• il y a 8 mois
Son absence de la troupe des Enfoirés, son désintérêt pour la télévision ou encore son apparition incognito au journal télévisé de TF1, Michel Jonasz a refait sa télé avec Eric Dussart et Jade ce samedi 6 avril 2024 !

Category

🗞
News
Transcription
00:00 On vous a jamais vu aux Enfoirés pour les Restos du Coeur, Michel Jonas, pourquoi ?
00:03 Parce qu'on ne m'a jamais demandé.
00:04 Vraiment ?
00:05 Oui, on ne m'a jamais appelé, j'aurais dit oui.
00:07 Mais je vous le dis, oui c'est vrai.
00:09 Alors c'est vrai que j'aurais peut-être pu dire "Oh, moi je veux bien y aller avec vous, je ne l'ai pas fait."
00:13 Et vous n'avez jamais essayé de savoir pourquoi on ne vous avait pas contacté ?
00:16 J'ai des réponses qui ne m'allaient pas, donc non, je ne préfère pas vous le dire.
00:23 Pourtant, j'ai rencontré Coluche, on avait eu un bon contact et je l'ai vu démarrer cette histoire-là, etc.
00:33 Donc j'aurais dit oui, je n'ai jamais dit non.
00:36 Mais c'est vrai, je n'ai pas fait la démarche de "Oh, je suis là." Non.
00:41 Si aujourd'hui vous appelaient ?
00:43 Mais oui, bien sûr, évidemment.
00:45 C'est loin d'être trop tard ?
00:47 C'est loin d'être trop tard, évidemment.
00:48 Ça m'arrive très souvent de participer à des oeuvres caritatives, des associations, Solanci.
00:55 Oui, beaucoup de choses.
00:57 Ce monsieur est venu pour du sang-poulon en 98.
00:59 J'ai appelé avant de venir, j'avoue, et il m'a dit "Oui, le monsieur."
01:02 Là, il n'y en a plus.
01:03 Comment ça, il n'y en a plus ? Mais il m'a dit oui.
01:05 On vous voit, vous parlez, il n'est jamais écrit ni dit que vous êtes Michel Jonas,
01:09 ce qui va enflammer les réseaux sociaux.
01:12 Ça vous est vite revenu aux oreilles, j'imagine ?
01:13 Même le directeur de l'information du journal m'a appelé.
01:18 Thierry Tuilié ?
01:19 Oui, il m'a appelé et il m'a dit "Je suis désolé, vraiment, tu dis, écoutez,
01:22 c'était deux jeunes journalistes de 16 ans, 17 ans, 18 ans."
01:26 Ce qui est très drôle, c'est que moi j'ai compris ça et ça m'amusait beaucoup.
01:29 Et j'ai fait le clown après, mais seulement ça, ils ne l'ont pas regardé.
01:32 Je suis adressé à la caméra, j'ai dit "Si ma mère me regarde, etc."
01:36 Ils ont dû se dire "Mais qui est ce type ?"
01:38 Ils étaient en train de faire son intéressant parce qu'ils ne savaient pas qui vous étiez, en fait.
01:41 Non, ils ne savaient pas, mais ça m'a amusé.
01:42 C'est pour les bêtises.
01:43 Je n'ai pas du tout vexant.
01:44 Est-ce que vous avez vu l'ampleur que ça a pris sur les réseaux sociaux ?
01:46 Oui, tout de suite on m'a appelé, j'ai vu sur les réseaux sociaux et je vous dis,
01:49 le directeur de l'information vous laisse rattraper.
01:51 Vous venez, on va faire un truc.
01:52 J'ai dit "C'est pas là, il n'y a rien de grave là-dedans, il n'y a pas plus grave sur terre que ça, franchement."
01:56 Attendez, j'ai oublié de vous poser la question la plus importante s'agissant de TF1.
01:59 Vous aviez fini par trouver de l'essence ou pas ?
02:01 Non, je n'en ai pas trouvé.
02:03 Vous avez fait d'autres stations et finalement vous êtes passé dans le journal de France 2 aussi.
