Tour de l'Abitibi 2023 - 15 juillet - Étape 5 - Amos-Amos

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00:00:00 [Bruit de moteur]
00:00:12 [Musique]
00:00:27 [Bruit de moteur]
00:00:31 Ah bonjour mesdames et messieurs et bienvenue à cette sixième étape du Tour de la BTV Glencore 2023.
00:00:37 Randy Ferguson en compagnie de Louis Barbeau.
00:00:40 On entame cette sixième étape avec une météo qui est un peu instable.
00:00:46 On a eu une grande ondée un peu du taux.
00:00:49 Maintenant les vents se sont élevés, évidemment ça va venir affecter la course.
00:00:54 Surtout qu'on a eu vent. Il y a bien des équipes qui veulent tenter de déstabiliser aujourd'hui.
00:01:00 Louis, l'équipe du Canada qui domine pas mal depuis le début du Tour sur cette escapade de 115,9 km
00:01:06 de Amos, Rivière, Évat, Pressac et le retour sur Amos.
00:01:10 On est dans le sens contraire de l'étape d'hier. C'est le même parcours mais dans le sens contraire.
00:01:15 Et David Bernard, un des membres de l'organisation, me mentionnait,
00:01:19 oui, mais la façon dont le parcours est fait, ça va être fort différent.
00:01:24 On va avoir à affronter un peu plus de montées dès le départ et ça pourrait affecter avec ces vents également.
00:01:30 Oui, effectivement, et avec le vent, comme tu le mentionnes, ça change complètement la donne.
00:01:34 Le parcours est déjà plus difficile en le faisant en sens inverse.
00:01:37 Il y a évidemment la fatigue accumulée, on le sait.
00:01:40 C'est la course par étapes pour les juniors hommes la plus longue au monde.
00:01:43 On a déjà 660 km, on a déjà, il reste quoi, 130, on a déjà 430, 440 km de parcours ruts.
00:01:50 Il y a une certaine fatigue qui s'accumule avec le temps.
00:01:54 On a vu hier certains coureurs qui à la fin peinaient à suivre le rythme.
00:01:58 Donc, du côté de l'équipe canadienne, bien évidemment, on va avoir fort à faire.
00:02:02 On continue de détenir tous les maillots de leader.
00:02:05 Est-ce qu'on va être capable de les conserver à l'issue de cette étape?
00:02:09 En tout cas, il y a certainement, du côté des Américains, on les a vus finalement hier avec une victoire d'étape.
00:02:15 Je pense que c'est de nature à leur redonner confiance.
00:02:18 Les Français qui hier à l'occasion de leur fête nationale n'ont pas été en mesure d'épingler une victoire d'étape,
00:02:23 mais qui voudront certainement se reprendre.
00:02:25 Les Japonais qu'on a vus quand même bien actifs aussi.
00:02:27 Je crois l'équipe du Québec hier qui ont été actifs dans le début de la course, mais on les a moins vus sur la fin.
00:02:32 Donc, il y a encore beaucoup de choses à jouer.
00:02:35 Si on regarde le classement général individuel, on a quand même sept coureurs à l'intérieur d'une minute du leader.
00:02:42 Donc, c'est très, très peu comme écart.
00:02:44 Donc, on pourrait avoir encore beaucoup de mouvements au cours de l'étape d'aujourd'hui.
00:02:49 Et j'ai l'impression que, particulièrement avec le vent, ça devrait donner lieu à beaucoup d'actions.
00:02:54 Alors, Louis, hier, le grand gagnant a été évidemment Caden Budd avec l'équipe américaine.
00:02:59 Il a fait un saut du huitième au quatrième rang.
00:03:03 Il a passé d'une minute à 46 secondes, fruit évidemment du bunny en temps qui lui a été octroyé avec sa victoire.
00:03:11 Il aurait probablement dû pédaler un petit peu plus avant de célébrer avant la ligne.
00:03:15 Ça lui a peut-être coûté quelques secondes.
00:03:17 Et malheureusement, le grand perdant hier au général, et on en reparlera au niveau du classement du meilleur jeune, c'est Carl Truffert.
00:03:25 Malheureusement, Carl a chuté du quatrième au sixième rang de 46 secondes à une minute six.
00:03:31 Il y a eu une pénalité de 20 secondes, puisque Carl a fait une manœuvre qui est proscrite en cyclisme.
00:03:37 Oui, bien en fait, je pense qu'effectivement, Carl qui a été victime d'une crevaison à un moment qui était possiblement critique.
00:03:45 Alors, il y a toujours une tolérance pour permettre aux coureurs de revenir sur un incident mécanique derrière la voiture de l'équipe.
00:03:51 Évidemment, on ne peut pas s'accrocher jusqu'au derrière de la caravane, donc à hauteur de l'ambulance.
00:03:57 Il est passé dans la voie de gauche, il est remonté jusqu'au peloton.
00:04:01 Alors, les commissaires n'ont pas eu d'autre choix que de sévir et de lui imposer une pénalité de 20 secondes, ce qui est quand même peu.
00:04:07 Sauf que l'impact, au lieu d'être deuxième au niveau du classement du meilleur jeune à 18 secondes, il se retrouve maintenant quatrième.
00:04:17 Ex-éco avec Alejandro Che à 38 secondes.
00:04:19 Exactement.
00:04:20 Et comme tu l'as dit, il a glissé du quatrième, en fait quatrième ex-éco au dixième rang au niveau du classement général.
00:04:25 Donc, c'est vraiment une pénalité qui est fort coûteuse dans le cas de ce jeune coureur qui en est à sa première saison chez les juniors et qui, jusqu'à présent, a livré tout un tour.
00:04:34 Il brillait. Et encore une fois, on dit que ce ne sont plus que des manoeuvres d'équipe. Bien sûr, on ne fait pas ça pour tricher expressément.
00:04:41 Non, non, non.
00:04:42 On tente d'aider l'athlète et des fois, on pousse l'enveloppe un petit peu, comme dans la vie de tous les jours, et des fois, on se fait taper sur les doigts, malheureusement.
00:04:47 Exactement.
00:04:48 Donc, pour le classement du maire jeune, revenons à cela. Bien, c'est Ince qui domine, Caden Budd. Caden Budd aussi qui a fait une belle montée ici. Il se retrouve deuxième à 18 secondes.
00:05:00 Exact.
00:05:01 Alejandro Che et son coéquipier à 38. C'est le plus constant et le plus régulier depuis le début du tour pour les Américains. Et Carl Truffard, à cause de, justement, cette pénalité de 20 secondes, se retrouve maintenant ex-éco au quatrième au lieu de deuxième.
00:05:16 Effectivement. Et bon, dans le cas de Jonathan Ince, évidemment, meilleur jeune, mais on doit souligner que ce n'est pas lui qui porte le maillot de meilleur jeune aujourd'hui, mais plutôt Aaron Budd.
00:05:27 Parce que Jonathan est également le leader pour le classement au point. Et classement au point qui est déterminé en fonction des sprints intermédiaires, lors desquels les athlètes, il y a des points qui sont octroyés aux trois premiers.
00:05:39 Mais surtout lors des arrivées d'étapes où là, il y a vraiment beaucoup de points. Une victoire d'étape est bonne pour 30 points. Donc Jonathan mène ce classement avec 92 points, suivi de Matt Youné, également d'Équipe du Canada à 73.
00:05:53 Par la suite, on retrouve Alejandro Che, dont tu mentionnais la Constance, qui est troisième avec 76 points. Et par la suite, on tombe à la quatrième place avec le Japonais Naga Sivar à 48 points.
00:06:08 Donc, pour Jonathan Ince, il pourrait possiblement, dépendamment évidemment de l'issue de l'étape d'aujourd'hui, s'il connaît une bonne étape et surtout s'il se classe bien à l'arrivée, il pourrait pratiquement sceller l'issue de ce classement-là.
00:06:20 Mais évidemment, il y a 116 kilomètres à parcourir avant, mais en très bonne position évidemment dans le cas du coureur de la formation canadienne.
00:06:28 Il y a un maximum à recueillir de 42 points aujourd'hui, 42 points demain, mais à toute fin pratique, surtout si Né, Che, Nagashima, Budd, Picard et compagnie n'ont pas grand-chose aujourd'hui au niveau des points, il pourrait déjà d'ores et déjà sceller l'issue aujourd'hui.
00:06:45 Parlant de sceller l'issue, probablement, Louis, hormis le classement général, la lutte qui est la plus serrée, la plus intéressante dans tous les concours qu'on a aujourd'hui, c'est bien sûr le Grand Prix de la montagne, le maillot du meilleur grimpeur à poids.
00:06:58 Parce qu'on a deux coureurs, Alexis Bouchard de l'équipe du Canada et Kaya Erybarne de l'équipe de France qui sont ex-Eco. Et on a également l'Américain qui a bien fait d'en l'échapper hier, Joaquin Medina Garzon, qui est allé chercher 8 points.
00:07:10 Effectivement, et on aura donc deux Grand Prix de la montagne qui vont être disputés dans le courant de l'étape d'aujourd'hui. Alors, on sait que les points sont attribués aux trois premiers. 5 points pour une première place, 3 points pour une deuxième et 2 points pour une troisième.
00:07:25 Donc, comme il y a peu de Grand Prix de la montagne, on ne peut pas laisser échapper. Hier, on n'a pas eu une surprise, mais le coureur français Erybarne qui est allé chercher les 5 points lors du deuxième sprint. Avant ce sprint-là, on pensait que Bouchard était quand même en bonne position pour conserver la tête.
00:07:45 Il la conserve parce que lorsqu'on a égalité, c'est le classement général qui permet de déterminer qui est le leader. Mais à 12 points chacun, et les deux sprints, on devrait avoir une belle lutte aujourd'hui. Et je suis persuadé que l'équipe canadienne va tenter d'appuyer Alexis Bouchard pour aller chercher ces points-là.
00:08:02 Le premier Grand Prix de la montagne sera le premier point chaud de la journée, au 14e à 14,6 km. Et le deuxième Grand Prix de la montagne sera au 69e km. Donc, il faut s'attendre à ce que ça bouge beaucoup lors de ces deux Grands Prix de la montagne aujourd'hui. Et il y en aura évidemment deux autres demain lors de l'étape ultime.
00:08:20 Alors, il est prudent de dire qu'il y a 15 points maximum aujourd'hui et demain. Il reste 15 points maximum à aller chercher au Grand Prix de la montagne. Celui qui en prend 8 ou plus aujourd'hui est tout à fait pratique à avoir bouclé la chose en vue de la course de demain, puisqu'il ne restera pas assez de points.
00:08:39 Absolument. Donc, c'est un classement qui est très important. Alors, bon, j'essaie de trouver les points lors de la dernière étape. Malheureusement, ils ne sont pas là.
00:08:51 J'ai regardé sur l'Internet. Alors, ils sont tout juste ici, Louis, pour ta culture personnelle et la mienne. Et alors, ce sera, je te montre ça à l'instant. Ça va être une étape un peu différente demain. La SAR ici, il n'y a qu'un KOM. Et Louis, il arrive à 7,9 km seulement de compléter. Alors, ça, c'est les 5 points maximum de demain plus les 10 d'aujourd'hui, d'où l'analyse que j'en faisais. Celui qui en prend 8 ou plus, là, c'est bouclé.
00:09:18 Oui, absolument. Et bien, évidemment, le critère important, c'est que la 7 doit compléter le tour pour pouvoir être couronnée.
00:09:27 Bon, on a parlé du général, on a parlé du meilleur jeune, on a parlé du meilleur pointeur, on a parlé du meilleur grimpeur. Reste maintenant à parler du classement par équipe. On n'a perdu aucun coureur aux dernières nouvelles hier. Et c'est les États-Unis qui font une petite remontée au niveau de la classification générale par équipe.
00:09:50 Oui, classement par équipe qui est déterminé en additionnant les temps des trois premiers athlètes de chacune des équipes à chacune des étapes. Ces coureurs-là peuvent changer d'une étape à l'autre. Donc, lors de l'étape d'hier, c'est l'équipe américaine qui avait obtenu le meilleur temps, donc 4 secondes devant la majorité des équipes, en vertu évidemment du fait que Bud a terminé avec 4 secondes d'avance.
00:10:11 Quand on regarde le cumulatif, l'équipe canadienne continue quand même de dominer ce classement-là. Mais pour ça, il faut encore rappeler, puis on l'a vu dans les premières étapes, si on a un échappé qui prend large avec plusieurs coureurs, si une équipe est représentée avec deux ou trois coureurs alors que d'autres sont représentés avec un seul, bien évidemment au niveau de classement par équipe, ça fait une très grosse différence.
00:10:31 - Et oui, pendant qu'on avait la tête baissée, pardon, parce qu'on regardait des données, il y a des coureurs américains justement qui tentent de s'échapper. Alors, je te laisse continuer avec ton analyse, c'est juste pour mentionner qu'on avait justement les Américains qui s'activaient d'avance.
00:10:42 - Bon, si on regarde donc rapidement classement par équipe, le Canada est en tête avec 2 minutes 15 d'avance sur les Américains. Le Québec, l'équipe du Québec à 3 minutes 1 seconde, équipe de troisième rang, suivie de la formation québécoise ZVP Opto-Réseau qui est à 4 minutes 46. La France à 5 minutes 30, le Japon à 6 minutes 31 et les autres équipes suivent jusqu'à la 13e position.
00:11:05 - Alors là, le détail du classement par équipe, évidemment, la caravane, elle est basée sur le classement général individuel.
00:11:14 - Exact.
00:11:15 - Et si mes yeux voient bien, ces deux membres de la formation américaine, on va voir, espérons, avec un mouvement de caméra, on est sûr et certain qu'il y en a au moins un.
00:11:26 - Oui, donc le coureur de l'équipe américaine qui est en tête. Le deuxième, c'est...
00:11:33 - C'est pas mal japonais, hein?
00:11:34 - Bien là, il y a un troisième coureur qui est en train de faire... de tenter de faire la jonction.
00:11:39 - North Star, on annonce que c'est un coureur de la North Star. Je me demande si c'est pas un des Japonais.
00:11:48 - J'ai l'impression que ça va être très nerveux aujourd'hui comme étape. Le vent qui s'est élevé. On a eu une cellule orageuse qui est passée il y a quoi? Peut-être 1h30.
00:11:58 Oh! Déjà, la difficulté, ça ressemblait à Truffers. Truffers, coup sur coup, termine l'étape avec crevaison hier et une pénalité.
00:12:08 Et là, ça commence avec une crevaison aujourd'hui. Mais n'inquiète, basé sur ses performances cette semaine, ce jeune homme a tout le coffre nécessaire pour revenir.
00:12:20 C'est assez tempo en ce moment. Évidemment, c'est très tôt dans la course.
00:12:29 - Alors, Louis, on aura le Grand Prix de la Montagne, comme tu mentionnais, au kilomètre 14.6. Ensuite, on aura des sprints pour... un sprint pour bonification en argent, si je ne me trompe pas aujourd'hui.
00:12:40 C'est celui du maire de Pressac, à l'intersection de ce qu'on appelle le chemin Saint-Luc. Premier sprint de bonification temps et points, kilomètre 39 et 53.
00:12:50 Ensuite, un Grand Prix de la Montagne qui se veut probablement décisif dans le cumulatif de la course sera celui du Tour d'observation de Pressac.
00:13:01 Oui, un un deuxième sprint du maire, oui, c'est vrai, à 79,3. Évidemment, c'est bonification avec beaucoup de dividende en fin de course pour les points et également le temps.
00:13:16 - Alors, le ton qui roule à vitesse modérée pour commencer. De ce côté de la ligne d'arrivée, on peut constater que le vent... c'est certainement la journée où on a les vents les plus forts.
00:13:28 On a eu des étapes jusqu'à présent où le vent était absent ou plutôt faible. Là, on a quand même quelques bourrasques. On a eu un peu plus tôt également au cours de l'après-midi un orage.
00:13:38 On mentionne qu'aux environs de 18 heures, il pourrait peut-être y avoir une autre averse. Donc ça, ça pourrait venir jouer un peu les troubles faits durant la course aujourd'hui.
00:13:48 - Les coureurs devront faire fi de cette réalité et continuer à rouler du mieux possible selon les comptes sphériques.
00:13:59 Ce qu'on peut voir, c'est pas mal tempo, comme on dit, au sein du peloton. Un membre de l'équipe canadienne qui se manifeste pour la première fois.
00:14:08 (Bruit du vent)
00:14:36 - 12,6 km à compléter. Le départ réel a été donné il y a de ça quelques instants.
00:14:45 On prend la largeur pas mal de la route en ce moment, ce qui indique un tempo assez lent.
00:14:56 - Ouais, sport kilico. L'équipe de Masbou et ça, c'est de bonnes nouvelles, de bon augure pour Carl Truffert qui va revenir.
00:15:02 Alors c'était... c'est vraiment un problème mécanique plus qu'une crevaison. Il avait levé le bras et il est de retour.
00:15:10 Alors Carl Truffert de l'équipe Subway, l'équipe avidienne, de retour au peloton.
00:15:18 - Ça s'active. On a déjà eu quelques petites tentatives d'échappée avec les Américains et l'équipe nationale et également la North Star.
00:15:27 - On voit bien qu'on est en ascension pour l'instant avec le peloton qui s'étire.
00:15:34 Toute la caravane avec l'ensemble des véhicules. Donc on rappelle que dans la caravane, on a des voitures des équipes.
00:15:40 On a la voiture du président Durie, on a une seconde voiture commissaire, véhicule de dépannage.
00:15:45 Et on a évidemment une voiture... une ambulance advenant une chute où des athlètes auraient besoin de soins médicaux plus importants.
00:15:54 Il y a une voiture médecin également à l'intérieur de la caravane.
00:15:58 Et bien évidemment, pour assurer la sécurité sur tout ce qu'on voit là, donc à la fois devant et derrière,
00:16:03 on a la présence de voitures et de motos de la Sûreté du Québec qui font en sorte que ça se déroule...
00:16:10 qu'on puisse utiliser la totalité de la largeur de la voiture.
00:16:15 Un facteur intéressant que tu mentionnais, Louis, en début de diffusion, c'était la dynamique de la fatigue qui s'accumule pour celui-ci.
00:16:24 Bien c'est encore Joachim Medina-Garzon qui tente de s'enfuir pour les Américains, le champion canadien sur sa roue.
00:16:32 Mais oui, il y a cette dynamique de la fatigue qui s'accumule.
00:16:35 Il y a certains coureurs au sein des 69 dans le peloton que c'est leur première course de cette envergure.
00:16:41 Et là, ça commence vraiment à être difficile.
00:16:44 On a un peu plus de la moitié des coureurs qui en sont à leur première saison dans la quatrième junior.
00:16:50 Donc, hormis certains Européens, les Français ou quelques Canadiens, et possiblement les coureurs de l'équipe nationale américaine,
00:16:59 il y a très peu d'épreuves internationales auxquelles on a la possibilité de participer.
00:17:03 En Amérique du Nord, la seule épreuve internationale pour les juniors, c'est le Tour de la Biltiby.
00:17:09 Donc, pour la majorité de ses athlètes, effectivement, c'est une première expérience sur la scène internationale.
00:17:16 Et c'est aussi pour plusieurs d'entre eux une première expérience avec toute une caravane, c'est-à-dire avec les voitures.
00:17:24 Donc, il faut habituer les coureurs à pouvoir descendre à la hauteur du véhicule, aller chercher du ravitaillement.
00:17:30 Lorsqu'il pleut, lorsqu'il fait froid, des fois, on va avoir une veste qu'on va enlever et qu'on va remettre.
00:17:35 Donc, on revient actuellement sur les trois coureurs de l'échappée, donc les coureurs de l'équipe nationale américaine.
00:17:40 On a Ethan Powell, le champion canadien, avec son maillot distinctif.
00:17:45 Et on a un troisième coureur également, je pense que tu avais mentionné de la North Star, je ne sais pas si c'est encore le cas.
00:18:02 On a identifié le numéro 23 et 35 du coin, Louis, pour l'échappée. Le 23, bien évidemment, tu l'as mentionné.
