La Matinale (Émission du 01/01/2024)

  • il y a 9 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est Newsy, les 6 heures, merci d'être avec nous.
00:00:04 Vous êtes sur la matinale, vous écoutez la matinale.
00:00:07 C'est la nouvelle année 2024.
00:00:08 Très bonne année à vous.
00:00:09 A la une ce matin, 211 interpellations liées à des violences.
00:00:13 Hier soir, dans plusieurs villes de France,
00:00:15 on va dresser un bilan complet avec Eloi Rochebrune.
00:00:19 Qu'espérez-vous pour 2024 ?
00:00:22 Je vous pose la question ce matin.
00:00:23 Économie, sécurité, vous allez entendre vos réponses.
00:00:27 Les voeux du président de la République, hier soir à 20h.
00:00:30 Est-ce que vous les avez regardés ?
00:00:31 Le président de la République qui veut faire de cette année 2024
00:00:34 une année de détermination.
00:00:36 On va y revenir avec Gauthier Lebrecht.
00:00:37 À tout de suite, Gauthier.
00:00:39 À Cologne, en Allemagne, une attaque terroriste islamiste déjouée.
00:00:43 Trois individus interpellés.
00:00:46 Que sait-on ?
00:00:46 On sera en direct avec Claude Moniquet,
00:00:48 spécialiste du terrorisme et du renseignement.
00:00:50 À tout de suite, Claude.
00:00:52 Sébastien Lecornu a fêté le nouvel an sur le Dixmud,
00:00:55 navire hôpital affrété par la France pour soigner les Gazaouis.
00:00:59 Des Gazaouis, certains.
00:01:00 Le ministre des Armées a répondu aux questions d'Harold Diman,
00:01:03 journaliste international pour CNews,
00:01:06 et a évoqué la possibilité d'une coalition médicale avec le Royaume-Uni.
00:01:09 Vous allez l'entendre.
00:01:12 Tout d'abord, regardez ces images qui nous parviennent de New York.
00:01:15 C'est toujours un moment plein de couleurs,
00:01:20 plein d'extravagance.
00:01:22 C'est Times Square, évidemment, au cœur de Manhattan.
00:01:26 Ce sont des images qui nous parviennent en direct.
00:01:30 Et donc, quelques secondes,
00:01:34 voilà, c'était il y a deux minutes.
00:01:36 Évidemment, il est 6h02, donc il est minuit 2 à New York.
00:01:39 Voilà, il y a de la paillette,
00:01:41 il y a de la lunette de toutes les couleurs,
00:01:44 il y a du chapeau.
00:01:45 Il y a de l'amour.
00:01:46 Il y a de l'amour.
00:01:48 Il y avait du bisou ?
00:01:49 Il y avait du bisou.
00:01:50 Eh bien, tant mieux pour eux.
00:01:51 Voilà, c'est tout le malheur qu'on souhaite au monde.
00:01:54 6h02 en France, 211 personnes interpellées sur tout le territoire
00:01:59 pour la soirée du 31 décembre.
00:02:01 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin cette nuit,
00:02:03 donc cette soirée pour hier soir.
00:02:04 Le bilan pourrait évoluer dans les prochaines heures.
00:02:07 Plusieurs villes ont connu des incidents hier soir.
00:02:09 Vous êtes avec nous, Elouar Rochebrune,
00:02:11 pour en parler.
00:02:12 Que septembre, ce qui s'est passé hier soir.
00:02:14 Oui, Romain, des policiers ont été attaqués cette nuit à Bordeaux.
00:02:17 Des faits dénoncés par le député Renaissance,
00:02:20 Karl Oliv, sur son compte X.
00:02:22 Je suis consterné par les attaques envers les policiers
00:02:24 ce 31 décembre 2023 à Bordeaux, a-t-il affirmé.
00:02:27 Toucher les forces de l'ordre, c'est toucher la République.
00:02:31 Quelques échauffourées ont aussi eu lieu à Nîmes.
00:02:33 C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Intérieur,
00:02:35 Gérald Darmanin, sur X.
00:02:37 Des voitures ont aussi été incendiées à Tourcoing.
00:02:39 C'est ce que révèle le média local Info Roubaix
00:02:43 sur des images diffusées sur Snapchat.
00:02:45 Alors là, on est à Tourcoing, c'est ce qu'on voit à l'écran.
00:02:48 D'accord.
00:02:48 Et avant, on voyait ce qui s'était passé à Bordeaux.
00:02:50 Exactement.
00:02:51 C'est ça, d'accord.
00:02:51 Exactement.
00:02:52 Et sur des prochaines images diffusées sur Snapchat,
00:02:56 on voit également des voitures incendiées à Angers,
00:02:59 mais pas de chiffre de dégradation précis pour l'heure.
00:03:03 Cette nuit, Gérald Darmanin a annoncé,
00:03:05 vous l'avez dit, 211 interpellations
00:03:08 sur tout le territoire français.
00:03:10 Le bilan reste provisoire,
00:03:11 même si le ministre de l'Intérieur s'est déjà réjoui
00:03:14 sur le réseau social X que les festivités
00:03:17 se soient déroulées dans le calme.
00:03:18 Il a ainsi remercié les 90 000 policiers et gendarmes
00:03:22 pour leur engagement.
00:03:23 Merci beaucoup, Eloi.
00:03:24 À Paris, les célébrations du Nouvel An
00:03:26 se sont déroulées globalement dans le calme.
00:03:29 Marine ?
00:03:29 Oui, environ 800 000 personnes se sont réunies
00:03:31 sur les Champs-Elysées
00:03:32 pour admirer le traditionnel feu d'artifice.
00:03:34 Une vidéo mapping a été projetée quelques minutes avant
00:03:37 sur l'Arc de Triomphe avec comme thème principal
00:03:39 les Jeux Olympiques prévus dans sept mois.
00:03:41 Et on en a profité pour vous demander
00:03:43 ce que vous souhaitiez pour l'année 2024.
00:03:45 Ecoutez vos réponses au micro de Laura Lestrade et Jules Bedot.
00:03:48 Pour la France en 2024, j'aimerais un peu plus d'harmonie,
00:03:51 de sérénité, de collectivité, de solidarité.
00:03:55 Je trouve qu'il y a eu beaucoup ces derniers temps
00:03:57 de manifestations un peu les uns contre les autres.
00:04:00 Qu'elles puissent se rassembler,
00:04:02 moins de division entre les peuples
00:04:03 et plus de vivre ensemble.
00:04:04 Qu'on fasse plus attention à tout ce qui est sur les conditions,
00:04:07 la vie pirate, etc.,
00:04:08 qu'on prenne plus de mesures sur le long terme.
00:04:11 Union nationale, qu'elle redevienne la France
00:04:14 qu'elle était avant, forte et prospère.
00:04:18 Voilà, et puis je voudrais vous entendre ce matin.
00:04:22 Qu'est-ce que vous souhaitez pour la France ?
00:04:23 Et au-delà en 2024, vous flashez le QR code
00:04:27 et vous répondez, vous enregistrez un petit message,
00:04:29 un petit coup de peigne si on se réveille.
00:04:32 Voilà, et on enregistre.
00:04:34 Voilà, moi pour la France, je souhaite plus de sécurité,
00:04:36 plus d'argent pour untel, plus bon.
00:04:39 Qu'est-ce que vous souhaitez autour de la table pour 2024 ?
00:04:42 Plus d'argent pour l'année à venir.
00:04:45 Après, vous vous en donnez les moyens.
00:04:46 Exactement.
00:04:48 Ça n'arrive pas comme par magie.
00:04:49 La paix dans le monde.
00:04:50 La paix dans le monde, ça serait déjà...