02:09 Cette histoire, elle dit quelque chose de vous Michel Jonas.
02:12 Vous n'avez pas une vie de star, vous avez la vie de monsieur tout le monde.
02:15 Vous faites vos cours, vous avez cherché votre essence.
02:17 Oui, on me reconnaît très très rarement, c'est vrai.
02:20 Ce n'était pas seulement avec TF1 ce jour-là ?
02:21 Non, non, oui, parce que je pense que je crois que dans la vie, on vit ce qu'on a envie de vivre.
02:27 Moi, je n'avais pas du tout envie de ça.
02:29 Alors, c'est peut-être aussi mon physique.
02:31 Si on est Eddie Mitchell ou Johnny ou voyez, ou Sardou, des gens qu'on reconnaît tout de suite dans la rue.
02:36 Moi, j'avais envie d'être tranquille et c'est ce qui se passe.
02:39 C'est rare quand on me reconnaît.
02:41 Alors, des fois, il y a des sketchs, c'est-à-dire il y a des gens qui me regardent et qui se disent
02:44 "mais ça me dit quelque chose".
02:46 Et alors, j'en ai plein des anecdotes comme ça, je devrais écrire un boulot un jour.
02:49 Il y a un monsieur qui vient vers moi et dit "Monsieur, vous ne travaillez pas dans le prêt-à-porter ?"
02:55 Je dis "non".
02:56 Vous voyez, il y en a plein des comme ça.
02:58 Et oui, parce qu'ils vous reconnaissent.
03:00 Ils me reconnaissent, ils ont l'impression.
03:01 Mais ils ne vous connaissent pas précisément.
03:03 Ils savent qu'ils vous ont vu quelque part.
03:04 C'est ça, oui.
03:06 Il y a une femme qui m'a dit "vous faites de la peinture, non ?" ou un truc comme ça.
03:10 On vous voit moins à la télévision, Michel Jonas, pourquoi ?
03:13 Vous me demandez à moi ?
03:15 C'est-à-dire, comment dire, moi, j'écris, je compose, je chante, je suis mon propre producteur,
03:23 je suis mon propre éditeur.
03:25 Mais vous voyez, je suis aussi comédien.
03:29 Mais en tant que comédien, par exemple, je peux dépendre d'un réalisateur qui pense à moi.
03:33 La télévision, j'ai l'impression que c'est un petit peu la même histoire.
03:36 C'est-à-dire que je n'ai rien contre, ce n'est pas ce que je préfère.
03:40 Ce n'est pas votre exercice préféré ?
03:42 Ce n'est pas mon exercice préféré.
03:43 Pourquoi ?
03:44 Parce qu'il y a comme une espèce de tension que je n'aime pas.
03:46 Souvent, surtout dans les émissions en direct, il y a une espèce de tension, d'attente aussi, etc.
03:53 Mais, encore une fois, je ne suis pas producteur d'émissions de télé,
03:58 donc ça peut dépendre aussi des invitations que je reçois.
04:02 Et de mon envie aussi de faire telle ou telle chose.
04:05 Et peut-être qu'aussi, par exemple, je me souviens de certaines émissions,
04:08 peut-être que vous allez en parler, mais qu'on faisait avec Marity et Gilbert Carpentier,
04:14 les numéros 1, on s'amusait.
04:16 Et c'était très agréable.
04:17 On se déguisait, c'est-à-dire, on avait une espèce de carte blanche.
04:20 "Allez, vas-y, tu fais ce que tu veux. Ah ben tiens, on voudrait jouer un sketch de ci et de ça."
04:24 Est-ce qu'il y a encore ce genre d'émissions où les artistes sont vraiment totalement libres
04:29 et où ils peuvent être en même temps créatifs et pas seulement interprètes ?
04:34 Alors peut-être qu'il y en a moins qu'avant.
04:36 C'est parce que vous aviez justement l'impression de ne pas parler le même langage que les maisons de disques.
04:39 Vous avez créé votre propre label en 2005.
04:42 L'envie d'être indépendant ?
04:42 Non, c'est pas exactement comme ça.
