Collectif Objets est un service public numérique du ministère de la Culture et de la DINUM. En France, une commune sur quatre abrite des objets protégés au titre des monuments historiques (MH) - ce qui représente près de 285 000 objets MH. Ces objets font partie intégrante de notre patrimoine. Malheureusement, par oubli, manque de temps ou de moyens, ce patrimoine tombe peu à peu en déperdition.
Collectif Objets veut répondre à ce défi en donnant aux communes les moyens de s’investir dans la protection de leur patrimoine grâce au numérique. Via une plateforme numérique, les communes sont informées sur les objets MH qu’elles abritent sur leur territoire. Elles peuvent alors les recenser en ligne, en répondant à un questionnaire visant à établir un diagnostic de leur état. L’information collectée est transmise aux conservateurs du département et aux services de l’Etat en charge du patrimoine pour qu’ils puissent accompagner les communes dans la protection et la valorisation de leur patrimoine mobilier protégé. Collectif Objets permet de sensibiliser les communes au sujet de la protection de leur patrimoine et d’informer plus efficacement les conservateurs sur l’état du parc mobilier protégé de leur territoire, afin de guider leur action.
Ce webinaire vous est présenté par l'équipe de Collectifs Objets avec le témoignage du Maire de la commune de Bétignincourt.
Webinaire du 6 juillet 2023, organisé par l’équipe du programme Transformation numérique des Territoires (TNT) de la DINUM.
Suivez le programme TNT :
- sur Twitter @Programme__TNT : https://twitter.com/Programme__TNT
- sur notre espace dédié : https://www.numerique.gouv.fr/tnt/
Collectif Objets veut répondre à ce défi en donnant aux communes les moyens de s’investir dans la protection de leur patrimoine grâce au numérique. Via une plateforme numérique, les communes sont informées sur les objets MH qu’elles abritent sur leur territoire. Elles peuvent alors les recenser en ligne, en répondant à un questionnaire visant à établir un diagnostic de leur état. L’information collectée est transmise aux conservateurs du département et aux services de l’Etat en charge du patrimoine pour qu’ils puissent accompagner les communes dans la protection et la valorisation de leur patrimoine mobilier protégé. Collectif Objets permet de sensibiliser les communes au sujet de la protection de leur patrimoine et d’informer plus efficacement les conservateurs sur l’état du parc mobilier protégé de leur territoire, afin de guider leur action.
Ce webinaire vous est présenté par l'équipe de Collectifs Objets avec le témoignage du Maire de la commune de Bétignincourt.
Webinaire du 6 juillet 2023, organisé par l’équipe du programme Transformation numérique des Territoires (TNT) de la DINUM.
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TechnologieTranscription
00:00 [Silence]
00:24 Bonjour à tous, bienvenue à ce nouveau webinaire
00:27 du programme Transformation numérique des territoires.
00:30 Pour sujet aujourd'hui, Collectif Objet,
00:32 donc un outil numérique qui a pour ambition
00:35 la protection, d'accompagner les communes
00:38 dans la protection et la valorisation de leur patrimoine.
00:42 Donc on a la chance aujourd'hui de recevoir l'équipe de Collectif Objet
00:46 que je laisserai se présenter plus en avant.
00:48 Et on a aussi l'honneur de recevoir le maire de la commune de Bétignancourt
00:53 qui pourra témoigner de son utilisation de l'outil.
00:57 Juste vous rappeler que ce webinaire est enregistré
01:00 et sera publié sur la chaîne Dailymotion de la DINUM
01:03 et le support de présentation vous sera également partagé par la suite.
01:08 Je vous invite, si vous avez des questions,
01:10 à les inscrire dans la discussion publique directement
01:13 et elles seront traitées en fin de séance
01:15 pour que vous puissiez échanger avec les intervenants.
01:19 Je n'en dis pas plus, c'est Antoine Remuade, je vous laisse la parole.
01:23 Merci beaucoup et bienvenue à tous.
01:28 Je suis Romuald Woodson, conservateur des monuments historiques
01:32 en drague Grand Est sur le site de Chalons en Champagne
01:36 et je suis accompagné aujourd'hui d'Antoine Clerfond
01:39 qui est chargé de déploiement dans notre équipe.
01:42 Une équipe de 7 personnes qui se composent d'une coach, d'un développeur,
01:47 d'une designeuse UX et d'autres chargés de déploiement
01:50 des fonctions qu'on pourra vous détailler tout à l'heure
01:53 si vous avez des questions sur la manière dont on fonctionne.
01:57 Mais sans plus attendre, je vais vous expliquer comment est né notre projet,
02:03 enfin comment d'abord il s'articule dans la nouvelle organisation du numérique
02:08 au sein du ministère de la Culture.
02:11 Donc en septembre 2020, les services informatiques du ministère,
02:16 l'ancienne DSI se sont complètement réorganisés
02:20 pour devenir ce que l'on appelle aujourd'hui le service du numérique
02:24 qui rassemble l'ensemble des compétences des métiers informatiques
02:30 dans le sens très large.
02:32 Et au sein de ce service du numérique est né un atelier
02:38 qui est un incubateur de services publics numériques
02:40 que vous connaissez peut-être pour certains d'entre vous,
02:43 vous en connaissez l'existence dans le ministère.
02:46 Donc celui de la Culture est assez jeune puisqu'il date de septembre 2020.
02:52 Donc notre projet Collectif Objet a été investigué
02:56 pendant le premier semestre 2021 suite à un appel à candidature
03:00 et comme vous le voyez sur cette petite chronologie,
03:03 on a suivi une méthode agile assez traditionnelle.
03:08 On a d'abord cherché un produit minimum viable
03:12 visant à recenser les monuments historiques
03:16 objets sur le territoire national.
03:19 On a d'abord commencé sur un département,
03:21 celui dont je m'occupe, de la Haute-Marne.
