Léo est une ville située dans la région du Centre-Ouest au Burkina Faso, à seulement 13 km de la frontière avec le Ghana.
La ville est réputée pour son marché de tubercules surnommé « Ghana yaar ». Ce marché vit au rythme des nombreux échanges commerciaux entre marchands ghanéens et burkinabè. Léo regorge également d’énormes potentialités en termes d'élevage et de transformation agroalimentaire.
Au cours de cette exploration, nous vous emmènerons à la rencontre d'entrepreneurs de divers secteurs d'activités. Chacun d'eux, contribue à sa manière, à l'essor économique de Léo.
#AgribusinessTV #AgriExplorateurs #Léo #BurkinaFaso
La ville est réputée pour son marché de tubercules surnommé « Ghana yaar ». Ce marché vit au rythme des nombreux échanges commerciaux entre marchands ghanéens et burkinabè. Léo regorge également d’énormes potentialités en termes d'élevage et de transformation agroalimentaire.
Au cours de cette exploration, nous vous emmènerons à la rencontre d'entrepreneurs de divers secteurs d'activités. Chacun d'eux, contribue à sa manière, à l'essor économique de Léo.
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00:41Hello tout le monde!
00:42Qu'est-ce que vous savez sur la ville de Léo dans la province de la Sicilie?
00:46Pour ma part, j'ai appris que son marché aux tubercules est réputé et attire même des marchands ghanéens.
00:52Avec les agri-explorateurs, allons dans cette ville pour une exploration.
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01:30Me voilà dans le cap Léo et j'ai près de 3 heures de trajet.
01:34En attendant, admirons le paysage.
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01:49Léo est situé dans la région du centre-ouest au Burkina Faso.
01:53La ville est à 13 km de la frontière avec le Ghana.
01:57Je suis bien arrivée à destination.
01:59Donnez-moi juste quelques minutes pour que je dépose mes affaires et on commence l'exploration.
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02:13Juste derrière moi, vous avez le marché de Léo.
02:16Je vous amène là pour voir ce qu'il y a de particulier.
02:19Venez avec moi.
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02:33Léo est une ville réputée pour son marché aux tubercules.
02:39Encore appelé Ghanaya, c'est un marché vivant sur lequel marchands ghanéens et Burkinabés font des échanges commerciaux.
02:47On appelle ici Ghanaya parce que les ghanéens fréquentent notre marché.
02:52Chaque semaine, ils sont là avec du miam, du savon, du garis et d'autres.
03:15Dans cette ville frontalière, le miam règne un maître, mais pas à toutes les périodes de l'année.
03:21En saison sèche, ce tubercule devient une derrière à Léo du fait du manque d'eau pour sa production.
03:28Alors, ce sont les producteurs ghanéens qui s'enfrottent les mains, eux qui traversent la frontière Burkinabé pour venir vendre leurs récoltes.
03:37Qu'est-ce qu'il y a entre vous et votre fils Léo?
03:42Mon fils Léo n'est pas enceinte.
03:46Il n'est pas enceinte?
03:47Il n'est pas enceinte.
03:49Il n'est pas enceinte depuis octobre.
03:54Il n'est pas enceinte depuis octobre.
03:57Il n'est pas enceinte depuis octobre.
04:01Il n'est pas enceinte depuis octobre.
04:05Mon fils Léo n'est même pas enceinte.
04:12Si ça ne fait pas que l'eau est très puissante, ce sera un s matches de la nature.
04:21Voilà ce que je veux raconter avec vous tout d'abord.
04:24J'aime l'être une fille, mais je n'aime pas être enceinte.
04:29même réalité pour la patate douce les rares personnes qui en vendent ont pu en avoir auprès
04:49des jardiniers qui produisent les boutures pour les planter dans les champs
04:59on va voir ce que l'on peut acheter
05:29cette fois-ci je rends visite à un groupement de femmes qui évolue dans la transformation de
05:44la pâte d'arachide suivez-moi pour en savoir plus
05:47bonjour monsieur Yalguin, comment vous allez?
05:56ça va bien aussi est-ce que vous pouvez nous présenter brièvement cette association?