04:44 Parce qu'il y a eu deux périodes.
04:46 Il y a eu une période où j'étais dans une maison de disques qui s'appelait AZ,
04:50 où là j'ai fait mes premières classes et où j'ai très très vite compris
04:54 que la grosse erreur qu'on peut faire quand on est artiste,
04:56 c'est de ne pas écouter sa voix intérieure, son intuition, et d'être influencé par les autres.
05:01 En 73, je pars de cette maison de disques donc.
05:06 Et j'arrive chez Warner et je leur dis "écoutez, je ne sais pas quel pourcentage vous allez me donner,
05:12 mais il y a un truc que je veux que vous écriviez sur mon contrat,
05:15 que je suis mon propre directeur artistique".
05:17 Ils ont accepté.
05:19 Donc, le fait que je sois devenu producteur pour l'indépendance, non.
05:23 Oui et non en même temps.
05:25 Il y avait aussi des histoires financières.
05:27 Oui c'est ça, il y a une histoire de sous aussi.
05:28 Il y a une différence.
05:29 Il y a une grosse différence.
05:30 À ce point-là ?
05:31 C'est pas seulement une histoire de différence de combien on gagne plus ou quoi.
05:35 Moi ça me sidérait que je fais des albums, j'écris, je compose, je sante,
05:39 et c'est pas à moi, c'est à la maison de disques.
05:41 Vous n'aviez pas les droits ?
05:42 C'est le copyright.
05:43 Mais ça ne vous appartient pas.
05:44 Le disque appartient, le master, ce qu'on appelle le master, appartient à celui qui l'a payé.
05:49 Donc moi je voulais que ces disques-là m'appartiennent.
05:52 Voilà, c'était surtout ça.
05:53 C'est pour ça que je suis devenu producteur.
05:54 Mais par rapport à ce dont vous évoquez, c'est-à-dire la liberté artistique, l'indépendance,
05:59 ça je l'avais dit dès le début parce que je l'avais fait mettre sur mon contrat.
06:02 On peut dire en plus que l'argent ce n'est pas tant que ça.
06:04 Un sujet pour vous Michel Jonas.
06:06 J'en veux pour preuve, vous l'avez appris à vos dépens.
06:08 Vous vous êtes fait escroquer pendant plusieurs années sans vous rendre compte ?
06:13 Sans me rendre compte.
06:14 Et ça, alors là, je pourrais dire j'aurais dû me rendre compte.
06:16 Mais c'est ce truc de faire confiance et de ne pas trop me mêler.
06:22 Puis voilà, ce n'est pas un épisode très réjouissant.
06:27 Mais ça ne m'a pas… Comment vous dire ?
06:29 Autant je peux être affecté par un problème relationnel avec quelqu'un.
06:34 Oui, ça, ça peut vraiment…
06:36 Un problème d'argent, alors bien sûr qu'il y a eu une histoire de confiance trahie
06:39 et que ça m'a fait quand même un petit peu de peine.
06:41 Et c'était une somme considérable quand même.
06:43 C'était une somme importante, oui, ben oui, je sais.
06:45 J'en aurais jamais parlé.
06:46 Mais le jour où il y a eu le procès, il y avait un journaliste qui était là et qui l'a évoqué.
06:51 Mais tout va bien, je suis très bien entouré.
06:53 Une chanson que vous ne voulez plus chanter à la télé ?
06:55 En fait, vous savez, c'est comme pour les spectacles.
06:58 Ce n'est pas parce que c'est à la télé ou…
07:01 Mon critère quand je prépare un spectacle, c'est quoi ?
07:03 C'est qu'est-ce que j'ai envie de chanter.
07:05 Mais vous vous êtes lassé d'aucun de vos tubes, Michel Jonas ?
07:09 Si, un petit peu.
07:11 C'est-à-dire qu'il y a des chansons que je n'ai plus envie de chanter.
07:13 Et vous les chantez quand ?
07:14 Peut-être que je vais retrouver l'envie de les chanter.
