Binder Santé - Baby Blues - Vidéo Dailymotion

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L’arrivée d’un enfant c’est souvent synonyme de grand bonheur mais aussi … du baby blues !  Un sujet à aborder sans honte avec votre entourage et vos soignants, comme les infirmières de puériculture, les sages femmes, les gyneco, le médecin traitant et bien évidemment… votre conjoint !  On en parle aujourd’hui avec notre docteur @johncolor!  #baby #bebe #gyneco #medecine #babyblues #sante #santedesfemmes #medecin #docteur #maternite #postpartum

Transcript

00:00 L'arrivée d'un enfant, c'est souvent synonyme dans la société de grand bonheur,

00:04 d'épanouissement, de joie.

00:05 Mais la réalité est parfois très différente pour les couples qui viennent d'avoir un bébé.

00:09 On en parle tout de suite dans Binder Santé.

00:10 Aujourd'hui, plus précisément, on va parler du "baby blues".

00:21 Le "baby blues", c'est un terme qu'on entend de plus en plus souvent, et c'est

00:23 une bonne chose parce que ça concerne beaucoup de femmes, ça concerne 50 à 80% des femmes

00:28 qui viennent d'accoucher, qui viennent d'avoir un bébé.

00:30 Ce "baby blues", il survient en général entre le 2/3e jour après l'accouchement,

00:34 et il dure une dizaine de jours en moyenne.

00:36 Mais alors ce fameux "baby blues", qu'est-ce que c'est ?

00:39 Et bien, comme son nom l'indique, c'est le fait d'avoir une forme un peu de blues,

00:42 de déprime après l'accouchement, au moment de l'arrivée du bébé.

00:45 Ça va se traduire par une irritabilité, une labilité émotionnelle, c'est-à-dire

00:49 qu'on passe du rire aux larmes, on est très heureux, on est d'un seul coup très anxieux,

00:53 on est triste.

00:54 C'est vraiment pas simple à vivre, c'est un véritable yo-yo ascenseur émotionnel,

00:58 et ça c'est lié aussi aux sécrétions hormonales de fin de grossesse et de début

01:01 de lactation.

01:02 En général, ce "baby blues", c'est vraiment pas très simple à vivre, parce que vraiment

01:06 on oscille entre grande joie et grande tristesse, grand bonheur et grande anxiété, et surtout,

01:10 surtout, on culpabilise justement de ressentir tout ça, d'avoir de l'anxiété et de la

01:14 tristesse alors qu'on vient d'avoir son bébé.

01:16 C'est une culpabilisation qui vient aussi de la société où finalement on renvoie

01:20 aux femmes enceintes qui vont accoucher que voilà, le moment de l'arrivée du bébé,

01:23 c'est le plus beau jour de leur vie.

01:25 Et elles ont le droit en fait d'être anxieuses, elles ont le droit d'être tristes, il ne

01:27 faut pas culpabiliser, et encore une fois, il y a vraiment le jeu des hormones qui impacte

01:31 du coup nos émotions et qui entraîne ce yo-yo, cet ascenseur émotionnel.

01:34 Alors ce qui est important du coup dans le "baby blues", c'est d'en parler avant

01:37 l'accouchement pour qu'on puisse se préparer en cas de "baby blues", mais aussi du coup

01:41 après l'accouchement, au cas où justement on traverse ce "baby blues", on en parle

01:45 avec la sage-femme, avec le gynéco, le médecin traitant, et bien évidemment son entourage

01:49 et son conjoint, soit d'autant plus que si on n'en parle pas, ça peut évoluer vers

01:52 ce qu'on appelle des dépressions post-natales, qui elles surviennent plutôt quelques semaines

01:57 après l'accouchement et qui peuvent durer plusieurs mois.

01:59 Donc là, il faut en parler, il faut consulter notamment si le "baby blues" dure plus

02:03 que 15 jours.

02:04 Et pourquoi c'est aussi important d'en parler ? Parce que certes, les femmes sont impactées,

02:08 mais un couple, ça marche à deux.

02:10 Et donc le conjoint peut aussi être impacté et le conjoint peut aussi traverser ce qu'on

02:13 appelle une forme de dépression post-natale.

02:16 Donc parlez-en entre vous, parlez-en avec vos soignants, parlez-en avec votre entourage,

02:20 prenez soin de vous, et à très bientôt !

02:23 [musique]

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