03:23 Et fort de nos expériences, de notre réussite
03:27 et de notre impact sur ce territoire
03:29 et des bons retours des communes et des élus
03:32 sur ce territoire essentiellement rural,
03:35 on a pu accélérer et en venir aux chiffres
03:37 qui nous seront présentés tout à l'heure par Antoine.
03:41 Pour finir de vous présenter notre environnement,
03:46 je veux vous dire aussi que dans cette première saison
03:49 de l'atelier numérique Culture,
03:52 nous avions des collègues de l'unité départementale
03:55 de l'architecture et du patrimoine du Rhône
03:57 qui s'intéressaient aux relations avec les usagers
04:00 de l'architecte des bâtiments de France.
04:09 [Bruits de la vidéo]
04:12 Effectivement, votre micro est coupé.
04:38 [Bruits de la vidéo]
04:41 Je pense que Romuald essaye peut-être de se reconnecter.
04:51 [Bruits de la vidéo]
04:54 En attendant de voir s'il se reconnecte.
05:04 Vous m'entendez bien en tout cas, Steve ?
05:06 J'espère le reste de l'audience aussi.
05:09 Ici, l'idée c'était de vous montrer que dans ces projets incubés
05:16 au sein des différents incubateurs, des ministères
05:19 ou de grandes agences comme la MCT,
05:24 il y a des programmes vraiment divers
05:27 qui viennent de différents échelons de l'État
05:33 et sur des thématiques diverses
05:36 qui peuvent potentiellement vous intéresser,
05:38 voire vous donner des idées.
05:40 Si vous avez vous-même des projets à apporter,
05:43 des idées d'innovation numérique
05:46 pour répondre à des problèmes de politique publique,
05:50 vous pouvez tenter de rentrer en contact
05:52 avec les incubateurs au sein de ces ministères
05:55 ou de la MCT pour ce qui est des territoires
06:00 et de promouvoir une solution numérique,
06:05 d'essayer de lancer une expérimentation
06:07 qui peut devenir une politique publique viable,
06:10 comme c'est en ce moment le cas avec Collectif Objet.
06:13 Je ne sais pas si Romuald va...
06:19 Vous ne l'entendez plus ?
06:22 Je ne sais pas s'il va peut-être se déconnecter,
06:25 se reconnecter par la suite.
06:28 Je vais tenter de continuer à faire la présentation
06:32 à sa place pour l'instant.
06:34 On allait ensuite vous présenter l'origine
06:39 au niveau de la question de politique publique
06:41 qui s'est posée et qui a amené Romuald Gludösen
06:43 à penser la solution Collectif Objet.
06:47 Il s'avère qu'en France,
06:50 il y a près de 300 000 objets
06:53 qui sont dits "protégés" au titre des monuments historiques,
06:56 c'est-à-dire que ce sont des objets
06:58 qui ont une valeur artistique, culturelle, technique
07:03 très importante
07:07 et qui ont été protégés par la loi
07:11 selon des règles établies par le Code du patrimoine
07:14 et qui portent en elles une valeur patrimoniale
07:17 telle que l'État s'engage à les protéger
07:21 et à veiller à leur préservation
07:24 puisqu'ils constituent une partie importante
07:26 du patrimoine français.
07:27 Mais malheureusement,
07:29 l'État n'a pas toujours les moyens humains
07:34 et financiers et organisationnels
07:36 pour réussir à vérifier effectivement
07:39 la bonne conservation de tous ces objets
07:43 aussi régulièrement qu'il le faudrait.
07:45 Par ailleurs, les bases de données nationales
07:49 relatives au patrimoine
07:51 et notamment au patrimoine mobilier, aux objets,
07:53 elles sont déjà très riches.
07:55 Elles sont disponibles en ligne sur un site
07:58 qui s'appelle la plateforme ouverte du patrimoine
08:00 si vous êtes curieux de les consulter.
08:02 Mais malheureusement, c'est incomplet
08:05 puisque c'est quand même,
08:06 on parle d'un très grand nombre d'objets,
08:08 d'informations très nombreuses à récolter et à numériser.
08:12 Et l'addition de ces deux enjeux,
08:17 d'une part de bases de données
08:19 qui ne sont pas toujours complètes et à jour
08:21 et d'autre part d'un grand nombre d'objets
08:24 protégés au titre des monuments historiques
08:26 qui sont répartis sur tout le territoire français.
08:28 Les trois quarts des communes françaises
08:30 hébergent au moins un objet protégé
08:32 au titre des monuments historiques
08:34 sans toujours le savoir
08:35 et sans savoir que bien souvent,
08:36 elles en ont la responsabilité
08:38 de s'assurer de la bonne préservation de ces objets.
08:41 Eh bien, le résultat de cette conjecture,
08:44 c'est que parfois à travers la France,
08:47 le patrimoine mobilier a tendance,
08:49 petit à petit, à se dégrader,
08:51 à être oublié, à être menacé de dégradation
08:55 ou parfois de vol,
08:57 puisqu'il y a également des vols assez réguliers
09:00 d'objets monuments historiques.
09:02 Et la solution envisagée par Romuald Gooden
09:05 face à ce constat a été de proposer
09:08 la mise en place d'un dispositif numérique
09:11 participatif afin de permettre aux communes
09:15 de s'impliquer dans la préservation
09:17 de ce patrimoine qu'elles abritent sur leur territoire
09:19 et même dont elles sont très souvent propriétaires
09:22 depuis la loi de séparation de l'Église
09:24 et de l'État de 1905.
09:26 Et en faisant appel aux communes
09:29 par une solution de recensement numérique,
09:32 il espérait que l'échange d'informations
09:36 provenant du terrain,
09:37 des communes qui sont proches de ces objets,
09:39 et en les faisant remonter ces informations
09:42 vers les conservateurs des antiquités
09:44 et des objets d'art,
09:45 qui sont des hommes et des femmes
09:47 qui travaillent pour la préservation
09:49 de ce patrimoine et qui veillent
09:51 à leur bonne préservation
09:53 et à leur restauration également,
09:56 à accompagner la vie de ces objets,
09:59 en faisant le transfert d'informations
10:01 entre ces différentes personnes
10:02 de la chaîne patrimoniale,
10:04 de pouvoir prendre soin
10:06 et prendre des nouvelles
10:09 et entretenir de manière plus efficace
10:11 le patrimoine mobilier.
