• l’année dernière
Avec Arthur Launay, animateur à l’Association Interprofessionnelle du Melon (AIM) à Angers (49) et Jérôme Jausseran, producteur de melons à Saint-Thibéry (34).

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##LE_PRODUIT_DE_L_ETE-2023-07-28##

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Transcription
00:00 Est-ce que vous aimez le melon ? Comment vous le cuisinez ?
00:02 Vous êtes invité tout simplement à réagir sur la page Facebook de Sud Radio,
00:06 vous êtes très nombreux avec nous ce matin.
00:07 Merci beaucoup d'ailleurs.
00:08 Allez-y, posez vos questions ou tout simplement, donnez-moi votre avis sur le melon.
00:13 Pour parler du melon qui est quand même la star de l'été, mais the méga, méga star,
00:17 j'ai avec moi Arthur Lhoné.
00:19 Bonjour Arthur.
00:20 Bonjour Laurence, bonjour à tous.
00:21 Vous êtes animateur à l'association interprofessionnelle du melon AIM et qui est située à Angers.
00:28 Tout à fait, nos sièges sont situés à Angers.
00:30 Et nous avons également avec nous Jérôme Josserand qui est producteur de melon dans
00:34 L'Héros à Saint-Hibéry.
00:36 Bonjour Jérôme.
00:37 Bonjour.
00:38 Merci d'être avec nous.
00:39 Alors on va tout de suite faire un point avec vous Arthur Lhoné.
00:42 Le melon ça reste la star de l'été avec une consommation, une production assez étonnante
00:48 en France.
00:49 Effectivement, le melon c'est vraiment un fruit qui est très apprécié des Français
00:54 qui en ont fait leur chouchou, qui en mangent énormément.
00:56 Surtout quand il fait très beau et très chaud.
00:59 C'est vrai qu'en ce moment, le temps est un peu capricieux, mais c'est toujours un
01:03 moyen d'apporter un peu de soleil et de la couleur sur les tables.
01:06 Donc le melon il est consommé à plus de 8 kilos par ménage en France.
01:13 C'est ça sur tout l'été j'imagine.
01:14 C'est ça sur tout l'été effectivement.
01:16 Et donc il y a plus de 11 000 hectares qui sont cultivés chaque année en France.
01:21 Ça représente 250 000 tonnes qui sont récoltées par près de 500 producteurs.
01:26 Donc on a trois bassins de production.
01:28 Le sud-est qui représente à peu près la moitié de la production qui se récolte dès
01:33 la mi-mai.
01:34 Ensuite, on a le sud-ouest qui arrive à peu près fin juin et qui représente un petit
01:38 quart de la production française.
01:39 Et puis on termine avec le centre-ouest qui arrive aussi fin juin, début juillet et qui
01:44 représente un quart également de la production française.
01:46 On a le melon du Haut-Poitou, le melon du Kercy, le melon également de Carvayan, le
01:54 fameux melon dit de Carvayan.
01:55 Il y a même aussi du melon en Guadeloupe.
01:58 - Effectivement oui.
01:59 Donc là ce sont les indications géographiques protégées que vous citez.
02:03 Donc les IGP qui garantissent l'origine et une qualité supérieure du produit.
02:07 Et effectivement on a une IGP melon de Guadeloupe et donc ça nous porte à 4 IGP pour le melon.
02:16 Sachant que melon de Carvayan est sur le point d'obtenir sa certification.
02:19 - Ah ça c'est très très bien.
02:21 On va voir avec vous Monsieur le producteur de melon, la façon dont on travaille le melon.
02:26 Parce que c'est un fruit qui se ramasse à la main, comment ça fonctionne ? Et d'ailleurs
02:30 vous le plantez quand ? Comment ça fonctionne ?
02:32 - Alors on le plante, d'abord bonjour, on le plante à peu près suivant les bassins
02:40 de production.
02:41 Mais dans les rots en plein champ on va commencer à planter début mars.