00:04:52 Vous êtes Miss France l'année prochaine, Alex ?
00:04:53 C'est ça, exactement.
00:04:54 Je postule.
00:04:55 Non, mais c'est vrai qu'avec tout ce qui se passe,
00:04:57 on a envie que ça se calme un petit peu quand même.
00:05:01 Vous flashez le QR code et vous répondez.
00:05:03 Voilà, c'est comme ça que ça se passe.
00:05:05 Le QR code qui a disparu,
00:05:07 tiens, hop, est-ce qu'il va réapparaître ou pas ?
00:05:09 Et voilà, il réapparaît.
00:05:11 Vous flashez ce QR code qui va rester quelques instants,
00:05:13 c'est important, et puis ensuite, vous enregistrez.
00:05:15 Passage obligé pour la nouvelle année,
00:05:16 les voeux d'Emmanuel Macron, Marine ?
00:05:18 Oui, vous avez pu les suivre en direct sur CNews à 20h hier soir.
00:05:21 L'année 2024 sera celle de la fierté.
00:05:23 C'est ce qu'a affirmé le président de la République.
00:05:25 Une année cruciale, selon ses mots,
00:05:27 à nous de choisir de tracer la route plutôt que de la suivre.
00:05:29 On l'écoute.
00:05:31 2024, année de détermination, de choix,
00:05:35 de régénération, de fierté.
00:05:39 Au fond, une année d'espérance.
00:05:42 Oui, cette année, beaucoup de notre avenir se détermine.
00:05:47 Alors à nous de faire, ensemble.
00:05:50 À nous de choisir plutôt que de subir.
00:05:52 À nous de tracer la route plutôt que de suivre.
00:05:56 Bon, Gauthier, le président de la République veut démontrer
00:05:58 qu'il n'est pas du tout empêché de gouverner.
00:06:00 On n'est pas surpris, effectivement.
00:06:02 On s'attendait vraiment à ce qu'il y ait cela dans son discours.
00:06:05 Donc il a rappelé, évidemment, que la réforme des retraites a été adoptée.
00:06:09 Je vous rappelle qu'il y a un an, quand on débriefait les vœux
00:06:11 du même président de la République,
00:06:12 ses vœux tournaient autour de la réforme des retraites.
00:06:14 Donc il rappelle que cette réforme des retraites est entrée en vigueur.
00:06:17 Alors évidemment, il oublie de rappeler comment, par 49.3.
00:06:20 Il a quand même avoué que cette réforme était très impopulaire,
00:06:23 mais il l'a répétée.
00:06:25 Je l'assume, cette réforme, je l'assume.
00:06:27 Il a aussi évidemment évoqué la loi immigration,
00:06:30 qui a donc été adoptée au Parlement juste avant la trêve hivernale.
00:06:34 Mais pareil, qui a débouché sur une crise politique majeure
00:06:37 au sein même de la majorité.
00:06:38 Je vous rappelle qu'il y a des députés de la majorité frondeur
00:06:40 qui n'ont pas voulu voter le texte.
00:06:42 Je vous rappelle qu'il y a un ministre qui a même démissionné.
00:06:45 Ça, évidemment, Emmanuel Macron se garde bien de le rappeler.
00:06:49 Ce qu'il veut démontrer, c'est qu'il n'y a pas de crise politique.
00:06:51 C'est toujours pareil avec le chef de l'État.
00:06:53 L'objectif, c'est de minimiser la crise politique
00:06:56 dans laquelle la France est plongée.
00:06:59 Et donc, effectivement, Emmanuel Macron a rappelé
00:07:01 les différentes réformes qui sont passées au Parlement,
00:07:04 remerciant sa première ministre.
00:07:06 Chaleureusement, vous savez qu'il y a des rumeurs de remaniement.
00:07:09 On ne sait pas s'il va totalement la remercier,
00:07:11 voire donc la congédier.
00:07:12 Cette première ministre qui, elle, passait le Nouvel An en Guyane.
00:07:16 Certaines sources du côté de l'Élysée disent
00:07:18 bien qu'un remaniement pourrait intervenir
00:07:21 dans la première quinzaine de janvier.
00:07:23 Merci beaucoup.
00:07:24 Merci beaucoup, Gautier Lebret.
00:07:26 Une menace terroriste toujours très élevée en Europe.
00:07:29 Trois individus interpellés pour un projet d'attentat
00:07:31 visant la cathédrale de Cologne en Allemagne.
00:07:34 On l'a appris hier soir.
00:07:36 Ces islamistes ont soupçonné d'avoir envisagé une attaque,
00:07:38 donc hier soir, contre la cathédrale allemande à l'aide d'une voiture.
00:07:42 On est avec Claude Moniquet en direct avec nous.
00:07:44 Bonjour, Claude.
00:07:46 Bonjour.
00:07:47 Claude Moniquet, l'un des meilleurs spécialistes
00:07:48 des questions de terrorisme et de renseignement.
00:07:50 Ces trois islamistes, que sait-on d'eux déjà ?
00:07:52 Et que sait-on de ce qu'ils menacent de faire ?
00:07:56 Alors, on sait...
00:07:57 Grosso modo, on sait trois choses.
00:07:59 La première, c'est qu'il s'agit d'un groupe constitué
00:08:02 qui est transnational, puisque ces trois arrestations
00:08:05 sont liées à d'autres arrestations qui avaient eu lieu
00:08:07 juste avant Noël, il y a une semaine.
00:08:10 Trois à Vienne et une à Cologne déjà.
00:08:13 Deuxième chose, on sait que ce sont des gens
00:08:14 qui viennent d'Europe centrale, qui sont très probablement
00:08:17 des tadjiks, qui ont agi ou qui voulaient agir
00:08:21 au nom de l'État islamique au Khorasan,
00:08:23 c'est-à-dire de l'État islamique en Afghanistan.
00:08:25 Et la troisième chose, c'est qu'ils visaient
00:08:28 des édifices religieux en Europe, et ensuite trois villes,
00:08:33 Vienne, Cologne et Madrid.
00:08:36 Pour le moment, c'est ce qu'on sait,
00:08:37 mais disons que les arrestations qui ont eu lieu hier
00:08:40 donnent encore plus de poids et de sérieux à cette menace
00:08:43 qui avait été annoncée avant Noël,
00:08:47 et sur laquelle, à ce moment-là,
00:08:48 on n'avait pas encore beaucoup de précisions.
00:08:51 Claude, ce réseau envisageait de s'en prendre
00:08:54 à des édifices chrétiens en Allemagne,
00:08:57 on vient de le voir, mais aussi à Vienne, à Madrid.
00:09:00 C'est une menace européenne ?
00:09:03 C'est une menace européenne,
00:09:05 et c'est clairement un des sujets d'inquiétude.
00:09:09 On était habitués depuis 2017 à voir en Europe
00:09:12 des attentats qui étaient des attentats individuels,
00:09:14 ce qu'on appelle, même s'il n'existe pas les loups solitaires,
00:09:17 avec des moyens assez rudimentaires,
00:09:19 mais mortels, des couteaux, des véhicules béliers, etc.
00:09:26 Là, on est en face d'un réseau qui s'étend,
00:09:29 avec des arrestations quand même déjà dans deux pays,
00:09:31 Allemagne et Autriche,
00:09:33 et qui visait trois pays différents.
00:09:35 Donc il y a sans doute des ramifications aussi en Espagne,
00:09:38 voire ailleurs.
00:09:39 Et ce qu'il y a d'important et qu'il faut souligner,
00:09:41 c'est qu'en un mois, c'est le deuxième réseau transnational
00:09:44 fondamental en Europe,
00:09:46 puisque il y a deux semaines, on avait arrêté au Danemark
00:09:49 et en Allemagne des gens qui préparaient des attentats
00:09:55 liés au Hamas, directement liés au Hamas cette fois-ci.
