L’info du jour | 20 juillet - Matin
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00:00 Selon Kiev, 60 000 tonnes de céréales ukrainiennes ont été détruites dans les frappes russes.
00:06 Le prix du blé a augmenté de plus de 8% en une journée.
00:10 La Grèce lutte depuis trois jours contre d'importants feux de forêt.
00:15 Athènes attend l'arrivée des renforts européens.
00:19 Le président russe n'ira finalement pas au sommet des BRICS Faout en Afrique du Sud.
00:25 Sous mandat d'arrêt international, sa présence posait un dilemme au pays d'accueil.
00:30 Le président brésilien lance un avertissement contre le protectionnisme de l'Union
00:34 afin de pouvoir conclure cette année l'accord commercial entre les 27 et le Mercosur.
00:39 Le premier ministre irlandais, Léo Varadkar, a rencontré mercredi son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev.
00:50 L'objectif est de montrer son soutien à l'Ukraine.
00:53 Le dirigeant irlandais, dont le pays n'est pas impliqué dans les aides militaires, a promis une aide humanitaire de 5 millions d'euros.
01:00 Depuis la création de la République d'Irlande en 1937, Dublin poursuit une politique de neutralité militaire.
01:07 Pendant ce temps, des images d'entrepôts de céréales ukrainiennes en flamme ont semé la panique sur les marchés.
01:13 Le prix du blé a augmenté de plus de 8% en une journée.
01:18 Selon Kiev, au moins 60 000 tonnes de blé ont été détruites lors des attaques nocturnes des forces russes dans la région d'Odessa.
01:26 Moscou, de son côté, a annoncé mercredi qu'elle considérerait comme une cible militaire tout navire se dirigeant vers les ports céréaliers ukrainiens de la mer Noire.
01:36 La Russie a refusé de prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.
01:46 Alors que les combats continuent de faire rage dans l'est de l'Ukraine, où des hommes perdent la vie au front pour gagner quelques centaines de mètres,
01:53 à l'arrière, les enseignants ukrainiens font tout pour maintenir un semblant de normalité.
01:59 Le matin des cours via Internet, près de 17 mois après le début de l'invasion russe, a poussé les professeurs à la limite de leur capacité.
02:07 Face au traumatisme de la guerre et aux difficultés pratiques, ils sont souvent à la fois psychologues et enseignants.
02:14 Ce sont des difficultés, surtout quand les enfants s'ouvrent à eux-mêmes, ne mettent pas la caméra ou le micro à l'entrée de la classe.
02:21 Ils refusent, ils sont prêts à l'entrée, ils écoutent les enseignants, les enfants,
02:29 mais il y en a qui ont vécu des stress, qui ne veulent pas sortir, ne veulent pas se contacter.
02:37 Aujourd'hui, nous avons une enseignante qui a reçu ce matin des informations
02:43 que son enseignant, son frère et son fils, est mort au front.
02:48 Et cela se passe assez souvent.
02:52 Et ce sont des événements traumatiques, et nous devons enseigner aux enseignants comment travailler.
02:59 Environ 4 millions d'élèves du secondaire ont suivi les cours l'année dernière dans des circonstances exceptionnelles.
03:05 Dans la région de Kharkiv, au nord-est du pays, les autorités ont accepté que l'enseignement traditionnel hors ligne reprenne.
03:12 Alors que dans les zones contrôlées par Moscou, des dizaines de milliers d'enfants qui doivent aller à l'école russe en journée,
03:17 poursuivent leur scolarité ukrainienne en ligne.
03:20 Signe d'un avenir possible, une fois la guerre finie.
03:29 La Grèce étouffe un peu plus. Des centaines de pompiers livrent mercredi pour le troisième jour consécutif
03:36 une énorme bataille contre des incendies de forêt à l'ouest d'Athènes et sur l'île touristique de Rode.
