"Tout s'est bien passé, merci" (éd. Fayard) relate les parcours de deux femmes liées par un projet des plus communs : devenir maman. Caroline Vigoureux et Julie Fichera vont découvrir le chantier titanesque que cela peut constituer et les divers chemins pour y arriver. "Tout s'est bien passé, merci" est un ouvrage pour démystifier le tabou de l'infertilité.Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi l’attitude de la société à faire porter le poids de l’infertilité sur la femme. "Quand on a commencé la GPA avec mon conjoint, on pensait qu’on allait vivre la grossesse de façon équitable. Je me disais que j’allais peut-être vivre cette grossesse comme un homme et qu’on se retrouverait là-dedans. Avec du recul, on se rend compte que non, j’ai vécu cette grossesse comme une femme avec le regard que la société pose sur les femmes." relate Julie Fichera.
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00:00 On a l'impression que la question de l'infertilité est d'abord une question de femme,
00:04 or c'est évidemment une question de couple.
00:06 Mais c'est un peu comme tout ce qui touche à la maternité, aux enfants,
00:12 on s'adresse d'abord à la femme plutôt qu'au couple.
00:15 Depuis la publication de ce livre,
00:17 tous les messages qu'on a reçus ne sont que des messages de femmes.
00:21 Toutes les journalistes qui nous interrogent n'ont toujours été que des femmes.
00:26 Donc je pense que malgré tout ce qu'on peut penser sur le sujet,
00:30 que c'est un problème de couple,
00:32 malheureusement c'est encore aux femmes de porter cette problématique,
00:37 comme celle de la contraception, c'est un peu la même mécanique.
00:40 Et dans mon cas, effectivement, au départ avec mon conjoint,
00:44 on pensait que lui et moi, on allait vivre de manière équitable,
00:47 de manière égale ce parcours, en se disant peut-être,
00:51 moi un peu, cette grossesse, j'allais la vivre comme un garçon
00:53 et qu'on allait se retrouver là-dedans.
00:55 Et en fait, avec du recul, on se rend compte que non,
00:57 je l'ai vécu comme une femme,
00:58 avec le regard que la société pose sur les femmes,
01:01 et lui l'a vécu comme un garçon.
01:02 [Générique]
01:04 Merci.