Benjamin Castldi révèle les vraies raisons de son départ de "Touche pas à mon poste : "L'émission a pris un virage qui ne me correspond pas. Je me posais des questions depuis décembre dernier..."
Invité d'Europe 1, Benjamin Castaldi est revenu sur les raisons qui l'ont poussé à quitter "Touche pas à mon poste" en juin dernier, puisqu'il a annoncé qu'il ne serait pas autour de la table la saison prochaine. Et c'est sans aucune langue de bois, que l'animateur a expliqué les raisons de ce départ qui a étonné plus d'un fan du programme de Cyril Hanouba :
"L'émission a pris un virage qui est plutôt actualité et société. Ce n'est pas du tout mon truc. Je ne suis pas éditorialiste politique, ni sociétal, ni rien du tout et je n'ai pas envie de donner mon avis sur des sujets parce que ce n'est pas mon métier. Donc ça, ça m'a posé un problème cette année, mais c'est mon problème à moi. Je me pose des questions depuis le mois de décembre dernier car c'est très compliqué à gérer en termes de communication."
Et de donner un exemple qui avait provoqué la colère de centaines d'internet et de téléspectateurs quand il s'était exprimé sur le chat Neko.
Le 2 janvier dernier, le chat Neko, avec un titre de transport en règle, avait échappé à l'attention de sa maîtresse qui s'apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille âgée de 15 ans. L'animal s'était réfugié sous le train, à quelques minutes du départ. Malgré les demandes des propriétaires du chat pour retarder le départ, le train, avec à bord 800 passagers, était parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n'était "pas visible" jusqu'au départ du convoi.
Benjamin Castaldi revient sur sa sortie à l'époque :
"Ma dernière sortie, ça avait été sur le chat qui avait été écrasé par la SNCF, où j'ai dit qu'on avait bien fait de rouler sur le chat parce qu'on n'allait pas mettre 1.200 personnes en retard pour un chat... Autant vous dire que j'étais bien reçu sur les réseaux ! Mais je le pensais."
"L'émission a pris un virage qui est plutôt actualité et société. Ce n'est pas du tout mon truc. Je ne suis pas éditorialiste politique, ni sociétal, ni rien du tout et je n'ai pas envie de donner mon avis sur des sujets parce que ce n'est pas mon métier. Donc ça, ça m'a posé un problème cette année, mais c'est mon problème à moi. Je me pose des questions depuis le mois de décembre dernier car c'est très compliqué à gérer en termes de communication."
Et de donner un exemple qui avait provoqué la colère de centaines d'internet et de téléspectateurs quand il s'était exprimé sur le chat Neko.
Le 2 janvier dernier, le chat Neko, avec un titre de transport en règle, avait échappé à l'attention de sa maîtresse qui s'apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille âgée de 15 ans. L'animal s'était réfugié sous le train, à quelques minutes du départ. Malgré les demandes des propriétaires du chat pour retarder le départ, le train, avec à bord 800 passagers, était parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n'était "pas visible" jusqu'au départ du convoi.
Benjamin Castaldi revient sur sa sortie à l'époque :
"Ma dernière sortie, ça avait été sur le chat qui avait été écrasé par la SNCF, où j'ai dit qu'on avait bien fait de rouler sur le chat parce qu'on n'allait pas mettre 1.200 personnes en retard pour un chat... Autant vous dire que j'étais bien reçu sur les réseaux ! Mais je le pensais."
Category
📺
TVTranscript
00:00 Jean Z.
00:01 Le Club de l'été en compagnie de Benjamin Castelni jusqu'à 11h sur Europe 1 pour parler
00:05 de la pièce événement de la rentrée à Paris, bungalow 21 avec Mathilde et Emmanuel
00:08 Seigney entre autres sur scène.
00:10 C'est l'heure de votre portrait sonore, tentez bien l'oreille Benjamin.
00:12 Voici le premier extrait.
00:14 On entend bien le vieux son.
00:21 On n'était même pas en stéréo.
00:24 C'est un moto.
00:25 Studio Gabriel, le générique de l'émission présenté par Michel Drucker, c'est lui
00:31 qui le premier va vous donner votre chance.
00:33 Ah oui, c'est le tout premier.
00:36 Il se trouve qu'à l'époque je revenais d'un épisode tragique à Los Angeles justement.
00:42 J'avais voulu faire producteur de musique où j'ai produit du café que je faisais le
00:47 matin uniforme.
00:48 Et donc, je me souviens très bien, on était chez ma mère et j'étais au bord de la piscine
00:58 en train de me faire bronzer.
00:59 Je m'étais largement enduit d'huile d'olive pour bien être noir.
01:02 Et elle me dit "tu comptes combien de temps de ne rien faire ?"