07:17 Mais ça fait un bout de temps, par exemple, que je n'ai plus envie de chanter « Dites-moi »
07:21 ou « Les vacances au bord de la mer » que vous avez gentiment passées.
07:24 Enfin, il y a des chansons comme ça qui ne me représentent plus dans ce que j'ai envie de faire aujourd'hui musicalement.
07:29 Et donc même peut-être dans ma manière de chanter aujourd'hui, qui ne me ressemble plus.
07:33 Donc je pourrais dire « Les vacances au bord de la mer », non, je n'aurais pas envie de les chanter.
07:36 D'ailleurs, c'est arrivé. J'ai fait une télé où quelqu'un me disait « Les vacances au bord de la mer, vas-y ! »
07:43 Et je ne pouvais pas.
07:44 Ça ne sortait pas ?
07:45 Je ne pouvais pas, non.
07:46 C'est-à-dire blocage de la voix parce que pas envie ?
07:48 Je ne peux pas.
07:49 Parce que c'est vrai que les télés, elles vous demandent à peu près toujours les mêmes chansons, on ne va pas se mentir.
07:52 C'est ça le problème.
07:53 Et c'est pour ça que des fois, j'aime bien quand je rencontre des gens qui me disent
07:57 « Ah, bah tiens, tout à l'heure j'ai rencontré une personne devant chez vous et qui me dit « Ah, est-ce qu'on peut faire une télé ? »
08:04 La chanson que je préfère de vous, c'est « Le grand-père ».
08:07 Ah, moi j'étais content parce que personne ne m'en parle.
08:09 Si, c'est une chanson sur un album qui s'appelle « Où vont les rêves ? »
08:14 Et donc j'aime bien quand les gens me parlent de chansons qui ne sont pas connues.
08:17 Il y a des titres que vous auriez eu envie de défendre, comme on dit, comme ça en télévision pour leur offrir une plus large audience ?
08:23 Mais les chansons, je les défends sur scène.
08:25 Il y a des chansons qui n'ont eu aucun succès, je dirais, médiatique.
08:30 Par exemple, « Les fourmis rouges ».
08:31 « Les fourmis rouges », ce n'est pas une chanson qui est passée à la radio beaucoup, ou que j'ai chantée beaucoup à la télévision, non.
08:36 Par contre, comme j'aime beaucoup la chanter, elle est connue.
08:39 Elle est connue parce que des gens sont venus et puis qu'ils l'ont entendue.
08:42 - Non mais elle est mythique, « Les fourmis rouges » l'angole triste.
08:44 - Oui, mais par la scène.
08:46 - Ce n'est pas par les médias.
08:47 - Ce n'est pas par les médias.
08:49 - Dis-moi Michel Jonasz, tu fais le Palais d'espoir du 30 janvier au 17 février, c'est cela ?
08:52 - Oui, mais ce bouton, il vient de la grosse.
08:57 - Tu es de la grosse ? - Oui.
08:59 - Mais ? - Mais ?
09:01 - Ah la drogue des années 80 !
09:13 - Où est-elle ?
09:15 - C'était une autre époque.
09:19 - Vous auriez pu faire une chanson dans cette langue ?
09:25 - En fait, la grousille, on parlait à Grevaux, là on a dit un petit peu n'importe quoi,
09:29 mais elle existe vraiment.
09:31 « Arrivoque » par exemple, c'est Eric.
09:33 « Arrivoque », c'est Joliet.
09:35 « J'arrivoque », c'est Jacques.
09:37 - Je pense qu'ils nous mettent complètement en bateau.
09:39 - Non, on peut dire « Arrafaïevo, latarrivo », si on refait la télé.
09:41 Donc on s'était inventé une langue avec Alain Goldstein, avec qui j'avais fait le premier groupe,
09:47 le King's Head, qui a été très important, pour pouvoir parler entre nous deux,
09:53 quand on ne voulait pas qu'on nous comprenne.
09:55 - Non mais une vraie langue quoi, c'est-à-dire que là vous vous souvenez encore des mots ?
09:57 - Oui mais vous avez vu comment ça se passe notre langue.
09:59 C'est le français qu'on transforme. On refait la télé « Arrafaïevo, latarrivo ».
