• l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

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Transcription
00:00 Jean-Jacques Bourdin.
00:01 - Bien, il est 12h11, Stéphane Troussel, bonjour.
00:04 - Bonjour.
00:04 - Merci d'être avec nous, vous êtes président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
00:07 Rapidement un peu de géographie, la Seine-Saint-Denis, combien d'habitants ?
00:10 - 1,6 million.
00:12 - 1,6 million, grand département ou pas très grand ?
00:15 - Oui, grand département, 40 communes étendues, très dense, très urbanisées, très dense, au nord-est de Paris.
00:24 Donc oui, un grand département.
00:27 - Oui, un beau département et aujourd'hui qui accueille de très nombreuses entreprises.
00:32 Combien d'entreprises à peu près ?
00:34 - La Seine-Saint-Denis, c'est le département, par exemple, en 2022, qui a été le plus créateur d'entreprise après Paris.
00:42 - Après Paris ?
00:43 - Après Paris.
00:44 Chaque année, depuis maintenant plusieurs années, on est dans le top 5, dans le top 10 des créations d'entreprises.
00:50 C'est le troisième contributeur au niveau national à la TVA.
00:53 Et en 20 ans, l'emploi, malgré une forte désindustrialisation dans les années 80-90,
01:00 eh bien ces 20 dernières années, l'emploi a bondi de 30% en Seine-Saint-Denis.
01:05 Par contre, ce qui est vrai, c'est qu'il y a toujours un taux de chômage très élevé,
01:09 parce que bien souvent, la nature des emplois créés ne correspond pas à la qualification des hommes et des femmes qui y vivent.
01:17 Et donc c'est pour ça qu'il y a un enjeu majeur sur l'éducation, la formation, la qualification.
01:22 - Taux d'emploi encore élevé, malgré la baisse du chômage.
01:26 Et malgré l'installation de très nombreuses entreprises en Seine-Saint-Denis qui donc n'emploient pas sur le territoire.
01:33 - Déjà, il faut remarquer que dans l'ensemble du pays, le taux de chômage des jeunes est plus élevé que la moyenne nationale.
01:40 Et quand on est dans un département très jeune comme la Seine-Saint-Denis, plus jeune, même le plus jeune de la France métropolitaine,
01:47 et bien cette question du taux de chômage est impactée par la difficulté d'un certain nombre de jeunes à trouver des emplois.
01:55 Parce qu'il faut le dire, il y a des niveaux de qualification qui ne sont pas suffisamment élevés par rapport aux emplois créés sur le territoire.
02:00 - Une évaluation des dégâts des émeutes en Seine-Saint-Denis uniquement ?
02:05 - Je n'ai pas le chiffre, c'est difficile, parce qu'entre les bâtiments publics, la voirie, les bus, les commerces,
02:12 c'est difficile de faire une évaluation. Mais c'est des dégâts importants, il ne faut pas y aller.
02:16 C'est un des départements qui a été le plus touché.
02:18 - En tout cas, il a été touché comme d'autres.
02:20 - Oui.
02:21 - Mais il a été touché, oui.
02:23 - Il a été, oui, il a été même sérieusement touché.
02:26 Et le président du MEDEF, Geoffroy Roudbé, il a été invité hier de France Inter, a estimé que le premier emploi de Seine-Denis,
02:33 c'était probablement le trafic de drogue. Alors, il s'est excusé, je crois, il vous a même appelé.
02:39 - Il a tenté de m'appeler.
02:40 - Ah, il a tenté de vous appeler. Mais que lui répondez-vous ce matin sur ce radio ?
02:45 - C'est irresponsable, c'est indigne. Et surtout, ce sont des propos faux et stigmatisants.