06:02l'association est une association féminine qui a presque tous les membres sont des femmes et il
06:11n'y a que dix hommes qui sont dans l'association qu'est ce que ces hommes font dans une association
06:16féminine? ils sont que des conseillers et des aides pour permettre à ce que les activités des
06:24femmes avance l'association est née à l'initiative d'une native de la région qui a constaté que les
06:32femmes de la région ont des difficultés pour financer leurs petits projets donc elles ont des
06:37activités génératrices de revenus mais pour avoir accès aux banques et autres pour pouvoir financer
06:43leurs activités c'est un peu difficile donc elle a décidé de créer cette association qui a vu le
06:49jour à novembre 2020 merci beaucoup je suis impatiente de découvrir l'activité des dames
06:55ce matin nous avons des dames qui sont là pour la fabrication de la pâte d'arachide de qualité
07:04donc elles sont là ils ont commencé déjà leurs activités vous pouvez constater vous même dites
07:11nous qu'est ce que vous êtes en train de faire aujourd'hui? c'est les ordures on est en train
07:15de trier puis il y a d'autres dedans il y a du sable donc il faut enlever tout ça avant de
07:22commencer le travail en tant que telle. L'association est un regroupement de plus de 300 femmes
07:28productrices de beurre de carité de Sumbala de la pâte d'arachide elle a organisé les femmes
07:35par village de la province de la Sicilie autour d'une approche de micro finance communautaire et
07:41autonome dénommée association villageoise d'épargne et de crédit cette approche vise à
07:47mobiliser l'épargne interne pour financer les activités génératrices de revenus des membres
07:52du groupe. Chaque dimanche on se retrouve il y a des cotisations qu'on fait donc grâce à ces
07:58cotisations si une femme a besoin de l'argent pour faire quelque chose on donne à la personne
08:03et après quatre mois la personne vient verser et puis il y a des bénéfices dedans ça peut aider
08:10la personne et ça aide l'association aussi. Grâce à cette association on a retiré beaucoup de
08:16bénéfices par exemple moi je suis couturière mais avec l'association je peux prendre un prêt
08:24ça m'aide à mon atelier pour payer le matériel et pour la couture en tout cas ça nous aide beaucoup
08:30une fois mon frère était malade c'était brusquement on devait faire l'opération mais
08:36grâce à l'association je suis venue prendre de l'argent pour l'évacuer à Ouara en tout cas
08:41tout s'est bien passé si c'était pas au cours de l'association je peux pas me lever brusquement
08:45aller dans une banque pour emprunter de l'argent.
08:47Ces femmes font un travail impressionnant à l'instar de ce groupement Abdoulaye Ouedrogo
09:11pour sa part fait du développement de la voulaille son combat allons à sa rencontre
09:47c'est ici votre poulailler? Oui c'est ici comme vous le constatez c'est ici le poulailler
10:09voilà c'est tout côté poussin que nous sommes. Personnellement j'ai commencé avec trois poules
10:16avec un coq bon au fil à mesure que j'avançais je prenais les poules locales les villageois pour
10:25ajouter et en plus de ça je conditionne les oeufs pour éclore afin de pouvoir accroître le nombre
10:34de poules. Vous gagnez plus en vendant les oeufs qu'en vendant la chair? C'est surtout les oeufs
10:40que j'aime vendre. Par semaine je n'ai pas moins de cinq plaquettes que je vends et la plaquette c'est
10:475000 francs comme ce sont des oeufs fréquents et aussi éclore une partie. Donc on peut dire que
10:53vous gagnez votre vie dans la vie culturelle. Quelle est votre plus grande fierté? Ma fierté
10:59premièrement c'est d'avoir réalisé ça et de permettre à d'autres personnes aussi, d'inciter
11:04d'autres personnes aussi à s'initier dans l'affaire parce que on a tendance à dire qu'il
11:11n'y a pas de boulot dans le pays mais il y a ces gens quand ils viennent regarder ça les motive
11:16aussi à entreprendre comme moi. Abdoulaye Ouedraogo gagne sa vie grâce à la vie culture et ne regrette
11:22pas son choix. Qu'est ce qui vous a motivé à vous lancer dans la vie culture? On fait les concours
11:27on ne gagne pas. Le nombre s'accroît à tout moment. Je me suis dit pourquoi pas essayer. Si l'état
11:33n'est pas capable de te donner quelque chose à faire il faut aider l'état à lui trouver, à diminuer
11:40ce nombre de personnes là, les occuper pour qu'ils ne se lancent pas dans des choses qui ne sont pas bonnes.
11:57Aissatou Ouedraogo, quant à elle, est une passionnée de lambouches bovines et ovines.
