Oise Hebdo / Policier maintenu en détention / Fonds Marianne

  • l’année dernière
Mettez vous d'accord avec Jean Baptiste Moreau, Najwa El Haite et Alexandre Malafaye

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2023-07-07##
Transcript
00:00 - Sud Radio, mettez-vous d'accord, 9h-10h, Valérie Exper.
00:06 - Bonjour à toutes et à tous, dernière émission de la saison avant l'été, c'est Stéphanie
00:12 Demuruck, vous retrouverez la semaine prochaine, mais nous avons évidemment encore beaucoup
00:17 de sujets, aujourd'hui beaucoup de débats avec Najwa El Haïti. Bonjour Najwa, docteur
00:22 en ligne en public, vous avez publié Laïcité et République aux éditions de l'Armatan.
00:27 Alexandre Malafaï, bonjour, président du Think Tank Sinopia, bonjour, et Jean-Baptiste
00:33 Moreau, bonjour, ancien député, ancienne agriculteur et consultant indépendant, bonjour
00:38 à vous. Plusieurs sujets, le Fonds Marianne, vous avez peut-être entendu Stanislas Guérini
00:44 ce matin au micro de Sud Radio qui disait qu'il était fier de travailler à ses côtés
00:49 et qu'il soutenait Marlène Schiappa, on va en reparler, on va parler également de ce
00:56 voyage IFOP fiducial pour Sud Radio, Marine Le Pen sort gagnante de cette séquence des
01:01 émeutes et un fort soutien des Français à la police, et puis le policier qui a tué
01:06 Nahel, qui reste en détention, ça tombe bien que nous ayons une avocate avec nous
01:10 ce matin, avec qui nous allons pouvoir revenir sur le pourquoi du comment du maintien de
01:15 cette détention. On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule. Alexandre
01:21 va commencer avec vous, je suis très étonnée que ça ne fasse que trois lignes dans les
01:25 journaux, le nouveau président du MEDEF. Oui je lui adresse un coup de cœur en fait,
01:30 je trouve que l'élection de Patrick Martin, en tout cas ce qui est significatif c'est
01:35 le score qu'il a fait, qu'en fait il a réussi à fédérer les trois quarts des
01:39 grands électeurs du MEDEF, c'est une élection en deux temps en fait, il faut que toutes
01:42 les fédérations, les composantes du MEDEF définissent leurs choix et puis après il
01:46 se retrouve pour un scrutin qui s'est déroulé donc hier et avant-hier et donc il obtient
01:50 presque 75%, donc c'est plutôt un beau score. C'est vrai que c'est passé un peu
01:54 sous le radar, cela dit l'actualité en ce moment est assez particulière. Ce qui est
01:58 intéressant... Non mais c'est important, ce que je veux dire c'est que c'est important,
02:00 c'est une nomination, le patron du MEDEF c'est un poste important. C'est important
02:04 d'autant plus que comme on l'a vu ces quelques derniers mois, globalement les grandes centrales
02:08 à part François Hourière qui avait déjà son dirigeant, les grandes centrales que sont
02:11 la SCFDT et la CGT ont changé également de leader, donc là il y a vraiment un renouvellement
02:17 des leaders syndicaux en France dans un contexte social où la démocratie sociale a quand
02:23 même été très très abîmée par la séquence de la réforme des retraites. Donc Patrick
02:26 Martin arrive à la tête du MEDEF avec une organisation qui est rassemblée et ce qui
02:30 est intéressant chez lui aussi c'est les positions qu'il a prises ces dernières
02:33 années, en particulier c'est un des acteurs ou en tout cas très engagé sur les questions
02:38 du partage et la valeur. Il en a fait un sujet personnel sur lequel il s'est beaucoup
02:42 engagé, après c'est un libéral évidemment, on peut être contre en France le libéralisme,
02:47 lui en tout cas est pragmatique par rapport à son approche professionnelle, il est à
02:50 la tête d'une entreprise qui a presque 200 ans, qui est une entreprise de taille intermédiaire
02:55 qui est dans le bâtiment, dans la région lyonnaise et il dit des choses simples, il
03:00 dit qu'en France il y a trop de charges sociales, il dit que les impôts de production
03:03 sont contre productifs et il se bat pour ça. C'est plutôt quelqu'un qui connaît
03:08 bien le tissu économie, qui connaît bien l'entreprise, qui a su rassembler, donc
03:11 plutôt un bouclier.
03:13 Moi j'aurais bien aimé que ce soit une femme pour une fois, sans connaître le fond
03:17 des choses, mais je trouve que ça aurait été un signal intéressant qu'une femme
03:21 chef d'entreprise soit à la tête de ce syndicat.
03:26 Il y a déjà eu, il y a eu Laurence Parizeau.
03:29 Oui, c'est vrai qu'il y a eu Laurence Parizeau, vous avez raison, vous avez raison,
03:31 j'avais oublié pourtant, elle a bien marqué, elle a pourtant bien bien marqué son époque.
03:39 Mais juste pour revenir là-dessus un instant, en fait le profil de Dominique Carlac était
03:44 très intéressé, très intéressant également, peut-être la différence qui a été perçue
03:47 par les MEDEF territoriaux notamment et les grandes fédérations, c'est qu'elle n'a
03:50 pas exactement un profil aussi opérationnel, si je puis dire, de chef d'entreprise que
03:54 par Dick Martin, voilà, ceci a peut-être fait aussi la différence sur l'expérience
03:57 de parcours.
03:59 Alors, on va passer à vous Jean-Baptiste Moreau, un coup de cœur.
04:04 Oui, un coup de cœur pour deux décisions qui vont réjouir le monde agricole et déclencher
04:09 les foudres et la valance de fake news de l'écologie politique.
04:14 L'escrologie, voilà.
04:17 Non mais globalement, il y a deux bonnes nouvelles pour le monde agricole, c'est d'abord
04:23 le rapport de l'EFSA sur le glyphosate qui était très attendu, puisque moi j'ai été
04:27 rapporteur d'une mission d'information à l'Assemblée nationale sur l'usage du glyphosate
04:32 et sur la possibilité de sortie de ce glyphosate et on a conclu justement qu'il fallait attendre
04:38 le rapport notamment de l'EFSA pour voir, parce que interdire au niveau franco-français
04:44 n'avait pas de sens et en plus interdire si l'EFSA considérait que le produit n'était
04:49 pas dangereux, ça n'avait encore moins de sens.
04:51 Et c'est exactement les conclusions de l'EFSA.
04:53 Donc il y a ça d'un côté et puis il y a une nouvelle réglementation européenne
04:57 qui va être mise en place pour ce qu'on appelle les NBT, les nouvelles biotechnologies
05:01 végétales, c'est-à-dire c'est une méthode de sélection des variétés de céréales
05:07 et globalement de végétaux qui s'appuie sur la méthode CRISP, mais je rappelle que
05:13 la méthode CRISP c'est ce qui avait valu un prix Nobel à une chercheuse française
05:16 exilée aux États-Unis et qui permet d'accélérer cette sélection variétale et de sélectionner
05:21 des variétés plus facilement qui sont adaptées à la fois au changement climatique et qui
05:25 peuvent permettre justement d'être plus résistantes à certaines maladies et donc
05:28 de réduire l'utilisation d'un certain nombre de produits phytosanitaires.
