"Emmanuel Macron a de grandes difficultés à savoir par qui il pourrait remplacer Elisabeth Borne"

  • l’année dernière
La Première ministre Elisabeth Borne doit prendre la parole durant la première quinzaine de juillet pour faire le point sur certaines réformes. Presque 100 jours après l'épisode tumultueux des retraites, les rumeurs de remaniement continuent d'aller bon train. Mais pour la sénatrice LR Dominique Estrosi Sassone, le président de la République n'est pas en mesure de pouvoir remplacer sa cheffe de gouvernement.

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Transcript
00:00 On arrive au terme des 100 jours pour apaiser qui avaient été fixés par Emmanuel Macron
00:03 après la crise déclenchée par la réforme des retraites.
00:05 Est-ce que pour vous, quel bilan est-ce que vous tirez de ces 100 jours ?
00:09 Est-ce que la feuille de route qui avait été fixée par le chef de l'État à sa première ministre,
00:13 c'est-à-dire élargir, trouver des compromis, a été tenue ?
00:18 Écoutez, je pense que sans être devin, ce n'est pas le cas.
00:21 On voit bien qu'aujourd'hui, la majorité reste relative.
00:25 On n'a pas trouvé de marge de manœuvre pour, justement, élargir un petit peu
00:30 par rapport à des projets de loi qui pourraient être soumis par le gouvernement.
00:34 Si j'en juge, ne serait-ce que le logement.
00:37 On a eu un Conseil national de la refondation sur le logement qui a été extrêmement décevant,
00:42 qui n'est pas de nature à dire que ce qui avait été annoncé dans les 100 jours,
00:47 c'est qu'un des sujets que je prends en exemple, va dans le bon sens,
00:51 ou en tout cas, va dans le fait qu'on est en capacité aujourd'hui d'avoir un gouvernement
00:55 qui propose de véritables pistes pour réformer.
00:59 Donc, on va attendre, wait and see, mais j'ose pouvoir dire que malheureusement,
01:04 c'est quelque part décevant et qu'on a vu plutôt des propositions de loi prospérer
01:10 que véritablement des projets de loi qui sont susceptibles de montrer
01:14 qu'il y a une volonté de continuer à apporter des réformes dans le cadre de cette mandature.
01:19 Et pourtant, malgré les rumeurs de remaniement qui circulent depuis la réforme des retraites,
01:23 là dans l'entretien qu'il accorde à la Provence, Emmanuel Macron renouvelle sa confiance à sa première ministre.
01:28 Est-ce que pour vous, elle peut continuer à se maintenir en place malgré toutes ces rumeurs ?
01:31 C'est effectivement ce que j'ai lu. Je pense qu'Emmanuel Macron a de grandes difficultés
01:36 à savoir par qui il pourrait remplacer Elisabeth Borne.
01:40 Et aujourd'hui, je ne suis pas sûre que si on venait à remplacer la première ministre,
01:44 ça changerait quoi que ce soit par rapport aux propositions qui peuvent être faites.
01:49 Donc je pense qu'aujourd'hui, Mme Borne, plus qu'un autre ou une autre, ne changera pas grand-chose.
01:56 Et donc peut-être qu'il vaut mieux que le président de la République se donne encore un petit peu du temps
02:00 par rapport à un remaniement éventuel, même si je n'ai pas de jugement à porter
02:05 par rapport à ce type de choix du président de la République.
02:08 Et bien, en hypothèse d'une personnalité plus à droite pour un élargissement vers les Hallers,
02:13 un accord vers les Hallers, est-ce que ça vous paraîtrait être une bonne chose ?
02:16 Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je pense qu'aujourd'hui, c'est dans la pure fiction.
02:21 Et qu'on voit bien que ce n'est pas dans ce sens-là qu'Emmanuel Macron pourra trouver de quoi remplacer Mme Borne.
02:28 Et puis on sent bien que potentiellement, dans sa majorité assez hétéroclite,
02:33 ce n'est pas forcément ce qui est souhaité. Et je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui des personnalités de droite
02:38 d'envergure qui soient susceptibles d'occuper cette place-là, si ce n'est celles qui sont déjà dans le gouvernement
02:44 et qui viennent effectivement des rangs de la droite.
02:46 Même Gérard Larcher, il y a eu cette rumeur pendant un moment.
02:49 Je crois que Gérard Larcher a été très très clair et qu'il a bien montré qu'il se consacrait aux élections sénatoriales
02:55 qui sont très importantes pour notre institution et bien sûr à sa réélection à la tête du Sénat après le 24 septembre.
03:04 Je vous remercie.
03:05 Merci.
03:06 [Musique]

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