Stanislas Guerini : "Il y a une intensification des incivilités envers les agents publics"

  • l’année dernière
Avec Stanislas Guerini, Ministre de la transformation et de la fonction publique

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-07-07##
Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, Stéphanie Demuru.
00:03 L'invité ce matin, c'est Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publique.
00:08 Bonjour Stanislas Guérini, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:12 Alors les Nuits de Violence sont derrière nous, en tout cas on l'espère fort, leur est au bilan.
00:18 On parle de plus de 1100 bâtiments publics touchés, dont 269 commissariats et 243 écoles.
00:24 Est-ce que vous avez déjà une idée du coût de la reconstruction et de sa durée ?
00:28 Pas nécessairement sur le coût, il sera évidemment très important.
00:32 Il sera très important aussi en termes de services publics, qu'on aura du mal à rendre dans certains lieux.
00:38 Vous savez, il y a beaucoup d'agents publics, des travailleurs sociaux, des gens qui donnent des droits au fond,
00:44 qui ont été extrêmement choqués parfois de revenir le matin et de voir le lieu où ils exerçaient,
00:52 un centre social, une maison France Service incendiée, et parfois de faire face à des usagers qui ne comprenaient pas,
01:01 qu'on ne puisse pas justement leur assurer leurs droits.
01:04 Donc je crois qu'on a à la fois un impératif, c'est de protéger nos agents publics, de les accompagner.
01:11 Moi j'ai voulu déclencher très rapidement un plan pour pouvoir les accompagner, travailler différemment,
01:17 déclencher parfois la protection fonctionnelle, c'est la responsabilité aussi de l'employeur public, de l'État,
01:23 de pouvoir protéger les agents publics, et puis de reconstruire.
01:27 Dans tous ces lieux où on rend du service public, parfois il va falloir faire différemment.
01:31 Vous savez, quand il y a une mairie qui a été incendiée, il y avait parfois une maison France Service à l'intérieur,
01:38 il va falloir faire différemment, c'est-à-dire avoir des agents publics qui sont dans un autre bâtiment.
01:42 Différemment, parce que votre rôle en tant que ministre de la fonction publique, c'est d'assurer la continuité de ces services publics.
01:47 Ce sera possible quand on voit les chiffres terribles, 243 écoles détruites, tout le monde pourra aller à l'école à la rentrée ?
01:54 Vraiment, votre question, c'est l'occasion pour moi de rendre hommage aux agents publics.
01:58 Ils sont parfois critiqués, les fonctionnaires, tous ceux avec lesquels j'ai pu échanger,
02:03 j'ai échangé avec de nombreux fonctionnaires ces derniers jours,
02:06 ils avaient une obsession, c'était la continuité du service public.
02:09 Ils sont là pour ça, et la première question qu'ils se sont posée, c'est comment est-ce que je vais continuer à faire mon devoir ?
02:15 Et donc on va trouver des solutions.
02:16 Et ils vont pouvoir le faire ? Les écoles seront ouvertes à la rentrée ?
02:18 Oui, parce qu'on va pouvoir placer des agents dans d'autres bâtiments.
02:21 Parfois, vous voyez, on développe des bus pour pouvoir justement aller aider nos concitoyens,
02:27 ceux qui sont parfois les plus éloignés du numérique par exemple, pour rendre ce service-là, poursuivre les choses.
02:35 Donc il y a un certain nombre de développements qu'on prévoyait de faire pour améliorer nos services publics,
02:39 mais là, à très court terme, moi je vais mobiliser tous les moyens pour pouvoir, le plus rapidement possible,
02:45 assurer cette continuité du service public.
02:47 En tout cas, Emmanuel Macron a annoncé un plan d'urgence, de reconstruction.
02:51 Ça a suscité beaucoup de réactions de Français, on l'a entendu ici même sur notre antenne,
02:55 les auditeurs qui ne sont pas forcément ravis, voire même en colère, de payer les dégâts des casseurs avec leurs impôts.
03:01 Alors c'est vrai Stanislas Guérinic, c'est moralement difficilement acceptable de demander à des Français,
03:07 à des citoyens qui respectent la loi, de payer pour des délinquants, surtout quand on demande des efforts aux Français,
03:13 après par exemple la séquence des retraites.
03:15 Bien entendu, et d'ailleurs, il faut systématiquement le rappeler,
03:19 parmi les millions de personnes qui vivent dans les villes, qui ont vécu ces épisodes-là de violences urbaines,
03:26 c'est une infime minorité, quelques milliers de personnes,
03:29 - Qui a fait beaucoup de dégâts. - Énormément.
03:31 Et qui sont venues cassées, parfois on les présentait, j'entendais certaines forces politiques,
03:36 la France Insoumise les présentait comme des héros révoltés, les comparait à la Révolution,
03:41 mais quelle perte de repère totale !