02:53 Stigmatisant parce que le trafic de drogue, le trafic de stupéfiants en Seine-Denis,
02:59 comme malheureusement dans beaucoup de départements territoires urbanisés, dans des métropoles,
03:05 mais même, on voit ces derniers mois, compte tenu de l'échec de la politique de lutte contre les stupéfiants dans notre pays,
03:10 s'étendre à des villes moyennes. Il faut dire que le trafic de drogue, c'est d'abord les habitants de ces quartiers
03:17 qui en subissent les conséquences nuisibles chaque jour. Parce que c'est de l'insécurité,
03:24 c'est l'occupation des halls d'immeubles, c'est de la violence. Donc c'est d'abord les habitants de ces quartiers
03:30 qui en subissent les nuisances. Et donc, il faut... Et puis contrairement au fantasme qu'a véhiculé
03:37 Geoffroy Roux de Bézieux, le trafic de stupéfiants, l'économie de la drogue, c'est une économie très libérale.
03:44 Et donc, il y a quelques têtes de réseaux qui gagnent certainement beaucoup d'argent, mais ça ne ruisselle pas,
03:51 comme dans toute économie libérale. Donc ce fantasme des territoires qui vriveraient grâce à l'économie de la drogue,
03:57 c'est mal connaître la réalité des gens. - Alors, c'est vrai qu'il y a une suite à ces propos.
04:02 Il n'a pas dit que ça et il a valorisé aussi la Seine-Saint-Denis en disant que de nombreuses entreprises,
04:09 effectivement, travaillaient, s'étaient installées et travaillaient en Seine-Saint-Denis.
04:13 - Mais vous vous rendez compte, quand on est le patron des patrons, qu'on a la chance comme lui de faire
04:18 une des matinales les plus écoutées de France, qu'on se laisse aller à un propos de comptoir sur une station de grande écoute,
04:24 c'est pas digne. C'est pas digne parce qu'en plus, il est censé savoir. Il siège avec moi au conseiller d'administration
04:30 du comité d'organisation des Jeux Olympiques. Il sait ce qui se passe actuellement. Il sait les chiffres que je vous ai donnés.
04:35 Il connaît des chefs d'entreprise pourtant qui ont fait le choix de la Seine-Saint-Denis, sont mobilisés.
04:40 Moi, depuis hier matin, j'ai reçu plein d'appels de chefs d'entreprise. Il a néanti en quelques secondes,
04:46 quelques minutes, tous les efforts que nous développons depuis des années pour transformer ce territoire,
04:52 pour accélérer sa mutation, pour développer des transports collectifs, pour changer le regard et l'attractivité
04:58 de ce territoire, pour développer l'économie de ce territoire. C'est vraiment indigne.
05:03 - Alors Stéphane Troussel, vous êtes très engagé, évidemment, et votre département l'est.
05:08 Vous êtes très engagé dans l'organisation des Jeux Olympiques de 2024. Dans toutes les conversations arrive le sujet.
05:15 Après les émeutes qui se sont produites la semaine dernière, j'entends et vous entendez, comme moi,
05:21 les uns et les autres dire "Ah mais ça va être dramatique les Jeux Olympiques de 2024, comment va-t-on assurer la sécurité
05:30 et l'embrasement que nous avons vécu là va peut-être se produire en 2024, comment allons-nous faire ?"
05:37 Alors Stéphane Troussel ?
05:39 - Bon, est-ce qu'on pourrait déjà revenir un tout petit peu à ce qui s'est passé et remettre les choses dans l'ordre ?
05:47 S'il y a eu des graves incidents, des exactions, des violences, des dégradations, que j'ai condamné fermement,
05:54 parce qu'on ne résout rien par la violence. - Vous étiez un partisan de l'appel au calme, vous ?
05:59 - Bien sûr, de l'appel au calme, de l'appel aux morts. - Non, je dis ça, vous avez compris pourquoi je dis ça.
06:02 - Bien sûr, parce que je sais aussi qui est victime d'abord des dégradations et des violences.
