«C'était un grand journaliste, il savait défendre ses convictions et en même temps il était respecté» : Laurence Ferrari rend hommage à Gérard Leclerc.
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00:00 C'est d'abord aux journalistes politiques que je veux rendre hommage,
00:03 parce que c'est ma passion.
00:05 C'était un enfant d'Europe 1.
00:07 Il est né dans cette grande rédaction,
00:09 puis il est parti vers la télévision.
00:11 On avait un parcours similaire, beaucoup de choses en commun.
00:15 J'ai eu le plaisir de faire des soirées électorales avec lui.
00:18 C'était un super coéquipier.
00:20 En plateau, quand vous aviez Gérard Leclerc à côté de vous,
00:24 vous étiez sûrs que, comme Rudby, il allait jouer collectif.
00:28 Vous lui donniez la passe, le ballon,
00:30 et vous la renvoyez au meilleur moment
00:32 pour marquer le but virtuel,
00:34 parce qu'il connaissait la politique, les acteurs politiques,
00:38 il connaissait chacun de ceux qui étaient autour du plateau,
00:41 de tous les partis.
00:44 Ce qui me frappe ce matin, au-delà des qualités humaines de Gérard,
00:49 c'est l'unanimité de l'hommage de ses hommes et de ses femmes politiques,
00:52 Martine Aubry, Valérie Pécresse, François Hollande,
00:56 de gauche, de droite,
00:58 tout le monde le rend hommage.
00:59 C'est pour ça que c'était un grand journaliste,
01:02 parce qu'il savait défendre ses convictions,
01:05 il était quelqu'un d'engagé, de pédagogue,
01:07 il a été enseignant à Sciences Po,
01:09 et il était respecté, parce qu'il était respectable,
01:12 parce qu'il respectait la vie des autres,
01:14 même s'il était amoureux de la liberté d'expression.
01:17 On perd quelqu'un de très cher à CNews,
01:19 on est tous sous le choc, parce qu'on forme une famille,
01:23 parce qu'on s'aime beaucoup, et nos téléspectateurs le savent,
01:26 ils savent qu'on a du plaisir à travailler ensemble.
01:29 C'était aussi quelqu'un de bien.
01:31 Pascal, j'ai eu la chance, à l'époque,
01:33 de travailler avec Bernard Rapp,
01:35 qui avait, comme Gérard, cette élégance,
01:37 c'était un gentleman de la télévision, Gérard,
01:41 et il me fait vraiment penser à ces gens élégants,
01:45 attentifs aux jeunes journalistes,
01:47 toujours un petit mot, à volonté,
01:49 "N'aie pas peur, ça va très bien se passer."
01:51 On est touchés, on va continuer, évidemment,
01:54 on a une énorme pensée, j'ai une énorme pensée pour Julie,
01:57 qui accompagnait, pour le coup, mes premiers pas à la radio européen,
02:01 et pour ses enfants, pour son frère Julien.
02:04 Sous-titrage ST' 501
02:07 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]