Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:00:05 Pas de logement HLM pour les délinquants,
00:00:07 ceux qui pourrissent la vie de leurs voisins.
00:00:10 Gérald Darmanin demande au préfet de multiplier les expulsions,
00:00:13 notamment les expulsions des émeutiers condamnés.
00:00:16 On va également aller à Melun, où les habitants d'une tour HLM
00:00:21 lancent un appel à l'aide.
00:00:23 Ils vivent l'enfer à cause des dealers.
00:00:26 Checkpoint à l'entrée, odeur d'urine dans les couloirs,
00:00:30 ascenseurs dégradés.
00:00:31 Les infirmières, les aides-soignants,
00:00:36 les médecins vont avoir droit à une augmentation de 25 à 50 %
00:00:41 pour le travail de nuit ou encore le travail le dimanche.
00:00:44 Coût total de la mesure, plus d'un milliard d'euros.
00:00:47 Des mesures aux États-Unis pour tenter de mieux contrôler
00:00:50 la circulation des armes à feu.
00:00:52 Les vendeurs seront désormais obligés de vérifier
00:00:55 les antécédents judiciaires et psychologiques de leurs clients
00:00:59 avant de leur vendre une arme.
00:01:01 Vous allez peut-être faire vos courses de rentrée ce week-end
00:01:04 dans votre supermarché préféré.
00:01:06 Bercy veut bloquer 5 000 prix.
00:01:08 Le détail, le milieu.
00:01:11 Gérald Darmanin veut donc systématiser l'expulsion des délinquants
00:01:15 des logements sociaux, des HLM.
00:01:17 Dans son viseur, les auteurs de violences urbaines,
00:01:19 de trafic de drogue ou encore de rodéos urbains,
00:01:21 le ministre de l'Intérieur a envoyé une note à tous les préfets
00:01:24 en ce sens.
00:01:25 Gauthier Lebrecht, Gérald Darmanin leur demande de la fermeté.
00:01:28 De la fermeté systématique, Romain.
00:01:31 Effectivement, dans cette note où il est dit qu'il faut expulser
00:01:35 des logements sociaux les délinquants auteurs de violences urbaines.
00:01:39 Donc avec une fermeté systématique.
00:01:41 C'est une note de Gérald Darmanin et de la secrétaire d'État
00:01:43 à la Ville, Sabrina Agristi Roubache.
00:01:45 Il est dit "Nous vous demandons de mobiliser tous les outils
00:01:48 prévus par la loi pour expulser les délinquants des logements sociaux
00:01:50 qui les occupent.
00:01:51 Vous emploierez les différents outils à votre disposition
00:01:53 en fonction des situations particulières que vous pouvez connaître
00:01:57 en lien avec les bailleurs et les collectivités locales
00:02:00 et l'autorité judiciaire."
00:02:02 Parce que ce n'est pas le préfet qui peut expulser directement,
00:02:04 mais c'est le bailleur.
00:02:05 Donc il demande au préfet de se mettre en lien avec les bailleurs
00:02:08 pour bien qu'ils connaissent les règles qui existent.
00:02:12 Et ça fait suite à ce qui s'était passé dans le Val d'Oise.
00:02:14 Le préfet du Val d'Oise, il y a quelques jours,
00:02:17 avait fait le choix avec le bailleur d'expulser la famille
00:02:22 d'un émeutier qui avait été condamné et qui est actuellement en prison.
00:02:26 Ça avait déclenché une polémique, notamment à gauche,
00:02:28 et la secrétaire d'État à la Ville, Sabrina Agristi Roubach,
00:02:31 interrogée sur le sujet, avait assumé cette expulsion
00:02:35 et avait apporté son soutien au préfet du Val d'Oise.
00:02:37 On voit désormais que c'est devenu une règle,
00:02:39 demander systématiquement de la fermeté au préfet
00:02:42 pour expulser de leur HLM les délinquants et pourquoi pas leur famille
00:02:45 si c'est ce qui s'est passé dans le Val d'Oise qui se reproduit.
00:02:48 Voilà, on verra comment c'est appliqué, on en parlera.
00:02:51 Avec le responsable des offices HLM du 77, de la Seine-et-Marne,
00:02:56 et puis également avec mon invité à 8h15, Thibaud de Montbrial,
00:03:00 soyez là si vous le pouvez bien sûr.
00:03:02 Gérald Darmanin veut systématiser l'expulsion des délinquants.
00:03:05 À Melun, par exemple, les dealers font la loi dans un immeuble,
00:03:09 une tour du quartier de Lallemont, ascenseur en panne,
00:03:12 escalier barricadé, partie commune,
00:03:14 zinzalubre, c'est l'enfer, Jeanna.
00:03:17 Oui, les locataires disent avoir honte et n'invitent plus personne chez eux.
00:03:20 La situation dure maintenant depuis deux ans.
00:03:23 Excéder, les habitants demandent l'aide de l'État.
00:03:25 Reportage d'Adrien Spiteri et Charles Pousseau.
00:03:27 Des tours HLM comme celle-ci,
00:03:32 il y en a des dizaines dans le quartier de Lallemont à Melun.
00:03:35 L'une d'elles, située au 9 rue Claude Bernard,
00:03:38 est gangrénée par les trafics de stupéfiants.
00:03:40 Sur place, les locataires n'en peuvent plus.
00:03:43 Le bailleur social nous décrit leur quotidien.
00:03:46 Ça fait maintenant plus de deux ans, je pense,
00:03:48 qu'ils vivent un véritable enfer et de plus en plus dur comme situation.
00:03:52 C'est-à-dire qu'ils sont filtrés pour rentrer chez eux.
00:03:55 C'est occupé par des dealers, pratiquement 24 heures sur 24,
00:03:58 7 jours sur 7, qui occupent les lieux, qui occupent l'espace,
00:04:02 qui dégradent tout et qui filtrent les locataires.
00:04:04 Odeur de stupéfiants et d'urine, ascenseurs en panne et insécurité,
00:04:09 les habitants dénoncent des conditions inhumaines.
00:04:12 Au courant de la situation, Habitat 77 assure agir
00:04:16 et demande l'aide de l'État.
00:04:17 En tant que bailleur, ce n'était pas notre rôle
00:04:19 de prendre des agents de sécurité, de protection,
00:04:22 de tranquillité résidentielle.
00:04:23 Nous l'avons fait, c'est un coût pour nous de plus de 250 000 euros par an.
00:04:26 La police nationale est présente, elle passe tous les jours,
00:04:29 elle interpelle, mais on voit que ça ne suffit pas.
00:04:31 Il y a certainement des choses à changer dans la loi
00:04:33 et surtout aussi créer certainement des brigades spécifiques
00:04:38 pour ces questions de digues dans ces quartiers.
00:04:40 Dans une note rédigée mercredi,
00:04:42 le ministre de l'Intérieur Gérald De Darmanin
00:04:44 demande au préfet de tout mettre en œuvre
00:04:46 pour expulser les délinquants des logements sociaux.
00:04:49 Et puis c'est maintenant officiel,
00:04:52 le port de la baïaille du camis est interdit à l'école.
00:04:55 Gabriel Attal a envoyé une note au chef d'établissement
00:04:58 en ce sens, à quelques jours seulement de la rentrée scolaire.
00:05:00 Voilà, une note très claire.
00:05:02 Si un ou une élève refuse de se soumettre à cette règle,
00:05:06 une procédure disciplinaire sera engagée.
00:05:08 Et d'ailleurs, il est précisé dans cette circulaire un peu longue
00:05:12 qu'il n'y aura pas de négociation.
00:05:14 On n'est pas dans la négociation.
00:05:15 C'est interdit.
00:05:16 Point barre.
00:05:17 Adrien Spiteri.
00:05:18 Après l'annonce, place aux actes pour Gabriel Attal.
00:05:23 Dans cette note envoyée hier au chef d'établissement,
00:05:26 le ministre de l'Éducation nationale précise
00:05:29 l'interdiction du port de la baïa à l'école.
00:05:32 Ainsi, dès la rentrée,
00:05:33 "le port de telle tenue qui manifeste ostensiblement
00:05:36 en milieu scolaire une appartenance religieuse
00:05:39 ne peut y être toléré.
00:05:41 À l'issue d'un dialogue avec l'élève,
00:05:42 si ce dernier refuse d'y renoncer,
00:05:44 au sein de l'établissement scolaire
00:05:46 ou durant les activités scolaires,
00:05:48 une procédure disciplinaire devra être engagée".
00:05:51 Pour justifier ces possibles sanctions disciplinaires,
00:05:54 le ministre s'est également adressé aux élèves et aux familles.
00:05:57 Il rappelle l'un des principes de la République.
00:06:00 "Le principe de laïcité suppose la neutralité de l'État
00:06:03 à l'égard de tous les élèves, quelle que soit leur conviction.
00:06:06 Ce devoir de neutralité s'applique aussi à l'école
00:06:08 qui a pour devoir de les instruire
00:06:10 et de forger leur esprit critique dans le respect de chacun".
00:06:13 Lundi, les élèves portant la baïa ne pourront pas entrer en classe
00:06:17 mais seront accueillis par les établissements scolaires.
00:06:20 Les équipes pédagogiques devront alors expliquer le sens
00:06:23 de cette interdiction.
00:06:26 Voilà, et à 8h30, on sera en direct avec Didier Georges,
00:06:28 secrétaire national du Syndicat national des personnels de direction,
00:06:31 les proviseurs.
00:06:33 Est-ce qu'il estime que cette directive est assez claire ?
00:06:35 Il sera avec nous.
00:06:36 À 8h30, la chasse à l'homme se poursuit
00:06:39 autour de Chambéry en Savoie après un nouveau féminicide
00:06:42 particulièrement atroce.
00:06:44 Une femme a été battue à mort hier matin
00:06:46 en pleine rue par son ex-compagnon.
00:06:48 Oui, cette policière d'une quarantaine d'années hors service
00:06:50 au moment des faits a été tuée à coups d'objets contendants
00:06:53 alors qu'elle déposait son enfant à la crèche.
00:06:55 Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence,
00:06:58 de harcèlement ou encore de menaces,
00:07:00 est actuellement en fuite.
00:07:01 Corentin Brio.
00:07:03 Une chasse à l'homme qui se poursuit.
00:07:05 Dans la commune de la Croix de la Rochette en Savoie,
00:07:08 les policiers recherchent toujours l'auteur présumé
00:07:11 de l'agression mortelle d'une femme en pleine rue
00:07:13 alors qu'elle venait de déposer un enfant à la crèche du village.
00:07:16 Mes pensées vont à sa famille, à ses enfants, à son mari
00:07:20 qui lui va avoir une tâche très difficile à partir de maintenant.
00:07:25 Et après, peu importe la raison de ce drame,
00:07:28 il y a une enquête qui va trouver le pourquoi.
00:07:32 La piste privilégiée par les enquêteurs est un féminicide
00:07:36 et le suspect pourrait être l'ex-conjoint de la policière.
00:07:39 Ici dans le village, après le drame règne l'émotion
00:07:43 et l'incompréhension.
00:07:44 Toutes les personnes qui doivent être au courant sont sous le choc,
00:07:46 oui je pense, parce qu'on ne s'attend pas à ça
00:07:48 dans un petit village comme ça.
00:07:49 On est triste, choqués et tristes en même temps.
00:07:54 Et ils vont faire quoi les gamins maintenant ?
00:07:56 Le père en délit de fuite et la mère là ?
00:08:01 Franchement, ça me tue.
00:08:03 D'importants moyens de gendarmerie ont été déployés
00:08:06 pour tenter de retrouver l'auteur des faits
00:08:08 et qui a pris la fuite en voiture.
00:08:10 Plusieurs dizaines de militaires ont été mobilisés.
00:08:15 1,1 milliard d'euros de revalorisation salariale
00:08:19 pour les soignants à l'hôpital.
00:08:21 Elisabeth Borne l'a annoncé hier.
00:08:23 Objectif, revaloriser le travail de nuit et le travail le dimanche.
00:08:28 Alors très concrètement, on va voir ensemble,
00:08:29 dès janvier prochain, la rémunération des aides-soignantes
00:08:31 et des infirmières sera majorée de 25%.
00:08:34 Ça représente environ 300 euros par mois
00:08:37 pour une infirmière à mi-carrière.
00:08:38 Et quant aux médecins, l'indemnité des gardes sera augmentée de 50%.
00:08:43 Et selon Bruno Mégarban, cette mesure est insuffisante
00:08:45 pour lutter contre la pénurie de soignants
00:08:47 qui frappe actuellement le système hospitalier.
00:08:50 Ces mesures de revalorisation des salaires
00:08:56 au cas d'activité de nuit ou de week-end,
00:08:58 pour les paramédicaux, il est une très bonne nouvelle.
00:09:02 Malheureusement insuffisante pour éviter et renverser la vapeur actuelle.
00:09:12 Ce qui manque évidemment, c'est encore de redonner du sens
00:09:17 au travail hospitalier et de remettre le patient
00:09:21 au centre des préoccupations.
00:09:23 Et puis une petite vidéo qui fait sourire
00:09:26 et qu'on voulait partager avec vous ce matin.
00:09:29 Le club de foot, la JOSR, cartonne avec cette vidéo
00:09:32 sur les réseaux sociaux.
00:09:33 On y voit la légende Guy Roux qui fait la promotion
00:09:37 du nouveau compte TikTok du club.
00:09:39 C'est assez drôle.
00:09:40 Oui, avec son téléphone tenu à l'envers,
00:09:42 il utilise la fameuse expression, vous savez,
00:09:44 "quoi couper" très populaire auprès des plus jeunes.
00:09:47 Regardez.
00:09:48 Bonjour Guy.
00:09:52 Qu'est-ce que vous faites ?
00:09:54 Je crée le compte TikTok de la JOSR.
00:09:57 Quoi ?
00:09:59 Quoi couper ?
00:10:01 C'est pas mal.
00:10:03 Il est marrant.
00:10:04 C'est pas mal, il s'est prêté au jeu.
00:10:06 Il s'est prêté au jeu.
00:10:07 Voilà, grosse pub pour le compte TikTok de la JOSR.
00:10:12 Est-ce que c'est énervant cette expression ?
00:10:14 Ah bah oui.
00:10:15 Je vous promets, j'ai entendu tous les tics.
00:10:17 Quand on a plus de 12 ans et demi,
00:10:18 on ne comprend pas très bien ce que ça veut dire.
00:10:20 Ils disent ça à vos enfants, Lomique ?
00:10:24 Non, ça leur est passé déjà.
00:10:25 Ça leur est passé, oui.
00:10:26 Ça leur est déjà passé.
00:10:27 La mode est déjà passée.
00:10:29 Bon, en tout cas, voilà, c'est un petit clin d'œil.
00:10:30 Quoi couper ?
00:10:31 Rien, c'est toute la question.
00:10:32 Quand vous dites quoi, je vous dis quoi couper.
00:10:34 C'est un petit jeu d'adolescent.
00:10:37 Mais vous n'avez plus d'adolescent ?
00:10:38 Non, effectivement, je vous le confirme.
00:10:40 C'est la preuve.
00:10:41 Allez, le sport tout de suite.
00:10:44 On se dit qu'il n'y a pas si longtemps.
00:10:45 Du football avec la Ligue des Champions et le tirage au sort.
00:10:57 Hier soir, tirage au sort sévère pour le Paris Saint-Germain.
00:11:00 Plus Clément pour Lens.
00:11:01 Oui, le Paris Saint-Germain hérite du Borussia Dortmund, de Newcastle et de l'AC Milan.
00:11:08 Demi-finaliste la saison passée.
00:11:10 Il s'agit du groupe le plus relevé de la compétition.
00:11:13 Et de son côté, Lens a été un peu plus épargné.
00:11:16 Les 100 euros ont hérité d'un groupe plus abordable avec le Sevilla FC Arsenal, le PSV Eindhoven.
00:11:22 Pour l'entraîneur des nordistes, avec cette poule, tout semble possible.
00:11:25 Je crois que toutes les équipes de ce groupe, dont on fait partie, peuvent avoir tous les espoirs.
00:11:34 On peut tous penser qu'Arsenal a un temps d'avance sur les trois autres.
00:11:43 Mais je pense que ça reste un groupe qui est ouvert.
00:11:48 Groupe ouvert, nous dit l'entraîneur de Lens.
00:11:51 Si le PSV n'a pas été chanceux, il pourra néanmoins compter sur sa nouvelle recrue.
00:11:54 L'attaquant Bradley Barcola a été transféré de l'OL à Paris.
00:11:58 La signature du contrat a été officialisée hier soir.
00:12:01 L'international espoir, âgé de 20 ans, a été transféré pour 50 millions d'euros, bonus compris.
00:12:06 Louis Roubiales perd le soutien de Gianni Infantino.
00:12:10 C'est le patron de la FIFA qui a réagi pour la première fois à l'affaire du baiser forcé.
00:12:15 Il semblait observer ce qui se passait.
00:12:18 Sur son compte Instagram, Gianni Infantino écrit "Les célébrations bien méritées de ces magnifiques champions
00:12:25 ont été gâchées par ce qui s'est passé après le coup de sifflet final.
00:12:28 Cela n'aurait jamais dû se produire."
00:12:31 On a envie de dire que la messe est dite pour Roubiales.
00:12:45 C News 6h12, merci d'être avec nous.
00:12:48 Toute l'équipe est là. On est avec Chanal, Ousto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Lomic, Guillaume.
00:12:53 Restez bien avec nous sur C News dans un instant.
00:12:55 On va parler de beaucoup de sujets. Des armes aux Etats-Unis, des taux d'emprunt immobiliers également.
00:13:00 Ils poursuivent leur hausse. Ces taux d'emprunt pourraient dépasser, ils dépassent même parfois les 5%.
00:13:05 On va tout vous dire. On va aller en Loire-Atlantique. A tout de suite.
00:13:08 C News 6h15, merci d'être avec nous.
00:13:14 Tout d'abord, le point faux. Chanal Ousto, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
00:13:17 La chasse à l'homme se poursuit autour de Chambéry en Savoie après un nouveau féminicide.
00:13:25 Une femme a été battue à mort hier matin en pleine rue par son ex-compagnon.
00:13:29 Cette policière de 40 ans hors service au moment des faits a été tuée à coups d'objets contendants
00:13:34 alors qu'elle déposait son enfant à la crèche.
00:13:36 Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence, de harcèlement ou encore de menaces, est actuellement en fuite.
00:13:43 Et puis c'est maintenant officiel, le port de l'abaya et du camis est interdit à l'école.
00:13:47 Gabriel Attal a envoyé une note au chef d'établissement en ce sens à quelques jours seulement de la rentrée scolaire.
00:13:52 Et le ministre de l'éducation nationale a été très clair, si un ou une élève refuse de se soumettre à cette règle,
00:13:57 une procédure disciplinaire sera engagée.
00:14:00 Et puis au Gabon, le nouvel homme fort, le général Brice Oligui Nguema sera intronisé lundi prochain.
00:14:07 Il deviendra officiellement président d'un pouvoir de transition pour une durée indéterminée.
00:14:11 Le général a promis la mise en place progressive des institutions de la transition.
00:14:15 Il a également assuré le respect de tous les engagements du Gabon extérieur et intérieur.
00:14:20 On va partir aux Etats-Unis.
00:14:23 Écoutez bien, l'administration Biden veut resserrer la vis sur les armes à feu.
00:14:28 Elle a décidé de renforcer l'encadrement de la vente.
00:14:32 Les vendeurs devront désormais vérifier le profil des acheteurs, notamment leurs antécédents judiciaires et psychologiques.
00:14:40 Ça sera désormais une obligation.
00:14:42 Les informations de notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.
00:14:46 C'est l'une des priorités du mandat de Joe Biden, réguler les armes à feu pour combattre, je cite, l'épidémie de violence aux Etats-Unis.
00:14:56 Alors, on peut dire qu'avec cette nouvelle régulation, c'est une petite victoire pour le président américain
00:15:02 qui d'habitude se heurte à l'opposition des conservateurs et du puissant lobby pro-armes, la NRA.
00:15:08 Désormais, les vendeurs pourront vérifier les antécédents judiciaires et psychologiques des acheteurs.
00:15:16 C'est une question de bon sens, a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche,
00:15:20 qui a admis que ces vérifications sont l'un des meilleurs outils pour éviter que des armes dangereuses tombent entre les mains de criminels.
00:15:28 D'autant plus qu'on observe une augmentation des fusillades de masse cette année.
00:15:34 En effet, on en dénombre plus de 400 en 2023 sur le territoire américain.
00:15:39 Allez, on va parler immobilier maintenant.
00:15:42 Le taux d'emprunt et les taux d'emprunt immobilier poursuivent leur hausse.
00:15:48 Ils dépassent les 5%.
00:15:50 Aujourd'hui, la Banque de France relève encore le taux minimal de prêt des banques pour atteindre 5,56%,
00:15:56 un taux qui exclut de nombreux prétendants, beaucoup de gens qui veulent acheter, forcément.
00:16:00 Et qui a des conséquences sur les projets immobiliers et certaines professions du bâtiment commencent à s'inquiéter très sérieusement.
00:16:05 Reportage en Loire-Atlantique avec Michael Chahyou.
00:16:08 Dans cette agence de courtage, on en est persuadé.
00:16:12 Tant que l'inflation ne sera pas maîtrisée, les taux d'emprunt vont continuer de s'envoler dans les banques françaises.
00:16:18 De 1% en moyenne début 2022 pour un prêt sur 20 ou 25 ans, on est passé à 4% en cette rentrée.
00:16:25 Résultat, pour un foyer avec une mensualité de 1 000 euros, la capacité d'emprunt a fondu de 25% en un an.
00:16:32 Quand il empruntait 250 000 euros il y a un an, un an et demi en arrière, aujourd'hui, sa capacité d'emprunt a été réduite à 190 000 euros.
00:16:41 Pour être concrète, c'est environ 20 mètres carrés de réduction sur un bien que représentent ces 60 000 euros de capacité d'emprunt en moins.
00:16:48 Pour l'heure, les conséquences dans le bâtiment ne sont pas vraiment visibles.
00:16:52 Sur les chantiers, on construit aujourd'hui les projets financés avant l'envolée des taux.
00:16:57 Mais les promoteurs sont très inquiets pour les prochains mois car leur carnet de commandes sonne creux.
00:17:02 « Clairement, c'est un impact sur les ventes. Aujourd'hui, on est à peu près à -30% de notre activité commerciale sur les 5 premiers mois de 2023.
00:17:13 Et principalement, ce sont concernés les jeunes ou les primo-accédants.
00:17:17 Les taux qui ne cessent d'augmenter excluent complètement cette partie de la population. »
00:17:22 Avec des taux qui tutoient les 5%, les constructeurs projettent de vendre en 2023 deux fois moins de maisons individuelles que l'an passé.
