Avec Éléonore Slama, Maire adjointe dans le 12e arrondissement de Paris en charge du logement, de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion & Romain Rossi Landi, Avocat au Barreau de Paris
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NewsTranscription
00:00Basile, votre application de recherche immobilière présente
00:04Sud Radio, parlons IMO, Sylvain Lévy-Valancy.
00:08Le fondateur de Radio IMO, comme chaque samedi jusqu'à 10h, on parle de votre logement sur Sud Radio.
00:13Bonjour à vous Sylvain Lévy-Valancy.
00:15Bonjour Jean-Marie et bonjour à tous.
00:16Pour le programme ce matin.
00:18Alors comme on le sait chaque semaine, on parle de vrai, on parle immobilier, on va essayer de trouver des solutions à vos problèmes
00:22et de vous renseigner notamment dans le domaine de l'immobilier.
00:24Cette semaine, je vous propose Jean-Marie de faire un focus sur un phénomène que l'on connaît assez peu.
00:29Finalement, c'est le gaspillage de mètres carrés.
00:31Avec un angle très intéressant, les bâtiments ne sont pas assez utilisés et pourraient être, par exemple, mutualisés.
00:36Ce dont on va parler avec une élue très engagée sur le sujet, c'est Elonor Slamin.
00:41Et bien c'est parfait, c'est passionnant.
00:42On a tous des espaces inutiles dans nos immeubles.
00:44On va parler aussi, répondre aussi aux questions de nos auditeurs.
00:48Absolument, les questions de nos auditeurs qui sont chaque semaine de plus en plus nombreux à nous poser des questions sur l'immobilier.
00:53Mais aussi bien évidemment sur la rénovation énergétique.
00:56C'est bien le sujet également du jour.
00:58Oui, c'est au 0826 300 300 que vous laissez vos messages.
01:01Les chaudières, c'est au programme ce matin.
01:03Absolument.
01:04On est à l'approche de l'hiver, donc il va falloir en parler.
01:06C'est ça, ça peut servir.
01:07Exactement.
01:08On en parlera.
01:09On fera le tour de France des biens à acheter, des biens coup de cœur un peu partout en France.
01:12Mais tout de suite, on commence par les infos de la semaine à retenir avec Grégoire Darrico.
01:16Bonjour à vous mon cher Grégoire.
01:17Bonjour Jean-Marie.
01:18Salut Grégoire.
01:19Bonjour Sylvain.
01:20On va commencer par, allez, une mauvaise nouvelle.
01:23Une de plus pour les propriétaires.
01:24Je suis désolé.
01:25Je suis désolé d'attaquer tout de suite de cette manière.
01:27Mais Sylvain, le Premier ministre Michel Barnier a exaucé un vœu des collectivités locales.
01:32Les frais de notaire ou droits de mutation à titre onéreux vont augmenter de 0,5 points.
01:38Alors, une décision qui tombe mal pour les Français, mais un coup de pouce non négligeable pour les collectivités.
01:43Et oui, mais comment ça va se passer du coup ?
01:46Alors, ça tombe mal pour les Français parce qu'on commençait à avoir une embellie.
01:49On en parlait dans cette émission sur le marché de l'immobilier.
01:51Parce que ce seront les primo-accédants qui seront les principales victimes de cette mesure.
01:56On en avait parlé la semaine dernière.
01:57Les primo-accédants, c'est un moteur essentiel pour le dynamisme du marché de l'immobilier.
02:01Ils ont besoin en ce moment plus que d'habitude de tout le soutien possible pour mener à bien leur projet.
02:07Et d'après le courtier CAFPI, une hausse de 0,5% des droits de mutation dans une transaction immobilière
02:14représente grosso modo 1250 euros supplémentaires pour un crédit moyen de 250 000 euros.
02:19Et c'est non négligeable.
02:20Écoutez, bis répétita, qu'est-ce qu'il fallait attendre de ce gouvernement
02:23qui tape encore sur les propriétaires et les primo-accédants ?
02:25C'est pas grave, c'est comme ça.
02:27Vous avez parlé également d'un coup de pouce quand même sur les collectivités locales.
02:30C'est une vraie demande.
02:32Oui, Sylvain, parce que cette piste, elle a été étudiée depuis longtemps.
02:35On rappelle que dans ce qu'on appelle les frais de notaire, tout ne va pas dans la poche du notaire.
02:39Loin de là.
02:40En fait, sur ces frais de notaire dont vous vous acquittez pour l'achat d'un bien,
02:43frais qui sont de 2 à 3% pour un bien neuf et de 7 à 8% pour un bien ancien,
02:48vous avez 10% de ces frais qui sont effectivement la rémunération du notaire,
02:5210% qui sont ce que l'on appelle les frais de débours,
02:55et 80% qui sont les droits de mutation, donc des impôts et taxes versés au trésor public.
03:00C'est de la taxe.
03:01Exactement.
03:02Ce que l'on appelle les frais de notaire, très injustement,
03:05vient essentiellement financer les collectivités plus que les notaires.
03:09Et évidemment, avec la chute des transactions,
03:11ça a causé des dégâts dans les comptes des collectivités,
03:14avec un manque à gagner qui est chiffré à 3 milliards d'euros ces 3 dernières années,
03:17dont 2 milliards pour ces 12 derniers mois.
03:20C'est énorme.