12:25C'est là votre ferme? Oui c'est la ferme comme ça. Ici ce sont les bœufs et de l'autre côté ce sont
12:33les moutons et puis les chèvres. Est-ce que vous pouvez nous présenter brièvement votre parcours
12:38professionnel? Après mes études secondaires j'ai décidé de me lancer dans l'entrepreneuriat. Alors
12:44j'ai commencé avec le petit commerce. J'avais une boutique de produits de beauté et autres. Après
12:53je me suis lancé dans la vente de céréales. J'ai ouvert une alimentation. Après l'alimentation
13:00j'ai créé une société de gardiennage où j'avais vraiment beaucoup de marché avec beaucoup d'argent
13:09et après ça j'ai vu bon. Puisque l'élévation c'est une passion pour moi. J'ai grandi dans ça
13:16aux côtés de ma grand-mère. Depuis lors je faisais un peu mais c'est en 2015 surtout que
13:27j'ai renforcé mon élevage. Dans sa ferme elle combine en symbiose l'élevage et l'agriculture.
13:34En faisant l'agriculture je gagne le fourrage et c'est surtout à cause des animaux que je mets
13:42beaucoup la force dans l'agriculture. Souvent on fait le haricot, le maïs, le sorgho même si ça
13:47donne pas bien. Au moins j'ai le fourrage pour mes animaux. Ici c'est uniquement pour le fourrage.
13:52Donc j'avais pris une espèce là depuis Banfoura et on est venu mettre sa veau à peine 4-5 mois
14:02comme ça. Donc ici on fauchait même pendant la sécheresse pour donner aux animaux. Grâce
14:09à la production du fourrage, Aissatou Ouedraogo nourrit ses animaux qui à leur tour lui procurent
14:16de la fumeur organique qu'elle utilise pour la culture de céréales dans son champ. Dans ce
14:21cycle où rien ne se perd, elle a ouvert par la suite une unité semi-industrielle de transformation
14:28des produits laitiers issus de l'élevage. J'ai ouvert mon entreprise Sotrapal, société de
14:36transformation des produits agricoles en 2022. Avec les animaux que vous voyez, j'arrive à
14:49avoir le lait et souvent aussi il y a les collecteurs aussi qui me livrent.
14:54Nous sommes maintenant dans l'unité de transformation de Madame Ouedraogo. Quels
15:09sont les produits laitiers que vous transformez ici ? Ici à Sotrapal, nous produisons du yaourt,
15:17du gapal et du lait frais. Par semaine, si il n'y a pas de commande, on peut au moins faire 100
15:26litres. Mais si la demande est forte, on peut aller au-delà de ça. Tout dépend des demandes
15:34puisqu'on a des clients qui nous commandent dans d'autres provinces. De quoi êtes-vous fière
15:39aujourd'hui ? Je suis très fière de l'activité que j'exerce actuellement. Surtout que quand je
15:50m'assoie, je regarde et je donne l'opportunité à beaucoup de personnes de travailler. Vraiment,
16:00ma fierté c'est ça. L'agriculture, l'élevage et la transformation agroalimentaire sont les
16:07principales activités économiques de Léo. Après la production de tubercules,
16:12la production céréalière est également non négligeable dans cette zone.
16:38Nous sommes en début de la saison pluvieuse. La plupart des agriculteurs sont actuellement au
16:46stade de Labou et de Séville. Faisons un tour dans un champ pour voir le déroulement des travaux
16:51champêtres.
17:07M. Dalla, vous êtes agriculteur à Léo. Est-ce que vous pouvez nous dire à quelle étape vous êtes
17:18dans vos travaux champêtres ? Actuellement, nous sommes sur la phase Labou. Nous avons entamé les
17:24sémis mais actuellement nous avons constaté que le taux d'humidité n'est pas favorable et on a
17:31suspendu les travaux en attendant encore la pluie pour reprendre les sémis. Voilà,
17:36vous pouvez le constater, le tracteur est en train de labourer. Quelles sont les spéculations
17:39que vous comptez semer ? Cette année, je compte produire beaucoup du sorgho rouge et ensuite le
17:47capelga et le maïs. Le sésame sera sur un autre terrain à 6 km de Léo. C'est vrai que nous
17:55sommes en début de la saison mais quelle est déjà votre appréciation ? Avec des inquiétudes parce
18:00que généralement à ce moment-là, on a déjà commencé les sémis avancés. Jusqu'à mi-juin,
18:10nous n'avons pas encore commencé les sémis. Vous voyez que le producteur peut s'inquiéter.
18:16Quelle est votre histoire avec l'agriculture ? Je suis arrivé en agriculture avec amour. Je sais
18:25bien qu'à ma troisième année, j'ai raccroché tout simplement pour aller faire de l'agriculture.