00:17:30 Ils demandent une intervention urgente des pouvoirs publics, comme le maintien du prêt à taux zéro en 2024, pour permettre aux plus jeunes de se lancer dans un projet immobilier.
00:17:40 « Voilà comment ça se passe. Le taux maximal de prêt des banques va atteindre aujourd'hui 5,56%. C'est le taux d'usure.
00:17:48 5,56%, c'est le plafond, mais c'est déjà un plafond qui est très haut. On voulait vous en parler ce matin.
00:17:54 Ne cherchez plus les trottinettes électriques en libre-service. Ils ont bel et bien disparu de la capitale. »
00:18:00 « Oui, 89% des participants, votre citoyen organisé par la mairie le 2 avril dernier, se sont prononcés contre leur maintien.
00:18:07 Leur interdiction est en vigueur depuis ce matin. Et pour les faire disparaître, des équipes municipales étaient mobilisées ces derniers jours pour traquer les dernières trottinettes dans les rues. »
00:18:17 Reportage d'Aminat Adem.
00:18:19 « Je récupère les deux trottinettes qu'il y avait en rue pour les remettre dans mon camion. »
00:18:23 Dans le 17e arrondissement de Paris, Céryne s'active pour trouver les dernières trottinettes en libre-service.
00:18:29 Et pour cause, ces engins électriques sont désormais bannis de la capitale.
00:18:34 « C'est très important de faire attention entre les véhicules, etc. De prendre son temps. Donc on sillonne, on sillonne et puis on les cherche.
00:18:43 Le but étant qu'au 1er septembre, il n'y ait plus aucun véhicule en rue. »
00:18:47 Une fois le ramassage terminé, Céryne rejoint Erwan au dépôt.
00:18:51 « Ça va, tu t'en souviens ? »
00:18:53 « Déjà 5. J'en suis qu'à la moitié. »
00:18:57 C'est lui qui se chargera des réparations et du transfert des trottinettes hors de la capitale parisienne.
00:19:04 « On a à peu près un tiers de cette flotte qui va être déployée en Ile-de-France.
00:19:07 On est présent dans 80 communes aujourd'hui en Ile-de-France.
00:19:10 Et les deux tiers restants partiront dans des marchés étrangers, principalement en Allemagne, dont Berlin par exemple, et en Pologne également. »
00:19:17 À Paris, les trois entreprises qui se partageaient une grande partie du marché de la trottinette
00:19:22 investissent désormais sur les vélos en libre-service.
00:19:26 « Il faut avouer que c'était un peu le foutoir avec les trottinettes.
00:19:29 C'est pratique, il faut vivre avec son temps.
00:19:31 Mais c'était mal géré, c'était le foutoir.
00:19:33 Ceux qui les utilisaient les laissaient au milieu de la rue.
00:19:36 C'est dommage parce que c'est plutôt sympathique.
00:19:39 Mais c'est vrai qu'ils roulaient sur les trottoirs, ils les laissaient au milieu de la rue, c'était pas géré. »
00:19:42 « Griller les feux rouges. »
00:19:44 « Griller les feux rouges. Bon, des barras disent certains, comme on dit. »
00:19:48 « C'est parti. »
00:19:49 « 6h23, dans un instant.
00:19:52 L'économie, avec vous le mic Guillaume.
00:19:55 On va parler des prix. Le gouvernement peut-il faire baisser les prix ?
00:19:58 C'est dans un instant, à tout de suite.
00:19:59 On va parler des prix avec vous le mic Guillaume.
00:20:16 Bruno Le Maire a reçu hier et avant-hier les représentants de la grande distribution et les industriels.
00:20:22 Qu'est-ce qu'il a obtenu d'eux exactement ?
00:20:24 Pas grand-chose Romain. En réalité, notre ministre de l'économie, pas des économies, a annoncé qu'il avait cette fois-ci obtenu le blocage de la hausse des prix de 5000 références
00:20:33 et la possibilité qu'il baisse.
00:20:35 Quand ? Là, c'est plus flou.
00:20:37 Il faut d'abord dresser la liste de ces produits.
00:20:39 Jusqu'à présent, le gouvernement avait obtenu que la grande distribution s'entende avec les industriels pour bloquer les prix de 1000 références en rayon.
00:20:46 C'était le fameux trimestre anti-inflation dont l'effet, il faut dire, s'est moyennement fait ressentir à la caisse.
00:20:51 Rappelons aussi qu'une grande surface, c'est 35 000 références.
00:20:54 Vous voyez, 5000, ça fait tout de même une toute petite proportion.
00:20:57 Le tout alors que les derniers chiffres de l'INSEE communiqués hier nous rappellent que l'inflation a rebondi de 4,8% sur un an en août et de 11,1% encore sur l'alimentation.
00:21:07 Comment le gouvernement compte-t-il obtenir des baisses de prix ? C'est ça qui intéresse.
00:21:11 C'est la deuxième mesure en demandant aux acteurs de l'alimentaire de se remettre à négocier dès septembre au lieu d'attendre le début de l'année
00:21:17 pour arriver à un accord fin décembre alors qu'habituellement les négociations se terminent en mars.
00:21:22 Ça vous rappelle quelque chose ? Oui, c'est normal, ça s'était passé de la même façon au mois de mai.
00:21:27 Après une précédente rencontre, les négociations devaient être anticipées et bouclées en juillet avec le résultat que l'on connaît, c'est-à-dire aucun ou pratiquement.
00:21:35 On peut donc supposer que la même annonce aura les mêmes effets.
00:21:38 Le représentant des 75 plus gros industriels de l'alimentaire a annoncé hier soir que ses industriels étaient d'accord sur le principe d'avancer les négociations,
00:21:45 qu'elles pourraient se terminer fin janvier. On pourrait être cynique et dire que s'ils sont d'accord, c'est qu'ils savent que ça ne leur coûtera pas grand-chose.
00:21:53 Il n'y a aucune contrainte ? Non, juste la menace régulièrement brandie par Bercy du fameux "name and shame" nommé pour donner la honte,
00:22:01 pour afficher publiquement ceux qui ne jouent pas le jeu. Bruno Le Maire a commencé hier à le faire en accusant les groupes Nestlé, Unilever et PepsiCo de ne pas jouer le jeu des baisses de prix.
00:22:10 Il a aussi à l'inverse félicité le fabricant de pâtes Barilia et le groupe Avril qui possède notamment les marques Le Sieur, Isio 4 et Puget qui, elles, auraient baissé leurs prix.
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00:22:41 Un risque d'averses en mer du Nord ce vendredi après-midi.
00:22:45 Des nuages mais des éclaircies en manche. 22 au mieux dans l'air au Touquet, 19 dans la mer.
00:22:50 Quelques gouttes possibles également en Vendée. 21 degrés pour la Bôle, un océan calme, une moyenne de 6 pour lundi suivé et un vent d'ouest.
00:22:57 Un dégré des nuageux du Nord au sud de la côte aquitaine, le retour des températures estivales pour les tout derniers vacanciers avant la rentrée.
00:23:03 27 à l'ombre pour les plages d'Arcachon et 22 dans l'eau.
00:23:06 Un beau soleil parfois voilé sur le sud du golfe du Lion, des brumes côtières localisées par Fotonas.
00:23:11 28 degrés à Valrace, une mer belle. 7 pour l'index UV.
00:23:15 26 degrés en Thibes et un petit vent de sud agréable sur la Serviette. Une grande bleue à 23.
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00:23:40 On est le 1er septembre Alexandra, c'est aujourd'hui le début de l'automne météorologique.
00:23:44 Oui exactement mon cher Romain, c'est aussi le début du retour de la chaleur puisque ce début du mois de septembre s'annonce particulièrement chaud
00:23:51 avec des températures de nouveau estival avec 28 degrés attendus sur le nord du pays ce week-end ou encore 30 degrés dans le sud.
00:23:57 On pourrait d'ailleurs battre des records de chaleur et la rentrée scolaire lundi sera placée également sous le signe de la chaleur
00:24:03 avec localement près de 37 degrés attendus dans le sud-ouest.
00:24:07 Alors aujourd'hui journée de transition sur les régions du nord avec ce matin un temps bien nuageux, bien gris.
00:24:12 Localement quelques averses entre la Bretagne et les régions du nord.
00:24:15 Et puis dans l'après-midi on va localement avoir quelques petits coups de tonnerre sur les régions du nord
00:24:20 entre la région lilloise ou encore le nord-ouest du pays cet après-midi.
00:24:24 Puisque dans le sud on va conserver de bonnes conditions.
00:24:27 Quelques orages sont attendus sur le Pays Basque avec localement un petit peu de grêle.
00:24:30 Et puis maintient également des entrées maritimes en Méditerranée avec le retour du vent d'autant côté température.
00:24:35 Ça remonte un peu ce matin déjà 20 degrés à La Rochelle ou encore 17 degrés à Marseille ainsi qu'à Paris.
00:24:40 Et dans l'après-midi les températures s'envolent dans le sud-ouest 33 degrés à Toulouse et 31 degrés à Bordeaux
00:24:46 contre localement 24 degrés à Paris.
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00:24:59 C'est news, bienvenue à tous. Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:25:03 Une mesure anti-vol dans les commerces.
00:25:06 Désormais une amende forfaitaire délictuelle peut être appliquée aux voleurs.
00:25:11 On va voir si c'est de nature à les dissuader ces voleurs.
00:25:15 Et puis dans un instant on sera en direct avec Jérôme Jean, représentant du collectif Râle-Vol.
00:25:19 La chasse à l'homme se poursuit pour retrouver l'homme suspecté d'avoir assassiné son ex-épouse en pleine rue en Savoie.
00:25:26 La victime était policière.
00:25:28 Gérald Darmanin piège les maires RN et leur propose d'installer dans leur commune des centres de rétention pour migrants illégaux.
00:25:36 On va y revenir avec Gauthier Lebret. 6h50.
00:25:39 Une circulaire de l'Education nationale publiée hier soir.
00:25:42 Elle précise les contours de l'interdiction de l'ABAIA dès lundi prochain à l'entrée des écoles, des collèges, des lycées.
00:25:49 Après la discussion, si l'élève est récalcitrante, il n'y aura pas de négociation, précise le ministère.
00:25:55 Aujourd'hui c'est l'entrée en vigueur de la réforme des retraites.
00:25:58 Qu'est-ce qui va changer concrètement ?
00:26:00 L'homme-iguillot avec nous.
00:26:02 Le nombre de vols à l'étalage a augmenté de 15% l'année dernière.
00:26:08 Face à ce phénomène, une amende forfaitaire délictuelle vient d'être instaurée en cas de flagrant délit.
00:26:14 Elle s'élève à 300 euros, majorée à 600 en cas de retard.
00:26:18 Jusqu'alors, les voleurs rendaient simplement la marchandise sans aucune punition.
00:26:22 Les réactions des vendeurs dans ce reportage signés Augustin Donadieu, Jules Bedot et Pierre Remco.
00:26:28 Le vol à l'étalage, cette rue du 15e arrondissement de Paris n'y échappe pas.
00:26:33 Dans ce magasin de bijoux fantaisie, les vols dans les rayons sont réguliers.
00:26:37 Donc là, nous, on a été obligés de mettre derrière chaque article.
00:26:41 Donc voilà ça, c'est un petit... c'est un anti-vol en fait, tout simplement.
00:26:46 Pour le gérant, l'instauration d'une amende forfaitaire pour vol en flagrant délit ne va pas régler le problème.
00:26:52 Clairement, la plupart des gens en plus qui viennent, c'est des gens qui sont sans papier.
00:26:56 Donc les amendes, ça correspond aux gens qui peuvent les payer.
00:26:59 Mais ces gens-là ne peuvent pas payer les amendes.
00:27:01 Donc ça sert à quoi de mettre des amendes ? 300 euros, 400 euros ?
00:27:04 Ils n'ont pas d'argent et c'est pour ça qu'ils volent la plupart du temps.
00:27:06 Dans cet autre boutique, ce marchand de produits multimédia lui aussi sujet au vol à l'étalage
00:27:11 se demande comment cette amende pourra être délivrée.
00:27:14 Moi, j'arrête un voleur, je suis tout seul dans ma boutique.
00:27:16 Je fais quoi ? Je l'attache derrière ma caisse ? Je ferme mon magasin ? Le type se débat.
00:27:21 Je pense que la mesure, elle n'est pas tout à fait complète.
00:27:23 Du côté des voleurs, même expérimentés, la sanction encourue semble être dissuasive.
00:27:28 Parce que là, on se dit, au pire, si on se fait prendre, on dit "Ah, désolé"
00:27:32 et on ne recommencera pas et puis voilà, on repose l'article et voilà.
00:27:35 C'est tout.
00:27:36 C'est une amende ?
00:27:37 Ouais, c'est sûr que c'est beaucoup plus risqué.
00:27:40 Ça me ferait peur parce que je suis un voleur à l'étalage, mais j'ai arrêté, c'est du passé.
00:27:46 Ces voleurs encourent dorénavant une amende de 300 euros, majorée à 600 euros en cas de retard.
00:27:52 Les commerçants, eux, n'auront plus besoin d'aller déposer plainte au commissariat.
00:27:56 Voilà, et on sera en direct avec un commerçant dans un quart d'heure.
00:28:00 La chasse à l'homme se poursuit autour de Chambéry, en Savoie, après un nouveau féminicide.
00:28:05 Une femme battue à mort hier matin en pleine rue par son ancien compagnon.
00:28:10 Oui, cette policière d'une quarantaine d'années hors service au moment des faits
00:28:13 a été tuée à coups d'objets contendants alors qu'elle déposait un de ses enfants à la crèche.
00:28:18 Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence, de harcèlement ou encore de menaces,
00:28:23 est actuellement en fuite.
00:28:24 On fait le point sur cette affaire avec Célia Barrott, notre envoyée spéciale sur place.
00:28:28 Selon les informations transmises par le procureur de la République de Chambéry,
00:28:32 l'arme utilisée à l'encontre de Karen, 42 ans, était de type machette pour rechercher l'ancien mari suspecté.
00:28:39 De très importants moyens ont été mobilisés par la gendarmerie, comme la présence du GIGN,
00:28:45 et des hélicoptères survolent la commune ainsi que ses alentours.
00:28:49 Selon le directeur d'un camping voisin, l'homme recherché serait arrivé il y a deux jours sur son parking
00:28:54 et logé dans sa voiture.
00:28:56 L'autopsie de la victime aura lieu ce vendredi matin à l'Institut médico-légal de Grenoble.
00:29:02 Enfin, des fleurs ont été déposées devant la garderie, lieu du drame, pour rendre hommage à Karen
00:29:08 et apporter du soutien à ses enfants.
00:29:11 Gérald Darmanin demande au maire du Rassemblement national d'ouvrir des centres de rétention administrative.
00:29:19 C'est dans ces centres, les CRA, que sont placés les migrants en situation irrégulière.
00:29:24 Problème, Gauthier Lebrecht, les maires RN refusent pour le moment.
00:29:27 C'est un petit piège politique tendu par le ministre de l'Intérieur.
00:29:30 Oui, c'est plutôt un joli coup politique parce qu'il pointe une forme de double langage.
00:29:35 Donc effectivement, c'est un courrier, selon les informations de nos confrères d'Europa,
00:29:39 un courrier adressé directement au maire du Rassemblement national.
00:29:43 Vous l'avez dit Romain, un CRA, un centre de rétention administrative,
00:29:46 c'est là où on place une personne en situation irrégulière dans l'attente de son expulsion.
00:29:50 Et donc les membres du RN sont favorables à plus de CRA, à plus de places de CRA.
00:29:54 Et donc, dans cette lettre, Gérald Darmanin dit qu'aucun maire, pour le moment, du Rassemblement national,
00:29:59 n'a fait une demande officielle pour en accueillir un.
00:30:02 Mais, services n'ayant reçu à ce jour aucune proposition de la part de communes dirigées par le Rassemblement national,
00:30:07 je tenais à vous signaler personnellement l'importance de ce programme de construction
00:30:11 pour l'efficacité de notre politique migratoire.
00:30:14 Alors, on me disait dans l'entourage de Jordan Bardella, on ne va pas répondre à Gérald Darmanin,
00:30:19 on ne va pas faire de pub à ses manœuvres ridicules.
00:30:23 Fin de citation.
00:30:24 Eh bien, le maire de Fréjus, David Rachine, a finalement fait le choix de lui répondre.
00:30:27 Ce n'est pas de CRA dont la France a besoin, mais de frontières et d'une réforme du droit d'asile.
00:30:32 Plus aucune demande d'asile ne doit être traitée sur notre sol,
00:30:35 mais uniquement dans les pays d'origine, comme nous le demandons depuis des années.
00:30:39 Alors, on m'expliquait encore dans l'entourage de Jordan Bardella,
00:30:42 pourquoi les maires du RN, uniquement, vont mettre des CRA à Énimbaumont,
00:30:45 où il n'y a pas de migrants, s'interrogeait un proche du président du RN.
00:30:50 Alors, en fait, comme pour les prisons, tout le monde veut plus de places de prison,
00:30:54 mais jamais dans sa commune.
00:30:56 Et c'est pareil pour les centres de rétention administrative,
00:30:58 car oui, le RN veut changer la politique migratoire de la France,
00:31:01 mais en attendant, il y a quand même des personnes en situation irrégulière sur notre sol
00:31:04 qu'il faut bien gérer.
00:31:06 Et donc, paradoxalement, le RN demande plus de places de CRA,
00:31:09 mais ne veut pas que ça soit dans ses communes.
00:31:12 Donc, c'est le RN qui dit que c'est une manœuvre politique,
00:31:15 et Gérald Darmanin qui dit qu'il y a une ambiguïté au RN.
00:31:17 Mais évidemment que c'est une manœuvre politique aussi,
00:31:19 puisque le président d'Inter veut pointer le double discours de Marine Le Pen,
00:31:23 et il la ciblait déjà lors de sa rentrée à Tourcoing.
00:31:25 Donc, tout ça fait suite, évidemment, au barnum médiatique et politique
00:31:29 du ministre de l'Intérieur depuis quelques jours.
00:31:31 Merci Gauthi, on vous retrouve pour l'édito politique à 6h50.
00:31:34 On parlera d'Emmanuel Macron, qui estime que la limitation
00:31:38 du nombre de mandats présidentiels est une funeste connerie.
00:31:42 Bon, édito politique 6h50.
00:31:44 La circulaire est tombée.
00:31:46 Le port de l'Abaïa et du Camis est donc interdit à l'école.
00:31:49 À partir de lundi, Gabriella Tall a envoyé une note au chef d'établissement
00:31:52 pour préciser les contours de cette interdiction
00:31:55 à quelques jours de la rentrée scolaire.
00:31:56 Et on a recueilli le témoignage d'une professeure de lycée, Chana.
00:31:59 Oui, elle dénonce la normalisation de l'idéologie islamiste
00:32:02 au sein de son établissement, et elle raconte
00:32:04 qu'un de ses collègues, professeur de français,
00:32:06 avait dit un jour à ses élèves que Balzac était, je cite,
00:32:09 "un génie créateur". Vous allez voir que la réaction de certains
00:32:12 ne s'est pas faite attendre. Un témoignage recueilli par Jean-Luc Thomas.
00:32:15 "Lorsque vous avez par exemple un collègue qui, en présentant Balzac
00:32:19 dans son cours de français, et qui très naturellement vous lâche,
00:32:23 voilà Balzac est un génie créateur, vous avez une réaction de défense,
00:32:28 un réflexe je dirais, culturel, pas forcément identitaire,
00:32:34 mais culturel, parce qu'il y a cette imprégnation-là du taouïde,
00:32:37 ben non madame, vous ne pouvez pas dire cela, Balzac n'est pas un génie créateur,
00:32:41 seul Allah est un génie créateur. Si on est en face d'un élève qui est militant,
00:32:45 on va rentrer en conflit, et la conséquence c'est que l'enseignant
00:32:49 va être taxé d'islamophobie. Vous voyez la perversion du système.
00:32:53 Donc en fait, l'enseignant, instinctivement, il va dire,
00:32:56 "Ok, je ne vais plus dire que Balzac est un génie créateur,
00:33:00 je vais faire attention à ce que je dis."
00:33:02 Voilà, témoignage extrêmement fort de la réalité dans les classes,
00:33:09 certaines classes en France. Quand un professeur dit que Balzac est un génie créateur,
00:33:14 ce qui est une réalité, Balzac, oui, quiconque a lu Balzac le sait,
00:33:18 eh bien il y a ces réactions que vous venez d'entendre d'élèves à qui ça ne plaît pas.
00:33:25 On va en entendre d'autres, des témoignages de cette professeure.
00:33:30 Valérie Pécresse, par ailleurs, promet de protéger les agents des lycées franciliens
00:33:33 menacés ou attaqués parce qu'ils feront appliquer cette interdiction
00:33:37 de la baïa et de la camis, les vêtements islamiques.
00:33:39 Je rappelle que les enseignants dépendent du ministère de l'Éducation nationale,
00:33:42 contrairement aux agents des lycées qui dépendent, eux, de la région,
00:33:45 d'où la prise de parole de Valérie Pécresse.
00:33:48 C'est aujourd'hui, le 1er septembre, qu'entre en vigueur la réforme des retraites.
00:33:53 Oui, Lomique Guillot avec nous. Bonjour Lomique.
00:33:55 Dites-nous quels sont concrètement les changements aujourd'hui.
00:33:57 C'est aujourd'hui qu'entre en vigueur le début du recul de la borne d'âge légal de départ.
00:34:02 Pour commencer, on va passer de 62 à 62 ans et 3 mois.
00:34:06 Ça concerne les personnes qui sont nées entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1961.
00:34:11 En clair, si vous avez 62 ans aujourd'hui, bon anniversaire,
00:34:15 mais vous pouvez ranger les cacahuètes pour le pot de départ.
00:34:17 Il faudra attendre décembre pour prendre votre retraite.
00:34:20 L'âge de départ va ensuite se décaler de 3 mois en 3 mois chaque année,
00:34:23 jusqu'à atteindre les fameux 64 ans pour ceux qui sont nés en 1968 et après.
00:34:28 C'est aussi aujourd'hui la fin des régimes spéciaux pour ceux qui sont embauchés à partir d'aujourd'hui.
00:34:32 Si vous avez signé un CDI hier, c'est bon, vous y avez encore droit, vous devriez jouer au loto.
00:34:37 Et puis au recul de l'âge légal s'ajoute aussi l'allongement de la durée de cotisation.
00:34:41 Il faudra à terme avoir travaillé 172 trimestres, c'est-à-dire 43 années pleines,
00:34:46 pour pouvoir partir à la retraite à taux plein.
00:34:48 Reste que pour beaucoup d'observateurs, cette réforme est plutôt une réformette.
