Burkina Faso : Ces jeunes déscolarisés dans l’agriculture

  • l’année dernière
Le Centre de Promotion Rurale de Bapla au Burkina Faso propose une formation en agriculture aux jeunes qui ont quitté l'école.

Des anciens stagiaires tels que Zéphirin KAMBIRÉ et Viviane KAMBIRÉ ont acquis des compétences essentielles et des connaissances pour améliorer leurs pratiques agricoles et obtenir de meilleurs rendements.

Cependant, le centre rencontre des difficultés pour susciter l'intérêt et fournir les ressources nécessaires. La diminution des inscriptions et la disponibilité limitée de l'équipement entravent la réussite du programme.

Il est crucial de mobiliser un soutien et d'assurer l'impact continu du centre, afin d'offrir à davantage de jeunes agriculteurs les moyens de réussir dans ce secteur et de favoriser un avenir durable.

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00:00 Le Centre de promotion rurale de Bapla, situé dans la région du sud-ouest du Burkina Faso,
00:07 vole au secours des jeunes désécolarisés en leur offrant une formation dans le domaine
00:17 de l'agriculture. Zéphirin Kambiré est un ancien stagiaire. Avant de rejoindre le centre,
00:23 il éprouvait des difficultés dans sa production agricole. Aujourd'hui, il a acquis les compétences
00:29 pour améliorer ses pratiques et obtenir un meilleur rendement agricole. Viviane Kambiré
00:36 est aussi une ancienne pensionnaire du centre. Elle a quitté l'école sans compétences
00:51 particulières. C'est également dans le même centre qu'elle a trouvé les connaissances
00:56 nécessaires pour se lancer dans la production du riz.
01:03 Le centre nous a donné de la connaissance. On a appris l'agriculture. Ce que j'ai appris
01:08 ici à l'EU, c'est que j'ai pris un 0,50 et je commence à produire le riz. La première
01:15 année que je produis, j'ai eu cinq sacs. C'est pour vraiment permettre aux jeunes
01:20 qui viennent s'inscrire au centre d'acquérir des compétences pratiques en vue de pouvoir
01:25 s'installer à leur propre compte. Les différents modules que nous avons, on a 80% de pratiques
01:31 sur le terrain pour au moins permettre aux apprenants de savoir faire. Dans les 20%,
01:37 c'est la théorie. Pendant la formation, il y a un mois de stage qui est prévu auprès
01:41 des professionnels, que les apprenants partent pour aller améliorer encore ce qu'ils ont
01:47 appris au centre et puis aller acquérir de l'expérience auprès de ces professionnels.
01:50 Créé en 2002, le centre de promotion rurale de Bapla a joué un rôle essentiel dans la
01:57 formation des jeunes déscholarisés en tant qu'entrepreneurs agricoles. Malheureusement,
02:02 le centre ne suscite plus de l'intérêt auprès des jeunes. Les CPR sont là, mais
02:07 véritablement il n'y a pas d'engouement autour des CPR. J'en vais pour prévoir.
02:11 Le mois passé, c'était le recrutement de la prochaine porte des apprenants. Je pense
02:18 que pour la Bouguruba, on a réussi que trois sont venus s'inscrire. Autant il y a une
02:25 cinquantaine d'apprenants sont attendus. Les années antérieures, la formation avait
02:30 une durée de deux ans, sanctionnée par les CPR et c'est fait avec des qualifications
02:35 professionnelles. On s'était dit entre temps que peut-être c'est la durée qui fait
02:38 beaucoup de désintéressés. Depuis l'année passée, on a ramené la formation en une
02:44 année. Malgré ça, on voit que c'est la même situation.
02:47 Avant de venir, on nous dit qu'après les deux ans de formation, on doit avoir des matériels.
02:51 Après les deux ans de formation, il n'y a pas de matériel pour travailler. Par exemple,
02:55 tu finis la formation et tu n'as pas de matériel, tu n'as pas le moyen pour payer. Tu ne veux
03:00 pas t'installer pour mettre l'activité en pratique. Sur l'intérieur, s'il y avait
03:05 des partenaires, ils pourraient accompagner les CPR pour qu'ils puissent réellement doter
03:10 les matériels aux apprenants. Ça, là, nous plaît beaucoup.
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