10:13 Cette solution a donc été testée,
10:17 d'abord à petite échelle,
10:20 puis ensuite sur la région Grand Est
10:22 tout entière,
10:24 et les résultats ont été encore plus positifs
10:28 que les espérances initiales.
10:30 D'une part, les communes,
10:33 en étant simplement contactées par email
10:35 et invitées à donner des nouvelles,
10:38 recenser les objets protégés
10:40 sur leur territoire,
10:41 en les prenant en photo,
10:42 en répondant à un petit questionnaire
10:43 à leur sujet,
10:44 elles se sont mobilisées
10:46 de manière plus importante
10:47 que s'y était espérée a priori.
10:50 Très souvent, les communes font le retour
10:53 qu'elles sont ravies de redécouvrir
10:55 leur propre patrimoine.
10:57 Les personnes en charge,
11:00 les élus des mairies,
11:01 n'ont pas toujours conscience
11:03 et connaissance du patrimoine protégé
11:05 qui se trouve sur leur territoire,
11:07 ne savent pas que ce sont des objets protégés
11:09 qui ont une valeur artistique,
11:11 historique, culturelle importante.
11:13 Et ça a été une preuve assez innovante
11:19 que dans un domaine comme le patrimoine,
11:21 qui n'est pas, disons,
11:24 la partie des responsabilités étatiques
11:27 et des politiques publiques
11:28 qui était le plus à jour
11:30 sur les solutions numériques,
11:32 on a eu la preuve
11:33 avec les tests de collectifs objets
11:35 que finalement, le patrimoine
11:37 et les acteurs du patrimoine
11:38 pouvaient tirer des avantages
11:42 et des bénéfices de l'innovation numérique
11:45 et de la mise en place d'outils collaboratifs
11:47 entre les différents acteurs
11:50 de l'État au sens large
11:51 des collectivités territoriales
11:53 et également des différents acteurs
11:54 de la chaîne patrimoniale.
11:55 Quelques petits exemples d'actions
12:00 réjouissantes ou d'impacts positifs
12:04 qu'ont pu avoir les recensements participatifs
12:07 avec les communes organisées
12:08 par Collectifs Objets.
12:10 Ici, on a eu deux cas de jolies histoires
12:15 qui se sont déroulées,
12:18 une dans le département du Barin
12:20 et l'autre dans la Nièvre.
12:22 Mais voilà, on a un exemple de tableau
12:23 qui est un tableau protégé
12:26 au titre des monuments historiques,
12:28 classé même, je crois,
12:29 ah, Romuald, je crois que tu es là à nouveau.
12:33 Ah, bon, je ne vois plus.
12:35 Il est connecté.
12:37 Et qui a été finalement,
12:40 qui a été tout d'abord signalé
12:42 comme étant disparu,
12:43 puisque l'un des intérêts du recensement
12:46 organisé par Collectifs Objets,
12:48 c'est de demander aux communes
12:49 si les objets qui sont censés être
12:51 sur leur territoire,
12:52 souvent dans les églises,
12:54 puisqu'une grande partie du patrimoine
12:56 monument historique,
12:58 protégé au titre des monuments historiques
13:00 est souvent en patrimoine religieux,
13:03 parfois dans les églises,
13:04 mais parfois aussi du patrimoine
13:05 au sein des mairies, des communes.
13:08 Mais là, ce tableau
13:10 qui était disparu depuis un moment,
13:12 a été finalement retrouvé
13:13 après des recherches
13:14 dans la cave d'un commissariat
13:15 en très mauvais état.
13:17 Mais ça a été l'occasion ensuite
13:18 de lancer des travaux de restauration
13:22 et également un travail de restauration
13:24 en cours dans le département de la Nièvre,
13:27 dans la commune de Saint-Père
13:28 où cette belle statue
13:30 protégée au titre des monuments historiques
13:32 a été retrouvée plus que mal entretenue,
13:35 carrément décapitée
13:37 et un peu laissée à l'abandon.
13:39 Les travaux de restauration
13:40 ont également été lancés dans la foulée.
13:42 Mais une personne sera encore mieux qualifiée
13:47 pour parler de l'impact
13:49 et de l'expérience Collectifs Objets,
13:51 puisque nous avons la chance
13:53 d'avoir aujourd'hui avec nous
13:55 un maire, M. Bedot,
13:56 le maire de Brétigny-Court-dans-Laube,
13:58 qui a accepté de venir témoigner.
14:02 Bonjour et merci encore, M. Bedot.
14:05 Est-ce que vous m'entendez ?
14:08 Est-ce que vous réussissez à voir la parole ?
14:12 Je vous vois.
14:21 On ne vous entend pas.
14:23 Votre micro n'est pas activé.
14:25 Ah, c'est désolé.
14:27 Bonjour à tout le monde.
14:31 Bonjour, M. Bedot.
14:33 Vous êtes donc maire d'une petite commune dans Laube
14:38 et vous avez participé à un recensement
14:42 des objets protégés de votre commune
14:45 avec Collectifs Objets.
14:47 Comment est-ce que vous avez entendu parler
14:49 de Collectifs Objets
14:50 et qu'est-ce qui vous a amené
14:52 à participer à ce recensement
14:54 des objets protégés de votre commune ?
14:57 Au démarrage, si je me souviens bien,
15:00 il me semble que vous avez envoyé des mails
15:02 avec les objets qui étaient déjà recensés.
15:06 Et donc, de ce fait,
15:07 quand j'ai fait le recensement des objets
15:09 qui étaient déjà sur le dessus,
15:16 j'ai vu que notre série de 20 tableaux
15:22 n'était pas dessus.