03:43 Dans le cadre d'une entraide européenne, 230 pompiers de Roumanie, Slovaquie et Pologne vont être envoyés en renfort en Grèce.
03:52 Les vents forts qui soufflent sur une partie du pays attisent les incendies.
03:57 Et une nouvelle vague de canicules y est attendue à partir de jeudi, avec des températures qui pourraient atteindre 44 degrés vendredi et samedi.
04:06 La population semble désemparée.
04:10 Les incendies n'ont pas été faciles à dépasser.
04:19 La résidence est enceinte, il y a des dégâts.
04:24 Pour nous, ce n'est pas grave. Mais pour d'autres personnes, c'est difficile.
04:32 Tout est brûlé, les maisons sont brûlées. Le village de Mandra ne se trouve plus nulle part.
04:42 La police a arrivé à l'heure du midi et a défendu un hélicoptère.
04:52 Les feux de forêt sont courants en Grèce. En 2018, plus de 100 personnes sont mortes à Mati, près d'Athènes,
04:59 dans le pire incendie meurtrier que le pays a connu.
05:04 Une absence remarquée et une épine retirée du pied des dirigeants sud-africains.
05:11 Le président russe Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des BRICS organisées fin août à Johannesburg.
05:18 Les cinq puissances émergentes qui composent le groupe, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud,
05:26 se regroupent tous les ans depuis 2009.
05:30 Problème cette année, l'un de ses représentants, Vladimir Poutine, est visé par un mandat de la Cour pénale internationale, la CPI,
05:37 pour crimes de guerre en Ukraine.
05:40 Des accusations que Moscou nie et une situation délicate pour l'Afrique du Sud rester proche de la Russie,
05:46 mais qui aurait dû, en tant que membre de la CPI, arrêter le chef d'état russe à son entrée sur le territoire.
05:53 Il y a plusieurs mois, en coulisses, des discussions avaient lieu pour dissuader le dirigeant russe de se rendre au sommeil.
05:59 La Russie sera finalement représentée par son ministre des Affaires étrangères.
06:04 Le président brésilien lance un avertissement à l'encontre du protectionnisme européen.
06:10 Luis Inacio Lula da Silva souhaite la ratification d'ici la fin de l'année de l'accord commercial entre l'Union et le Mercosur.
06:16 Néanmoins, il veut un partenariat d'égal à égal, comme évoqué lors du sommet entre les 27 et l'Amérique latine.
06:23 Conscient des critiques formulées à l'encontre du modèle agro-industriel sud-américain,
06:29 Lula souligne que la levée de mesures protectionnistes doit concerner les deux parties.
06:34 La France est très consciente de la protection de ses produits agricoles, de sa petite et moyenne agriculture,
06:42 de son poisson, de ses légumes, de son fromage, de son lait, de son vin.
06:48 De la même manière que la France a cette primacité de défendre à unes et deux, son patrimoine productif,
07:01 nous avons l'intérêt de défendre le nôtre. La richesse de la négociation est qu'il faut que quelqu'un la céde.
07:09 Dans une lettre envoyée en février, l'Union demande aussi des mesures supplémentaires pour préserver la forêt amazonienne.
07:16 Cette question est un autre obstacle à la conclusion de l'accord avec le bloc sud-américain,
07:20 composé du Brésil, de l'Argentine, du Paraguay et de l'Uruguay.
07:24 Quels seraient les points centraux pour le Brésil dans cette carte ?
07:28 D'abord, nous n'acceptons pas la carte supplémentaire de l'Union européenne.
07:33 C'est impossible de penser qu'entre des partenaires historiques comme nous,
07:39 quelqu'un fasse une carte avec une menace.
07:42 Nous n'avons pas de problème. Nous avons fait une carte réponse,
07:48 et nous pensons que l'Union européenne va concorder tranquillement avec notre réponse.
07:54 Concernant le positionnement de l'Amérique du Sud à propos de la guerre en Ukraine,
07:58 le président brésilien souligne la nécessité de conclure rapidement un cessez-le-feu,
08:02 et offre une nouvelle fois sa médiation.
