vous arriviez à travailler en contact direct avec elle,
08:51 il n'y avait pas 36 000 intermédiaires comme ça peut arriver avec les stars ?
08:54 - Non, elle ne travaille pas comme ça non plus,
08:56 Madonna est à l'ancienne, elle s'enferme dans un studio avec une petite équipe
09:00 dont j'ai eu la chance de faire partie en 2012,
09:03 on n'était vraiment pas nombreux, on était 4-5,
09:06 et on a fait 6-7 titres, et puis après on a fait la tournée,
09:09 c'est très familial et c'est hyper sympa.
09:11 - Madonna, vous avez toujours admiré son travail depuis votre adolescence,
09:14 ça doit faire un drôle d'effet quand on la rencontre pour de vrai la première fois !
09:17 - C'est indescriptible, franchement c'est vertigineux,
09:20 heureusement la première rencontre s'est faite par Visio,
09:22 elle était très en avance, parce que c'était il y a longtemps,
09:24 - Sur l'ordinateur donc ?
09:26 - Oui, parce qu'elle voulait absolument qu'on ait eu une conversation de vive voix,
09:32 et en se voyant, donc on s'est fait un Visio,
09:35 elle était par mon épargneau et moi aussi un peu en ce moment là,
09:39 et donc on s'est parlé pendant une heure,
09:41 et on a posé un certain nombre de...
09:43 - Vous étiez un peu fébrile non ?
09:44 - Ça allait, je pense que j'aurais été en physique,
09:48 j'aurais été plus fébrile encore, mais ça allait à peu près.
09:51 - Vous êtes toujours en contact avec Madonna ?
09:53 - Oui, on se voit rarement, mais là je vais la voir,
09:55 quand elle vient à Paris bientôt, je vais la voir.
09:57 - Vous n'allez pas me dire quand même que vous avez son 06,
09:59 même si ce n'est pas un 06, vous avez son téléphone ?
10:01 - J'ai son mail.
10:02 - On passe des anges de la télé-réalité à cette histoire passionnante de Lucy Carrasco,
10:06 à peu près avec les mêmes codes d'ailleurs,
10:08 c'est-à-dire que la narration, la manière de réaliser,
10:10 ça ressemble un peu aux anges de la télé-réalité,
10:12 sauf que là c'est intéressant.
10:13 - Ah c'est ça la différence !
10:15 C'est intéressant mais moins lucratif !
10:17 Ce sont les deux points de détail qui...
10:19 - Surtout que ça a été compliqué à vendre au départ, j'imagine.
10:21 - Ça a été plus que compliqué, oui.
10:23 Quand Lucy me sollicite, il y a maintenant une dizaine d'années,
10:25 je produis tout un tas d'émissions
10:27 et elle me présente son projet.
10:29 Elle l'a présenté à plein de producteurs apparemment,
10:31 et je suis le seul qui a répondu.
10:33 Je ne sais pas si j'ai eu raison de faire ça.
10:35 Et je me suis dit que ça allait être assez simple de vendre ce programme,
10:38 avec un super personnage comme elle,
10:40 avec cette thématique qui est aussi forte,
10:42 dans des endroits dépaysants, avec des beaux décos, etc.
10:45 Et c'est là que je me suis trompé,
10:47 puisque je me suis fait jeter ce projet par à peu près tous les diffuseurs qui existent.
10:51 - Les chaînes vous disent quoi ?
10:53 - C'est un beau projet, M. Michalak, bonne chance !
10:55 Voilà, en gros c'est ça.
10:57 - Ils se disent quoi ? Ça ne va pas faire d'audience ?
10:59 - J'ai un diffuseur qui m'a dit ça,
11:01 et qui m'a dit "C'est bien, mais les fauteuils roulants chez nous, ça ne fait pas d'audience".
11:03 Et donc j'ai trouvé ça tellement injuste,
11:05 le traitement qui était réservé à ce projet,
11:07 qui était un projet parmi d'autres,
11:09 que je me suis mis en tête de le vendre malgré tout.
11:11 Et ça a pris 4 ans.
11:13 Jusqu'à ce qu'un patron de chaîne à l'époque,
11:15 qui s'appelle Richard Lenormand,
11:17 qui dirigeait les chaînes du groupe Lagardère,
11:19 me dise "C'est génial ce truc-là, on le fait".