02:45 Ça c'est pour les melons les plus précoces que nous retrouvons donc, que nous pourrons
02:49 récolter en gros début juin.
02:51 Et ensuite on le plante à peu près toutes les semaines pour pouvoir tenir 3-4 mois de
03:00 la saison.
03:01 Puisque c'est une plante qui va donner des fruits de façon constante.
03:05 - Et vous avez combien d'hectares de melon Jérôme Josserand, vous qui êtes à Saint-Hibéry
03:09 dans les rots ?
03:10 - Alors nous on est un groupement de producteurs, 4-5 000 de producteurs et on représente
03:15 environ 600 hectares dans la totalité.
03:17 - Et ça fait combien en termes de production et de récolte ?
03:19 - Ça fait environ 14 000, 15 000, 16 000 tonnes suivant les années, les rendements
03:24 puisque vous comprenez bien que la météo va aussi énormément jouer sur nos fruits
03:30 et donc sur le rendement.
03:33 - Et on ne dira jamais assez mais la météo, le climat est le premier patron des métiers
03:38 de la terre quels qu'ils soient.
03:39 - Oui et pour ajouter également pour la consommation.
03:43 Vous vous en adoutiez tout à l'heure, on est très météosensibles des deux côtés,
03:48 c'est-à-dire côté production mais également côté consommation et comme vous l'indiquez
03:54 très bien, nord de la France actuellement, ici c'est Pavot, c'est sur le marché ça
03:58 se ressent.
03:59 - Et vous l'avez ressenti tout de suite, c'est-à-dire qu'il y a une chute de la vente,
04:02 une chute des commandes de vos fournisseurs ?
04:03 Enfin de vos revendeurs, de vos distributeurs ?
04:06 - De nos clients, oui tout à fait.
04:08 - De l'ordre de combien ? En termes de pourcentage ?
04:10 - De l'ordre de 1 pour 5.
04:11 - Ah oui quand même ! Est-ce qu'il y a une région qui mange plus de melon qu'une autre
04:18 ? Arthur Lhoné, vous qui êtes animateur à l'association interprofessionnelle du melon
04:22 qui est située à Angers.
04:23 - Les consommateurs français sont tous friands du melon, peu importe la région d'où ils
04:28 viennent.
04:29 L'avantage c'est qu'en étant situés sur plusieurs bassins, on peut toucher assez rapidement
04:33 presque l'ensemble des consommateurs français, avec des délais entre la récolte et la mise
04:38 en réunion dans les magasins ou en marché qui sont très réduits.
04:43 - Est-ce que c'est un fruit qui subit aussi la concurrence des pays comme le Maroc ou
04:49 l'Espagne ?
04:50 - Alors l'avantage avec le melon...
04:52 - Oui Jérôme Josserand bien sûr !
04:54 - Non mais oui, il va subir la concurrence mais normalement les créneaux de production
05:00 ne sont pas les mêmes.
05:01 Le Maroc va arriver entre mars et mai, l'Espagne va arriver mai-juin.
05:07 Donc voilà, il y a une complémentarité de bassins également sur les différents créneaux
05:12 de production.
05:13 - Est-ce que vous diriez que les français, en général d'Angers, je fais partie, privilégient
05:17 quand même le melon français dès qu'ils arrivent sur les étals ?
05:20 - Alors, je vais continuer...
05:24 - Ou que c'est une histoire de prix parce qu'avec l'inflation...
05:28 - Il y a les deux ! Vous avez l'ensemble de la consommation française, il y a aussi des
05:35 intentions d'achat et la réalité quelquefois est également différente donc les études
05:40 ne sont pas forcément justes.
05:43 Mais il est très clair qu'à partir de fin juin, début juillet, la production espagnole
05:48 étant véritablement sur la faim, on ne parle plus de concurrence.
05:53 - C'est un fruit qui a de nombreuses vertus au-delà d'être très bon et de savoir...