15:23 Et donc, du coup, j'ai fait en sorte
15:26 pour qu'ils soient y recensés,
15:29 puis non aussi les petits tableaux,
15:34 leurs états et tout ça.
15:37 C'est ça.
15:38 J'ai récupéré des captures d'écran
15:40 de la plateforme
15:41 et du dossier de la commune de M. Bedot
15:44 où d'une part, sur la gauche,
15:46 on peut voir les recensements d'objets
15:49 qui étaient déjà protégés
15:50 au titre des monuments historiques
15:51 depuis un moment.
15:52 Mais il a été constaté
15:54 qu'ils étaient rongés, en l'occurrence,
15:56 par des insectes xylophages,
15:58 des insectes qui se nourrissent de bois.
16:00 Et donc, ça a été remonté au conservateur
16:03 via les informations transmises
16:05 sur la plateforme.
16:06 Et vous aviez également transmises,
16:08 du coup, ce qu'on voit sur la droite,
16:09 des photos d'une série de très beaux tableaux,
16:12 mais qui, eux, n'étaient pas protégés
16:13 au titre des monuments historiques.
16:15 Non, c'est pour ça.
16:16 Parce que là, c'est sur une statuette
16:19 que j'ai mise,
16:20 qui est disparue,
16:21 que je n'en ai pas retrouvé.
16:23 Mais parce que je les ai mises là-dessus,
16:24 parce que je n'ai pas trouvé comment faire
16:26 pour les partager autrement.
16:29 C'est une méthode très ingénieuse
16:31 que vous avez eue.
16:32 C'est vrai qu'aujourd'hui,
16:33 il n'y a pas dans la plateforme
16:34 de systèmes pour proposer
16:36 des nouvelles protections.
16:38 Mais là, vous avez alerté,
16:39 de cette manière-là,
16:40 les conservateurs qui reçoivent les données.
16:44 Et ça leur a permis
16:45 de constituer un dossier de protection.
16:47 D'ailleurs, M. Eric Blanche-Gorge,
16:50 qui est conservateur,
16:51 et qui travaille dans l'Aube,
16:54 est connecté avec nous.
16:56 Donc, je le remercie pour son travail
16:58 et pour sa participation
16:59 dans Collectifs Objets.
17:01 Est-ce que l'expérience de recensement en ligne,
17:04 pour vous, M. Bedeau,
17:05 ça s'est bien passé ?
17:06 Est-ce que vous conseilleriez
17:07 à d'autres communes
17:08 d'y participer également ?
17:10 Oui, oui, je conseille.
17:12 Et ça se fait très bien.
17:15 On prend des photos,
17:17 on marque l'état.
17:19 C'est très facile,
17:21 très fonctionnel,
17:22 et très facile d'utilisation.
17:24 Et ça permet de recenser,
17:27 au moins qu'il soit y a jour,
17:29 et que si on perd des objets
17:31 ou qu'il s'en soit y volé,
17:32 il y a des traces numériques
17:35 pour les retrouver.
17:38 Eh bien, merci beaucoup.
17:41 Et je pense que ça ferait également
17:44 plaisir à M. Blanche-Gorge
17:47 et à M. Goudzon,
17:48 qui en tant que conservateurs,
17:49 travaillent au quotidien
17:50 pour la préservation du patrimoine,
17:53 aussi bien celui qui est déjà protégé
17:54 au titre des monuments historiques
17:55 que celui qui ne l'est pas encore,
17:57 mais il reste énormément
17:58 d'œuvres précieuses à travers la France
18:02 qui ne sont pas encore protégées,
18:03 mais qui le mériteraient,
18:04 comme le prouve cette série de tableaux
18:06 dans votre commune.
18:08 Merci beaucoup, M. Bedeau,
18:10 d'avoir témoigné aujourd'hui.
18:12 Et puis, si des personnes dans l'audience
18:17 ont des questions pour M. Bedeau,
18:19 vous pouvez les rentrer
18:21 dans la messagerie de discussion publique
18:24 qui est disponible sur le côté.
18:25 On pourra y répondre dans quelques minutes,
18:29 si ça convient à tout le monde.
18:32 Je repasse rapidement sur la présentation.
18:39 Après les périodes de tests
18:41 dans un premier temps,
18:43 il a été décidé,
18:45 durant l'année 2022
18:47 et en fin d'année 2022,
18:48 de déployer Collectif Objet
18:50 suite à l'impact positif
18:52 et au succès que ça avait eu
18:53 à travers la France.
18:55 Aujourd'hui, Collectif Objet
18:56 est déployé dans 30 départements.
18:59 Je baisse la main pour l'instant,
19:04 mais si vous avez des questions,
19:05 vous pourrez les poser
19:07 dans quelques minutes.
19:10 Aujourd'hui, Collectif Objet
19:11 est déployé dans 30 départements
19:14 à travers la France.
19:16 On a le premier département en Bretagne,
19:18 les premiers départements en région PACA
19:20 et en Ile-de-France
19:21 qui ont commencé très récemment,
19:22 qui sont en train de finir
19:23 leur première campagne
19:25 de recensement en ce moment.
19:27 Plus de 22 000 objets
19:28 ont été recensés en un an et demi
19:31 par près de 3 000 communes.
19:34 Collectif Objet a été déployé
19:39 nationalement parce qu'on s'est rendu compte
19:42 que ça avait de multiples impacts positifs.
19:45 D'une part, pour le patrimoine en lui-même,
19:47 puisque cet outil permet
19:48 de signaler plus rapidement
19:50 lorsque des parties de notre patrimoine,
19:54 des objets de notre patrimoine
19:55 sont volés ou sont en état de dégradation.
19:59 Et en faisant remonter l'information
20:01 du terrain des communes
20:02 qui abritent les objets protégés
20:04 au titre des monuments historiques,
20:06 on permet d'enrichir les bases de données
20:08 nationales du patrimoine.