11:21 C'est ensuite le service public à qui j'ai montré ce film,
11:23 alors que le service public à l'époque avait refusé de se lancer dans le premier numéro.
11:27 Mais quand ils ont vu le film tourner,
11:29 ils se sont dit "Ah, tiens, finalement, c'est peut-être pas si mal cette histoire,
11:31 on n'a qu'à en faire un autre".
11:33 Et voilà, c'est comme ça qu'on a lancé la série,
11:35 avec les équipes de France 5,
11:37 avec Nathalie Daray-Grand à l'époque, sur France 5.
11:39 - L'idée de départ pour Lucie, c'était de...
11:41 - De partir en vacances gratuitement.
11:43 - Ouais, il y a un peu de ça, bien sûr, et de présenter le handicap sous un jour positif, non ?
11:45 - Ouais, ça c'est un truc qu'a Lucie,
11:47 c'est qu'elle pense que dans la vie,
11:49 on obtient plus de choses avec des sourires
11:51 qu'en faisant la gueule,
11:53 et que c'est pas mal, parfois,
11:55 de montrer aussi des gens en situation de handicap,
11:57 mais qui s'éclatent, qui ont la banane,
11:59 sans être dans le déni de "c'est compliqué parfois",
12:01 etc., évidemment, mais qui au moins
12:03 envoient un message positif
12:05 et rayonnant, ça donne peut-être plus envie,
12:07 finalement, ensuite, de s'interroger
12:09 et de les aider, et d'agir sur des problèmes de fond.
12:11 - Chroniqueur dans "C'est à vous",
12:13 mais aussi dans "On a tout essayé" avec Laurent Ruquier,
12:15 que vous aviez d'ailleurs remplacé à la présentation de "On ne demande qu'à en rire".
12:17 Vous avez aussi eu votre propre émission
12:19 "Face à la bande" sur France 2, vous étiez très doué,
12:21 Jérémy Michalak. - Merci.
12:23 - Pourquoi vous avez arrêté l'animation ? - Ben, maintenant, je me le demande, vous voyez ?
12:25 Je me pose la question. Non, pourquoi
12:27 j'ai arrêté ? Alors, c'est un truc très simple
12:29 qui est arrivé dans ma vie, j'ai eu un enfant.
12:31 Et...
12:33 Mes priorités ont changé diamétralement
12:35 du jour au lendemain, et en fait,
12:37 j'ai dit "Ok, il va falloir faire un choix
12:39 entre aller faire le con à la télé, faire des émissions, etc.
12:41 ou profiter du peu de temps
12:43 qu'on peut avoir avec son enfant."
12:45 Et j'ai fait un choix radical.
12:47 Et j'ai tout arrêté quasiment du jour au lendemain,
12:49 j'ai revendu ma boîte de production,
12:51 et voilà, et depuis je fais
12:53 des purées, je joue
12:55 à des jeux idiots, et
12:57 j'invente des histoires. - Ça vous manque ou pas ?
12:59 - Est-ce que ça me manque ?
13:01 Non, ça me manque pas.
13:03 Maintenant, j'adore faire ça, j'adore être là,
13:05 je suis très content, et si on me propose
13:07 un truc cool, etc., je
13:09 viendrai, je suis au maquillage dans deux heures.
13:11 - Et pourquoi pas une émission avec Lucie Carasco, justement, vous êtes tellement
13:13 complice ? - Pourquoi pas ? La seule condition
13:15 pour que je refasse des émissions de télé,
13:17 etc., c'est qu'il ne faut pas que ce soit au détriment
13:19 de la vie que j'ai aujourd'hui avec ma fille.
13:21 Donc, ça va être compliqué peut-être d'aligner les deux,
13:23 mais sait-on jamais. Et pourquoi pas avec Lucie, ouais.
13:25 Mais c'est marrant parce qu'il y a eu
13:27 vraiment un
13:29 pas en avant qui a été fait
13:31 ces dernières années sur la question du handicap à la télévision.
13:33 Puisque cette année, on a
13:35 les rencontres du Papautin, puisque cette année,
13:37 on a HPI, on a
13:39 Toulouse-Lautrec, La Fiction sur TF1,
13:41 on a Théo Curin sur
13:43 France 5, dans Les Chats Pépels, etc.