06:00 - Je vais vous couper parce que ça fait plusieurs fois que vous me dites que c'est un fruit
06:02 mais ce n'est pas tout à fait un fruit.
06:03 - Oui, alors je l'appelle le fruit star de l'été, effectivement c'est une déformation.
06:06 C'est un légume.
06:07 - Oui.
06:08 - Exactement, mais c'est parce que je voulais dire le côté fruit star de l'été, vous
06:13 avez raison, le légume star de l'été, merci de me reprendre.
06:16 Non mais vous avez complètement raison, il n'y a aucun problème là-dessus.
06:18 Maintenant, je ne ferai plus jamais l'erreur.
06:20 - Je ne recommanderai plus.
06:22 - Non mais au contraire, on parle vrai sur Sud Radio, je n'ai aucun problème avec ça.
06:26 Donc c'est un légume qui a en plus, au-delà d'être extrêmement apprécié pour son goût,
06:32 a de vraies valeurs nutritionnelles.
06:34 - Oui, effectivement, il renferme environ 90% d'eau par rapport à son poids total.
06:39 Donc c'est un légume qui est très très désaltérant.
06:43 Et puis c'est aussi un produit sain qui compte moins de calories que les autres fruits frais,
06:47 pour la même consacrée.
06:48 - Ah, ce n'est pas un fruit ?
06:49 - Que les autres fruits et légumes frais, pardon.
06:52 - Jérôme va nous gronder.
06:54 - Qui reste très sucré en bouche.
06:56 Donc on peut se faire plaisir sans culpabiliser.
06:59 - Concrètement, on a quelques idées de recettes.
07:02 Alors évidemment on ne va pas faire une émission de cuisine, mais c'est vrai qu'on a tendance
07:04 à le manger simplement, que découpé, c'est sans doute comme ça qu'il s'exprime le mieux.
07:08 - Oui, tout à fait.
07:09 On a l'habitude de voir le melon en entrée, accompagné de jambon sec ou en tranche en
07:13 dessert.
07:14 Alors qu'en fait, il peut accompagner de nombreux plats.
07:16 C'est un produit qui passe bien à la plante chat, par exemple, pour être caramélisé
07:20 et accompagner un magret de canard ou une viande.
07:22 Mais on peut aussi l'utiliser sur d'autres repas, comme le petit déjeuner dans des bols
07:27 vitaminés ou au goûter.
07:28 Et puis l'apéritif, c'est vrai qu'on a un peu plus d'habitude à découper, à partager.
07:33 Ça fait toujours plaisir où qu'on vive.
07:34 - Et en soupe froide, c'est un bonheur.
07:36 En soupe froide l'été.
07:37 - Tout à fait, oui.
07:38 Comme vous dites, effectivement, ces dernières années, les Français sont de plus en plus
07:41 créatifs pour cuisiner et consommer le melon sous toutes ses formes.
07:44 Et d'ailleurs, au sein de l'AIM, on développe plein de recettes sucrées et salées que vous
07:50 pouvez retrouver sur notre site, le melon de nos régions.
07:53 Et on les partage aussi sur notre compte Instagram.
07:55 - Super.
07:56 Merci beaucoup, franchement, vous qui êtes producteur de melons à Saint-Hibéry-dans-les-Ros.
07:58 J'ai une question pour vous qui est arrivée sur la page Facebook de Sud Radio.
08:01 Attention, vous allez avoir de la concurrence.
08:03 Jérôme, est-ce qu'il est facile de cultiver le melon chez soi, nous demande Stéphane
08:07 sur la page Facebook de Sud Radio ?
08:08 - J'ai pas entendu.
08:09 Difficile de...
08:10 Chez toi ?
08:11 Ah, chez toi !
08:12 - La madame vous demande, est-ce que l'on peut cultiver facilement du melon chez soi ?
08:17 - Vous pouvez m'excuser, je suis sur l'expatiation, j'ai un peu de bruit aussi autour.
