[#Députéàvouslaparole] Législatives 2023 : Pierre Arsène Bessala Nkogho, à vous la parole !
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00:00 [Musique]
00:29 Je suis Pierre Hassène Bessalam Kogo, natif du 5e arrondissement.
00:34 Naturellement j'ai grandi au quartier Damas où j'ai fait toutes mes classes,
00:39 aussi bien au CIS de Mindoubé, à Épy, qu'au lycée de Mélène.
00:44 Aujourd'hui je suis entouré des membres du Coffee Citoyens du Mouvement ANU,
00:49 qui sont les deux mouvements qui portent ma candidature au premier siège du 5e arrondissement de Libreville.
00:54 Je suis accompagné également du député suppléant, monsieur Jean Hienot,
00:59 avec qui nous nous sommes accordés à mener ce combat,
01:04 le combat pour restaurer naturellement à travers la somme des lois que nous pourrons prendre plus tard à l'Assemblée Nationale,
01:11 le mieux vivre ensemble, et également donner à chaque Gabonais la possibilité de jouir au maximum de son pays
01:21 à travers la restauration d'un état de droit.
01:26 Je ne parle pas des affaires qui se déroulent en Chine ou au Pakistan.
01:29 J'ai grandi là et je connais naturellement tous les problèmes que nous vivons au quotidien.
01:33 On peut en citer, quand vous êtes dans un quartier, si vous trouvez de l'eau, vous ne trouverez certainement pas de courant.
01:39 Si vous trouvez de l'électricité, il sera difficile de trouver, de voir une voie bitumine.
01:44 Donc la somme de ces problèmes, naturellement, nous a révoltés et nous appelle à répondre positivement.
01:50 Vous savez, quand vous êtes en situation d'injustice, vous avez deux choix.
01:53 Soit vous acceptez la situation, soit vous décidez de passer à l'action.
01:57 Nous avons fait le choix de passer à l'action en nous intéressant d'abord au pouvoir législatif,
02:06 qui est celui qui permet, un, de voter des lois, deux, de contrôler l'action de l'État.
02:12 Le problème que nous avons dans nos pays, sinon l'un des problèmes fondamentaux, c'est celui des tournements.
02:17 Le budget gabonais est suffisamment énorme pour satisfaire tous nos besoins.
02:22 C'est le premier pays africain en termes de revenus par habitant.
02:25 Il suffit juste d'optimaliser la dépense publique à travers la loi de finances,
02:30 pour pouvoir répondre à tous les problèmes des nationaux.
02:34 Raison pour laquelle j'ai décidé de me porter garant afin de défendre, naturellement, les intérêts des masses populaires au niveau du Parlement.
02:42 Comme je l'ai dit tantôt, ma candidature est portée par deux mouvements.
02:45 Le mouvement à nous et le copie citoyen.
02:48 Le copie citoyen qui n'est plus à présenter, parce que les combats du copie citoyen remontent d'il y a quelques années,
02:54 qui sont naturellement des combats qui visent à donner à chaque fois, à chaque citoyen qui a été blessé dans son amour propre,
03:02 la capacité d'être restauré par la justice.
03:05 Les lois que nous souhaitons prendre de façon immédiate sont des lois qui s'accordent déjà aux 71 lois et propositions de lois
03:13 qui seront faites par l'ensemble des députés citoyens.
03:18 Mais sinon, personnellement, nous avons des choses qui nous touchent à cœur.
03:22 L'une des lois qu'il faut prendre de façon urgente et immédiate, c'est la loi contre l'homosexualité.
03:27 Il n'est pas acceptable que dans notre pays, nous puissions accepter de telles pratiques.
03:32 Naturellement, dans le même sens, nous sommes contre le fait qu'on veut enseigner à nos enfants comment un homme doit aimer un homme
03:39 ou comment une femme doit aimer une femme.
03:41 Au-delà du problème posé sur l'homosexualité, sur les orientations sexuelles,
03:47 si nous prenons le cas de l'entrepreneur, au Gabon, un problème fondamental, c'est celui de trouver des finances.