13:45 Alors que, moi, j'ai galéré pour vendre
13:47 cette émission parce qu'on me disait qu'on ne voulait pas voir de handicapés
13:49 à l'antenne, à part au Téléthon,
13:51 et aujourd'hui, ils ont pris beaucoup de
13:53 place, et c'est tant mieux, et c'est cool. Et c'est pour ça
13:55 que je pense que Lucie, qui est maintenant
13:57 chroniqueuse dans le MAC de la Santé, évidemment,
13:59 qui est chroniqueuse là-bas,
14:01 commence à avoir une place et une porte
14:03 qui s'ouvrent. Donc ouais, pourquoi pas une émission avec Lulu.
14:05 Jade, Eric Dussard,
14:07 on refait la télé sur RTL.
14:09 On refait, on refait
14:11 la tuté, les deux. Martin Solvag, je vous présente
14:13 celle qui danse mieux que personne,
14:15 sur vos titres, bonjour Eva Krüver.
14:17 I just came to say hello.
14:19 Elle est chante, en plus, elle a besoin d'un prochain featuring,
14:21 comme on dit, une voix féminine, n'hésitez pas.
14:23 C'est l'info de Télé de la semaine
14:25 en partenariat avec Télé Loisirs, des infos,
14:27 mais aussi des intox, attention Martin Solvag,
14:29 essayez de déjouer les pièges de Jade.
14:31 Vous nous dites simplement si vous croyez ou pas
14:33 à ces infos.
14:35 Le magazine 66 minutes sur M6
14:37 va changer de nom à la rentrée,
14:39 il s'appellera désormais 140 minutes,
14:41 car il est en réalité
14:43 diffusé de 17h25 à 19h45.
14:45 Martin Solvag, vous y croyez
14:47 ou pas ?
14:49 Joker.
14:51 Non, il n'y a pas d'appel à un ami.
14:53 Il faut s'engager.
14:55 Vous y croyez ou pas ?
14:57 J'y crois pas.
14:59 Pas de changement de titre pour l'émission,
15:01 mais en revanche un changement à la présentation.
15:03 Après 11 saisons au commun du magazine
15:05 d'info, Xavier Demoula a décidé de quitter
15:07 l'émission dominicale d'M6.
15:09 Il se libérera du temps pour pouvoir,
15:11 en plus de son 19h45, faire
15:13 de la radio ici même à RTL.
15:15 Il passera la main à Karine Giochturam,
15:17 un visage bien connu des téléspectateurs
15:19 d'M6. Elle présentait les infos
15:21 du week-end avant de décider, il y a 6 mois,
15:23 de consacrer sa carrière à sa vie de chanteuse
15:25 de jazz. Elle va donc faire son retour
15:27 sur les écrans, mais attention, pour autant,
15:29 elle ne reprendra pas l'égité du week-end.
15:31 Dominique Tenza, qui la remplace depuis son
15:33 départ, deviendra donc titulaire à la rentrée.
15:35 Martin Solveig, gros consommateur
15:37 d'infos à la télé ou pas trop ?
15:39 Non, très peu.
15:41 Est-ce que vous regardez parfois
15:43 les reportages à la télévision
15:45 sur les DJ où vous tenez à l'écart de peur de voir des grosses
15:47 caricatures ? Il y en a tant que ça.
15:49 Il y en a.
15:51 C'est quelque chose de magnifique.
15:53 Non, je ne regarde pas trop.
15:55 Un reportage sur un DJ qui lui
15:57 essayait d'utiliser son métier
15:59 pour draguer.
16:01 Je suis arrivé mixé en cabine, tu veux venir avec moi ou quoi ?
16:03 Non, mais par contre, tu ne peux pas me dire
16:05 où c'est, je peux leur avoir un verre, s'il te plaît ?
16:07 Encore une fois, la technique du DJ
16:09 n'a pas opéré, mais ce n'est pas grave.
16:11 Il compte bien passer à l'attaque depuis sa cabine.
16:13 Là, demoiselle, je veux reposer dans mon mini-jupe.
16:15 Mini-jupe blanche.
16:17 Allez, viens, je t'invite en cabine.
16:19 Mais ça n'accroche pas.
16:21 Le regard effaré de Martin Solveig, qui n'a donc jamais fait ça.
16:23 Vous n'avez jamais utilisé le micro pour draguer,
16:25 ni votre cabine de DJ, vous nous confirmez ?