01:05 C'est la fameuse question de maman.
01:08 Je lui dis "comment ça ? Je suis producteur Laurent, désolé, ça me fait tout de fou
01:13 de ma gueule.
01:14 T'es producteur de rien du tout.
01:16 Maintenant tu vas te mettre au boulot, t'as qu'à appeler Drucker.
01:19 Drucker il lance une émission, il y a forcément besoin, comme souvent dans ces émissions-là,
01:22 d'un stagiaire pour amener les cafés.
01:24 Je lui dis "bah allez, amenez les cafés, merde".
01:27 Donc elle a appelé effectivement Michel qui m'a reçu.
01:29 Je lui ai raconté mon aventure américaine qui l'a fait mourir de rire, puisqu'elle
01:33 était effectivement très drôle quand même.
01:34 Et il m'a dit "on va faire des essais" et j'ai commencé comme ça.
01:39 Et très logiquement, parce qu'il est très bon et qu'il sait faire de la télé, il
01:43 m'a demandé de m'occuper du cinéma.
01:45 Vu mes origines.
01:46 Et vu que c'est vrai qu'à l'époque, moi j'ai été élevé dans le cinéma, avec
01:51 mon père on allait au cinéma 3-4 fois par semaine, depuis l'âge de 8 ans.
01:56 - C'est beaucoup.
01:57 Donc une vraie cinéphilie, mais du coup la télé c'était pas un rêve ?
02:00 - Pas du tout.
02:01 Moi je voulais faire bain à tapis comme métier quand j'étais jeune.
02:04 - Et alors comment vous jugez maintenant le Benjamin que vous devenez ?
02:11 - Je suis très content.
02:12 En fait mon père me voyait, parce que j'étais pas mauvais à l'école, il voulait que je
02:15 fasse Sciences Po et j'ai raté le concours d'entrée, j'étais recalé à l'oral.
02:19 Il voulait que je se présente le 20h.
02:20 Mais voilà.
02:21 Donc j'ai pas fait le 20h, du coup j'ai fait le loft, c'est pas tout à fait pareil.
02:26 - Justement, c'est pas le 20h mais c'est ça.
02:30 - Non non non.
02:31 - Allez on y va.
02:32 - Ah oui.
02:33 - C'est le fameux générique.
02:34 - Il faut se souvenir quand même, le loft aujourd'hui, c'est un peu, entre guillemets
02:38 ces émissions sont devenues "banales", en tout cas plus ordinaires, mais à l'époque
02:43 c'est une explosion.
02:44 Comment vous êtes-vous au milieu de tout ça ?
02:46 - Alors en fait, il se trouve qu'à cette époque-là, je devais déjà être en train
02:50 de divorcer, donc j'avais un problème qu'on a souvent, c'est qu'il fallait que je travaille.
02:57 - Encore, encore, encore.
02:58 - Ça vous perçut.
02:59 - Et en fait, moi à l'époque j'étais chroniqueur dans Célébrités, avec Harold Rousseau,
03:07 et puis avec ma copine Valérie Benahim, et j'ai été appelé par Thomas Valentin qui
03:12 était le directeur des programmes de M6, qui me rend compte, il me dit "voilà, on aime
03:16 bien ce que vous faites, qu'est-ce que vous voulez faire ?" J'ai dit "écoutez, moi j'aimerais
03:18 bien faire des émissions un peu people, un peu pour parler cinéma, j'ai fait beaucoup
03:22 d'interviews avec Michel, j'aimais beaucoup ça, il m'a dit "ouais très bien, donc on
03:26 va faire une émission comme ça", mais avant ça il y a un truc qu'il faudrait faire pour
03:29 nous c'est le loft.
03:31 Et à cette époque-là, il faut se souvenir qu'il n'y avait pas de réseau, moi j'étais
03:37 pas très informé sur les formats de l'étranger, il se trouve qu'il y avait Big Brother qui
03:40 était en train d'être lancé, qui a été un carton tout de suite en Hollande, la chaîne
03:47 elle était je crois que c'est Magnolia, de mémoire, qui était la 16ème chaîne du
03:50 pays qui est devenue la première, et donc ils m'ont vendu ça comme une émission sociétale.