03:52 Les finances, on les trouve au niveau des banques.
03:54 Les banques vont vous demander des garanties.
03:56 Pour avoir ces garanties, la garantie générale universelle, c'est celui d'une bâtisse posée sur un terrain qui est reconnue par un titre foncier.
04:07 La plupart des Gabonais, sinon 99% des Gabonais, n'ont pas de titre foncier.
04:11 Il faut reformer la loi sur le foncier de façon immédiate afin de relancer l'économie à travers les entrepreneurs
04:17 et à réguler le taux de chômage énorme que nous vivons.
04:21 Nous comptons également de façon immédiate, je pense que c'est important parce qu'il faut faire des économies au niveau du budget de l'État,
04:27 supprimer le Sénat.
04:29 100 milliards de budget par an, c'est 500 milliards sur 5 ans, c'est énorme pour pouvoir construire des hôpitaux,
04:35 pour pouvoir construire des écoles, pour pouvoir construire des routes.
04:38 Simplement, il faut orienter le budget de l'État de façon optimale dans les investissements
04:44 plutôt que dans la gestion des petits conforts de certains petits rois-télés.
04:51 La population gabonaise est suffisamment consciente.
04:54 Si on me pose la question sur les chances de remporter, je dirais qu'elles sont à 100%.
04:57 Elles sont à 100% parce qu'il est difficile de trouver un gabonais qui n'a jamais été touché négativement par les lois,
05:04 par les agissements du système en place.
05:06 Comme je l'ai dit en introduction, c'est difficile de trouver un quartier où on trouve de l'eau,
05:11 on trouve en même temps du courant, on trouve en même temps le bitume,
05:14 où on peut avoir un centre social à côté, où on peut avoir une éducation normale, ainsi de suite.
05:18 Les problèmes des étudiants touchent tout le monde.
05:20 Donc s'il faut inciter, on ne s'en sortirait pas.
05:23 Je crois aujourd'hui que dans cet élan, le choix des populations est censé guider vers des candidatures citoyennes
05:31 parmi lesquelles au cinquième arrondissement, premier siège, il y a ma candidature,
05:34 qui est une candidature qui sort de nos maisons, qui est une candidature qui sort, qui vient de nos mappagnes
05:39 et qui est une candidature qui nous concerne tous.
05:42 Ce n'est pas ma candidature, c'est celle du peuple citoyen qui est naturellement aisé par les politiques prises en place depuis 60 ans.
05:48 Comme nous avons l'habitude de le dire, nous n'avons pas senti.
05:51 Nous n'avons pas été très pressants.
05:56 Nous avons patienté pendant 60 ans et au bout d'un moment, il faut dire trop c'est trop.
06:00 Fini la patience, il est temps que nous même passons à l'action et c'est le temps de la responsabilité.
06:05 C'est la responsabilité, votre question, je la renvoie au peuple pour demander quelle est leur capacité à prendre leur responsabilité en main au 26 août,
06:11 afin que nos estimations à 100% soient garanties et exécutées.
06:15 Chers concitoyens, c'est très sérieux ce que nous faisons.
06:19 Abraham Lincoln disait "L'engagement c'est ce qui permet de changer nos désirs en réalité".
06:26 C'est la raison pour laquelle j'invite massivement la population du cinquième arrondissement en particulier
06:33 et la population gabonaise en général de bien vouloir se mobiliser
06:38 afin de faire valoir leurs devoirs civiques pour le 26 août prochain.
06:43 Alors ne vous abstenez surtout pas. Les statistiques de l'élection précédente nous montrent qu'au-delà des 35 000 inscrits,
06:53 il n'y avait que 9000 qui ont fait effectuer leurs devoirs civiques.
06:57 Donc ne vous abstenez surtout pas et nous vous invitons massivement à remplir ce devoir citoyen.
07:04 Je tiens à vous rappeler que c'est un devoir citoyen.
07:07 Alors nous nous donnons rendez-vous le 26 août prochain dans les urnes.
07:11 Je vous remercie et à très bientôt.
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07:42 [Générique]