16:27 Non, ça c'est grave.
16:29 C'est dur.
16:31 Ça ne se fait pas du tout.
16:33 C'est pour le moins dur.
16:35 Vous avez été de ces DJ
16:37 qui parlent un petit peu avec cette voix-là
16:39 à vos débuts ou pas ? Non, parce qu'au début
16:41 je ne parlais pas du tout. Après,
16:43 quand j'ai passé plus de temps aux Etats-Unis,
16:45 j'ai donc appris aussi d'autres
16:47 facettes, d'autres aspects, de partage
16:49 des moments de fête avec le public.
16:51 C'est vrai que je chante
16:53 aussi certains titres, que je fais parfois du live
16:55 et que je me suis
16:57 un peu libéré, j'ai un peu appris à utiliser
16:59 le micro. Je le fais avec parcimonie
17:01 mais pas pour draguer
17:03 les filles sur le podium.
17:05 Allez, autre info télé à vérifier.
17:07 Le télécroché popstar va bientôt faire son retour.
17:09 Martin Solveig croit-il ou pas ?
17:11 Bien sûr.
17:13 C'est vrai, le télécroché qui a fait connaître
17:15 Matt Pokora, Chimène Baddy ou encore
17:17 Chéri Fallouna entre eux.
17:19 Le hasard fait bien les choses parfois.
17:21 C'est ça, c'est le hasard je crois.
17:23 L'important c'est d'y croire, c'est la conviction au moment du défilé.
17:25 Le télécroché qui a fait connaître Matt Pokora, Chimène Baddy
17:27 ou encore Chéri Fallouna entre 2001 et 2003
17:29 sur M6 va revenir, mais sur une plateforme
17:31 de streaming, cette fois Amazon Prime
17:33 Vidéo, au menu 8 épisodes
17:35 de 40 minutes et une mécanique
17:37 laissant plus de liberté aux candidats
17:39 qui pourront chanter à 3, à 4,
17:41 voire plus, des formations
17:43 bisextes ou mixtes. On ne connaît par contre
17:45 ni la date de diffusion, ni le jury
17:47 mais la plateforme assure qu'il s'agira de grands
17:49 artistes de la scène musicale française.
17:51 Allez autre info télé à vérifier.
17:53 L'émission de France 5, C'est à vous
17:55 va changer de présentatrice
17:57 à la rentrée. Ça vous semble plausible
17:59 Martin Solveig ?
18:01 Ah oui c'est plausible.
18:03 Non, la conviction y était
18:05 mais c'est faux cette fois.
18:07 Il n'y était même pas la conviction, vous avez vu là.
18:09 Allez, David Lemoine reste bien aux commandes de C'est à vous
18:11 du lundi au vendredi sur France 5.
18:13 Oui, on l'aime beaucoup.
18:15 Par contre, C'est à vous, l'hebdo diffusé
18:17 le samedi qui change d'incarnation.
18:19 Ali Baddou s'en va, pour le remplacer
18:21 c'est Aurélie Cass qui est officier jusqu'ici
18:23 sur BFM TV qui a été choisi.
18:25 La chaîne info perd donc encore
18:27 une de ses têtes d'affiche après l'annonce du départ
18:29 de Jean-Baptiste Bourcier pour LCI à la rentrée.
18:31 Et puis ça bouge aussi du côté
18:33 de Touche pas à mon pote sur C8. On a appris
18:35 cette semaine le nom de deux nouveaux chroniqueurs
18:37 de Cyril Hanouna à la rentrée. Alex Good
18:39 ex-incroyable talent et France Télévisions
18:41 mais aussi l'ancienne animatrice de C'est mon choix
18:43 Evelyne Thomas. Mais quel mercato
18:45 cette année. Merci beaucoup Eva Kruger.
18:47 Merci à vous, à la semaine prochaine.
18:49 Et puis on peut dire que vous avez résolvé le quiz
18:51 que vous avez dit de gérer.
18:53 Arrêtez-la parce que là,
18:55 franchement, on a atteint le climax,
18:57 le pas où si ce n'en fera pas mieux. C'est la fin de la saison.
18:59 Merci, ouais, la fin. C'est l'heure de la question
19:01 tirée au sort, la question fromage ou dessert.
19:03 11h30, 12h30
19:05 on refait la télé sur RTL.
19:07 Avec Jade et Eric Dussard.

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