03:56 - C'est ci-ci-ci ! - C'était pas très loin ! Mais bon, ils m'ont dit "voilà, tu auras
04:04 un psychologue, un psychiatre sur le plateau, c'est vraiment un truc sur l'enfermement,
04:08 les relations humaines, patati patala", donc moi je signe mon contrat et entre-temps je
04:11 vais au festival de la télé qui était à Monaco de mémoire, et où ils présentent
04:15 les premières images de Big Brother, où je vois des mecs buddy-buldés, totalement
04:19 en huile, en train de se windre d'huile, et des nanas bien équipés, vraiment équipés
04:27 comme il faut, et où il se passe rien, et où en gros ils font que des guéli-pètes
04:31 dans la piscine, quoi ! Ah oui, des missions sociétales, c'est quand même... Je me demande
04:36 s'ils sont pas à fond d'un poufoutou de ma gueule ! Mais bon, je me dis "voilà", et
04:40 donc quand on prépare l'émission, évidemment, parce que déjà M6 à l'époque était en
04:43 quête de sens, donc attention, et quand je fais la première, la consigne c'était pas
04:48 d'applaudissements. J'ai revu les images, quand je fais le bonjour, déjà ça dure
04:52 je pense 11 minutes, c'est un tunnel, je suis très sérieux, etc. Ça a été sérieux
04:58 3 jours, ce que Jean-Edouard et Léonard se retrouvent dans la piscine...
05:05 - Mais même vous, vous étiez bondissant dans tous les plateaux !
05:08 - Ah bah oui, après j'ai compris que vous ne voulez pas du tout de la société, mais
05:11 plutôt du divertissement ! - On va retrouver un peu le sociétal avec
05:14 ce nouvel extrait de votre porte-sonore.
05:16 - TPMP, Cyril Hanouna, 7 ans tout de même. Je dis "tout de même" parce que vous vous
05:26 arrêtez d'un commun accord sur TPMP, parce que vous avez d'autres choses à faire, donc
05:31 on va en parler notamment de théâtre. Alors l'expérience, l'expérience TPMP ?
05:35 - Honnêtement, quand j'arrive sur TPMP, j'ai une très belle expérience de télé, mais
05:40 il y a un outil que je n'ai jamais côtoyé, c'est le talk show, pour le coup. J'en ai
05:45 jamais fait, donc je découvre ça, et je pense avoir appris encore pas mal de choses
05:51 aux côtés de Cyril, parce que c'est extrêmement difficile le talk show, ça va extrêmement
05:56 vite. - Vous voulez dire en termes de répartie ?
05:58 - Ouais, en termes de répartie, etc. Alors je ne suis pas le roi de la répartie, mais
06:02 j'ai beaucoup aimé faire cette émission, j'ai adoré le remplacer et prendre les rênes
06:07 de l'émission, parce que j'ai eu la chance de le faire souvent le vendredi ou l'été
06:11 dernier, et ça a été vraiment un bonheur, c'est-à-dire partir au boulot en disant "on
06:16 va aller se marrer, c'est quand même un luxe exceptionnel". Ça a été ça, voilà.
06:20 - On ne le verra plus dans l'émission ? - Non, on ne le verra plus parce que d'abord,
06:25 je pense que l'émission a pris un virage, qui est plutôt actualité, etc. et ce n'est
06:29 pas du tout mon truc. Je ne suis pas éditorialiste politique, ni sociétal, ni rien du tout,
06:34 et je n'ai pas envie de donner mon avis sur les sujets, parce que ce n'est pas mon métier,
06:39 ce n'est pas mon boulot. Donc ça, ça m'a posé un problème cette année, mais c'était
06:43 mon problème à moi, et c'est vrai que je n'avais pas envie de réagir sur les sujets
06:45 d'actu, et en plus c'est une émission où à chaque fois qu'on dit une phrase, généralement,
06:51 elle est amplifiée, déformée, donc voilà, après c'est un combat permanent sur les réseaux
06:57 sur lesquels je ne vais pas tellement me poire plus du tout sur X anciennement en Twitter,
07:02 mais donc c'est très compliqué à gérer en termes de communication.
07:05 - Vous aviez de faire une pause un peu de télévision ou pas ?
07:08 - Cette année, voilà, je me suis commencé à me poser des questions en décembre, et
07:13 c'est vrai qu'il me charrie, c'est vrai que je ne parlais pas forcément beaucoup.
07:17 Ma dernière sortie, c'était sur le chat qui a été écrasé par la SNCF, où j'ai
07:23 dit qu'on avait bien fait de rouler sur le chat parce qu'on n'allait pas mettre 1200
07:26 personnes en retard pour un chat, sans vous dire que j'étais bien reçu sur les réseaux,
07:29 voilà, mais je le pensais, donc voilà, et puis voilà, c'est vrai que c'est...
07:36 Moi je ne suis pas... je pense être un bon animateur, j'aime bien faire ce métier,
07:41 mais je ne peux pas être dans la polémique en permanence.
07:43 - Merci pour toutes ces confidences, Benjamin.
07:45 Dans un instant, notre invité média, Nathalie Chélévy, qui pour parler de en a parté
07:49 sur Canal Entre Autres.
07:50 A tout de suite sur Europe 1.
07:51 - Wouh !