20:11 Avec les photos transmises par les communes,
20:13 on peut enrichir ces bases de données
20:16 puisque tous les objets protégés
20:17 au titre des monuments historiques
20:18 n'ont pas de photos présentes
20:21 sur la plateforme du patrimoine,
20:22 donc ça permet de contribuer à cela.
20:25 Pour les communes françaises
20:27 qui sont invitées à recenser ces objets,
20:29 ça leur permet d'apprendre
20:31 ou de découvrir des choses,
20:33 parfois sur leur propre patrimoine,
20:35 sur des objets qu'elles abritent
20:36 depuis longtemps et dont elles ne connaissaient
20:38 pas tout à fait l'histoire,
20:40 puisque quand sur Collectif Objet
20:42 une commune est contactée,
20:44 elle a un lien qui lui permet
20:46 d'aller directement consulter la liste
20:48 des objets protégés qui lui appartiennent
20:50 ou qui sont sur son territoire,
20:52 et elle peut aller voir sur la plateforme
20:54 ouverte du patrimoine,
20:55 dans la mesure où il y a ces informations,
20:58 un historique sur ces objets,
21:01 sur parfois l'artiste qui en est à l'origine,
21:05 la vie de l'objet.
21:07 Et pour les communes,
21:09 c'est également un moyen d'être mis en contact
21:11 directement avec les conservateurs
21:13 de leur département,
21:15 puisqu'il y a une messagerie disponible
21:16 dans la plateforme,
21:17 et chaque commune peut contacter directement
21:19 le conservateur de son département
21:20 pour lui poser des questions,
21:22 pour lui soumettre des idées d'objets
21:24 à potentiellement protéger dans le futur
21:26 qui mériteraient attention,
21:28 ou pour demander une visite sur place
21:31 afin d'examiner des objets,
21:33 puisque bien évidemment,
21:35 cette plateforme n'a pas vocation
21:37 à remplacer les visites "traditionnelles"
21:41 et réglementaires des conservateurs
21:43 sur place dans les communes
21:45 pour examiner vraiment en détail
21:47 les objets et leur état,
21:49 mais c'est un moyen de faire remonter
21:50 des alertes plus rapidement.
21:52 Enfin, pour l'État et pour l'administration
21:54 en charge du patrimoine,
21:55 ça permet un gain de temps
21:57 dans l'identification de situations urgentes,
21:59 puisque jusque-là,
22:01 l'État n'avait pas moyen de faire remonter
22:03 rapidement des données
22:05 de tout un département
22:07 afin d'identifier des objets
22:09 en train d'être dégradés
22:10 ou peut-être des vols qui ont eu lieu.
22:12 Et la donnée qui remonte du terrain
22:15 vers l'administration en charge du patrimoine
22:18 au sein du ministère de la Culture
22:20 peut devenir peut-être un outil
22:22 pour décider comment flécher les budgets
22:24 de restauration de manière plus précise.
22:27 C'est un petit peu l'idée que,
22:29 voilà, plus on est informé,
22:31 plus on pourra avoir des décisions éclairées
22:33 sur la manière de dépenser les budgets
22:36 dans le cadre des politiques patrimoniales.
22:39 Et enfin, à l'origine du projet,
22:43 il pouvait y avoir des doutes
22:45 qui étaient très compréhensibles
22:47 de la part de conservateurs qui se demandaient
22:49 si demander à des personnes non expertes
22:52 au sein des communes
22:54 de transmettre des informations sur les objets,
22:55 ce n'était pas un petit peu
22:57 de tromper d'interlocuteur
22:59 ou faire confiance à des gens
23:01 qui ne seraient pas jugés.
23:03 Il est sûr que le jugement des personnes
23:06 au sein des communes
23:07 qui transmettent des informations
23:08 n'est pas éclairé scientifiquement
23:12 autant que ceux de conservateurs assermentés.
23:16 Mais dans la majorité des cas,
23:17 les informations très simples
23:19 qu'on demande aux communes de transmettre
23:20 sont validées par les conservateurs.
23:23 Et on se rend compte que,
23:26 à mon sens, c'est un projet
23:27 qui montre qu'établir de la confiance
23:29 entre l'État et les collectivités,
23:31 entre les conservateurs
23:33 et les personnes au sein des communes
23:35 peut avoir un impact positif
23:38 pour toutes les parties
23:40 et pour le patrimoine en lui-même.
23:42 On va passer à une très rapide démonstration
23:47 du fonctionnement de la plateforme.
23:48 Alors pour ça,
23:50 je vais vous passer plutôt une petite vidéo
23:52 que j'avais enregistrée
23:54 à destination de nos utilisateurs
23:56 plutôt que faire une nouvelle démonstration en direct.
23:59 Ça va vous montrer dans un premier temps
24:06 afin que vous voyez le genre d'outils
24:08 qui peut être développable.
24:09 Peut-être que ça vous donnera des idées
24:11 pour vous au sein de vos administrations,
24:13 au sein de vos collectivités,
24:15 d'outils numériques à développer
24:17 pour répondre à des problèmes.
24:19 Vous allez voir que de manière assez simple,
24:21 une fois que ça a été bien pensé,
24:23 qu'on a eu la chance d'avoir de bons informaticiens,
24:26 il est possible d'organiser des outils numériques,
24:32 de mettre en place des outils numériques
24:34 qui ont vraiment des impacts efficaces
24:36 et à grande échelle.
24:37 Et dans un deuxième temps,
24:39 vous verrez du côté de la commune
24:40 comment ça se passe.
24:41 [SILENCE]
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29:19 [SILENCE]
29:23 [SILENCE]
29:27 Alors, j'essaye de revenir à la présentation.
29:32 J'espère que vous avez tous pu voir et entendre la petite vidéo
29:36 de démonstration de la plateforme.
29:38 Et l'étape d'après, c'est que le conservateur reçoit le dossier
29:41 de la commune et peut l'analyser, regarder en détail les photos
29:44 transmises, corriger les informations, si nécessaire,
29:48 s'il y a une erreur de jugement de la part de la commune,
29:51 commenter, écrire à la commune afin de discuter avec elle
29:54 de ses objets, de potentielles choses à mettre en place,
29:58 comme des restaurations, des protections.