06:07 C'est la mère de famille qui n'a pas pu déposer son enfant, qu'elle élève seule, à la crèche départementale que j'ai dû fermer.
06:12 C'est le salarié qui n'a pas pu prendre le bus qui a été incendié dans un dépôt à Aubervilliers.
06:18 C'est le demandeur de logement qui n'a pas pu se rendre à la mairie de l'Île-Saint-Denis parce qu'elle a été incendiée.
06:25 Donc il faut condamner absolument ces violences et ces dégradations. Mais remettons les choses dans l'ordre.
06:31 Parce qu'on fait comme si, là, depuis quelques jours, on avait oublié.
06:36 Il y a un jeune homme de 17 ans qui est mort, qui a été tué par un policier.
06:42 Et donc, y compris, ça a fait l'objet d'une vidéo qui a permis de révéler ce drame tragique.
06:50 Donc arrêtons de tout mélanger. Notre pays a connu la crise des gilets jaunes,
06:55 notre pays a connu les grandes manifestations contre les retraites,
06:58 ça n'a pas empêché les touristes, les visiteurs et les spectateurs des G.O. de se ruer sur la bibliothèque qui a été lancée.
07:05 - La différence avec les gilets jaunes ou avec les manifestations contre les retraites,
07:10 c'est que là, il y a eu effectivement cette émotion, il y a eu ce rassemblement,
07:15 cette colère après la mort de Nahel, mais il y a eu autre chose.
07:20 Il y a eu une délinquance pure et dure.
07:24 Une délinquance et une volonté de défier l'autorité de l'État et de détruire tous les symboles de l'État.
07:32 Or, pardon, alors donc, imaginons que l'année prochaine, il y ait cette même volonté de défier l'autorité et de détruire les symboles de l'État.
07:42 - M. Bourdin, je répète, est-ce que quand les gilets jaunes se sont attaqués, par exemple, à l'Arc de Triomphe,
07:49 est-ce que ce n'était pas un symbole de l'État et des institutions de ce pays, de l'histoire, de la nation,
07:55 qui a été... - Mais ce risque ! - Est-ce que ça a empêché les spectateurs des Jeux olympiques et paralympiques de se ruer vers la billetterie ?
08:05 Donc arrêtons, et surtout, maintenant, j'ai envie de dire, la balle est dans le camp du gouvernement,
08:09 il a une responsabilité pour que dans l'année qui vient, il y ait des choix, il y ait des décisions, il y ait des mesures qui soient prises.
08:15 Parce que quand même, pourquoi ce déchaînement de violence ?
08:19 Moi, je n'excuse rien et j'ai condamné ces violences.
08:23 Mais il faut quand même essayer... Pourquoi ces jeunes, parfois très jeunes, se sont identifiés à Nahel ?
08:32 Pourquoi ? Il y a peut-être des questions à se poser.
08:35 Ça fait des années que de textes sécuritaires en textes sécuritaires, il y a un certain nombre de phénomènes de violence qui se multiplient.
08:42 - Vous croyez que c'est la seule... - Non, non.
08:45 - C'est la seule raison de la violence connue après ? - Non, mais M. Bourdin, quand même,
08:50 les contrôles d'identité à répétition, le tutoiement, la formation des policiers,
08:57 la doctrine d'emploi des forces de l'ordre dans nos pays qui commence à poser débat au moment de la crise des Gilets jaunes,
09:04 dans les grandes manifestations contre la réforme des retraites, et maintenant, à la suite de ce drame horrible,
09:10 il faut quand même se poser quelques questions.
09:12 Pourquoi la formation des policiers de 36 mois en Allemagne quand elle est moins de 12 en France ?
09:17 Pourquoi il n'y a pas le même nombre de tirs mortels en Allemagne qu'en France ?
09:22 Pourquoi il n'y a pas autant de tirs mortels en zone gendarmerie qu'en zone de police ?
09:26 C'est peut-être des questions qu'il faut se poser.