00:18:09 Le 35, si je ne m'abuse, c'est Marlène Garzon, Mélina Garzon, tantôt.
00:18:15 Et c'est le numéro 15 qui est avec eux, un des Français.
00:18:18 Oui, alors il s'agit de Maxime Ponce, ou Panché, coureur de la formation nationale de France.
00:18:24 Donc, petite avance, quelques secondes à peine pour l'instant, mais...
00:18:32 Cette capitalisation, Louis, de fatigue et de météo, est-ce que ça va plus se jouer dans le sens d'une étape qui pourrait être modérée comme cadence au début,
00:18:44 ou est-ce qu'on va tenter pour certaines équipes de profiter de cette fatigue, cette nervosité, ce moment d'appréhension de certains coureurs?
00:18:54 En fait, ça dépend évidemment des formations. Je pense que pour certains coureurs moins expérimentés, on va souhaiter que ça se lajoue un peu plus tranquille.
00:19:02 Mais pour les formations, je pense particulièrement à l'équipe américaine, l'équipe française, l'équipe du Québec, l'équipe japonaise également,
00:19:10 j'ai l'impression qu'on va être beaucoup plus agressifs. Du côté de l'équipe du Canada, l'équipe canadienne, il y a différents scénarios.
00:19:17 Selon les scénarios, on va s'adapter. L'équipe canadienne, évidemment, est aux commandes pour l'instant.
00:19:21 Donc, ce qu'ils vont faire, c'est contrôler toutes les échappées, s'assurer qu'il n'y ait aucun coureur qui parte en échappée qui est menaçant.
00:19:27 Donc, on le voit ici avec la présence d'Ethan Powell. Ethan Powell, qui est deuxième au classement général,
00:19:33 donc qui immédiatement, dès qu'il y a un échappé, va se joindre à l'échappée pour arriver à la contrôler.
00:19:40 Derrière, il y a d'autres actions. J'ai l'impression que ça devrait être une course qui va être active.
00:19:45 Je ne serais pas surpris non plus que certains coureurs, avec la fatigue, mais surtout avec le vent, surtout s'il y a des vents côtés,
00:19:52 on pourrait éventuellement assister à des coups de bordure qui font en sorte que le peloton peut se scinder.
00:19:57 Certains coureurs n'arriveraient peut-être plus à maintenir le rythme.
00:20:00 On sait que les premières étapes ont été très rapides. L'étape d'hier s'est déroulée à plus de 44 km/h, presque 45 km/h hier de moyenne.
00:20:12 Et c'est comme ça depuis le début du tour. Alors, je ne m'attends pas à ce que ça soit très différent aujourd'hui.
00:20:16 Évidemment, le vent va peut-être jouer un certain facteur, mais j'ai l'impression qu'on va avoir une course encore très, très, très active.
00:20:23 Déjà, quatre coureurs en échappée. On en a quatre autres qui sont sur le point de faire la jonction.
00:20:28 Je pense qu'on a le maillot brun dans ce groupe.
00:20:32 Ça ressemble à lui, deuxième roue tout juste devant. Derrière, celui qui endosse le maillot bleu.
00:20:39 Oui, il a mis des manchettes.
00:20:43 Mathieu Né, le champion canadien du compte-la-monte et détenteur du maillot brun,
00:20:48 avec une avance de trois secondes sur son équipier Eden Powell, qui est champion canadien sur route pour sa part.
00:20:55 Et là, on a vu immédiatement le peloton revenir. Donc, nouvelle tentative. Beaucoup d'action actuellement.
00:21:00 Cette fois-ci, semble le deuxième derrière. Ça semble être un coureur de l'équipe du Québec, mais je ne veux pas trop m'avancer.
00:21:10 Donc, on va essayer d'avoir les numéros. Évidemment, pour l'instant, les écarts sont trop faibles pour que la moto puisse glisser derrière pour aller prendre les numéros.
00:21:21 Et je rappelle, on va déjà rentrer dans le vif du sujet avec seulement 14,6 km de complété avec 101,3 km à faire.
00:21:32 Ce sera le Grand Prix de la Montagne de la côte de Saint-Mathieu.
00:21:36 Ça devrait arriver aux environs des 20 minutes. Donc, dans 7 minutes environ, on devrait avoir ce premier Grand Prix de la Montagne.
00:21:47 Donc, on entend sur Radio-Tour quelques coureurs depuis déjà le début de cette étape qui ont été victimes de crevaison.
00:21:58 On sait malheureusement, en dépit de tous les efforts effectués par l'organisation, même au niveau du ministère des Transports, sur des parcours aussi longs,
00:22:08 il y a malheureusement certaines sections dont la surface n'est pas optimale.
00:22:14 Alors, en échappée actuellement, Hugo Duclos-Lassalle, descendant numéro 16 de l'équipe de France.
00:22:31 Et on a également le descendant numéro 93. 93, il s'agit de Aidan Seaworth de l'équipe Ignite Junior Cycling.
00:22:40 Oui. Et Ignite, chose intéressante aussi à mentionner, Louis, avec cette formation basée en Ontario,
00:22:47 ont leurs coureurs plus expérimentés et âgés au niveau junior qui prennent part à une épreuve en Irlande.
00:22:55 Et on a voulu faire un doublé, donner l'expérience de course internationale à leurs coureurs première année ici en Abitibi.
00:23:03 Alors, c'est intéressant comme stratégie. On donne l'opportunité aux coureurs de courir, comme bien les entraîneurs vont dire.
00:23:09 Il faut que le caoutchouc touche au bitume pour prendre de l'expérience.
00:23:19 Alors, les doseurs, ou de récit, les maillots, je vous rappelle endossés aujourd'hui, oui, dis-je bien aujourd'hui,
00:23:25 le maillot du leader, maillot brun, Mathieu, l'équipe du Canada, maillot orange, le meilleur pointeur, Jonathan Ince,
00:23:31 maillot à poids, Alexis Bouchard, et le maillot bleu qui appartient à Jonathan Ince au niveau de ses performances,
00:23:38 mais puisqu'il ne peut endosser deux maillots, et aujourd'hui porté par intérim par Caden Budd, l'Américain, qui est deuxième de ce classement.
00:23:48 Autre chose, Louis, qui a été très intéressante aujourd'hui ici à Moss, on procède d'ailleurs aux cérémonies protocolaires en ce moment sur la grande scène,
00:23:56 c'est le tour de la relève. C'est une autre compétition cycliste, mais pour les coureurs 17 ans et moins, c'est un circuit provincial,
00:24:06 et c'est un circuit où les jeunes ont l'opportunité en après-midi, en soirée, de voir certains de leurs idoles courir, et plusieurs ont été inspirés au cours des années.
00:24:15 Absolument, le tour de la relève qui fait partie de cette série qu'on appelle la Coupe du Québec,
00:24:21 la Coupe du Québec qui selon les années compte quatre ou cinq événements. Cette année, le tour de la relève est la troisième de quatre tranches de la Coupe du Québec.
00:24:30 On a eu une première tranche qui s'est tenue à Laval au mois de mai, on a eu par la suite un second événement qui a eu lieu à Gatineau,
00:24:38 on a maintenant la troisième tranche et la finale sera à Boucherville, le début de la Boucherville les 5 et 6 août.
00:24:45 Alors la Coupe du Québec, le tour de la relève, dans le fond, compte trois épreuves. On a une épreuve sur route, on a une épreuve de Criterium,
00:24:55 donc une course en circuit fermé, et on a également pour les plus jeunes des Jeux d'habileté,
00:25:00 qui constituent un parcours que les athlètes doivent effectuer sans faisant le moins de fautes possibles, le plus rapidement possible.
00:25:06 Et on avait également un sprint pour les athlètes des catégories U15 et U17.
00:25:11 Et cet événement-là du tour de la relève a lieu depuis maintenant plus de 20 ans à l'intérieur du tour de la vie de Sibylle,
00:25:17 et c'est une occasion effectivement, comme tu le mentionnes, pour les jeunes de pouvoir, évidemment, disputer une compétition,
00:25:23 mais surtout de pouvoir venir voir des athlètes juniors des quatre coins de la planète s'illustrer.
00:25:30 Certains d'entre eux, évidemment, au fil des années, ont eu l'occasion de pouvoir, par la suite, disputer le tour de la B-T-B.
00:25:37 Du côté masculin, parce que pour l'instant, il n'y a pas de version féminine pour le tour de la B-T-B, mais on y travaille.
00:25:45 Il y a effectivement des intentions en ce sens, possiblement d'ici deux ans, où on pourrait avoir peut-être une épreuve intentionnelle pour juniors femmes en plus des juniors hommes.
00:25:55 Absolument, et chose à noter, bon, ce n'est pas en B-T-B pour cette année, mais sur une note positive, le cyclisme féminin,
00:26:02 il faut-il rappeler, l'Union cycliste internationale et les fédérations nationales et provinciales et régionales selon le pays,
00:26:10 se sont donné comme mandat il y a quelques années de créer une certaine parité, au moins de développer le cyclisme féminin,
00:26:16 à un niveau, on l'espère un jour, à égalité avec les hommes.
00:26:22 Nous, au Canada, et surtout dans l'Est du Canada et dans l'Ouest du Québec, on a le retour finalement du Grand Prix cycliste de Gatineau,
00:26:31 hormis que ça a changé de nom, et c'est une ancienne professionnelle qui vient d'Amos d'ailleurs, si je ne me trompe pas.
00:26:37 Caroline Canuel qui est à la tête de ça, avec Alex Caterford, un ancien cycliste professionnel de la région d'Ottawa.
00:26:43 Effectivement, cet événement aura lieu la semaine suivante à les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal, donc fin de semaine du 16-17 septembre.
00:26:52 Caroline Canuel, comme tu dis, qui est une Amosoise, mais qui vit à Gatineau depuis déjà maintenant plusieurs années.
00:26:59 Caroline qui a repris l'organisation de cet événement, qui après évidemment depuis 2019, depuis la pandémie,
00:27:08 n'était pas revenue, donc ce sera la première édition de cet événement-là.
00:27:12 Caroline est au commande, elle est bien appuyée avec Alex Caterford, Louise Allonde, qui est comme chair internationale,
00:27:19 qui est sur le tour de la B-T-B, qui donne également un coup de main au niveau de tout ce qui est l'organisation technique de cet événement.
00:27:25 Tu as bien mentionné le style féminin qui se développe beaucoup.
00:27:29 C'est un sport qui était largement dominé par les hommes, mais on voit de plus en plus d'épreuves féminines avec le Tour de France féminin.
00:27:39 On a également une série World Tour du côté féminin.
00:27:43 On a la première édition cette année du Tour de l'Avenir en Europe, qui est l'équivalent du Tour de France si on veut,
00:27:50 mais pour les athlètes de moins de 23 ans.
00:27:53 Il y aura d'ailleurs une équipe canadienne qui prendra le départ à cette compétition.
00:27:56 Et du côté du Tour de France féminin, on sait déjà que Simone Boislard y sera, de même qu'Olivia Barry.
00:28:03 Olivia Barry qui est une athlète qui vient de Rwanda.
00:28:07 On aura la confirmation probablement dans les prochains jours,
00:28:10 parce que le Tour de France féminin s'élance la dernière journée du Tour de France masculin.
00:28:16 Donc à compter du 23 juillet, on aura le début du Tour de France féminin.
00:28:23 Alors oui, on prend la bonne direction.
00:28:27 Je crois qu'il y a encore des obstacles, des challenges, si vous passez le mot anglophone.
00:28:33 Mais on est à vraiment travailler pour rendre ça autant au niveau international que local, en parité.
00:28:40 Il y a déjà plusieurs sports cyclistes qui ont bien accompli leur boulot,
00:28:43 si on pense aux vélos de montagne, bien sûr aux cyclocross.
00:28:46 Cycliste sur route, un plus grand paquebot à tourner un peu, Louis.
00:28:51 Alors qu'on a un coureur, oui, c'est toujours le 35.
00:28:54 Il devrait avoir le plus combatif du Tour, quant à moi, Joaquin Medina Garzon,
00:29:00 l'Américain avec le douceur numéro 35, qui encore une fois, pour la deuxième fois, lui seulement, prend la clé des champs.
00:29:07 Donc, bienvenue à tous, à la télé, Randy Ferguson avec Louis Barbeau,
00:29:11 dans la description de cette scène numéro 6 du Tour de la BTV Glencore.
00:29:15 On a un pilote dans le breakaway, il a été Mr. Breakaway ces dernières semaines.
00:29:19 C'est Joaquin Medina Garzon, il a quelques secondes au-dessus de la groupe.
00:29:24 Merci de nous avoir suivis.
00:29:26 Oui, Randy, je pense qu'on approche du premier Grand Prix de la montagne.
00:29:30 Donc, on a le coureur américain qui est légèrement détaché.
00:29:33 Grand Prix de la montagne qui est au kilomètre 14,6, donc on devrait s'en approcher.
00:29:39 Alors, ça va être intéressant de voir si les ténors, les coureurs qui mènent le classement de la montagne,
00:29:46 seront présents pour aller disputer les points.
00:29:49 On rappelle qu'Alexé Bouchard, qui détient le maillot vert à poids blanc,
00:29:55 et Menard, à égalité avec Kaya Eriban, le 2ème numéro 11 de la France.
00:30:01 Medina Garzon, est troisième avec 8 points.
00:30:05 Donc, si c'est lui qui est devant présentement, il pourrait peut-être aller chercher justement ces 5 points-là.
00:30:11 Donc, l'échappée de Medina Garzon, qui avait probablement pour objectif justement d'aller chercher les points qui sont reliés à ce classement de la montagne.
00:30:20 Oui, derrière, on tente de revenir.
00:30:22 Il y a une petite souris qui m'a dit qu'il y avait plusieurs formations, formations, dis-je bien,
00:30:29 qui allaient attaquer et tenter d'aller se joindre à cette compétition.
00:30:33 Et là, c'est parti, et je pense qu'on a repris Medina Garzon, parce qu'on a fait les calculs.
00:30:40 Effectivement.
00:30:41 On a fait les calculs, tu as bien raison.
00:30:43 Alors, plus d'échappée, on est dans ce Grand Prix de la montagne.
00:30:49 Donc, ça roule à fond le train. Est-ce qu'on peut voir, on voit plusieurs coureurs de l'équipe nationale des États-Unis.
00:30:57 Où se situe Alexis Bouchard? Alexis Bouchard de l'équipe canadienne, qui porte le maillot distinctif de leader.
00:31:03 Il est vert avec les points blancs.
00:31:05 On peut surveiller également du côté de la France aussi, le sable numéro 11 d'Eriban.
00:31:09 On le voit à Bouchard.
00:31:10 Sur la route de Carl Truffard, avec les manchettes vertes, Bouchard est tout juste derrière.
00:31:15 Et là, le sprint est engagé. Alors, Truffard, suivu Bouchard, on a toujours un coureur qui est légèrement devant.
00:31:23 Et là, il ne faut pas que Bouchard abdique.
00:31:27 Bouchard regarde, est-ce qu'on va laisser filer? C'est un coureur de Ignite, si je vois bien.
00:31:33 Oui.
00:31:34 Oh, Bouchard abdique, là. Bouchard abdique.
00:31:37 Alors, il observe, donc il va laisser aller les points pour la première place.
00:31:41 Est-ce qu'il va tenter d'aller chercher les points de la deuxième place? Tout le monde le suit.
00:31:45 Donc, pour la première place, ça va être...
00:31:49 Je crois que c'est un coureur de Ignite Junior.
00:31:52 Oui. Et pour la deuxième place, un autre coureur qui va chercher les points.
00:31:58 Je pense que ça ressemble à Philippe Duarte du Québec, avec le vélo jaune et le casque blanc et l'essuie-rouge.
00:32:06 Duarte n'avait pas de points avant.
00:32:08 Oui, coureur de Ignite, suivi d'un coureur de l'équipe du Québec.
00:32:17 Alors, j'ai bien hâte de voir les résultats pour ce Grand Prix de la montagne.
00:32:22 Qui aura été chercher les points de la troisième place?
00:32:24 Donc, les deux premiers coureurs. Alors, du côté de Ignite, si j'agis de Patrick Harris,
00:32:28 Patrick Harris avait six points avant le départ de cette étape.
00:32:32 Donc, il occupait le quatrième rang. Donc, si c'est bien lui...
00:32:36 Ah, mais Louis, ses points ne sont pas rendus.
00:32:38 Ah non, c'était à 500 mètres. Donc, bon, on vient d'arriver.
00:32:41 Oui, tu as raison.
00:32:42 Donc, on a les trois coureurs. Donc, on a vraiment lancé le sprint de très, très loin.
00:32:47 Voilà, c'était le fagnon, parce qu'il y a deux fagnons.
00:32:54 Un qui annonce l'arrivée imminente du point chaud.
00:32:59 Et ensuite, le fagnon critique de...
00:33:02 Bon, dans tous les cas, on va avoir les résultats officiels venant du juge à l'arrivée
00:33:06 qui est situé, qui prend les résultats de ces différents points chauds.
00:33:11 Mais chose certaine, je pense que justement, le coureur d'Ignite a réussi à dépasser Bouchard
00:33:17 pour ce sprint, puisqu'il était quand même assez en avant.
00:33:28 Alors, voici Louis. C'est finalement pour Ignite, c'est Aiden Seibel qui prend la tête du Grand Prix de la Montagne,
00:33:40 suivi par le numéro 32, qui est Nathan Cusack.
00:33:47 Et le 21, bien, c'était, bien évidemment, Alexis Bouchard.
00:33:50 Il devait, il devait continuer à tirer.
00:33:53 Oh, frustration ici pour Kayet Eriban, qui était dans la lutte.
00:33:58 Il a une crevaison, il a levé le bras, il tape sur le guidon.
00:34:01 Évidemment, mauvais, mauvais timing pour lui, là.
00:34:05 Bon, alors évidemment, c'est une situation qui est certainement très frustrante.
00:34:08 Il aura l'occasion de se reprendre. Il y a encore un autre Grand Prix de la Montagne aujourd'hui.
00:34:11 Alors, évidemment, avec ces résultats provisoires, Bouchard, donc, prend désormais seul la tête avec 14 points.
00:34:18 Deux de plus qu'Eriban.
00:34:21 En troisième position, c'est toujours Mélina Garzon avec 8 points.
00:34:25 Maintenant, en quatrième position avec 7 points, on retrouve Seibel de la formation Ignite,
00:34:33 suivi de son équipier également, Patrick Harris d'Ignite, avec 6 points, tout comme Nathan Cusack.
00:34:41 Donc, belle opération pour Alexis Bouchard.
00:34:43 C'est pas encore joué, ce n'est que 2 points d'avance.
00:34:47 Alors, il restera un autre sprint Grand Prix de la Montagne qui sera disputé cette fois au 69e kilomètre.
00:34:55 Alors, le peloton qui va temporiser un peu ici avec ce premier mandat de complété.
00:35:06 Le prochain point chaud, prochain mandat, sera au kilomètre 27 de complété, 88,9,
00:35:13 à faire le sprint du maire de Pressac à l'intersection du chemin Saint-Luc.
00:35:18 Faut-il rappeler que le coureur de l'Abitibi avec la formation abitibienne Subway
00:35:24 a remporté les deux sprints de bonification en argent hier lors de la cinquième étape,
00:35:31 parce qu'il voudra augmenter la cagnotte pour la formation.
00:35:34 Et lui, il est de mise souvent pour les coureurs qui remportent des prix en argent
00:35:40 de partager la cagnotte avec ses coéquipiers et avec la formation.
00:35:43 Oui, c'est généralement la tradition qu'on observe.
00:35:47 Il y a pratiquement eu chute, il y a eu plusieurs crevaisons ici.
00:35:53 On va faire attention, on avait un coureur carrément dévié vers la droite
00:35:58 et rasé assez près d'emporter un petit quelque chose.
00:36:01 On voit l'état de la chaussée à certains endroits.
00:36:04 Les fissures sont réparées, mais il en reste quand même possiblement encore quelques-unes.
00:36:10 Ça peut expliquer. Lorsqu'on est devant, on voit bien l'état de la chaussée qui est loin d'être optimal.