00:09:58 Donc on est en face du retour possible
00:10:00 d'une menace terroriste constituée en réseau et transnationale,
00:10:04 et ça bien entendu, c'est très inquiétant.
00:10:06 Évidemment. Merci beaucoup Claude Moniquet.
00:10:08 Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:10:10 Et comme vous êtes en direct,
00:10:11 j'en profite pour vous souhaiter une bonne année, Claude.
00:10:15 Et je vous réciproque vos voeux à vous,
00:10:18 à toute l'équipe et bien sûr aux spectateurs.
00:10:20 Évidemment. Merci beaucoup Claude Moniquet.
00:10:22 Dans le reste de l'actualité,
00:10:23 cette affaire particulièrement grave,
00:10:26 une enfant de 7 ans agressée sexuellement par un individu
00:10:30 dans la nuit de samedi à dimanche.
00:10:31 Ça s'est passé dans l'ouest parisien,
00:10:33 dans le 16e arrondissement de la capitale.
00:10:34 Selon le père de la fillette,
00:10:36 l'individu a embrassé de force sa fille sur la bouche.
00:10:39 Oui, l'agresseur a d'abord été retenu par le père
00:10:41 jusqu'à l'arrivée de la police qui l'a interpellé
00:10:43 et placé en garde à vue selon une source policière.
00:10:45 Le suspect est de nationalité afghane.
00:10:47 Selon nos confrères du Parisien,
00:10:48 il est retrouvé dans un état d'ivresse.
00:10:51 Le ministre français des Armées à bord du Dixmude,
00:10:54 où sont soignés des civils palestiniens.
00:10:57 Le port hélicoptère français est ancré
00:10:59 dans le port égyptien d'Alarich,
00:11:00 à une cinquantaine de kilomètres de Gaza.
00:11:03 Une centaine de blessés dans les bombardements de Gaza
00:11:06 ont été soignés déjà à bord du navire.
00:11:08 Oui, le navire qui pourrait encore rester
00:11:10 plusieurs semaines sur place,
00:11:11 selon le ministre des Armées Sébastien Lecornu,
00:11:14 ce qui permettrait une coalition avec d'autres pays.
00:11:16 Écoutez le ministre, il était au micro
00:11:17 de notre journaliste Harold Iman.
00:11:20 Le Dixmude a vocation à rester encore ici quelques semaines.
00:11:23 Mais de fait, le principe de Nation4,
00:11:24 si vous voulez, ce n'est pas de tout faire
00:11:25 à la place de tout le monde,
00:11:26 c'est de créer une méthode,
00:11:27 de montrer le chemin à d'autres.
00:11:29 Pour être honnête avec vous,
00:11:29 on a des discussions avec les Britanniques,
00:11:31 par exemple, en ce moment,
00:11:32 qui ont un peu une armée quand même en Europe,
00:11:33 a évidemment aussi des moyens qui peuvent être similaires
00:11:35 à quelque chose près à la nôtre.
00:11:37 Et donc d'être en capacité de continuer
00:11:39 à avoir un droit de suite.
00:11:40 Et dans quel cas, si un autre bateau
00:11:41 d'une autre nationalité devait venir ici,
00:11:43 des militaires soignants français pourraient rester à bord,
00:11:46 en clair, créer une coalition dans la durée.
00:11:48 Ça fait partie du travail que nous menons
00:11:49 avec Catherine Colonnaz, sous l'autorité
00:11:50 du président de la République.
00:11:51 - Des tirs de roquettes tirés depuis la bande de Gaza
00:11:55 sur Tel Aviv cette nuit.
00:11:56 Les missiles ont été interceptés
00:11:58 par le Dôme de fer israélien.
00:11:59 Ce système de défense, évidemment.
00:12:02 Les personnes qui célébraient le Nouvel An
00:12:04 dans la ville ont dû se réfugier.
00:12:06 - Oui, le Hamas a revendiqué ses attaques,
00:12:08 déclarant que ces tirs étaient, je cite,
00:12:09 "une réponse au massacre de civils perpétrés par Israël".
00:12:11 Ce week-end, Benyamin Netanyahou a affirmé
00:12:13 que la guerre contre le Hamas était une guerre défensive,
00:12:16 rappelant également les objectifs des terroristes du Hamas.
00:12:19 Les explications d'origine d'Elfour et Sacha Robin
00:12:21 nous ont voyées spéciaux en Israël.
00:12:23 - Le Premier ministre israélien a réaffirmé sa détermination
00:12:26 à aller jusqu'au bout, jusqu'à la victoire,
00:12:28 avec pour objectif détruire le Hamas,
00:12:30 démilitariser la bande de Gaza
00:12:33 et déradicaliser la société palestinienne.
00:12:36 Benyamin Netanyahou a déclaré que tout était mis
00:12:39 en oeuvre pour ramener les 129 otages,
00:12:42 pour obtenir une victoire totale,
00:12:45 pour atteindre tous les objectifs.
00:12:47 Il a dit, je cite, "il nous faut plus de temps,
00:12:49 nous agissons avec détermination et force".
00:12:52 Je tiens à souligner que nous le faisons tout en protégeant
00:12:56 autant que possible la vie de nos combattants.
00:12:58 C'est une bataille complexe, mais nous avons le dessus.
00:13:02 Nous avons éliminé plus de 8000 terroristes.
00:13:05 Le Premier ministre a par ailleurs dit
00:13:08 qu'il n'avait aucune intention de démissionner,
00:13:11 mais bien au contraire de rester au pouvoir
00:13:13 une fois la guerre terminée afin de s'assurer
00:13:16 que Gaza soit démilitarisée
00:13:18 et ne soit plus jamais une menace pour Israël.
00:13:20 Direction le Vatican, à présent,
00:13:24 le pape François a prononcé ses voeux pour la nouvelle année.
00:13:27 Oui, le chef du Vatican a évoqué une nouvelle fois
00:13:29 l'espérance inspirée par le mélange des cultures
00:13:31 lors de la messe d'Évêpre.
00:13:33 Voilà, l'espérance chrétienne avec le souverain pontife.
00:13:37 Évidemment. Et puis on termine avec ces belles images
00:13:41 de festivité partout dans le monde.
00:13:43 On commence par Londres.
00:13:44 Oui, Londres, où ces artifices ont été tirés
00:13:46 à minuit près du Big Ben, avec ses drones déployés
00:13:49 formant un message "London, a place for everyone".
00:13:51 Londres, un endroit pour tout le monde.
00:13:53 Des feux d'artifices qui ont illuminé également
00:13:55 le ciel de Berlin, juste derrière la porte de Brandebourg.
00:13:58 À Dubaï, c'est le Burj Khalifa, plus autour du monde
00:14:01 qui a brillé hier.
00:14:02 Et puis les fêtes ont aussi eu lieu à Taïwan et en Thaïlande.
00:14:07 C'est News, 6h14.
00:14:09 Restez bien avec nous.
00:14:11 Dans un instant, on va parler de beaucoup de choses.
00:14:13 On va retourner en Israël.
00:14:16 On va parler également dans un instant
00:14:20 d'un couple franco-israélien.
00:14:23 On va vous raconter son histoire.
00:14:24 À tout de suite.
00:14:25 C'est News, il est 6h15.
00:14:30 Merci d'être avec nous.
00:14:32 Très bonne année à vous.
00:14:33 Le Point sur l'info, le rappel des titres avec Marine Sabourin.
00:14:37 211 personnes ont été interpellées cette nuit.
