Vincent Roy : «Ce qu'on attend, c'est un mot de Gérald Darmanin. Pour qu'il nous explique comment ce jeune homme au casier judiciaire bien rempli se promenait encore la veille du drame dans les rues. [...] Le silence de Gérald Darmanin devient assourdissant.»
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00:00 Enfin, ce mot écrit sans hâte et sans doute sous la pression médiatique
00:06 par la ministre chargée des Relations entre les hommes et les femmes,
00:12 mais ce n'est pas ce qu'attendent les chères bourgeoises et les chers bourgeois en particulier,
00:17 et les Français en général.
00:19 Ce qu'on attend, c'est un mot de Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:24 qui va nous expliquer comment ce jeune homme au casier judiciaire bien rempli
00:31 se promenait encore la veille du drame dans les rues,
00:38 ce jeune homme de 18 ans, ce barbare de 18 ans, dans les rues.
00:41 Il était même en boîte de nuit avant de rencontrer sa victime,
00:48 non pas dans la boîte de nuit, mais directement dans l'appartement de la jeune femme de 29 ans.
00:52 Qu'est-ce qu'il faisait encore dans les rues ?
00:55 A-t-il eu, était-il sous le coup d'un contrôle judiciaire ?
00:59 Il y a le silence de Gérald Darmanin, du ministre de l'Intérieur,
01:03 au fur et à mesure que les jours passent, devient assourdissant.
01:07 C'est de lui qu'on attend un mot, pas de la ministre qui dit "je suis aux côtés des victimes",
01:13 enfin, il faut dire "service minimum".
01:15 Pourquoi "service minimum" dans cette affaire aussi grave ?
01:18 Pourquoi pas un mot, un petit mot du président de la République pour la victime ?
01:23 Parce que là, le président de la République ne peut pas s'exprimer à chaque fois qu'il y a un drame,
01:28 un viol, puisqu'il y en a, hélas, énormément dans notre pays.
01:31 Mais enfin, là, le cas est exceptionnellement grave.
01:34 Pas de mot du président de la République, pas d'explication du ministre de l'Intérieur,
01:39 donc pas d'explication d'une certaine manière de la justice, rien.
01:45 Non, non, vraiment.
01:47 C'est scandaleux de ne rien dire à ce moment-là.
01:51 On attend vraiment, les chères bourgeoises et les chers bourgeois,
01:54 comme les Français, attendent là une explication.
01:56 17 mentions au casier judiciaire avec des choses graves,
02:00 des viols incesteux, vol, violence à tous les étages, pas d'explication.
02:06 Là, vraiment, non, là, c'est indigne.
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