00:34:53 Dès 2027, il faudra sans doute prendre de nouvelles mesures.
00:34:56 Tout ça pour ça.
00:34:57 Merci beaucoup Lomid Guillaume.
00:34:59 Tout de suite le sport, on va parler des bleus.
00:35:02 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:04 Centrale photovoltaïque à poser en toute simplicité, n'importe où.
00:35:08 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:35:10 On va parler des bleus.
00:35:11 Quels bleus ?
00:35:12 Les bleus, l'équipe de France de foot.
00:35:14 23 bleus sélectionnés par Didier Deschamps pour l'Euro 2024.
00:35:18 Ils joueront contre l'Irlande et l'Allemagne les 7 et 12 septembre.
00:35:22 Un groupe sans surprise, mais marqué par le retour de Lucas Hernandez.
00:35:25 Il revient après 9 mois de blessures dans la liste de l'équipe de France.
00:35:29 N'Golo Kanté et Paul Pogba, quant à eux, ne font toujours pas partie de l'aventure.
00:35:33 Le sélectionneur est d'ailleurs revenu sur leur cas en conférence de presse.
00:35:38 Ce qui concerne Paul, il a eu le plaisir, le bonheur de pouvoir jouer une bonne vingtaine de minutes.
00:35:46 C'est le début d'une route qui est encore forcément longue par rapport à l'année dernière,
00:35:54 qui a été blanche pour lui.
00:35:56 Il faut avoir de la patience.
00:35:58 Je crois en lui et en sa capacité à retrouver son meilleur niveau,
00:36:04 parce que c'est quelqu'un qui a le mental, l'expérience aussi,
00:36:08 mais ça ne va pas se faire en claquant des doigts.
00:36:11 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:36:15 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:36:17 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:36:20 Augmentation des vols à l'étalage en France.
00:36:23 On va en parler avec un commerçant représentant du collectif Ra Le Vol.
00:36:29 Des mesures ont été prises, on verra si elles sont efficaces.
00:36:31 Témoignage dans un instant.
00:36:32 Restez bien avec nous sur CNews.
00:36:34 A tout de suite.
00:36:35 CNews, il est 7h moins le quart.
00:36:40 Merci d'être avec nous.
00:36:41 On est avec Jérôme Jean, représentant du collectif de commerçants Ra Le Vol.
00:36:47 Bonjour Jérôme Jean.
00:36:48 Bonjour.
00:36:50 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:36:52 Je voulais vous entendre sur cette petite nouveauté pour lutter contre les vols dans les commerces,
00:36:57 parce que les vols dans les commerces ont augmenté de 15%.
00:37:00 Une amende forfaitaire délictuelle a été créée au début de l'été.
00:37:05 Pour qu'elle soit appliquée, il faut que le voleur soit pris en flagrant délit.
00:37:08 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:37:10 Je suis très dubitatif.
00:37:14 Pour l'instant, je pense que c'est une très légère avancée pour plusieurs raisons.
00:37:19 Tout d'abord parce que ce que vous venez de dire est vrai.
00:37:22 C'est le résultat d'un travail ministériel qui a été réalisé depuis quasiment un an et demi.
00:37:28 Ce que vous venez de dire, c'est-à-dire que cette amende de 300 euros,
00:37:31 ne peut être aujourd'hui imposée aux contrevenants que si déjà il est pris sur le fait.
00:37:38 Ça veut dire en flagrant délit.
00:37:40 Vous montrez des images de mon magasin.
00:37:42 Très clairement, il n'y a pas de vigile à l'intérieur du magasin.
00:37:45 Et puis, quand on appelle la police après qu'un vol se soit déroulé,
00:37:49 elle vient 10, 15, 20, 30 minutes, une heure après, ou parfois elle ne vient pas,
00:37:53 parce que malheureusement, il y a d'autres faits plus importants à gérer.
00:37:56 Donc premièrement, il va falloir qu'il y ait du flagrant délit.
00:37:59 Moi, je ne vois pas les équipes de vente de certains magasins se transformer en agents de sécurité.
00:38:03 Et puis la deuxième raison qui me laisse dubitatif, c'est que ça ne va concerner que des petits délits,
00:38:08 puisqu'il faudra que ce soit des vols qui soient inférieurs à 300 euros.
00:38:11 Donc c'est une toute petite avancée.
00:38:13 J'ai tendance à penser que c'est une goutte d'eau dans l'océan.
00:38:16 Oui, c'est ça.
00:38:17 C'est-à-dire que là, on voit à l'écran tourner des images qui étaient tournées dans votre magasin,
00:38:22 là où on voit un voleur.
00:38:24 Là, ce n'est pas une preuve pour appliquer cette amende, une vidéo d'un voleur.
00:38:31 Non, vous avez absolument raison.
00:38:33 C'est-à-dire que si demain, nous montrons des images de vidéosurveillance,
00:38:36 la police ne pourra rien en faire.
00:38:38 Mais encore une fois, vous allez vous dire que les commerçants, ils râlent tout le temps.
00:38:42 Vous avez sûrement raison.
00:38:43 Mais on défend notre métier, on défend nos commerces
00:38:46 et on défend aussi nos clients qui sont lassés par tout ce qui se passe aujourd'hui.
00:38:50 Vous l'avez dit, 14,77% d'augmentation des vols sur l'année 2022.
00:38:56 Source ministère de l'Intérieur, c'est beaucoup trop.
00:38:59 Et aujourd'hui, il faut agir de façon significative.
00:39:01 Il faut redonner de l'autorité à la police.
00:39:04 Aujourd'hui, la police française ne fait plus peur.
00:39:06 Si vous êtes allé en vacances à l'étranger, regardez ce qui se passe dans d'autres pays.
00:39:09 Quand la police intervient, elle est respectée.
00:39:11 La police française ne l'est plus.
00:39:13 Alors, pourquoi elle ne l'est plus ?
00:39:15 Parce que d'une part, nous on a l'impression que la hiérarchie ne suit plus ses forces de police.
00:39:20 Et puis aujourd'hui, il y a une tendance un peu générale à critiquer la police.
00:39:25 Parce qu'on met en avant un certain nombre de faits qui sont sûrement contestables,
00:39:29 d'actes qui se sont déroulés de policiers qui n'ont pas fait leur travail.
00:39:32 Mais il y a quand même énormément de policiers qui font leur boulot.
00:39:35 Et quand on fait appel à eux, on est vraiment content qu'ils soient là.
00:39:38 Donc, il faut redonner de l'autorité à la police.
00:39:40 Il y a l'immense majorité, la quasi-totalité des policiers qui font bien leur boulot.
00:39:47 Là n'est pas le sujet, bien sûr.
00:39:48 Il y a un profil type de voleur ou de voleuse ?
00:39:51 Quand vous êtes commerçant, quand vous voyez quelqu'un rentrer,
00:39:55 vous avez votre radar qui vous dit quelque chose ?
00:39:59 Il y a un profil type ou pas ?
00:40:01 C'est de plus en plus compliqué parce qu'avec l'inflation,
00:40:04 on voit maintenant arriver aussi une partie de la population qu'on n'avait pas avant
00:40:08 qui peuvent être des étudiants, qui peuvent être des personnes âgées aussi,
00:40:13 qui parfois d'ailleurs entraient dans le commerce depuis ou entrent dans le commerce depuis des mois,
00:40:17 voire des années, qui ne se sont jamais mal comportés
00:40:20 parce qu'aujourd'hui l'inflation rend les choses compliquées.
00:40:23 Et donc, cette population-là, elle est plus nouvelle depuis le début de cette année.
00:40:28 Et effectivement, on a un peu plus de mal à la détecter.
00:40:30 Sinon après, on est pollué par des bandes organisées.
00:40:33 Donc, c'est très difficile parce qu'ils ont des stratégies qui sont toutes nouvelles à chaque fois,
00:40:39 parce qu'ils sont extrêmement aimables, parce qu'ils sont extrêmement souriants,
00:40:44 parce que croyez-moi, quand vous les voyez entrer dans votre magasin,
00:40:47 vous avez quand même peu de chance de vous douter qu'il va se passer quelque chose,
00:40:51 mais ils sont très bien organisés.
00:40:52 Et la personne qui vous parle et qui vous attire quelque part,
00:40:55 pendant ce temps-là, vous avez deux autres personnes qui rentrent,
00:40:57 qui peuvent être un couple avec un bébé.
00:40:59 Aujourd'hui, c'est quasi impossible de détecter les profils des voleurs
00:41:03 qui sont très bien organisés et qui, à mon avis, volent beaucoup plus que 300 euros dans nos magasins.
00:41:09 Merci beaucoup Jérôme Jean.
00:41:11 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin, représentant du collectif RA Le Vol.
00:41:15 Bonne journée à vous, bon courage.
00:41:17 Bonjour à tous les commerçants.
00:41:18 6h50, dans un instant, la politique et Emmanuel Macron qui parle d'une funeste connerie.
00:41:23 On va y revenir dans un instant au sujet du nombre de mandats présidentiels.
00:41:26 On va y revenir avec Gauthier Lebret.
00:41:27 A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:41:29 La politique avec vous, Gauthier Lebret, Emmanuel Macron et la funeste connerie.
00:41:37 Gauthier Lebret, lors de la réunion de mercredi soir qui a duré 12h,
00:41:42 avec les chefs de parti, on en a beaucoup parlé hier matin,
00:41:45 Emmanuel Macron a regretté la limitation du nombre de mandats présidentiels.
00:41:49 C'est ça qu'il appelle une funeste connerie.
00:41:52 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:41:53 "Ne pas pouvoir être réélu, Romain, est une funeste connerie", citation d'Emmanuel Macron.
00:41:57 "Cette impossibilité sape l'autorité du président de la République dès la première année".
00:42:02 Voilà ce qu'il leur a dit.
00:42:03 Alors c'est Jean-Luc Mélenchon qui a révélé cela.
00:42:05 Jean-Luc Mélenchon qui n'était pas, parce qu'il n'est plus chef de parti, c'est Emmanuel Bompard,
00:42:08 qui n'était pas à cette réunion, donc j'imagine qu'il s'est entretenu avec Emmanuel Bompard.
00:42:11 Et voilà ce qu'il a tweeté.
00:42:12 "Macron a craqué, il a dit ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie.
00:42:17 Pouvoir abréger celui-ci par référendum révocatoire serait un soulagement général.
00:42:22 Il a dit non, rideau".
00:42:24 Sauf que la vérité est plus complexe que celle-ci et que celle de Jean-Luc Mélenchon.
00:42:29 Deux participants à cette réunion, dont un de la NUPES, m'ont expliqué
00:42:34 qu'Emmanuel Macron répondait à Jordane Bardella qui faisait la proposition d'un septennat unique,
00:42:40 qui est la proposition de Marine Le Pen.
00:42:42 Et donc Emmanuel Macron lui a répondu "c'est une funeste connerie", le tout sur le ton de l'humour.
00:42:48 Il a pris à partie les députés qui étaient autour de la table, il y avait plusieurs députés,
00:42:52 en leur disant "imaginez si vous ne pouvez faire qu'un seul mandat,
00:42:56 et bien vous ne bataillez pas de la même manière si vous ne pouvez pas aller devant les électeurs",
00:43:00 en précisant en plus qu'il n'était pas concerné, puisque lui avait pu se représenter et faire deux mandats.
00:43:07 Donc on est loin, une nouvelle fois, du récit qu'en font les insoumis.
00:43:11 Et encore une fois, Jean-Luc Mélenchon n'était même pas présent à cette réunion.
00:43:14 Ça fait quand même écho à sa situation personnelle, parce qu'il ne peut pas se représenter Emmanuel Macron.
00:43:19 À l'heure actuelle, c'est terminé dans quatre ans, on le sait, puisque c'est deux mandats maximum consécutifs.
00:43:25 C'est le seul élu en France qui a cette restriction-là et qui ne peut faire que deux mandats consécutifs.
00:43:30 C'est la révision constitutionnelle de Nicolas Sarkozy voulue en 2008.
00:43:34 Nicolas Sarkozy, tiens, tiens, qui était justement chez Pascal Praud mardi midi sur Europe 1.
00:43:39 On va l'écouter sur cette limitation du nombre de mandats pour le président de la République.
00:43:43 - 10 ans au pouvoir, avec la médiatisation d'aujourd'hui, c'est immense.
00:43:51 - Le revêt ?
00:43:52 - Le pouvoir, c'est dangereux. On s'y habitue. C'est une drogue dure.
00:43:57 10 ans, c'est largement suffisant.
00:44:00 Si vous regardez la Ve République, vous regardez de près l'histoire de la Ve République,
00:44:08 vous verrez qu'il y a la malédiction du deuxième mandat.
00:44:11 - Et cette malédiction du deuxième mandat se vérifie avec Emmanuel Macron,
00:44:15 cette forme d'inertie permanente.
00:44:17 On se souvient des tâtonnements pour trouver sa nouvelle première ministre au début de son deuxième quinquennat.
00:44:22 Et on voit bien que politiquement, étant donné que c'est terminé dans quatre ans,
00:44:26 les appétits s'aiguisent. Gérald Darmanin, Clément Beaune prennent des libertés, ont des ambitions,
00:44:32 puisque dans quatre ans c'est terminé.
00:44:34 Alors, Richard Ferrand, ça fait quand même écho à ce qu'il avait dit l'ancien président de l'Assemblée nationale
00:44:38 dans une interview au Figaro, où justement il regrettait qu'Emmanuel Macron ne puisse pas se représenter
00:44:44 une troisième fois. Vous voyez cette interview.
00:44:47 Mais il va falloir se faire une raison pour Richard Ferrand, car dans quatre ans c'est terminé.
00:44:50 Et Gérald Darmanin, Clément Beaune, Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Edouard Philippe l'ont bien compris.
00:44:54 - Merci beaucoup Gauthier.
00:44:56 8h15, l'interview politique. Thibault de Montbrial sera avec nous.
00:44:59 Maître Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
00:45:05 invité politique de la matinale.
00:45:07 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:45:10 Le temps tout de suite.
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00:45:20 - Le temps avec vous Alexandra Blanc, avec une vague de chaleur attendue dans les prochains jours.
00:45:25 Vague de chaleur ?
00:45:26 - Oui, en effet, vague de chaleur Romain, puisque ça va durer au moins une petite semaine
00:45:30 avec des températures qui vont tout simplement s'envoler.
00:45:33 Regardez pour votre dimanche après-midi, on attend 28 degrés à Paris, 30 degrés à Marseille
00:45:37 ou encore 33 degrés à Lyon.
00:45:39 On est bien loin des températures de cette semaine qui étaient en dessous des normales de saison.
00:45:43 Là, on va repasser au-dessus des normales.
00:45:45 On sera en moyenne 3 à 5 degrés au-dessus des normales de saison
00:45:48 avec peut-être quelques records de chaleur à battre pour la semaine qui arrive,
00:45:52 pour la semaine prochaine, pour la semaine de la rentrée.
00:45:55 Au programme aujourd'hui, une journée de transition sur les régions du Nord,
00:45:58 toujours de la grisaille, nouvelles perturbations qui donnent ce matin un temps partiellement nuageux.
00:46:02 Et localement, des averses entre la Bretagne, le Nord ou encore le Nord-Est du pays.
00:46:07 On retrouve également un temps assez brumue, un petit peu de brouillard sur la façade ouest
00:46:11 ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:46:13 Et puis dans l'après-midi, localement, quelques coups de tonnerre attendus sur le Nord,
00:46:16 quelques coups de tonnerre aussi en allant vers le golfe de Gascogne ou encore les Pyrénées.
00:46:20 Maintien aussi des entrées maritimes avec le retour du vent d'autant,
00:46:23 et puis plein soleil si vous êtes à Toulouse, à Montpellier ou encore en allant vers Marseille.
00:46:28 Température ce matin plutôt douce à Rome-Montre, 20 degrés à La Rochelle, 17 à Paris.
00:46:32 Et dans l'après-midi, ça y est, les températures redeviennent estivales.
00:46:35 Petit pic de chaleur dans le sud-ouest, 33 à Toulouse, 31 degrés à Bordeaux, 30 degrés à Lyon
00:46:40 et en moyenne 24 à 25 degrés sur le bassin parisien.
00:46:43 Il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous.
00:46:55 Vous regardez la matinale de CNews, vous avez bien raison.
00:46:58 A la une ce matin, pas de logement HLM pour les délinquants, ceux qui pourrissent la vie de leurs voisins.
00:47:04 Gérald Darmanin demande au préfet de multiplier les expulsions,
00:47:08 notamment les expulsions des émeutiers condamnés. Vous allez voir.
00:47:11 On va également aller à Melun où les habitants d'une tour HLM lancent un appel à l'aide.
00:47:16 Ils vivent l'enfer à cause des dealers.
00:47:18 Checkpoint à l'entrée, odeur d'urine dans les couloirs, ascenseurs dégradés.
00:47:23 Dans un instant, on sera en direct avec Denis Julmier, président d'Habitat 77.
00:47:28 Des nouvelles du Covid, un premier variant super mutant détecté en France.
00:47:33 Faut-il s'inquiéter ? On y revient dans ce journal.
00:47:36 L'absentéisme augmente dans les entreprises, particulièrement chez les jeunes.
00:47:42 C'est ce que révèle une étude publiée hier. L'homé-guillaume nous donnera les derniers chiffres.
00:47:47 Covoiturer, oui, mais pourquoi pas aussi sur les trajets quotidiens pour aller au travail,
00:47:53 au voiturerage, pas uniquement pour partir en vacances.
00:47:55 De plus en plus de Français réfléchissent à cette option.
00:47:58 Pierre Chasseret sera avec nous.
00:48:00 Gérald Darmanin veut systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux.
00:48:05 Dans son viseur, les auteurs de violences urbaines, de trafic de drogue ou encore de rodéos urbains.
00:48:11 Ceux qui pourrissent la vie, je vous le disais dans les titres, ceux qui pourrissent la vie de leur quartier.
00:48:14 Et le ministre de l'Intérieur a envoyé une note à tous les préfets en ce sens.
00:48:18 Ainsi, dès que le locataire fera l'objet d'une décision à pénal, le bailleur social sera systématiquement informé
00:48:24 et la justice pourra donc être saisie.
00:48:26 Kylian Salé.
00:48:27 Expulser les délinquants de leurs logements sociaux, c'est l'un des objectifs de Gérald Darmanin.
00:48:33 Dans une circulaire envoyée au préfet, le ministre de l'Intérieur appelle à la fermeté.
00:48:38 Les habitants des quartiers qui, dans leur immense majorité, respectent la loi, aspirent à y vivre paisiblement.
00:48:44 Ils doivent avoir l'assurance que l'État les protégera en faisant preuve de sévérité à l'endroit de ces délinquants.
00:48:50 La solidarité nationale ne peut subsister sans le respect des devoirs élémentaires.
00:48:54 Les préfets ne peuvent pas actionner de mesures d'expulsion eux-mêmes.
00:48:58 Ce sont aux bailleurs de le faire.
00:49:00 Pour cela, il faut prouver que l'acte délectuel a été commis à proximité du lieu d'habitation.
00:49:04 Il faut que les nuisances, et on l'a bien vu dans l'article du Code civil,
00:49:08 il faut que les nuisances soient bien évidemment en lien avec l'immeuble et avec l'appartement qui est l'objet de la location.
00:49:17 Le 23 août dernier, un délinquant et sa famille ont été expulsés de leurs logements sociaux dans le Val d'Oise.
00:49:23 Ce dernier avait été condamné à 12 mois de prison pour avoir participé aux émeutes.
00:49:30 Dans un quart d'heure, on sera en direct avec le patron de l'office HLM de Seine-et-Marne.
00:49:36 La circulaire est tombée.
00:49:38 Le port de la Baïa et du Camis est interdit à l'école à partir de lundi prochain.
00:49:42 On se base sur la loi 2004 qui interdit les signes religieux à l'école.
00:49:47 Gabriel Attal a envoyé une note au chef d'établissement pour préciser les contours de cette interdiction.
00:49:51 Interdiction de la Baïa et du Camis, mode d'emploi.
00:49:54 Voilà, ça pourrait être le titre de cette circulaire.
00:49:56 Le ministre de l'Education nationale a été très clair, il n'y aura pas de négociation possible.
00:50:01 Si un ou une élève refuse de se soumettre à cette règle, une procédure disciplinaire sera engagée.
00:50:06 Adrien Spiteri.
00:50:07 Après l'annonce, place aux actes pour Gabriel Attal.
00:50:11 Dans cette note envoyée hier au chef d'établissement, le ministre de l'Education nationale précise l'interdiction du port de la Baïa à l'école.
00:50:20 Ainsi, dès la rentrée, le port de telle tenue qui manifeste ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse ne peut y être toléré.
00:50:29 À l'issue d'un dialogue avec l'élève, si ce dernier refuse d'y renoncer, au sein de l'établissement scolaire ou durant les activités scolaires, une procédure disciplinaire devra être engagée.
00:50:39 Pour justifier ces possibles sanctions disciplinaires, le ministre s'est également adressé aux élèves et aux familles.
00:50:46 Il rappelle l'un des principes de la République.
00:50:48 "Le principe de laïcité suppose la neutralité de l'État à l'égard de tous les élèves, quelles que soient leurs convictions.
00:50:54 Ce devoir de neutralité s'applique aussi à l'école qui a pour devoir de les instruire et de forger leur esprit critique dans le respect de chacun."
00:51:01 Lundi, les élèves portant la Baïa ne pourront pas entrer en classe mais seront accueillis par les établissements scolaires.
00:51:08 Les équipes pédagogiques devront alors expliquer le sens de cette interdiction.
00:51:14 Voilà, et on va en parler à 8h30 avec Didier Georges, secrétaire national du syndicat national du personnel de direction de l'éducation nationale.
00:51:22 Syndicat de proviseurs, 8h30 avec nous.
00:51:25 En Belgique, les hommes seuls demandant l'asile ne seront plus hébergés, Shana ?
00:51:29 Oui, une décision temporaire prise face au manque de place dans les centres d'accueil.
00:51:33 Le gouvernement souhaite en fait privilégier les familles pour éviter que des enfants se retrouvent à la rue.
00:51:37 Les informations de Pierre Benazé, notre correspondant RFI à Bruxelles.
00:51:41 C'est la secrétaire d'État fédérale chargée de l'asile et de la migration qui l'a annoncé.
00:51:47 Et ça a provoqué une véritable levée de bouclier à Bruxelles et en Belgique.
00:51:52 La secrétaire d'État en question s'appelle Nicole Demors, elle appartient au CDNV, le parti chrétien démocrate flamand.
00:51:59 Elle annonce que dans le centre chargé de l'accueil des demandeurs d'asile, ce centre s'appelle FEDASIL,
00:52:05 il n'y aura plus pour l'instant de priorité pour les hommes isolés.