05:30 Donc c'est deux très bonnes nouvelles où on remet la science et les faits scientifiques
05:34 au centre de la décision politique on va dire et ça fait du bien, et ça fait du bien
05:40 au monde agricole mais ça fait du bien aussi au monde politique.
05:42 Je pense qu'il faut arrêter de prendre des décisions aux doigts mouillés et en fonction
05:46 du buzz médiatique du moment, mais s'appuyer réellement sur la science.
05:50 Les produits qui sont dangereux il faut les interdire, il n'y a pas d'ambiguité et
05:54 ça a déjà été fait par le passé, que ce soit par les précédents gouvernements,
05:57 ça fait 20 ans qu'il y a un certain nombre de produits qui sont interdits au niveau phytosanitaire,
06:00 mais il faut aussi donner les capacités à nos agriculteurs de s'adapter au changement
06:03 climatique et puis de pouvoir assurer la souveraineté alimentaire de notre pays,
06:07 qui n'est pas assurée aujourd'hui clairement, puisque les productions agricoles ont beaucoup
06:12 reculé au cours des dernières années et on n'est plus du tout autonome, notamment
06:16 au niveau de tout ce qui est viande, que ce soit bovine, audine, peu importe, aujourd'hui
06:20 on importe parce qu'on n'est plus capable de produire suffisamment pour la consommation
06:23 française.
06:24 Oui mais pourquoi on n'est plus capable de produire aussi parce qu'il n'y a plus
06:27 d'éleveurs, parce qu'ils ne veulent plus…
06:28 Parce qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs.
06:29 Parce qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs, c'est ça, il y a de moins en moins d'agriculteurs.
06:32 Oui bien sûr, c'est le problème, la causalité est double, la causalité elle est d'abord
06:37 évidemment économique, parce que les agriculteurs n'arrivaient pas à vivre de leur métier
06:40 et ne se dégageaient pas de salaire à cause des coûts de banque qui étaient trop bas,
06:44 bon alors ça s'est un peu amélioré ces derniers temps, mais après il y a aussi
06:49 le bashing permanent où les enfants d'agriculteurs ne veulent plus faire ce métier parce qu'ils
06:53 entendent à longueur de médias, à longueur de télé, à longueur de radio que c'est
06:56 des pollueurs, que c'est des assassins qui maltraitent leurs animaux, enfin voilà.
07:01 Non mais peut-être que la vérité est aussi au milieu encore une fois, depuis le début
07:07 de la semaine on parle de positions caricaturales, on ne peut pas nier qu'il y a eu aussi des
07:12 excès dans l'agriculture, en particulier dans l'agriculture intensive.
07:16 Et Monsanto, un auditeur nous pose la question.
07:22 Monsanto n'existe plus, c'est une caractéristique par Bayer, mais le glyphosate aujourd'hui,
07:28 ça fait 50 ans qu'il existe, ce n'est pas ça qui fait vivre Bayer, ni Monsanto d'ailleurs
07:33 aujourd'hui.
07:34 Le brevet est tombé dans le domaine public.
07:37 Le brevet est tombé dans le domaine public.
07:39 Non mais sur ce qu'il y a eu, sur ce qui s'est passé, sur la pollution du sol et autres.
07:43 Les Monsanto papers, je vous fais remarquer que l'avocat qui avait attaqué Monsanto
07:47 sur soi-disant de la corruption, c'est lui qui vient d'être condamné pour diffamation
07:52 et pour manipulation et pour tentative d'extortion.
07:56 Non mais je vous pose les questions telles qu'elles arrivent aussi, telles qu'elles
08:04 arrivent aussi de la part de nos auditeurs.
08:07 On se retrouve dans un instant sur Sud Radio et on va revenir sur le policier qui a été
08:12 incarcéré et sur un certain nombre de choses suite à ces émeutes.
08:16 A tout de suite.
08:17 Avec vous pour commenter l'actualité ce matin et nous sommes ensemble avec Najwa El Haïti,
08:29 Alexandre Malafaille et Jean-Baptiste Moreau.
08:31 Alors Najwa, vous c'était un coup de gueule.
08:35 C'est ça, alors mon coup de gueule concerne les spécialistes français du dénigrement
08:41 de notre pays à l'international et la championne en la matière.
08:45 Et Rokhaya Diallo qui, je le rappelle, est militante racialiste et qui est parmi les
08:52 plus revendicatifs en la matière.
08:54 Donc elle explique aux médias internationaux, aux Guardian, au Royaume-Uni, au journal Death
08:59 Site en Allemagne, à CNN aux Etats-Unis, que la France serait culturellement, systémiquement,
09:07 institutionnellement raciste.
09:11 C'est un travail d'influence qu'elle nourrit depuis plusieurs années, donc nous ne sommes
09:16 pas surpris.
09:17 On peut dire que c'est un fonds de commerce.
09:19 D'ailleurs, on constate qu'elle reprend, et c'est ça qui est terrible, qu'elle reprend
09:22 la rhétorique du président turc Erdogan qui a déclaré à propos des émeutes en France,
09:28 j'ouvre les guillemets, dans ces pays qui ont connu un passé colonialiste, le racisme
09:34 culturel s'est malheureusement transformé en un racisme institutionnel.
09:39 Et bien vous voyez que ces militants d'extrême gauche dont elle fait partie dénigrent ainsi
09:45 la France en véhiculant des propos tenus par des chefs d'État hostiles à la France,
09:50 qui ne veulent pas que du bien.
09:52 C'est à se demander dans quels camps ils sont.
09:55 Et j'en terminerai en disant que ces militants veulent racialiser, communautariser notre pays
10:01 au détriment de son histoire qui prône l'universalité.
10:05 Alors même si tout n'est pas parfait, c'est une belle ambition républicaine que de prôner
10:11 l'universalité et l'égalité des droits.
10:13 Et puis j'ai envie de dire qu'ils jouent un jeu dangereux, mais ces militants en ont que faire.
10:19 Je rappelle qu'aux États-Unis, la Cour suprême a mis un coup de frein à la discrimination positive.
10:27 Un de leurs magistrats s'exprimait ainsi dans le cadre de cette décision.
10:31 Beaucoup d'universités ont considéré à tort que le fondement de l'identité d'une personne
10:37 n'était pas sa mise à l'épreuve, les compétences acquises ou les leçons apprises,
10:41 mais la couleur de peau.
10:44 L'étudiant doit être traité en fonction de ses expériences individuelles,
10:47 mais pas sur des critères raciaux.
10:50 Vous voyez, même aux États-Unis, on en revient de ce discours racialiste.
10:57 Et pourtant, vous avez encore des journaux, comme le New York Times et autres,
11:02 qui ont cette vision-là.
11:04 Il y a aussi Juan Branco. J'ai vu les deux personnalités françaises interviewées,
11:08 Juan Branco et Rocaïa Diallo.
11:09 Et ce que nous disait hier Michel Taube était extrêmement intéressant
11:12 sur ce qui se passe en Afrique, dont on parle assez peu.
11:15 C'est qu'en Afrique, on dit "la France raciste, un policier a tué un arabe".
11:20 C'est la façon dont est racontée l'histoire de Nahel, en tout cas dans certains pays.