08:04 Pour l'instant, ni Osereski ni Poutine veulent faire l'impasse, car chacun pense qu'il va gagner.
08:09 Mais il y a un fatiguement. Le monde commence à se fatiguer.
08:15 Les pays commencent à se fatiguer. Il va arriver un moment où il y aura la paix.
08:21 Et il va falloir un groupe de pays capable de discuter avec la Russie et l'Ukraine.
08:28 Après de nombreuses heures de négociations, la déclaration finale du sommet entre l'Union européenne et l'Amérique latine
08:34 indique deux approches différentes à l'égard de l'invasion russe.
08:37 Les quelques lignes de l'article évoquent le conflit en Ukraine, mais sans mentionner la Russie.
08:48 Fiona Scott-Morton ne sera pas la prochaine économiste en chef de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne.
08:54 L'Américaine, ancienne de l'équipe de Barack Obama à Washington, a décidé de se retirer après la levée de bouclier contre sa nomination.
09:02 La vice-présidente de la Commission, Margaret Vestager, a indiqué mercredi matin sur Twitter
09:07 qu'elle avait accepté cette décision avec regret et dans le respect total de son intégrité.
09:11 La nationalité de Fiona Scott-Morton et son passé de consultante pour les géants du numérique,
09:16 comme Apple et Microsoft, ont alimenté les reproches.
09:19 Plusieurs eurodéputés n'ont pas été convaincus par les réponses de la Commission.
09:23 Face à ce recrutement problématique, embarrassant, il était préférable de renoncer.
09:28 Je crois que c'est une sage décision.
09:30 Simplement, on avait des questions autour de son recrutement,
09:33 parce que c'est inédit de recruter à la Commission européenne un chiffre économiste qui ne soit pas européen.
09:40 Avec cette nationalité américaine, des questions se posaient,
09:47 notamment en matière d'accès aux informations confidentielles et de conflits d'intérêts.
09:52 Pour beaucoup, c'est le président français lui-même qui a sapé cette nomination.
09:57 Emmanuel Macron n'a pas caché son souhait de voir un Européen à ce poste
10:01 afin de conforter le principe d'autonomie stratégique de l'Union.
10:05 Pour d'autres, c'est un mauvais signal envoyé par l'Europe aux experts du monde entier,
10:10 même si l'affaire soulève des questions légitimes.
10:14 Je pense que son citoyenneté américaine a joué un rôle très important.
10:18 Je pense que c'est une stupide argumente de prendre cela comme le principal argument pour l'opposer.
10:23 Je pense que l'UE devrait attraper plus d'experts de différents endroits du monde.
10:28 Le message qu'on envoie maintenant, c'est que si vous êtes un citoyen américain
10:34 ou que vous venez d'un pays asiatique, vous n'êtes pas bien accueillis.
10:38 Quatre groupes politiques au Parlement européen avaient envoyé une lettre il y a quelques jours
10:43 à la vice-présidente de la Commission pour faire part de leur consternation et de leurs inquiétudes
10:47 concernant la nomination de Fiona Scott-Morton à la tête du bras antitrust de l'exécutif européen.
10:53 Étape après étape, il se rapproche du sacre.
11:01 Le danois Jonas Vingegaard creuse l'écart avec Tadej Vardin.
11:05 Le danois Jonas Vingegaard creuse l'écart avec Tadej Pogacar,
11:09 avec 7 minutes et 35 secondes d'avance au classement général.
11:13 Son rival sloven lui a vécu une journée compliquée sur le tour de France
11:17 et a même cru perdre sa place sur le podium.
11:20 Ce mercredi, c'est l'autrichien Felix Kahl qui a franchi le premier la ligne d'arrivée à Courchevel.
11:26 Il remporte ainsi le plus beau succès de sa carrière.
11:31 Sous-titrage Société Radio-Canada
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