00:52:09 C'est-à-dire que les hommes isolés ne seront plus accueillis a priori du tout,
00:52:14 en tout cas pour une période indéterminée, pour donner la place, pour donner la priorité aux femmes seules et surtout aux familles.
00:52:21 On se trouve en fin d'été et donc le nombre de demandeurs d'asile augmente chaque année à cette période,
00:52:28 du fait qu'il est plus facile de traverser la Méditerranée et d'arriver jusqu'en Europe.
00:52:33 La Belgique se retrouve un peu dans la même situation que les Pays-Bas il y a un an, avec une saturation.
00:52:38 Il y a dans cet organisme FEDASIL un peu plus de 34 000 places disponibles
00:52:44 et cette capacité est quasiment au niveau de la saturation aujourd'hui,
00:52:49 puisque plus de 94% des places sont occupées,
00:52:53 ce qui fait dire à l'essentiel des acteurs ici que ça ne va rien résoudre cette décision,
00:52:58 cette annonce de la ministre, puisqu'il va y avoir de plus en plus de sans-abri dans les rues, devant les centres d'enregistrement.
00:53:05 Et puis en réalité le problème va peut-être se déplacer au niveau politique,
00:53:09 puisqu'il va y avoir des dissensions entre le gouvernement fédéral et le gouvernement bruxellois,
00:53:14 qui a déjà critiqué cette décision, la qualifiant même d'illégale.
00:53:17 La chasse à l'homme se poursuit en Savoie autour de Chambéry,
00:53:21 après un nouveau féminicide, une femme battue à mort hier matin en pleine rue par son ex-compagnon,
00:53:27 elle est en l'occurrence policière, elle était là, pauvre.
00:53:29 Oui, elle a une quarantaine d'années, alors elle était hors service au moment des faits.
00:53:32 Elle a été tuée à coups d'objet contendant alors qu'elle déposait un enfant à la crèche.
00:53:37 Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence, de harcèlement ou encore de menaces,
00:53:41 est actuellement en fuite et activement recherché.
00:53:43 Le Covid, un premier cas du variant super mutant détecté en France,
00:53:48 il concerne une personne testée dans le département de l'Aube.
00:53:51 Et la France s'ajoute donc à la quinzaine de pays ayant détecté au moins un cas.
00:53:55 Ce variant se distingue par la trentaine de mutations supplémentaires dans sa protéine Spike,
00:54:00 par rapport aux souches actuellement dominantes.
00:54:01 Alors, est-ce qu'on doit s'inquiéter ? On voit ça avec Yaël Benhamou.
00:54:05 Il est surveillé de près par les autorités sanitaires.
00:54:09 Son nom, le variant Omicron BA286, ou bien appelé Pirola.
00:54:14 Il se distingue de ses cousins par le nombre de mutations qu'il a subies, une trentaine.
00:54:19 C'est beaucoup et tout le défi, si vous voulez, c'est de voir que les vaccins existants aujourd'hui,
00:54:24 même s'il y a eu des modifications, est-ce qu'ils protègent toujours sur ce virus ?
00:54:29 Et en particulier, puisqu'ils jouent surtout sur la protéine Spike.
00:54:32 Les anticorps qui combattent la protéine Spike pourraient donc avoir du mal à la reconnaître.
00:54:37 Qu'en est-il de sa virulence et de sa transmissibilité ?
00:54:40 Pour l'heure, il n'y a pas assez de données.
00:54:43 Les professionnels de santé se veulent tout de même rassurants.
00:54:46 Moi, je n'affole pas. Le virus circule toujours.
00:54:50 Il ne semble pas être gravissime, mais vigilant.
00:54:54 Ça veut dire qu'il faut quand même continuer à tester pour qu'on ait une vision de la réalité.
00:54:58 Et puis surtout faire du séquençage pour savoir quelle est la souche dominante.
00:55:02 La vaccination pour les plus de 70 ans et pour les immunodéprimés
00:55:06 reste fortement recommandée par les médecins.
00:55:09 On va parler cinéma et voiture.
00:55:12 On va partir à Venise, c'est la Mostra de Venise.
00:55:15 Michael Mann revient avec son biopic "Ferrari".
00:55:18 Le film raconte la vie d'Enzo Ferrari et de son épouse Laura.
00:55:23 Ils sont tous les deux interprétés par Adam Driver, que vous voyez à l'écran, et Penélope Cruz.
00:55:27 Le film ne sortira pas dans les salles françaises,
00:55:29 mais une date de mise en ligne est prévue sur la plateforme Amazon Prime pour 2024.
00:55:34 Un biopic sur le coupé Ferrari, peut-être, mais aussi sur le couple, surtout.
00:55:39 Je lis sur le coup Ferrari, mais peut-être le coupé ou le couple.
00:55:44 Mais c'est évidemment un biopic sur le couple Ferrari.
00:55:48 Enzo et Laura Ferrari.
00:55:50 Et la bande-annonce, il faut le coup d'œil. La bande-annonce est incroyable.
00:55:52 Et la bande-annonce est incroyable. Et les voitures le sont tout autant.
00:55:55 Allez, 7h08, le sport.
00:55:58 Du foot avec la Ligue des Champions, le tirage au sort.
00:56:11 Un tirage au sort sévère pour le PSG, clément pour Lens.
00:56:14 Oui, le PSG hérite du Borussia Dortmund, de Newcastle et de l'AC Milan,
00:56:18 demi-finalistes la saison passée.
00:56:20 Il s'agit du groupe le plus relevé de la compétition.
00:56:23 De son côté, Lens a été un peu plus épargné.
00:56:26 Les 100 et Or ont hérité d'un groupe plus abordable, avec le Seville FC, Arsenal, le PSV Eindhoven.
00:56:32 Et pour l'entraîneur des Nordistes, avec cette poule, tout semble possible.
00:56:36 Je crois que toutes les équipes de ce groupe, dont on fait partie,
00:56:40 peuvent avoir, on se parle en tout cas, tous les espoirs.
00:56:45 Et même si on peut tous penser qu'Arsenal a un temps d'avance sur les trois autres,
00:56:53 mais je pense que ça reste un groupe qui est ouvert.
00:56:58 Le PSG qui a pas été chanceux, qui pourra néanmoins compter sur sa nouvelle recrue.
00:57:04 Oui, l'attaquant Bradley Barcola, qui a été transféré de Lyon à Paris.
00:57:08 La signature du contrat a été officialisée hier soir.
00:57:11 L'international Espoir, âgé de 20 ans seulement, a été transféré pour 50 millions d'euros, bonus compris.
00:57:17 On sera dans un instant avec Denis Julmier, président de Habitat 77, office HLM en Seine-et-Marne.
00:57:36 On va parler de deux actualités.
00:57:38 Une tour HLM qui pose vraiment problème, les habitants lancent un appel à l'aide.
00:57:42 Et on va parler également de la circulaire de Gérald Darmanin, qui veut évacuer les délinquants des HLM.
00:57:48 Bonjour Denis Julmier, merci d'être déjà connecté en direct avec nous.
00:57:52 On se retrouve juste après la pause publicitaire. A tout de suite.
00:57:54 C News, il est bientôt 7h15. Merci d'être là.
00:58:01 L'actualité, c'est notamment une circulaire écrite par le ministère de l'Intérieur, par Gérald Darmanin,
00:58:08 qui demande au préfet d'expulser les délinquants de leur HLM.
00:58:14 On va en parler dans un instant. Tout d'abord, le Point Info, Chana Dousto.
00:58:17 La chasse à l'homme se poursuit autour de Chambéry en Savoie après un nouveau féminicide.
00:58:24 Une femme a été battue à mort hier matin en pleine rue par son ex-compagnon.
00:58:28 Cette policière d'une quarantaine d'années, hors service au moment des faits,
00:58:31 a été tuée à coups d'objets contendants alors qu'elle déposait un enfant à la crèche.
00:58:35 Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence, de harcèlement ou encore de menaces, est actuellement en fuite.
00:58:41 Et puis la circulaire est tombée. Le port de la Baïa et du Camis est interdit à l'école.
00:58:47 Gabriel Attal a envoyé une note au chef d'établissement pour préciser les contours de cette interdiction
00:58:51 à quelques jours de la rentrée scolaire.
00:58:53 Le ministre de l'Éducation nationale a été très clair.
00:58:55 Si un ou une élève refuse de se soumettre à cette règle, une procédure disciplinaire sera engagée.
00:59:00 Au Gabon, le nouvel homme fort, le général Brice Oliguier Nguema, sera intronisé lundi prochain.
00:59:06 Il deviendra officiellement président d'un pouvoir de transition pour une durée indéterminée.
00:59:10 Le général a promis la mise en place progressive des institutions de la transition.
00:59:14 Il a également assuré le respect de tous les engagements du Gabon extérieur et intérieur.
00:59:21 Denis Julmier est avec nous, président d'Habitat 77.
00:59:25 Merci beaucoup d'être là avec nous sur CNews.
00:59:28 Bonjour.
00:59:29 Les habitants d'une tour HLM à Melun lancent un appel à l'aide
00:59:33 parce que cette tour est de fait gérée par les dealers qui font leur loi.
00:59:38 Bon, racontez-nous le quotidien dans cette tour déjà.
00:59:41 Quelles sont les informations qui vous remontent ?
00:59:43 Le quotidien de nos habitants, c'est en effet un véritable enfer.
00:59:46 C'est-à-dire qu'ils sont généralement toujours filtrés pour entrer dans leur appartement.
00:59:51 Il faut qu'ils déclinent pratiquement leur identité pour rentrer dans leur cage d'escalier et rentrer dans leur appartement.
00:59:57 Les espaces communs sont délabrés.
01:00:01 Tout est cassé au niveau des lumières, des ascenseurs.
01:00:04 Donc les personnes âgées ou les personnes avec poussettes ou les courses ne peuvent pas prendre les ascenseurs
01:00:11 parce qu'ils sont généralement toujours cassés malgré les remises en état par le bailleur, par nous-mêmes.
01:00:15 Et puis ce sont des pissotières, des déchetteries,
01:00:20 puisque les dealers occupent l'espace en mettant un certain nombre de déchets
01:00:24 pour éviter aussi que la police puisse y accéder.
01:00:27 Donc c'est un véritable enfer malgré la présence policière tous les jours.
01:00:31 Et c'est un véritable enfer que les locataires vivent.
01:00:34 Et ils ont plusieurs fois justement alerté les puissances publiques sur ce sujet.
01:00:38 Et vous avez pris quelques décisions ?
01:00:41 Vous avez mis des agents de sécurité ?
01:00:46 Qu'est-ce qu'il faut faire pour remettre de l'ordre ?
01:00:48 Pour reprendre le pouvoir dans cette tour ?
01:00:51 Oui, je pense qu'il faut en effet reconquérir cette tour comme bien d'autres,
01:00:54 puisque nous, nous sommes présents sur 102 communes en Seine-et-Marne.
01:00:57 Et sur 102 communes, on a plus de 20 communes sur lesquelles on a 50 points de deal.
01:01:00 Donc en fait, on le voit bien, c'est un problème pas seulement ici, mais sur l'ensemble du territoire.
01:01:05 Nous, bailleurs, nous avons investi lourdement sur des vidéoprotections.
01:01:09 Sur Melun, par exemple, nous avons financé pour 300 000 euros de caméras vidéoprotection sur notre patrimoine,
01:01:13 en complément des caméras de la ville de Melun, qui elle-même a beaucoup investi dessus,
01:01:17 sur son SCSU, son centre de supervision urbain.
01:01:21 Mais on voit bien qu'aujourd'hui, ça ne suffit pas.
01:01:23 Et y compris là-dessus, il faudra faire évoluer la loi,
01:01:25 puisqu'aujourd'hui dans le CSU, les agents de la police municipale ne peuvent pas avoir la main directe sur nos caméras.
01:01:30 Ils ne peuvent avoir l'accès que sur réquisitions auprès de nous, après coup.
01:01:35 Donc on voit bien que là aussi, il faudrait que la loi évolue.
01:01:38 Et heureusement, c'est sous ce mandat Macron que la loi est revenue un petit peu en arrière.
01:01:42 On le voit aussi sur les amendes forfaitaires.
01:01:44 Il faut aussi que les mineurs puissent aussi être impliqués sur les amendes forfaitaires.
01:01:50 Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
01:01:51 Donc il y a un certain nombre de dispositions.
01:01:53 Nous, on a investi aussi sur une société de protection de sûreté,
01:01:56 qui nous coûte plus de 250 000 euros par an.
01:01:58 On l'a mise d'ailleurs dans cette tour de la rue Claude Bernard, quartier d'Allemont,
01:02:01 qui est un quartier plutôt agréable.
01:02:03 Urbanistiquement, il n'y a pas eu d'erreur.
01:02:05 Il y a de la verdure, il y a des commerces, il y a une pharmacie, il y a des commerces,
01:02:10 il y a un cabinet médical, il y a à la fois de l'accession à la propriété, du logement social.
01:02:14 Ce n'est pas un quartier qui était un quartier de non-droit.
01:02:17 C'était même plutôt un quartier où il y avait une mixité sociale assez forte.
01:02:20 Mais aujourd'hui, on le voit que les locataires veulent fuir.
01:02:23 Ça a totalement basculé.
01:02:25 C'est l'enfer pour les gens honnêtes qui vont au travail.
01:02:27 Personne ne pourrait accepter de vivre dans ces conditions-là.
01:02:30 Et les locataires ont raison de se plaindre.
01:02:32 D'ailleurs, on ne peut pas tout seul agir.
01:02:35 Nous n'avons pas les pouvoirs de police et nous n'avons pas la main sur ce sujet.
01:02:40 Gérald Darmanin veut expulser de leur HLM les délinquants qui pourrissent la vie des habitants.
01:02:45 Est-ce que ça, ça va vous aider ?
01:02:46 C'est une circulaire envoyée au préfet.
01:02:48 Oui, évidemment que c'est une des solutions qu'il faut pouvoir faire et qu'il faut pouvoir agir.
01:02:54 Nous-mêmes, nous avons rencontré les magistrats, nous avons rencontré la police nationale,
01:02:59 la gendarmerie pour évoquer ces sujets-là.
01:03:01 Et quand il y a en effet un locataire qui est condamné pour guide,
01:03:06 nous sommes nous dans la capacité à pouvoir agir pour le faire expulser.
01:03:09 Mais il faut-il encore que tout le monde autour de la table puisse le faire.
01:03:12 Il faut que la justice ait aussi les moyens de pouvoir aller jusqu'au bout de ces affaires.
01:03:17 Denis Julmier, j'ai une dernière question à vous poser.
01:03:21 Quand on expulse une famille de délinquants, il faut la reloger ou pas ?
01:03:25 Il y a une obligation à lui de retrouver un logement ?
01:03:27 Aujourd'hui, il y a une obligation par l'État, en tout cas, à ce qu'il retrouve en effet un logement.
01:03:30 Ah oui, alors donc on règle la situation par problème.
01:03:33 On prend une famille à problème et on va la mettre dans un autre immeuble.
01:03:36 Mais entièrement d'accord avec vous, c'est pour ça que les discours, c'est bien.
01:03:39 Il faut voir après dans les faits comment on agit là-dessus.
01:03:42 C'est pareil sur les voies de protection, sur l'exemple que je vous avais donné tout à l'heure,
01:03:44 ou sur les amendes forcétaires.
01:03:46 Donc, il ne suffit pas d'avoir ce discours qui est plutôt positif et qui me va bien.
01:03:50 Mais il faut que derrière, dans les faits, il y ait un plan d'action,
01:03:53 un plan marchal de la sécurité de nos banlieues et de nos quartiers qui soit en effet réel.
01:03:57 Et moi, je suis prêt à travailler avec la puissance publique, avec l'État sur ces sujets.
01:04:01 Malheureusement, lorsque j'avais écrit à Darmanin pour le solliciter,
01:04:04 il y a deux ans sur un problème qu'on a eu à Saint-Vigny-le-Temple, il n'a jamais répondu.
01:04:07 Et les représentants des locataires ont fait de même et sans réponse.
01:04:10 Puis ils ont envoyé vers le préfet.
01:04:12 Merci beaucoup, Denis Julmier.
01:04:13 Merci beaucoup d'avoir témoigné ce matin dans la matinale de CNews.
01:04:16 Bonne journée à vous.
01:04:17 Merci à vous.
01:04:18 Si il faut reloger les familles à problème, le problème restera le même.
01:04:22 Sauf qu'au lieu qu'il soit dans cette tour, il sera dans une autre tour.
01:04:25 C'est de la com.
01:04:27 C'est de la com.
01:04:28 Oui, c'est de la com.
01:04:30 On en parlera avec Thibaud de Montbriel à 8h15.
01:04:33 Restez bien avec nous dans un instant.
01:04:35 L'économie avec le MIG-GIO.
01:04:38 C'est même tout de suite.
01:04:39 Une étude publiée hier montre que l'absentéisme a encore progressé dans les entreprises ces derniers mois.
01:04:53 Quels sont les chiffres ? Le MIG-GIO.
01:04:55 42% Romain, 42% des salariés pratiquement 1 sur 2 se sont arrêtés au moins un jour durant l'année 2022.
01:05:02 C'est ce que révèle une étude du cabinet WTW ou Oui Tioui qu'on connaît en France sous le nom de Gras-Savoie.
01:05:08 En 2021, il n'était que 34% à s'être arrêté.
01:05:12 C'est une grosse progression, une forte hausse.
01:05:15 Le taux d'absentéisme a atteint 5,3% contre 4,9% en 2021.
01:05:20 Là, c'est 10% de hausse en un an.
01:05:22 On voit aussi que 58% des arrêts sont de courte durée, moins de 7 jours,
01:05:26 tandis que 4% des arrêts seulement dépassent les 90 jours heureusement.
01:05:30 Enfin, plus étonnant, l'absentéisme a fortement augmenté chez les salariés les plus jeunes.
01:05:34 Ceux de moins de 40 ans, c'est plus 16%.
01:05:37 On connaît la cause de ces arrêts ?
01:05:40 Pas directement, parce que le cabinet a eu accès à des statistiques importantes.
01:05:43 Celles qui concernent près de 350 000 salariés dans 650 entreprises, mais évidemment pas aux données médicales.
01:05:49 En revanche, quand on regarde les statistiques de la Sécurité sociale,
01:05:52 on constate que depuis le Covid, il y a littéralement une explosion des arrêts
01:05:56 pour problèmes de santé mentale, dépressions, surmenage ou encore burn-out.
01:06:00 Ce sont les nouveaux modes de travail et de télétravail,
01:06:03 les nouvelles organisations mises en place depuis le Covid dans les entreprises sans accompagnement,
01:06:08 qui démoralisent, démobilisent et découragent les plus jeunes, nous dit l'étude.
01:06:13 60% des personnes interrogées qui se sont arrêtées ou qui ont été arrêtées
01:06:17 justifient d'ailleurs leur arrêt de travail par une forme d'usure professionnelle
01:06:20 et 45% par un manque de motivation.
01:06:23 Tous les secteurs, tous les métiers sont concernés ?
01:06:25 Oui, et ça aussi, c'est nouveau, c'est ce qu'on voit dans l'étude.
01:06:28 On avait plutôt traditionnellement plus d'arrêts dans les secteurs et les métiers difficiles physiquement.
01:06:32 Aujourd'hui, l'absentéisme touche aussi les cadres, ceux qui sont dans les bureaux et les métiers de service,
01:06:37 comme l'informatique, l'assurance ou encore la finance.
01:06:40 Le secteur public est aussi concerné.
01:06:42 D'ailleurs, en 2022, le taux d'absentéisme était en progression de 12% sur un an pour les fonctionnaires.
01:06:49 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:06:58 Restez bien avec nous l'automobile dans un instant.
01:07:01 On va parler du covoiturage.
01:07:03 On en parle beaucoup du covoiturage pour partir en vacances.
01:07:06 Et si vous mettiez en place du covoiturage pour aller au travail ?
01:07:08 On peut faire des économies.
01:07:10 C'est bon pour la planète, comme on dit.
01:07:12 On va en parler avec Pierre Chasseret.
01:07:14 A tout de suite.
01:07:15 Pierre Chasseret avec nous.
01:07:28 Bonjour Pierre.
01:07:29 Bonjour Romain.
01:07:30 Est-ce que vous avez déjà pensé à covoiturer pour vous rendre au travail ?
01:07:33 Vous pouvez penser, c'est la période de la rentrée.
01:07:36 On est de plus en plus nombreux à s'intéresser de près à cette solution.
01:07:39 Oui.
01:07:40 100 millions de déplacements sont effectués en voiture tous les jours pour aller au travail.
01:07:45 1 million pour le covoiturage domicile-travail.
01:07:49 Donc vous voyez, c'est une part quand même infime qui peut augmenter.
01:07:51 Selon Blabla Cardelli, l'application de covoiturage domicile-travail,
01:07:54 nous pourrions peut-être même battre un record d'utilisateurs en septembre.
01:07:58 Je rappelle qu'en mars 2023, pour la première fois,
01:08:01 le cap du million de covoiturage domicile-travail avait été passé.
01:08:06 Les applications de covoiturage parlent en ce moment d'une augmentation des utilisateurs
01:08:10 de près de 60 % sur le mois de septembre.
01:08:12 C'est facile de s'inscrire et de devenir utilisateur ?
01:08:15 Oui, c'est très simple.
01:08:16 Honnêtement, il suffit de passer par une application.
01:08:18 Alors je vous conseille une application qui est éligible à la prime gouvernementale.
01:08:22 Pour en bénéficier, il y a une prime de 100 euros qui a été mise en place par le gouvernement.
01:08:26 Vous obtenez par exemple des chèques carburants qui vous permettront derrière d'avoir ce petit plus.
01:08:32 Derrière, c'est assez facile.
01:08:33 Il suffit d'avoir le permis, de pratiquer le covoiturage dans les trois mois qui suivent votre inscription.
01:08:39 Les conditions sont longues, mais relativement simples, Romain.
01:08:42 Pour certains, cette solution de covoiturage peut être contraignante,
01:08:46 parce qu'il faut se donner rendez-vous le matin.
01:08:49 Quand on est tout seul, on n'est plus libre.
01:08:51 Je vois que pour Gauthier et Shana, ça va être très compliqué.
01:08:53 L'un des deux se lève un petit peu plus tôt, donc ça va être compliqué pour le télétravail.
01:08:56 En revanche...
01:08:57 Pas à une heure du matin. À trois heures, c'est déjà suffisant.
01:09:01 En revanche, c'est vrai qu'avec la multiplication du nombre d'inscrits,
01:09:05 vous avez toutes les probabilités de trouver de plus en plus quelqu'un qui effectue le même parcours que vous.
01:09:10 Plus il y a d'inscrits, mieux c'est.