11:28 Et c'est effectivement très dangereux.
11:30 Jean-Baptiste, vous voulez y réagir ?
11:32 Oui, oui. Entre racialiste et raciste, la limite est assez faible, globalement.
11:38 Ce qu'on voit, c'est que...
11:41 On a vu Mathilde Panot qui était totalement dans ce que vous avez dit, Valérie.
11:46 C'est-à-dire qu'elle explique que Sarkozy a tué un arabe.
11:49 Il n'est pas arabe, il est français.
11:51 Français, point.
11:52 Sauf que l'Algérie l'a revendiqué comme étant un de ses...
11:56 - Ressortissants. - Ressortissants.
11:59 Je veux dire, moi je suis ressortissant belge à ce moment-là.
12:02 En tout cas, c'est comme ça que ça a été présenté dans différents pays.
12:08 Pardon, je vous ai interrompu.
12:09 Oui, oui, non, non, mais c'est dramatique.
12:12 On ne peut pas faire un pays et une société en renvoyant tout le monde à ses origines
12:16 et en les renvoyant globalement à son histoire personnelle ou l'histoire de ses origines
12:23 qui ferait qu'on aurait tel comportement, qu'on serait assigné à résidence,
12:27 assigné à conditions sociales, assigné...
12:29 Enfin, voilà, on est toujours victime de quelque chose.
12:32 Avec Brocaille à Dialos, c'est la spécialiste.
12:34 C'est une des parfaites représentantes de la culture woke.
12:37 Et donc, on est toujours victime de quelque chose, de l'autre, et on n'y peut rien, finalement.
12:44 C'est d'un défectisme et d'une tristesse absolue.
12:48 Et surtout, c'est une exacerbation des individualismes et des égoïsmes.
12:51 Et on n'arrivera pas à construire une société sur ces bases-là.
12:54 Mais elle, elle fait son business, elle vend ses bouquins.
12:56 C'est la seule chose qui l'intéresse, d'ailleurs.
12:58 - Alexandre ? - Non, mais c'est malheureusement exactement ça.
13:02 On a fait quelques débats avec Brocaille à Dialos sur d'autres antennes.
13:05 C'est extrêmement compliqué, sur ces sujets-là.
13:08 En plus, il y a une capacité à se victimiser, à utiliser toutes les faiblesses de l'autre.
13:13 Parce que si vous parlez de sujets féministes, sous prothèse de panhomme, vous êtes disqualifiés d'emblée.
13:17 C'est vraiment, sur un plan des postures idéologiques, on est en permanence plutôt dans l'imposture.
13:22 Et c'est vrai que dire que la France est un pays raciste, c'est gênant.
13:25 C'est quand même le pays qui a fait le regroupement familial.
13:27 Si on ne revient que là-dessus, c'est pas totalement anodin.
13:30 Et c'est vrai qu'on est un pays qui est plutôt très favorable, qui sait très bien à que dire.
13:34 Après, il y a plein de problèmes, évidemment.
13:36 Mais il faut aussi regarder la réalité en face.
13:38 Et moi, ce qui me fascine avec cette classe politique, mais depuis très longtemps, sur plein de sujets,
13:42 c'est l'irresponsabilité.
13:44 Parce qu'effectivement, tout ça n'est que clientéliste.
13:46 C'est pour exister, c'est pour rassembler un petit groupe de gens autour de soi dans une approche hystérique.
13:50 Ça polarise de plus en plus la société.
13:52 Je suis d'accord avec ce que disait Jean-Baptiste.
13:54 Je ne vois pas comment on va pouvoir bâtir une société et se tracer un avenir commun dans ce contexte-là.
13:59 C'est irruptif.
14:00 Le sujet, c'est de savoir pourquoi les médias étrangers, en tout cas américains,
14:05 choisissent ces interlocuteurs-là plutôt que d'autres.
14:09 Mais parce qu'ils adorent ça.
14:11 Parce qu'ils adorent ça.
14:12 Parce qu'en fait, ce sont des gens qui vont faire le buzz.
14:16 Et quelque part, si on peut dire du mal de la France,
14:18 la France a une posture tellement arrogante sur certains sujets par ailleurs,
14:21 tellement donneur de leçons sur toute une série de questions internationales,
14:25 que quand tout d'un coup, effectivement, on est pris nous-mêmes au piège
14:28 ou de certaines erreurs ou d'actualités qui nous dépassent,
14:31 on se fait rattraper.
14:33 Globalement, il y a une élite culturelle dans ces pays-là qui déteste l'universalisme à la française.
14:37 Jean-Baptiste Somorou.
14:39 Il l'exécre au plus haut point.
14:41 Ça part de là.
14:43 D'ailleurs, je vais vous raconter une petite anecdote qui m'est arrivée.
14:48 J'avais été contactée par CNN.
14:50 A mon avis, ils n'avaient pas lu mon bouquin.
14:55 Excusez-moi, je vais être directe pour cracher sur la France.
14:58 Donc, ils m'avaient interviewée.
15:00 L'interview a duré 15-20 minutes.
15:03 Sauf qu'à chaque fois, la journaliste me relançait en me disant
15:06 "Mais dites la vérité, la France est raciste".
15:09 Je fais "Mais non, madame, la France n'est pas raciste".
15:12 Alors certes, il y a des problèmes, mais la France n'est pas raciste.
15:16 Au contraire, la laïcité, c'est la liberté de conscience,
15:21 c'est la liberté d'exercer sa religion comme on l'entend
15:25 ou de ne pas l'exercer quand on ne croit pas.
15:27 Je peux vous dire que mon interview n'est même pas passée.
15:30 C'est-à-dire que quand je leur ai demandé
15:32 "Ah ben non, ça n'a pas été possible de diffuser votre interview,
15:38 il y avait une autre actualité".
15:39 Et donc, j'ai compris parfaitement
15:41 que je ne correspondais pas au discours attendu.
15:44 Je voulais parler de Oise Hebdo,
15:49 mais juste avant, un petit coup de gueule quand même,
15:51 c'est un peu ma marotte, sur les aéroports parisiens.
15:55 Ce matin, j'ai vu sur les réseaux
15:57 le président d'ADP Aéroports de Paris, Augustin Dromenay,
16:00 qui était interrogé.
16:01 La journaliste lui disait "Mais convenez que l'aérogare 3 est très compliquée,
16:05 on est obligés de terminer à pied".
16:07 Je vous parle de Paris, un des principaux aéroports.
16:09 Il va y avoir les Jeux Olympiques,
16:11 et c'est vrai qu'on doit terminer à pied.
16:13 Et bien, M. Dromenay a dit "Oui, je conviens que ce n'est pas optimal".
16:17 Enfin, on marche sur la tête, ce truc vient d'être refait,
16:20 cet aéroport vient d'être refait,
16:22 et l'accès est pratiquement impossible.
16:24 Et de la même manière, le journaliste, très opportunément,
16:26 lui disait "Dans cet aérogare, on doit imprimer ses tickets de bagages,
16:30 et on doit carrément aller poser sur le tapis ses bagages.
16:33 Est-ce que c'est ça l'aéroport de demain ?".
16:36 Et quand on voyage un peu,
16:38 on se rend compte quand même que la France est très en retard,
16:41 en retard ou en tout cas, à un certain nombre de dysfonctionnements.