03:21Rajoutez à ça la fin de la taxe d'habitation,
03:23et vous avez des collectivités dont le budget est à sec.
03:26Et Michel Barnier, il a donc exaucé le vœu des départements,
03:29il a annoncé cette mesure lors des dernières assises des départements de France,
03:33une mesure qui est présentée comme temporaire par le gouvernement,
03:36et à la discrétion des départements.
03:38Bref, c'est assez technique, mais en gros, acheter un bien, ça va vous coûter plus cher.
03:41J'adore quand le gouvernement dit que c'est temporaire.
03:45Grégoire, on va terminer par une nouvelle positive.
03:48Oui, parce que j'en ai eu marre de vous faire le journal des mauvaises nouvelles.
03:51C'est le journal des taxes.
03:53Alors j'ai cherché, j'ai cherché, j'ai cherché une bonne nouvelle à vous raconter,
03:57et à défaut de bonne nouvelle, j'ai cherché quelque chose d'insolite,
04:00ou de plus léger, et ce n'était pas très simple.
04:02Mais on va parler du dernier baromètre de Calitel,
04:04qui s'appelle « Habitez hier, aujourd'hui et demain ».
04:07Dedans, on peut voir quelles sont les évolutions dans les logements
04:10qui ont marqué les Français ces 50 dernières années,
04:12et à travers ça, l'arrivée de certains équipements qui nous paraissent pourtant évidents aujourd'hui.
04:17Les 65 ans et plus, catégorie qui ne concerne personne sur ce plateau,
04:21ne sont que 51% à avoir eu une douche, par exemple, dans leur logement de leur enfance,
04:26contre 74% des 25-34 ans, autre catégorie qui ne concerne personne sur ce plateau.
04:31Et pareil pour le lave-vaisselle, que 13% des 65 ans et plus avaient il y a 50 ans,
04:36contre 63% des 25-34 ans.
04:39Certains équipements que l'on pouvait retrouver il y a quelques années encore disparaissent,
04:43au grand regret de certains.
04:45Par exemple, 44% des interrogés n'ont plus de concierge, et 40% le regrettent.
04:4936% n'ont plus de cave, et près de 50% le regrettent.
04:53Et 22% n'ont plus de placard ou de zone de rangement intégrée dans les chambres,
04:56ou dans les séjours, et 70% le regrettent.
04:59Juste pour finir...
05:00C'est très français quand même, je ne sais pas si vous avez remarqué dans votre sondage,
05:03il y a toujours plus de gens qui regrettent une perte que de gens qui ont perdu quelque chose.
05:07Il faut bien qu'on râle, sinon c'est pas drôle.
05:10Juste pour finir, les trois plus grandes améliorations depuis 50 ans selon les interrogés
05:13sont le double vitrage à 56%, l'isolation thermique des logements à 50%,
05:19et l'isolation acoustique des logements à 46%.
05:22On ne va pas trop isoler acoustiquement, déjà qu'on vous entend difficilement mon cher Grégoire ce matin.
05:26On va vous laisser reprendre un petit peu de sirop d'ici la petite être fragile que vous êtes.
05:30Restez avec nous sur Sud Radio, on parle logement dans un instant avec vous.
05:34Avec une élue engagée qui incarne une bonne classe politique, qui va à ce qu'il se bat,
05:38qui fait de son combat le focus sur le gaspillage de mètres carrés.
05:41Optimisez vos mètres carrés, voilà, à tout de suite sur Sud Radio.
05:52On parle logement jusqu'à 10h avec vous, Sylvain Lévy-Valancy, et avec votre invitée.
05:56Absolument, merci. Bonjour Eléonore Slamin.
05:58Bonjour.
05:59Merci d'être avec nous.
06:01Vous êtes maire adjointe dans le 12e arrondissement, vous êtes en charge du logement,
06:03de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion.
06:06Vous êtes également maire du quartier Bel Air Nord, c'est dans le 12e arrondissement.
06:10Tout à fait.
06:11Merci de répondre à nos questions.
06:12Vous avez publié un livre que je vais montrer, je ne sais pas si on a une caméra, voilà.
06:17En finir avec le gâchis de mètres carrés, ce que vous dites finalement en substance,
06:21c'est qu'on n'utilise pas assez finalement ces surfaces,
06:26et à l'instar d'une crise du logement sans précédent dans notre 5e République,
06:30vous vous insurgez contre ce phénomène-là,
06:33et vous vous dites finalement, on pourrait trouver des solutions, c'est bien ça ?
06:37Exactement.
06:38Aujourd'hui, il faut bien comprendre que nous vivons au cœur d'un immense gâchis,
06:42au même titre que le gaspillage alimentaire, que la fast fashion,
06:45le gaspillage de l'eau, de l'énergie,
06:47on vit au cœur d'un gaspillage immobilier, le gaspillage des mètres carrés,
06:50qui se caractérise très concrètement déjà bien sûr par la vacance,
06:533 millions de logements vacants aujourd'hui sur l'ensemble du territoire national,
06:575 millions de mètres carrés de bureaux vides rien qu'en Ile-de-France,
07:00et puis il y a aussi la sous-utilisation massive et généralisée de nos mètres carrés.
07:05Grosso modo, 80% du temps, nos bureaux, nos écoles,
07:09nos équipements publics sont vides et ne servent à rien ni à personne.