01:09:11 Ce que j'aime dans cette solution du covoiturage domicile-travail,
01:09:16 c'est que ce n'est pas obligatoire et ça permet de désengorger les routes.
01:09:20 Je vous rappelle un chiffre.
01:09:21 Sur le boulevard périphérique, par exemple à Paris-Romain,
01:09:24 le taux d'occupation aux heures de pointe de votre véhicule, c'est 1,1.
01:09:28 Une personne, virgule un.
01:09:29 Si on passait ne serait-ce qu'à 1,2 ou 1,3,
01:09:34 c'est la fin des embouteillages dans toutes les grandes métropoles.
01:09:39 Donc le domicile-travail en covoiturage, il y a vraiment une carte à jouer.
01:09:43 C'est vraiment quelque chose d'intéressant.
01:09:45 Il permet en plus de faire des économies de carburant puisque vous mutualisez les coûts.
01:09:49 Et j'aime bien cette vision de la voiture qui devient progressivement une forme de petit transport en commun.
01:09:55 Elle est bien là Sophie.
01:09:58 Normal, elle a regardé les chroniques auto sans se stresser avec Avatacar.
01:10:02 Les garages proches de vous.
01:10:03 Avatacar.
01:10:04 Allez le temps tout de suite et on commence avec la météo des plages.
01:10:08 Votre programme avec Rosbay.
01:10:11 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.
01:10:14 rosbay.com
01:10:16 Un risque d'averses en mer du Nord ce vendredi après-midi.
01:10:19 Des nuages mais des éclaircies en manche.
01:10:21 22 au mieux dans l'air au Touquet, 19 dans la mer.
01:10:24 Quelques gouttes possibles également en Vendée.
01:10:26 21 degrés pour la Bôle, un océan calme.
01:10:28 Une moyenne de 6 pour lundi suivé et un vent d'Ouest.
01:10:31 Un dégradé nuageux du Nord au sud de la côte aquitaine.
01:10:34 Le retour des températures estivales pour les tout derniers vacanciers avant la rentrée.
01:10:37 27 à l'ombre pour les plages d'Arcachon et 22 dans l'eau.
01:10:40 Un beau soleil parfois voilé sur le sud du golfe du Lyon.
01:10:43 Des brumes côtières localisées parfois tenaces.
01:10:45 28 degrés à Valrhas, une mer belle.
01:10:47 7 pour lundi ex-suivé.
01:10:49 26 degrés en Thibes et un petit vent de Sud agréable sur la Serviette.
01:10:52 Une grande bleue à 23.
01:11:16 Alexandra, c'est le retour de la chaleur aujourd'hui.
01:11:19 Oui, en effet, cette semaine les températures étaient en dessous des normales de saison.
01:11:22 À partir d'aujourd'hui, changement de décor, retour de la chaleur, surtout sur les régions du Sud.
01:11:27 Alors sur les régions du Nord, journée de transition, ça ne sera pas le grand beau, ça ne sera pas non plus estival.
01:11:31 Avec une nouvelle perturbation que l'on retrouve ce matin entre la Bretagne et les régions du Nord.
01:11:36 Dans le Sud, toujours du grand beau temps.
01:11:38 Avec néanmoins quelques bancs de brouillard ce matin en allant vers le Sud-Ouest ou encore autour du golfe du Lyon.
01:11:43 Dans l'après-midi, petit coup de tonnerre attendu.
01:11:46 Vous le voyez principalement entre la Vendée et le Nord du pays.
01:11:49 On retrouvera également de l'instabilité au pied des Pyrénées.
01:11:52 Puis partout ailleurs, d'excellentes conditions du soleil.
01:11:55 Avec peut-être néanmoins quelques nuages autour du golfe du Lyon.
01:11:58 Les entrées maritimes avec le vent d'automne qui rapporte ces quelques nuages.
01:12:01 Mais si vous êtes à Lyon, à Grenoble ou encore à Toulouse, plein soleil aujourd'hui avec de la chaleur.
01:12:05 Ce matin, ça remonte. 17 à Paris, 20 degrés à La Rochelle.
01:12:09 Ou encore 17 à 18 degrés ce matin autour du golfe du Lyon.
01:12:12 Et puis dans l'après-midi, ça y est, les températures s'envolent de nouveau.
01:12:15 Petit pic de chaleur dans le Sud-Ouest. 31 degrés pour le bord de l'Est.
01:12:18 33 degrés à Toulouse, 28 degrés à Marseille, 29 degrés à Clermont-Ferrand.
01:12:22 Et localement jusqu'à 28 degrés en Bourgogne.
01:12:25 Ça remonte également près des Côtes de la Manche malgré la pluie.
01:12:28 Votre week-end, dégradation orageuse prévue samedi par le Sud-Ouest.
01:12:33 Donc situation à surveiller.
01:12:35 Puis dimanche et lundi, deux belles journées avec des températures estivales.
01:12:38 On attend jusqu'à 35-37 degrés pour le jour de la rentrée dans le Sud-Ouest.
01:12:42 On en reparle, la chaleur revient.
01:12:44 - Regardez la matinale de CNews.
01:12:56 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:12:58 Une mesure anti-vol dans les commerces.
01:13:01 Désormais, une amende forfaitaire délictuelle peut être appliquée.
01:13:05 On va voir si c'est de nature ou pas à dissuader les voleurs.
01:13:09 La chasse à l'homme se poursuit pour retrouver l'homme suspecté
01:13:12 d'avoir assassiné son ex-épouse en pleine rue en Savoie.
01:13:15 La victime était policière.
01:13:17 On va rejoindre Célia Barotte en direct avec nous.
01:13:19 Envoyé spécial de CNews.
01:13:21 A tout de suite, Célia.
01:13:23 Une circulaire de l'Éducation nationale publiée hier soir.
01:13:26 Elle précise les contours de l'interdiction de la baïa des lundis prochains
01:13:30 à l'entrée des écoles.
01:13:32 Après la discussion, si l'élève est récalcitrante,
01:13:35 il n'y aura pas de négociation, précise le ministère.
01:13:39 Situation très compliquée dans un cinéma à Paris.
01:13:44 Des clients expliquent s'être fait piquer par des punaises de lit.
01:13:49 Vous entendrez le témoignage de certains.
01:13:52 Le nombre de vols à l'étalage a augmenté de 15 % l'année dernière.
01:13:56 Face à ce phénomène, une amende forfaitaire délictuelle
01:13:59 vient d'être instaurée en cas de flagrant délit.
01:14:02 Oui, elle s'élève à 300 euros, majorée 600 en cas de retard.
01:14:06 Jusqu'alors, les voleurs rendaient simplement la marchandise
01:14:09 sans aucune sanction.
01:14:11 Les réactions des vendeurs dans ce reportage
01:14:13 signés Augustin Donadieu, Jules Bedot et Pierre Emco.
01:14:16 Le vol à l'étalage, cette rue du 15e arrondissement de Paris
01:14:20 n'y échappe pas.
01:14:22 Dans ce magasin de bijoux fantaisie, les vols dans les rayons sont réguliers.
01:14:26 - Là, on a été obligé de mettre derrière chaque article.
01:14:30 C'est un anti-vol, tout simplement.
01:14:35 - Pour le gérant, l'instauration d'une amende forfaitaire
01:14:38 pour vol en flagrant délit ne va pas régler le problème.
01:14:41 - Clairement, la plupart des gens qui viennent sont sans papiers.
01:14:44 Les amendes, ça correspond aux gens qui peuvent les payer.
01:14:47 Mais ces gens-là ne peuvent pas payer les amendes.
01:14:50 Ça sert à quoi de mettre des amendes ?
01:14:52 300, 400 euros, ils n'ont pas d'argent.
01:14:54 - C'est un vol, la plupart du temps.
01:14:56 - Dans cet autre boutique, ce marchand de produits multimédia,
01:14:59 lui aussi sujet au vol à l'étalage, se demande comment cette amende
01:15:02 pourra être délivrée.
01:15:04 - Moi, j'arrête un voleur, je suis tout seul dans ma boutique.
01:15:07 Je fais quoi ? Je l'attache derrière ma caisse ?
01:15:10 Je ferme mon magasin ? Le type se débat.
01:15:12 Je pense que la mesure n'est pas tout à fait complète.
01:15:15 - Du côté des voleurs, même expérimentés, la sanction
01:15:18 au courru semble être dissuasive.
01:15:20 - Parce que là, on se dit, au pire, si on se fait prendre,
01:15:23 on repose l'article et voilà, c'est tout.
01:15:25 - C'est une amende ?
01:15:27 - Oui, c'est sûr que c'est beaucoup plus risqué.
01:15:30 Ça me ferait peur parce que je suis un voleur à l'étalage,
01:15:33 mais j'ai arrêté, c'est du passé.
01:15:35 - Ces voleurs encourdent aurénavant une amende de 300 euros,
01:15:38 majorée à 600 euros en cas de retard.
01:15:41 Les commerçants, eux, n'auront plus besoin d'aller déposer plainte
01:15:44 au commissariat.
01:15:46 - La chasse à l'homme se poursuit à Chambéry.
01:15:49 Autour de Chambéry, en Savoie, après un nouveau féminicide,
01:15:52 elle a été battue à mort hier matin en pleine rue
01:15:55 par son ex-compagnon, policier de 40 ans hors service.
01:15:58 Au moment des faits, elle a été tuée à coups d'objet contendant
01:16:01 alors qu'elle déposait un enfant à la crèche.
01:16:03 - Le suspect, qui était déjà connu pour des faits de violence,
01:16:06 de menaces ou encore de harcèlement, est actuellement en fuite.
01:16:09 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale sur place,
01:16:11 Célia Barod. Bonjour Célia, dites-nous,
01:16:13 quelles sont vos informations ce matin ?
01:16:16 - Au lendemain de ce violent assassinat, les recherches se poursuivent
01:16:19 pour retrouver l'ancien mari suspecté de cette fonctionnaire de police.
01:16:23 De très importants moyens ont été mobilisés par la gendarmerie,
01:16:26 dont une unité du GIGN.
01:16:28 Quatre hélicoptères se relaient pour survoler cette petite commune
01:16:31 et ses alentours, dans un signalement adressé aux forces de l'ordre.
01:16:35 L'homme de 61 ans a été décrit comme dangereux et potentiellement armé.
01:16:39 Il a déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Nice
01:16:42 pour non-respect d'une ordonnance de protection
01:16:45 rendue au profit de la victime par le juge aux affaires familiales.
01:16:48 Selon les informations transmises par le procureur de la République de Chambéry,
01:16:52 l'autopsie de Karen, âgée de 42 ans, a eu lieu ce matin
01:16:55 à l'Institut médico-légal de Grenoble.
01:16:58 Enfin, des fleurs ont été déposées devant la garderie de cette commune,
01:17:01 lieu du drame, pour rendre hommage à Karen et à ses enfants.
01:17:05 - Merci beaucoup Célia. Célia Barod, pour les toutes dernières informations
01:17:09 envoyée spéciale de CNews.
01:17:11 La circulaire est tombée, le port de la Baïa et du Camis
01:17:14 est donc interdit à l'école dès la rentrée prochaine, dès lundi prochain.
01:17:17 Gabriel Attal a envoyé une note, une sorte de mode d'emploi,
01:17:20 un texte très concret à tous les chefs d'établissement
01:17:24 pour préciser les contours de cette interdiction.
01:17:27 Et vous allez entendre un témoignage,
01:17:30 témoignage d'une professeure de lycée, témoignage recueilli par Jean-Luc Thomas.
01:17:34 - Oui, elle dénonce, cette professeure, la normalisation de l'idéologie islamiste
01:17:37 au sein de son établissement et elle s'inquiète également
01:17:40 du silence de ses collègues qui ne font pas toujours remonter les incidents.
01:17:43 Écoutez.
01:17:45 - La réalité de terrain nous montre qu'il y a énormément d'autocensure qui se met en place.
01:17:51 Beaucoup de collègues ne font pas remonter les incidents,
01:17:54 ne font pas remonter leurs observations, leur analyse de terrain.
01:17:57 Quand ça remonte, je vous l'ai dit, c'est filtré, c'est modifié, c'est rectifié,
01:18:01 c'est le pas de vague qui l'emporte.
01:18:03 Ce pas de vague va continuer parce que si vous continuez à faire remonter
01:18:06 des rapports d'incidents, les chefs d'établissement,
01:18:09 il faut bien comprendre qu'ils sont là pour gérer leur carrière,
01:18:11 ils ne sont pas là pour gérer les problèmes.
01:18:13 Ce serait déjà de mettre en place, comme pour la base de Pharos,
01:18:18 un système, c'est-à-dire qu'un enseignant qui fait remonter
01:18:21 un rapport d'incident à son administration peut aussi également
01:18:24 saisir de façon directe le ministère de l'Éducation nationale
01:18:28 via une plateforme en disant "voilà ce que j'observe",
01:18:30 de façon à ce qu'il n'y ait pas de déperdition de l'information
01:18:33 et qu'on arrête ce pas de vague.
01:18:35 Voilà.
01:18:36 Ça c'est une piste à explorer parce que je pense qu'on peut le mettre en place
01:18:39 très facilement.
01:18:40 Et ensuite il faut que M. Attal travaille main dans la main
01:18:43 avec M. Darmanin qui est quand même le ministre des Cultes.
01:18:46 Voilà, témoignage très fort.
01:18:48 Vous allez entendre des extraits toute la journée,
01:18:50 on vous en a diffusé déjà un, il y a celui que vous venez d'entendre,
01:18:54 il y en aura d'autres tout au long de la journée sur CNews
01:18:56 et vous allez en entendre d'autres encore dans la matinale.
01:18:59 Valérie Pécresse par ailleurs promet de protéger les agents
01:19:01 des lycées franciliens menacés ou attaqués parce qu'ils font appliquer
01:19:05 cette interdiction de la baïa et du camis, parce que les enseignants
01:19:09 dépendent du ministère de l'Intérieur mais les agents des lycées
01:19:13 dépendent eux de la région, et en l'occurrence de la région Ile-de-France
01:19:16 pour ce qui concerne Valérie Pécresse.
01:19:19 Des punaises de lits au cinéma.
01:19:21 Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes expliquent avoir été piqués
01:19:25 après une séance à l'UGC et Percivillage.
01:19:28 Oui, ils dénoncent une inaction de la direction alors que plusieurs
01:19:30 signalements ont été faits.
01:19:32 Je vous propose d'écouter le témoignage de l'un d'entre eux
01:19:34 recueilli par Aminat Adem.
01:19:36 Pendant toute la séance, j'ai senti les piqûres aller de mon oméloplate
01:19:42 à droite à gauche, donc voilà, j'ai suspecté qu'il y avait
01:19:48 une petite bête qui se baladait.
01:19:50 Mais je n'ai jamais pensé à des punaises de lits.
01:19:52 Par la suite, quand je suis rentré chez moi, j'ai fait l'observation
01:19:56 sur le miroir et j'ai vu une trentaine de boutons assez rouges
01:20:00 et après ensuite j'ai appelé l'UGC, Bercy, pour avoir des explications.
01:20:05 J'ai l'impression qu'ils n'étaient pas très au courant
01:20:09 ou peut-être qu'ils minimisaient un peu les témoignages.
01:20:13 Voilà, témoignage d'une personne qui a été piquée par des punaises de lits
01:20:18 et qui dit qu'elle a été piquée par des punaises de lits dans un cinéma.
01:20:21 7h39, c'est pas joli, on a envie de se grasser.
01:20:26 Les photos sont affreuses.
01:20:28 Et les photos, c'est des photos de piqûres, ça ne s'est jamais très ragoûtant.
01:20:32 7h39, restez bien avec nous. Dans un instant, l'économie avec Agnès Verdier-Molini
01:20:37 qui fait sa grande rentrée dans la matinale de CNews. Bonjour Agnès.
01:20:39 Bonjour Romain, bonjour à tous.
01:20:41 On va parler des impôts de production.
01:20:43 Ça coûte très cher de produire en France.
01:20:45 Pourquoi est-ce que ça coûte encore si cher ?
01:20:47 On verra ça avec vous, Agnès. Restez bien avec nous sur CNews.
01:20:49 A tout de suite.
01:20:51 CNews, il est 8h moins le quart.
01:20:55 Toute l'équipe est là.
01:20:57 On est avec Chana Lusso, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Paul Sujit
01:21:00 et Agnès Verdier-Molini.
01:21:02 L'économie dans un instant.
01:21:04 Avec le fait de produire en France, qui coûte beaucoup trop cher.
01:21:08 On va en parler avec vous, Agnès.
01:21:10 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusso.
01:21:12 Gérald Darmanin veut systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux.
01:21:18 Dans son viseur, les auteurs de violences urbaines, de trafic de drogue ou encore de rodéos urbains.
01:21:23 Le ministre de l'Intérieur a envoyé une note à tous les préfets en ce sens.
01:21:27 Ainsi, dès que le locataire fera l'objet d'une décision pénale,
01:21:30 le bailleur social sera systématiquement informé et la justice pourra être saisie.
01:21:35 1,1 milliard d'euros de revalorisation salariale pour les soignants à l'hôpital
01:21:40 qui, notamment, travaillent de nuit.
01:21:42 Concrètement, dès janvier prochain, la rémunération des aides-soignantes et des infirmières
01:21:46 sera majorée de 25%, soit 300 euros par mois pour une infirmière à mi-carrière.
01:21:51 Quant aux médecins, l'indemnité des gardes sera augmentée de 50%.
01:21:56 Depuis, les Etats-Unis resserrent la vis sur les armes à feu.
01:21:59 L'administration Biden a décidé de renforcer leur encadrement.
01:22:02 Les vendeurs devront acquérir une licence et seront dans l'obligation de vérifier le profil des acheteurs,
01:22:07 notamment leurs antécédents judiciaires et psychologiques.
01:22:10 L'économie tout de suite.
01:22:24 L'économie avec Agnès Verdier-Molinier, directrice de l'IFRAP.
01:22:28 On vient de vivre une nouvelle séquence avec le recul de Bercy sur la baisse des taxes de production sur les entreprises.
01:22:35 Cette baisse devait être étalée sur deux ans, finalement, ça va être étalée sur cinq ans.
01:22:42 Expliquez-nous, qu'est-ce que signifie ce recul ?
01:22:44 Écoutez, Robin, c'est vrai, on ne parle que de ça, produire en France, réindustrialiser la France.
01:22:49 Et c'est vrai qu'il y avait une bonne mesure.
01:22:51 Elle avait été annoncée, d'ailleurs, dans le programme du président Macron.
01:22:54 C'était supprimer la CVAE, cette taxe sur la valeur ajoutée des entreprises.
01:22:59 Et c'était 8 milliards à supprimer en deux ans.
01:23:01 4 milliards la première année, ça a déjà été fait.
01:23:03 Et puis 4 milliards la deuxième année.
01:23:05 La deuxième année, ça devait être l'année prochaine.
01:23:07 Et puis finalement, non, Bercy n'a pas d'argent.
01:23:09 On le savait déjà.
01:23:10 Et donc, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
01:23:12 Au lieu de 4 milliards, ils vont faire 1 milliard.
01:23:14 Et puis, ils vont étaler le reste jusqu'en 2027.
01:23:16 Alors, franchement, ce n'est pas du tout la même histoire.
01:23:19 Et finalement, on parle de produire en France.
01:23:22 On parle de faire beaucoup d'efforts.
01:23:23 Il y a beaucoup de discours.
01:23:24 Mais les actes derrière, ils ne suivent pas vraiment.
01:23:27 Pourtant, le gouvernement n'arrête pas de dire qu'il a déjà baissé les impôts sur les entreprises depuis 2017.
01:23:31 Oui, il nous dit qu'on avait déjà 10 milliards de baisse de taxes sur la production.
01:23:35 On a baissé le taux d'impôt sur les sociétés.
01:23:38 Ça ferait, selon Bercy, 25 milliards.
01:23:41 Sauf que nous, quand on regarde vraiment les chiffres en part de la richesse nationale,
01:23:45 les 25 milliards de baisse sur les entreprises, on ne les trouve pas.
01:23:49 Puisqu'on passe en 2017 avec 14,8 % de la richesse nationale qui était payée en impôts par toutes nos entreprises.
01:23:57 Et alors, en 2022, on est toujours à 14,6.
01:23:59 Alors, les 25 milliards, ça ne les fait pas.
01:24:01 Ça fait moins de 6 milliards.
01:24:02 Donc, finalement, on y va, mais alors à petit pas, très, très petit pas.
01:24:08 Alors, quand on se regarde, on se désole.
01:24:10 Quand on se compare, parfois, on se console.
01:24:13 Par rapport aux autres pays, qu'est-ce que ça donne ?
01:24:16 Ce n'est pas beaucoup mieux.
01:24:17 C'est ça.
01:24:18 Et ça, nous, on l'a suivi à la Fondation IFRAP depuis des années.
01:24:21 En 2017, on avait 149 milliards de plus d'impôts, taxes, cotisations à payer tous les ans pour nos entreprises
01:24:29 par rapport à la moyenne de la zone euro hors France, ce qui est gigantesque.
01:24:34 À l'époque, j'avais eu l'occasion d'en parler avec notamment Gérald Darmanin.
01:24:38 Ils avaient pris conscience derrière du problème.
01:24:41 Mais alors, en 2022, on pourrait penser que l'écart en milliards, il s'est réduit.
01:24:44 Pas du tout.
01:24:45 On est à 157 milliards d'écarts, 50 milliards de taxes de production et autres en plus par rapport à nos voisins
01:24:52 et 100 milliards de plus de charges sociales à la charge des employeurs.
01:24:57 Alors, la question qu'on peut se poser, c'est comment on peut croire qu'on va réindustrialiser massivement la France
01:25:01 avec un tel boulet fiscal et social ?
01:25:04 On entend aussi beaucoup ces derniers mois que les entreprises reçoivent beaucoup d'aide.
01:25:08 Oui, c'est un peu le marronnier.
01:25:10 Chaque fois qu'on dit qu'il faut faire des économies en dépenses,
01:25:12 il y a énormément de gens qui sortent de leur boîte en disant
01:25:15 "Ah bah oui, mais il y a trop d'aide aux entreprises, il y a trop de subventions, etc."
01:25:18 Alors moi, je voudrais tordre un peu le coup ce matin à ce débat totalement biaisé des cadeaux aux entreprises.
01:25:23 Sur les 157 milliards, l'essentiel, Romain, ce sont des baisses d'impôts et charges.
01:25:29 Ça veut dire quoi ?
01:25:30 Ça veut dire que si on en supprimait beaucoup des aides aux entreprises,
01:25:33 on remonterait encore la pression fiscale sur nos entreprises.
01:25:36 C'est exactement l'inverse qu'il faut faire.
01:25:38 Est-ce que vous êtes optimiste pour la suite ?