16:45 Et c'est vrai qu'entendre "Oui, je reconnais que ce n'est pas optimal,
16:48 parce qu'effectivement on doit terminer à pied",
16:50 je pense aux personnes handicapées, aux personnes âgées,
16:53 avec ses ascenseurs en panne, avec ses escalators en panne,
16:57 ça me met très très en colère.
16:59 Il n'y a pas une fois, moi je trouve que je prends souvent l'avion,
17:02 il n'y a pas une fois où il n'y a pas un escalator en panne,
17:05 ou un ascenseur en panne.
17:07 Je ne sais pas comment régler cette question.
17:11 C'était mon coup de gueule, je ne sais pas vous Alexandre,
17:13 vous voyagez, vous avez constaté ça aussi ?
17:16 Moi je suis effondré en fait, je parle à France,
17:19 à tous les autres grands pays,
17:21 en ce qui concerne les installations aéroportuaires,
17:23 leur accès, mais c'est vrai aussi pour les gares.
17:26 On ne va même pas revenir sur les questions du métro parisien,
17:28 où il y a peut-être une station de métro sur dix,
17:30 qui est à peu près correctement accessible aux personnes handicapées,
17:33 mais même pas forcément handicapées.
17:34 Quand vous voyagez avec tes bagages,
17:36 prendre le métro, arriver dans les gares,
17:38 c'est vraiment extrêmement compliqué.
17:40 Quand vous avez un enfant avec une poussette,
17:42 c'est vraiment une galère de prendre le métro.
17:44 Moi je vois tous les jours quand je prends le métro,
17:46 des femmes qui portent leur poussette, qui se font aider,
17:48 tout ça n'a pas de sens.
17:49 Mais au-delà de ça, effectivement sur les JO, je suis plutôt inquiet,
17:51 quand on voit la saturation, ne serait-ce que des gares,
17:53 quand les gens sortent d'une gare pour prendre un taxi,
17:56 compte tenu de la manière dont les gares ont été conçues,
17:58 avec des goulets d'étranglement pour les voitures,
18:00 les taxis n'arrivent pas à arriver de manière satisfaisante,
18:03 et vous avez pour une gare de Lyon régulièrement,
18:05 personne qui attend un taxi.
18:07 Cette ville est censée accueillir des JO pendant presque un mois,
18:10 sans parler des JO en distance qui vont suivre,
18:12 je pense que ça va être assez intéressant à observer.
18:15 - Non, non, mais entendre ce patron dire
18:19 "oui je reconnais que ce n'est pas optimal,
18:21 en gros il faut attendre, ça fait des années que ce..."
18:23 Enfin bref.
18:25 - Et la liaison également entre Roissy et Rolick,
18:29 et entre Paris et Roissy qui devait être améliorée,
18:32 et les chantiers ne sont pas prêts pour les JO, là aussi c'est cocasse.
18:35 - Alors, Wazebdo, hier ce journal a donné l'adresse et le nom du policier
18:44 qui est l'auteur du tir mortel contre Nahel,
18:49 le ministre de l'Intérieur a réagi assez rapidement,
18:53 et la question ce matin là aussi, je vous la pose,
18:55 c'est comment un journal, un journaliste,
18:57 enfin c'est un journal local,
18:59 donc on ne peut pas imaginer qu'il y ait de l'idéologie,
19:02 est-ce que c'est de l'incompétence,
19:04 qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un journaliste
19:07 pour publier le nom et l'adresse d'un policier
19:09 quand on sait qu'il y a de plus en plus de policiers
19:11 qui sont menacés, et celui-là en particulier,
19:14 quand on donne l'adresse de sa famille, Jean-Baptiste Moreau.
19:17 - Ce n'est pas juste de l'incompétence,
19:19 parce qu'ils ont supprimé la publication hier,
19:21 et ils ont republié ce matin pour répondre à Gérald Darmanin
19:24 en expliquant que de donner le nom et qu'il redonne le nom du policier
19:27 ne tombe pas sous le coup de la loi,
19:31 alors Najwa se fait plus d'un mème de ce qu'est la loi exacte,
19:35 mais ils revendiquent clairement ce truc,
19:37 et je ne comprends pas, je ne comprends pas quel est le but de ça,
19:40 ils mettent en danger non seulement le policier,
19:43 mais bon lui il est en prison,
19:45 mais ils mettent en danger toute sa famille,
19:47 et pour quelle raison, pour quel motif, ce n'est pas de l'information,
19:49 c'est d'un putaclic, c'est lamentable,
19:51 c'est la négation du métier de journaliste.
19:53 - Oui, on va y revenir dans un instant,
19:55 9h27 sur Sud Radio, restez avec nous.
19:57 - On est ensemble jusqu'à 10h,
20:05 alors effectivement je suis allée sur le site de Oisebdo,
20:08 ce que j'aurais dû faire, mais à coup de pas,
20:10 et là les bras m'en tombent, c'est-à-dire que c'est abject,
20:13 ce que fait ce journal est absolument abject,
20:15 c'est-à-dire qu'ils invoquent la liberté de la presse
20:17 en disant "c'est une information",
20:19 sur "Copain d'Avent" ça a été donné,
20:23 son nom a été donné, etc.
20:25 On est un journal d'information, il habite dans l'Oise,
20:27 donc on devait donner l'information.
20:29 Mais le pire dans leur article immonde de ce matin,
20:32 c'est de dire "la cagnotte de Jean Messia a rapporté 1,7 millions d'euros,
20:36 la famille sera à l'abri du besoin pendant quelques temps
20:39 et ils pourront donc déménager".
20:41 Mais quelle honte, mais quelle indignité,
20:43 c'est absolument dégueulasse, c'est absolument dégueulasse.
20:48 Et ils disent "oui, s'il est en danger,
20:51 ils n'ont qu'à aller ailleurs", c'est invraisemblable.
20:54 Najwa ?
20:55 Moi je vais vous dire, c'est vrai que c'est complètement ignoble,
20:58 et au-delà de ça, je ne connais pas Oise-Hebdo,
21:03 mais ce journal...
21:05 C'est un journal national,
21:07 donc c'est de l'investigation que de donner le nom
21:10 et l'avis de résidence du policier ?
21:13 Je ne sais pas si ce journal est idéologique ou non,
21:17 mais ils ont un parti pris quand même.
21:19 Ils ont un parti pris.
21:21 Et en tous les cas, la conséquence,
21:23 c'est que vous voyez même le nom de ce policier
21:25 qui a tiré sur Naël,
21:27 a été diffusé sur les réseaux sociaux,
21:29 et je ne sais pas si vous avez vu,
21:31 il y a un homonyme de ce policier
21:33 qui est menacé de mort,
21:35 ainsi que sa famille,
21:37 il dit "mais c'est ignoble,
21:39 je me croule sous les menaces,
21:41 ma famille est également en danger".
21:44 Et donc moi, vraiment, aujourd'hui,
21:47 je plains les policiers.
21:49 Déjà, la fonction est mise à mal,
21:52 puisque, ce n'est pas moi qui le dis,
21:54 la Cour des comptes a constaté
21:56 un nombre de démissions dans la gendarmerie
21:58 et dans la police extrêmement important.