07:12Qu'est-ce qu'on peut faire ? On va loger des personnes dans les écoles,
07:16on va aller dans les bâtiments publics, on va ouvrir finalement en rotation,
07:20comment on peut faire pour optimiser ça ?
07:22Alors, l'idée c'est de penser les espaces autrement.
07:25Pendant des années, la ville a été pensée par spécialisation,
07:27avec des objets à usage unique, des bâtiments monofonctionnels,
07:30avec un mantra, un bâtiment, un usage.
07:33Or, par nature, les espaces monofonctionnels sont condamnés à être en sommeil
07:39à certains moments de la journée, de la semaine ou de l'année,
07:41et à l'inverse, des quartiers et des bâtiments mixtes
07:43sont plutôt tournés vers une utilisation plus intensive.
07:47Et donc, très concrètement, l'idée c'est pourquoi pas en effet
07:50faire en sorte que votre restaurant d'entreprise puisse être transformé
07:53en brasserie ouverte à tous le soir et le week-end.
07:55Que nos écoles puissent proposer d'autres usages, d'autres services
07:58pendant les vacances scolaires.
08:00Que nos bureaux inutilisés à certains moments de la journée
08:03pourraient très bien être proposés à des étudiants en manque d'espace de travail,
08:06qui font parfois la queue devant les bibliothèques pendant des heures,
08:09juste pour obtenir un petit poste de travail.
08:11Tout est possible.
08:12Vous estimez qu'un restaurant inter-entreprise,
08:14qui n'est pas forcément hyper sexy en termes de look,
08:17puisse accueillir du public en dehors des heures ?
08:19Oui, tout à fait.
08:20L'idée ce n'est pas d'intensifier tout, tout le temps.
08:24N'allons pas dans la caricature.
08:26Mais de penser autrement nos mètres carrés,
08:28de changer de regard sur ces mètres carrés-là.
08:30Et de penser plutôt les bâtiments, les espaces,
08:33un peu comme une grande salle polyvalente
08:35qui peut accueillir plusieurs fonctions, plusieurs usages,
08:37encore une fois, au cours de la journée, de la semaine ou de l'année.
08:40Prenons par exemple la crise du logement,
08:43avec la crise de l'immobilier qu'on vit actuellement.
08:45Vous le savez, c'est un drame absolu.
08:47Vous avez lu, comme moi, les articles sur les enfants
08:50de moins de 5 ans qui dampent à la rue tous les jours dans Paris, plus de 2000.
08:53Pas que dans Paris et dans toute la France.
08:55On a pris Paris parce que le chiffre est quand même très significatif.
08:58C'est assez violent, on peut le dire.
09:01Parce qu'on y voit, je reprends votre livre,
09:04il y a des solutions extrêmement pragmatiques.
09:06On ne peut pas être forcément d'accord sur tout, on est d'accord.
09:09Mais par contre, on se dit,
09:12est-ce que ce n'est pas une solution alternative
09:15à la crise du logement ? Comment on peut faire ?
09:18Je vous donne un exemple. Est-ce que c'est réaliste de vous dire
09:21que dans une école où il y a du mètre carré disponible,
09:23qui n'est pas forcément utilisé ou qui est très largement sous-utilisé,
09:26on pourrait en faire des logements, par exemple, de transition,
09:29de l'urbanisme temporaire, par exemple ?
09:31Est-ce que ce sont des solutions concrètes ?
09:33Vous avez raison de dire qu'on vit dans une aberration.
09:36Aujourd'hui, en effet, on sous-utilise massivement le mètre carré,
09:38on est au cœur de ce gaspillage et en même temps,
09:40on continue à artificialiser les sols.
09:43Toutes les heures qui sont aujourd'hui artificialisées.
09:45Un peu moins en ce moment avec 50% de baisse de la construction du logement.
09:49Les chiffres sont quand même très importants et on connaît les conséquences,
09:51malgré tout, de cette artificialisation.
09:53On l'a vu en Espagne il y a quelques semaines encore.
09:55Et vous l'avez dit, nous vivons absolument une crise
09:57sans précédent de la question du logement.
09:594 millions de personnes mal logées,
10:03330 000 sans-abri, 2 000 enfants qui dorment
10:05toute la France à la rue aujourd'hui.
10:07Donc il est temps vraiment de changer de regard là-dessus.
10:09Il y a des choses qui existent, par exemple,
10:11l'association des bureaux du cœur,
10:13qui permettent à un sans-abri d'être accueilli
10:15dans les bureaux la nuit pour y dormir.
10:17Des sans-abris qui sont suivis socialement
10:21par des travailleurs sociaux qui n'ont pas d'addiction, etc.
10:23Donc ce n'est pas forcément toute la population générale
10:25mais de ce public particulier.
10:27Mais c'est une solution.
10:29Vous parliez des écoles.
10:31Oui, par exemple à Noirmoutier, l'école se transforme
10:33en centre d'hébergement touristique à Bacou l'été
10:36pour accueillir des familles.
10:38Ce sont des choses qui existent.
10:40Il y a déjà des exemples très précis un peu partout
10:42sur tout type d'actifs.
10:44Là, on parle des écoles, on peut parler des logements
10:46parce qu'on pourrait très bien imaginer demain
10:48que nos logements puissent accueillir
10:50un atelier partagé, une chambre d'amis partagée.
10:52Ça nous évite parfois d'avoir une pièce en plus.
10:54La buanderie partagée, comme c'est le cas à New York.