30:01 Voilà pour la démonstration du fonctionnement
30:04 de la plateforme Collectif Objet du ministère de la Culture.
30:08 Je vous remercie pour votre écoute.
30:10 Et si vous avez des questions pour M. Bedot,
30:14 pour l'équipe de Collectif Objet, ou même pour un conservateur
30:19 comme nous avons la chance d'avoir M. Blanche-Gorge dans l'auditoire,
30:22 enfin, un conservateur des antiquités et des objets d'art
30:25 qui est souvent sur le terrain proche des objets, n'hésitez pas.
30:29 [SILENCE]
30:32 Vous pouvez aussi prendre la parole directement
30:38 si vous le souhaitez.
30:40 On n'est pas très nombreux, donc ça ne posera pas de problème.
30:43 [SILENCE]
30:46 Merci, Mme Ardon, ce commentaire encourageant.
30:56 [SILENCE]
31:05 C'est le but, c'est un des objectifs des outils, services numériques
31:11 innovants développés au sein des incubateurs qu'on a mentionnés.
31:15 Il y a de ces incubateurs dans la plupart des ministères aujourd'hui,
31:18 même s'ils sont encore assez petits et peu connus.
31:20 Et l'idée, c'est vraiment de répondre à des problèmes émanants du terrain
31:25 qui sont remontés par des agents, des agents qui travaillent
31:29 sur les politiques publiques et qui ont pu, par leur expérience,
31:33 identifier des problèmes et d'essayer de développer des produits numériques
31:37 simples d'utilisation pour répondre à ces problèmes.
31:40 [SILENCE]
31:43 Est-il prévu une application sur smartphone pour effectuer le recensement ?
31:50 Alors, le site est accessible en ligne sur le téléphone.
31:55 Il n'est pas aujourd'hui totalement optimisé pour ça puisque ça demande
31:59 un certain travail et coût d'investissement en ingénierie numérique.
32:06 [SILENCE]
32:08 Je pense qu'on serait ravis d'avoir une application téléphone collectif objet,
32:13 mais aujourd'hui, on a différentes priorités,
32:17 on ne peut pas toutes les traiter en même temps.
32:19 [SILENCE]
32:22 Et effectivement, Madame Ardon, BetaGo, c'est le programme au sein
32:27 de la direction interministérielle du numérique qui est à l'origine
32:31 de cette philosophie, de cette approche.
32:35 Pour dire, moi, je l'ai fait, le recensement, je l'ai fait avec mon téléphone,
32:40 sur le site internet, mais avec mon téléphone.
32:43 Eh bien, merci, Monsieur Bedeau, c'est une bonne nouvelle.
32:46 Je n'avais pas, pour l'instant, eu vent de témoignages directs
32:50 de personnes qui avaient utilisé le téléphone pour faire le recensement,
32:53 mais grâce à ça, je pourrais l'utiliser comme argument
32:56 pour des personnes qui demandent si on peut le faire sur téléphone.
33:00 [SILENCE]
33:07 Oui, pour préciser ce que dit Antoine, on sait que ça marche,
33:11 on le fait dans l'équipe, mais on a beaucoup de communes
33:15 qui préfèrent parfois passer par le médium papier
33:18 avant de ressaisir les informations sur la plateforme.
33:22 Donc, c'est un peu à la convenance des utilisateurs.
33:26 [SILENCE]
33:33 Romuald, est-ce que tu veux répondre à la question de Monsieur Guerra ?
33:37 Avec plaisir. Donc, en fait, c'est les restitutions
33:41 de ce recensement participatif, elles ont deux formes.
33:46 D'abord, elles prennent la forme du bordereau de récollement traditionnel
33:50 qui, lui, est visé par la fectataire, le propriétaire
33:54 et le CAOA du territoire concerné.
33:57 Et donc, ça, ce sont des archives publiques qui sont consultables
34:01 à la Médiatheque du Patrimoine et de la Photographie à Charenton
34:04 quand ça a été transmis par les CAOA.
34:07 Et sinon, nous, nous travaillons sur le fond numérique
34:11 au reversement d'un maximum de données du recensement participatif
34:15 sur les bases nationales. Tout à l'heure, Steve vous a posté
34:18 l'adresse de pop.culture.gouv.fr, notre plateforme ouverte des patrimoines.
34:24 Et donc, on a l'ambition de, peu à peu, mettre la totalité
34:28 du fruit du travail de ce recensement-récollement.
34:32 Ça dépend à quel moment de la chronologie on se place.
34:36 Et donc, tout ça devrait être accessible dans le nouveau système
34:39 d'information patrimoniale du ministère de la Culture
34:42 qui est toujours en cours de construction.
34:45 Déjà, beaucoup de choses sont opérationnelles pour les architectes
34:49 du bâtiment de France dans l'instruction des permis de construire.
34:52 Le travail est actuellement sur les biens archéologiques
34:56 et les monuments historiques mobiliers devraient suivre
35:00 dans quelques mois, quelques années.
35:03 Voilà, donc aujourd'hui, sur pop, beaucoup de photos.
35:06 Et on travaille sur l'alimentation des autres champs de localisation,
35:11 les champs plus scientifiques qui seront, on l'experime,
35:15 il y a le jour, peu à peu.
35:18 Madame Ardon avait levé la main, je crois,
35:21 si vous voulez prendre la parole.
35:24 Non, non, mais c'est bon, vous avez répondu à ma question.
35:27 Je suis en train de regarder la liste des communes,
35:29 voir un peu comment ça se passe. Voilà.
35:32 Oui, la liste, voilà, toutes les informations, en tout cas,
35:35 sur les objets tels qu'ils sont censés exister,
35:38 là où ils sont censés être, c'est accessible pour toutes les communes,
35:42 sur la plateforme Collectifs Objets également,
35:44 comme sur la plateforme Ouverte du Patrimoine.