22:02 Donc on a des raisons d'être inquiets,
22:04 on parlait il n'y a même pas quelques minutes
22:06 des JO 2024,
22:08 et même de la Coupe internationale de rugby,
22:11 qui aura lieu à la rentrée,
22:13 face à des policiers
22:16 qui sont moins au nombre,
22:20 et donc en termes de sécurité,
22:22 on a vraiment des raisons d'être inquiets.
22:25 Et puis là où j'aurais pu faire un coup de gueule,
22:28 là-dessus, c'est sur ces policiers
22:31 qui n'osent même plus sortir.
22:33 Moi j'ai eu compte parmi mes amis,
22:35 un agent de police,
22:37 et il me disait que,
22:39 en banlieue parisienne,
22:41 je ne citerai pas la ville,
22:43 il y a des checkpoints pour savoir
22:45 si dans tel ou tel véhicule,
22:47 après l'information est à vérifier,
22:49 mais c'est lui qui me l'a dit,
22:51 donc elle est quand même malgré tout à vérifier,
22:53 qu'il y a des checkpoints pour savoir
22:55 si dans tel ou tel véhicule,
22:57 il y a parmi les personnes
22:59 qui sont dans la voiture, des policiers.
23:01 Et donc il y a vraiment une volonté
23:04 de menacer, de tuer,
23:07 la fonction, on va dire,
23:09 la police dans sa globalité.
23:12 Ce que je voulais convoquer,
23:15 le propos de Najwa,
23:17 je trouve qu'on devrait révéler aussi
23:19 l'adresse du rédacteur en chef
23:21 de ce magazine, et aussi celle du journaliste,
23:23 on verrait si après ils tiennent le même discours,
23:25 parce que je pense qu'il y a des gens
23:26 qui seraient assez contents d'aller leur parler,
23:27 et leur expliquer aussi comment ça se passe.
23:29 Mais ça, évidemment, je ne l'encourage pas,
23:31 parce que justement, je pense que notre rôle,
23:33 ce n'est pas de mettre en danger la vie d'autrui,
23:35 et je me demande sur ce fondement-là,
23:37 si justement il n'y a pas un moyen de recours
23:39 contre le rédacteur en chef de ce journal,
23:41 et également le journaliste qui a publié,
23:43 parce que là, on est clairement dans la mise en jeu,
23:45 sciemment organisée, sciemment voulue,
23:46 de la vie d'autrui, c'était un délit pénal.
23:48 Oui, je confirme, d'ailleurs,
23:51 c'est l'article 23 de la loi de 1881,
23:57 puisque là, on passe par un média,
24:00 et donc ce n'est pas le code pénal qui s'applique,
24:03 un article du code pénal qui s'applique,
24:04 mais bien la loi de 1881
24:07 concernant la liberté de la presse.
24:10 Oui, tout à fait, la famille peut parfaitement déposer plainte,
24:14 même l'agent peut parfaitement déposer plainte
24:16 contre ce journal et le directeur de la rédaction.
24:19 Mais alors, ce que vous dites, Alexandre, a été fait,
24:22 le nom et le numéro de téléphone du rédacteur en chef
24:25 a été diffusé sur les réseaux,
24:26 ce qui n'est pas forcément non plus une chose formidable,
24:29 parce qu'on tombe sur le même type de comportement,
24:33 de harcèlement, mais l'irresponsabilité de ce journal,
24:37 même si le nom a peut-être circulé,
24:39 c'est ce qu'il semble dire pour se protéger,
24:42 là il persiste et il signe, Jean-Baptiste Moreau…
24:45 On voit bien, en plus, durant les émeutes,
24:48 que les policiers en civil étaient pourchassés
24:51 et traqués par les émeutiers.
24:54 Et puis on a des dizaines d'exemples,
24:57 sans revenir forcément jusqu'au couple de policiers
25:00 qui s'était fait assassiner chez lui, à son domicile,
25:02 mais on a des multiples exemples
25:05 où effectivement les identités et les adresses des policiers
25:08 dans les quartiers sont affichées clairement.
25:11 Que des médias et des journaux se permettent
25:14 de rentrer dans ce bel-là, c'est criminel.
25:17 Pour moi c'est clairement criminel.
25:19 Un mot sur le policier en question,
25:22 qui est incarcéré à la Santé.
25:24 Hier il y avait une demande de remise en liberté
25:26 qui a été faite, il a été maintenu en détention.
25:29 Est-ce que vous trouvez cela normal ?
25:31 Est-ce qu'on cède à la pression ou au risque de la rue ?
25:35 S'il avait été remis en liberté,
25:38 je pense que la justice craignait un trouble à l'ordre public.
25:42 Qu'est-ce que vous en pensez les uns et les autres, Alexandre Malafaie ?
25:46 Oui, je pense que c'est certainement une partie de l'explication.
25:50 Dans le contexte actuel, si on avait remis le policier en liberté,
25:53 je ne sais pas comment les banlieues, certaines banlieues,
25:56 certains quartiers, certains agitateurs se seraient comportés.
25:59 Il y avait un véritable risque.
26:01 Mais ça veut dire que pour le coup on rentre dans un...
26:03 C'est la justice, oui.
26:05 Non, mais dès le départ, ça a été largement commenté,
26:09 mais dès le départ la première "faute" c'est celle du président de la République
26:13 qui détermine de manière tranchée et nette que c'est une faute inexcusable.
26:17 C'est lui qui "enferme" la procédure judiciaire dans un cadre
26:21 dans lequel c'est très compliqué de sortir,
26:23 parce qu'après les juges ont une marge de manœuvre qui est extrêmement réduite.
26:26 Alors ça a été fait sans doute pour essayer d'apaiser,
26:28 mais ce n'est pas ce qu'on attend d'un chef de l'État.
26:30 Et depuis on est dans une problématique judiciaire qui est très complexe.
26:33 Alors après les juges ont peut-être estimé que,
26:35 à la fois sur sa sécurité et peut-être aussi sur...
26:38 On sait que quand on empêche quelqu'un de sortir de prison
26:41 dans une logique de détention de policeurs,
26:43 c'est aussi parce qu'il peut y avoir une interférence dans l'enquête,
26:45 il y a des réalités peut-être du dossier qu'on ne connaît pas
26:48 et qui peuvent justifier aussi un maintien en détention
26:50 pendant encore un certain temps.
26:52 Mais en tout cas on a quand même une impression de grand trouble
26:55 sur la manière dont ça a été traité par l'exécutif
26:58 et donc après par la justice, qui semble un peu disproportionnée.
27:01 Non, il y a des auditeurs qui me disent
27:04 "c'est triste de voir cette solidarité malsaine
27:06 pour des collègues qui commettent des bavures".
27:08 Un autre qui me dit "il n'y avait pas un seul contre-pouvoir pour démentir,
27:11 tous ces gens disent n'importe quoi, la police fait des bavures".
27:13 Oui, la police fait des bavures évidemment,
27:15 mais sauf que là on n'en sait rien, l'enquête est en cours,
27:18 on va éclaircir exactement ce qui s'est passé
27:22 et ce n'est pas une vidéo qui fait la justice.
27:25 Donc oui, il y a un jeune homme qui est mort,
27:28 une famille qui est dans la souffrance, on le rappelle,
27:30 mais vous n'en savez rien, je n'en sais rien,
27:33 et s'il y a des procès et s'il y a une justice,
27:36 c'est bien pour cela.