09:28 Pourquoi ? J'ai 53 ans, je m'appelle Stéphane, je vis depuis 53 ans en Seine-Saint-Denis,
09:35 je suis né à Saint-Denis, je vis à la Courneuve, j'ai deux garçons de 23 et 17 ans.
09:39 Jamais, ni moi, ni eux, n'ont jamais été contrôlés.
09:43 Jamais nous n'avons eu le moindre contrôle d'identité.
09:45 Par contre tous nos potes, qui s'appellent Mahmoud, Nassim, Boubacar,
09:49 eux, les contrôles d'identité c'est leur quotidien,
09:51 y compris quand ils courent après un bus pour arriver à l'heure au boulot ou à l'école.
09:55 C'est un fantasme ça ? Non, c'est une réalité.
09:58 Quand on est un responsable politique, quand on est Premier ministre, Président de la République,
10:03 on se pose ce type de questions quand il y a quelque chose qui a échoué.
10:06 - Ces questions-là ne seront pas posées, nous verrons bien,
10:11 elles doivent être posées, évidemment, mais il y en a d'autres aussi.
10:16 - Bien sûr qu'il y en a d'autres.
10:17 - Vous êtes d'accord ? Je reviens sur l'autorité, le défi à l'autorité.
10:21 Ce défi à l'autorité qui est... Vous le vivez, regardez quand on s'en prend aux mers,
10:28 quand on attaque les mers, c'est un vrai défi.
10:32 Là aussi, il va falloir trouver des réponses.
10:36 Alors, pour les Jeux Olympiques, moi, j'ai une question que je voulais vous poser depuis longtemps,
10:44 c'est le travail au noir.
10:46 Où est-ce qu'on en est de la chasse au travail au noir sur les chantiers des Jeux Olympiques ?
10:52 - Non, d'abord, ce n'est pas les chantiers des Jeux Olympiques qui occasionnent du travail au noir
10:57 ou du travail illégal, c'est d'abord le secteur du BTP.
11:00 - Oui, mais vous avez raison.
11:03 - C'est d'abord les chantiers du BTP.
11:09 Donc, malheureusement, dans ce secteur, oui, il y a une pression sur les emplois,
11:14 il y a une pression sur les salaires, il y a de la concurrence,
11:17 et donc, malheureusement, il y a du travail illégal, y compris parce que ces métiers
11:24 ne sont souvent pas suffisamment attractifs.
11:26 Mais je ne connais pas, je vous le dis, dans le délai, dans l'ampleur des chantiers
11:30 et dans leur délai d'exécution, des mesures aussi daraconiennes
11:37 qui ont été mises en œuvre par notamment la Solidéo,
11:41 la Société de l'Évraison des Équipements Olympiques,
11:44 y compris avec une forte vigilance de quelqu'un qui ne peut pas être soupçonné d'être indulgent
11:50 vis-à-vis du travail illégal, Bernard Thibault, l'ancien patron de la CGT.
11:54 Et donc, à chaque fois qu'il y a eu des faits, à chaque fois qu'il y a eu des faits, je dis bien...
11:59 - Il y en a encore ? - Il y en a eu, y compris...
12:01 - Il y a encore des travailleurs sans papier qui travaillent sur les chantiers ?
12:05 - À ce moment-là, je vous parle, je ne peux pas vous le dire,
12:07 mais en tout cas, à chaque fois qu'il y a eu des faits avérés,
12:10 il y a eu des procédures, il y a eu des sanctions,
12:12 il y a eu des entreprises dont le marché a été interrompu
12:15 parce que l'inspection du travail fait son boulot,
12:18 parce que les autorités de contrôle font leur boulot,
12:21 et donc, à chaque fois, et d'ailleurs, il y a eu même des travailleurs sans papier
12:25 qui ont entamé une procédure contre les entreprises en question.