10:03 - C'est pas simple quand même !
10:05 - Si on parle vite, on ne le comprend pas.
10:07 - Vous parlez encore la grousille, toi ?
10:09 - Avec Alain Goldstein, oui.
10:11 - C'est magnifique. Ça vous a servi ou pas ?
10:13 - Mais oui, parce que des fois on était dans un endroit,
10:15 on avait rendez-vous avec le groupe, le King's Head,
10:18 on avait un rendez-vous dans une édition, ou dans une maison,
10:21 et on voulait se dire quelque chose devant la personne, on parlait comme ça.
10:25 - Et James Brown, est-ce que vous l'avez rencontré ou pas ?
10:27 - Ah non, je ne l'ai pas rencontré, par contre je l'ai vu.
10:29 - Et vous avez essayé de l'imiter une fois aussi sur scène, je crois que vous avez eu un petit problème.
10:33 - Mais c'est drôle ça, comment vous avez vu ça ? Parce que je ne la raconte pas.
10:36 Oui, parce qu'avec mon groupe, le King's Head, avant de chanter en français,
10:39 je chantais donc les standards, les tubes du « Rhythm and Blues ».
10:43 Donc James Brown, Wilson Pickett, Otis Redding que j'adorais, Simon Dave.
10:48 Et puis un jour sur scène, c'était je crois en banlieue parisienne,
10:52 je veux pousser un cri comme James Brown, parce que James Brown sur scène poussait des cris.
10:57 - Ça allait haut. - Oui, ça allait.
10:59 Alors moi je fais ça.
11:00 *Cri*
11:02 Et je suis tombé vanoui.
11:04 Le cri m'a tué.
11:06 - Vous êtes auto-tué.
11:08 - Et je me suis évanoui. - Vraiment ?
11:10 - J'ai tombé par terre. - Mais comment il réagit ?
11:12 J'ai ouvert les yeux, j'avais l'impression d'avoir rêvé toute une nuit,
11:16 et je vois un guitariste qui joue devant moi comme ça, et qui me regarde.
11:20 Et c'était mon copain Goldstein.
11:22 Il disait « mais qu'est-ce qui lui arrive ? ».
11:24 Le cri m'a tué, c'est peut-être parce que c'est pas quand on crie longtemps.
11:27 - Vous aviez plus d'air ? - On a plus d'air et on coupe la résonance.
11:30 - Et un méga à couffaine, vous êtes tombé quoi. - Oui, je suis tombé le vanoui.
11:33 - J'imagine que vous l'avez pur fait. - Non, je ne l'ai pas fait.
11:36 - Il ne faut pas.
11:37 Zone interdite, zone interdite, c'est tout ce que je faisais.
11:40 Parce que comme je me disais que ça allait être une émission qui allait traiter de beaucoup de sujets,
11:44 je me disais « bon, il faut quelque chose de neutre ».
11:47 Donc un seul accord, pas d'harmonie, pas de mélodie,
11:50 parce qu'ils vont traiter de tous les sujets possibles.
11:52 Donc il y avait juste le fait que je pouvais dire « zone interdite, zone interdite ».
11:57 - Alors la semaine dernière, nous recevions Ophélie Meunier,
12:00 la présentatrice de « Zone interdite », et elle nous a laissé un petit message pour vous.
12:04 - Ah !
12:06 - Merci Michel Jonas pour ce cadeau incroyable que vous avez fait à l'émission.
12:11 Et j'en profite pour vous dire, Monsieur Jonas,
12:13 qu'un des premiers concerts que j'ai fait enfant avec mes parents, toute louloute,
12:18 c'était un des vôtres, et je m'en souviens encore.
12:21 Et voilà, vous avez fait partie de ma vie depuis mon enfance,
12:24 et évidemment au cours de cette carrière professionnelle importante pour moi.
12:29 - Et bientôt vous irez sur scène chanter en duo avec lui, « Zone interdite, zone interdite ».
12:33 - Pourquoi pas ?
12:34 - Ce sera un titre assez court, mais bon…
12:36 - Je crois que… - Ça c'est une bonne idée.