00:36:18 Ça peut occasionner des crevaisons, mais encore pire, des chutes.
00:36:24 Là, c'est les États-Unis. Ils se sont réveillés depuis deux jours.
00:36:29 Et encore une fois, on en voit un des leurs.
00:36:34 Je pense que c'est Cusack qui a tout simplement continué sa lancée.
00:36:39 Non, c'est plutôt Julian Roo, le 33.
00:36:54 On sent qu'ici, on a un peu flairé qu'on avait la possibilité, qu'on avait la profondeur
00:37:01 pour rivaliser possiblement sur certains des maillots avec les Canadiens.
00:37:06 Oui, du côté de Nathan Roo, pas dangereux au niveau du classement général.
00:37:11 Il occupe actuellement la 40e position à 4 minutes 22.
00:37:16 Pas menaçant, donc on peut le laisser prendre un peu de champ.
00:37:21 Mais du côté de l'équipe canadienne, on va le garder quand même à distance raisonnable.
00:37:26 La chose certaine, Louis, c'est que les Américains, en ce moment,
00:37:31 ou au moins, comme je disais, depuis l'étape d'hier, on sent qu'en ce moment,
00:37:36 on tente d'aller placer un coureur en avant.
00:37:41 On a vu Joaquim Medina-Garzon hier qui était en avant, qui a continué son effort pour aider son coéquipier, Bob,
00:37:46 qui est finalement allé chercher la victoire en solo.
00:37:49 Donc, placer un coureur en avant, on voit l'importance souvent d'avoir quelqu'un en support,
00:37:53 même si ce n'est pas l'homme désigné pour la journée.
00:37:55 Absolument. Donc, les Américains qui, jusqu'à présent, avaient un tour un peu difficile,
00:38:01 évidemment, hier, la victoire d'étape est venue mettre un beau,
00:38:04 mais je pense que ça les a inspirés pour tenter de récidiver aujourd'hui.
00:38:09 Donc, on les sent beaucoup plus actifs qu'ils ne l'ont été dans les étapes précédentes.
00:38:14 Donc, c'est toujours préférable d'initier des choses plutôt qu'à être en réaction.
00:38:19 Oui, bien dit.
00:38:21 Alors, du côté de l'équipe canadienne, bien évidemment, on continue d'occuper les positions en tête du peloton.
00:38:30 On voit ici Ethan Powell, le champion canadien, avec son maillot distinctif.
00:38:40 Le maillot orange n'est pas très loin non plus, ni le maillot brun.
00:38:45 Mais il faut faire gaffe, parce que je crois que l'équipe du Manitoba a endossé le maillot orange aujourd'hui.
00:38:51 Ils ont un maillot vert et ils ont un maillot orange et ils les alternent de jour en jour.
00:38:56 Alors, il faut faire très attention pour ne pas porter à conclusion, évidemment.
00:38:59 On a 97,6 kilomètres à faire.
00:39:04 On est encore à 9 kilomètres du sprint du maire et on est à 20 kilomètres de notre premier sprint bonifié en temps et en points,
00:39:14 qui sera avec 76,9 à faire, 39 de fait.
00:39:20 Voilà ses maillots oranges. Donc, c'était bel et bien l'équipe du Manitoba qui se plaçait au-devant.
00:39:26 Oui, un départ de course, somme toute, quand même assez conservateur.
00:39:30 On a franchi un peu moins de 20 kilomètres en 30 minutes, donc 39-40 kilomètres/heure.
00:39:37 Évidemment, le vent est beaucoup plus présent aujourd'hui, mais il reste encore évidemment 100 kilomètres.
00:39:43 Oui, exactement. 100 kilomètres et, comme on dit, très, très présent.
00:39:49 Louis, on va aller écouter les propos de notre gagnant hier, Caden Budd.
00:39:55 Il avait justement des propos fort intéressants qui expliquaient un peu la stratégie de comment la course s'est déroulée hier.
00:40:02 Et le voici, Caden Budd. Peut-être qu'on pourrait le garder en camion avec l'interview sur la droite et, bien sûr, en duplex avec notre course à la gauche.
00:40:13 Merci.
00:40:21 C'était un délire de finir ce match aujourd'hui. C'était une scène très nerveuse, encore une fois.
00:40:26 A-t-il été très froid là-bas?
00:40:28 Oui, il y avait beaucoup de sections ouvertes où les croissants se faisaient juste frapper. C'était assez dur.
00:40:32 Alors, racontez-nous comment ce match s'est déroulé.
00:40:35 Vous n'étiez pas vraiment en train de travailler au devant, car vous aviez Yoakim à l'arrivée.
00:40:40 Il faisait un travail incroyable, contrôlant les choses avec le Bégein canadien.
00:40:44 Puis vous avez décidé d'y aller et nous avons vu que Yoakim vous attendait et il a essayé de le faire.
00:40:50 Mais malheureusement, je pense que votre vitesse était trop élevée à ce moment-là.
00:40:54 Oui, donc, plus tôt dans le match, quand la pause était terminée, nous étions tous en train de nous calmer.
00:40:58 Je pense que quelque chose s'est passé avec les Canadiens et ils ont commencé à le courir en retour.
00:41:01 C'était vraiment agréable, ça a donné au peloton de chance de gagner.
00:41:05 Mais une fois qu'ils ont attaqué Yoakim, ils ont attaqué la pause juste avant que nous ne l'avions attaqué.
00:41:09 J'étais devant et ils ont laissé mon vélo partir. J'ai donc décidé de rouler avec le vélo.
00:41:13 Yoakim m'a donné quelques repas, c'est tout ce qu'il avait. Et puis, je suis juste souffrant de la pause jusqu'à la fin.
00:41:18 Alors, il expliquait d'ailleurs qu'évidemment, ils avaient Yoakim dans l'échappée.
00:41:22 Il a fait énormément de travail et tout d'un coup, l'équipe canadienne s'est mise à chasser vraiment fort.
00:41:28 Alors, ça a donné un peu de répit à toutes les autres équipes, dont l'équipe américaine.
00:41:32 Alors, ça leur a permis d'avoir un peu de jambes. Et lorsque l'échappée s'est fait reprendre,
00:41:36 Yoakim s'est tenu à l'avant et attendait Aiden pour la dernière poussée finale.
00:41:41 Et ensuite, ça a été un effort de souffrance vers la fin.
00:41:45 Aiden, ceci ne vous donne pas seulement le but, mais aussi un peu de place dans l'ensemble.
00:41:50 Oui, c'est plutôt bien.
00:41:52 Bon, il me semble que, en ce moment, en basant notre compte, vous êtes probablement dans les top 5.
00:41:58 C'est plutôt cool. Je suis content de ça.
00:42:01 Ce que nous avons vu au cours des premiers jours, peut-être stratégiquement un peu plus difficile pour l'équipe américaine
00:42:06 pour entrer dans les repas et se déplacer. C'est vraiment un jour de rédemption pour l'équipe américaine.
00:42:11 Oui, on a eu trois gars dans la grande reprise qui ont été faites l'autre jour.
00:42:16 Donc, ça a aidé à solidifier les 15 meilleurs joueurs de la GCN.
00:42:20 Et aujourd'hui, on est de retour.
00:42:23 Alors, on disait juste avant, ça n'a pas été la journée ou les journées les plus faciles menant aujourd'hui pour l'équipe américaine.
00:42:30 Ils ont manqué un peu au niveau stratégique, mais avaient quand même réussi à placer quelques coureurs dans ce top 20
00:42:35 qui est un échappé d'il y a deux jours.
00:42:37 Ça a permis de placer des coureurs dans le top 20, justement.
00:42:41 Et ça a aussi permis de donner un peu de motivation pour justement continuer l'effort et avoir le résultat de notre journée aujourd'hui
00:42:47 avec évidemment Aiden qui l'emporte.
00:42:50 Qu'est-ce qui vient d'arriver ensuite?
00:42:52 Qu'est-ce que l'équipe va donner comme objectif au cours des deux dernières stages?
00:42:56 Je ne suis pas 100 % sûr. Je pense que nous allons juste tirer pour la GCN. C'est le mieux que nous pouvons faire.
00:43:02 Bonne chance, Aiden. Bon travail. Bon travail de l'équipe américaine.
00:43:06 Je lui demandais qu'est-ce que ça va amener maintenant comme changement au niveau stratégique pour la formation américaine.
00:43:11 Ils ne savent pas encore. On va savourer la victoire.
00:43:13 On va savourer la victoire avant de parler de stratégie.
00:43:18 Félicitations, Aiden, et bonne chance pour la GCN.
00:43:21 Merci.
00:43:22 Ça a été très intéressant, ces propos qu'il mentionnait.
00:43:28 On n'a pas compris tout à fait.
00:43:30 Tout d'un coup, dans les derniers kilomètres, l'équipe canadienne s'est mise au travail
00:43:34 et a augmenté la cadence de façon effarante.
00:43:37 Personne n'a très bien compris.
00:43:39 Non. Bien, en fait, évidemment, quand elle a échappé, il y avait une minute 40, une minute 45.
00:43:44 L'écart était peut-être trop considérable, mais il n'y avait pas de raison de ramener.
00:43:49 Une fois qu'on était rendu à 45 secondes et une minute, on a vu l'équipe canadienne qui,
00:43:54 soudainement, s'est mise à travailler très, très, très, très fort pour ramener.
00:43:58 Alors, ils ont ramené rapidement. Et ils sont devenus, à ce moment-là, un peu vulnérables.
00:44:02 Ça a permis, à ce moment-là, évidemment, à Bode de sortir de son côté.
00:44:06 Et au moment où il a attaqué pour sortir, bien, évidemment, à tous côtés de l'équipe canadienne,
00:44:10 il y avait une certaine fatigue. L'équipe canadienne qui a quand même bien réagi, encore une fois,
00:44:14 ce qui montre quand même la profondeur de l'équipe, pour limiter les dégâts et de revenir à la toute fin,
00:44:20 et permettre à Jonathan Hines d'aller chercher la deuxième place au sprint à 4 secondes seulement de Bode
00:44:25 et de protéger, donc, le maillot du meilleur jeune.
00:44:29 Mais on avait senti, effectivement, un vent de panique s'installer au sein de l'équipe canadienne.
00:44:35 Mais en même temps, on voit quand même que l'équipe est très forte.
00:44:38 Alors, Iri Barne est revenu après crevaison et, au même moment où il arrive, décolle à l'instant.
00:44:45 Je crois que c'est Vulliaz qui était dans l'échappée hier. Son dossaire était un peu écrasé.
00:44:52 Mais on sait bien, il vient le 1-4-14. Donc, c'est Lohan Vulliaz.
00:44:56 J'avais entendu aussi des écouts de Vestiaire avant l'étape aujourd'hui.
00:45:01 François Trarieux, le directeur sportif de l'équipe, a dit que c'est maintenant ou jamais pour la France.
00:45:07 On doit se manifester, surtout qu'ils ont été tellement dominants en 2022.
00:45:14 La situation est un peu différente, Louis, avec la position des championnats du monde cette année au mois d'août.
00:45:20 La récolte des points pour le nombre de places octroyées par Nation s'est vue préempter au mois de juin.
00:45:28 On n'a pas la grosse, grosse formation française.
00:45:31 Non, effectivement.
00:45:32 Mais ils doivent quand même, toute honneur, toute saigneur, faire leur part pour réussir ici.
00:45:37 Absolument. Évidemment, pour des coureurs qui endossent un maillot de leur équipe nationale, on veut bien faire.
00:45:44 Alors, je suis persuadé qu'ils vont donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils l'ont fait.
00:45:48 Mais on voit quand même que l'équipe est moins forte que celle qu'on a eue l'année dernière, où on avait vraiment une équipe très, très forte.
00:45:54 Et comme tu le dis, je pense que c'est en grande partie attribuable au fait que les championnats du monde sont dans trois semaines à peine.
00:46:03 Évidemment, les places sont déjà octroyées.
00:46:06 Alors, j'imagine que de côté de l'équipe nationale, l'équipe qui ne participe pas aux championnats du monde, les coureurs sont déjà en préparation pour ces championnats du monde.
00:46:13 On veut peut-être limiter les déplacements, les voyages, les risques de blessures aussi,
00:46:19 ce qui explique qu'on n'a probablement pas la meilleure formation.
00:46:23 Mais évidemment, une nation comme la France, ils sont capables de remplir une dizaine d'équipes nationales pour participer à des événements.
00:46:29 Donc, on a quand même de très bons courants. Mais il est vrai que l'année dernière, on avait vraiment une équipe exceptionnelle.
00:46:35 Voilà, il y a toute une fronde qui est lancée ici sur le côté droit de la route.
00:46:39 Et encore des couleurs américaines aux avant-postes.
00:46:43 Et est-ce que c'est encore Joaquin Garzon? Je crois que oui.
00:46:48 Oui.
00:46:49 Medina Garzon.
00:46:50 Sa fusionomie, là, ça donne bien l'impression que c'est lui.
00:46:54 Ignite sont très, très, très... Comment dire en anglais? Ils sont «lit»! Très «Ignite» aujourd'hui.
00:47:01 Chris Reed qui envoie plusieurs de ses coureurs depuis le début de cette étape en tête de course.
00:47:06 Alors, on voit le positionnement de notre groupe ici après 38 minutes de course. Louis?
00:47:11 Oui, le prochain point chaud, là, on devrait y arriver très prochainement, sera le sprint du maire de Pressac.
00:47:19 Donc, un sprint pour 250 $ aux coureurs qui franchira la ligne. Donc, c'est le deuxième point chaud de la journée.
00:47:26 Contre-attaque en ce moment, le numéro 14, Laurent Bulies, légèrement en échappée.
00:47:33 Et on a évidemment trois coureurs, comme on a vu à l'écran il y a quelques instants, qui se sont mis en branle.
00:47:41 Petite perte de signal, je crois, pour le moment.
00:47:46 Donc, étape numéro 6, longue de 115,9 km.
00:47:53 On a un point chaud qui s'en vient, un point chaud qui va être très important.
00:47:57 C'est ce sprint intermédiaire qui est bon pour des points en bonification pour la course du maillot au point.
00:48:03 Mais il y a aussi ces précieuses secondes. Louis, peut-être que tu pourrais nous faire un récapitulatif
00:48:08 de en quoi ça consiste ce passage du sprint bonifié en temps et en points.
00:48:15 Oui, c'est ça. En fait, il y a deux sprints. On l'a déjà mentionné, il y a le sprint du maire, qui est bon pour de l'argent seulement.
00:48:22 Mais on aura au 39e km un sprint de bonification en temps et en points.
00:48:27 Donc, sprint de bonification en temps, parce qu'il y a des secondes, trois, deux et une seconde, qui sont crédités.
00:48:34 Donc, ils sont retranchés au classement général pour les coureurs qui franchissent la ligne.
00:48:39 Donc, ça, ça peut devenir très important, surtout lorsque le classement est très serré.
00:48:43 Et on a également des points, donc 6, 4 et 2, qui sont bons pour le classement du meilleur sprinter,
00:48:50 donc pour le classement du maillot orange, classement qui, pour l'instant, est dominé par Jonathan Hines, de l'équipe canadienne.
00:48:55 Mais on l'a mentionné, il y a deux de ces sprints-là. Et dans le cas du sprint final,
00:49:00 bien évidemment, les bonifications en temps sont beaucoup plus importantes, 10, 6 et 4 secondes ou trois premiers.
00:49:06 Et pour ce qui est des points, bien ça commence à 30 points pour le vainqueur de l'étape, 24, 20,
00:49:11 et on descend jusqu'à la 10e position, qui reçoit deux points.
00:49:14 Donc, ce sont... c'est un classement qui est totalement différent du classement pour du maillot brun,
00:49:21 mais c'est un classement qui demeure quand même très important pour les coureurs.
00:49:25 Alors, Louis, on en a parlé un peu plus tôt, la dynamique.
00:49:29 On a deux courses ce week-end ou deux types de courses ce week-end ici à Amos.
00:49:35 On a bien sûr la fin, les dernières étapes du Tour de Bétisby Glencore 2023,
00:49:40 mais on a également le Tour de la Relève qui dure maintenant depuis plus d'une vingtaine d'années.
00:49:45 Et on va aller à la rencontre de David, qui est bien impliqué dans ce Tour de la Relève.
00:49:51 Donc, bonjour. Aujourd'hui, on est avec David, responsable du Tour de la Relève.
00:49:58 Peux-tu, bien, David, nous parler un peu, c'est quoi le Tour de la Relève?
00:50:01 En fait, le Tour de la Relève, c'est les catégories U9 jusqu'à U17.
00:50:05 En fait, c'est des coureurs qui sont âgés entre 6 puis 16 ans.
00:50:09 C'est le futur du Tour de la Bétisby, ça fait que c'est la troisième tranche de la Coupe du Québec.
00:50:15 Dans le fond, c'est ici, c'est à Amos que ça se présente dans le cadre du Tour de la Relève.
00:50:22 Puis c'est, dans le fond, dans l'étape de la troisième tranche, c'est qu'on a trois épreuves.
00:50:29 Des sprints pour les plus vieux, U15, U17, puis des jeux d'adresse pour les plus jeunes de U13, U11, U9.
00:50:36 Puis par la suite, des épreuves sur route et de critérium.
00:50:39 Super! Puis est-ce que c'est difficile de coordonner le Tour de la Relève avec le Tour de la Bétisby?
00:50:43 On sait qu'on barre des rues, on demande des bénévoles.
00:50:45 Est-ce qu'il y a un enjeu logistique et technique au niveau d'organiser deux événements?
00:50:49 C'est sûr qu'il y a un petit enjeu, mais la culture du vélo à Amos est bien implantée,
00:50:53 donc tout le monde collabore de façon très adéquate.
00:50:56 D'être dans le cadre du Tour de la Bétisby est facilitant pour nous.
00:50:59 En fait, c'est qu'on peut utiliser les infrastructures du Tour pour faire vivre ça aussi aux jeunes
00:51:04 puis leur permettre de rêver puis un jour peut-être accéder au plus haut niveau.
00:51:09 Puis au niveau du Tour de la Bétisby, toi tu t'impliques au niveau du radio-tour,
00:51:12 donc tu es l'animateur des courses, tu es dans le véhicule.
00:51:15 Est-ce que tu peux me décrire l'adrénaline et c'est quoi ton travail à ce niveau-là dans les courses?
00:51:20 C'est sûr que sur les étapes qui sont très mouvementées, l'adrénaline est quand même assez élevée.
00:51:25 C'est comme si on faisait partie du peloton.
00:51:27 En fait, on est les yeux des directeurs sportifs, les entraîneurs de chacune des équipes.
00:51:31 Il faut s'assurer de bien communiquer en anglais et en français les informations aux directeurs sportifs
00:51:37 pour qu'eux puissent les transmettre à leurs coureurs.
00:51:41 Puis aussi tout ce qui est en jeu un peu plus, l'adrénaline, les chutes, les crevaisons, les ennuis mécaniques, ces trucs-là.
00:51:48 Puis c'est sûr que lorsque le peloton est très actif avec des échappés ou des groupes de chasse,
00:51:53 bien là c'est que la charge de travail augmente, mais ça fait partie du jeu
00:51:57 et ça nous permet dans le fond de rester à l'affût tout au long de la course.
00:52:01 C'est super, donc merci et je te souhaite un très beau tour et une bonne fin de course.
00:52:06 Merci, à toi aussi.
00:52:08 Alors Louis, évidemment David Bernard, il n'est vraiment pas un étranger au monde du vélo québécois.
00:52:16 C'est un homme qui est ancien coureur, Radio Tour, ici sur le Tour de la Vitiby,
00:52:21 mais il en fait tellement plus que ça pour le vélo.
00:52:24 Oui, c'est quelqu'un de très impliqué, comme tu le mentionnes. Il est responsable d'un programme sport-études.
00:52:28 On a plusieurs programmes sport-études à travers le Québec, mais on en a un à Amos depuis déjà de nombreuses années.
00:52:34 Je ne saurais pas dire, mais peut-être depuis 8 à 10 ans, c'est David qui en est le responsable.
