Gérald Darmanin se dit "ouvert" à la création d'un commissariat de police municipale et nationale dans le quartier Pissevin à Nîmes

  • l’année dernière
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est déplacé à Nîmes après les deux fusillades qui ont fait deux morts, dont un enfant de 10 ans, Fayed. Il a rencontré les parents du jeune garçon, mort par balle mardi 22 août.
Transcript
00:00 Alors c'est ce que j'ai dit à monsieur le maire, c'est que j'étais prêt à accompagner un poste de police nationale et municipale commun,
00:05 comme ça se fait dans certaines villes, et c'est une très bonne chose.
00:07 La police de proximité, qui est la police municipale, complète très bien la police d'intervention, qui est la police nationale.
00:12 Donc oui, je suis d'accord pour que dans le projet nouveau de la ville, l'État puisse financer une partie, au nom des crédits du ministère de l'Intérieur,
00:20 la présence de la police, du drapeau français, de la police nationale, dans ce quartier, comme un symbole de reconquête.
00:25 Alors ensuite, je veux dire que la création d'un nouveau commissariat, en tant que tel, peut poser aussi des problèmes.
00:31 Il faut le tenir 24h sur 24 en effectif, ça veut dire entre 30 et 40 policiers qui sont dans les bureaux.
00:36 Et il me semble, pour la population, plus simple qu'ils soient dehors, auprès des habitants, des immeubles, et pas simplement dans les bureaux.
00:43 Donc il y a un grand commissariat ici à Nîmes, avec beaucoup d'effectifs, je rappelle qu'ils ont augmenté de 40% depuis 5 ans,
00:49 mais je suis ouvert à la proposition de M. le maire, et donc j'ai chargé, comme je vous l'ai dit, M. le préfet, d'ici un mois,
00:54 de trouver les moyens de m'implanter ce commissariat de police municipale et nationale dans ce quartier.

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