03:44 - Ils sont sortis du champs républicains, clairement pour vous.
03:47 - Quand on refuse d'appeler au calme, quand on inverse systématiquement les valeurs républicaines,
03:54 oui, je crois que d'évidence on sort du champs républicain.
03:58 Quand on fait de héros des gens qui sortent de magasins en pleine nuit,
04:03 en étant allés piller un darty ou d'autres types de magasins,
04:08 mais comment est-ce qu'ensuite on peut présenter un socle de valeur cohérent à nos concitoyens ?
04:13 La France Insoumise qui s'en prend toujours évidemment aux policiers,
04:16 c'est leur rhétorique des dégâts matériels mais aussi corporels sur ces policiers.
04:21 On a dénombré plus de 800 agents, policiers, gendarmes, blessés.
04:26 Vous êtes aussi garant de leur protection,
04:29 ils sont parfois ciblés jusqu'à dans leur vie personnelle, ça vous inquiète ?
04:33 - D'abord je veux dire qu'ils sont très courageux.
04:35 J'étais il y a quelques jours avec le ministre de l'Intérieur, avec Gérald Darmanin,
04:39 on est allés à la rencontre de policiers, policiers qui sont parfois blessés,
04:44 ils sont extrêmement nombreux, vous avez raison de le rappeler.
04:46 - Ils ne se sentent pas toujours soutenus par le pouvoir.
04:48 - Ils sont extrêmement soutenus et par le pouvoir, mais surtout par les Français, c'est ça qui importe.
04:53 N'oublions pas que les Français massivement soutiennent les forces de police,
04:58 soutiennent les gendarmes, soutiennent les sapeurs-pompiers,
05:01 soutiennent ceux qui sont là pour eux avant tout, pour assurer la protection de nos concitoyens.
05:05 Donc oui, évidemment qu'il y a cette responsabilité, là non plus, n'inversons pas les choses.
05:11 Moi je veux aussi saluer leur remarquable sang-froid dans ces nuits de violence urbaine que nous avons vécues.
05:18 - Le souffle a un petit peu traîné quand Emmanuel Macron a pris la parole.
05:22 C'est vrai qu'on a eu beaucoup de policiers qui nous ont dit "on se sent pas soutenus, on se sent critiqués".
05:29 - Je crois que c'est vraiment très sincèrement difficile de faire le procès du gouvernement
05:33 en indiquant qu'on ne soutient pas les forces de l'ordre.
05:35 On le fait de toutes les façons possibles.
05:38 D'abord en défendant l'action des forces de l'ordre de façon extrêmement juste.
05:43 Le ministre de l'Intérieur, la première ministre, a eu les mots justes
05:46 en disant que c'est un policier qui était mis en examen,
05:48 c'était pas la police qui était accusée dans cette affaire-là.
05:52 Et donc il faut le faire, le faire aussi en leur donnant les moyens
05:55 de pouvoir assurer là aussi leurs devoirs,
05:59 en mettant plus de policiers dans la rue,
06:01 en mettant des moyens parfois sur des choses très concrètes,
06:03 en équipement, en voiture.
06:05 Vous voyez, quand on va avec les forces de l'ordre, c'est ces discussions-là qu'on a en réalité.
06:09 - Vous l'avez dit, Stanislas Guérini, des policiers soutenus massivement par les Français.
06:13 Le barométiphobe fiduciel pour Sud Radio paru ce matin
06:16 indique que 60% des Français ont une opinion positive,
06:19 c'est plus 3 points qu'avant les événements.
06:22 Il y a aussi eu cette fameuse cagnotte dont on a beaucoup parlé,
06:24 1,6 million recueillis en soutien aux policiers qui a tué.
06:28 Pourtant, le jeune Nahel, ça dit quoi de l'esprit des Français ?
06:33 Il y a en quelque sorte une France fracturée,
06:36 ils ont choisi leur camp ?
06:38 - Non, il ne faut pas tout confondre non plus.
06:40 Je ne mets pas le sondage que vous citez,
06:42 qui montre que très majoritairement, les Français soutiennent les forces de l'ordre dans leurs actions.
06:47 Et puis cette cagnotte d'instrumentalisation politique d'un drame, d'un drame humain.
06:54 Il faut aussi le rappeler systématiquement,
06:56 un jeune homme qui est mort,
06:58 et ça c'est évidemment avant tout un drame.
07:01 Donc ne confondons pas tout.
07:03 Je crois que ce sont des moments où il faut garder des repères.
07:06 Il ne faut pas perdre sa boussole dans ces moments-là.
07:09 Je crois que notre responsabilité aussi, c'est de pouvoir apaiser,
07:12 c'est de pouvoir continuer à avancer.