08:21 - Mais je vous t'inquiète.
08:22 - Alors, c'est souvent un exemple que je prends, justement.
08:25 Dans un potager particulier, toutes les personnes arrivent à faire pousser de la tomate, des
08:33 haricots, de la salade, et très très très rarement le melon.
08:37 Donc c'est facile, mais c'est aussi très très instinctif.
08:43 C'est-à-dire que la production mérite une certaine expérience.
08:48 Voilà.
08:49 - D'accord.
08:50 Une question qui va peut-être pas vous faire plaisir, Jérôme Josserand.
08:53 Ça m'est arrivé quand mes parents habitaient du côté de Sauvian, pas très loin de Béziers,
08:58 de voir à la fin de l'été des tonnes, des montagnes de melons laissées sur les champs.
09:03 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'à un moment vous n'arrivez plus à les vendre ?
09:06 Ça veut dire que vous avez des quotas à respecter, qu'on ne vous en achètera pas plus ? Pourquoi ?
09:09 - Non, non, non.
09:11 La plante, elle donne constamment des fruits ou légumes.
09:16 Elle donne constamment du produit.
09:18 Par contre, arrivé à un certain moment, les produits qui arrivent à maturité sont sans goût.
09:27 Donc c'est tout simplement que la melonière est fatiguée,
09:32 et donc elle ne va pas donner quelque chose de satisfaisant.
09:35 Donc il y a des normes à respecter, et c'est la raison pour laquelle...
09:39 Mais quelques fois, on a même des plantes qui vont repousser l'année d'après,
09:43 et vous pouvez également avoir des produits dessus.
09:45 Mais c'est immangeable.
09:48 - C'est pour ça.
09:48 Est-ce que vous arrivez à vivre, Jérôme Josserand,
09:51 vous qui êtes producteur de melons à Saint-Hibéry-dans-les-Ros,
09:53 de votre métier, où vous êtes parmi les agriculteurs qui sont mal payés
09:58 par rapport au prix de revient du melon, là en l'occurrence ?
10:02 - Non, on n'est pas là pour pleurer.
10:04 - Ah non, mais on parle vrai sur Sud Radio, donc ça fait partie des vraies questions.
10:07 - Non, mais moi aussi je vais vous parler vrai.
10:09 On a la chance d'être le seul opérateur à avoir un label rouge.
10:13 On est également le premier opérateur en melon bio.
10:16 Donc tous ces axes de stigmatisation nous permettent de sortir un peu
10:24 de la guerre des prix des enseignes,
10:27 parce qu'on a beau être le produit star de l'été,
10:30 on a aussi l'image-prix des enseignes.
10:33 Et si vous restez sur un melon standard,
10:36 c'est vrai qu'il est un petit peu difficile peut-être d'en vivre,
10:39 puisqu'on a quand même perdu 5000 hectares en 10 ans,
10:43 ces 10 dernières années, sur la totalité de la production en France.
10:46 - D'accord. Question prix, vous vendez comment vos melons,
10:51 Jérôme, c'est-à-dire que c'est à la tonne ?
10:54 - Non, c'est essentiellement à la pièce,
10:57 comme vous, vous l'avez également à la pièce.
10:59 - Et là, vous le vendez combien aujourd'hui, vous ?
11:01 - Alors, c'est totalement différent, ça va dépendre de la taille,
11:05 ça va dépendre donc... - Une moyenne ?
11:07 - Non, c'est difficile de vous donner un prix.
11:10 - Parce que nous on le vend... - Mais non, mais pourquoi ?
11:12 Pourquoi ? Je vais vous expliquer.
11:15 - Non, mais là, c'est très simple à dire pourquoi on ne peut pas vous donner de prix.
11:20 Je vais vous donner un prix et vous allez retrouver totalement autre chose
11:23 d'après en magasin. - C'est vrai.
11:25 - Et donc, par contre, on ne maîtrise pas du tout le prix au détail.