00:52:40 Donc il a évidemment la responsabilité de développer un certain nombre d'athlètes à travers ces programmes sport-études.
00:52:46 Associé avec le club d'Amos également, il développe des jeunes.
00:52:50 Il développe des jeunes avec des athlètes un peu plus âgés. Il est membre du comité de développement de l'élite.
00:52:54 Donc tout ce qui concerne la validation des sélections sur les projets de l'équipe du Québec,
00:52:59 c'est quelqu'un qui est impliqué à ce niveau-là.
00:53:04 Et on le voit, il fait un excellent travail avec le Tour de la Relève.
00:53:09 Sa première année au niveau de Radio Tour, on avait Olivier Grondin qui a occupé ce poste-là depuis de nombreuses années,
00:53:14 mais il a bien expliqué quelle est la fonction de la personne qui fait Radio Tour.
00:53:19 Parce que, comme il l'a dit, il est les yeux pour l'ensemble des directeurs sportifs.
00:53:24 Donc quand on est dans une caravane, la 12e ou 13e voiture, on ne voit pas beaucoup ce qui se passe devant.
00:53:29 On voit la plaque devant nous.
00:53:31 Évidemment, toutes les voitures sont munies de radio et on reçoit cette information-là qui est très, très précieuse,
00:53:35 qui nous permet de voir comment la course évolue et qui permet aussi de prendre des décisions.
00:53:40 Alors évidemment, on l'a déjà mentionné précédemment, dans les courses, chez les amateurs ou chez les juniors,
00:53:46 il n'y a pas de radio, des oreillettes pour les coureurs, mais les coureurs ont la possibilité de descendre derrière le peloton,
00:53:54 de demander à parler au directeur sportif.
00:53:56 Lorsqu'on a du ravitaillement, lorsqu'on appelle pour ravitaillement, c'est l'occasion de donner des instructions.
00:54:01 Lorsqu'il y a des échappées également, la voiture de l'équipe peut monter à l'échappée pour aller ravitailler
00:54:07 et pouvoir parler également à son coureur quand l'écart est de plus d'une minute.
00:54:10 Et pour pouvoir faire ça, il faut savoir ce qui se passe dans la course.
00:54:14 Alors évidemment, le travail de Radio Tour est très, très important.
00:54:18 Et Radio Tour, eux, se fient à ce qu'on appelle l'infocourse.
00:54:23 L'infocourse, ce sont des motos et évidemment, en collaboration avec les commissaires,
00:54:27 qui sont les officiels qui sont dans différents véhicules sur le parcours, se donnent ce qu'on appelle des top chrono.
00:54:32 Alors on est en mesure de mesurer la distance entre une échappée, une chasse et un peloton, et aussi dans l'autre sens.
00:54:39 Et c'est eux qui vont partager cette information avec, dans le cas ici, David, Radio Tour.
00:54:46 Et c'est lui qui va donner toute cette information et ça défile au sein de la caravane.
00:54:51 Et un jour, ça se rend jusqu'au coureur, on l'espère.
00:54:56 Absolument. Et on a également ce qu'on appelle la moto ardoisier, une moto sur laquelle prend place,
00:55:02 ce n'est pas un officiel en tant que tel, mais c'est quelqu'un qui a un tableau sur lequel il va indiquer
00:55:07 les numéros des coureurs qui font partie du groupe d'échappée.
00:55:10 Lorsqu'il y a un groupe de chasse, on indique également et on indique les écarts.
00:55:13 Une chose quand même intéressante à souligner pour les gens qui ne sont peut-être pas habitués,
00:55:17 c'est que la façon dont les numéros sont attribués dans une course UCI comme ça,
00:55:23 les numéros sont attribués par dizaines. C'est-à-dire que là, on a une équipe, ce sont des équipes de six coureurs.
00:55:29 Alors l'équipe, par exemple, de la France a les numéros de 11 à 16.
00:55:33 L'équipe du Canada a les numéros de 21 à 26, les États-Unis de 31 à 36 et ainsi de suite,
00:55:40 pour l'ensemble des équipes. Alors évidemment, lorsqu'on sait, on n'a pas besoin d'avoir le nom,
00:55:45 on n'a pas besoin de savoir quelle est l'équipe. Quand on sait que le numéro commence par 30 ou commence par 40,
00:55:50 on sait de quelle formation il s'agit. Et ça, c'est excessivement important.
00:55:54 Donc, ce n'est pas un hasard que les numéros soient attribués de cette façon-là.
00:55:57 Ça permet à la fois aux coureurs, aux officiels de pouvoir bien identifier de quelle équipe il s'agit.
00:56:04 Alors dans une échappée, si vous avez trois coureurs qui ont le même numéro,
00:56:07 qui commencent avec la même dizaine, on avait 31, 33 et 36, on sait que cette échappée-là,
00:56:12 les trois coureurs vont travailler ensemble parce qu'ils font partie de la même équipe.
00:56:15 Et voilà. Et ça ressemble à ceci, la grille, je ne sais pas si on le voit à la télévision ou au web,
00:56:20 mais c'est la grille à laquelle les commissaires, les véhicules, on va même coller souvent derrière le siège
00:56:28 où le mécanicien est assis à l'arrière. Et lorsqu'on appelle au changement de roues,
00:56:32 par exemple, le numéro 33, bien, le mécanicien de l'équipe des États-Unis,
00:56:36 que Julien, roule avec tel type de groupaux, donc tel type d'engrenage, que ce soit Shimano, SRAM, Campagnolo,
00:56:43 le nombre de vitesses, bien, ça, c'est pas mal standard aujourd'hui.
00:56:46 Et on saura quelle roue sera à lui et dans le cas d'un mulet, alors un vélo de rechange,
00:56:52 aussi les coureurs vont être identifiés.
00:56:55 Oui. Et souvent, sur cette même feuille-là, celle-ci qu'on a ici, on ne le montre pas,
00:56:58 mais on va avoir, elle va être identifiée qui est le maillot jaune, qui est un maillot de champion national,
00:57:03 parce qu'à ce moment-là, le maillot peut être différent du maillot de l'équipe nationale.
00:57:08 On va souvent également indiquer l'écart au niveau du classement général.
00:57:12 Donc ça, ça permet au directeur sportif qui est dans la voiture, avec son mécano,
00:57:17 de pouvoir savoir exactement qui est en échappé, est-ce que cette athlète-là est bien placée au classement général.
00:57:23 Donc c'est de l'information qui est excessivement précieuse.
00:57:26 Absolument. Et une information excessivement précieuse, il semblerait que le champion canadien
00:57:31 de l'équipe du Canada, Ethan Powell, serait en échappé.
00:57:35 On a vu les images brièvement, mais on était derrière la caravane, malheureusement.
00:57:39 On n'avait pas la caméra devant, qu'on espère avoir très bientôt.
00:57:42 Et ça, c'est peut-être après les attaques, dis-je bien, à répétition des Américains, des Français, Louis,
00:57:49 et aussi, bien sûr, ce sprint en bonification qui s'en vient.
00:57:53 C'est Powell qui tente de préparer le terrain.
00:57:57 On a eu, parlant de sprint, on a eu déjà notre sprint du maire de Pressac, Louis.
00:58:03 C'était le numéro 135 qu'il a remporté de la formation Vantaggio Fitness & Nutrition, Colin Darr, qui l'a remporté.
00:58:12 Alors, 250 $ qui seront remis à cet athlète pour ce sprint remporté.
00:58:19 On aura un deuxième sprint du maire de Pressac, pour 250 $, au 79e kilomètre.
00:58:25 Mais le prochain sprint, celui qu'on attend, évidemment, le sprint de bonification qui est au 39e kilomètre,
00:58:32 où là, on aura des points et du temps qui vont être attribués aux trois premiers coureurs à franchir la ligne.
00:58:40 Si j'entends bien, Louis, c'est 20 secondes pour Ethan Powell.
00:58:45 Ça, ça va, d'ores et déjà, même avec encore plusieurs kilomètres à faire,
00:58:50 commencer à lancer des signaux très clairs aux Français, aux Japonais, à l'équipe du Québec
00:58:58 et toutes les autres formations qui sont bien placées au général, comme quoi les Canadiens sont ici pour jouer
00:59:04 et jouer jusqu'au fil d'arrivée, demain même, pas juste aujourd'hui.
00:59:08 Oui, et dans le cas de la présence de Powell, évidemment, il roule à un bon rythme, mais il n'est certainement pas à fond.
00:59:15 Et ce que ça fait, c'est que ça force les autres nations à se porter devant.
00:59:19 On sait que lorsqu'on mène le classement général, c'est souvent l'équipe du maillot brun ou du maillot jaune,
00:59:24 dépendamment de la course, à assumer le rythme en tête de peloton.
00:59:28 Et là, pour l'équipe canadienne, la présence d'Ethan en avant, c'est très, très bien pour eux.
00:59:33 Et tout ce qu'ils ont à faire, c'est simplement suivre les autres courants.
00:59:37 Alors si Powell venait qu'à aller chercher, bon, j'imagine qu'il est peut-être encore à 6-7 kilomètres, peut-être.
00:59:45 Oui, je vais regarder, je vais justement aller sur notre application qu'on voit à l'instant sur l'écran.
00:59:51 On va pouvoir identifier où on se situe.
00:59:55 Alors en ce moment, on a la tête de course qui semble être sur la 109.
01:00:03 On n'est pas encore à Rivière Éva.
01:00:05 Non, on est mi-chemin entre Lamotte et Rivière Éva, qu'on nous dit.
01:00:10 Bon, alors Rivière Éva serait… De toute façon, le sprint est disputé à Rivière Éva, donc dans moins de 10 minutes.
01:00:20 Absolument. Alors voilà, ça, ça donne l'histoire un peu d'où on est.
01:00:24 On va faire affaire avec la technologie en cas de manque d'image.
01:00:28 Donc, ce qu'on sait, c'est Ethan Powell, le champion canadien, qui est en tête avec une vingtaine de secondes aux dernières nouvelles.
01:00:37 Louis, on parle de tous ces résultats, on parle de le cumul des points pour chaque catégorie.
01:00:45 Il y a un rôle clé dans la mise en place, la mise en ordre de tous ces chiffres, ces écarts et tout ça.
01:00:54 Et c'est quelqu'un qui, depuis quelques années, fait sa marque, pas juste au niveau provincial, mais au niveau international.
01:01:02 Il a été impliqué dans les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques, pratiquement tous les championnats qui existent,
01:01:07 les Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal.
01:01:10 Et d'autant plus, c'est un natif de l'Abitibi, il vient de Waineranda. C'est M. Sylvain Richard de RSS Stamink.
01:01:17 On va l'écouter, juste un peu, une capsule qu'on a faite avec Sylvain, qui va expliquer son rôle et comment c'est important
01:01:22 et les demises d'avoir quelqu'un qui est très compétent, parce qu'il s'en passe des choses avec les résultats.
01:01:27 Alors voilà, Sylvain Richard.
01:01:29 Salut Sylvain, ça va bien?
01:01:31 Ça va très bien, merci.
01:01:32 Donc, est-ce que tu peux nous parler de ton implication pour le Tour et ton rôle au niveau du Tour de l'Abitibi Glencore?
01:01:37 Alors, je suis l'opérateur photo finish et un peu le responsable de la compilation des résultats.
01:01:42 Tout ce travail-là, c'est en collaboration avec le collège et les commissaires. C'est eux qui vont valider mon travail.
01:01:48 Mais avec tous mes équipements électroniques, moi je suis là pour leur donner des résultats ultra précis jusqu'au dix-millième de seconde, si c'est nécessaire.
01:01:56 Et quelles sont les difficultés que vous rencontrez au niveau du photo finish, de la ligne d'arrivée?
01:02:01 Est-ce qu'il y a des difficultés en raison de la météo?
01:02:04 Bien, on a des équipements électroniques. Donc, c'est sûr qu'on parle de caméra photo finish.
01:02:10 Il faut être capable d'avoir une belle photo. Alors, on déale avec le soleil, les nuages, la pluie.
01:02:15 Il faut les protéger de la pluie aussi parce que toute l'eau et l'électronique, ça ne fait pas bon ménage ensemble.
01:02:22 Donc, après ça, quand tout est bien installé, bien là, il faut aussi juger la vitesse.
01:02:27 Parce qu'une caméra photo finish, comme on utilise ici, je peux aller jusqu'à 6000 images par seconde.
01:02:32 Ça, c'est vraiment beaucoup, mais 6000 images par seconde, que de la ligne.
01:02:35 Quand on regarde une caméra normale, ou comme vous nous regardez, vous nous voyez en plan large en ce moment.
01:02:40 Mais une photo finish, c'est plus petit que mon doigt.
01:02:43 Ça, je l'aligne sur la ligne d'arrivée. Puis là, après ça, j'enregistre des tranches d'images.
01:02:47 Là, hier, c'était une arrivée très rapide avec vent de dos. Je suis allé jusqu'à 4000 images par seconde.
01:02:53 Donc, après ça, je peux départager les courages jusqu'au dix-millième près, au millimètre près, si nécessaire,
01:02:58 quand on a des arrivées très serrées.
01:03:00 - Ah! Super! C'est important d'en apprendre davantage sur les lignes d'arrivée.
01:03:04 Est-ce que vous pouvez nous dire à quoi on peut s'attendre aujourd'hui pour l'étape?
01:03:07 C'est la même boucle qu'hier. Est-ce que les défis vont être les mêmes pour la journée?
01:03:12 - Oui, bien, c'est constamment... À chaque jour, c'est un défi.
01:03:15 C'est un peu la même chose pour moi. Donc, on monte les équipements, on fait l'ajustement.
01:03:20 Pendant qu'ils sont en épreuve, on essaie de trouver des moyens pour valider notre ajustement aussi.
01:03:25 Puis par la suite, lors de l'arrivée, c'est la captation de la course, classer le plus vite possible
01:03:30 et donner le plus rapidement possible les résultats au commissaire pour qu'il puisse entreprendre leur calcul manuel aussi.
01:03:36 Parce qu'il y a toujours une double vérification.
01:03:38 Moi, c'est facile. Après ça, j'importe le résultat. Mon logiciel calcule tout.
01:03:42 Mais ça arrive des fois. Je ne suis pas infaillible et je peux faire une mauvaise manipulation, une erreur de lecture aussi.
01:03:49 Parce que malheureusement, l'intelligence artificielle n'est pas encore rentrée dans le photo finish.
01:03:52 Ça serait beaucoup trop dur. Les numéros, on les reconnaît tous avec nos yeux.
01:03:57 Donc, il faut pointer chaque cycliste personnellement parce qu'autour de la B-T-B, on n'a pas de transpondeur, des puces,
01:04:04 comme souvent les gens le savent. Avec les puces, il y a une reconnaissance automatique du vélo.
01:04:09 Mais il faut quand même repointer le devant de la roue parce que le transpondeur est mis sur la fourche.
01:04:14 Mais on n'a pas cette technologie autour de la B-T-B.
01:04:17 C'est quand même assez coûteux et on n'en a pas besoin. Grâce à l'utilisation de deux appareils photo finish,
01:04:23 on a un main, on a un backup en cas d'urgence et on est vraiment full top en bon québécois.
01:04:30 C'est super. Dans le cadre de votre travail, vous êtes amené à voyager partout à travers le monde.
01:04:34 Qu'est-ce qui fait en sorte qu'année après année, vous revenez en Abitibi pour le tour de la B-T-B Glencore?
01:04:39 La beauté de la chose, je suis abitibien. Je suis originaire de Rwanda.
01:04:43 J'ai commencé le tour en 1993. J'ai fait la mascotte Titor. Après ça, j'ai été mécano.
01:04:49 Je l'ai couru deux années. J'ai fait le radio tour. J'ai été impliqué lorsque je travaillais avec la Fédération des sports cyclistes.
01:04:56 À un moment donné, je devais dealer entre le photo finish et mon emploi à la Fédération.
01:05:04 J'ai dit non, on se lance en affaires. Maintenant, j'ai la chance de faire ça à temps complet.
01:05:08 J'ai ma petite entreprise, Richards Sports Service. Grâce à ça, j'ai pu atteindre mon rêve.
01:05:14 Mon rêve, c'est que je veux aller aux Jeux olympiques.
01:05:18 La physique n'était pas là non plus, la génétique, bien que j'ai été top 15 au Canada en vélo,
01:05:25 junior aux championnats canadiens. Je suis performé quand même correct, mais pas pour y aller.
01:05:30 Comment je peux aller aux Jeux? On se fixe un objectif, les rêves.
01:05:34 Le Tour de la B-T-B est un excellent tremplin parce que les gens du cyclisme canadien sont ici.
01:05:39 Ils nous connaissent. C'est le début de la réseautage. De fil en aiguille, on se fait connaître.
01:05:43 On gravit les échelons. J'ai pu aller aux Jeux olympiques depuis 2010, autant hiver qu'été. C'est un rêve accompli.
01:05:51 Je suis très contente d'entendre tout ça. Merci beaucoup pour cette entrevue. Bonne course.
01:05:55 Merci beaucoup.
01:05:59 Voilà, Sylvain Richard de Rwanda, une composante très importante, un chaînon de cette grande chaîne essentielle pour avoir des résultats.
01:06:08 Il ne faut pas oublier que c'est une course internationale. Dès la fin des courses, tous les résultats doivent être cumulés,
01:06:15 les différents classements doivent être faits et ça doit être envoyé à l'Union cycliste internationale rapidement
01:06:20 pour mettre ça dans le gros livre de l'histoire.
01:06:23 Sylvain Richard, un bon ami qu'on se côtoie depuis plusieurs années et un élogieux parcours dans le monde du cyclisme.
01:06:32 Il a même travaillé pour toi à la Fédération québécoise des sports cyclistes.
01:06:35 Oui, en fait, Sylvain, alors qu'il était étudiant en kinésiologie à l'Université de Sherbrooke, a fait ses stages à la Fédération,
01:06:42 ce qui lui a permis de s'impliquer davantage. À travers ça, il est allé chercher une formation pour pouvoir être opérateur photo finish.
01:06:50 La Fédération s'est dotée, à compter de 2001, on a commencé à se doter d'équipements finish.
01:06:55 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'à la B2B, on utilise le photo finish.
01:06:58 Évidemment, ici, Sylvain, avec son entreprise, amène des équipements additionnels, des écrans,
01:07:03 mais toutes les courses au Québec, les courses de niveau provincial, même certaines cours régionales,
01:07:09 on utilise le photo finish pour pouvoir partager les coureurs.
01:07:13 Donc, on a quelques opérateurs. Évidemment, Sylvain est un de ces opérateurs.
01:07:18 C'est quelqu'un qui a une grande expérience en expérience, comme il l'a mentionné,
01:07:22 il est allé aux Jeux olympiques, aux Jeux de basque.
01:07:24 Donc, c'est quelqu'un qui a développé une expertise non seulement dans le vélo, mais dans plusieurs autres sports.
01:07:29 Oui, c'est ça.
01:07:30 Et, bien, on a… Vous savez, quand on part… Tu sais, Randy, quand on participe à un événement,
01:07:35 il y a peu de choses qu'on veut avoir. Ce qu'on veut avoir, c'est un événement qui est sécuritaire.
01:07:40 Oui.
01:07:41 Et une fois qu'on l'a complété, on va avoir des résultats.
01:07:43 Et les résultats, bien, quand on a un peloton de 70-80 coureurs qui passe la ligne d'arrivée,
01:07:49 intérieur de 4 ou 5 secondes, et le coureur… Il ne faut pas penser que lui, il dit « Ah, j'ai fini dans le peloton ».
01:07:56 Non, non. Il veut savoir son rang.
01:07:58 Et il est dans le même temps que le leader.
01:07:59 Il est dans le même temps, mais il veut savoir s'il est terminé 35e, 40e, 45e.
01:08:03 Et c'est ce que la technologie du photo finish permet de faire.
01:08:07 Antérieurement, avant le début des années 2000, on avait… Est-ce qu'on a une caméra là?
01:08:13 Mais vraiment, on avait un appareil. Pour prendre une photo, il fallait un petit petitul.
01:08:18 Et vraiment, c'était un appareil. Nous, on avait hérité d'équipements qui appartenaient à des installations olympiques.