01:25:40 Est-ce qu'on pourra enfin produire plus en France dans les prochaines années en baissant le coût de production ?
01:25:45 Que ça coûte moins cher de produire en France.
01:25:47 À la fois oui, et à la fois quand je vois à quel rythme on va,
01:25:51 on peut se dire que même avec les États-Unis, on a 100 milliards d'écarts de plus de fiscalité sur nos entreprises,
01:25:58 au rythme actuel, il va falloir 100 ans pour réduire vraiment l'écart avec les autres pays.
01:26:05 La réalité, c'est que si on veut vraiment réduire l'écart, il faut de l'autre côté faire des vraies baisses de dépenses
01:26:10 sur le coût de production de nos services publics et sur la dépense sociale.
01:26:15 Parce que pourquoi nos entreprises sont-elles aussi taxées, pressurées, chargées ?
01:26:20 Et bien tout simplement parce que notre modèle social est hyper cher
01:26:24 et qu'à aucun moment on ne veut vraiment réduire la voilure de ce modèle social
01:26:28 et regarder notamment sur la question de la fraude, réellement ce qui se passe,
01:26:32 et sur le fait que le sujet normalement ce n'est pas faire du social,
01:26:38 c'est aussi axer sur le travail et sur l'emploi.
01:26:42 Donc ce modèle social français, il faudrait le rebaptiser, il faudrait le parler de modèle d'emploi français.
01:26:47 Et là peut-être on aurait une autre vision et on pourrait enfin produire plus en France.
01:26:53 En tout cas, moi je garde l'espoir que ça va arriver et beaucoup plus vite qu'au rythme actuel.
01:26:58 Merci Agnès.
01:27:01 [Musique]
01:27:04 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:27:09 On parlait hier matin de l'augmentation des agressions sexuelles dans les transports en commun,
01:27:14 en l'occurrence en Ile-de-France.
01:27:16 On va en parler dans un instant avec Paul Sujit, le point de vue de Paul Sujit,
01:27:20 l'État impuissant face aux agressions sexuelles dans les transports.
01:27:24 Restez bien avec nous sur CNews.
01:27:25 On se retrouve juste après la petite pause pub.
01:27:27 A tout de suite.
01:27:28 [Musique]
01:27:31 La politique avec vous, Paul Sujit.
01:27:34 Bonjour Paul.
01:27:35 Bonjour Romain.
01:27:36 Se déplacer en transport en commun lorsque l'on est une femme,
01:27:38 c'est prendre le risque de s'exposer aux agressions sexuelles.
01:27:42 Ce n'est pas nouveau, hélas, mais le nombre d'agressions recensées par la police en Ile-de-France est en hausse, Paul.
01:27:48 Oui Romain, vous vous souvenez, c'est donc des chiffres qu'on a découvert hier
01:27:51 dans une note de la préfecture de police de Paris, qui avait été révélée dans Le Parisien.
01:27:54 On va peut-être les revoir à l'écran.
01:27:55 En 2022, les infractions sexuelles commises dans les transports en Ile-de-France étaient en hausse de 11,7% par rapport à 2021.
01:28:03 Et sur le territoire de la seule agglomération parisienne, la hausse était même de plus de 15%.
01:28:08 On recensait donc l'année dernière 57 000 plaintes pour violences sexuelles
01:28:11 qui ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie,
01:28:14 c'est-à-dire plus de 150 plaintes par jour, près de deux fois et demi plus que le même chiffre il y a dix ans.
01:28:21 Et si le profil des agresseurs est difficile à établir, malgré tout,
01:28:25 il y a quand même trois catégories de types d'agressions sexuelles qui reviennent de manière récurrente.
01:28:29 Il y a les exhibitionnistes, les frotteurs, c'est le plus gros phénomène,
01:28:32 ça représente plus de 60% des infractions qui ont été signalées.
01:28:36 Et puis, il y a les prédateurs sexuels, ceux qui vont véritablement agresser physiquement les femmes.
01:28:43 Et le plus souvent d'ailleurs, à des moments de très faible fréquentation des transports,
01:28:47 notamment la nuit ou en bordure de réseau, en 2022, la Sûreté régionale des transports a enregistré en revanche
01:28:53 seulement 192 personnes qui ont été placées en garde à vue pour des faits d'infractions à caractère sexuel.
01:28:58 Comment se fait-il qu'il y ait si peu de personnes placées en garde à vue, Paul ?
01:29:01 En fait, quand on regarde ces chiffres, c'est ce qui est le plus inquiétant et c'est ce qui finalement est le plus désespérant aussi.
01:29:06 On a l'impression que petit à petit, ce phénomène est devenu la normalité qu'il s'est imposé dans le quotidien des femmes
01:29:12 à tel point qu'elles le considèrent comme quasiment anodin et qu'elles ne vont même plus porter plainte en se disant que ça ne sert à rien.
01:29:19 Et de fait, ça sert rarement à quelque chose puisqu'on voit que pour 57 000 plaintes, on a moins de 200 gardes à vue.
01:29:25 Vous savez, j'ai un collègue au Figaro qui avait été agressé dans le métro, un Julie K. Lirel, qui raconte ça dans un livre.
01:29:30 Qui était venu sur ce plateau ?
01:29:31 Bien sûr, qui a parlé de son livre et de son témoignage.
01:29:34 Ça s'appelle "Concorde rouge" et dans ce livre, surtout, ce qu'il raconte, c'est le côté glaçant.
01:29:38 En l'occurrence, c'était la RATP qui finalement n'a quasiment jamais donné suite à sa plainte en tant que victime.
01:29:44 Et c'est vrai que c'est ce que vivent au quotidien toutes les personnes ou presque qui sont donc agressées dans les transports.
01:29:48 Ce qui fait que les auteurs de la note disent que la plupart des victimes soit ignorent le caractère délictuel des atteintes qu'elles subissent,
01:29:55 soit elles insèrent ces violences dans des déplacements quotidiens et estiment qu'une démarche supplémentaire serait inutile.
01:30:01 Vous savez, la réaction maintenant qu'on note chez un certain nombre de femmes, c'est ce qu'on appelle la chemise de métro.
01:30:05 Un vêtement très ample qu'on met juste pour prendre les transports et qui permet d'essayer de se soustraire un petit peu à la vue des prédateurs sexuels.
01:30:12 C'est une forme de résignation qui est le plus inacceptable dans cette tragique histoire.
01:30:16 C'est une note qui est prise au sérieux, j'imagine, par les autorités.
01:30:19 En matière de violences sexuelles, c'est sûr, il y a une prise de conscience politique. C'est un sujet qui est largement commenté.
01:30:24 Mais du commentaire aux actes, il y a un fossé un peu plus large souvent que l'espace entre le marchepied et le quai du métro.
01:30:30 Quand on regarde ces chiffres, il y a d'abord plusieurs leçons qui s'imposent.
01:30:33 La première, c'est qu'aucune politique de promotion massive des transports en commun n'est acceptable tant que cette insécurité du quotidien reste aussi préoccupante.
01:30:41 Quand Emmanuel Macron vantait l'an dernier le RER pour tous, vous savez, il voulait étendre et promouvoir le modèle du RER dans les autres métropoles ou les autres grandes villes en France.
01:30:49 On se demande si finalement les victimes ordinaires de ces frotteurs et autres pervers du métro ne devraient pas lui rappeler davantage la réalité de ce que c'est que les transports en commun
01:30:58 pour la plupart des Français dans une société en face de décivilisation avancée.
01:31:02 On comprend donc que le reste de la France n'ait pas forcément envie d'enterrer si vite la voiture individuelle quand on regarde ces chiffres.
01:31:08 Et par ailleurs, on ne combat pas l'insécurité sans remonter à ses causes les plus profondes.
01:31:12 Et moi, je suis tombé des nuits hier matin quand j'entendais sur ce même plateau Clément Beaune interrogé par Sonia Mabrou qui ne fait aucun lien entre l'immigration et la hausse de ses agressions.
01:31:21 Je ne sais pas quels chiffres il a consulté ou n'a pas consulté, mais en l'occurrence, il aurait pu demander à ses collègues de la place Beauvau qui, en 2020,
01:31:28 avait montré que 62% des personnes mises en cause en Ile-de-France pour les violences sexuelles sont des personnes qui sont étrangères.
01:31:36 62% pour une proportion d'étrangers en Ile-de-France de 14%. Il y a une surreprésentation massive et tant qu'on n'aura pas pris au sérieux ce problème
01:31:44 qui est lié à une immigration incontrôlée, un manque d'assimilation sans doute, qui crée des pratiques barbares qu'on aimerait voir disparaître souvent de notre pays,
01:31:51 eh bien on ne sera pas en mesure non plus de traiter ce problème correctement.
01:31:54 Merci beaucoup Paul. Thibaud de Montbriand sera l'invité politique de la matinale. J'interrogerai le président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
01:32:02 il est également avocat. Il aura peut-être une autre explication, une autre lecture de ces chiffres que celle de Clément Beaune hier à laquelle vous faisiez allusion.
01:32:12 Paul Sujit, merci beaucoup Paul. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:32:16 Votre programme avec Magnolia.fr. Changez votre assurance de prêt à tout moment et économisez sur magnolia.fr, comparateur en assurance de prêt immobilier.
01:32:25 L'été revient Alexandra pour ce premier jour de l'automne météorologique. On est le 1er septembre.
01:32:31 Eh oui, 1er septembre, début de l'automne météorologique. Alors sur les régions du Nord, le temps va rester assez variable.
01:32:37 Aujourd'hui, c'est en quelque sorte une journée de transition avec une nouvelle perturbation que l'on retrouve ce matin entre la Bretagne et les régions du Nord.
01:32:43 Plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du beau temps à la retention ce matin.
01:32:46 On a un petit peu de brouillard notamment sur la façade atlantique ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:32:51 Et puis dans l'après-midi, ça va commencer à s'améliorer sur le Nord du pays.
01:32:55 On pourrait localement avoir quelques coups de tonnerre en direction des Hauts-de-France, de l'instabilité également au pied des Pyrénées,
01:33:01 un petit peu de grêle en montagne ou encore sur le Pays-Basque et partout ailleurs de bonnes conditions avec du soleil.
01:33:07 Si vous êtes du côté de Lyon, de Toulouse, de Bordeaux ou encore en allant vers la Côte d'Azur, le temps restera radieux avec des conditions météo estivales.
01:33:15 Côté température, ça remonte, on vous le disait, retour de la chaleur à partir d'aujourd'hui.
01:33:20 Déjà 20 degrés à La Rochelle ce matin, 17 degrés à Paris ou encore à Marseille.
01:33:25 Et dans l'après-midi, les températures remontent, petit pic de chaleur.
01:33:28 Et cette chaleur va se maintenir tout au long de la semaine prochaine avec 33 degrés à Toulouse, 31 degrés du côté de Bordeaux.
01:33:34 Vous aurez localement 30 degrés au Puy-en-Velay ou encore à Lyon.
01:33:38 Donc température qui grimpe par rapport au début de semaine, on gagne parfois 10 degrés selon les régions.
01:33:43 Et puis sur le nord, ça continue à grimper, 24 à Paris, 24 à Rennes ou encore à Nancy.
01:33:48 Votre week-end, attention aux orages prévus dans le sud-ouest pour votre journée de samedi.
01:33:53 On retrouvera quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
01:33:56 Mais globalement, il fera assez beau et surtout chaud puisque les températures vont repasser au-dessus des normales de saison.
01:34:02 Pic de chaleur attendu la semaine prochaine avec des températures qui pourraient localement avoisiner les 35 à 37 degrés dans le sud-ouest pour le jour de la rentrée scolaire.
01:34:12 Il est bientôt 8h, merci d'être avec nous, merci d'être sur CNews, vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:34:28 Et là, de logement HLM pour les délinquants, ceux qui pourrissent la vie de leurs voisins.
01:34:33 Gérald Darmanin demande au préfet de multiplier les expulsions, notamment les expulsions des émeutiers condamnés.
01:34:40 On va voir ça avec vous, Gautier Lebrecht.
01:34:42 On va également aller à Melun où les habitants d'une tour HLM lancent un appel à l'aide.
01:34:47 Ils vivent l'enfer à cause des dealers.
01:34:50 Checkpoint à l'entrée, odeur d'urine dans les couloirs, ascenseurs dégradés.
01:34:55 Le mondial de rugby, il commence dans une semaine, sera l'8 septembre prochain.
01:34:59 Les dispositifs de sécurité pour accueillir les athlètes et les supporters ont été renforcés.
01:35:05 Et puis vous allez peut-être faire vos courses de rentrée ce week-end dans votre supermarché préféré.
01:35:12 Bercy veut bloquer 5000 prix, le détail avec le miguillon.
01:35:18 Gérald Darmanin veut donc systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux.
01:35:24 Dans son viseur, les auteurs de violences urbaines, de trafic de drogue ou encore de rodéos urbains.
01:35:29 Le ministre de l'Intérieur qui a envoyé une note à tous les préfets en ce sens.
01:35:33 Gautier Lebrecht, très concrètement, le ministre de l'Intérieur demande de la fermeté.
01:35:37 De la fermeté systématique, Romain, c'est ce qu'il dit effectivement dans cette note.
01:35:42 Pour expulser donc des HLM, les délinquants, auteurs des violences urbaines qu'on a connues en juin dernier.
01:35:48 Cette note écrite à la fois par Gérald Darmanin et la secrétaire d'État à la Ville, Sabrina Agristi Roubache, dit la chose suivante.
01:35:55 Nous vous demandons de mobiliser tous les outils prévus par la loi pour expulser les délinquants des logements sociaux qu'ils occupent.
01:36:01 Vous emploierez les différents outils à votre disposition en fonction des situations particulières que vous pouvez connaître.
01:36:08 En lien avec les bailleurs, les collectivités locales et l'autorité judiciaire.
01:36:12 Oui, parce que ce n'est pas le préfet qui a le pouvoir d'expulsion, c'est la justice.
01:36:16 Et pour cela, il faut que le bailleur saisisse la justice.
01:36:19 Donc Gérald Darmanin demande au préfet de se mettre en lien avec les bailleurs pour qu'il le fasse.
01:36:24 Alors, ça fait suite à ce qui s'est passé il y a quelques jours dans le Val d'Oise.
01:36:27 Le préfet du Val d'Oise avait fait le choix d'expulser la famille d'un émeutier.
01:36:31 Cet émeutier a été condamné à la prison ferme.
01:36:33 Il a donc expulsé sa famille avec évidemment une décision de justice qui lui permettait de le faire.
01:36:38 Et ça avait déclenché une polémique, notamment à gauche, puisque la secrétaire d'État à la Ville, Sabrina Agresti-Hourbach, avait assumé cette décision.
01:36:46 Donc ça avait choqué la gauche.
01:36:47 Ce qui s'est passé dans le Val d'Oise va peut-être devenir la règle avec cette note de Gérald Darmanin pour les délinquants, y compris pour leur famille.
01:36:54 Sauf qu'on était avec un expert plutôt dans la matinale de l'habitat qui nous disait qu'il y avait une obligation légale de reloger ses familles.
01:37:01 Vous déplacez le problème, vous ne le réglez pas.
01:37:03 Denis Julomier qui était avec nous, président de Habitat 77.
01:37:08 Il explique, je vais poser la question, c'est très bien d'expulser les délinquants qui brûlent la vie des quartiers.
01:37:15 Très bien. Sauf qu'il nous explique qu'une fois expulsé, il a une obligation de reloger. Écoutez-le.
01:37:21 Aujourd'hui, il y a une obligation par l'État, en tout cas à ce qu'il retrouve en effet un logement.
01:37:25 Ah oui, alors donc on ne règle pas le problème. On prend une famille à problème et on va la mettre dans un autre immeuble.
01:37:31 Entièrement d'accord avec vous. C'est pour ça que les discours, c'est bien. Il faut voir après dans les faits comment on agit là-dessus.
01:37:36 C'est pareil sur les voitures de protection, sur l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure ou sur les amendes forcétaires.
01:37:40 Donc, il ne suffit pas d'avoir ce discours qui est plutôt positif et qui me va bien.
01:37:44 Mais il faut que derrière, dans les faits, il y a un plan d'action, un plan marchal de la sécurité de nos banlieues et de nos quartiers qui soit en effet réel.
01:37:52 Et nous, moi, je suis prêt à travailler avec la puissance publique, avec l'État sur ces sujets.
01:37:56 Malheureusement, lorsque j'avais écrit à Darmanin pour le solliciter il y a deux ans sur un problème qu'on a eu à Saint-Denis-le-Temple, il n'a jamais répondu.
01:38:02 Les représentants des locataires ont fait de même et sans réponse. Puis, ils ont envoyé vers le préfet.
01:38:06 Voilà, c'était à 7h10 ce matin dans la matinale. La circulaire est tombée.
01:38:10 Le port de l'Abayard et du Camis est donc interdit à l'école à partir de lundi.
01:38:16 Gabriel Attal a publié une circulaire, une sorte de mode d'emploi de cette interdiction, Chana.
01:38:21 Oui, le ministre de l'Éducation nationale est très clair. Il n'y aura pas de négociation possible.
01:38:26 Si un ou une élève refuse de se soumettre à cette règle, une procédure disciplinaire sera engagée.
01:38:30 Et à 8h30, on sera en direct avec Didier Georges, secrétaire national du principal syndicat de proviseurs de la prison ferme requise pour un couple qui avait lancé une fausse alerte à Dontha.
01:38:40 Oui, souvenez-vous, c'était le 19 juillet dernier. Ils avaient envoyé un SMS pour signaler la présence d'un terroriste dans un train Paris-Lille, ce qui était complètement faux.
01:38:49 En fait, le couple voulait ralentir le trafic pour ne pas rater sa correspondance.
01:38:53 Ce message a quand même déclenché la mobilisation à du RAID, du GIGN, la suspension du trafic ferroviaire et l'évacuation des deux gares lilloises pendant 4 heures.
01:39:01 Le parquet a donc requis 6 et 12 mois de prison ferme pour le couple, de quoi leur passer l'envie de recommencer.
01:39:07 Oui, il ne faut vraiment pas être malin. Bruno Le Maire a reçu hier et avant-hier les représentants de la grande distribution et les industriels. Qu'est-ce qu'il a obtenu d'eux ?
01:39:15 Pas grand-chose Romain, il faut le dire. La principale mesure annoncée, c'est le blocage à la hausse des prix de 5 000 produits et la possibilité d'une baisse.
01:39:22 Quand ? Là, c'est flou. Il faut d'abord dresser la liste de ces produits puis revoir les étiquettes.
01:39:26 On rappelle que jusqu'à présent, le gouvernement avait obtenu le blocage des prix de 1 000 produits.
01:39:31 C'était le fameux trimestre anti-inflation dont l'effet, c'est, il faut le dire, moyennement faire sentir à la caisse.
01:39:36 Deuxième mesure, les acteurs de l'alimentation doivent se remettre à négocier les prix dès septembre pour arriver à des accords fin décembre,
01:39:43 alors qu'habituellement les négociations se terminent en mars.
01:39:47 Tout ça vous rappelle quelque chose ? Oui, c'est normal, parce qu'une précédente rencontre a été arrivée à la même chose,
01:39:52 c'est-à-dire une renégociation qui devait être bouclée en juillet.
01:39:55 Avec les résultats que l'on connaît, aucun. On peut donc supposer que la même annonce aura les mêmes effets.
01:40:01 Merci beaucoup, merci beaucoup Lomigui. On va voir à partir de quand on les verra ces gestes de prix dans les semaines qui viennent ?
01:40:09 Les annonces fin janvier 2024. Il faut être patient.
01:40:16 Bon, allez, tient une petite séquence qui nous a fait sourire ce matin.
01:40:20 Le club de foot, la Géossère, cartonne avec une vidéo sur les réseaux sociaux.
01:40:26 On y voit la star de la Géossère, la vraie star de la Géossère, c'est Guirou.
01:40:30 Oui, Guirou qui fait la promotion du nouveau compte TikTok du club.
01:40:33 Avec son téléphone tenu à l'envers, il utilise l'expression, la fameuse expression "quoi couper" très populaire chez les plus jeunes.
01:40:39 Regardez.
01:40:40 Bonjour Gui, qu'est-ce que vous faites ?
01:40:46 Je crée le compte TikTok de la Géossère.
01:40:49 Quoi ?
01:40:50 Quoi couper ?
01:40:52 84 ans, hein ? 84 ans Guirou, la pêche.
01:40:59 Pas le sujet ?
01:41:00 Oui, non, c'est très bien.
01:41:01 Quoi ?
01:41:03 Analyse plus vite.
01:41:04 Mais on m'a demandé une fois de l'occasion en édito, si vous voulez, j'essaierai.
01:41:08 Dans le Figaro ?
01:41:11 Non, non, sur CNews.
01:41:13 Ça va Romain si c'est dans le Figaro, pas si c'est sur CNews.
01:41:16 Ça passera pas inaperçu à mon avis dans une chronique.
01:41:20 Allez, il est 8h. 8h et passée de 6 minutes.
01:41:23 Restez bien avec nous dans un instant l'interview politique.
01:41:25 On sera avec Thibaud de Montbrial qui est avocat et qui est président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:41:31 On va parler des HLM, de l'expulsion des délinquants, on va parler des amas hier également et de plein d'autres sujets.
01:41:35 A tout de suite.
01:41:36 Il est 8h13 et nous sommes avec Thibaud de Montbrial.
01:41:43 Bonjour Thibaud de Montbrial.
01:41:44 Bonjour.
01:41:45 Avocat, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:41:49 C'est la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:41:53 Pas de HLM pour les délinquants et leur famille et notamment pour les émeutiers.
01:41:58 Gérald Darmanin demande au préfet de serrer la vis.
01:42:01 Il veut l'expulsion des voyous qui pourrissent la vie de leurs voisins.
01:42:06 C'est de la communication ou c'est le signal que la fête est finie pour les voyous ?
01:42:10 Ça fait longtemps que je dis qu'il y a beaucoup de questions de sécurité sur lesquelles les gouvernants pourraient progresser en faisant simplement preuve de bon sens.
01:42:18 Voilà une mesure de bon sens.
01:42:20 C'est une mesure que les Français comprennent.
01:42:22 C'est une mesure que chacun est en mesure de comprendre et d'accepter parce qu'il est totalement lunaire que les gens qui commettent des actes qui sont des actes graves,
01:42:33 qui pourrissent et qui mettent en danger leurs voisins ou les voisins de leurs voisins, n'aient pas de sanctions pénales, qu'elles soient faibles.
01:42:41 Et bien là, vous avez enfin une mesure qui est prise.
01:42:44 Elle va être très difficile à mettre en œuvre parce que d'abord c'est la justice qui en bout de chaîne tranchera.