10:56Mais on peut aussi penser,
10:58pour les immeubles tertiaires,
11:00à ce qui peut se faire, par exemple, Novaxia.
11:02Le siège social de cette entreprise
11:04se transforme en tiers-lieu associatif
11:06le soir et le week-end.
11:08BNP Paribas Real Estate,
11:10dans son nouveau siège, Métal 57,
11:12a créé une rue intérieure bardée de tout un tas de commerce
11:14et services à Boulogne, donc pas très très loin,
11:16qui est ouverte à toutes et tous.
11:18C'est une nouvelle façon de penser la ville
11:20qui nous permet de mieux utiliser nos espaces.
11:22Je trouve ça extrêmement intéressant que les entreprises
11:24vous faites allusion à Novaxia,
11:26c'est le siège rue Saint-Charles, me semble-t-il.
11:28Dans le 15e arrondissement de la capitale.
11:30Ah oui, un arrondissement très cher
11:32à notre amie Jean-Marie.
11:34Vous avez mis en place un indicateur
11:36pour en savoir plus.
11:38Universel, je cite,
11:40du taux d'utilisation des espaces
11:42qui s'appelle l'Intensiscore. A quoi ça correspond ?
11:44En fait, mon idée, c'était
11:46sur le modèle du DPE ou du Nitsiscore.
11:48L'idée, c'est de révéler au monde
11:50le gâchis des mètres carrés. Pour ça, il faut le mesurer.
11:52Et donc, on a mis en place cet Intensiscore
11:54qui est une plateforme en ligne gratuite.
11:56Tout le monde peut s'y connecter, qui est très pédagogique,
11:58très simple à utiliser et qui, en répondant
12:00à quelques questions, vous permettra d'avoir une idée
12:02objectivée de l'utilisation
12:04d'un espace, d'un immeuble, et puis de faire varier
12:06cette utilisation en fonction des jours, des moments
12:08de l'année, de la semaine, etc.
12:10Et puis, parce qu'il ne suffit pas de dire
12:12« il y a un problème, il faut le traiter », on donne aussi des clés
12:14pour agir très concrètes, puisque en plus
12:16de cet Intensiscore, avec le groupement d'acteurs publics
12:18et privés que j'ai créé pour cela, nous avons rendu
12:20public un guide, pareil, disponible gratuitement
12:22en ligne, n'hésitez pas à le télécharger,
12:24pour vous donner des pistes
12:26très concrètes pour lever les freins, les obstacles
12:28qui, aujourd'hui, nous empêchent
12:30d'aller un peu plus loin. Les freins juridiques,
12:32assuranciels, techniques,
12:34de gestion. Alors, vous avez raison
12:36de le signifier, parce que, je veux dire,
12:38votre livre a la vertu, finalement, de mettre un focus
12:40vraiment particulier, je cite
12:42en finir avec le gâchis de Medgaré,
12:44aux éditions Apogée. Vous êtes
12:46une élue dans la ville de Paris, bon, c'est pas grave,
12:48ça arrive à tout le monde. C'est une fierté.
12:50Ça peut arriver. Non, je vous taquine.
12:52Paris connaît un taux de vacances, c'est vrai, très important.
12:54Un taux de vacances,
12:56c'est-à-dire ? Vacances locatives.
12:58Voilà, vacances à la location, c'est-à-dire qu'on a des propriétaires
13:00qui conservent leurs immeubles ou leurs appartements
13:02et qui préfèrent, mon cher Jean-Marie, ne pas louer,
13:04par exemple. D'accord, qui ne les utilisent pas, mais qui en plus
13:06les louent. Voilà, de la vacances locatives.
13:08On a 128 000 actuellement
13:10logements vacants à Paris. Alors,
13:12il ne s'agit pas,
13:14je vais prendre une préocclusion oratoire, il ne s'agit pas
13:16de fustiger les propriétaires dont on a réellement
13:18besoin dans ce pays, puisque je rappelle quand même
13:20que 62% des locataires du parc
13:22locatif seraient éligibles au logement social, mais ça,
13:24vous le savez déjà. 70%.
13:26Donc, on a besoin de ces
13:28millions de propriétaires, et mesdames et messieurs,
13:30vous toutes qui nous écoutez, on a besoin des propriétaires
13:32qui louent. Il y a un nombre important
13:34de bâtiments, donc, qui est également public.
13:36Est-ce que la ville,
13:38globalement, la ville,
13:40Madame Hidalgo, la collectivité,
13:42s'en est emparée, et
13:44quelles sont les démarches qui ont été entreprises ?
13:46Bien sûr. Alors, il y a
13:48une politique volontariste sur la question du logement
13:50en règle générale, et aussi sur la question du
13:52logement vacant, puisque vous l'avez rappelé, les chiffres sont
13:54extrêmement importants. Donc,
13:56nous mettons en place un certain nombre de dispositifs
13:58pour inciter les propriétaires à mettre leurs
14:00biens sur le marché. Je pense, par
14:02exemple, à louer solidaire et sans risque,
14:04qui permet aux propriétaires d'obtenir
14:06en cas d'impayé
14:08les revenus qui vont bien.
14:10Mais même si, par exemple, votre logement
14:12a été dégradé, la ville peut
14:14vous donner des fonds pour pouvoir
14:16le remettre en état.