01:08:24 Et Sylvain Lavoie, qui était un autre opérateur photo finish, était un spécialiste de ça.
01:08:29 Mais depuis le début des années 2000, les technologies se sont beaucoup raffinées.
01:08:33 On a des équipements qui sont plus simples à opérer, mais qui sont quand même très, très importants.
01:08:38 Oui. C'est très intéressant comment ça commence à évoluer.
01:08:42 Et aussi, les avancements dans la pixelisation des images.
01:08:47 Maintenant, en cyclisme, contrairement à d'autres sports, on va jusqu'au millième de seconde.
01:08:53 Plusieurs sports vont arrêter comme le ski alpin au centième de seconde.
01:08:56 Oui.
01:08:57 Mais en cyclisme, des appareils comme ceux de Sylvain, d'ailleurs, qui sont capables d'aller chercher…
01:09:02 Écoutez, c'est la largeur d'une feuille de papier comme différence, ce qu'on a dit.
01:09:07 Oui. En fait, dans certaines courses, c'est très rare.
01:09:10 On a des coureurs qui sont ex-éco.
01:09:13 On a Guillaume Boivin, qui a terminé troisième au championnat du monde chez les coureurs de moins de 23 ans en 2010, avec Taylor Phinney.
01:09:21 Deux anciens participants autour de la B-T-B.
01:09:24 Taylor Phinney, qui a été un des meilleurs coureurs au monde dans sa catégorie sur piste particulièrement,
01:09:29 mais également qui a excellé sur route. Et lors des championnats du monde en Australie en 2010, ils ont terminé.
01:09:34 Alors, même avec les technologies du photo finish, on n'était pas en mesure de les départager.
01:09:40 C'est arrivé également aux Jeux olympiques au Cairn, dans l'épreuve de Cairn à Londres en 2012.
01:09:46 Pour la troisième position, on avait deux athlètes qui avaient exactement la même position.
01:09:50 Mais généralement, l'équipement photo finish permet de départager les coureurs, même s'il y a quelques millimètres à peine qui les séparent.
01:09:58 Oui, et on parlait de Guillaume Boivin en 2006, qui termine troisième du tour.
01:10:01 Et l'année d'après, Taylor Phinney qui gagne le tour de la B-T-B.
01:10:06 Donc, oui, une composante importante, tout ce qui est résultat, tout ce qui cumule des différents pointages.
01:10:16 Et l'importance, vu que c'est une course internationale, de livrer le tout en bonne et due forme,
01:10:21 selon un format très précis à l'Union cycliste internationale, qui est la Fédération internationale.
01:10:26 Parce que, Louis, on en a parlé déjà, mais les résultats, il y a des points et des temps pour cette course ici,
01:10:33 mais ça octroie des points à des nations et ces points sont importants pour les championnats du monde,
01:10:39 pour le nombre de places octroyées pour les championnats du monde.
01:10:42 Et dans le monde élite, professionnel, ça va donner aussi des places pour les Jeux olympiques.
01:10:49 Absolument, absolument. Alors, Randy, on vient de recevoir les résultats du premier sprint de bonification.
01:10:59 Alors, pour le sprint qui a été remporté par le dessert numéro 22, Matt Youné, qui est le détenteur du maillot brun,
01:11:12 donc qui va chercher les trois secondes de bonification en plus des six points pour le classement au point.
01:11:18 En deuxième position, Jonathan Ince, qui s'approche de son objectif de pouvoir sécuriser le classement.
01:11:27 Et en troisième position, c'était Paul Picard de la France qui prend la troisième position.
01:11:32 Donc, on va faire un décompte rapide pour pouvoir vous informer de la situation.
01:11:38 Mais Matt Youné qui cherche à consolider sa position en tête du classement général.
01:11:46 Et ça nous indique aussi, Louis, que nous sommes maintenant passés à Rivière Éva.
01:11:52 Donc, à peu près 40 kilomètres de complété dans cette sixième étape du Tour de la Vitibie Glencore 2023.
01:11:59 Notre prochain objectif sera... notre prochain objectif, l'objectif pour les messieurs qui daignent d'avoir des points et des secondes en bonification s'en vient au kilomètre 53.
01:12:11 Pour l'importance de tes propos, Louis, il y a quelques instants, l'importance de ce sprint remporté par Né,
01:12:19 c'est aussi pas les points, c'est beaucoup plus les secondes en bonification pour lui, pour assurer une avance un peu plus confortable au général.
01:12:27 Oui, et dans le cas de Ince, bien évidemment, c'est le classement pour le meilleur sprinter.
01:12:32 En fait, son principal adversaire maintenant, c'est Matt Youné.
01:12:35 Oui, c'est ça.
01:12:36 Donc, deux coureurs au sein de l'équipe canadienne. Donc, Paul Picard qui lui a marqué deux points est rendu à 48.
01:12:43 Alors, dans le cas de Jonathan Ince, il totalise maintenant 96 points.
01:12:48 Matt Youné en a 79.
01:12:51 En troisième position, Alejandro Che qui a 76 points.
01:12:56 Donc, si on fait exclusion de Matt Youné, pour Jonathan Ince, bien c'est déjà 30 points d'avance.
01:13:04 Alors, on l'a mentionné, il a la possibilité de peut-être assurer son emprise sur ce classement pour la fin de la course.
01:13:12 Alors, je serais quand même assez surpris que Nathan Né ait pour objectif de détrôner son équipier.
01:13:18 Mais l'objectif de Né est beaucoup plus d'aller chercher des secondes de bonification.
01:13:22 Oui, absolument, dans ce cas-ci.
01:13:25 Par contre, chose certaine, c'est un message clair du Canada comme quoi ils ne s'en laisseront pas épouser.
01:13:32 Comme on a dit un peu plus tôt, les Français, les Américains, Ignite ont été très actifs depuis le début de l'étape,
01:13:39 tentant de mettre les bâtons dans les roues, pas littéralement, évidemment,
01:13:43 aux Canadiens qui dominent le début de ce tour et maintenant on est rendu pratiquement à la fin.
01:13:48 Alors, ça a été tout en faveur du Canada pour l'instant.
01:13:52 Faut-il dire qu'ils ont bien performé dès le début?
01:13:55 Ils ont bien performé aussi sur les courses sur route, mais aussi au chrono.
01:14:00 On est allé chercher beaucoup de positions ou d'avance au niveau des positions au général lors de ce chrono.
01:14:08 On a chamboulé un peu lors des choses et c'est pas mal stable depuis ce temps-là.
01:14:13 Mais là, avec ce sprint intermédiaire qui a été âprement disputé,
01:14:16 en plaçant deux Canadiens dans le top 2, c'est clair, le Canada va encore une fois pour la gagne ce soir ici à Amos.
01:14:25 Pour l'instant, le Canada qui, encore une fois, rappelons-le, détient la tête de tous les classements.
01:14:32 Que ce soit le classement pour le meilleur sprinter, maillot orange,
01:14:38 le classement général individuel, maillot brun, le classement pour le meilleur jeune, maillot bleu,
01:14:44 donc avec Jonathan Hain, c'est le meilleur grimpeur, avec Alexis Bouchard, classement par équipe.
01:14:49 Les choses vont très bien pour le Canada, mais tout ça demeure quand même précaire.
01:14:56 Il suffit d'avoir une bonne échappée dans laquelle on pourrait avoir un quart qui est menaçant.
01:15:00 Je dirais que peut-être le classement qui semble le plus sécuritaire actuellement pour le Canada,
01:15:06 c'est vraiment le classement haut point avec Jonathan Hain, c'est Matiouné qui domine largement ce classement-là.
01:15:12 Mais c'est pas encore tout à fait acquis.
01:15:15 À la fin de l'étape d'aujourd'hui, on aura une meilleure idée.
01:15:18 Si plus les trois autres classements, que ce soit pour le meilleur grimpeur ou encore le maillot bleu ou le maillot brun,
01:15:24 je pense que ça va aller jusqu'à la toute fin et ça va être intéressant de voir si aujourd'hui,
01:15:29 avec le vent, le vent qui semble s'être quand même un peu calmé à nous aussi depuis le début de l'étape,
01:15:35 si on va avoir une échappée aussi importante qu'on a eue lors de la deuxième journée,
01:15:42 on avait une très, très grosse échappée.
01:15:44 Une vingtaine de coureurs qui s'étaient échappés.
01:15:46 On a, semblerait-il, trois coureurs en échappé.
01:15:49 On a donc le 82, le 32 et le 35.
01:15:55 Bon, les Américains qui recommencent avec Joaquim Menida-Garzon.
01:15:59 On a également Nathan Cusack qui est venu en aide l'autre soir à justement ses coéquipiers américains.
01:16:07 Et on a également de la formation ZVP Opto-Réseau, William Bourbonnet, qui serait en échappé.
01:16:14 C'était un petit écart.
01:16:16 Louis, on va retourner prendre des témoignages de notre tour de la relève qui se déroule,
01:16:22 encore une fois, ce week-end à Amos pour plus d'une vingtième année.
01:16:27 À prime abord, on va aller écouter Zachary qui est le coordonnateur du tour de la relève.
01:16:32 Et après, j'aimerais avoir le feedback, comme on dit, des opinions de Grégoire qui a participé à ce tour de la relève.
01:16:40 Alors, Zachary en premier et Grégoire après.
01:16:43 Donc, aujourd'hui, on est avec Zachary, coordonnateur du tour de la relève.
01:16:47 Ça va bien? Est-ce que tu peux nous parler de ton implication au niveau du tour de la relève et du tour de la B-T-B?
01:16:52 Écoute, au tour de la relève, moi, je m'assure que tous les détails, tout soit correct,
01:16:56 que les athlètes ne manquent rien, tous les petits détails, comme je l'ai dit.
01:17:00 Tout va bien aujourd'hui, présentement. Donc, on a fait un bon job jusqu'à présent.
01:17:03 Super! Puis au niveau des performances, est-ce qu'on a eu droit à des belles victoires?
01:17:06 On sait que le frère d'un des coureurs du tour de la B-T-B est présent.
01:17:09 Est-ce que tu peux parler de ses performances ce matin?
01:17:11 Tout à fait. Le frère de Paul Picard qui a remporté l'épreuve de U17.
01:17:14 Une très belle performance. Ça a dépassé tout le monde. Tu es arrivé premier.
01:17:17 Donc, une belle performance jusqu'à présent. Les U15 qui sont sur les routes d'AMOS présentement.
01:17:22 Donc, ça annonce pour une bonne journée.
01:17:24 Donc, ce matin, je peux comprendre qu'on a eu droit à des courses sur route.
01:17:27 Cet après-midi, on a des Jeux d'habileté. Est-ce que tu peux me parler davantage des Jeux d'habileté?
01:17:31 Oui, les Jeux d'habileté, c'est... les jeunes doivent avoir beaucoup d'expérience avec le vélo,
01:17:36 doivent passer à travers des cônes, des planches, etc.
01:17:39 Donc, il faut avoir le meilleur temps possible pour que...
01:17:42 Le meilleur temps possible, oui, c'est une belle épreuve pour les jeunes.
01:17:45 Super! Puis cette année, on a eu droit à un nombre d'inscriptions record.
01:17:48 Est-ce que tu peux m'en parler? Est-ce que c'est un niveau...
01:17:50 Est-ce que c'est plus difficile de coordonner tout ça ce matin?
01:17:52 Ou ça va quand même bien malgré le nombre d'inscriptions qui a explosé?
01:17:55 On a environ 150 inscriptions qu'on avait ce matin.
01:17:59 Donc, c'est un record qui date de 2016. On a dépassé la date de 2016.
01:18:03 Quand même, on est bien contents de ça ici.
01:18:05 On a un peu plus de travail à faire avec un peu plus, par exemple, de fruits, etc. pour les jeunes.
01:18:09 Mais tout va bien jusqu'à présent. Ce n'est pas le nombre qui va nous déranger.
01:18:12 Bien, super! Merci beaucoup! Puis je te souhaite un très beau Tour de la Relève!
01:18:15 Merci à toi aussi!
01:18:16 Donc, bonjour! On est en direct du Tour de la Relève.
01:18:21 Donc, aujourd'hui, je suis avec Grégoire, un jeune cycliste.
01:18:24 Donc, Grégoire, comment tu te prépares à ces courses comme ça?
01:18:27 Bien, j'essaie de me déstresser avec la musique ou je pense à autre chose.
01:18:33 Je dois manger, je bois des boissons énergétiques.
01:18:37 Puis je me réchauffe avant.
01:18:40 Puis c'est pas mal ça.
01:18:42 Super! Et toi, tu viens de quelle ville au Québec?
01:18:44 Je viens de Boucherville.
01:18:46 Boucherville?
01:18:47 À Belleuil. Bien, avec mes parents, c'est aussi pareil.
01:18:50 Puis en fait, toi, à Belleuil, comment tu fais pour te préparer?
01:18:53 C'est quoi tes genres d'entraînement?
01:18:55 Comment tu fais pour te préparer à une compétition comme celle-ci?
01:18:58 Bien, la veille, je ne sais pas. Je vais faire une activation.
01:19:02 Mais genre, je pédale mollo et tout pour ne pas être raquine l'endroit.
01:19:06 Puis là, tu te prépares à ta course.
01:19:08 Comment tu te fais pour te préparer? Est-ce que tu as une stratégie aujourd'hui?
01:19:12 Pas vraiment. J'y vais avec le feeling.
01:19:16 Le feeling. Donc, on est là pour le feeling, avoir du plaisir.
01:19:19 J'espère que tu as de la meilleure des chances.
01:19:21 La vérité sort de la bouche des enfants.
01:19:28 Grégory était fin prêt. Il a déjà un plan, évidemment.
01:19:33 Et oui, on lui mentionne que les chapés dont fait partie Cusac, Medina, Garzon et également Bourbonnet
01:19:40 ont maintenant 30 secondes de priorité sur le peloton.
01:19:44 Très intéressant, par contre, ce que Grégory disait.
01:19:46 Grégoire. Grégoire, pardon. Grégoire Bergeron.
01:19:48 Oui, Grégoire Bergeron du club cycliste de Boucherville.
01:19:51 Oui, mon pâquelin.
01:19:53 Il mentionnait l'importance de la préparation malgré le jeunage.
01:19:58 Oui, puis en fait, on peut souligner qu'il y a ses deux sœurs également qui participent à cet événement-là,
01:20:04 qui sont dans la catégorie U15.
01:20:06 Alors, les Jeux d'habileté, c'est vraiment particulier parce que c'est quelque chose qui existe en France depuis fort longtemps,
01:20:13 qu'on a introduit au Québec sur la fin des années 90.
01:20:16 En fait, je profite pour saluer Bernard Vives. Bernard, dont les deux fils, Maxime et Charlie, ont couru,
01:20:24 même couru professionnel, qui avait introduit ça dans le cadre des Coupes du Québec.
01:20:28 À l'époque, je me rappelle que ça ne faisait pas trop l'unanimité.
01:20:32 Les gens disaient « c'est quoi, ce n'est pas du cours de vélo? »
01:20:34 Mais en même temps, ce que je rappelle, c'est l'importance.
01:20:36 On demande à des jeunes d'aller vite à vélo.
01:20:38 Je pense que la première des choses, c'est de leur montrer à bien piloter le vélo.
01:20:41 Et les Jeux d'habileté, ça aide justement à développer ce niveau d'habileté-là.
01:20:45 Donc, chez les athlètes U11, comme Grégoire, ou les athlètes U13, on ne fait pas de contre-la-montre individuelle,
01:20:52 ou très, très rarement, très peu. Pas de sprint non plus. On se concentre davantage sur les Jeux d'habileté.
01:20:58 Lorsqu'on arrive dans les catégories U15, U17, bien là, on développe les autres aspects.
01:21:02 Mais on voyait d'ailleurs le jeune qui portait le maillot de leader.
01:21:07 C'est le maillot de leader de la Coupe du Québec.
01:21:08 Oui, exactement.
01:21:09 C'est le maillot de leader de la Coupe du Québec, qui est commandité par les grands prestiges de Québec et de Montréal,
01:21:15 qui sont impliqués avec la Coupe du Québec depuis maintenant sept ou huit ans.
01:21:20 Donc, qui apporte un soutien financier pour les différentes organisations qui font partie de cette série.
01:21:25 Les jeunes, évidemment, sont très, très fiers d'arborer ce maillot.
01:21:29 Alors, pour les jeunes, bien évidemment, la Coupe du Québec, c'est une occasion de pouvoir se mesurer.
01:21:38 On a également les championnats québécois. Les championnats, c'est un week-end.
01:21:41 Les championnats cette année vont avoir lieu à Québec.
01:21:44 Mais la Coupe du Québec, ça nous permet également de pouvoir visiter différentes régions du Québec tout au long de la saison.
01:21:50 Alors, Louis, excuse-moi, je regardais pendant tes propos, parce que là, on a un groupe de chasse.
01:21:57 On a deux membres de l'équipe du Québec qui sont ici, Roy, si je ne me trompe pas.
01:22:03 Non, Duarte et Ferguson.
01:22:05 On a également le 91 Harris de Ignite. Harris aussi qui a accumulé des points dans certaines compétitions.
01:22:11 Erie Bowne voudrait aller probablement pour le prochain Grand Prix de la Montagne aller chercher quelques points.
01:22:18 Et Saint-André pour Vantaggio Fitness. Voilà la composition de la chasse.
01:22:23 Le peloton est à 40 secondes de la tête, évidemment, et non de la chasse.
01:22:29 Oui, alors, c'est un bon petit groupe actuellement avec ces cinq coureurs-là.
01:22:34 L'équipe du Québec s'était montré, en tout cas, du moins selon les informations qu'on avait,
01:22:38 qui était plutôt discrète, donc avec la présence maintenant de deux coureurs,
01:22:44 avec Elliot Ferguson, Philippe Éduardé.
01:22:48 Donc ça, c'est une situation qui évidemment ne sera pas sans plaire au directeur sportif de l'équipe du Québec, Pascal Choquet.
01:22:55 Oui, il a dit, allez messieurs, c'est le temps d'opérer, c'est le temps de bouger.
01:22:59 Faut-il appeler la bonne performance de Justin Royer qui termine sixième, si je ne m'abuse sur l'étape?
01:23:06 Oui, exactement. Alors sixième dans le groupe de tête derrière Bode à quatre secondes tout juste.
01:23:12 Donc voilà, on tient le fort de ce côté.
01:23:15 On dit que la chasse a 30 secondes de retard sur l'échappée et le peloton à 40.
01:23:22 Alors c'est vraiment assez mince en ce moment d'avance que pour les coureurs en chasse.
01:23:28 Donc la situation de course, encore une fois, on a quelques coureurs en tête de course.
01:23:34 Voilà, je pense que là on revient. Oh, il pleut, Louis. Il pleut en ce moment sur le parcours.
01:23:41 Alors on avait annoncé possiblement des averses, des cellules orageuses.
01:23:46 Et là, c'est intéressant.
01:23:48 Et on voit que la vitesse est élevée. On peut observer le peloton qui a été tiré sur une longue file indienne.
01:23:54 Donc ça semble s'être activé. Alors je ne sais pas s'ils ont un vent favorable,
01:23:59 mais la vitesse semble être définitivement beaucoup plus élevée qu'elle ne l'était.
01:24:03 On revient. Donc on a ici trois coureurs, donc deux coureurs de l'équipe nationale des États-Unis.
01:24:10 Et je pense que devant, c'était, ça semblait être Ethan Powell, mais je n'en suis pas certain.
01:24:17 Ça semblait être un maillot rouge et blanc, le maillot de champion canadien.
01:24:21 Alors lui, il y avait deux coureurs de l'équipe nationale des États-Unis.
01:24:24 C'était possiblement, vu les conditions de la route, un coureur de ZVP Opto Réseau,
01:24:30 parce qu'eux aussi sont dans le rouge, les marchés.
01:24:33 Et on nous avait annoncé William Bourbonnet.
01:24:36 Et Bourbonnet serait avec Cusac et Medina Garzon.