12:29 - Est-ce que ce matin, sur Sud Radio, vous pouvez me dire,
12:33 je vous garantis, la sécurité des Jeux Olympiques sera assurée ?
12:37 - D'abord, la sécurité dans notre pays, ça relève de l'État,
12:40 ça relève du ministère de l'Intérieur.
12:42 - Vous pouvez me dire, venez assister aux épreuves des Jeux Olympiques
12:46 et vous serez en sécurité.
12:48 - J'essaye de ne pas faire de langue de bois.
12:50 - Oui, justement.
12:52 - Je veux dire que l'avancée des chantiers, la réalisation des projets,
12:56 la mobilisation populaire, tout ça fonctionne plutôt bien.
13:00 Il reste deux sujets qu'il faut traiter,
13:02 sur lesquels il doit y avoir une vigilance absolue.
13:05 C'est la sécurité pour avoir à la fois les effectifs, les moyens,
13:10 la doctrine qui sera mise en œuvre pendant ces événements.
13:13 - Est-ce qu'aujourd'hui, tout ce qui est prévu est suffisant ?
13:16 - Écoutez, il reste un an pour travailler,
13:19 pour que les entreprises de sécurité continuent de recruter,
13:25 pour que les moyens de police et de gendarmerie soient adaptés.
13:28 - Mais est-ce que justement, aujourd'hui, ça recrute bien ?
13:30 - Je ne suis pas, comment dirais-je, mené d'être un partisan du ministre de l'Intérieur,
13:36 mais le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, travaille,
13:40 y compris étroitement avec le comité d'organisation,
13:43 avec les préfectures de régions et de départements,
13:46 avec les collectivités locales pour activer, y compris les polices municipales,
13:50 quand il y en a, à Saint-Denis, à Saint-Ouen, à Lille-Saint-Denis, à Paris désormais,
13:54 à Dunis, au Bourget, à la Courneuve,
13:57 et donc il y a un travail étroit, en commun, qui est mené.
14:01 La sécurité, je disais, premier des sujets.
14:03 La question des transports, la situation actuelle en matière de transport,
14:07 eh bien, ça nécessite là encore de beaucoup travailler.
14:10 Et je vous avoue que le jeu de ping-pong permanent entre l'État et la région
14:15 pour savoir qui va porter le mystic-gris des difficultés ou de la hausse des tarifs, ça suffit.
14:21 Ça suffit. Il y a des décisions qui doivent être prises et qui doivent...
14:24 - Vous serez prêt ?
14:25 - Rapidement.
14:26 Oui, oui, je le crois.
14:28 Oui, je le crois. Enfin, quand même, la France,
14:30 la France ne serait pas capable d'organiser un grand événement comme celui-ci.
14:33 On en a réussi d'autres, quand même, des événements.
14:35 La Coupe du monde de football, l'Euro de football,
14:38 la Coupe du monde de rugby à la rentrée, des Champions League,
14:42 il y en a une qui a été un dans le chaos, mais on en avait accueilli d'autres.
14:46 Donc, il faut arrêter cette sinistrose permanente
14:51 et cette mise en cause permanente de notre pays.
14:54 Enfin, quand même, on est un grand pays, on a des services publics,
14:57 on a des moyens d'organiser un grand événement comme celui-là.
15:01 Et on doit en faire collectivement à la fois un moment de grande mobilisation,
15:07 de fête populaire et aussi de fierté nationale.
15:10 On doit faire une démonstration de ce qu'on est capable de faire
15:12 en matière de construction écologique, avec des bâtiments qui sont aujourd'hui construits
15:17 pour être adaptés au climat de 2050.
15:22 Donc, arrêtons en permanence de nous battre la coupe sur nos difficultés supposées.
15:28 Merci Stéphane Troussel.
15:30 Merci beaucoup. Il est 12h26.
15:32 Merci de nous avoir accompagnés depuis 10h30.
15:34 André Bercoff.

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