14:18Mais sur la question plus générale du
14:20gaspillage immobilier et de la sous-utilisation,
14:22nous avons un patrimoine
14:24municipal, un patrimoine public,
14:26et nous faisons en sorte de mieux l'utiliser,
14:28de mieux l'optimiser. Ca passe déjà
14:30par... On a mis en place un
14:32catalogue de nos équipements, nous avons mis en place
14:34des délibérations qui permettent à tout un tas
14:36et même aux particuliers de
14:38louer nos équipements publics pour réaliser
14:40des événements
14:42quelconques. Et puis,
14:44nous avons par exemple ouvert depuis 3 ans
14:46maintenant à Paris les cours d'école et de crèche
14:48aux petits parisiens. Le week-end,
14:50c'est bête à dire, mais c'est quand même
14:52très pertinent, moi qui ai des enfants en bas âge,
14:54de pouvoir justement leur permettre
14:56de bénéficier de ces espaces
14:58qui, sinon, étaient fermés et ne servaient
15:00strictement à rien.
15:02Merci beaucoup. Le temps nous est compté
15:04mais on aura l'occasion de se revoir avec beaucoup de plaisir.
15:06Merci d'être venue à Léonore Slama.
15:08Je rappelle que vous êtes maire adjointe dans le 12e arrondissement
15:10et maire du quartier Bel Air, dans
15:12le 12e, également l'autrice
15:14de En finir avec le maille,
15:16le gâchis de Maître Carré aux éditions Apogée.
15:18Procurez-le. Procurez-vous-le,
15:20et vous allez voir, c'est très intéressant.
15:22Merci à vous. Allez, restez avec nous sur Sud Radio.
15:24On parle IMO jusqu'à 10h. Dans quelques instants,
15:26le répondeur de Sud Radio, 0 826
15:28300 300. Que faire
15:30quand on a des dégâts des eaux qui s'accumulent
15:32et se multiplient chez soi
15:34et qu'on est locataire. A tout de suite.
15:36Basile, votre application de recherche
15:38immobilière présente
15:40Sud Radio. Parlons IMO.
15:42Sylvain Lévy-Valency.
15:44Jusqu'à 10h, on parle logement avec Sylvain Lévy-Valency
15:46et toute l'équipe de Parlons IMO.
15:48Tout de suite, on écoute le répondeur de Sud Radio.
15:50Avec la Massif, économiser
15:52en changeant d'assurance de prêt immobilier.
15:54Condition sur Massif.fr.
15:56La Massif présente Sud Radio.
15:58Parlons IMO, ça vous concerne.
16:00Mais oui, ça vous concerne. C'est pour ça que vous êtes
16:02nombreux à laisser vos messages au 0 826
16:04300 300. On parle dégâts
16:06des eaux, je crois, ce matin, mon cher Sylvain.
16:08Vous savez, à la période de l'hiver, on a souvent
16:10des gros problèmes de dégâts des eaux. D'ailleurs, ça va
16:12affluer de plus en plus. Malheureusement,
16:14Grégoire, on a eu d'ailleurs une question très précise
16:16sur ce sujet.
16:18Un appel au secours même d'une auditrice
16:20qui habite son logement depuis 5 ans. Elle a eu
16:22plusieurs dégâts des eaux, des infiltrations, notamment
16:24par le sol. Au fur et à mesure, le logement est devenu
16:26de plus en plus humide et des moisissures sont
16:28apparues. Avec les dernières pluies, forcément,
16:30la maison a été inondée par le sol.
16:32Leur propriétaire, qui jusque-là tentait tant bien
16:34que mal de faire des petits travaux, a finalement
16:36dit que la seule solution était de démolir le logement
16:38pour refaire toute la trotture.
16:40Il a écrit une lettre pour qu'il puisse la joindre
16:42à leur demande de logement auprès du maire. Mais dans celle-ci,
16:44il indique que notre auditrice
16:46doit quitter les lieux le plus rapidement possible
16:48et le problème, c'est qu'il ne propose
16:50aucune solution pour les reloger.
16:52Alors aujourd'hui, elle a contacté le maire de sa ville
16:54mais vit toujours dans la maison avec des soucis
16:56d'électricité, de chauffage et d'humidité.
16:58Elle aimerait savoir si elle peut refuser
17:00de payer le loyer le temps d'être relogée
17:02et qui contacter pour faire diagnostiquer la dangerosité
17:04du logement et comment surtout bien
17:06se protéger juridiquement. Justement, pour faire
17:08le tour de la question, j'ai demandé à un expert
17:10de venir nous donner un petit coup de main. C'est notre
17:12avocat préféré, Maître Romain Rossy-Landy.
17:14Bonjour Maître.
17:16Oui, bonjour. Et bienvenue.
17:18Merci beaucoup de répondre à nos questions. Alors Maître,
17:20très simplement, que doit faire
17:22notre auditrice ?
17:24Alors, première chose, il y a beaucoup d'informations.
17:26Première chose, elle ne peut pas, ça j'insiste,
17:28arrêter, suspendre elle-même
17:30de son propre chèque le paiement du loyer.
17:32Ça, c'est absolument interdit.
17:34Même si apparemment, le bien
17:36est totalement inhabitable
17:38et il est manifestement impropre à l'habitation
17:40puisqu'il y a des moisissures.