27:38 Najwael a été ce...
27:40 Ma réaction, ça a été dur aussi,
27:42 que souvent on relâche assez facilement des délinquants
27:47 parce qu'il n'y a pas de place, pour plein de raisons.
27:50 Donc là, est-ce qu'il y avait une raison de le maintenir en détention,
27:53 vous qui êtes avocate ?
27:54 Oui, ce qui a été dit est très juste,
27:57 c'est-à-dire que cette décision, je le rappelle,
28:00 est conforme aux réquisitions du parquet.
28:02 Donc il y a cette question d'ordre public,
28:05 de tranquillité également publique,
28:07 donc là on assiste, j'espère, à une accalmie de longue durée,
28:14 mais il y a toujours ce risque de rallumer l'étincelle
28:20 et donc il s'agit d'éviter cela.
28:22 Eh bien le parquet, la chambre d'instruction a tenu compte aussi de cela.
28:29 Après, on évoquait la pression sur la famille de la victime,
28:35 moi je ne crois pas que ce soit ça qui a été retenu,
28:39 c'est surtout vraiment cette question d'ordre public
28:42 et de tranquillité publique
28:44 et donc son maintien en détention se justifie.
28:49 Alors vous avez à côté de ça les syndicats de police
28:51 qui disent qu'ils sont lâchés par le pouvoir judiciaire,
28:56 mais le pouvoir judiciaire exerce le droit,
29:00 applique le droit, mais au-delà du droit,
29:03 il prend en considération aussi un contexte global
29:07 qui est lié en effet à l'ordre public.
29:09 – Jean-Baptiste ?
29:11 – Oui, non mais clairement là-dessus,
29:14 je pense qu'il y a aussi peut-être la notion,
29:16 parce que je ne connais pas l'état psychologique du policier,
29:19 mais il ne doit pas être terrible,
29:21 donc je pense qu'il y a aussi la protection vis-à-vis de lui-même,
29:23 je pense aussi qu'il y a un perteur,
29:25 parce que je ne suis pas sûr que les juges
29:27 obtempèrent aux injonctions du président de la République,
29:29 pour être tout à fait honnête, je ne suis pas persuadé,
29:31 par contre je suis conscient que cette armée d'inlibertés
29:34 pourrait causer des problèmes à l'ordre public,
29:37 c'est certain, mais ce n'est pas tellement normal non plus,
29:40 je veux dire, le juge doit faire en fonction du droit,
29:42 il ne doit pas faire en fonction…
29:44 il n'y a pas de raison de garder cette personne en prison
29:46 si sa place n'est pas en prison,
29:47 mais comme je l'avais dit, on n'en sait rien,
29:49 oui, il a sans doute ou peut-être commis une erreur,
29:52 de toute façon l'enquête le dira,
29:55 après il faut contester que chaque fois qu'on dit
29:58 "la police tue" ou "le mot d'ordre de la France insoumise est un police tue"
30:04 ou "elle a un racisme systémique en elle",
30:07 ça c'est des âneries, il y a des policiers
30:10 qui parfois commettent des erreurs,
30:11 ces erreurs commettent très grave,
30:13 parce qu'effectivement ils ont des armes à feu,
30:15 effectivement ça peut aboutir à la mort d'homme
30:17 et ils sont condamnés quand c'est prouvé,
30:19 enfin je veux dire c'est une des professions les plus contrôlées,
30:21 on ne peut pas dire non plus que c'est la loi de l'impunité,
30:24 que les policiers font n'importe quoi tout le temps,
30:26 ce n'est pas vrai du tout.
30:28 – Par rapport à ce que vient de dire…
30:30 – Je mets ça, allez-y Najwa.
30:33 – Non, par rapport à ce que vient de dire Jean-Baptiste Moreau,
30:35 je partage, je parlais tout juste il y a quelques minutes
30:38 de l'homonyme du policier qui croule sous les menaces de mort,
30:42 je pense aussi que s'il est dehors,
30:45 il sera en effet réellement menacé de mort,
30:48 regardez il y a même son adresse qui circule,
30:50 on pousse même la famille à déménager,
30:52 donc il y a aussi ce volet-là qui a été, je pense, pris en considération.
30:57 – Je voudrais mettre ça en regard de ce qu'on lisait ce matin,
31:02 c'est-à-dire que ce matin il y a 9 personnes
31:05 qui sont soupçonnées d'avoir incendié la mairie de Mont-Saint-Barreul
31:08 et qui ont été libérées,
31:10 5 suspects ont été libérés, relâchés,
31:13 parce qu'il manquait une signature, il y avait une erreur de procédure.
31:17 Et ça, je trouve ça extrêmement choquant,
31:20 certes c'est comme ça, c'est le règlement, c'est la loi,
31:23 mais enfin c'est quand même absolument ahurissant
31:28 pour une erreur de procédure de relâcher des gens
31:32 qui visiblement ont en plus été pris sur le FED.
31:35 Alors c'est pour l'instant, ils seront reconvoqués,
31:38 mais ils sont en liberté alors qu'ils ont été interpellés.
31:43 Je ne sais pas ce que vous en pensez Najwa.
31:45 – Non mais c'est les confrères de Najwa qui ont bien fait leur travail.
31:47 – C'est ce que j'allais dire, c'est-à-dire que vous soyez avocat
31:54 ou que vous soyez magistrat ou parquetier,
31:57 vous devez respecter la procédure pénale, ce sont les textes.
32:02 Et comme disait Jean-Baptiste il y a un instant,
32:06 vous avez des confrères qui sont spécialistes des vices de procédure.
32:10 Eh bien oui, il manquait la signature du procureur
32:15 à la requête introductive qui devait être envoyée au juge d'instruction.
32:19 Eh bien j'ai envie de vous dire, il aurait fallu bien vérifier les choses
32:24 et qu'il ne manque pas cette signature.
32:26 Les magistrats sont extrêmement exigeants et heureusement,
32:31 il y a des textes, c'est respecté aussi le code de procédure pénale.
32:35 Donc il y a eu cette faille, eh bien oui, il se retrouve dehors.
32:39 C'est pour ça qu'il faut être extrêmement vigilant
32:42 sur l'application du code de procédure pénale.
32:45 Sans doute qu'on le sait, la justice est débordée,
32:48 donc c'est un oubli maladroit, mais en tous les cas,
32:53 le respect de la procédure s'impose aux magistrats, aux parquetiers et aux avocats.
32:57 Nous quand on fait des erreurs, je peux vous dire que ça ne pardonne pas.
33:00 Il y a radiation de l'affaire immédiatement,
33:03 dès que vous ne respectez pas un délai ou un volet de la procédure.
33:09 Donc oui, c'est regrettable.
33:12 C'est assez logique en fait, malheureusement.
33:14 Je crois que je n'ai pas eu cette signature.
33:17 Allez-y rapidement, il faut qu'on fasse une pause.
33:20 C'est assez logique, parce qu'à partir du moment où il y a un système
33:22 qui demande aux citoyens de respecter les règles,
33:24 le même système doit aussi respecter les règles.
33:27 C'est la logique du contraditoire, c'est tout à fait cohérent.