00:14:43 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin.
00:14:44 Le bilan pourrait évoluer dans les prochaines heures.
00:14:47 Des policiers ont été attaqués cette nuit à Bordeaux.
00:14:49 Quelques échauffourées ont aussi lieu à Nîmes,
00:14:51 où là aussi, des policiers ont été visés par des tirs de mortier.
00:14:56 Emmanuel Macron a présenté ses voeux hier soir pour l'année 2024.
00:14:59 Le chef de l'État a déclaré vouloir faire de 2024
00:15:01 une année de détermination pour continuer à agir
00:15:04 dans l'intérêt de la nation.
00:15:06 On vous raconte ce matin l'histoire de Haïm et de René,
00:15:14 un couple franco-israélien.
00:15:16 Le 7 octobre, ils décident de rentrer en France pour fuir la guerre.
00:15:19 Mais une fois arrivé, le couple fait face à de nombreux actes antisémites.
00:15:23 Ils ont alors décidé de retourner en Israël
00:15:25 pour retrouver paradoxalement plus de sécurité.
00:15:28 Écoutez leur témoignage recueilli par Thibault Marcheteau et Fabrice Elsner.
00:15:32 Haïm et René étaient dans leur appartement le 7 octobre dernier,
00:15:35 quand ils ont été réveillés par des centaines de roquettes
00:15:38 tombées à quelques mètres de leur terrasse.
00:15:41 On voyait les roquettes tomber comme ça,
00:15:45 et on avait peur que ça nous tombe là sur la terrasse.
00:15:48 On avait peur, mais on ne savait pas.
00:15:51 Ça pouvait nous tomber sur la maison.
00:15:54 C'est arrivé déjà, c'est arrivé chez ma sœur.
00:15:56 A contre-cœur, ils décident de fuir leur pays.
00:15:59 C'est ma sœur qui nous a donné les coordonnées du ministère des Affaires étrangères,
00:16:05 après quoi mon mari a téléphoné,
00:16:07 et c'est comme ça qu'on a été rapatriés en France.
00:16:09 Pour me changer les idées et pour la sécurité aussi.
00:16:12 Mais une fois en France, ils se disent victimes d'antisémitisme
00:16:15 et se sentent en grande insécurité.
00:16:18 On a ressenti qu'il n'y avait plus de sécurité en France.
00:16:22 Malgré qu'il y avait des soldats qui circulaient en ville.
00:16:27 Il y avait des soldats français, il y avait la police.
00:16:31 Elles avaient peur de sortir, point final.
00:16:35 Et nous on habite à 10 kilomètres de la bande de Hasard.
00:16:38 On est partis en France, et en France on s'est sentis moins en sécurité qu'ici.
00:16:44 Si les combats ne sont qu'à quelques kilomètres de leur appartement,
00:16:47 ils se disent moins inquiets pour eux-mêmes que pour leur famille restée en France.
00:16:52 Voilà cette histoire qu'on vous raconte ce matin.
00:16:56 Chaque année, c'est la même histoire.
00:16:59 Les bonnes résolutions de la nouvelle année.
00:17:02 Vous avez décidé de prendre de bonnes résolutions, Alexandra ?
00:17:06 Vous n'y avez pas encore réfléchi visiblement ?
00:17:08 Et Loi ?
00:17:09 Peut-être me coucher un peu plus tôt que d'habitude ?
00:17:13 Vous auriez dû commencer hier !
00:17:16 Gauthier, les bonnes résolutions ?
00:17:17 Toujours pareil, faire du sport.
00:17:20 Généralement, ça tient 15 jours, ce genre de choses.
00:17:22 Oui, ça tient même 15 jours ? Non !
00:17:26 Et vous Romain ?
00:17:27 L'envie d'en faire, oui, ça tient 15 jours.
00:17:29 Et vous Romain ?
00:17:31 Moi, peut-être manger un peu plus léger.
00:17:37 Marine, est-ce que vous avez fait votre près de bonne résolution ?
00:17:39 Essayer de voir un peu plus mes proches et me coucher plus tôt, c'est une bonne idée ça.
00:17:43 C'est bien, c'est bien.
00:17:45 Selon un sondage Ipsos, une personne sur trois veut pratiquer une activité physique régulière pour la nouvelle année.
00:17:51 Le sport, ça revient assez souvent.
00:17:53 Juste devant le fait de passer plus de temps avec ses proches, 23%.
00:17:56 Tiens, Laura Lestrade, Jules Béthaud et Mathilde Ibanez sont allées vous poser la question dans la capitale.
00:18:03 Regardez.
00:18:05 Nouvelle année rime souvent avec bonne résolution.
00:18:08 Mais comme chaque année, elles sont très vite oubliées et non réalisées.
00:18:11 Je minimise les dégâts, j'y vais mollo, je ne promets rien d'extraordinaire que je ne peux pas tenir.
00:18:18 Ça dépend.
00:18:19 Les plus évidentes, oui, mais les autres, des fois, c'est un peu compliqué.
00:18:24 Il arrive que je craque, mais j'essaye.
00:18:28 Pourtant, certains s'organisent quand même pour essayer de les réaliser.
00:18:31 Il y en a toujours qu'on ne tient pas.
00:18:33 Donc, il vaut temps toujours faire une liste un peu plus longue et à la fin, pouvoir compter celles qu'on a...
00:18:37 A l'inverse, on a réussi et se satisfaire déjà de celles qu'on a réussies.
00:18:41 Faire des petites tout doux et puis de se mettre des objectifs un peu...
00:18:43 Voilà, des choses simples, mais à réaliser un peu quotidiennement.
00:18:46 Mais pourquoi n'arrive-t-on pas à tenir nos résolutions ?
00:18:48 C'est l'enjeu peut-être de l'articulation entre les éléments du réel et de l'imaginaire,
00:18:52 entre le rêve et la réalité, entre ce que l'on aimerait bien faire comme intention
00:18:57 et de ce qui est possible et ce qui peut ne pas être possible.
00:18:59 C'est pour ça que la résolution, elle est sûrement difficile à tenir
00:19:02 ou elle peut être aussi accessible puisqu'on est sur des choses très sociales
00:19:06 et relativement un peu de l'ordinaire, donc peut-être d'une accessibilité.
00:19:11 Et vous, en cette année 2024, allez-vous réussir à tenir vos résolutions ?
00:19:17 C'est la grande question.
00:19:18 C'est la grande question, mais c'est bien.
00:19:20 Et puis effectivement, il y a un jeune homme qui dit qu'il faut en avoir plusieurs,
00:19:22 comme ça au moins il y en a une qu'on arrive à respecter comme résolution.
00:19:27 Donc ça, c'est positif. C'est bien.
00:19:30 J'ai trouvé ça plutôt malin.
00:19:31 Bon, les buralistes pourront désormais vendre des munitions aux chasseurs, Marine ?
00:19:35 Oui, la mesure est testée à partir d'aujourd'hui dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:19:39 Ces cartouches seront vendues uniquement aux clients propriétaires d'un permis de chasse en règle.
00:19:43 Les buralistes devront obtenir un agrément après deux jours de formation.
00:19:47 Mais cette idée divise les détails avec Mathilde Ibanez.
00:19:51 Ça va dans le bon sens, autant pour les chasseurs que pour la profession.
00:19:55 Ce buraliste pourra désormais vendre des munitions de catégorie C.
00:19:59 Aider, et c'est plutôt une bonne nouvelle.
00:20:02 Moi, je vais le faire à titre personnel.
00:20:03 Il me semble que c'est encore un service qu'on propose à nos clients
00:20:07 qui viennent consommer au comptoir, qui viennent acheter leur tabac ou faire leur jeu,
00:20:11 acheter leur fresque.