07:14 Je crois qu'on a aussi fait le procès de la politique de la ville,
07:17 de l'argent que nous avions investi.
07:19 Sans la politique de la ville, on serait dans une situation bien pire.
07:23 Donc ne perdons pas tous ces repères,
07:25 et surtout, évitons dans des moments qui sont éminemment compliqués,
07:29 difficiles, de sortir tout le temps les mêmes idées que chacun a eues
07:34 et remets dans le débat public immédiatement avec une forme de réflexe pavlovien.
07:37 Je crois qu'on doit avoir du calme.
07:39 C'est ça la priorité pour pouvoir ensuite avancer.
07:41 - Il n'y a pas que les policiers évidemment,
07:43 qui sont visés d'autres agents du service public,
07:46 qui sont régulièrement la cible de violences,
07:48 notamment dans les hôpitaux.
07:50 Qu'est-ce que vous faites ?
07:51 - Bien sûr.
07:52 Vous savez, on a vécu des drames ces derniers temps.
07:56 Il ne faut pas que les épisodes les plus récents nous fassent oublier.
07:59 Des agents, d'infirmières, des professeurs.
08:02 J'étais allé voir son compagnon,
08:06 ce sont des moments à chaque fois terribles,
08:09 mais aussi toutes ces incivilités du quotidien.
08:12 Tous les réseaux qui sont en contact avec le public nous remontent cela.
08:17 Il y a un niveau, une intensification des incivilités sur les agents publics.
08:21 - Quelle est votre réponse ?
08:23 - Rendre ce devoir-là.
08:24 D'abord, de rappeler le droit.
08:26 C'est ce que j'ai fait il y a quelques jours,
08:28 en indiquant l'ensemble des dispositifs de protection des agents
08:32 dans le cadre de leurs fonctions.
08:34 Une administration peut accompagner un agent qui est menacé.
08:37 Elle en a même la responsabilité et le devoir.
08:40 Il faut donc mieux mettre en application ces dispositifs.
08:43 Je le rappelle, avec des dispositifs qui ont été durcis
08:46 sur des gens qui commettent des menaces,
08:49 voire des violences sur des agents publics.
08:51 Il y a des sanctions qui seront renforcées et qui ont été renforcées.
08:55 Je crois qu'on peut aller plus loin pour mieux mesurer,
08:58 pour équiper les administrations.
09:00 Certains d'entre eux ont mis en place des boutons d'alerte,
09:03 des caméras de vidéos surveillants.
09:05 Je pense qu'on peut déployer plus massivement.
09:08 On pourrait améliorer aussi parfois le droit.
09:10 C'est un débat qu'on aura.
09:12 Faire en sorte qu'une administration puisse porter plainte
09:15 en lieu et place d'un agent public, par exemple.
09:17 Aujourd'hui, quand une administration ne subit pas un dommage direct,
09:21 c'est que l'agent qu'il subit ne peut pas se mettre à la place
09:24 de l'agent pour porter plainte.
09:25 Vous voyez, c'est autant de sujets sur lesquels je crois
09:28 qu'on a la responsabilité de pouvoir avancer, de devoir avancer.
09:32 Je formulerai des propositions dans ce sens.
09:34 - Très bien.
09:35 Stanislas Guérini, à qui profite politiquement cette séquence d'émeutes ?
09:38 C'est un peu cynique, évidemment, de se poser la question,
09:40 mais forcément, tout le monde se la pose, selon le sondage du jour.
09:44 Toujours IFOP, Fils du Ciel pour Sud Radio.
09:46 C'est Marine Le Pen, sans surprise certainement,
09:49 qui en tire les bénéfices.
09:50 Ses prises de position sont saluées par 41% des Français.
09:53 Devant Gérald Darmanin, 33%.
09:55 Elisabeth Borne, 31%.
09:57 Marine Le Pen qui tient un discours d'ordre et d'autorité.
10:00 Ça vous inspire quoi ? C'est ce qui manque au gouvernement ?
10:03 - La question que vous me posez, à qui profite cette séquence,
10:06 visiblement pas à notre pays.
10:08 Ça c'est certain.
10:10 Visiblement pas à ces millions de Français
10:13 qui ont besoin des services publics,
10:15 qui ont besoin d'être accompagnés
10:17 et qui subissent extrêmement directement cela.
10:20 Moi, il n'y a que ça qui m'intéresse.
10:21 Je ne suis pas très surpris de voir que les populistes,
10:25 l'extrême droite en l'occurrence,
10:27 surfent toujours sur les mêmes difficultés.
10:30 C'est le seul carburant.
10:32 Dès qu'il y a des problèmes, ils en profitent.
10:34 Et d'ailleurs, ils en profitent particulièrement...