11:28 Donc, c'est très compliqué pour nous de...
11:30 Et on parle de quoi ? D'un prix borchon, on parle de prix conditionné,
11:34 on parle d'un prix qui est arrivé où c'est moi qui paie le transport jusqu'au client.
11:39 Vous voyez, il y a tellement de paramètres que...
11:41 Et encore une fois, la taille du produit, c'est également...
11:44 On fait des melons, parce que la melonière, ce n'est pas que du melon d'un kilo.
11:48 Elle peut faire des melons qui vont faire 500 grammes
11:50 et elles vont faire des melons qui vont faire plutôt actuellement 1,5 kg, 1,6 kg.
11:54 - Alors, dernière question, mais vous allez voir, elle est très gentille celle-là.
11:57 Comment on choisit bien son melon ? On entend tout et n'importe quoi.
12:00 Il faut le poids, il faut l'odeur, il faut voir, regarder si c'est un melon femelle.
12:03 C'est-à-dire que le derrière est un peu plus gros qu'un melon mâle
12:06 et là, on est sûr d'avoir un bon melon.
12:08 - Alors, on ne vous a pas bien appris parce qu'il n'y a pas de melon mâle et pas de melon femelle.
12:13 - C'est pour ça que je vous dis, j'ai commencé à dire "on entend tout et n'importe quoi".
12:16 Au moins, je vous aurais fait rire.
12:18 - Pourquoi cette image-là de melon mâle et melon femelle ?
12:21 Déjà, pour revenir là-dessus, c'est tout simplement que pour avoir un melon,
12:26 il faut une abeille et deux fleurs.
12:28 Il faut une fleur mâle et une fleur femelle,
12:31 qui sont totalement différentes et qui sont sur la même plante.
12:34 Une fois que l'abeille est passée sur la fleur mâle et puis sur la fleur femelle,
12:38 là, vous pouvez peut-être espérer d'avoir déjà un melon.
12:40 C'est cette raison pour laquelle on dit qu'il y a des melons mâles et des melons femelles.
12:44 C'est une erreur. Donc ça, ça n'existe pas.
12:47 Ensuite, il faut que le produit soit plutôt dense,
12:50 c'est-à-dire pas forcément gros, mais qu'on ressente quand même un poids,
12:54 quel que soit le calibre du produit que vous avez entre les mains.
12:59 Et après, vous avez tout cité.
13:01 On va juste citer aussi, si possible, la craquelure autour du pécou.
13:06 Le pécou, c'est la petite queue autour de quoi qu'il est en fait,
13:10 ce que l'on coupe quand on va récolter le produit.
13:13 - En tout cas, merci de vos conseils, Jérôme.
13:15 Un mot de la fin, Arthur Lhoné, vous qui êtes animateur à la session interprofessionnelle du Melon.
13:19 On pourrait en dire tellement plus, on aurait pu faire une émission de facilement au moins 30 minutes
13:23 sur ce magnifique légume de l'été, Jérôme Chausseron.
13:27 - C'est exactement le magnifique légume de l'été.
13:29 Merci en tout cas pour la mise en avant.
13:31 Et puis voilà, le melon français, il est là, en qualité, en quantité.
13:34 Donc, c'est le moment d'en profiter. Il n'y a plus qu'à se régaler.
13:37 - Exactement. Merci. Ce sera le mot non pas de la fin de notre émission,
13:40 mais de ce dossier consacré aux produits de l'été.
13:43 C'est le melon. Merci à Jérôme Chausseron, super producteur de melon à Saint-Hibéry-dans-les-Roues,
13:48 d'avoir été aussi clair avec nous aujourd'hui.
13:50 Et Arthur Lhoné, animateur à l'association interprofessionnelle du melon à Angers.
13:54 Et privilégier les melons français, quoi qu'on en dise.
13:57 Moi, je trouve que c'est bien de faire travailler les gars de notre coin.

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