33:29 Après, sur la procédure pénale, ceux qui connaissent un peu le sujet,
33:32 savent très bien que malheureusement,
33:34 elle a évolué de manière ultra complexe au cours des 20 dernières années,
33:37 à tel point que c'est un maquis extrêmement compliqué à manipuler au quotidien
33:41 pour la police et notamment la police judiciaire,
33:44 et qui provoque entre autres, effet collatéral,
33:46 une véritable crise des officiers de police judiciaire,
33:49 qui n'ont plus envie de rentrer dans ces filières-là,
33:51 parce qu'à un moment donné, le poids de l'administration,
33:53 le poids de la procédure, prend le pass sur enquête et sur l'intérêt du métier.
33:56 C'est un vrai sujet.
33:57 Il y a beaucoup de gens qui militent en faveur d'une simplification
33:59 de la procédure pénale, mais à chaque fois qu'on tire
34:01 sur un bout de ficelle, c'est tout l'édifice qui commence de tomber.
34:03 C'est comme une fiscale.
34:05 C'est un vrai sujet.
34:08 C'est vrai.
34:09 On marque une petite pause et on se retrouve dans un instant.
34:11 On va parler du fonds Marianne, pour changer de sujet tout de suite.
34:15 Alors, Marlène Schiappa, mise en cause par le rapport d'enquête du Sénat.
34:29 C'est un rapport qui est assez sévère sur le fonds Marianne,
34:33 qui n'aurait été créé que pour une opération de com'.
34:38 Ce rapport pointe le dilettantisme, l'amateurisme de la ministre,
34:43 qui, quand on a suivi un petit peu son audition, a effectivement eu un petit peu de mal
34:48 à justifier la façon dont ont été attribuées les subventions,
34:52 2,5 millions quand même, à des associations qui étaient censées lutter
34:56 contre l'islam radical.
34:59 Le plus triste, c'est quand même que c'était en réaction à l'assassinat de Samuel Paty.
35:04 Question ce matin, que fait Marlène Schiappa encore au gouvernement ?
35:08 On a vu ce matin encore une fois que Stanislas Guérini,
35:11 qui était l'invité politique de la matinale, disait qu'il était très fier.
35:15 C'est le mot qu'il a employé de travailler à ses côtés.
35:18 Ça veut donc dire que le gouvernement la soutient.
35:21 Jean-Baptiste Moreau, vous comprenez ?
35:23 Vous me donnez une tâche qui n'est pas facile.
35:25 Non, mais je connais bien Marlène.
35:28 C'est une femme que je respecte et qui a mené un grand nombre de combats,
35:37 soit dans sa carrière avant la politique ou en politique,
35:40 notamment sur les droits des femmes.
35:43 Après, oui, le rapport sénatorial.
35:45 Le rapport sénatorial dit aussi que dans les articles de presse,
35:48 il y avait un certain nombre d'abris, comme quoi certaines associations
35:51 avaient été financées pour taper sur les opposants à Macron
35:54 pendant la campagne présidentielle.
35:56 Le Sénat l'a bien démenti, ça pour le coup.
35:58 Donc oui, effectivement, il y a sans doute…
36:00 Sans que vous sortiez les rames, Jean-Baptiste, je vais…
36:02 Oui, mais il y a sans doute eu de la négligence.
36:06 Et elle n'a pas regardé tout ce qu'elle aurait dû regarder au moment de…
36:09 Effectivement, les politiques ne peuvent pas se dédouaner sur l'administration
36:12 en cas de mauvaise gestion d'un fonds comme celui-là.
36:14 Donc oui, il y a eu certainement de la négligence
36:16 et des choses qu'elle n'a pas faites ou qu'elle aurait dû faire.
36:19 Voilà, surtout que c'est… Symboliquement, c'est vraiment pas terrible.
36:22 Un fonds comme ça, il doit être utile aux associations qui en ont vraiment besoin,
36:28 et pas servir de prétexte à je ne sais quoi.
36:31 Oui, mais encore une fois, si on élargit le débat,
36:35 il n'y a jamais de responsable, il n'y a jamais de coupable.
36:38 C'est quand même 2,5 millions d'argent public.
36:41 Il y a une erreur visiblement, ou même une négligence.
36:44 Je mets des guillemets, effectivement, Gilles, un auditeur,
36:46 qui me dit de la négligence, sérieux.
36:49 Najwa, vous en pensez quoi ? Ça vous met en colère ?
36:51 J'imagine que vous êtes une défenseuse de la laïcité
36:56 et que ce combat était important, de voir ce gaspillage, cette…
37:04 Non ?
37:05 Non, mais là où c'est… Ah oui, non, mais je vais vous dire ce que j'en pense.
37:08 Moi, ce que je regrette, c'est que moi, j'ai eu l'occasion
37:12 de rencontrer la ministre Marlène Schiappa dans le cadre du projet de loi sur le séparatisme.
37:19 Et sans flagrant rythme à part, j'ai vu une femme extrêmement engagée sur cette question,
37:25 une volonté de faire vraiment une militante de la laïcité,
37:31 une militante de la laïcité, mais dans le bon sens du terme,
37:35 c'est-à-dire vraiment défendant la liberté de conscience,
37:38 luttant contre le radicalisme religieux.
37:41 C'est pour ça que ça m'a vraiment, je vous le dis clairement, étonnée
37:45 que ce fonds Marianne, on en vienne à cela.
37:49 Parce que moi, je pense tout de suite à la famille de Samuel Paty.
37:52 La famille de Samuel Paty, elle déplore le fait que tout le monde
37:56 essaye de se dégager de ses responsabilités, ça va de la ministre au cabinet de la ministre,
38:05 et donc, ce sont leurs mots, ils disent que c'est purement abject,
38:10 qu'un fonds associé au nom du professeur décapité qui est de leur famille
38:17 puisse avoir fait l'objet, mais ça, l'enquête le dira,
38:21 l'objet, mais ça, ce sont leurs mots de détournement.
38:24 Moi, je comprends la colère de la famille, parce qu'en l'espèce,
38:30 ça partait d'une bonne intention, ce fonds.
38:34 Et on parle d'argent public, on parle de 2 millions d'argent public.
38:38 Après, on se demande pourquoi la politique, les citoyens s'en détournent.
38:46 Et bien, c'est pour ça que je vous dis, moi, je suis vraiment étonnée,
38:52 donc négligence sans doute.
38:55 Je rappelle quand même que Marlène Schiappa n'est pas pour l'instant inquiétée par la justice.
39:01 Le parquet ne s'est pas saisi pour engager sa responsabilité.
39:07 Donc, laissons faire l'enquête, mais oui, véritable déception.
39:13 Véritable déception.
39:15 Non, mais on parle d'une responsabilité quand même.
39:18 Je ne la dédonne pas, c'est responsabilité, c'est l'enquête judiciaire qui devra déterminer.
39:23 Oui, mais son attitude même face au Sénat, c'est-à-dire ne pas se souvenir, avoir des oublis.
39:27 Il y a un moment, est-ce qu'on assume pas les choses ?
39:29 Ça, c'est pas possible.
39:30 C'est pas possible.
39:32 Et visiblement, oui, elle aurait dû suivre.
39:34 Peut-être qu'elle était sincère dans ce fonds, mais elle aurait peut-être dû le suivre, Alexandre Malafaille.