00:20:12 Aujourd'hui, on a un drugster des temps modernes
00:20:14 où quand on a besoin de quelque chose, on va chez son buraliste.
00:20:17 Des ventes qui seront très réglementées.
00:20:19 Jean-François Vigouroux devra suivre une formation avant de pouvoir les proposer à ses clients.
00:20:24 Il y aura une formation de plusieurs jours
00:20:26 et il y aura une autorisation préfectorale et municipale pour la vente de ces munitions.
00:20:32 Pour les clients, cette nouvelle est plus ou moins acceptée.
00:20:35 Moi, je pense que c'est très bien parce que les armuriers, le dimanche et le lundi, ils sont fermés.
00:20:41 Vu toutes les saisies qui se passent à l'heure actuelle,
00:20:44 je pense qu'effectivement, ce n'est pas la bonne solution de mettre ça à la portée de tout le monde,
00:20:47 y compris dans les tabacs.
00:20:48 Pourtant, en France, il y a environ 800 armuriers actifs.
00:20:52 Pour ce professionnel, la vente de munitions dans les bars tabac peut être dangereuse.
00:20:56 La formation pour les buralistes, pour moi, elle est trop courte.
00:21:00 Ça peut créer un vrai problème d'accident et les chasseurs n'en ont pas besoin.
00:21:05 Le dispositif sera mis en place progressivement
00:21:08 et concernera principalement les zones rurales où les armuriers traditionnels peuvent être moins nombreux.
00:21:14 Voilà, C News, 6h22.
00:21:17 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:21:18 Bon courage si vous partez travailler.
00:21:20 Peut-être que vous rentrez d'un réveillon, peut-être que vous vous réveillez tôt.
00:21:26 Tout simplement, merci beaucoup d'être avec nous.
00:21:29 Qu'est-ce que vous souhaitez pour 2024 ?
00:21:31 Pour vous, pour le pays, pour le monde.
00:21:34 Vous nous dites, vous flashez le QR code et vous témoignez.
00:21:36 C'est important, tous les matins, vous témoignez dans la matinale de C News.
00:21:39 Vous avez la parole.
00:21:40 Voilà, on se dit tout le matin.
00:21:42 Tout le monde est là.
00:21:43 On est avec Marine Sabourin, on est avec Gautier Lebret,
00:21:46 on est avec Alexandra Blanc et on est avec Eloi Rochebrune.
00:21:50 Voilà, avec vous Eloi, on voit ce qui s'est passé.
00:21:52 Il y a eu 200 interpellations quand même cette nuit suite à des violences.
00:21:56 Voilà, on va en parler tout au long de la matinale.
00:22:00 Emmanuel Macron, les voeux du président de la République,
00:22:02 est-ce que vous les avez vus ?
00:22:03 Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:22:04 Il a très peu évoqué les 4 I.
00:22:07 Je dis maintenant ce que sont les 4 I ou on fait un petit teasing ?
00:22:10 On fait un petit teasing.
00:22:12 On en parle à 6h30.
00:22:13 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:22:14 6h25, tout de suite, le temps et on commence avec la météo des neiges.
00:22:32 C'est parti pour la météo des neiges avec des conditions de plus en plus enneigées
00:22:37 avec l'arrivée de fréquentes perturbations au cours des prochains jours.
00:22:41 De la neige en abondance à prévoir notamment sur les Alpes du Nord,
00:22:44 mais pas seulement, il y en aura aussi pour le Massif central.
00:22:48 Prudence encore une fois avec le risque d'avalanche qui persiste.
00:22:50 Les températures ne sont pas basses, elles restent encore au-dessus des moyennes de saison.
00:22:55 Voilà pourquoi nous avons ce risque d'avalanche qui reste présent, de niveau 1, faible.
00:22:59 Mais quand même là pour la plupart des stations des Alpes du Nord.
00:23:03 Dirigeons-nous vers l'Alpe du Est cette fois-ci.
00:23:05 1° pour le bas de la station, 0° en bas de la station à Valmorel
00:23:09 et -2 pour Cerchevalier-Briançon.
00:23:12 - Au secours !
00:23:13 C'était la météo des neiges avec Murprotec.
00:23:15 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
00:23:17 Diagnostics gratuits sur murprotec.fr.
00:23:20 - Le temps, Alexandra Blanc.
00:23:23 La météo avec Groupe Verlaine.
00:23:26 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:23:30 groupeverlaine.com
00:23:33 - La météo avec vous, Alexandra Blanc, et cette vigilance pluie sur le Pas-de-Calais.
00:23:37 - Oui, vigilance pluie sur le Pas-de-Calais avec de fortes précipitations en perspective
00:23:41 et puis la vigilance vient également d'évoluer puisque nous avons les deux départements bretons
00:23:46 qui ont donc été placés sous surveillance par Météo France.
00:23:49 On attend de fortes précipitations entre cet après-midi et demain matin du côté de la Bretagne.
00:23:54 Et puis, vous le voyez évidemment, attention au risque de crues, notamment sur le Pas-de-Calais.
00:23:59 On a eu beaucoup d'eau depuis quelques jours et ça continue.
00:24:02 Regardez localement, plus de 40 mm de pluie.
00:24:05 Ici, c'est le département du Pas-de-Calais avec donc cette nouvelle perturbation
00:24:08 qui engendre de fortes pluies, notamment sur les collines de l'Artois,
00:24:12 avec donc une situation à surveiller puisque l'on attend de fortes précipitations
00:24:16 tout au long de cette journée de lundi 1er janvier.
00:24:20 Donc, on débute l'année avec un temps très perturbé, très agité,
00:24:23 nouvelles perturbations que l'on retrouve ce matin sur les régions de l'Ouest.
00:24:26 On retrouve également quelques flocons de neige sur le massif central
00:24:29 et puis partout ailleurs, une alternance de nuages et d'éclaircies.
00:24:32 On a également de bonnes rafales de vent, même si le vent souffle tout de même moins fort.
00:24:36 Hier, on a eu la tempête Géraldine qui a engendré de fortes rafales de vent sur les régions du Nord.
00:24:41 Ça commence quand même à se calmer.
00:24:43 Dans l'après-midi, nouvelle perturbation qui va arriver donc du côté de la Bretagne
00:24:47 avec de fortes précipitations attendues sur la pointe du Finistère
00:24:50 ou encore en redescendant un petit peu plus vers le département de la Loire-Atlantique.
00:24:55 Donc, situation de nouveau à surveiller avec ces deux départements bretons placés sous surveillance
00:24:59 et puis partout ailleurs, quelques nuages, quelques éclaircies de retour,
00:25:03 une tendance d'un temps beaucoup plus sec et beaucoup plus ensoleillé autour du golfe du Lion
00:25:07 ou encore au pied des Pyrénées, même si le temps restera assez nuageux,
00:25:10 assez brumeux entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:25:13 Les températures restent toujours largement au-dessus des normales de saison,
00:25:17 un petit peu à l'image de l'année dernière.
00:25:19 Les températures sont très douces pour ce 1er janvier 2024,
00:25:23 7 degrés en moyenne pour le bassin parisien, 9 degrés pour le Pays Basque
00:25:26 ou encore 6 degrés à Marseille.
00:25:28 Dans l'après-midi, les températures restent en moyenne 3 à 4 degrés au-dessus des normales de saison.
00:25:33 Regardez localement jusqu'à 16 degrés à Perpignan, 16 degrés également pour le Pays Basque,
00:25:37 vous aurez 9 degrés en Bourgogne, 12 degrés à Paris
00:25:41 et localement jusqu'à 14 degrés à Caen.