12:37 - J'accepterais qu'il n'en ait pas spécialement envie.
12:39 - Alors on le fait, c'est du duo avec Ophélie Meunier qui chante par ailleurs très bien.
12:42 - Ah bon ? - Je peux préciser.
12:43 - Ouais, elle a l'air sympathique.
12:45 - Bonjour Eva Kruiber.
12:54 - Bonjour tout le monde, bonjour Michel.
12:56 - Oui, on se marre bien Michel Jonas.
12:57 - Ah oui ?
12:58 - Je ne sais pas si vous allez continuer à vous marrer, parce que là, vous allez avoir une interro oral.
13:01 - Ah mince !
13:02 - Pour quelqu'un qui n'aimait pas trop l'école, je crois…
13:03 - Ah oui, c'est vrai, à part la 6ème qui ont été 4 années merveilleuses.
13:07 - Vous allez être servis maintenant, puisque voici donc une interro oral sur l'actu télé de la semaine.
13:11 Jade va vous donner de vraies infos, mais aussi, elle peut vous mentir, attention.
13:15 - Attention.
13:16 - Vous dites simplement si vous y croyez ou pas, et ensuite Eva va corriger votre copie.
13:20 - Allez-y ma petite Eva, on vous écoute.
13:22 - Alors, Michel Cymes animera bientôt sur France 2 un concours de blagues de salle de garde
13:27 où tous les candidats seront des professionnels de santé.
13:30 Vous y croyez ou pas ?
13:31 - Oh non.
13:32 - Non, vas-y Franck, on croit Eva.
13:33 - C'est faux.
13:34 En revanche, il est vrai que France 2 va lui confier une nouvelle émission qu'il co-animera
13:37 avec Marie Portolano de Télématin.
13:39 Son nom, « Les grandes expériences » est le principe d'explorer des thématiques
13:42 santé à travers des expériences en plateau.
13:44 Ces célébrités joueront le rôle de cobayes et deux tournages sont prévus à la fin du mois.
13:49 Une émission sur le sommeil et une autre sur la mémoire.
13:51 - Michel Jonas, pas de problème de sommeil ni de mémoire ?
13:54 - Non, pas du tout.
13:55 - De ce point de vue-là, tout va bien ?
13:56 - Non, mais vraiment, je peux me rendre compte que…
13:58 Alors, la mémoire, elle n'a pas changé parce que j'ai pris de l'âge.
14:02 J'ai toujours eu, par exemple, un problème pour retenir les noms.
14:05 Voilà, par exemple.
14:06 Mais sinon, la mémoire est très bonne, je pense que c'est…
14:08 - Vous savez très bien que ce matin, vous êtes avec Roger et Véronique.
14:10 - Roger et Véronique.
14:11 Et Caroline.
14:12 Mais ça, ça…
14:13 Non, mais c'est vraiment…
14:15 On le dit souvent, c'est banal de le dire, c'est vraiment comme un muscle.
14:19 C'est-à-dire que moi, j'apprends tellement tout le temps des rôles pour le cinéma
14:24 ou pour le théâtre, etc.
14:26 - Ça travaille toujours.
14:27 - J'espère en tout cas que malgré cette tournée et cet emploi du temps qui est le vôtre,
14:30 vous ménagez quand même un petit peu et que vous arrivez à prendre des vacances au bord de la mer.
14:35 Une chanson qui est depuis quasiment 50 ans maintenant l'hymne officiel des vacances balnéaires.
14:55 Mais en fait, est-ce qu'on vous a déjà demandé si vous aimiez ça, vous lézarder,
14:58 être sur la plage, Michel Jonas, ça vous plaît ?
15:00 - Non, j'aime la mer.
15:02 J'aime être dans l'eau.
15:03 J'adore nager depuis que je suis môme.
15:05 C'est pour moi, être en vacances, c'est être au bord de la mer.
15:09 - Mais je vous imagine mal rien faire sur le sable.
15:11 - Non, sur la plage, puis je peux prendre des coups de soleil et tout ça, puis j'ai pas beaucoup de cheveux.