17:42Ce qu'elle doit faire, c'est
17:44très clairement insister auprès de la
17:46mairie, parce que normalement, je ne sais pas où elle habite,
17:48mais ça dépend des mairies. Il y a certaines mairies qui ont carrément
17:50un service communal d'hygiène et de santé qui est spécialisé
17:52pour ces questions-là et qui a l'obligation
17:54d'intervenir par une enquête
17:56de saisir ce qu'on appelle l'agence régionale de santé
17:58qui peut même conduire jusqu'à
18:00un arrêté du préfet,
18:02ce qu'on appelle un arrêté d'insalubrité. En fait, c'est une procédure
18:04d'insalubrité. Et ça,
18:06croyez-moi, pour les propriétaires indélicats,
18:08c'est absolument redoutable, parce que
18:10ça suspend automatiquement
18:12le paiement du loyer. Donc là, à ce moment-là,
18:14elle pourra effectivement
18:16s'affranchir du paiement du loyer, mais uniquement
18:18s'il y a un arrêté d'insalubrité. Et surtout,
18:20le propriétaire sera mis en demeure de faire les travaux
18:22qui s'imposent. Alors là, a priori,
18:24elle ne pourra pas continuer à habiter dans cette maison
18:26qui doit être démolue, ce qui me paraît quand même assez incroyable,
18:28mais c'est peut-être possible.
18:30Et à ce moment-là, le préfet peut même prévoir
18:32une obligation de relogement
18:34à la charge du propriétaire.
18:36Et dans un secteur... Alors ça, c'est arrivé
18:38à des clients. Moi, j'ai des clients
18:40qui ont payé des factures d'hôtel et même de Airbnb
18:42pendant plusieurs mois
18:44pour pouvoir faire les travaux dans la maison.
18:46Et pendant ce temps, le locataire était...
18:48Ce qui est normal, c'est l'obligation de délivrance.
18:50Le propriétaire est responsable.
18:52Donc il ne faut surtout pas se faire
18:54justice soi-même dans ces dossiers-là.
18:56Il faut saisir les services compétents. Alors parfois,
18:58ce qui est vrai, c'est que certaines mairies, quand c'est une petite commune,
19:00ils n'ont pas de services d'hygiène, ils ne savent pas trop
19:02intervenir, ils ne bougent pas. Alors le maire doit le faire.
19:04Il a une responsabilité dans le cadre de son pouvoir de police générale.
19:06Il faut le rappeler.
19:08Et si c'est le cas, moi, je conseille à mes clients,
19:10allez-y, allez directement voir l'ARS,
19:12l'Agence régionale de santé.
19:14Ils sont là pour ça, c'est un service public.
19:16Et l'autre avantage, c'est que c'est gratuit.
19:18Donc il n'y a pas de démarche, il n'y a rien à payer.
19:20Il faut juste que l'inspecteur vienne sur place.
19:22Il faut mettre parfois un peu la pression pour
19:24qu'il vienne, mais ça fonctionne assez bien.
19:26C'est nous ou pas, ces procédures ?
19:28Ça dépend un peu des interlocuteurs
19:30que vous avez.
19:32Il y a des départements, je le sais,
19:34où ça fonctionne bien. Dans les Hauts-de-Seine, ça fonctionne bien.
19:36Ils sont assez redoutables, l'ARS et les Hauts-de-Seine.
19:38Pour des exemples personnels,
19:40il ne faut pas hésiter
19:42pour le locataire à maintenir la pression.
19:44Après, il y a des voies
19:46juridiques, judiciaires, bien sûr, classiques,
19:48que moi, je connais bien en tant qu'avocat.
19:50On peut saisir le juge des contents sur la protection
19:52du tribunal local, demander des dommages à intérêt,
19:54demander même une obligation
19:56d'être relogé par le propriétaire sous imprinte.
19:58Il y a tout un tas de moyens.
20:00Ça fait bien saisir la mairie.
20:02Oui, c'est la mairie, l'interlocuteur principal,
20:04le maire,
20:06qui doit venir constater,
20:08parce que c'est la responsabilité du maire,
20:10les logements indépendants, c'est la responsabilité du maire.
20:12Il faut le rappeler aussi à votre antenne,
20:14s'il y a des logements indépendants, le maire peut aussi engager sa responsabilité.
20:16Il doit lutter contre ça aussi, à son niveau.
20:18Procédure d'insalubrité, donc.
20:20Exactement.
20:22Juridiquement, on le rappelle, c'est très important
20:24qu'elle ne se fasse pas justice
20:26elle-même, et donc qu'elle n'arrête pas
20:28d'un coup de payer ses loyers.
20:30Jamais, on ne doit jamais, je le redis
20:32à votre antenne, aujourd'hui, le locataire
20:34ne se paie jamais les justices.
20:36Il ne faut pas une autorisation du jus, il faut arrêter l'insalubrité.
20:38Oui, Romain, est-ce que
20:40par exemple, le locataire qui veut
20:42consigner ses loyers
20:44sur un compte secret, dans un huissier,
20:46pour marquer le coup, ce n'est pas possible, ça ?
20:48Non, il y en a qui le font, je sais bien,
20:50mais ça ne fonctionne pas, parce que
20:52ce n'est pas une autorisation du jus.
20:54Il faut demander au jus l'autorisation préalable.
20:56De toute façon, il sera obligé de le débourser,
20:58donc ça ne les avance pas davantage.
21:00Oui, mais c'est un mauvais calcul
21:02de dire, voilà, je vais quand même payer le loyer,
21:04le mettre sur un compte secret, qu'il ne soit pas touché par le propriétaire
21:06pour lui dire que finalement, je vais mettre la pression.