00:25:43 Ce sont des températures qui restent donc très douces pour la saison.
00:25:46 La suite du programme demain, un temps très perturbé, très agité sur les régions du nord
00:25:50 avec de fortes précipitations mais également de fortes rafales de vent.
00:25:54 Mercredi, journée d'accalmie avant une nouvelle dégradation prévue à partir de jeudi
00:25:58 et a priori le week-end prochain s'annonce beaucoup plus hivernal
00:26:01 avec des températures qui vont dégringoler évidemment sur le nord mais également dans le sud.
00:26:07 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:26:10 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:26:12 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:26:14 Groupe Verlaine.
00:26:15 C'est News, il est 6h29.
00:26:19 Merci d'avoir choisi C'est News pour démarrer cette journée, cette semaine et cette année.
00:26:25 Voilà, très bonne année 2024 au nom de toute l'équipe bien sûr.
00:26:28 Les vœux d'Emmanuel Macron hier soir, est-ce que vous les avez regardés ?
00:26:31 Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:26:32 Le président de la République a très peu parlé, à mon sens, d'insécurité, d'immigration.
00:26:38 Il a très peu parlé également des émeutes.
00:26:40 On va revenir sur ses vœux, vous allez les entendre et puis on sera avec vous.
00:26:43 Gauthier Lebret, à tout de suite Gauthier.
00:26:46 À Bordeaux, des policiers ont été attaqués au mortier
00:26:49 car le livre "Députés Renaissance" des Yvelines a dénoncé ces violences sur X
00:26:53 et auprès de C'est News, il a appelé à une réponse ferme contre les auteurs des violences d'hier soir.
00:27:00 Vous allez l'entendre.
00:27:02 Les imams détachés, ces imams envoyés par des pays étrangers,
00:27:05 n'ont plus le droit d'être sur le territoire français à partir d'aujourd'hui.
00:27:09 Un moyen de lutter contre l'islamisme.
00:27:12 Dès aujourd'hui, les fournisseurs de gaz vont devoir payer un nouvel impôt.
00:27:17 Et mauvaise nouvelle, cette augmentation va se répercuter sur la facture de certains ménages.
00:27:23 C'est une taxe qui va être doublée, plus précisément encore.
00:27:27 Et vous allez voir ça dans un instant.
00:27:29 Passage obligé pour la nouvelle année, les vœux d'Emmanuel Macron.
00:27:33 Vous avez pu les suivre en direct hier soir sur C'est News.
00:27:35 À 20h, le chef de l'État qui a déclaré vouloir faire de 2024 une année de détermination.
00:27:40 Pour continuer à agir dans l'intérêt de la nation, selon ses mots,
00:27:43 l'année 2024 doit être celle de l'efficacité et des résultats.
00:27:46 Tout ce qu'il faut retenir avec Juliette Savatte.
00:27:48 C'est depuis les jardins de l'Elysée que le président s'est exprimé.
00:27:54 Emmanuel Macron a présenté à ses concitoyens les différents défis à relever pour 2024.
00:27:59 Nous nous engagerons l'année prochaine dans des grands chantiers de pointe,
00:28:03 du nucléaire à l'intelligence artificielle ou au transport.
00:28:07 Pour qu'en 2027, nous ayons 10 ans d'avance,
00:28:11 là où en 2017, nous avions 10 ans de retard.
00:28:14 Parmi les objectifs de cette année, le rétablissement de l'ordre et de l'unité républicaine.
00:28:19 Nous continuerons de rétablir l'autorité partout où elle manque,
00:28:23 face aux incivilités et à la délinquance.
00:28:26 En matière d'immigration, la loi votée en décembre,
00:28:29 comme l'accord conclu au niveau européen,
00:28:31 nous donne les instruments nécessaires pour faire mieux respecter les principes de la République.
00:28:36 Une année 2024 placée sous le signe de la fierté française, selon les mots du président.
00:28:42 2024 sera, vous l'avez compris, un millésime français.
00:28:48 Parce que c'est une fois par décennie que l'on commémore avec cette ampleur notre libération.
00:28:52 C'est une fois par siècle que l'on accueille les Jeux olympiques et paralympiques.
00:28:57 Et c'est une fois par millénaire que l'on rebâtit une cathédrale.
00:29:01 Emmanuel Macron a également remercié sa première ministre Elisabeth Borne et son gouvernement,
00:29:06 alors même que les rumeurs de remaniement circulent depuis quelques semaines.
00:29:12 Parmi les questions qu'on se pose, c'est pourquoi tous ces drapeaux derrière le président de la République ?
00:29:16 Ce sont les drapeaux des Nations olympiques.
00:29:19 Mais ça fait beaucoup parler, Gauthier.
00:29:21 Il ne restera sans doute qu'une image de l'allocution du président de la République,
00:29:24 puisque c'est à peu près toujours la même chose.
00:29:26 On fait le bilan de l'année qui vient de s'écouler avec un autosatisficite au milieu,
00:29:31 en disant que finalement tout va très bien.
00:29:33 Et on ouvre sur l'année qui vient avec les chantiers à mettre en place.
00:29:37 Donc c'est toujours la même chose.
00:29:38 Donc là, il restera une image parce que c'est inédit.
00:29:40 C'est un peu comme Giscard d'Estaing autour du feu avec sa femme.
00:29:44 C'était resté plus que ce qu'il a dit à l'époque.
00:29:46 Eh bien là, c'est Emmanuel Macron avec le drapeau français noyé au milieu de dizaines d'autres drapeaux.
00:29:52 Et à la limite, pourquoi pas ?
00:29:53 Mais il n'a pas dit un mot. Il n'en a pas dit un mot.
00:29:55 C'est ça qui est étonnant.
00:29:56 Ça aurait dû être expliqué.
00:29:58 C'est-à-dire que les drapeaux des Nations olympiques que vous voyez derrière moi.
00:30:02 Là, on n'a pas compris.
00:30:03 Bon, évidemment. Et puis après, il y a les symboles politiques.
00:30:06 La France noyée au milieu de tout ça, paumée entre un drapeau européen et un drapeau blanc.
00:30:10 Et ça a fait réagir, évidemment.
00:30:11 Les Français qui étaient devant leur télé ont dû se demander de quoi il s'agissait.
00:30:15 Bon, Emmanuel Macron qui a survolé de nombreux sujets, il a presque oublié les 4 I.
00:30:19 Bon, allez, on commence.
00:30:20 Qu'est-ce que c'est que les 4 I ?
00:30:21 C'est inflation.
00:30:22 Parfois, il a cité le mot, mais il survole tellement les sujets,
00:30:25 effectivement, qu'il ne rentre pas concrètement à l'intérieur des sujets.
00:30:29 Inflation, immigration, il a évoqué le projet de loi, insécurité et islamisme.
00:30:35 Alors, insécurité, parce que vous disiez, Romain, dans les titres,
00:30:37 qu'il n'a quasiment pas évoqué les émeutes.
00:30:40 Cette, évidemment, période de violence urbaine après la mort du jeune Naël,
00:30:46 tué par un policier.
00:30:47 Effectivement, on n'avait pas connu ça depuis plusieurs années.
00:30:51 Et c'était quand même un épisode très marquant de cette année qui vient de s'écouler,
00:30:56 de l'année dernière, maintenant, on peut dire 2023, l'année dernière.
00:30:58 Et donc, effectivement, Emmanuel Macron ne s'y est pas franchement arrêté.
00:31:01 Il a parlé de discours d'autorité, qu'il fallait remettre de l'autorité, etc.
00:31:04 Et puis, effectivement, l'islamisme, il y a quand même une nouvelle victime française
00:31:08 de l'islamisme l'année dernière.