10:36 - Mais Stanislas Guérini, c'est aussi une demande des Français,
10:39 vous le sentez bien.
10:40 - Je crois que notre seule responsabilité en tant que gouvernement,
10:43 c'est d'agir pour régler les problèmes.
10:45 Et c'est comme ça qu'on fait reculer les populistes dans le pays.
10:48 À chaque fois, on réindustrialise,
10:50 on remet des services publics,
10:52 on apporte des solutions, on fait reculer.
10:54 Alors, sans surprise, quand il y a des difficultés, des problèmes,
10:57 ils, justement, vivent de ces problèmes-là,
11:01 et donc ils en profitent.
11:02 - Les LR ont présenté hier un plan pour rétablir l'ordre républicain.
11:05 Ils critiquent clairement votre politique sécuritaire.
11:08 Ils demandent de durcir notamment la loi d'immigration.
11:11 Ils vous accusent de vous cacher les yeux sur cette question.
11:14 C'est une attente de la majorité des Français,
11:16 84% selon un sondage au Doxa Figaro,
11:19 aujourd'hui, lient ces violences à l'immigration.
11:22 Vous allez bouger vos lignes sur le régalien ?
11:25 - Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger.
11:27 Il y a une grande lucidité au sein de la majorité
11:29 sur le fait de la nécessité d'agir
11:32 pour mieux pouvoir réguler l'immigration,
11:34 pour pouvoir aussi mieux intégrer des gens qui sont là,
11:37 qui travaillent et qui sont utiles à notre pays.
11:40 Donc, il n'y a pas une majorité qui s'est réveillée sur ces questions-là.
11:44 Depuis quelques mois déjà, on a mis sur la table
11:47 un projet de loi pour avancer sur ces questions-là,
11:49 sur lesquelles, évidemment, les Français m'entendent.
11:52 - Mais jugé trop mou par une partie,
11:55 notamment de la droite, avec laquelle vous devriez faire un accord
11:58 pour que votre loi passe.
11:59 - Pardon, mais j'entends ces derniers jours des propos qui m'ameurtent.
12:03 On voit revenir la rhétorique des Français de papier,
12:06 qui est la plus terrible des rhétoriques.
12:08 Il y a des Français qui aiment notre pays,
12:11 qui veulent agir et qui veulent s'intégrer.
12:14 Je crois que ça, c'est une ligne qu'on peut entendre.
12:17 Donc, ne confondons pas tout, ne ressortons pas, je le disais,
12:21 les vieilles antillaines, à chaque fois qu'il y a une difficulté
12:24 de croire que c'est tout le temps lié à l'immigration.
12:27 Vous savez, dans beaucoup de villes qui ont subi ces violences
12:31 ces derniers jours, il y a beaucoup de personnes,
12:34 le ministre de l'Intérieur l'a rappelé, qui étaient Français,
12:38 qui ont été justement incriminés dans ces actes de violence.
12:41 Donc, pas de confusion, avançons, répondons aux enjeux
12:45 que les Français nous demandent de régler.
12:48 L'immigration fait partie de ces enjeux-là sur lesquels on doit avancer,
12:51 on doit être plus efficaces, améliorer nos procédures.
12:54 Mais je pense qu'il ne faut pas faire toutes les confusions
12:57 et légiférer systématiquement dans l'émotion.
13:00 Malheureusement, on arrive déjà à la fin de cette interview.
13:02 Stanislas Guérini, je ne pouvais pas finir sans vous interroger
13:05 sur les conclusions de cette enquête sénatoriale
13:07 et un rapport d'inspection sur les fonds Marianne.
13:09 Ces fonds de 2,5 millions, mis en place quelques mois après
13:13 l'assassinat du professeur Samuel Paty,
13:16 clairement, ils accablent votre collègue Marianne Schiappa,
13:20 qualifiant le processus de sélection de "bâclé", d'"opaque"
13:24 et de "fragmenté".
13:26 Clairement, Stanislas Guérini, Marianne Schiappa,
13:29 peut-elle rester au gouvernement ?
13:30 - Elle s'appelle Marlène.
13:31 - Pardon, oui, Marlène, excusez-moi !
13:34 - Une forme d'hommage à son combat républicain,
13:37 pour justement faire respecter les valeurs de la République.
13:40 - C'est un collègue qui est courageuse, qui est engagée
13:43 sur ces questions-là, qui a parfois été attaquée,
13:46 justement parce qu'elle s'est engagée sur ces questions-là.
13:48 Et je suis fier d'être à côté d'elle, pour mener ses actions.
13:52 Donc, on va continuer comme ça.
13:54 - Merci beaucoup, Stanislas Guérini,
13:56 ministre de la Transformation et de la Fonction politique.
13:58 - Merci à vous.

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