35:46 Vous pouvez aller consulter, aller regarder si vos communes de cœur
35:50 abritent des objets protégés au titre des monuments historiques.
35:53 Vous pouvez aller vérifier ça en ligne.
35:56 Merci.
35:58 Est-ce que vous avez pu y participer directement, Madame Ardon ?
36:07 Pas du tout, je n'ai pas d'objet référencé.
36:12 Nous n'avons pas du tout affaire aux monuments historiques sur notre commune.
36:17 C'est une des rares dans notre coin, mais voilà.
36:22 D'accord. Et vous représentez l'Association des maires ruraux,
36:27 ou est-ce que je comprends ?
36:29 Tout à fait, je représente l'Association des maires ruraux,
36:32 donc j'ai bien pris acte de tout ce que vous mettez en place,
36:36 de la simplicité qui est la marque de fabrique de BettaGroove,
36:41 et ça le confirme, donc c'est super.
36:44 Donc moi ensuite, comme ça, je pourrais faire une petite…
36:48 voir un peu comment on peut en parler au niveau des maires ruraux
36:51 pour propager l'information, parce que le problème actuellement,
36:54 c'est la propagation de l'information, c'est dire attention,
36:58 maintenant il y a ça qui existe, et la problématique,
37:01 c'est l'information auprès des communes de tout ce qui est mis en place.
37:06 On se tient à votre disposition pour vous expliquer à nouveau,
37:11 faire des démos d'autres webinaires, et puis aller au contact
37:14 des communes qui le désireront avec grand plaisir.
37:17 Merci beaucoup.
37:19 Je vous mets mon adresse mail dans la description,
37:24 comme ça vous pouvez la conserver, si vous voulez qu'on en rediscute,
37:28 n'hésitez pas.
37:29 C'est noté, je vous remercie beaucoup.
37:31 Avec plaisir.
37:32 Je vois M. Marchand est en train d'écrire,
37:39 si vous préférez parler directement au micro, n'hésitez pas.
37:43 J'attends encore une minute, comme je vois apparaître et disparaître
38:10 l'information que M. Marchand est en train d'écrire dans la conversation,
38:14 avant de clôturer sinon ce webinaire.
38:17 Comment rendre disponible l'inventaire sur un lieu sinistré
38:25 afin d'apporter des infos aux sapeurs-pompiers ?
38:27 Je laisse Romuald.
38:30 Alors, comme on le disait tout à l'heure, ce sont des informations
38:35 qui sont déjà disponibles dans les bases nationales,
38:39 sur la plateforme POP, on ne fait que les faire découvrir
38:43 d'une manière différente, c'est de la découvrabilité des données
38:47 ou data vise, comme on entend parfois en français.
38:50 Aujourd'hui, nous, on réfléchit à des informations qui pourraient
38:56 être mises à disposition des SDIS dans le cadre des plans de sauvegarde
39:00 des biens culturels, les fameux PSBC que vous évoquez.
39:04 C'est un sujet qui est traité par l'État sur ses cathédrales,
39:08 et un domaine sur lequel ne va pas Collectif Objet aujourd'hui,
39:11 puisque l'État doit lui-même recenser ses biens mobilisés
39:16 au sein de ses cathédrales.
39:18 C'est vraiment ce à quoi on réfléchit, parce que comme on fait
39:21 un travail de mise au propre des données et d'informations
39:25 des acteurs locaux, évidemment, on pense aux sinistres
39:28 et aux informations à confier à ces acteurs,
39:31 et en particulier aux sapeurs-pompiers,
39:34 pour un usage effectif des données.
39:37 Il est sûr que dans une petite église rurale, il vaut mieux sauver
39:40 les objets monuments historiques en premier, avant d'aller sauver
39:43 la statue en plâtre, qui est d'un intérêt bien moindre
39:47 au regard du patrimoine national.
39:49 Donc ça, ce sont des informations qu'on souhaiterait pouvoir
39:52 vous confier.
39:53 Et donc, si vous voulez échanger plus avant, vous entretenir avec nous
39:58 pour nous expliquer plus précisément vos demandes dans votre département,
40:03 avec plaisir là aussi, je pense que ce sera riche d'enseignements
40:06 pour nous à l'avenir.
40:11 Voilà, et on sait par ailleurs qu'il y a des initiatives
40:14 commerciales de proposition des données.
40:17 Il faut savoir que ce sont des données publiques,
40:20 donc elles sont déjà sur la plateforme ouverte du patrimoine.
40:23 Il y a des API pour les moissonner, donc les SDIS seraient en capacité
40:27 d'utiliser ces données.
40:28 Je ne sais pas si je réponds assez précisément à votre question,
40:42 mais encore une fois, n'hésitez pas à prendre la parole
40:45 si vous voulez dialoguer.
40:47 Je crois que votre micro a annoncé les écouteurs.
40:53 Et n'hésitez pas à nous faire des emails si vous avez des idées
40:58 de potentielles applications, collaborations, utilisations
41:03 de collectifs-objets qui pourraient servir à d'autres secteurs,
41:09 d'autres collectivités, administrations ou politiques publiques.
41:14 En fait, collectifs-objets, ça pourrait très bien servir.
41:17 Il y a de plus en plus de communes qui s'équipent au niveau du tourisme
41:22 d'application pour leurs monuments, pour l'historique, etc.,
41:28 des parcours, tout ça.
41:30 Et je pense qu'il y aurait peut-être une manière de déverser simplement,
41:34 de relier leur SIG, ce qu'ils utilisent comme base,
41:39 avec votre bouche de données, ça peut être très intéressant.
41:43 Ça évite des redites, ça évite de re-rentrer les mêmes informations
41:47 sur une autre base, qui au final va être privée souvent,
41:51 alors que là on a des bases publiques, et donc juste faire une API
41:55 ou des flux, ça peut être super intéressant.