00:31:10 On pense évidemment à Dominique Bernard.
00:31:12 Donc voilà les 4 sujets qui auraient sans doute dû plus être abordés
00:31:16 par le chef de l'État parce qu'ils concernent évidemment,
00:31:18 directement le quotidien des Français.
00:31:20 Voilà, et on en parlera avec les invités de la matinale.
00:31:23 On sera avec un policier à 7h10, Axel Ronde, à 7h30.
00:31:27 On sera avec Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale,
00:31:30 vice-président du RN, député RN du Nord, Sébastien Chenu,
00:31:33 à 7h30 dans la matinale.
00:31:35 8h10, Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration.
00:31:39 Vous savez, l'un des deux auteurs du rapport sur l'aide médicale d'État.
00:31:43 Ce sera question de la loi immigration, mais pas que.
00:31:45 Patrick Stefanini, toujours passionnant.
00:31:47 Et puis, 8h30, Edwige Diaz, députée RN de Gironde.
00:31:51 Rudy Manin, porte-parole du syndicat de police Allianz.
00:31:53 Et on sera avec le maire de Montargis parce que ce matin,
00:31:57 le ministre de l'Intérieur se rend à Montargis.
00:31:58 On sera évidemment en direct, Benoît Dijon, maire de Montargis, 8h40.
00:32:01 Gros programme ce matin dans la matinale.
00:32:04 Ce n'est pas parce que c'est le 1er janvier qu'on se laisse aller.
00:32:07 C'est très, très riche, très, très riche ce matin.
00:32:09 211 interpellations hier soir, Marine Sabourin.
00:32:12 Oui, des policiers ont été attaqués au mortier d'artifice hier soir.
00:32:15 Les faits se sont déroulés à Bordeaux.
00:32:17 Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive,
00:32:19 appelle à ce que les auteurs de ces violences soient sévèrement punis.
00:32:22 Écoutez.
00:32:23 Quand on voit ces images, hier soir, on ne peut être que révolté.
00:32:28 Je dis souvent que toucher un policier, toucher un élu,
00:32:32 c'est finalement toucher la République et abîmer les Français.
00:32:34 On y est.
00:32:35 Et j'espère qu'il y aura vraiment, vraiment une réactivité à la hauteur
00:32:40 de ce qui s'est passé en termes de délit,
00:32:42 que toutes celles et ceux qui ont voulu, encore une fois, abîmer la France
00:32:45 soient sévèrement punis à la hauteur du délit qu'ils ont enfreint
00:32:51 en cette Saint-Sylvestre.
00:32:53 Voilà, il y a eu des violences.
00:32:54 Il y a eu des violences également dans d'autres villes.
00:32:56 Marine.
00:32:56 Oui, à Nîmes, c'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin.
00:32:59 Et on vous montre aussi ces images de voitures brûlées dans les villes
00:33:02 d'Angers et de Tourcoing.
00:33:04 Vous allez les apercevoir.
00:33:07 Voilà, ça, c'est dans la ville de Tourcoing.
00:33:10 Hier soir, il y a eu également des violences à Angers.
00:33:14 Voici les images.
00:33:16 À Paris, les célébrations du Nouvel An se sont déroulées dans le calme.
00:33:19 À peu près, environ 800 000 personnes, un petit million,
00:33:23 se sont réunies sur les Champs-Elysées pour admirer le feu d'artifice.
00:33:27 Oui, une vidéo mapping a été projetée quelques minutes avant sur l'Arc de Triomphe
00:33:31 avec comme thème principal les Jeux olympiques prévus dans sept mois.
00:33:34 Voilà, ça, c'est le feu d'artifice.
00:33:36 Et il y a eu le mapping juste avant, sur le thème des JO.
00:33:40 Incroyable, c'est beau.
00:33:42 Quand c'est bien, il faut le dire.
00:33:43 Et je trouve que c'était particulièrement réussi.
00:33:49 Voilà, il faut avouer que ça...
00:33:52 C'est classe quand même.
00:33:53 C'est classe, voilà, comme on dit.
00:33:55 Après, est-ce que ça se passe bien ?
00:33:57 C'est une autre histoire.
00:33:59 Jusqu'ici, tout va bien, comme on dit.
00:34:02 Ça ne peut être qu'une bonne surprise puisque tout le monde dit que ça va être une catastrophe.
00:34:04 Donc si ça se passe bien, ce sera une bonne surprise.
00:34:06 Le ministre français des Armées, à bord du Dixmud,
00:34:09 où sont soignés des civils palestiniens.
00:34:11 Le port hélicoptère français est ancré dans le port égyptien d'Alarich,
00:34:16 à une cinquantaine de kilomètres de Gaza.
00:34:18 Marine ?
00:34:18 Selon le ministre des Armées, l'hôpital flottant a permis de sauver de nombreuses vies.
00:34:22 On l'écoute, il était au micro d'Arol Diman.
00:34:25 Souvent, on récupère des malades qui n'ont parfois pas été très bien soignés à Gaza,
00:34:29 pour les raisons qu'on peut imaginer,
00:34:30 qui ont déjà parfois été amputés sur place
00:34:32 et qui connaissent des difficultés de suite qui sont absolument épouvantables.
00:34:35 C'est là où, au fond, la France sauve littéralement des vies
00:34:40 et permet effectivement de reconstruire des parcours,
00:34:43 quitte même d'ailleurs à faire venir quelques enfants dans des hôpitaux parisiens.
00:34:46 Ce que nous allons faire, ce que nous avons commencé à faire,
00:34:48 ce que nous allons continuer à faire.
00:34:49 Des tirs de roquettes ont été tirés dans la bande de Gaza sur Tel Aviv cette nuit.
00:34:54 Marine ?
00:34:54 Oui, les missiles ont été interceptés par le dôme de fer israélien.
00:34:58 Les personnes qui célébraient le Nouvel An dans la ville ont dû se réfugier très rapidement.
00:35:04 Les combats dans la bande de Gaza continuent.
00:35:07 La guerre va encore durer de longs mois, selon le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou,
00:35:12 jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé.
00:35:14 Ce sont ces mots.
00:35:15 La pression est toujours intense pour les soldats de Tsaïl.
00:35:18 Alors, pour les soutenir, des maires se mobilisent depuis le 7 octobre.
00:35:22 Oui, en préparant notamment de la nourriture, des repas plusieurs fois par semaine.
00:35:25 Leur groupe a été rejoint par de nombreux civils.
00:35:27 Reportage de Régine Delfour, Sacha Robin avec le récit de Juliette Sadat.
00:35:31 "I can make X-Gangs, you can make Heroes, you can do anything."
00:35:35 Depuis le 7 octobre, les mamans d'Israël se mobilisent chaque soir
00:35:39 pour venir ici, dans cette base militaire, et apporter un peu de chaleur aux soldats.
00:35:44 Garder le moral de nos soldats au plus haut, leur dire qu'on pense à eux,
00:35:48 qu'on est avec eux à 1000%, et les aider comme on peut.
00:35:52 On ne peut pas aller au combat avec eux, mais au moins on peut être ici
00:35:54 et leur montrer notre soutien et montrer à quel point on est solidaires de l'effort de guerre.
00:36:00 Ce groupe a été rejoint par de nombreux civils, des femmes, mais aussi beaucoup d'hommes.
00:36:05 C'est le cas de Pascal.
00:36:06 Avec mon camion, on tourne dans toutes les bases,
00:36:08 et on essaie de donner du réconfort à tous les soldats.
00:36:11 Et bon, parce qu'ils ont besoin de chaleur humaine, de soutien,
00:36:16 de voir qu'on est là derrière, et tous les francophones d'âge d'hôte
00:36:20 sont là pour les soutenir au maximum.