21:08Dans tous les cas, il faut une ordonnance du jus, de toute façon.
21:10Non, parce que le locataire qui fait ça
21:12s'expose. Moi, si je suis le bailleur, je fais un commandement
21:14de payer, évident, la clause de l'autoire, et le bailleur
21:16réside automatiquement. Bien sûr.
21:18Donc, autant mettre la pression sur le propriétaire.
21:20On n'est qu'il sait, c'est tout, sans droit.
21:22Eh bien, écoutez, merci pour ces conseils.
21:24Maître Rossi, Landy, puis à un prochain
21:26éclairage sur Sud Radio.
21:28Sud Radio, parlons immo,
21:30ça vous concerne.
21:32Avec la Massif,
21:34changez votre assurance de prêts immobiliers
21:36et économisez. Conditions sur
21:38massif.fr. Oui, c'est vrai que les problèmes d'infiltration,
21:40ça nous concerne, mais alors, il y a aussi les problèmes
21:42de chauffage.
21:44Avec Sofinco,
21:46baissez votre consommation d'énergie en lançant
21:48vos travaux déco-rénovation. Sofinco
21:50présente.
21:52Sud Radio, parlons éco-rénovation.
21:54Le chantier du siècle, Grégoire Darico.
21:56Et oui, nous sommes ravis d'en parler
21:58chaque semaine, de parler rénovation énergétique.
22:00Avec nous, Laurent Permas. Bonjour, Laurent.
22:02Vous êtes directeur de Sofinco
22:04Eco Transition, et cette semaine,
22:06Laurent, j'ai envie de changer ma
22:08chaudière à gaz. Mais, j'ai cru
22:10voir dans la presse que la TVA allait augmenter.
22:12Alors, est-ce qu'il faut que j'en profite ?
22:14Bonjour, Grégoire. Vous avez bien lu.
22:16En effet, il y a
22:18deux types de chaudières
22:20qui sont concernées. La première,
22:22c'est la THPE.
22:24La chaudière à très haute performance énergétique
22:26qui bénéficie aujourd'hui d'un taux
22:28de TVA 5,5.
22:30Et celle moins performante qui sont
22:32les chaudières à basse température
22:34qui, elles, bénéficient d'un taux à 10%.
22:36Et vous avez jusqu'au 31
22:38décembre 2024 pour bénéficier
22:40encore de cette TVA.
22:42À partir du 1er
22:44janvier 2025,
22:46ces taux de TVA vont augmenter
22:48de 20% pour ces deux types de chaudières
22:50lorsque, justement,
22:52vous allez choisir une chaudière à gaz.
22:54C'est quoi, du coup, l'impact financier, Laurent, de cette hausse ?
22:56En moyenne, une chaudière à gaz,
22:58c'est 5 000 euros avec la TVA
23:005,5 incluse.
23:02Et donc, au 1er janvier 2025,
23:04celle-ci va passer avec une TVA
23:06à 20%. C'est 700 euros
23:08de plus sur votre facture.
23:10Ce n'est pas neutre.
23:12Mais, Laurent, pourquoi cette hausse
23:14de la TVA sur les chaudières
23:16THPE ? Grégoire, c'est tout
23:18simplement parce que ces chaudières
23:20sont des combustibles fossiles.
23:22C'est le gaz naturel. C'est la directive
23:24européenne du 24 avril
23:262024 qui rentre en jeu.
23:28C'est vrai qu'on a beaucoup de directives,
23:30mais celle-ci rentre en jeu.
23:32C'est une augmentation de TVA qui est impactée.
23:34C'est une façon d'inciter les Français
23:36à utiliser des sources d'énergie renouvelables
23:38et non fossibles.
23:40Finalement, ces incitations
23:42financières sont en faveur
23:44des
23:46chaudières à gaz.
23:48Et il faut savoir qu'en France, le gouvernement avait
23:50déjà fait un choix
23:52d'exclure les chaudières à gaz
23:54du dispositif d'aide MaPrimeRénov'.
23:56Et c'était déjà en 2023.
23:58Donc, tout arrive. Mais c'est vrai que
24:00le 1er janvier 2025, l'impact
24:02est très clair. Ce qui veut dire que progressivement,
24:04il faut quand même qu'on se prépare à choisir
24:06autre chose qu'un mode de chauffage
24:08si on voit des signaux faibles qui montrent
24:10que chaque fois, ça tombe dessus en termes de taxes.
24:12Vous m'enlevez ma question, Jean-Marie.
24:14Est-ce que, Laurent, il faut que je me dépêche
24:16de changer ma chaudière ?
24:18Attention, parce que jusqu'au
24:2031-12 2024, c'est vrai qu'on
24:22a encore quelques jours.
24:24Ce n'est pas le devis, c'est la facture.
24:26La TVA s'applique sur la facture.
24:28Donc, c'est quoi ? C'est l'installation.
24:30Et donc, ça veut dire qu'il faut quand même
24:32vous dépêcher, certes.
24:34Et puis se pose la question
24:36quand même des pièces d'hors-change. Vont-elles être
24:38contactées sur la TVA
24:40à 20% ?
24:42Donc, il y a quand même des incertitudes.
24:44Et l'entretien également. Et la maintenance.
24:46Donc, notamment ces incertitudes
24:48posées dans le projet de loi de finances.