15:15 Il faut que je mette toujours des casquettes, etc.
15:17 Non, ça, lézarder sur la mer.
15:19 Mais si je suis avec quelqu'un qui aime ça, alors ça me dérange pas.
15:23 On peut prendre un bouquin, puis on peut regarder les gens, etc.
15:26 Mais moi, mon vrai plaisir, c'est d'être dans l'eau, c'est de nager.
15:29 - Allez, autre info télé à vérifier.
15:30 - C'est l'artiste québécois Gilles Vigneault qui a été choisi pour présenter la prochaine cérémonie des Molières à la télé.
15:36 Michel Jonas, vous y croyez ou pas ?
15:38 - Euh, non.
15:39 - Non, c'est faux.
15:40 C'est pas Gilles, mais Caroline Vigneault, l'humoriste qui présentera la prochaine cérémonie des Molières sur France 2.
15:46 Elle sera la deuxième artiste féminine à présenter cette soirée qui récompense le spectacle vivant après Zabou Bretman en 2018.
15:52 - Michel Jonas, bientôt de retour au théâtre ou pas ?
15:55 - Alors, le contrat n'est pas signé.
15:57 - Ah, il y a quelque chose dans les tuyaux.
15:59 - Il y a quelque chose dans les tuyaux, oui, oui.
16:01 Normalement, oui.
16:02 Normalement, oui.
16:03 À partir de septembre prochain.
16:05 - Et comédien en ce moment aussi sur TF1 dans la série Le Négociateur avec François-Xavier Demaison.
16:09 Qui vous propose aujourd'hui les rôles les plus intéressants ? La télé, le cinéma ou le théâtre ?
16:13 - En fait, le théâtre, moi j'adore ça.
16:16 J'adore le théâtre.
16:17 Le seul problème, c'est que ça vous...
16:19 Je peux pas arrêter la musique, moi.
16:21 C'est pas juste parce que j'ai une maison de production ou que des histoires financières.
16:27 C'est que j'ai...
16:28 D'abord, j'ai une équipe.
16:29 Et par respect pour eux, et ben voilà, j'ai besoin de faire des concerts pour eux.
16:33 Mais surtout parce que j'aime ça.
16:35 Je me vois pas aujourd'hui arrêter de chanter.
16:38 Donc vous savez qu'il y a un truc très important, que ce soit pour les concerts ou pour le théâtre, c'est les week-ends.
16:43 Donc si quelqu'un me propose une pièce de théâtre et que je leur dis
16:46 "Alors, il y a trois week-ends au mois de janvier où je suis pas libre. Trois week-ends au mois..."
16:50 C'est très difficile, ça, parce qu'il faut se bloquer.
16:53 Or moi, je ne peux pas.
16:54 Là, ça a été d'ailleurs une très grosse discussion parce que normalement, je dois jouer cette pièce de septembre à janvier.
17:00 Et ce sera seulement la semaine à 14h, du coup, on peut le dire.
17:03 *Rires*
17:05 Pour que vous puissiez chanter le week-end.
17:07 Ça a été une lutte.
17:08 De toute manière, même quand vous chantez, vous jouez la comédie Michel Jonas.
17:12 Vous incarnez vos chansons, vous les portez.
17:14 C'est vrai, merci de me le dire.
17:16 Je suis flatté, mais moi j'ai été voir Brel pratiquement tous les soirs.
17:20 Il y avait ce qu'on appelait les promes noires à l'Olympia, c'est-à-dire qu'on payait très peu cher.
17:23 Et on était debout au fond de l'orchestre.
17:26 Ça s'appelait les promes noires.
17:28 Et j'ai vu Brel.
17:29 Et pour moi, si vous voulez, c'était une évidence.
17:31 Brel, c'était un chanteur comédien.
17:33 Il interprétait des personnages, il mettait en scène des situations.
17:37 Donc pour moi, c'était ça de chanter.
17:40 C'était un interprète, c'est ça.
17:42 Un mélange des deux.
17:43 Un mélange des deux.
