Le chercheur à l’IPSE pôle Afrique, Jean-Claude Félix-Tchicaya, sur le rapatriement des Français au Niger : «C’est une mesure préventive de la part de la diplomatie française».
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00:00 de cette crise, parce que c'est un coup d'État.
00:02 Mais il y en a eu un autre en 2021, en 2022, en 1996, en 1999, en 2010.
00:08 Donc c'est un pays qui vit dans l'instabilité politique.
00:13 Donc l'inquiétude, malheureusement, fait partie de la vie quotidienne des Nigériens,
00:21 où les responsabilités premières portées sont à la classe politique,
00:25 avec des mauvaises gouvernances qui malheureusement se sont succédées.
00:30 Et les ressortissants français qui vivent au Niger, eux, pour la plus grande partie,
00:34 ne se sentaient pas montrés du doigt et stigmatisés.
00:37 Il y a une inquiétude, il n'y a pas eu d'agression à leur égard.
00:40 Mais quand l'ambassade, qui est la représentation ?
00:44 – Quand le drapeau français est brûlé, quand l'ambassade est attaquée,
00:47 là il faut agir.
00:47 – C'est-à-dire que c'est une mesure préventive de la part de la diplomatie française
00:53 et du président, qui est tout à fait compréhensible.
00:55 – Sur 1 200, 600 ont préféré venir pour leur sécurité, notamment pour…
01:00 – Pour l'instant, c'est-à-dire qu'on verra ce qui va se passer pour les 600 autres.
01:05 [Musique]
01:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]