Maître Gims bouleversé par la situation des migrants, annule son spectacle en Tunisie !

  • l’année dernière
La détresse des migrants au cœur du désert du Sahara

Depuis quelques semaines, des centaines de migrants en provenance de pays d'Afrique subsaharienne affluent au cœur du désert du Sahara, à proximité des frontières tunisiennes et libyennes. Parmi ces migrants, environ 150 hommes, femmes et enfants tentent de trouver refuge dans l'espoir d'une vie meilleure.

Des conditions de vie inhumaines

Malheureusement, ces migrants se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans accès à l'eau potable, sans nourriture et sans abris, dans des conditions désertiques où les températures dépassent les 40°C. Le 3 juillet dernier, lors de leur tentative de passage de la frontière, les autorités tunisiennes les ont arrêtés à Sfax, avant de les abandonner – selon les ONG – dans des zones inhospitalières proches de la Libye à l'est, et de l'Algérie à l'ouest.

Un appel à l'aide désespéré

"Les Libyens ne nous permettent pas d'entrer sur leur territoire et les Tunisiens nous empêchent de revenir. Nous sommes coincés au milieu de tout ça. S'il vous plaît, aidez-nous ! Ou alors envoyez un navire de sauvetage", supplie un migrant nigérian de 43 ans interrogé par l'AFP. La situation est d'autant plus difficile pour Fatima, une Nigérienne de 36 ans, séparée de son enfant de trois ans qui est resté à Sfax. Certains migrants témoignent également de violences physiques et d'agressions. Pire encore, près de dix décès ont été recensés et le gouvernement libyen a indiqué que "5 corps non identifiés appartenant à des immigrants illégaux de nationalité africaine" ont été découverts près de la Tunisie par les gardes-frontières.

Maître Gims prend position et annule son concert en Tunisie

Alors que peu de personnalités se sont exprimées sur ce drame, Maître Gims a décidé de prendre la parole et de soutenir les migrants. Profondément attristé par la situation, le chanteur a même annulé un concert prévu en Tunisie le 11 août prochain. Sur Instagram, il déclare : "Des enfants, des femmes, des hommes, expulsés de la Tunisie vers la Libye, vivent dans des conditions inhumaines. Je ne peux maintenir ma venue en Tunisie prévue le 11 août prochain. Je ne sais pas où sont les solutions. Mais cette détresse extrême est insoutenable..."

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