17:44 - Un truc qui mêle tous les ans, comédie et chanson, c'est celui des enfoirés.
17:47 On ne vous a jamais vu aux Enfoirés pour les Restos du Coeur, Michel Jonas, pourquoi ?
17:50 - Parce qu'on ne m'a jamais demandé.
17:52 - Vraiment ?
17:53 - Oui, on ne m'a jamais appelé.
17:54 J'aurais dit oui.
17:55 Mais je vous le dis, c'est vrai.
17:56 C'est vrai que j'aurais peut-être pu dire "Oh, je veux bien y aller avec vous, je ne l'ai pas fait".
18:00 - Et vous n'avez jamais essayé de savoir pourquoi on ne vous avait pas contacté ?
18:03 - J'ai des réponses qui ne m'allaient pas.
18:08 Donc non, je ne préfère pas vous le dire.
18:10 Pourtant, j'ai rencontré Coluche, on avait eu un bon contact, et je l'ai vu démarrer cette histoire-là, etc.
18:20 Donc j'aurais dit oui, je n'ai jamais dit non.
18:23 Mais c'est vrai, je n'ai pas fait la démarche de "Oh, je suis là".
18:27 Non.
18:28 - Si aujourd'hui, vous appelaient ?
18:30 - Mais oui, bien sûr, évidemment.
18:32 - C'est loin d'être trop tard.
18:33 - C'est loin d'être trop tard, évidemment.
18:35 Ça m'arrive très souvent de participer à des œuvres caritatives.
18:39 - Il y a eu Solancy notamment ?
18:41 - Oui, Solancy, beaucoup de choses.
18:43 - Dernière info télé ou dernière intox ?
18:45 - TF1 travaille sur un retour du jeu culte "Qui veut gagner des millions" ?
18:50 On y croit ou pas ?
18:51 - Pourquoi pas ?
18:52 - Il est bon, hein ?
18:53 - Carton plein !
18:54 C'est vrai, et c'est Arthur qui travaille avec sa société de production au retour du jeu
18:58 pour fêter les 25 ans de sa première diffusion.
19:01 L'animateur devrait d'ailleurs aussi devenir le nouveau présentateur des millions
19:04 après Jean-Pierre Foucault et Camille Koumbal.
19:06 - Michel Jonas, vous avez déjà participé à "Qui veut gagner des millions" ?
19:08 - Ah non !
19:09 - Vous ne vouliez pas y aller ? Trop stressant !
19:11 - On ne m'a pas demandé !
19:12 - Ah ça doit être stressant !
19:14 Je ne crois pas être très bon dans ce genre de truc.
19:17 - Et surtout on joue pour des associations, je ne vous raconte pas l'ambiance !
19:20 Place maintenant au reste de l'actu média.
19:22 En bref, c'est le 30 secondes télé.
19:24 - Une version d'un an dans la vie du Collège Jean-Bilard de Chalons-sur-Seine
19:28 situé en réseau d'éducation prioritaire.
19:30 Un grand documentaire en 6 volets diffusé à partir du dimanche 21 avril sur M6.
19:34 Terminal, bienvenue à l'aéroport.
19:36 La nouvelle série avec Djamel Debouze arrivera le 22 avril sur Canal+.
19:40 Une sitcom tournée en public, mais aussi avec Ramsey Media ou encore Manu Payette.
19:44 Et puis TF1 officialise le retour de Secret Story après 7 ans d'absence.
19:48 Lancement de la nouvelle saison par Christophe Beaugrand le mardi 23 avril, juste après Koh Lanta.
19:52 Les quotidiennes, elles seront diffusées sur TF1 à 17h30.
19:56 - Et précision, il n'y aura plus d'émission Hebdo.
19:58 Maintenant les éliminations auront lieu dans la quotidienne du vendredi.
20:02 Merci beaucoup Eva Kroener !
20:04 - Merci à vous, à la semaine prochaine Eva !
20:05 - On passe à table, question fromage ou dessert ?
20:09 11h30, 12h30, on refait la télé.
20:12 Avec Jade et Eric Dussard.

Recommandations