01:24:41 C'est ce qu'on nous annonçait, du moins. On va voir si on peut avoir des images plus serrées.
01:24:50 Évidemment, avec la pluie, on va tenter d'avoir la sécurité des coureurs en tête, plus que celle des belles images.
01:24:59 Et on vous rappelle, en chasse, on avait le 133, le 52, le 53 et le 91.
01:25:06 Et ces coureurs sont le 133, Saint-André avec Van Tagio, de la formation américaine.
01:25:12 Ibarne, le français, qui va vouloir aller chercher des points au Grand Prix de la montagne,
01:25:16 parce qu'il n'est quand même pas loin dans la lutte.
01:25:18 On avait Ferguson Édoarté pour l'équipe du Québec.
01:25:21 Et Harris, Patrick Harris, de Ignite Junior Cycling, en chasse.
01:25:26 Mais on n'a pas d'image encore de ce qui se passe.
01:25:31 Alors bien, t'as raison. C'est bien effectivement un coureur de la descente numéro 82.
01:25:35 Oui, William Bourbonnet.
01:25:36 William Bourbonnet de chez ZVP Opto Réseau, avec deux coureurs de l'équipe américaine de la descente numéro 32.
01:25:43 Il s'agit de Cusac et le 35, Medina Garzon.
01:25:47 Medina Garzon, s'il y a un prix qui doit être donné à la fin du tour pour les coureurs les plus combatifs,
01:25:54 il fera certainement partie de ceux qui seront considérés.
01:25:57 Il y a Karl Truffer également, qu'on a vu, qui a également été très combatif tout au long.
01:26:02 Mais dans le cas de Medina Garzon, encore une fois aujourd'hui,
01:26:06 on le voit là au-devant pour prêter main-forte à son équipier.
01:26:11 Il faut-il rappeler, Louis, je crois qu'il y a toujours un gala aussi qui se déroule à la fin du tour.
01:26:16 Oui.
01:26:17 Avec certains prix. Pas des maillots, mais des prix.
01:26:19 Il y a le plus courageux et le plus gentilhomme.
01:26:22 Le plus gentilhomme, le plus combatif.
01:26:25 Il y a toute une série de prix qui sont remis.
01:26:28 Ça fait partie de cette longue tradition.
01:26:30 Il y a également un prix pour la meilleure équipe, le meilleur directeur sportif.
01:26:35 Le meilleur mécano même, je crois.
01:26:37 Ah, oui, c'est celui qui aurait eu le plus de crevages au monde.
01:26:40 Et voilà, exactement.
01:26:42 Alors voilà, William Bourbonnet en rouge et blanc pour ZVP Opto-Réseau.
01:26:47 Avec lui, les Américains Cusac et Medina Garzon qui impressionnent de par sa capacité de rouleur.
01:26:57 C'est la cinquième échappée dans laquelle il est depuis deux jours.
01:27:01 25 secondes de priorité seulement.
01:27:03 25 secondes est leur lead.
01:27:06 Oui, et dans le cas de Cusac et Medina Garzon, il faut quand même souligner que ces deux coureurs
01:27:10 sont bien placés au niveau du classement de la montagne.
01:27:13 Medina Garzon a 8 points.
01:27:15 Cusac en a 6.
01:27:17 On sait que ce classement est pour l'instant dominé par Alexis Bouchard de l'équipe nationale du Canada avec 14.
01:27:23 Mais il ne faut pas penser que c'est encore joué.
01:27:27 Il reste, on l'a mentionné, il y en a deux aujourd'hui.
01:27:30 Il en restera un demain.
01:27:32 Donc, deux coureurs de l'équipe américaine qui ont peut-être décidé de partir de plus loin,
01:27:37 de surprendre pour peut-être aller justement chercher ses points de bonification.
01:27:42 Alors Bourbonnet qui…
01:27:45 Tire à l'avant, hein?
01:27:46 Oui. Alors, où est Medina Garzon?
01:27:50 Il commençait à peiner et il regardait derrière lui il y a quelques instants.
01:27:54 Ah oui, il est malheureusement décroché.
01:27:57 Donc Cusac et William Bourbonnet qui poursuivent leur aventure avec légèrement distancé derrière,
01:28:04 on voit Medina Garzon.
01:28:07 Alors, on aurait les résultats du deuxième sprint.
01:28:15 Ben, Louis?
01:28:17 Voilà Louis.
01:28:23 On a les résultats du deuxième sprint.
01:28:28 Bonifié en point.
01:28:30 Oui. Alors ce sprint-là était au 53e kilomètre.
01:28:34 Donc le 182, c'est Bourbonnet.
01:28:38 Le 32, Cusac.
01:28:41 Et le 35, Medina Garzon.
01:28:43 Alors on rappelle que ces sprints de bonification permettent d'aller chercher des secondes de bonification.
01:28:48 Donc 3, 2 et 1.
01:28:50 Et les points.
01:28:51 6 points, 4 points et 2 points pour les trois coureurs.
01:28:55 On va vérifier évidemment au niveau du classement, où ces athlètes se situaient.
01:29:01 Alors pour Bourbonnet, à ma connaissance,
01:29:07 Bourbonnet n'avait pas de points actuellement.
01:29:14 Donc pour ce qui est de Cusac, il avait 22 points.
01:29:20 Donc il vient en chercher 4, ce qui lui en donne 26.
01:29:25 Et puis pour Medina Garzon, il était également assez loin.
01:29:31 Avec donc 2 points de plus, ce qui lui en donne 10.
01:29:35 Donc la situation demeure très bonne pour Jonathan Hins.
01:29:39 On rappelle que le sprint d'arrivée est celui qui compte le plus.
01:29:43 Oui.
01:29:44 Et là, il y a eu de l'appui sur le parcours.
01:29:48 Le ciel se fait un peu plus menaçant ici du côté d'Amos.
01:29:53 Et il ne reste que deux coureurs en échappée.
01:29:56 Aux dernières nouvelles, Louis, c'était mettant 25 secondes d'écart pour Cusac,
01:30:01 ici qu'on voit à l'écran.
01:30:03 C'est remonté à 30.
01:30:05 William Bourbonnet avec le 82, les manches rouges-orangers et le reste blanc.
01:30:13 Oui, et on est encore à peu près à 14 km du prochain point chaud,
01:30:18 qui sera le deuxième et dernier Grand Prix de la montagne de la journée au 69e km.
01:30:24 Les coureurs qui s'échangent les relais.
01:30:30 Alors évidemment, à deux coureurs, le peloton ne ressemble pas pour l'instant se soucier trop trop.
01:30:36 Les deux coureurs, la vitesse est considérablement diminuée.
01:30:40 Donc avec un écart à 30 secondes, on est probablement assez confiant qu'on peut aller les rechercher,
01:30:45 les chercher avant ce prochain point chaud.
01:30:49 Alors dans ce groupe, évidemment, celui qui est peut-être le plus menaçant pour Bouchard est Cusac.
01:30:55 Cusac qui a quand même déjà quelques points à son crédit.
01:31:00 Il en a six avec un sprint.
01:31:04 Il pourrait aller en chercher cinq points de plus.
01:31:07 Alors ici, on a… On commence les ravitaillements ici avec Jules Mallet de Espoir Laval.
01:31:14 Alors on rappelle que généralement, le ravitaillement est autorisé à partir du 50e km.
01:31:21 Donc les coureurs peuvent descendre comme ça à la voiture, aller chercher des bidons, alors de l'eau,
01:31:28 du breuvage énergétique pour être certain de ne pas manquer d'énergie là et tout au long de l'épreuve.
01:31:36 On dirait que Médina Garzon fait un compte la monte pour revenir une énième fois sur une place dans l'échappée.
01:31:44 Et là, le peloton semblait revenir.
01:31:47 On avait baissé à 25 secondes d'écart pour les trois coureurs.
01:31:51 Ensuite, c'est remonté à 30.
01:31:53 Et là, on nous dit qu'à deux, ils sont en train de reprendre du terrain.
01:31:57 Et est-ce qu'ils disputeront, Louis, le Grand Prix de la montagne?
01:32:01 On sait qu'il y a plusieurs coureurs, comme tu mentionnais, Cousac pourrait commencer à chauffer.
01:32:07 Mais il ne restera que cinq points seulement demain maximum.
01:32:10 Exact.
01:32:12 Et là, possiblement, suite à notre premier GPM, on a vu Bouchard prendre quelques points.
01:32:19 On s'est dit, ben, les mathématiques sont bonnes, on peut laisser filer celle-là et espérer.
01:32:24 Parce que c'est dès le 7e km demain, le Grand Prix de la montagne.
01:32:28 Probablement, Bouchard va aller full gas, comme disent les Anglais, et voir après ce qui se passe.
01:32:34 C'est sûr que, bon, si en supposant que Cousac va chercher les points, ça lui donnerait cinq points,
01:32:42 ça lui en donnerait au total 11. Il serait quand même toujours à trois points de Bouchard.
01:32:48 Alors, du côté du coureur canadien, on se dit qu'on préfère ça que de se retrouver dans une situation
01:32:54 où on doit dissiplier un sprint avec le coureur français qui, lui, a 12 points.
01:33:00 C'est fort possible.
01:33:02 On a encore quand même tout près de 10 km à faire avant d'arriver à ce Grand Prix de la montagne.
01:33:08 Et avec une avance, bon, dernier pointage, on nous donnait une trentaine de secondes.
01:33:12 J'ai l'impression que ça a peut-être augmenté un peu.
01:33:14 Mais un écart d'une minute avec un peloton qui travaille fort, ça se bouche en moins de 10 km aisément.
01:33:21 Et oui, on doit rappeler que, du moins ici à Amos, le vent s'est relevé.
01:33:26 Le vent est redevenu très, très présent. Alors, fort probablement la même donne,
01:33:31 surtout lorsqu'on est dans des endroits où on a des chambres arrêchées ou pas la protection des arbres.
01:33:36 Ça sent bien ici.
01:33:38 Le vent pourrait devenir un facteur.
01:33:42 En ce moment, pour le final, parce qu'il faut essayer de rappeler, il n'y a pas de tour de circuit urbain
01:33:48 qui se feront à Amos ce soir. Ce sera une entrée par la rue de l'aéroport.
01:33:54 On prend à peu près à 1,5 km de la ligne d'arrivée ce gros carrefour giratoire.
01:34:01 Et ensuite, on arrive en montant ici vers la ligne d'arrivée, tout juste devant la cathédrale.
01:34:09 On voit la position de nos coureurs.
01:34:11 On va passer devant la mine d'un de nos grands partenaires, un Eagle, ici dans la région d'Abitibi.
01:34:20 Voilà la dernière position de nos coureurs.
01:34:28 Et on est avec les coureurs de cette sixième étape, toujours 69 coureurs dans la course ici ce soir
01:34:38 sur cette avant-dernière étape du Tour d'Abitibi 2023, présentée par Glencore.
01:34:47 On va aller en entrevue rencontrer une dame, Louis, comme tu sais,
01:34:53 elle a pratiquement tout fait dans l'organisation du Tour de l'Abitibi.
01:34:58 Elle a même été la présidente pendant quelques années.
01:35:02 Elle l'avoue, elle a la difficulté à se détacher de ce Tour qu'elle a vécu pour la première fois
01:35:07 en tant que spectatrice dans les gradins près de chez elle.
01:35:10 Elle avait adoré l'ambiance, adoré l'atmosphère et surtout les accomplissements des jeunes coureurs.
01:35:17 On parle bien sûr de Suzanne Fortin, qui est toujours dans le giron en tant qu'administratrice.
01:35:21 Alors allons voir ce que Suzanne avait à dire.
01:35:24 Bonjour à tous, je suis présentement avec Suzanne Fortin, administratrice et ex-présidente du CA du Tour de l'Abitibi.
01:35:33 Ça va bien, Suzanne?
01:35:34 Oui, ça va bien.
01:35:35 Merci d'être avec nous aujourd'hui. J'aimerais ça que tu me parles de ton implication.
01:35:40 Toi, ça fait vraiment longtemps que tu es impliquée dans le Tour de l'Abitibi.
01:35:45 Dis-moi, ça a commencé où cette implication-là?
01:35:48 Ça a commencé vraiment en 2004 à Val-d'Or.
01:35:53 J'ai été impliquée au Tour de l'Abitibi, étrangement, via le patinage artistique,
01:36:01 via mon implication comme bénévole au patinage artistique.
01:36:04 Donc, quand tu es bénévole dans une ville, dans une organisation, tu te fais spotter pour t'impliquer,
01:36:11 parce que c'est les bénévoles qui s'impliquent partout.
01:36:14 Donc, j'ai commencé en 2004, mais avant ça, mon coup de cœur pour le Tour de l'Abitibi a été vraiment
01:36:21 quand j'étais spectateur à la ligne d'arrivée dans les estrades,
01:36:25 puis que je voyais le Tour arriver d'année en année, avec tout le dynamisme que la course amenait.
01:36:31 J'ai vraiment eu un grand coup de cœur pour l'organisation.
01:36:35 Et dis-moi, ça fait maintenant deux ans que tu as cédé ta place à la présidence.
01:36:40 Qu'est-ce qui t'a apporté à la présidence du Tour avec les années?
01:36:44 Au fil du temps, je souhaitais m'impliquer. J'ai commencé au comité organisateur,
01:36:49 vraiment avec un petit comité à l'accueil.
01:36:52 Puis l'année suivante, j'ai pris d'autres comités, puis j'ai souhaité m'impliquer au niveau du conseil d'administration,
01:36:58 parce que tout en restant au comité organisateur, parce que le comité organisateur,
01:37:02 c'est vraiment là le cœur de l'action.
01:37:06 Mais au conseil d'administration, tu sais, c'est les grandes décisions, les grands enlignements du Tour,
01:37:11 la vision de l'organisation, je voulais m'impliquer.
01:37:14 Je suis arrivée là, puis dès le départ, on m'a demandé d'être présidentière de l'organisation,
01:37:19 ce qui m'a permis de connaître vraiment toute l'organisation,
01:37:24 parce que quand tu t'occupes du financement, t'as à t'attarder à chacun des postes.
01:37:28 Puis par la suite, en 2010, je suis devenue vice-présidente, puis en 2011, présidente.
01:37:35 OK, parfait. Puis dis-moi, est-ce que tu as des défis que tu as eus à traverser,
01:37:42 ou des choses que tu te rappelles qui ont été marquantes pour toi dans les dernières années,
01:37:48 des choses auxquelles vous avez eu à faire face,
01:37:51 et vous avez trouvé des solutions pour surmonter ces défis-là? Vous êtes fière de ça?
01:37:56 Un des grands défis a vraiment été entre 2010 et 2011, quand le Tour de la Bétibé a été en péril.
01:38:03 À ce moment-là, nous, le conseil d'administration, était composé majoritairement de gens de la ville de Val-d'Or.
01:38:10 Puis à ce moment-là, on cherchait à être régional, donc on a perdu 80 % du conseil d'administration.
01:38:18 Il restait moi, Bruno Gauthier, qui était mon vice-président à ce moment-là,
01:38:23 puis même notre directrice a quitté à ce moment-là.
01:38:27 Ça fait qu'on avait un défi de taille, puis on ne voulait pas que le Tour s'écroule.
01:38:31 Donc on a fait le tour de vraiment chacune des municipalités pour essayer d'aller vendre notre projet.
01:38:37 Puis ça a fonctionné. Ça a été vraiment un travail où on a travaillé au départ à la veuglette,
01:38:45 parce qu'on ne savait vraiment pas quel serait le taux de réponse des autres municipalités,
01:38:51 étant donné que le Tour avait été pendant 12 ans consécutifs dans la même ville.
01:38:55 Les nouveaux dirigeants de chacune des municipalités ne connaissaient pas tant que ça le Tour.
01:39:00 Puis ça a été vraiment ça de leur vendre le projet.
01:39:03 Mais ce qui a vraiment aidé au départ, c'est que quand, deux-trois jours après qu'on a fait l'annonce
01:39:10 que le Tour de la Bétibé ne serait plus à Val-d'Or,
01:39:13 M. Ulrich Chérubin a levé la main et a dit publiquement à la radio « Nous, on va le prendre, le Tour! »
01:39:18 Puis là, je savais que je pouvais m'appuyer là-dessus.
01:39:21 Donc je me disais « Je vais aller rencontrer les autres villes. »
01:39:24 Mais je savais que j'avais mon plan de dépannage, bien pas de dépannage,
01:39:30 mais que j'avais cette opportunité-là de dire « Je vais pouvoir m'appuyer sur la ville d'Amos si les autres villes n'embarquent pas. »
01:39:37 Puis le projet de faire la rotation entre les trois principales villes de la région,
01:39:43 c'est vraiment une formule gagnante pour le Tour de la Bétibé.
01:39:46 Ça évite l'épuisement des bénévoles.
01:39:48 Ça permet d'aller chercher de nouveaux partenaires.
01:39:51 Ça permet de regarder également des parcours différents, dépendamment dans quel secteur tu es.
01:39:57 L'autre grand défi a été la pandémie, évidemment.
01:40:00 Je pense que c'était la grosse brique qu'on a reçue par la suite, parce qu'on ne voulait pas.
01:40:09 On a attendu le plus longtemps qu'on a pu pour prendre la décision d'annuler le Tour.
01:40:14 Ça a été très, très difficile à prendre.
01:40:16 Oui, c'est sûr. On ne fait jamais ça, dans le fond.
01:40:19 Non, c'est ça. Puis c'était quelque chose d'inattendu.
01:40:21 Puis on se disait tout le temps « Ça va se calmer, ça va se calmer. On va pouvoir faire notre Tour. »
01:40:27 On travaille sur une organisation comme le Tour de la Bétibé. Ça prend un an.
01:40:31 On se réunit en conseil d'administration, après seul comme organisateur en bac.
01:40:35 Les gens mettent beaucoup, beaucoup d'heures pour ça.
01:40:38 Tu ne veux pas juste annuler.
01:40:40 Puis pour les équipes aussi, il y a des équipes junior, des jeunes qui sont arrivés à 17-18 ans, en 20-21,
01:40:48 qui n'ont pas pu participer au Tour de la Bétibé.
01:40:50 Ils s'entraînent toute leur jeunesse, toute leur vie pour cet événement-là.
01:40:55 Parce que c'est la suite des choses.
01:40:57 Si tu ne continues pas en pro, c'est presque la dernière étape.
01:41:02 Sinon, c'est la porte d'entrée pour continuer pro par la suite.
01:41:05 Oui, c'est ça.
01:41:06 Dis-moi, quand tu parlais des trois villes tout à l'heure, depuis quelques années,
01:41:10 on est deux ans par ville. Deux ans à Moss, deux ans à Val-d'Or, deux ans à Rouyn.
01:41:15 J'imagine que ça vous apporte aussi une certaine stabilité.
01:41:18 Tu sais, moi, je l'ai vécu au niveau du conseil du comité organisateur.
01:41:22 La deuxième année, on est toujours un peu plus à l'aise dans nos bottines.
01:41:26 Est-ce que c'est pour ça que cette décision-là a été prise?
01:41:29 Oui, tout à fait. C'est la principale raison pourquoi,
01:41:33 quand on a signé les dernières ententes en 2020 avec les trois villes,
01:41:38 ça a été le principal argument.
01:41:40 C'est pour aider à apporter une stabilité, justement, au niveau du comité organisateur.
01:41:45 Parce que sinon, tu es obligé de recommencer à chaque année.
01:41:49 Puis pour nous autres aussi, au niveau du conseil d'administration,
01:41:52 de passer l'information, d'arriver et de reconstruire le comité.
01:41:58 Je pense que cette formule-là, moi, je la trouve vraiment géniale pour les bénévoles
01:42:03 et pour s'assurer que les gens du comité organisateur, la première année,
01:42:08 ils doivent tout apprendre.
01:42:11 Mais la deuxième année, ils sont en processus d'amélioration
01:42:14 parce que la base est acquise.
01:42:16 Donc, ils nous proposent différentes pistes d'amélioration,
01:42:19 bien, pas d'amélioration, mais d'amener le tour ailleurs.
01:42:22 Donc, c'est très positif.