01:42:50 Ensuite parce que dans certaines conditions, il y a une obligation de reloger par les offices de HLM.
01:42:55 Mais ce qui est important, c'est que c'est une mesure qui est symbolique et qui montre qu'au sein de l'appareil d'État,
01:43:02 que Gérald Darmanin a compris, ça, ça fait longtemps qu'on le savait,
01:43:05 mais il y a une volonté de donner des instructions dans la chaîne vers les préfets et ensuite vers les offices HLM.
01:43:12 En privé, les dirigeants de l'office HLM le disent depuis longtemps qu'il y a des familles qui pourrissent la vie de leurs voisins
01:43:17 et qu'ils aimeraient pouvoir faire plus et les expulser plus facilement.
01:43:19 On va enfin pouvoir le faire par l'expression "bienvenue de cette volonté politique".
01:43:23 - Alors il y a quelques freins. Il faudra que le délinquant pourrisse la vie des habitants de son immeuble.
01:43:28 S'il vole et agresse dans un autre quartier, ce ne sera pas possible.
01:43:30 Et puis vous y faisiez allusion et on l'entend ici ou là, quand on expulse, il faut reloger.
01:43:39 - Romain Désarbre, l'impulsion politique, contrairement, beaucoup de gens parlent de l'impuissance politique, c'est pas vrai.
01:43:45 Le politique peut donner des impulsions. Faire voter des lois c'est bien, mais des lois qui ne sont pas appliquées, ça ne sert à rien.
01:43:51 Il y a des actes qui sont du domaine réglementaire, et ça en fait partie, qui permettent de donner des impulsions,
01:43:57 de donner des instructions, et ces instructions sont mises en oeuvre ensuite par la chaîne.
01:44:01 Il vaut mieux un petit pas dans la bonne direction qu'un immobiliste. C'est un vrai pas dans la bonne direction.
01:44:07 - On a vécu des émeutes ultra-violentes avant l'été à Thibaud de Montbrial, des magasins pillés.
01:44:12 C'était le chaos total en France. On a eu l'occasion d'en parler.
01:44:16 Est-ce qu'on a pris des mesures suffisantes pour éviter que ça se reproduise,
01:44:20 et pour mieux reprendre le contrôle si ça venait à se reproduire ?
01:44:25 - Alors non. Une manière de le dire, c'est qu'il y a eu l'été et qu'on n'a peut-être pas encore eu le temps.
01:44:30 Moi ce qui m'inquiète, c'est d'avoir entendu dans les semaines qui ont suivi, le président de la République, Elisabeth Borne,
01:44:35 dire "ah ben il va falloir réfléchir, beaucoup penser aux problèmes, pourquoi on en est arrivé là".
01:44:40 Mais sérieusement, pourquoi on en est arrivé là ?
01:44:42 Ça fait 15 ou 20 ans que tous les spécialistes de la sécurité attirent l'attention sur le risque récurrent d'une explosion de violence de cette nature.
01:44:49 Des violences urbaines en France, ça fait des années qu'il y en a quasiment tous les soirs dans certains quartiers.
01:44:53 Alors ça tourne, ben là c'était partout en même temps.
01:44:56 Donc je pense qu'il y a quand même un certain nombre de constats qu'on peut faire,
01:44:59 et que certains, que j'ai fait, que d'autres ont déjà fait,
01:45:01 et de venir nous expliquer qu'il va falloir réfléchir à tout ça,
01:45:04 et encore mettre en place je ne sais quelle commission de réflexion,
01:45:07 c'est une manière à mon avis, en tout cas de la part, moi j'ai entendu la première ministre au mois de juillet,
01:45:12 de mettre la poussière sous le tapis, d'une façon qui à l'arrivée ne rendra service ni à ce gouvernement ni à nos concitoyens.
01:45:18 - Vous êtes en train de nous dire que ça pourrait se reproduire ?
01:45:20 - Ah ça c'est certain.
01:45:21 - Avec une police qui pourrait être dépassée parce qu'on ne lui donne pas les moyens de...
01:45:26 - La police... - De lui reprendre le contrôle ?
01:45:28 - La police a très très bien réagi, la police-gendarmerie a très bien réagi pendant ces 5 jours d'émeute.
01:45:33 Le ministre de l'Intérieur a tout de suite mis le paquet.
01:45:36 Sans doute aussi il y a-t-il eu à un moment donné une intervention des gros trafiquants pour contribuer au retour du calme
01:45:42 parce que ça gênait le trafic, c'est un ensemble de choses, mais le ministre de l'Intérieur a très bien réagi par contre,
01:45:47 et c'est le sens de votre question, si ça avait duré quelques jours de plus,
01:45:51 alors que pendant 5 nuits on a eu plus de 45 000 fonctionnaires déployés sur le terrain avec l'usure humaine qui en résulte,
01:45:57 alors que les stocks de munitions d'armes intermédiaires ont été considérablement entamés,
01:46:01 si ça avait duré plus longtemps et/ou si des armes de guerre que les voyous utilisent entre eux
01:46:06 avaient été utilisées contre la police et la gendarmerie, là c'est sûr qu'on aurait changé de physionomie
01:46:11 et évidemment il y a toujours le risque que ça arrive.
01:46:13 - Thibaud de Montbréal, la moitié des personnes interrogées pour des actes de délinquance à Paris et à Marseille sont des étrangers,
01:46:19 les chiffres sont de Gérald Darmanin.
01:46:21 Le projet de loi immigration est en préparation, qu'est-ce que vous en attendez ?
01:46:25 - Aujourd'hui l'immigration est un des facteurs de différents maux dans notre pays,
01:46:34 des maux culturels, des maux sociaux avec un coût considérable et des maux sécuritaires, vous venez d'en parler.
01:46:43 On ne peut pas faire comme si tout ça n'existait pas,
01:46:45 on ne peut pas faire comme si depuis 2015 il y avait une perte de contrôle,
01:46:48 pas seulement en France mais de tous les pays européens,
01:46:50 et donc il faut reprendre drastiquement notre politique migratoire,
01:46:53 mais quand je dis notre c'est au niveau européen et donc il faut commencer par la France, en main.
01:46:57 C'est vraiment un des enjeux majeurs de ces prochaines années
01:47:01 et j'attends donc de ce projet que ce soit un projet qui ne soit pas en même temps,
01:47:05 on ne peut pas faire du en même temps en matière régulienne sur des sujets aussi graves.
01:47:09 Il faut de la fermeté et je suis certain que le gouvernement sur un projet qui serait ferme
01:47:14 trouvera une majorité à l'Assemblée nationale.
01:47:17 Il le faut et c'est ce qu'attendent nos compatriotes.
01:47:19 - Le gouvernement semble se diriger, j'ai dit bien semble se diriger, vers du en même temps,
01:47:22 c'est-à-dire qu'on serre un peu la vis mais on donne des papiers à des gens qui sont déjà là.
01:47:25 - C'est un peu pour ça que je vous disais ça, de donner des papiers à des gens,
01:47:28 de dire on va régulariser sur les métiers en tension,
01:47:31 quand on sait qu'on ne peut pas expulser les gens qui sont en situation irrégulière,
01:47:35 qu'est-ce que ça crée ? Ça crée un appel d'air, parce que de venir dire,
01:47:38 on leur donne des papiers le temps d'effectuer leur contrat et ensuite ils rentreront,
01:47:42 mais non, ils seront là et ceux qui n'auront pas envie de rentrer, ils resteront.
01:47:45 Donc on ne peut pas se permettre de faire un appel d'air comme ça.
01:47:47 - 65% des Français sont favorables à un référendum sur l'immigration.
01:47:51 Sondage CSA pour CNews, qu'on a révélé cette semaine.
01:47:55 Vous, vous êtes favorable à un référendum sur l'immigration ?
01:47:58 - Pardon Romain Désarbre, vous n'y êtes pour rien, mais c'est une question qui n'a pas de sens.
01:48:01 Tout dépend de la question posée.
01:48:03 Je serais favorable à un référendum sur l'immigration
01:48:06 qui propose aux Français un projet clair sur des lignes de fermeté que je viens de définir.
01:48:12 Si c'est pour proposer un galimatiade en même temps, qui finisse par n'aboutir à rien,
01:48:17 je n'y suis pas favorable parce que ça introduira de la confusion
01:48:20 et ce serait une manipulation politique.
01:48:22 Donc encore une fois, la réponse à la question c'est
01:48:24 j'y suis favorable sur le principe, à condition que la question posée soit une question qui permette...
01:48:28 - Quelle pourrait être la question ?
01:48:29 - Ah ben là, ce sont des choses techniques.
01:48:31 - Est-ce qu'il faut la limiter ? Limiter l'immigration ? La stopper ?
01:48:34 - Non, je pense qu'il faut... C'est très compliqué.
01:48:38 C'est vraiment pour ça que... On ne peut pas dire simplement "êtes-vous pour ou contre ?"
01:48:43 Il faut proposer un texte. Moi je pense qu'il faut soumettre un texte.
01:48:47 Ce sont des textes assez courts et je pense par exemple que ce qui est proposé par les Républicains,
01:48:54 ce qui est proposé par le Rassemblement National, ce qui est proposé par la droite en général,
01:48:59 ce sont des orientations qui sont indispensables.
01:49:04 - Grande interview de Thibaud de Montbréal sur CNews, sur Europe 1.
01:49:09 Thibaud de Montbréal, dans les transports en commun, le nombre d'agressions sexuelles a doublé en 10 ans.
01:49:15 Il a doublé en Ile-de-France. 156 plaintes par jour. Comment est-ce que vous l'expliquez ?
01:49:20 - D'abord, il y a un lien, quand on rentre dans le détail des statistiques avec le sujet précédent,
01:49:24 parce que dans tous les pays européens, il y a une augmentation notamment des agressions sexuelles liées aux étrangers.
01:49:30 Ce sont des points statistiques qui sont facilement documentables.
01:49:35 Ensuite, et d'une manière générale, peut-être qu'il y a aussi plus de plaintes qui sont déposées.
01:49:41 Maintenant que c'est un sujet dont enfin on parle, parce que c'est vrai que les filles et les femmes qui se font,
01:49:46 pardon de l'expression, mais emmerder dans les transports, on en a toujours entendu parler.
01:49:50 Maintenant, peut-être que c'est plus pris en compte dans le domaine public.
01:49:55 Et puis, vous avez un certain nombre de gens, également, parce que ça fait partie,
01:50:00 c'est un peu, je vous dis pêle-mêle, tous les facteurs.
01:50:03 Il y a beaucoup de cas psychiatriques, de gens qui ont des pulsions non contrôlées,
01:50:07 qu'on a beaucoup de mal à soigner parce que la psychiatrie en France est en grande difficulté.
01:50:12 Donc c'est un ensemble de choses, mais ce qui est certain, c'est que c'est un vrai problème
01:50:16 et que la France est en train, là encore, parce qu'il y a d'autres domaines où c'est le cas,
01:50:20 mais de se tiermondiser.
01:50:22 Paris est en train de devenir une capitale où pour une femme, il y a beaucoup de quartiers
01:50:25 où c'est difficile de se balader en début de soirée.
01:50:27 La France est en train de se tiermondiser, vous dites, au Montréal ?
01:50:30 Non, mais à plein d'égards. Sur l'ultra-violence.
01:50:34 Moi, j'étais fasciné cet été avec, en vacances, vous savez,
01:50:38 il y a des choses qu'on regarde, qu'on ne regarde pas pendant l'année.
01:50:41 J'ai regardé, par exemple, les journaux télévisés des grandes chaînes nationales,
01:50:45 mais vous avez l'impression d'être dans un autre monde.
01:50:48 On vous parle des glaces qu'on vend quand il fait chaud,
01:50:50 des commerçants qui n'arrivent pas à écouler leur stock quand il fait froid,
01:50:53 et de l'inflation, ce qui est un vrai sujet.
01:50:55 Mais l'abomination à Cherbourg avec cette jeune femme qui a été violée
01:50:59 dans des conditions atroces, qui est dans le coma,
01:51:01 et dont l'État a fait pleurer les membres de l'hôpital de Cherbourg.
01:51:06 Les octogénaires, il y a plusieurs octogénaires qui ont été violemment agressés,
01:51:09 certains chez eux, d'autres dans la rue, il y en a un qui a été tué en Essonne,
01:51:13 tout ça, on n'en parle à peine.
01:51:14 Donc les Français, qui ressentent tout ça, parce que leurs voisins leur en parlent,
01:51:18 parce que certains médias leur en parlent, mais ont parfois l'impression,
01:51:21 moi je dis, je sais pas, il y a 10 ou 11 millions de gens
01:51:23 qui regardent les journaux télévisés de TF1 et de France 2,
01:51:26 je pense que si leur seule source d'information c'est ça,
01:51:28 ils sont dans un monde parallèle.
01:51:30 - On va essayer de ne pas être dans ce monde parallèle sur CNews et sur Europe.
01:51:34 - J'y suis rarement.
01:51:35 - Vous y êtes rarement, effectivement.
01:51:37 Les abaya, les camis et autres vêtements islamiques
01:51:41 seront interdits à l'école à partir de lundi, jour de la rentrée.
01:51:44 C'est la loi de 2004, pas de religion à l'école publique.
01:51:47 Bon, ça sera bientôt derrière nous, ces histoires d'abaya,
01:51:51 où vous craignez que les islamistes ne soufflent sur les braises à partir de lundi.
01:51:54 - Alors ce ne sera jamais derrière nous pour une raison très simple,
01:51:56 c'est qu'il faut bien comprendre, si on prend du champ,
01:51:58 qu'on est régulièrement, d'ailleurs c'est souvent à chaque rentrée,
01:52:01 le mois de septembre.
01:52:03 La France est soumise, comme d'autres pays européens,
01:52:05 à une offensive islamiste.
01:52:07 Tout ça est théorisé, les frères musulmans l'ont écrit.
01:52:12 C'est un cycle de provocation suivi de victimisation.
01:52:17 L'objectif, c'est pour les islamistes,
01:52:21 de prétendre que la France est contre les musulmans, est anti-musulmane.
01:52:26 Ce qui est totalement faux, la France accepte,
01:52:28 et c'est le principe de la laïcité,
01:52:30 accepte tous les cultes,
01:52:32 dès lors qu'ils n'empiètent pas sur la vie politique.
01:52:37 Et l'école est un lieu, c'est le temple du savoir,
01:52:41 c'est l'endroit où les enfants apprennent,
01:52:43 et c'est un endroit que la loi de 2004 a entendu consacrer
01:52:47 dans une vraie neutralité.
01:52:49 Ce sont tous les signes ostentatoires qui sont interdits,
01:52:51 pas forcément les signes musulmans, d'une part,
01:52:53 et d'autre part, pas forcément le voile.
01:52:55 On a beaucoup parlé du voile,
01:52:56 mais tous les signes ostentatoires.
01:52:58 - Oui, on ne peut pas aller avec une qui part...
01:52:59 - La baïa est évidemment un signe ostentatoire.
01:53:01 J'en veux pour preuve que qui sont les associations,
01:53:04 dans la logique de ce que je viens de dire,
01:53:06 qui sont en train de pousser des cris d'orfraie dans les médias ?
01:53:09 Ce sont des associations cultuelles musulmanes.
01:53:11 Donc à partir du moment où c'est une association cultuelle musulmane
01:53:14 qui dénonce la mesure de Gabriel Attal,
01:53:17 c'est bien la preuve que c'était une bonne mesure,
01:53:20 c'est une bonne mesure qui vise un vêtement religieux.
01:53:23 Donc, Djok, d'abord, je me félicite de ce courage politique.
01:53:27 Pourquoi ? Parce que le cap a quand même été difficile à comprendre.
01:53:31 Emmanuel Macron, 5 ans,
01:53:33 Jean-Michel Blanquer, la laïcité,
01:53:36 l'éducation nationale,
01:53:38 ensuite la loi séparatiste de 2021,
01:53:40 qui est une bonne loi, un premier bon pas dans une direction
01:53:42 qu'il était important de ne pas rater.
01:53:44 Et puis en 2022, on se retrouve avec Pap Ndiaye
01:53:46 et quand même un prisme wokiste
01:53:48 et une très très grande pusillanibité face à l'islamiste,
01:53:51 des proviseurs qui se retrouvent tout seuls en première ligne.
01:53:54 Et enfin, on a avec Gabriel Attal un vrai cap.
01:53:57 Et ensuite, il a l'air de... Derrière, ça suit.
01:54:00 Donc on va voir lundi, mais il faut absolument
01:54:02 que cette fermeté politique continue,
01:54:04 elle est bienvenue, elle est indispensable
01:54:06 et il y aura d'autres offensives politiques islamistes.
01:54:08 Thibaud de Montbréal, je retiens que tout cela est organisé.
01:54:11 Ah oui, bien sûr, à l'évidence.
01:54:13 L'extrême-gauche parle de règles islamophobes,
01:54:16 de police du vêtement.
01:54:18 À quoi jouent Jean-Luc Mélenchon et certains écologistes ?
01:54:20 Ça sera ma dernière question.
01:54:22 Oui, l'extrême-gauche s'est perdue depuis longtemps
01:54:24 dans une collusion avec l'islamisme
01:54:26 qui, si on regarde historiquement ce qui se passe
01:54:29 dans les pays où les islamistes sont arrivés au pouvoir,
01:54:31 ce qui est quand même une perspective un peu lointaine en France,
01:54:34 mais il faut faire attention,
01:54:36 les islamistes se sont toujours ensuite retournés
01:54:38 contre leurs alliés.
01:54:39 C'est-à-dire que c'est une alliance,
01:54:41 les LFI, les écologistes, sont au mieux les idiots utiles,
01:54:46 au pire les collaborateurs des islamistes
01:54:48 et ils en paieront le prix si un jour les islamistes
01:54:51 arrivent au pouvoir.
01:54:53 Tout ça est indigne, c'est indigne
01:54:55 et on n'est pas très loin de la trahison,
01:54:57 c'est pas de la trahison parce qu'ils ne sont pas au pouvoir,
01:54:59 mais c'est une logique de haute trahison.
01:55:01 Jean-Luc Mélenchon qui a changé son fusil d'épaule
01:55:03 parce qu'il y a quelques années,
01:55:04 il s'en prenait à la burqa au signe de son tatouage.
01:55:06 Jean-Luc Mélenchon qui est le symbole
01:55:08 de tout ce que la politique peut avoir de plus détestable.
01:55:10 Merci beaucoup Thibaud de Montbriéal.
01:55:12 La grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:55:16 Thibaud de Montbriéal, avocat, président du
01:55:18 Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:55:20 Je dis le titre de votre livre parce que je crois que je ne l'ai pas dit au début.
01:55:22 "Osons l'autorité" sorti en 2020.
01:55:26 Merci beaucoup d'être venu pour répondre à mes questions aujourd'hui
01:55:31 sur CNews et Europe 1.
01:55:33 Bonne journée à vous.
01:55:34 Bonne journée.
01:55:35 Voilà, c'était la grande interview sur CNews et Europe 1
01:55:44 comme tous les jours.
01:55:46 Thibaud de Montbriéal qui était avec nous.
01:55:47 On a balayé beaucoup d'actualités avec Thibaud de Montbriéal.
01:55:49 C'est toujours passionnant.
01:55:51 L'équipe de la matinale est là.
01:55:52 Chana Lusto, le docteur Brigitte Millot
01:55:54 qui est en train de s'installer avec votre mug.
01:55:56 Bien sûr.
01:55:57 Elle est en train de me piquer mon mug.
01:55:58 Oui, clairement, comme vous êtes en train de prendre le mug de Chana.
01:56:01 Vous l'avez cru voir, mais je ne voulais pas dénoncer à l'antenne.
01:56:07 Gauthier Levra était là.
01:56:08 Au rapport.
01:56:09 Au rapport.
01:56:10 Alexandra Blanc et Elomi Guillault.
01:56:13 Allez, on va parler ce matin.
01:56:16 On va revenir sur cette circulaire de l'Education nationale
01:56:19 publiée hier soir.
01:56:21 Elle précise les contours de l'interdiction de la baïa
01:56:24 à partir de lundi prochain à l'entrée des écoles.
01:56:27 Après la discussion, si l'élève est récalcitrante,
01:56:30 il n'y aura pas de négociation.
01:56:31 C'est ce que dit le ministère.
01:56:33 On va en parler dans un instant avec Didier Georges
01:56:35 qui est secrétaire national du syndicat des proviseurs.
01:56:39 Le SNPDEN qui est le principal syndicat des proviseurs.
01:56:42 La chasse à l'homme qui se poursuit pour retrouver l'homme suspecté
01:56:45 d'avoir assassiné son ex-épouse en pleine rue en Savoie.
01:56:48 La victime était policière.
01:56:50 C'est Célia Barotte qui est notre envoyée spéciale.
01:56:53 C'en est fini des trottinettes électriques en libre service à Paris.
01:56:58 Il n'est désormais plus possible d'en louer dans les rues de la capitale.
01:57:03 Kylian Salé nous en dira plus.
01:57:07 Un nouvel antibiotique suscite l'espoir, beaucoup d'espoir.
01:57:11 C'est efficace contre les bactéries résistantes.
01:57:15 Brigitte Milhaud est avec nous.
01:57:18 La circulation est tombée.
01:57:23 Le port de La Baïa et du Camis formellement interdits à partir de la rentrée prochaine.
01:57:28 Gabriel Attal a envoyé une note au chef d'établissement
01:57:31 pour préciser les contours de cette interdiction à quelques jours de la rentrée.
01:57:36 On est en direct avec Didier Georges.
01:57:39 Bonjour Didier Georges.
01:57:41 Bonjour.
01:57:42 Merci beaucoup d'être là.
01:57:43 Secrétaire national du SNP2N, le principal syndicat des proviseurs.
01:57:48 La circulaire est tombée.
01:57:49 En clair, on savait que c'était interdit.
01:57:52 Mais une fois qu'on a dit ça, maintenant il faut les détails.
01:57:55 La circulaire est censée apporter ses détails.
01:57:58 Est-ce qu'elle est assez claire cette circulaire ?
01:58:01 En tout cas, oui, elle est limpide.
01:58:03 Elle est limpide d'abord parce que noir sur blanc,
01:58:05 aujourd'hui que La Baïa et le Camis, donc les deux vêtements qui étaient,
01:58:09 qui nous questionnaient, nous, chefs d'établissement,
01:58:11 et qui nous mettaient parfois en difficulté,
01:58:13 le ministre l'avait tranché à l'oral il y a quelques jours, il l'a écrit.
01:58:18 Et bien que ce type de vêtements manifeste ostensiblement une appartenance religieuse
01:58:23 et qu'à partir de là, ça tombe sous le coup de la loi du 15 mars 2004
01:58:28 qui interdit évidemment la présence de ce type de vêtements dans les établissements scolaires.
