Niger : la Cédéao décide de sanctionner, ultimatum d'une semaine et un "recours à la force" n'est pas exclu

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Transcription
00:00 Tout sourire, voici la première image du président nigérien Mohamed Bazoum ici à droite,
00:07 retenu par la jeunte dans le palais présidentiel depuis le coup d'État commencé mercredi dernier.
00:12 Une photo, diffusée sur les réseaux sociaux par son homologue tchadien Mahama Tidris Deby assis à ses côtés,
00:19 arrivée au Niger quelques heures plus tôt.
00:22 Opération tentative de médiation pour le dirigeant du Tchad,
00:26 dont le pays voisin du Niger n'est pas membre de la CDAO.
00:30 Deby s'est également entretenu avec le nouvel homme fort du régime,
00:34 le général Abdourahmane Tiani, qui reste inflexible malgré les mises en garde des états d'Afrique de l'Ouest.
00:41 Réunis en urgence au Nigeria, ses représentants ont décidé de geler les avoirs du pays,
00:47 d'interrompre toute transaction financière ou commerciale avec Niamey
00:51 et de fermer les frontières terrestres et aériennes. Ils lancent un ultimatum.
00:56 Si les demandes ne sont pas satisfaites dans un délai d'une semaine,
01:02 la CDAO prendra toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre constitutionnel en République du Niger.
01:11 Ces mesures peuvent inclure le recours à la force.
01:16 À cet effet, les chefs d'état-major de la défense de la CDAO doivent se réunir immédiatement.
01:23 Les chefs d'état présents à Abuja ont également appelé à la libération immédiate du président Basoum.
01:29 Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, exclus de l'organisation après avoir eux aussi connu des coups d'état militaire, n'étaient pas représentés.

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