01:42:24 Dis-moi, maintenant que tu as laissé ta place à Mélanie à la présidence,
01:42:29 on te voit, tu es toujours là encore.
01:42:31 Comment que tu vis ton tour? Est-ce que tu vis ça différemment?
01:42:35 Bien oui, c'est très différent parce que je m'implique moins,
01:42:41 mais je suis capable de vivre le tour
01:42:43 parce que la raison ultime de pouvoir s'impliquer autour de la B-2B,
01:42:47 c'est de vivre la semaine de course.
01:42:49 C'est vraiment le point final.
01:42:53 C'est ta motivation pour t'impliquer,
01:42:55 mais c'est sûr que mon implication n'est pas arrêtée parce que je ne suis plus présidente.
01:43:01 Je suis vraiment là pour donner du support à Mélanie, l'épauler,
01:43:05 pour l'aider vraiment.
01:43:07 Bien, moins cette année parce qu'elle commence à prendre beaucoup d'expérience,
01:43:11 mais non, je ne suis pas prête.
01:43:13 Je savais qu'en quittant, en laissant la présidence,
01:43:15 c'est parce que j'avais une opportunité,
01:43:17 parce que Mélanie avait démontré de l'intérêt à prendre la présidence.
01:43:22 J'ai dit, tiens, je vais laisser ma place.
01:43:24 Ça amène de la nouveauté.
01:43:26 Vous regardez juste les mèches partout.
01:43:29 C'est très, très beau.
01:43:31 Ça amène de nouvelles idées, mais je suis vraiment là.
01:43:34 Je ne suis pas prête à quitter définitivement le tour.
01:43:37 Non, j'aime trop cette organisation-là.
01:43:40 Oui, il y aura toujours une place pour toi.
01:43:42 Je veux dire, quand on est impliqué sur une organisation comme ça,
01:43:45 on ne veut jamais s'en aller parce que ça nous tient à cœur.
01:43:49 Alors, merci de ton implication, Suzanne, vraiment.
01:43:51 Puis je te souhaite un bon restant de tour.
01:43:53 Merci beaucoup.
01:43:55 Alors, toujours les deux guerriers en tête de course,
01:44:01 William Bourbonnet et, encore une fois, c'est le numéro 32 de la formation américaine,
01:44:08 Mr. Nathan Cusack.
01:44:10 Louis, je vais tenter d'aller voir, puisqu'on n'a pas d'informations sur Radio Tour,
01:44:15 je vais aller voir qu'est-ce que ça nous dit sur le compte Twitter.
01:44:19 35 secondes, c'est monté jusqu'à 50.
01:44:22 Et là, semblerait-il que ça commence à baisser rapidement.
01:44:25 35 secondes, on le voit à l'écran, l'avance pour Cusack et Bourbonnet.
01:44:30 Oui, en principe, on devrait approcher bientôt du deuxième Grand Prix de la montagne,
01:44:34 qui est au kilomètre 69.
01:44:37 Alors, on s'étire un peu le dos.
01:44:40 Voilà, on roule à une bonne cadence quand même.
01:44:47 On peut voir au rythme que défait le pavé ici, ou devrais-je dire l'arbage, l'asphalte.
01:44:53 On tient bien sûr le côté droit un peu de la route, avec toutes ces fissures près des lignes jaunes.
01:45:00 Encore une fois, faut-il rappeler qu'avec l'aide de la Sûreté du Québec,
01:45:05 le parcours est sécurisé. Alors, la route, elle est fermée, gauche et droite, voie de gauche, voie de droite,
01:45:10 contrairement à des courses de niveau provincial, où on doit rester à droite de la ligne jaune.
01:45:15 Mais le travail fait par l'organisation et la Sûreté du Québec, c'est de mise de la sécurité des coureurs prime.
01:45:23 Oui, ça permet évidemment aux coureurs de pouvoir s'ajuster en fonction de la direction du vent,
01:45:30 de maximiser l'utilisation de la route.
01:45:33 On voit ici les motos, justement, de la Sûreté du Québec, qui assurent ce travail de protection pour l'ensemble des coureurs
01:45:43 et les véhicules également dans la caravane.
01:45:46 ZVP Autoréseau, c'est un club de la région de Vaudreuil-Soulange, dont fait partie à l'habitude Jonathan Hince, exactement.
01:45:54 Celui qui en dose deux maillots.
01:45:56 Et Mathis Bégin.
01:45:57 Mathis Bégin, qui est avec l'équipe du Canada.
01:46:00 Oui, ils ont développé au cours des dernières années un beau club et on voit les résultats.
01:46:05 Et Gabriel Séguin aussi.
01:46:07 Séguin aussi, oui, c'est vrai.
01:46:08 L'équipe du Québec.
01:46:10 L'équipe du Québec, l'équipe canadienne, qui ont pigé allègrement dans la formation ZVP Autoréseau.
01:46:18 Et ça démontre évidemment la qualité du travail qui est effectué et le fait que ce club-là compte sur plusieurs très, très bons jeunes coureurs.
01:46:26 Justement, Louis, je veux que tu nous entretiennes là-dessus. La dynamique.
01:46:30 Il y a un peu un ordre, une hiérarchie au niveau des sélections et bien sûr, là où on vide un peu les tiroirs, c'est lorsqu'on est un club régional.
01:46:43 Oui, bien en fait, c'est toujours un peu embêtant parce que, bien évidemment, comme équipe nationale, on va chercher les athlètes qui font partie de clubs,
01:46:51 qui viennent de différentes provinces. Donc, du côté de... après les championnats canadiens, puis on disposait de très peu de temps,
01:46:58 l'équipe canadienne a fait connaître sa sélection. Nous, du côté de la fédération, on avait déjà identifié un certain nombre de coureurs pour faire partie de l'équipe du Québec.
01:47:06 Alors, évidemment, on avait communiqué avec ces coureurs-là pour qu'ils nous confirment déjà dans un premier temps qu'ils acceptaient de porter les couleurs de l'équipe.
01:47:12 Et on avait également mis sous réserve qu'advenant que certains d'entre eux étaient sélectionnés sur l'équipe nationale, bien que ça libérait des places.
01:47:21 Et donc, dès qu'on a eu la confirmation de la sélection des Québécois au sein de l'équipe canadienne et que les athlètes acceptaient leur sélection au sein de l'équipe nationale,
01:47:29 bien on a contacté d'autres athlètes et on a informé les clubs du fait qu'il y avait d'autres athlètes qu'on souhaitait pouvoir inviter sur l'équipe du Québec.
01:47:37 Et à ce moment-là, bien évidemment, les clubs souvent doivent aller chercher des coureurs qui font partie de formations qui ne sont pas présentes sur le Tour de la B-T-B,
01:47:47 de façon à pouvoir se présenter avec des effectifs complets.
01:47:50 Et c'est de bonne guerre, on s'échange des coureurs. Il y a des coureurs, évidemment, que leur formation ne prendra pas part, je parle de clubs ou équipes régionales,
01:47:59 ne prendront pas part au Tour de la B-T-B. Alors, on va se prêter les coureurs.
01:48:03 Oui, bien d'autant plus que pour avoir une équipe sur le Tour de la B-T-B, à priori, ça prend six coureurs.
01:48:08 Alors, évidemment, il y a des coureurs qui peuvent recevoir une libération temporaire qui leur permet. Là, on a vu que Kouzak…
01:48:16 Est-ce que c'est Kouzak qui est parti ou est-ce que c'est…
01:48:18 Oui, Kouzak qui est parti. Donc Bourbonnet qui n'a pas maintenu le rythme.
01:48:24 Alors, est-ce que ça veut dire, lui, qu'on approche du Grand Prix, hein?
01:48:30 Je pense qu'on est effectivement dans le Grand Prix de la montagne. On voit le drapeau.
01:48:34 Alors, est-ce que c'était le drapeau d'arrivée ou c'est le drapeau… Je pense que oui. Ça semble être le sommet.
01:48:39 Ça bascule.
01:48:40 Donc Nathan Kouzak qui, en principe, est allé chercher les cinq points. William Bourbonnet qui est probablement passé deuxième.
01:48:48 On attendra, évidemment, la confirmation officielle de la part des officielles. Mais, normalement, il aurait cherché les points pour la deuxième position, les trois points.
01:48:58 Cinq points pour Kouzak. Et puis, pour ce qui est de la troisième position, bien, ça sera vraisemblablement disputé au niveau du peloton.
01:49:06 Oui, c'est confirmé. C'est bel et bien Bourbonnet. Les images, de toute façon, racontaient l'histoire.
01:49:11 Bourbonnet est maintenant deuxième sur la route. On a vu brièvement le peloton qui s'amenait. Et c'est Kouzak qui est en tête de groupe.
01:49:22 Alors, je ne veux pas me tromper. Donc, est-ce qu'on était au-delà du drapeau indiqué le début du Grand Prix de la Montagne où c'était le sommet?
01:49:31 On est encore ici en légère ascension. Donc, on va devoir attendre. On voit Kouzak qui continue d'appuyer fort sur les pédales.
01:49:42 Alors, on a la confirmation. Donc, Nathan Kouzak qui va chercher les points pour le deuxième Grand Prix de la Montagne. Donc, il va chercher cinq points.
01:49:53 William Bourbonnet, quant à lui, prend la deuxième place pour trois points. Et puis, pour la troisième position, c'est le descendeur numéro 93, Hayden Sable, de la formation Ignite Junior Cycling, qui, lui, va obtenir deux points.
01:50:08 Mais là, Kouzak, si mon calcul est bon, lui, il se retrouve troisième derrière Erie Barne, qui a 12 points. Bouchard, 14. Right?
01:50:18 Si le calcul est bon, il est dans la mise. Et demain, il risque d'en disputer le final avec seulement 7 km de fait dans l'étape contre Alexis Bouchard.
01:50:29 Oui. Et dans le cas d'Hayden Sable, il est rendu à 9 points. Donc, si on prend le classement à l'issue de l'étape d'aujourd'hui pour ce qui est du Grand Prix de la Montagne, Alexis Bouchard aurait 14 points, suivi de Kayette Erie Barne avec 12.
01:50:44 Par la suite, on aurait Nathan Kouzak avec 11 et avec 9 points, Hayden Sable. Donc, pour ce qui est de Bouchard, il n'y a plus que trois coureurs qui peuvent le déloger, puisque avec 14 points, on sait qu'une victoire lors d'un sprint de montagne confère 5 points.
01:51:04 Alors, Bouchard est encore en bonne position, mais tout va se jouer lors du dernier Grand Prix de la Montagne, qui sera disputé, comme tu l'as mentionné, en tout début d'étape au 7e km demain.
01:51:14 Alors, il ne faudrait pas être surpris de voir Bouchard, Erie Barne et Kouzak tenter de s'échapper dès les premiers coups de pédale demain pour tenter de se disputer ce Grand Prix de la Montagne et le maillot à toute fin pratique.
01:51:28 Une autre stratégie, également, pourrait vouloir que d'autres coureurs de l'équipe canadienne décident de partir en échappée pour aller chercher les points pour empêcher d'autres athlètes.
01:51:40 - De donner la victoire à Bouchard. - Exactement.
01:51:43 Donc, si Bouchard ne marque aucun point, mais qu'il y a trois athlètes devant, qui ne sont pas des athlètes menaçants, ça aussi, c'est une stratégie qui est peut-être plus défensive, mais c'est une stratégie qui peut très bien fonctionner.
01:51:55 - Le gros bonnet qui revient maintenant sur Kouzak. Donc, Kouzak qui est allé chercher les points. Donc, opération réussie dans le cas du coureur américain.
01:52:03 Et là, il reste moins de 45 km de course à faire. On a plus de 70 km parcourus dans cette étape, qui en compte 115,9.
01:52:15 Et dans quelques kilomètres, soit moins de 10, on aura un autre sprint bonifié en argent. Cette fois-ci, le sprint du maire de Préssac.
01:52:26 Ensuite, on aura, tout juste après, la zone de décharge de déchets. Ça, c'est une nouvelle dynamique dans le monde du cyclisme sur route.
01:52:35 On sait que, bon, le cyclisme peut être reconnu comme un sport ou un moment de loisir qui est relativement bon pour l'environnement.
01:52:45 Mais oui, lorsqu'on parle de course avec une caravane de voitures, autant de coureurs, des sachets de barres énergétiques, de gels énergétiques qui sont jetables, des bidons.
01:52:58 On parle de beaucoup de plastique. Évidemment, on a à cœur l'environnement dans le cyclisme.
01:53:03 De l'Union cycliste internationale, passant par Cycling Canada, Cyclistes Canada et la Fédération québécoise des sports cyclistes, il y a des normes qui sont mises en place.
01:53:11 Absolument. Donc, il y a des règles et ces zones de délestage pour les déchets, on retrouve ça maintenant dans la plupart des événements d'envergure.
01:53:19 C'est très, très important. La Fédération a également développé une politique écoresponsable avec une charte des événements écoresponsables autour de la B-T-B.
01:53:27 On s'inscrit dans ces événements-là qui ont un souci à l'égard de l'environnement, tandis qu'on voit les deux coureurs qui vont bientôt être repris par le peloton, donc le peloton qui a accéléré le rythme.
01:53:40 Des coureurs également détachés derrière. Il y a un beau geste ici de Bourbonnais alors qu'il est revenu aux côtés de Cousac.
01:53:48 Il lui a mis la main sur l'épaule, il lui a fait un signe du pouce. Félicitations, belle lutte mon cher. Un peu d'esprit sportif ici, même chez ces jeunes coureurs.
01:53:57 Mais non loin derrière, il y a deux de ses coéquipiers à Bourbonnais qui semblent prêts à prendre la relève ici.
01:54:02 Oui, même du côté des États-Unis également. Donc, on repart de plus belle. Alors évidemment, à chaque fois qu'on a des équipiers qui sont en échappée, ça nous permet de ne pas avoir à prendre de relais.
01:54:15 Cette fois-ci, je pense que c'est un coureur de la formation Subway qui est derrière. Je pense que c'était peut-être Solstice-Lanois qui était tout juste derrière.
01:54:26 Donc, ça roule effectivement à vive allure. On a vu lorsque le peloton a décidé de revenir sur les deux coureurs, ils ont absorbé sans trop de difficultés.
01:54:36 Alors, l'équipe cycliste Subway sous les ordres de Christian Daie, un autre ancien coureur de la Bitibi, de la famille Daie, intronisé au Temple de la renommée du Tour.
01:54:51 À Lucas Auger, Christophe Blais, Solstice-Lanois, David Létourneau et Carl Truffert. Le dernier et l'anois, évidemment, ceux qui se sont le plus distingués au cours des six premières étapes.
01:55:03 Et on a 1h45 de course de complété. Ça roule à vive allure, c'est confirmé. Il n'y a plus d'échappée. Gruppo compacto, comme ils disent.
01:55:16 Il n'y a plus d'échappée. Tout le monde ensemble. Et on a maintenant juste en dessous de 42 à 43 km à faire.
01:55:32 Donc, température qui change un peu. Donc, on a eu... il y a eu de la pluie. Le vent, c'était... le vent était plutôt fort au début de l'étape.
01:55:42 Par la suite, ça s'est calmé. Mais là, le vent semble vouloir se lever de nouveau, du moins du côté d'Amos.
01:55:50 C'est partout sur la route. On tente de réorganiser une attaque, mais personne ne veut vraiment collaborer. C'est un coureur, deux coureurs.
01:55:59 ZVP OptoRéseau, qui ont non seulement placé un coureur dans la dernière échappée, tentent de contrôler le groupe à l'avant, comme on peut voir.
01:56:07 Oui, c'est une étape qui, somme toute, est quand même plutôt tranquille jusqu'à présent.
01:56:18 Plus que j'aurais cru.
01:56:19 Oui, moi aussi. Donc, est-ce que les coureurs ont la fatigue? Est-ce que les coureurs ont peur un peu, là, justement, des conditions?
01:56:27 Puis, avec le vent, on reste un peu plus tranquille. On a vu quand même les coureurs de ZVP, les coureurs de l'équipe américaine tenter à quelques reprises de partir en échappée.
01:56:38 Il reste encore une quarantaine de kilomètres. Donc, il n'y a rien de fini, mais... ce sera intéressant de voir.
01:56:46 Pour l'instant, l'équipe canadienne qui continue de faire une belle opération, donc, tant au niveau du maillot de grimpeur que du classement au point.
01:56:56 Et puis, pour ce qui est des maillots bruns et bleus, c'est encore une situation qui est bonne pour l'équipe canadienne pour l'instant.
01:57:07 Alors, Fille indienne indique évidemment une augmentation du rythme. Il y a eu une petite cassure ici, lui, là.
01:57:16 Il y a une petite cassure. Ça revient, mais il y avait définitivement une cassure qui s'est opérée dans cette descente.
01:57:22 Est-ce qu'on commence à avoir des vents de travers fort possible, là? On a vu, là, juste à peu près...
01:57:27 Oui.
01:57:28 ... au milieu de l'écran, là, ça commence tout juste à revenir. Il y avait un gros groupe, là.
01:57:33 Oui. Évidemment, le vent, on l'a mentionné, est un facteur qui peut être très déterminant dans les courses, au même titre que les ascensions.
01:57:42 Chaque fois qu'il y a des changements de direction et que le vent est important, il faut se méfier.
01:57:48 Il peut y avoir, à ce moment-là, des accélérations et des cassures au sein du peloton.
01:57:51 Donc, on voit ici le peloton qui se range davantage du côté gauche de la route.
01:57:57 Les valeurs semblent quand même modérées. On voit que certains coureurs en profitent pour descendre à leur voiture pour aller effectuer un ravitaillement.
01:58:07 C'est Bourbonnet qui le souhaite.
01:58:08 Bourbonnet qui va aller se ravitailler après un long moment au-devant de la course. Il est avec son coéquipier, puis le sien.
01:58:13 Là, attention, ça commence à briser encore, là. Cinq coureurs qui sont légèrement détachés.
01:58:20 Oui. Nouvelle tentative, nouvelle accélération en tête de peloton.
01:58:25 Alors, Bourbonnet qui va refaire la jonction.
01:58:28 Alors, généralement, lorsqu'on descend à la voiture, on s'assure que la voiture d'équipe vient prendre place directement derrière la voiture du président de jury,
01:58:37 pour ne pas avoir à remonter à plusieurs voitures.
01:58:40 Donc, l'endroit et le moment également qu'on choisit pour le ravitaillement, on essaie de le faire pendant une période d'accalmie,
01:58:48 pour ne pas avoir à dépenser d'énergie utilement.
01:58:50 Alors, on voit ici, là, quand même, un certain effort qui doit être déployé pour revenir, parce que le rythme a augmenté devant,
01:58:57 mais bon, c'est pas trop de difficultés pour Pulsina de revenir au sein du peloton.
01:59:02 Oui, le jeune coureur français de cette formation.
01:59:05 Faites un note intéressant, M. le maire de Pressac, Donald Rowe, a été sur les deux sprints bonifiés en argent du maire aujourd'hui.
01:59:14 Alors, on remercie M. le maire qui s'est présenté pour encourager nos athlètes sur cette 53e édition du Tour de la B-T-B Glencore.
01:59:22 Donc, Louis, le retour en ville va se faire par la rue de l'aéroport.
01:59:29 On va descendre rapidement, traverser la rivière tout de suite après.
01:59:33 C'est vraiment le dernier obstacle à juger de façon intelligente.
01:59:39 C'est ce grand carrefour giratoire qui va nous amener ici sur la principale directement vers la ligne d'arrivée.
01:59:49 Les cassures, oui, il y a des bordures.
01:59:52 On a un coureur inéchappé seul. Par la suite, on a vraiment une cassure.
01:59:56 Donc ici, le coureur seul, il s'agit de Szymanski de la formation américaine Vantaggio Fitness.
02:00:03 Derrière lui, il y avait un groupe de quelques coureurs qui étaient en chasse.
02:00:08 Donc, on va essayer d'avoir la composition de ce groupe.
02:00:12 Mais il semble y avoir quatre, cinq coureurs qui se sont détachés du peloton.
02:00:19 Donc, un de la formation habitudienne Subway avec les manches vertes.