24:50Donc, prudence. C'est la facture qui fait foi.
24:52C'est l'installation. Ce n'est pas le devis.
24:54Et on rappelle, Laurent, qu'il faut passer
24:56par un artisan RGE,
24:58reconnu garant de l'environnement,
25:00un label qui est fixé par l'État. Et puis, pourquoi pas
25:02contacter, demander conseil auprès d'un
25:04MAR, mon accompagnateur Rénov'
25:06pour, notamment, un audit énergétique.
25:08Tout ça est sur
25:10les sites internet du ministère
25:12de l'écologie. Et donc,
25:14vous trouvez l'annuaire d'un
25:16accompagnateur Rénov' agréé par l'État
25:18et un artisan RGE
25:20qui est un agrément obligatoire.
25:22C'est un label qui est
25:24reconnu garant de l'environnement.
25:26Sans ça, on n'a pas l'État de l'État. On est d'accord.
25:28On se renseignera sur les MAR, les RGE, sur un site
25:30qui terminera par écologie ou
25:32développement-durable.goo.fr.
25:34Et puis, n'hésitez pas
25:36à appeler le 0800 26 300 300.
25:38Exactement, ça c'est plus simple.
25:40Et Sud Radio vous répond toujours
25:42merci à vous. En tout cas, on continuera
25:44à parler de transition écologique et surtout
25:46de rénovation énergétique
25:48chaque samedi sur Sud Radio.
25:50Sud Radio, parlons
25:52éco-rénovation. Avec Sofinco.
25:54Lancez vos travaux d'éco-rénovation
25:56pour baisser votre consommation d'énergie.
25:58Et puis, chers amis, je vous propose qu'on termine
26:00par un petit Tour de France des biens à acheter.
26:02Voilà, Tour de France, Tour d'Europe
26:04ou même Tour du Monde.
26:06On peut y aller. La rédaction cette semaine
26:08a eu des coups de cœur, mon cher Grégoire.
26:10Oui, pour le premier bien, Sylvain, je vous emmène dans le Val d'Oise.
26:12Bienvenue à Husses, en plein parc
26:14naturel régional du Vexin français.
26:16C'est une maison ancienne que je vous ai trouvée.
26:18Une maison à proximité immédiate des établissements
26:20scolaires et d'une maison médicale.
26:22Une propriété de caractère construite
26:24sur plusieurs niveaux qui comprend 14 pièces
26:26dont 7 chambres sur 294 m².
26:28Elle comprend un séjour
26:30sous verrière, un salon, une salle à manger
26:32voûtée, une buanderie et donc 7 chambres.
26:34Notre maison se distingue par une architecture
26:36unique, une atmosphère chaleureuse.
26:38Elle s'étend sur un terrain de plus de 2000 m²
26:40sur lequel vous trouverez une terrasse sans vis-à-vis,
26:42un jardin arboré, des arbres fruitiers
26:44et un potager. A noter que la
26:46gare SNCF ne se trouve pas loin, sur la
26:48ligne J. Notre maison est proposée au tarif
26:50de 445 000 euros par l'agence
26:52EXP France. Mais on l'emprunte avec 20%
26:54d'apport. Soit 89 000 euros.
26:56Un emprunt sur 25 ans à 3,2%.
26:58Vous avez des mensualités
27:00à 1725,46 euros.
27:02Voilà, pour les Us, c'est coutume.
27:04Notre deuxième bien, c'est plutôt un bien
27:06insolite dont il s'agit.
27:08Imaginez habiter dans une turbine
27:10d'éolienne. On pourrait dire que cette idée
27:12est saugrenue,
27:14tout droit sortie d'un film de science-fiction.
27:16Pourtant, c'est bien réel. C'est l'énergéticien
27:18Vattenfall qui a présenté
27:20ce concept révolutionnaire à l'occasion
27:22de la Dutch Design Week à Eindhoven
27:24fin octobre. Il s'agit de convertir
27:26une turbine en tiny house,
27:28c'est-à-dire dotée de tout le confort moderne.
27:30Heureusement qu'on avait une invitée qui nous parlait
27:32d'optimisation.
27:344 mètres de large, 10 mètres de long,
27:363 mètres de haut. On prend une cuisine,
27:38une salle de bain, des équipements modernes
27:40comme une pompe à chaleur et des panneaux solaires.
27:42Est-ce que la chambre est dans l'hélice ?
27:44C'est une initiative audacieuse
27:46et écologique qui pourrait redéfinir notre vision
27:48de l'habitat du futur et être pourquoi pas le point
27:50de départ de ce fameux kiboutz urbain
27:52dont rêve notre cher Sylvain.
27:54Si jamais vous avez la tête qui tourne à la fin,
27:56vous saurez pourquoi.
27:58C'est la fin de Parlons Imo.
28:00On vous retrouve samedi prochain pour parler logement.
28:02D'ici là, laissez vos messages sur le répondeur
28:04au 0800 26 300 300.
28:06Émission rediffusée mardi prochain
28:08à midi sur Radio Imo.
28:10A bientôt Sylvain.
28:12Et on se retrouve également au Salon des mers du 19 au 21
28:14novembre
28:16aux portes de Versailles.
28:18Le rendez-vous est pris, Sud Radio y sera également.
28:24Sylvain Lévy-Valancy
28:26Avec Basile, votre application de recherche immobilière.