01:58:33 Alors, j'ai lu la circulaire, il est précisé que si l'élève ne veut pas retirer sa tenue islamique,
01:58:38 les parents seront convoqués, mais il n'y aura pas de négociation.
01:58:41 On n'est pas dans la négociation.
01:58:43 On ne va pas commencer à discuter le, j'allais dire,
01:58:46 passez-moi l'expression, à discuter le bout de gant.
01:58:48 Pas de négociation.
01:58:50 Vous ne négociez pas de passer au feu rouge quand vous êtes en train de circuler en voiture.
01:58:56 Donc, c'est la même chose, c'est la loi, c'est la règle.
01:58:58 La règle est posée.
01:59:00 La loi du 15 mars 2004 interdit le port des signes manifestant une appartenance religieuse
01:59:05 dans les établissements scolaires.
01:59:07 À partir de là, il n'y a pas de négociation.
01:59:09 Par contre, nous, syndicalement, très content que d'abord s'inscrive le ministre
01:59:15 et bien évoquer la question du dialogue qui s'impose,
01:59:18 parce que nous sommes évidemment à l'image de nos enseignants et des équipes éducatives,
01:59:24 je pense aux CPE, toujours dans la pédagogie,
01:59:28 que ce soit avec les lycéens, les lycéennes, les collégiens et les familles.
01:59:32 Donc, bien sûr que tout ça doit s'inscrire dans une forme de dialogue, mais pas de négociation.
01:59:37 Mais pas de négociation. Dialogue, mais pas négociation.
01:59:40 Je voudrais, Didier Georges, que vous écoutiez avec nous ce témoignage.
01:59:46 Témoignage d'une professeure de lycée recueillie par Jean-Luc Thomas.
01:59:52 Elle dénonce la normalisation de l'idéologie islamiste au sein de son établissement.
01:59:58 Elle est professeure dans le sud de la France.
02:00:00 On lui a demandé si son témoignage était un combat politique.
02:00:04 Elle nous a répondu très émue et en pleurs. Écoutez.
02:00:07 Je suis une enfant de l'école républicaine.
02:00:11 Excusez-moi.
02:00:14 Et voir ce que ça devient aujourd'hui, c'est insupportable.
02:00:18 C'est un combat qui n'est ni de droite ni de gauche.
02:00:22 La République, c'est un héritage qui plus est.
02:00:24 La laïcité est un héritage de gauche. Je me considère comme étant une femme de gauche.
02:00:30 Mais de voir que l'on est en train de trahir cet héritage,
02:00:33 qui justement est ce qui nous permet d'assurer le pluralisme au sein du pays, c'est insupportable.
02:00:40 Qu'est-ce que ce témoignage vous inspire ?
02:00:43 Ce n'est plus un combat de droite, de gauche.
02:00:45 Quand on voit ce qui est devenu mon école, ça la fait pleurer. Ce n'est pas rien.
02:00:50 Tout d'abord, il est important de préciser que le SNP-DNUNSA, que je représente aujourd'hui,
02:00:55 ne fait pas de politique, on fait du syndicalisme.
02:00:58 Et nous, on a répondu aux inquiétudes de nos collègues.
02:01:00 Néanmoins, j'entends le désarroi de cette enseignante.
02:01:05 Si nous avons fait remonter sous le ministère précédent, nous,
02:01:10 un certain nombre de situations complexes de la part de nos recensés, chez nos collègues,
02:01:14 je me rappelle qu'on a conduit une enquête à l'automne dernier,
02:01:17 qui démontrait qu'il y avait des availlades présentes dans 7 établissements sur 10,
02:01:21 alors dans des proportions très différentes, parfois 1, parfois 2, parfois 3, mais parfois 200.
02:01:26 Et qu'il était sans doute intéressant de s'emparer de cette question politiquement.
02:01:31 Nous, on ne fait pas de politique, on n'est pas décideurs politiques, on est fonctionnaires.
02:01:35 Mais voilà, l'arbitrage qui a été rendu par Gabriel Attal, dans ce sens-là,
02:01:38 le CIPDR, qui est le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation,
02:01:43 avait lancé une alerte au mois d'août 2022 pour dire "attention,
02:01:47 il y a une présence massive et en augmentation croissante de vêtements à caractère religieux,
02:01:53 ou en tout cas identifiables comme tels à l'époque, dans les établissements scolaires".
02:01:57 Donc voilà ce qu'a lancé l'alerte.
02:01:59 C'est sans doute ce qui inquiète beaucoup cette dame, et je comprends son ressenti,
02:02:03 même si nous ne rentrons pas dans le débat politique.
02:02:05 Nous, ce n'est pas un clivage gauche-droite,
02:02:07 c'est les collègues qui étaient en difficulté pour prendre des décisions
02:02:10 et qui n'étaient pas protégés de ce point de vue.
02:02:12 Et là maintenant, vous avez cette circulaire très claire.
02:02:15 Merci beaucoup Didier Georges, merci d'avoir été en direct avec nous.
02:02:18 On aura certainement beaucoup d'occasions de se reparler.
02:02:21 Merci d'avoir été là, bonne journée à vous et bonne rentrée, si on ne se parle pas d'ici-là.
02:02:26 Gérald Darmanin demande au maire du Rassemblement national d'ouvrir des centres de rétention administratives.
02:02:32 Oui, c'est dans ces centres que sont placés les migrants en situation irrégulière.
02:02:36 Alors problème, Gauthier Lebret, les maires Rassemblement national refusent pour le moment.
02:02:40 C'est une information de nos confrères d'Europe 1.
02:02:42 Chana, le ministre de l'Intérieur, a demandé au maire du Rassemblement national d'ouvrir ses CRAS,
02:02:47 ses centres de rétention administrative.
02:02:49 Vous avez une personne en situation irrégulière qu'il faut expulser.
02:02:52 Vous la placez dans un CRA en attente d'expulsion.
02:02:55 Alors évidemment, Gérald Darmanin a attendu un piège quelque part au Rassemblement national,
02:02:59 puisque les membres du RN demandent plus de places en CRAS.
02:03:03 Or, ils n'ont pas fait de demande au ministère de l'Intérieur pour en ouvrir un dans leur commune.
02:03:08 Les services n'ayant pas reçu à ce jour aucune proposition de la part de communes dirigées par le RN,
02:03:13 je tenais à vous signaler personnellement l'importance de ce programme de construction
02:03:16 pour l'efficacité de notre politique migratoire, explique Gérald Darmanin dans une note qu'il aura donc adressée.
02:03:23 Je m'entretenais hier avec l'entourage de Jordan Bardella,
02:03:26 qui me disait qu'on ne va pas répondre aux ministres de l'Intérieur et à ces manœuvres ridicules.
02:03:30 Je cite quelques heures plus tard, David Rachlin, le maire de Fréjus, maire du Rassemblement national,
02:03:34 a fait le choix de répondre.
02:03:36 Ce n'est pas de CRAS dont la France a besoin, mais de frontières et d'une réforme du droit d'asile.
02:03:40 Plus aucune demande d'asile ne doit être traitée sur notre sol,
02:03:43 mais uniquement dans les pays d'origine, comme nous le demandons depuis des années.
02:03:48 L'entourage de Jordan Bardella a continué en disant pourquoi les maires RN uniquement ?
02:03:52 On va mettre des CRAS à Hénin-Beaumont où il n'y a pas de migrants ?
02:03:55 s'interrogeait un proche du président du Rassemblement national.
02:03:58 En fait, c'est un peu comme les prisons.
02:03:59 Tout le monde veut plus de places, mais personne ne va en construire dans sa commune.
02:04:03 C'est ce que pointe le ministre de l'Intérieur, une sorte de double discours d'hypocrisie.
02:04:08 Et donc, effectivement, le RN est tombé dans le piège en disant que ce n'est pas qu'au maire du RN d'ouvrir des CRAS.
02:04:14 Merci beaucoup Gauthier.
02:04:15 La chasse à l'homme se poursuit autour de Chambéry en Savoie après un nouveau féminicide.
02:04:20 Une femme a été battue à mort hier matin en pleine rue par son ex-compagnon.
02:04:24 Cette policière, âgée d'une quarantaine d'années hors service au moment des faits,
02:04:27 a été tuée à coups d'objets contendants alors qu'elle déposait un enfant à la crèche.
02:04:31 Le suspect était déjà connu pour des faits de violence, de harcèlement, de menaces.
02:04:36 Il est actuellement en fuite d'où cette chasse à l'homme.
02:04:38 Célia Barotte en direct avec nous.
02:04:40 Célia, quelles sont les dernières informations ?
02:04:43 Eh bien Romain, les recherches se poursuivent pour retrouver le mari, l'ancien mari suspecté d'avoir tué cette policière.
02:04:54 De très importants moyens ont été mobilisés par la gendarmerie dont une unité du GIGN et des hélicoptères.
02:05:00 Ils sont au nombre de quatre.
02:05:02 Ils se relaient pour survoler cette petite commune de Savoie et ses alentours.
02:05:06 Alors le suspect, âgé de 61 ans, a déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Nice
02:05:11 pour non-respect d'une ordonnance de protection rendue au profit de la victime.
02:05:15 Selon les informations transmises par le procureur de la République de Chambéry,
02:05:19 l'autopsie de Karen, âgée de 42 ans, a lieu ce matin à l'Institut médico-légal de Grenoble.
02:05:26 Des fleurs ont été déposées ici, sur le lieu du drame, devant la crèche où s'est déroulé cet assassinat,
02:05:33 avec des mots, des fleurs, en hommage à cette policière qui venait d'être mutée à Chambéry.
02:05:40 Merci beaucoup Célia. Célia Barotte, envoyée spéciale de CNews.
02:05:44 1 milliard 100 millions d'euros de revalorisation salariale pour les soignants à l'hôpital annoncée et faite par la Première Ministre.
02:05:51 Elle veut revaloriser le travail de nuit et le travail le dimanche pour les blouses blanches.
02:05:56 Alors on va regarder très concrètement, dès janvier prochain, la rémunération des aides-soignantes et des infirmières sera majorée de 25%.
02:06:02 Ça représente environ 300 euros par mois pour une infirmière à mi-carrière.
02:06:06 Quant aux médecins, l'indemnité des gardes sera augmentée de 50%.
02:06:10 Ne cherchez plus les trottinettes électriques en libre-service, sont bel et bien disparues de la capitale.
02:06:15 89% des participants à un vote citoyen organisé le 2 avril dernier s'étaient prononcés contre le maintien de ces trottinettes en location.
02:06:26 Il faut dire que beaucoup de gens se comportent très mal, les abandonner au milieu de la rue, c'était le foutoir.
02:06:32 Et on retrouve Kylian Salé dans les rues de la capitale.
02:06:34 Ça y est, les trottinettes en libre-service à Paris, c'est terminé. Les 15 000 que comptait la capitale ont été retirées.
02:06:40 Regardez ici, nous sommes sur un emplacement qui était destiné aux trottinettes électriques.
02:06:44 Et bien, elles ont été remplacées par les vélos électriques.
02:06:46 Vous étiez habitués aux trottinettes couchées sur le sol, il va maintenant falloir vous habituer aux vélos couchés sur le sol.
02:06:52 Alors comment vont faire les Parisiens qui allaient travailler en trottinettes électriques ?
02:06:56 Ils nous ont confié que pour eux, pas question de reprendre les transports en commun.
02:07:00 Ils vont utiliser ces vélos ou alors simplement marcher.
02:07:03 Je vous rappelle que certaines trottinettes vont être réutilisées autour de Paris, dans des communes comme Saint-Germain-en-Laye ou encore Marne-la-Vallée.
02:07:11 D'autres iront un peu plus loin, à Lille, en Belgique, en Allemagne ou encore à Copenhague, au Danemark.
02:07:16 Enfin, à noter, Paris est devenue la première capitale européenne à supprimer ses trottinettes en libre-service.
02:07:22 Voilà, la fin des trottinettes en libre-service.
02:07:25 Qui en faisait ? Chana vous en faisiez ?
02:07:27 Non.
02:07:28 Non.
02:07:29 Brigitte sur une trottinette ?
02:07:30 Non, pas du tout.
02:07:31 Gauthier ?
02:07:32 Non, je suis passé au tout début et après plusieurs chutes, je suis passé au vélo.
02:07:36 Et maintenant, je chute en vélo.
02:07:38 Donc un jour, je vais devoir passer le permis.
02:07:40 C'est quel plutôt problème ?
02:07:42 Ce serait bien de passer le permis peut-être ?
02:07:44 Oui, ce serait bien de passer le permis.
02:07:45 Ah bah non, je ne sais pas du coup.
02:07:46 Oui, parce que c'est pareil en vélo ou en trottinette.
02:07:48 Dans les villes, sur les pavés, c'était vraiment très inconfortable.
02:07:53 Vous avez fait une fois sur des pavés et j'ai trouvé que c'était très inconfortable et dangereux.
02:07:58 Et j'ai trouvé ça assez cher en plus.
02:07:59 Je trouvais que le petit trajet coûtait assez cher.
02:08:02 Le dangereux, c'est quand il pleut.
02:08:03 Du coup, j'ai acheté des baskets.
02:08:04 Et vous courez.
02:08:05 Quand il pleut, c'est très dangereux parce que vous pouvez partir à la renverse.
02:08:09 Fini les trottinettes dans la capitale.
02:08:12 En tout cas, les trottinettes en libre service.
02:08:14 Allez, 8h40, la santé tout de suite avec le docteur Brigitte Millot.
02:08:18 Regardez votre programme avec farmazon.fr.
02:08:23 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:08:28 Vous nous parlez ce matin d'un nouvel antibiotique qui suscite beaucoup d'espoir.
02:08:32 De quoi s'agit-il, docteur Millot ?
02:08:34 En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que les antibiotiques existent depuis le début du siècle dernier.
02:08:40 Mais depuis une trentaine d'années, il n'y a pas eu de nouvelle famille d'antibiotiques de trouvé.
02:08:47 Il y a eu de nouveaux antibiotiques, mais pas de nouvelles familles, c'est-à-dire d'antibiotiques qui agissent différemment.
02:08:52 Et celui-ci, je vais vous expliquer, agirait différemment.
02:08:55 Pourquoi c'est important ? Parce qu'il y a un phénomène que l'on appelle l'antibioresistance.
02:09:00 Il y a d'ailleurs une journée mondiale de l'antibioresistance.
02:09:04 C'est-à-dire qu'en fait, maintenant, les bactéries font de la résistance, c'est-à-dire qu'elles résistent contre les traitements.
02:09:12 Ce qui fait qu'on arrive à avoir des bactéries qu'on ne peut plus traiter.
02:09:16 Vous avez peut-être entendu parler du staphylococque doré.
02:09:19 Quand vous êtes infecté par un staphylococque doré, on n'arrive plus à le traiter, il résiste au traitement.
02:09:25 Ou alors les Echiricéacolies, enfin, il y a tout un tas de bactéries comme ça qui deviennent résistantes et qui sont tout de même,
02:09:32 vous allez voir le chiffre, c'est important, responsables de 5 500 décès chaque année en France.
02:09:39 Donc vous voyez, ce n'est pas rien. Le fait qu'on ne puisse plus vous soigner...
02:09:43 Parce que le patient a pris trop d'antibiotiques et du coup...
02:09:46 Il y a plusieurs raisons, mais c'est effectivement une des raisons.
02:09:51 C'est surtout le mésusage des antibiotiques, c'est-à-dire d'en prendre trop, d'en prendre mal, de ne pas prendre la durée prescrite par le médecin.
02:09:59 Il y a toute une éducation à refaire des patients, mais aussi de certains médecins qui le prescrivent.
02:10:06 Par exemple, pour une angine, d'abord il faut s'assurer qu'elle est bactérienne et pas virale,
02:10:12 parce que les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les virus, ils sont efficaces uniquement contre les bactéries.
02:10:19 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'une bactérie, c'est un être vivant, elle est maligne.
02:10:25 Et qu'est-ce que fait un être vivant quand on vous attaque ? Il va se défendre.
02:10:31 Et la bactérie, elle a plusieurs moyens comme ça pour se défendre.
02:10:34 Camouflage, blindage, brouillage, elle va essayer de lutter contre l'agresseur, l'antibiotique.
02:10:42 Alors là, je vous ai mis quelques exemples, mais il y en a encore beaucoup d'autres de moyens de lutter.
02:10:46 Elle peut par exemple faire des mutations, modifier ses gènes, etc.
02:10:50 Et là, je vais vous montrer une petite bactérie et vous allez voir comment elle peut faire.
02:10:55 En vert, ce sont les antibiotiques. Vous voyez, l'antibiotique, il essaye de rentrer.
02:10:59 Chaque antibiotique a un mode d'action particulier.
02:11:01 Donc là, il y en a un qui essaye de rentrer par un récepteur. Hop, hop, hop, la bactérie, qu'est-ce qu'elle fait ?
02:11:06 Elle va modifier son récepteur et hop, elle va l'empêcher de rentrer.
02:11:09 Ou alors, il y a un antibiotique qui va agir en baissant la perméabilité de la membrane,
02:11:14 qui va agir en attaquant la membrane. Qu'est-ce qu'elle va faire ?
02:11:17 Elle va rendre sa membrane imperméable, donc l'antibiotique ne pourra plus rentrer dans la bactérie.
02:11:23 Ou alors, elle va se débrouiller pour l'évacuer par ce qu'on appelle la pompe.
02:11:27 Vous voyez, hop, elle le fout dehors l'antibiotique une fois qu'il est rentré.
02:11:31 Ou alors, grâce à des enzymes, elle va le décomposer, vous voyez, en plein de petits morceaux.
02:11:36 Et donc, il ne va pas pouvoir nous débarrasser de cette bactérie.
02:11:39 Elle va lutter contre l'antibiotique. Voilà ce qui se passe.
02:11:43 Et il y a plusieurs modes d'action.
02:11:45 Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que chaque antibiotique agit sur un site particulier.
02:11:50 Et là, l'intérêt de ce nouvel antibiotique qu'on appelle Clovibactine.
02:11:56 En grec, "clovi" ça veut dire "cage".
02:11:59 Donc en fait, il va agir en formant une espèce de cage, si vous voulez,
02:12:05 sur l'antibiotique qui va comme ça être protégé.
02:12:10 Comme une bulle.
02:12:11 Voilà. Et donc, cet antibiotique, il va agir sur tous les sites.
02:12:15 C'est-à-dire qu'en fait, la bactérie ne va pas pouvoir se débarrasser
02:12:19 et faire la maligne sur plusieurs sites en même temps.
02:12:22 Et donc, elle ne va pas pouvoir ruser, se défendre et résister, si vous voulez.
02:12:28 Donc voilà l'intérêt de cet antibiotique.
02:12:31 Et l'intérêt aussi de cet antibiotique, c'est que pour l'instant,
02:12:34 il n'a jamais été mis en contact avec des cellules humaines, avec d'autres bactéries.
02:12:40 Donc, elle ne va pas pouvoir résister.
02:12:42 Et aussi, l'intérêt, c'est que cet antibiotique n'agit que sur les cellules bactériennes
02:12:49 et pas du tout sur les cellules humaines.
02:12:51 Ce qui veut dire qu'il n'y aura pas d'effet secondaire, à priori, sur ce qui a été testé.
02:12:56 Attention, on est loin de la mise sur le marché.
02:12:58 Ça a été testé chez la souris.
02:13:00 Donc, on est loin du...
02:13:03 Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il a été très efficace.
02:13:07 Sur les tests qui ont été faits, on avait infecté la souris avec du staphylococque doré,
02:13:13 comme on le disait, qui est redoutable et qui résiste au traitement.
02:13:17 Et cet antibiotique a été très efficace sur le staphylococque doré.
02:13:22 Donc, bonne nouvelle, pas d'effet secondaire.
02:13:25 Actif sur des germes qui résistaient fortement.
02:13:29 Après, affaire à suivre.
02:13:30 Il va falloir faire les tests sur les humains.
02:13:32 Mais c'est vrai qu'on voit l'importance de trouver de nouvelles familles d'antibiotiques.
02:13:37 Et l'importance surtout, vous le disiez très justement, de bien...
02:13:41 Les antibiotiques, ce n'est pas automatique et ce n'est pas magique.
02:13:44 Donc, il faut vraiment faire attention à la manière de les prendre et de les prendre qu'à bonne estience.
02:13:49 Si votre médecin vous dit "non, c'est viral, ce n'est pas la peine d'en prendre", écoutez-le.
02:13:53 Je reviens aux angines.
02:13:55 Quand vous avez un doute sur une angine, il faut faire un test.
02:13:58 Ça prend deux minutes.
02:13:59 On gratouille au fond de la gorge et on sait si c'est viral ou bactérien.
02:14:02 Arrêtons de mettre des antibiotiques à l'aveugle sans savoir.
02:14:05 Parce que sinon, les bactéries vont résister de plus en plus.
02:14:10 Vous avez regardé votre programme avec farmazone.fr.
02:14:13 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:14:16 9h moins le quart.
02:14:20 Merci d'avoir débuté votre journée avec nous sur CNews.
02:14:23 La matinale, on se retrouve lundi 5h55, bien sûr.
02:14:26 Demain, c'est Anthony Favali à partir de 5h55.
02:14:29 Grande nouveauté dans la matinale CNews du week-end.
02:14:32 Dès 5h55.
02:14:33 Avant, ça débattait à 7h.
02:14:35 Maintenant, c'est dès 5h55.
02:14:37 En direct avec Anthony Favali.
02:14:39 Vos rendez-vous.
02:14:40 La santé.
02:14:41 Pas cette semaine, mais la semaine prochaine.
02:14:44 Et à 10h30.
02:14:45 Ça, c'est pour samedi dans une semaine.
02:14:47 Comme ça, vous êtes prêts.
02:14:48 Mais il y a l'heure des comptes.
02:14:50 Et oui, nouveau rendez-vous à 15h30 le vendredi.
02:14:53 On vous parlera d'argent, de votre argent.
02:14:55 On va parler notamment retraite aujourd'hui, énergie et puis de vacances.
02:14:59 Argent, retraite, vacances.
02:15:01 Mais on n'est même pas rentrés.
02:15:03 C'est le moment dispensé pour faire de bonnes affaires.
02:15:06 C'est maintenant qu'il faut s'occuper de vos prochaines vacances.
02:15:09 Vous verrez ça.
02:15:10 À 15h30.
02:15:11 Pour remplir des caisses, on va repartir en vacances.
02:15:13 Le mix est très bon pour le moral.
02:15:16 Et pour le cerveau.
02:15:17 C'était la chronique d'hier.
02:15:19 Dans un instant, l'heure des pros avec Pascal Traud et tous ses invités.
02:15:23 Belle journée à vous sur CNews.
02:15:24 À lundi.
02:15:25 À lundi.
02:15:26 À lundi.
02:15:27 ...