02:00:26 Eux sont faciles à descendre le peloton.
02:00:31 Ça, c'est drôle. Si tu parles avec les parents, surtout au niveau de la relève, Louis,
02:00:35 lorsqu'ils sont spectateurs nerveux sur le bord des parcours,
02:00:39 c'est toujours le fun d'avoir un casque qui s'identifie bien ou un maillot d'équipe.
02:00:42 Oui, et on voit derrière le peloton qui semble vouloir réagir.
02:00:46 Donc, peloton qui est étiré. La vitesse a considérablement augmenté.
02:00:51 Et j'ai l'impression que le coureur va...
02:00:56 Donc, le groupe de chasse vient d'être repris, le Sars-134.
02:01:01 Donc, toujours en échappée, Simonski.
02:01:05 Oui.
02:01:06 Et là, la vitesse a considérablement augmenté.
02:01:09 Alors, les tentatives d'échapper, pas de grandes échappées jusqu'à présent,
02:01:14 mais à chaque fois qu'il y a eu des tentatives, là, on a vu le peloton qui a accéléré rapidement.
02:01:19 Donc là, on...
02:01:25 On approche.
02:01:26 On va aller pour le sprint... sprint du maire, le deuxième sprint du maire.
02:01:31 Ça serait la logique. Respectant la logique, ce serait cela.
02:01:36 Ce serait cela.
02:01:38 Et là, Simonski semble avoir de la compagnie.
02:01:42 Alors, le sprint du maire va arriver dans quelques centaines de mètres.
02:01:45 C'est au kilomètre 36.6 à faire.
02:01:49 J'espère que la caméra va revenir en avant pour prendre ce sprint.
02:01:54 On passe ici.
02:01:56 Le peloton bien étiré. On est motivé.
02:01:59 Et là, on est avec...
02:02:02 Donc, le coureur, il semblerait que le coureur...
02:02:04 Non, ça, c'est Justin Roy, maintenant, de l'équipe du Québec,
02:02:07 avec un des coureurs de Subway.
02:02:10 Et là, on perd nos coureurs sur le radar.
02:02:19 Alors, là, je crois qu'on revient avec Simonski.
02:02:22 Le coureur de Subway et Justin Roy semblent être le coureur de l'équipe du Québec
02:02:26 avec le casque noir.
02:02:28 Le casque noir, en principe, ça gérerait probablement de Justin Roy.
02:02:31 Oui, ça ressemble aussi à son coup de pédale.
02:02:33 Oui, Justin, c'est bel et bien lui.
02:02:36 Hormis s'ils ont changé le casque aujourd'hui, mais c'est la façon de pédaler.
02:02:39 Justin Roy qui est quand même bien placé au classement général,
02:02:42 qui est en 12e position.
02:02:45 Et là, le coureur de Subway n'a pas été en mesure de maintenir le rythme
02:02:49 ou simplement relever parce que derrière...
02:02:51 Il y a un Japonais avec Roy.
02:02:53 Oui.
02:02:56 35,8 km à faire.
02:03:00 Le Japonais, le dessert numéro 46.
02:03:04 Miura.
02:03:05 Oui.
02:03:07 Justin Roy avec Miura serait notre nouvelle tête de course
02:03:11 parce qu'on n'a plus revu Simonski en tête, à moins qu'il...
02:03:15 Non, je pense que c'est ça, notre nouvelle tête de course.
02:03:18 Et le gagnant du sprint du maire, c'était...
02:03:22 Devine qui?
02:03:25 Tottami.
02:03:27 Lanois, solstice.
02:03:29 C'est son troisième en deux jours.
02:03:31 Alors, je pense que ça va être la fiesta à la fin du tour pour l'équipe Subway.
02:03:35 On a une cagnotte quand même de 750 $.
02:03:37 Oui, ça va les aider à payer la pénalité qu'ils ont eue.
02:03:42 Alors, voilà la situation de course.
02:03:45 Justin Roy, l'équipe du Québec qui s'en promettait ici en fin de tour.
02:03:50 Justin Roy, encore une fois, est le meilleur de cette formation au classement général
02:03:54 et dans ses performances, évidemment.
02:03:56 Malheureusement, Roy, qui était bien placé au classement général,
02:03:59 endossait d'ailleurs le maillot du meilleur jeune l'an dernier
02:04:02 lorsqu'il a eu une chute à la quatrième étape.
02:04:05 Et avec le protocole de commotion cérébrale,
02:04:08 on avait décidé de tirer sa révérence.
02:04:11 Mais on lui a été forcé avec le protocole, lui évidemment,
02:04:14 à tirer notre révérence.
02:04:15 C'est confirmé, Miura et Roy sont en échappée.
02:04:19 On n'a pas d'écart cependant, mais ça commence à être considérable.
02:04:22 On dirait probablement une quinzaine et vingt secondes pour l'instant.
02:04:26 Donc, un petit coup d'œil à Justin Roy par-dessus son épaule
02:04:30 simplement pour voir derrière si ça revenait.
02:04:33 Pour l'instant, l'écart demeure quand même stable.
02:04:37 Alors, la vitesse est quand même élevée.
02:04:40 On voit ici le peloton qui a été tiré.
02:04:43 Alors, plus c'est étiré, plus c'est une indication que la vitesse est élevée.
02:04:48 Donc, pour Roy, si jamais on voulait s'amener à la ligne en premier,
02:04:53 on lui laisserait quand même du fil avec le 10 secondes de bonification
02:04:58 s'il ne venait qu'à gagner.
02:05:00 Il faudrait qu'il prenne au moins une minute 8 sur Matthew Né,
02:05:04 notre propriétaire à l'instant du Maillot brun.
02:05:07 Mais évidemment, l'équipe du Canada ne s'en laissera pas imposer de la sorte.
02:05:10 Non, certainement pas.
02:05:12 On a vu que l'équipe canadienne a les effectifs nécessaires.
02:05:15 Et ça, malgré le fait que dès le départ, dès le début de la compétition,
02:05:18 l'équipe canadienne a pris le départ avec cinq coureurs.
02:05:21 Donc, on se rappelle qu'il y a un coureur qui n'a pas pris le départ.
02:05:24 Donc, dès le début, l'équipe canadienne était amputée d'un de ses membres,
02:05:28 mais ça ne les a pas empêchés d'assurer une domination depuis le début du tour.
02:05:33 Alors, il y a une chasse qui se dessine.
02:05:35 On nous annonce que Vulliès est penché pour la formation française,
02:05:38 ainsi que Max Corbeil pour le club ZVP Octo.
02:05:42 Ils sont le petit groupe qui était…
02:05:44 Bien, ils nous semblent s'être fait repris.
02:05:46 Déjà, ils étaient à la droite de notre écran, mais je pense que c'est terminé.
02:05:50 On approche des deux heures de course.
02:05:53 L'arrivée prévue du côté de Damos aux environs de 19 h 20.
02:06:00 Ça, c'est sur un scénario d'environ 42 km/h.
02:06:05 Oui, pour 44, 19 h 12 et pour 46, que je ne crois pas qu'on va voir aujourd'hui.
02:06:10 Non, je pense qu'on est plus… on va être plus entre 40 et 42.
02:06:14 Si on se file, on va avoir une meilleure indication lorsqu'on aura deux heures de découlée.
02:06:20 Alors, bon.
02:06:22 On vient de voir Éric Van Den Eynde, un des entraîneurs de l'équipe du Québec,
02:06:25 qui était sur le bord de la route, qui encourageait Justin Roy.
02:06:28 Les Français qui en profitent pour se ravitailler.
02:06:32 Oui, on voit les coureurs qui lèvent la main pour signifier à leur voiture qu'ils ont besoin de ravitaillement.
02:06:40 Une course qui commence à changer d'allure ici, et surtout avec Roy en tête de course.
02:06:49 Ça va motiver les troupes à l'arrière, surtout certaines formations,
02:06:53 parce que Roy est à 1,18.
02:06:56 Devant eux, KW Cycling Academy ont Angle.
02:07:00 Ensuite, Truffere à 1,6, Che à 1,6, Jamarella de ZVP à 1,2.
02:07:06 C'est les prochaines victimes de Roy, si jamais il réussit à prendre la clé des champs.
02:07:11 Alors, ces formations-là aussi vont avoir à réagir.
02:07:14 Oui, et du côté de l'équipe canadienne, on pourrait se contenter de garder ces deux coureurs-là environ 30-40 secondes devant,
02:07:23 une trentaine de secondes pour l'instant.
02:07:26 Puis de laisser également le soin aux autres équipes de collaborer à l'effort de chasse.
02:07:31 On voit ici des images sur l'arrière du peloton, donc ça, c'est dans la caravane.
02:07:41 Il y a quand même un trou important.
02:07:43 Je ne comprends pas que les coureurs se soient laissés décaler aussi loin derrière pour aller se faire ravitailler.
02:07:49 Ça, c'est… ça témoigne un peu de l'inexpérience de certains coureurs.
02:07:53 Généralement, on leur demande de descendre et de rester le plus proche possible du peloton.
02:07:58 Et tu parles, Louis, de manque d'expérience des coureurs.
02:08:04 Et je ne veux pas paraître péjoratif aucunement, mais il y a aussi des directeurs sportifs qui en sont pour la première fois dans une caravane qui bouge et qui varie aussi rapidement.
02:08:19 Il y a un apprentissage aussi de ce côté-là.
02:08:21 Absolument. Il y a un apprentissage pour les coureurs, il y a un apprentissage pour les directeurs sportifs, il y a un apprentissage aussi pour les mécanos.
02:08:27 Même si les gens font de la mécanique, il peut y avoir, par exemple, des gens qui travaillent dans des boutiques de vélo, qui sont habitués à faire de la mécanique,
02:08:34 mais de la mécanique en course, quand on doit changer une roue, quand on doit effectuer une réparation, on le fait évidemment sur l'adrénaline, avec le stress,
02:08:42 puis ça doit se faire rapidement, donc un changement de roue.
02:08:45 Et ça, si on ne l'a jamais fait, ce n'est pas nécessairement évident.
02:08:51 Alors, effectivement, une course comme le Tour de la B-T-B, évidemment, c'est une compétition internationale,
02:08:56 mais on retrouve des gens avec beaucoup d'expérience, puis d'autres qui en ont possiblement moins.
02:09:02 Aussi, un autre groupe d'individus qui doivent maîtriser d'une certaine façon ces déplacements dans la caravane et dans le peloton,
02:09:11 pour avoir le « money shot », comme on dit, ce sont les photographes, et surtout lorsqu'on est sur la moto,
02:09:18 il faut savoir faire avec le fait qu'on ne décide pas où on se place, c'est bien sûr les commissaires,
02:09:24 et dans les courses d'envergure, ce sont les régulateurs, même, il y a une autre couche qui se rajoute.
02:09:30 Donc, on va aller voir ce que Justine allait dire de son expérience en tant que photographe du Tour de la B-T-B Glencore 2023.
02:09:36 Salut Justine, ça va bien?
02:09:38 Oui, et toi?
02:09:39 Oui, en fait, est-ce que tu peux nous expliquer aujourd'hui c'est quoi ton rôle pour le Tour de la B-T-B Glencore?
02:09:43 Oui, en fait, moi je suis photographe d'ambiance, donc je prends les coureurs, je prends toutes les personnes qui viennent les encourager,
02:09:50 la famille, les amis, aussi le comité organisateur, les bénévoles, tout ce qui se passe autour de la ligne d'arrivée et de départ.
02:09:58 C'est quoi les plus grands enjeux auxquels tu fais face lorsque tu prends des photos à l'extérieur?
02:10:03 Bien, c'est sûr que les changements de température, des fois, il peut pleuvoir, donc là, ça va être un peu plus compliqué.
02:10:08 Il fait soleil, il fait moins beau, donc il y a ça, mais il y a aussi le fait qu'il y a tellement de monde tout le temps qu'on ne sait jamais où donner de la tête.
02:10:15 Donc, des fois, ça peut être un petit peu dur de savoir où photographier parce que justement, il y a tellement de choses qui se passent en même temps.
02:10:22 Et tu as eu la chance de faire partie de la caravane cette semaine de la course. Quel était ton moment préféré, ton moment marquant lorsque tu étais vraiment dans la course?
02:10:31 Oui, en fait, dans le fond, moi, j'étais avec les juges chrono, donc eux, ils sont là pour les sprints, les KOM.
02:10:38 Donc, on attend que les sprinters arrivent et après ça, il faut remonter le peloton, ce qui est quand même assez intéressant parce qu'on est à côté des coureurs, on essaye de les dépasser.
02:10:48 Ça peut être un petit peu dangereux, un petit peu difficile, mais c'est vraiment une expérience incroyable à vivre avec eux.
02:10:54 Super! Puis en terminant, lorsque tu photographies les photos d'ambiance et tout, quel moment tu cherches? Comment tu fais pour prendre la photo qui veut tout dire?
02:11:03 Bien, c'est sûr que c'est toujours de regarder avant tout comment les coureurs se sentent, leurs moments de victoire, leurs moments de... pas de tristesse, mais à quel point ils ont travaillé dur pour atteindre leur but.
02:11:15 Et c'est vraiment de regarder qui est le plus dans l'émotion pour capturer ces beaux moments-là. Aussi, tout ce qui est avec leur famille, les moments de rencontre après la course, des fois des pleurs de joie.
02:11:26 C'est beau à voir, ça fait que c'est ça qui est le fun le plus à photographier.
02:11:29 Bien, super! Merci beaucoup et bonne fin de semaine!
02:11:31 Merci! Bon tour!
02:11:33 L'importance des photographes dans cet air de réseaux sociaux et de communication virtuel.
02:11:40 Et merci à Justine, oui, qui a été parmi nous depuis le début de la semaine à couvrir.
02:11:45 Louis, elle nous parlait – on utilise beaucoup d'acronymes dans le monde du cyclisme – elle nous parlait du fameux KOM, qui est évidemment l'anglicisme.
02:11:54 Oui, « King of the Mountain », qu'on traduit par « Grand Prix de la Montagne », donc GPM, pour confondre avec GPS.
02:12:02 Bon, Justine, évidemment, qui est une photographe d'ambiance, elle a mentionné des photos beaucoup autour de la ligne de départ/arrivée, des cérémonies protocolaires, des moments d'accolade lorsque les coureurs terminent les étapes.
02:12:14 Elle parle également de photos qui sont prises sur des points chauds, donc elle était dans la voiture avec le juge à l'arrivée, donc les sprints de bonification, les Grands Prix de la Montagne, le sprint en argent.
02:12:25 Donc ça, c'est évidemment une fonction très importante, mais on a également des photographes qui, eux, sont dans l'action.
02:12:32 Donc on peut avoir des fois – bien, généralement, on va avoir une ou deux motos dans les grandes, grandes courses.
02:12:38 On va en avoir même plusieurs, des fois pas toujours placées au bon endroit, mais en fait…
02:12:42 Comme on a vu au Tour de France aujourd'hui.
02:12:44 Comme on a vu au Tour de France aujourd'hui.
02:12:45 Je l'attendais, celle-là, on l'écoutait ensemble, et oh, mon Dieu!
02:12:48 Mais évidemment, la présence de photographes sur les courses est également très importante.
02:12:53 Ça permet de saisir des moments dans les courses.
02:12:56 Alors, la chose qui est importante, puis pour revenir à l'incident que s'est produit sur le Tour de France, où je pense qu'on peut peut-être…
02:13:04 Je sais qu'il y en a qui vont blâmer le motocycliste, mais en même temps, quand on est dans…
02:13:09 Pour ceux qui ont vu l'étape aujourd'hui, avec les spectateurs qui étaient là, c'était très, très difficile de manœuvrer.
02:13:13 Il n'y avait nulle part.
02:13:14 Il n'y avait pas vraiment de place pour aller.
02:13:16 Mais en fait, ce qu'on dit de façon générale, parce qu'évidemment, des motos photographes, des motos caméras,
02:13:21 ce qui nous permet d'ailleurs de pouvoir diffuser puis retransmettre,
02:13:25 elles ont des fonctions importantes pour retransmettre des images, pour prendre des photos.
02:13:31 On veut juste s'assurer qu'elles ne nuisent pas au déroulement de la course,
02:13:36 qu'elles ne viennent pas interférer avec l'issue de la compétition.
02:13:39 Et c'est pour ça qu'on a des motards, généralement, qui sont expérimentés, qui ont cette formation-là.
02:13:45 Donc, des gens qui ont l'habitude et qui savent où se placer parce que,
02:13:50 bon, le photographe, des fois, lui, il va vouloir être plus proche, mais le motard, lui, va savoir, non, non,
02:13:56 on est trop proche, on doit garder une certaine distance.
02:13:58 Mais c'est ce qui nous permet d'avoir des belles images,
02:14:01 autant au niveau de la description, comme on le fait aujourd'hui,
02:14:04 mais aussi d'avoir des photos qui sont souvent très, très spectaculaires.
02:14:08 Louis, je reviens encore une fois du côté de notre tour de la relève.
02:14:12 Est-ce que tu as une idée du nombre d'inscriptions de coureurs engagés pour ce week-end à Prox,
02:14:18 ou ça tourne alentour de quoi, d'habitude?
02:14:21 Quand on a eu, je pense, les 155, on a eu le, je pense qu'on nous a parlé de record depuis 2016,
02:14:27 la meilleure participation, donc, pour un événement en Abitibi,
02:14:31 on sait que lorsque les épreuves de la Coupe du Québec se tiennent davantage autour de Montréal ou de Gatineau,
02:14:37 la participation est plus grande, forcément, parce qu'on est à proximité d'un plus grand centre urbain.
02:14:43 On peut aller chercher des fois jusqu'à 250 participants dans certaines de ces épreuves.
02:14:48 Donc, on a déjà des catégories de moins de 11 ans, moins de 13 ans, moins de 15 ans et moins de 17 ans,
02:14:53 tant chez les garçons que chez les filles.
02:14:55 Et c'est parmi ces athlètes-là qu'on retrouve des athlètes qui éventuellement participeront au tour de l'Abitibi.
02:15:03 Le tour de la Relève, bien, ça a permis de développer des athlètes comme Hugo Hull.
02:15:08 Antoine Duchesne, Guillaume Boivin, qui évoluent sur le World Tour.
02:15:12 Ça a permis de développer des athlètes comme Caroline Canuel, comme Olivia Barry,
02:15:16 comme Magdalene Vallièrement, qui évoluent également sur le World Tour, mais du côté féminin.
02:15:20 Donc, ce sont, c'est un réseau de compétition qui est excessivement important.
02:15:24 On a des athlètes d'autres provinces canadiennes qui, quand ont l'occasion de venir participer,
02:15:29 disent à quel point ils nous envient d'avoir ça.
02:15:33 Et j'en profite pour remercier les organisateurs de ces événements-là,
02:15:37 qui sont généralement des clubs, mais également qui travaillent des comités organisateurs,
02:15:40 comme le tour de l'Abitibi, et qui permettent justement d'obtenir des événements
02:15:44 qui sont excessivement pour développer un sport au Québec.
02:15:47 Alors, on vient de nous annoncer en super, Louis, 82 kilomètres en deux…
02:15:51 84 kilomètres, pardon, en deux heures de course, évidemment.
02:15:54 On en fait la moyenne. Ça fait 42 kilomètres de moyenne dans le grand vent,
02:15:59 ce qui est quand même pas mauvais.
02:16:01 Bon, on a la chance d'avoir pu réaliser un montage des exploits de nos tout-petits
02:16:07 ou nos plus jeunes des épreuves de ce matin.
02:16:10 Il faut-il rappeler, on a eu les courses sur route.
02:16:13 On a eu, pour les catégories un peu plus vieilles, les sprints, qui sont toujours fort excitants.
02:16:17 Ça se fait par Vague, si vous connaissez le ski de fond.
02:16:20 C'est le même format, pratiquement.
02:16:22 Et on avait les jeux de la bilotterie pour les plus petits.
02:16:25 On va aller voir un résumé qui a été fait de la première journée du Tour de la relève 2023,
02:16:29 ici même à Amos.
02:16:31 [Bruit de moteur]
02:16:45 [Bruit de moteur]
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