41:58 Comme un peu pour mesadresses.gouv.fr, qui devient en fait la seule référence
42:08 de base pour l'adressage en France, qu'on essaye d'imposer au niveau
42:14 de tous les outils cartographiques, et faire ça au niveau de nos objets
42:20 culturels, ça peut être intéressant.
42:22 Absolument, on a la même logique du côté de l'identification
42:29 des bâtiments qui contiennent ces objets, puisque ça aussi
42:32 c'est une donnée publique, et il y a une start-up qui s'appelle
42:35 BATIDÉ, qui s'intéresse à l'identification unique de l'ensemble
42:40 des judéphiles de France, donc on ne parle pas seulement
42:42 de ceux qui abritent nos objets monuments historiques,
42:45 mais c'est vraiment très intéressant, et cet aspect touristique
42:49 dans lequel vous pourriez avoir des cartels, des œuvres
42:52 avec des informations, mises à jour avec vos conservateurs,
42:56 c'est quelque chose à quoi on réfléchit, puisque c'est une information
43:01 qu'on souhaite diffuser dans le cadre de la valorisation du patrimoine.
43:04 Et en fait, comme il y a déjà des applications qui font ce genre
43:10 de choses, voir comment ils pourraient s'interfacer avec les données
43:18 existantes, publiques, pour être maître aussi de ce qu'on diffuse
43:24 et des informations qu'on transfère, et pour éviter, comme je vous dis,
43:28 une appropriation d'une base de données extérieure qui soit privée
43:34 et non publique, et qui soit propriétaire du coup.
43:38 Est-ce que vous pensez à une base en particulier qui vous sert à la valorisation ?
43:43 En aucun cas, mais j'avais déjà fait des salons où pas mal de prestataires
43:49 montraient leurs petites applications pour la Smart City, etc.
43:53 Et donc il y a des choses qui existent. Il y a 4 ans, 5 ans, il y avait
43:57 deux applications phares à ce niveau-là, qui étaient vraiment très orientées
44:01 au tourisme, et ça a dû se développer entre-temps.
44:05 Voir un petit peu comment c'est, je ne sais pas, je n'ai pas l'articulation
44:10 en tête, comment ça peut être faisable, mais je pense qu'il y a des choses
44:13 à faire à ce niveau-là.
44:15 Ou la commune qui va commander, qui va dire "ok, vous mettez en place
44:18 une application, mais s'il vous plaît, récupérez les bases que j'ai remplies
44:23 sur tel site pour référencer nos objets, intégrez-les dedans",
44:27 c'est un peu cette démarche-là peut-être. Voir pour aller plus loin aussi,
44:31 après au niveau des bâtiments.
44:38 Très bien, écoutez, on garde vos coordonnées, vous avez les nôtres
44:41 si vous avez d'autres demandes ou idées, avec grand plaisir.
44:46 Ah, et je vois qu'on a une initiative portée par le département des Yvelines,
44:51 que je ne connaissais personnellement pas, mais sur laquelle nous allons
44:55 courir nos renseigners, Eva, est-ce que vous pouvez nous en dire plus,
45:00 Madame Abadi, peut-être ?
45:02 [Silence]
45:12 Alors, je ne sais pas si nos auditeurs… Ah !
45:17 Madame, il faudrait pouvoir cliquer en bas de votre écran à gauche,
45:23 normalement vous étiez en écoute seule, il faudrait cliquer sur le micro
45:27 pour que vous puissiez prendre la parole.
45:29 [Silence]
45:33 Oui, j'ai eu ce problème tout à l'heure, comme vous l'avez probablement compris.
45:38 [Silence]
45:50 Est-ce qu'on ne peut pas te donner la main ?
45:53 Malheureusement, non, je ne serai pas à la main de sûr.
45:58 Je ne sais pas si on a l'adresse de cette application, Eva,
46:03 mais je vais aller chercher tout de suite.
46:05 [Silence]
46:07 Oui, Eva Yveline, c'est bien référencé,
46:12 et Tisseurs du Temps, une base type Geocaching numérique.
46:17 Ça a l'air, je crois, d'être sous forme de…
46:20 D'accord, sur la plateforme des archives départementales,
46:23 je vais vous mettre le lien tout de suite.
46:25 [Silence]
46:33 Un projet qui emprunte les codes du jeu de pistes géolocalisé.
46:37 Effectivement, ça doit être une initiative très intéressante
46:42 pour découvrir le patrimoine d'une commune ou d'un département.
46:47 [Silence]
46:50 Forme d'énigme ou de chasse, il y a l'application.
46:56 [Silence]
47:04 Alors, je ne sais pas s'il y a d'autres questions, réactions ou remarques.
47:08 [Silence]
47:13 Sinon, en tout cas, on va vous remercier toutes et tous.
47:18 On reste à votre disposition si vous avez des questions par email.
47:24 [Silence]
47:26 Merci à M. Bedeau, merci beaucoup d'avoir accepté de témoigner
47:30 et de prendre du temps pour participer à ce webinaire avec nous.
47:33 [Silence]
47:35 Ah, je vois Mme Garance-Alger qui est en train d'écrire.
47:40 [Silence]
47:43 Merci beaucoup.
47:45 Je partage ses remerciements.
47:47 Merci beaucoup Romuald, merci beaucoup Antoine pour ce webinaire.
47:51 Et merci encore à M. Bedeau pour votre intervention
47:55 qui a été très éclairante pour nous.
47:57 Comme je vous l'indiquais, ce webinaire sera disponible en replay
48:01 sur la chaîne Dailymotion de l'Adynium
48:04 et on vous transmettra le support de présentation d'ici peu.
48:08 Et n'hésitez pas bien sûr à contacter l'équipe par mail,
48:11 comme Antoine vous l'indiquait.
48:13 Merci beaucoup à tous pour votre participation et bonne fin de journée.
48:17 Merci Steve pour l'organisation.
48:20 Bonne journée à tous.
48:22 Au revoir, merci.
48:24 [Silence]
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