39:40 Non, mais c'est triste parce que ça reflète une fois de plus le fait qu'il y a quand même une bonne partie de la classe politique
39:47 qui est mobilisée beaucoup plus sur la communication, sur les éléments de langage, sur l'image,
39:54 et finalement qui se désintéresse des questions de fonds.
39:57 Mais c'est pas propre à Marlène Schiappa.
39:59 C'est propre à une façon de faire de la politique depuis un certain nombre de dizaines d'années,
40:02 et où malheureusement, voilà, on est très bon à l'oral, et après, question de l'écrit, on s'en fiche un peu.
40:07 On voit les grands projets politiques qui sont portés, qu'on pourrait rappeler la loi dans le détail,
40:11 on voit souvent que les montagnes couchent d'une souris,
40:13 mais on va encore remettre des grands mots pour effectivement qualifier de formidables ce qui est minuscule.
40:19 Cette espèce de façon de faire de la politique, à mon avis, est vraiment en crise,
40:23 et on attend des responsables politiques, non pas qu'ils aillent poser son playboy.
40:26 Après, c'est peut-être un choix qui plaît à certains, ça a quand même plutôt défrayé la chronique,
40:30 mais pas dans le bon sens, surtout dans le contexte où ça a été fait,
40:32 parce qu'il y avait une actualité sociale qui était compliquée,
40:35 mais qui confirme bien que voilà, une bonne partie de la classe politique, et malheureusement pas qu'elle,
40:40 se concentre beaucoup sur la visibilité, sur l'image, parce que c'est un combat permanent,
40:44 et après, forcément, quand on passe l'essentiel de son temps à s'occuper de ça,
40:47 on est un peu négligent par ailleurs, parce que malheureusement, les journées font 24 heures,
40:51 et qu'en plus, rappelons-le, quand Emmanuel Macron est arrivé aux affaires en 2017,
40:55 une des premières décisions qu'il a prises, c'était de réduire le personnel des cabinets ministériels.
40:59 Donc c'est vrai qu'ils ont des équipes qui sont extrêmement réduites,
41:01 et si vous avez cinq collaborateurs, dont trois qui s'occupent à gérer votre com',
41:05 ça limite un peu le temps à passer pour les autres, et les questions de fond.
41:08 C'est triste, parce que ce que faisait Najwa était vrai, c'est que malheureusement, les gens voient ça,
41:13 enfin, il faut arrêter de prendre les Français pour le coup, pour des enfants du bon Dieu,
41:17 voilà, ils sont très lucides sur tout ce qui se passe, et ça ou les détourne,
41:22 ou les amène à voter pour des partis qui ont des approches beaucoup plus radicales de la politique.
41:26 Et ces combats pour la laïcité, je l'ai partagé avec Najwa,
41:29 on a eu un certain nombre de combats communs d'ailleurs sur ce sujet-là,
41:32 ils sont tellement importants, et on l'a vu encore avec les élus dans les quartiers,
41:35 il y a cet enjeu aussi qui est là, qu'on ne peut pas s'amuser à faire juste de la com' sur la laïcité.
41:41 C'est trop important, les associations ont trop besoin de moyens aujourd'hui
41:45 pour justement dans les quartiers, aller essayer de combattre l'hydrodéfragement et l'hydro-islamisme
41:51 qui est en train de s'infiltrer partout, on ne peut pas s'amuser avec un fond qui est détourné de son objet premier,
41:58 et le combat pour la laïcité il est crucial si on veut maintenir l'unité de notre nation demain.
42:02 Oui, ça rejoint ce que vous dites Alexandre, notre sondage IFOP fiducial pour Sud Radio,
42:10 où Marine Le Pen apparaît être la seule capable de rétablir un semblant d'ordre en France.
42:18 Pour juste qu'elle parte en vacances et qu'elle revienne en 2026, ça suffit, elle sera élue.
42:22 Plus elle se tait, plus elle monte.
42:25 La posture de Marine Le Pen, en plus le duo qu'elle forme avec Jordan Bardella,
42:30 il faut observer le schéma, c'est plutôt très astucieux, ils écoutent très bien le terrain,
42:36 entre l'assemblée qui est bien tenue, le parti qui est bien tenu, ça fonctionne bien,
42:39 et c'est vrai que face au désordre, qui est quand même assez manifeste dans tellement de domaines,
42:44 on va dire qui mieux qu'elle, qui incarne cette volonté de restaurer de l'ordre, qui mieux qu'eux.
42:49 Pour l'instant c'est confondant, est-ce que ce sera efficace et largement aperçu dans notre histoire ?
42:53 En tout cas c'est la tendance actuelle.
42:55 Et bien voilà, c'est terminé, dernière émission de la saison,
43:00 on va se retrouver évidemment en septembre avec vous,
43:03 la semaine prochaine vous retrouverez Stéphanie Demuru qui assurera les débats,
43:08 peut-être qu'on aura un remaniement, vous en pensez quoi Jean-Baptiste Moreau, vous qui êtes bien informé ?
43:13 Je ne sais pas si je suis bien informé, mais ça fait partie effectivement,
43:17 là aussi des serpents de mer depuis quelques mois, juste avant, juste après,
43:22 quand est-ce que ça sera ? Il y en aura un, c'est assez certain,
43:24 est-ce que c'est tout de suite ou à la rentrée, on verra bien.
43:27 À mon avis il n'y a que deux personnes qui le savent aujourd'hui, je ne suis pas dans les deux.
43:33 Voilà, c'est le président de la République et Alex Colère.
43:36 Et son secrétaire général, oui.
43:37 Je voulais remercier Juliette Rioufol qui programme cette émission,
43:43 qui est une oreille attentive, qui est une force de proposition,
43:47 sans elle cette émission n'existerait pas.
43:49 Bravo Juliette !
43:51 Et Fripouille, son acolyte, et Fripouille indispensable,
43:57 Fripouille étant le chien de Juliette pour nos auditeurs,
43:59 qui est la mascotte de Sud Radio et puis évidemment toute l'équipe technique,
44:03 John, Thibault, Lucille, Maxime, bref, ils sont nombreux à travailler,
44:09 alors pas tous ensemble, il n'y a pas autant de gens qui travaillent sur l'émission,
44:12 mais je les cite parce qu'ils sont là et que sans technique il n'y a pas d'émission.
44:18 Merci et on se retrouve.
44:20 Et puis on vous remercie, on vous remercie également Valérie.
44:24 Merci à vous également pour la qualité de ces débats,
44:27 à chaque fois je crois que vous avez le temps de vous exprimer,
44:30 le parlons vrai est plus vrai que jamais sur Sud Radio
44:33 et on est très fiers de nos plus de 800 000 auditeurs sur Youtube,
44:38 donc abonnez-vous, allez nous écouter sur la plateforme de Sud Radio.
44:43 On est contents et fiers et heureux de travailler pour Sud Radio,
44:47 qui est une radio où il y a une liberté, une liberté totale,
44:51 je tenais à le préciser et à remercier mon patron Patrick Roger,
44:55 qui est vraiment quelqu'un aussi qui nous laisse une liberté totale.
45:00 Nous on se retrouve quand même, on est encore là pour l'émission Média avec Gilles Gansman, à tout de suite.

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