18:31Et ça a choqué ma famille et elle n'a rien compris. J'ai dit papa, je suis né trouvé que
18:39vous êtes dans l'agriculture. Mes grands-parents également. Aucun ne mourait de faim et de quoi
18:46qu'il se soit. Mais pourquoi pas moi ? Alors moi, j'ai opté de faire le levage et l'agriculture
18:52ensemble. Je compte d'ici 2030, implanter deux unités de transformation à Léau ici.
19:01L'unité de transformation de Noir-de-Cajou et l'unité de séchage de Mangue.
19:06J'ai pris un grand plaisir à échanger avec ces entrepreneurs qui évoluent dans divers domaines.
19:16Je retiens que chacun se bat à sa façon pour réussir, tout en espérant que cette
19:21exploration vous soit utile. On se dit à bientôt.
19:24Il n'existe aucun travail minable ou honteux. Ce qui est minable,
19:54c'est le jugement de ceux qui se croient supérieurs.
19:56Bonjour chez vous et bienvenue à notre émission plateau de les agri-explorateurs. Je suis en
20:01compagnie de Priscille Woba, qui a exploré la ville de Léau pour nous. Priscille nous parlera
20:06de son aventure en tant qu'exploratrice, ainsi que des entrepreneurs qu'elle a rencontrés dans
20:11cette localité. Priscille, bonjour. Bonjour Patricia. C'est un honneur pour nous de vous
20:16recevoir sur notre plateau. Plaisir partagé. Alors dites-nous, comment s'est passé votre
20:20voyage à Léau ? Le voyage à Léau s'est très bien passé de façon générale. Et les
20:26entrepreneurs également qu'on devait rencontrer, on a pu les rencontrer. Ils étaient disponibles,
20:31ils nous ont bien accueillis. Et ensemble, on a fait un beau travail. D'accord. Et qu'est-ce
20:35qu'on retrouve de particulier dans la ville de Léau ? Ce qu'on trouve de particulier à Léau,
20:40c'est le marché aux tubercules de Léau, où on trouve principalement de l'ignam,
20:45mais également de la patate douce. Quand on arrive à Léau, c'est ça qu'on voit en premier.
20:50Qu'est-ce qui vous a le plus ému dans cette ville ? Ce qui m'a le plus ému dans cette ville,
20:55je dirais que c'est l'association que j'ai eu à rencontrer, l'Association pour le Développement
21:01Intégral de la Femme, basée à Léau. Et dans cette association, les femmes abattent vraiment un
21:07travail formidable, je dirais. Parce que quand je suis arrivée, j'ai vu qu'elles ont des activités
21:13génératrices de revenus, des activités même que l'association a eu à mettre en place pour
21:18elles. Mais parmi les membres, il y en a qui avaient déjà leurs activités personnelles. Et
21:23en plus de ça, l'association a une caisse, où chaque mois, les femmes cotisent pour leur
21:29développement, développer leurs activités, mais également quand elles ont des soucis,
21:33pour qu'elles puissent venir prêter et rembourser après. Si c'est à refaire, est-ce que vous allez
21:38refaire ce voyage à Léau ? Oui, si c'est à refaire, je dirais que j'allais refaire l'exploration
21:45à Léau. Il faut noter que le premier jour, au départ plutôt pour Léau, je me suis trompée de
21:52cas. J'ai failli me retrouver dans une autre ville. On est arrivée, donc il y a un cas qui était déjà
21:59garé, prêt à partir. Et quand je suis arrivée, je n'ai pas cherché à me renseigner. En même temps,
22:04on m'a dit que le cas voulait bouger, donc j'ai commencé à ranger mes affaires. J'ai fini de ranger
22:10les affaires, je montais maintenant dans le cas. Celui qui prenait le ticket, il a pris, il a regardé,
22:16il m'a dit « Madame, vous partez à Léau ? » J'ai dit « Oui, mais ce n'est pas le cas qui part à Léau. »
22:20Donc, j'ai dû refaire sortir mes affaires et attendre le cas qui partait à Léau. Mais disons
22:28que si c'était à refaire, vraiment, j'allais le refaire. Léau, c'est une ville particulière qui a
22:34beaucoup de potentialité dans le domaine agricole, dans tous les domaines, je peux dire. Mais surtout
22:40dans le domaine agricole. Priscille, si on avait assez de temps sur LSA avec vous pour encore
22:46découvrir davantage sur Léau. Mais bon, nous sommes au terme de notre émission. Ce fut une joie
22:52pour moi d'avoir conduit cette émission. Merci beaucoup à vous Priscille d'avoir honoré notre
22:57invitation. Merci à vous également Patricia. On se dit à bientôt pour la découverte de
23:02nouvelles localités. D'ici là, portez-vous bien.