00:36:22 En tout, c'est plus de 400 sandwiches qui sont préparés chaque jour,
00:36:26 et des barbecues organisées trois fois par semaine.
00:36:29 Une initiative appréciée des soldats.
00:36:31 Ça fait trois mois, et comme on ne mange pas très bien tous les jours,
00:36:35 ça nous donne énormément de force, vraiment.
00:36:38 Des moments de chaleur et de soutien indispensables pour le moral des soldats,
00:36:43 qui pour beaucoup, ont à peine la vingtaine.
00:36:46 À partir d'aujourd'hui, la France n'accepte plus sur son sol d'imams détachés,
00:36:53 c'est-à-dire venant de pays étrangers.
00:36:55 Le gouvernement souhaite, avec cette mesure,
00:36:56 lutter contre l'influence de pays étrangers sur l'islam en France.
00:36:59 Oui, car ces imams sont accusés pour certains d'être le relais d'un islam radical.
00:37:04 C'était l'une des grandes promesses d'Emmanuel Macron
00:37:06 contre le séparatisme en 2020, lors de son discours au Muro.
00:37:09 Mais l'application de cette mesure pourrait s'avérer très compliquée.
00:37:12 Les explications de Maxime Lavandier.
00:37:14 À compter de ce jour, la France n'accepte plus de nouveaux imams détachés,
00:37:19 c'est-à-dire des fonctionnaires formés et envoyés par leur pays d'origine.
00:37:22 Avec cette mesure, l'objectif du gouvernement est clair,
00:37:25 limiter l'influence des pays étrangers
00:37:27 et ainsi restreindre la diffusion du séparatisme islamiste.
00:37:31 Pour l'imam de Bordeaux, le gouvernement se trompe de cible.
00:37:34 L'intégrisme et le terrorisme se développent plutôt dans les réseaux sociaux,
00:37:38 ce n'est pas dans les mosquées.
00:37:40 Les mosquées sont très contrôlées.
00:37:42 Autre problématique, l'offre et la demande.
00:37:44 Le nombre d'imams détachés a déjà diminué ces dernières années,
00:37:47 de 300 en 2020, il ne serait plus que 180 officiers dans les mosquées,
00:37:51 selon les associations religieuses.
00:37:53 La démographie musulmane est à l'image de la démographie française,
00:38:00 donc elle est croissante, donc il y a un besoin.
00:38:04 À cela s'ajoute l'absence d'un véritable institut de formation
00:38:07 pour assurer le recrutement aux 2 900 lieux de culte présents en France.
00:38:11 En France, l'État ou les pouvoirs politiques n'ont pas à intervenir directement
00:38:15 dans les contenus théologiques, dans la formation des imams dans le sens théologique.
00:38:21 Donc c'est ces organisations qui doivent aménager
00:38:24 un certain nombre de types d'enseignements
00:38:27 qui permettent à ces imams de connaître la société française.
00:38:30 Le ministère de l'Intérieur promet d'aider à multiplier le nombre de formations
00:38:34 pour les imams sur le sol français, dans le respect de la laïcité.
00:38:37 Direction Kharkiv, à présent, au nord-est de l'Ukraine,
00:38:42 où des frappes russes ont fait 28 blessés.
00:38:44 Moscou a déclaré avoir visé des cibles militaires en représailles à l'attaque,
00:38:48 qui a fait 24 morts et 108 blessés à Belgorod en Russie.
00:38:52 Oui, des tirs amputés à l'Ukraine qui est restée muette pour l'instant.
00:38:55 Les détails avec Juliette Sadat.
00:38:57 La riposte russe ne s'est pas faite attendre.
00:39:01 Hier à l'aube, d'épaisses volutes de fumée s'élevaient dans le ciel de Kharkiv,
00:39:05 dans le nord-est de l'Ukraine.
00:39:07 Les cibles selon Kiev, des bureaux, des immeubles résidentiels, des cafés.
00:39:12 Moscou, de son côté, affirme avoir frappé des installations militaires en représailles
00:39:17 de l'attaque la plus meurtrière en Russie, imputée à l'Ukraine ce samedi.
00:39:21 En réponse à cet acte terroriste, les forces armées de Russie
00:39:25 ont frappé des installations militaires dans la ville de Kharkiv.
00:39:28 Une frappe de missiles de haute précision sur l'ancien complexe hôtelier du Kharkiv Palace
00:39:32 a éliminé des membres du renseignement militaire et des forces armées ukrainiennes.
00:39:36 Sur le terrain, la ligne de front semble figée.
00:39:39 L'armée russe reste en contrôle dans l'est et le sud de l'Ukraine.
00:39:42 Commencé en juin, la contre-offensive ukrainienne s'embourbe.
00:39:46 Dans le même temps, Vladimir Poutine a prononcé son traditionnel discours du Nouvel An.
00:39:50 Sans évoquer la ligne de front, il a appelé à l'unité du pays.
00:39:54 « Nous avons prouvé à maintes reprises que nous pouvons résoudre les tâches les plus difficiles
00:39:59 et que nous ne reculerons jamais, car aucune force ne peut nous diviser. »
00:40:04 Le président russe qui a promis à ses concitoyens une Russie plus forte pour l'année 2024.
00:40:11 Mauvaise nouvelle pour de nombreux ménages.
00:40:14 Une taxe payée par les fournisseurs de gaz va presque doubler à partir d'aujourd'hui.
00:40:18 Ça a évidemment des conséquences sur les prix du gaz dans certains foyers.
00:40:22 Le gouvernement avait pourtant promis en septembre dernier
00:40:25 que cette hausse de taxes serait sans impact pour les consommateurs.
00:40:28 Pour rappel, la taxe concernée avait été gelée fin 2021
00:40:32 dans le cadre de la mise en place du bouclier tarifaire, les explications de Dunia Tengour.
00:40:38 Le ministre de l'économie Bruno Le Maire l'avait pourtant assuré.
00:40:42 La hausse de l'assise, une taxe sur le gaz naturel,
00:40:44 ne devait avoir aucun impact sur le consommateur.
00:40:48 Et pourtant, la facture de gaz de nombreux Français risque bel et bien d'augmenter.
00:40:53 Dès le 1er janvier, cette taxe dite « assise » va doubler,
00:40:57 passant de 8,45 euros le mégawatt-heure à 16,37 euros.
00:41:02 Une augmentation qui confirme bien la sortie du bouclier tarifaire,
00:41:07 souhaitée par l'exécutif pour le consommateur,
00:41:10 ayant opté pour une offre tarifaire à prix fixe.
00:41:12 La hausse peut aller jusqu'à 8 euros du mégawatt-heure selon les experts,
00:41:17 soit 80 centimes par kilowatt-heure.
00:41:20 La hausse de cette taxe sur le gaz devrait permettre à l'État
00:41:23 d'économiser près d'1,9 milliard d'euros.
00:41:26 C News, il est 7h45, merci d'être avec nous.
00:41:30 Restez bien sur C News.
00:41:32 Bon courage si vous partez travailler.
00:41:34 Bonne année à vous.
00:41:35 On va se la souhaiter, cette bonne année, tout au long de la matinale
00:41:38 et tout au long de la journée sur C News.
00:41:40 L'équipe est là, on est avec Marine Sabourin,
00:41:42 on est avec Gautier Lebrecht, on est avec Alexandra Blanc,
00:41:43 on est avec Eloy Rochebrune.
00:41:45 Voilà, tout le monde est là.
00:41:47 On va retrouver nos envoyés spéciaux, bien sûr, tout au long de la matinale.
00:41:50 Il y a tous les invités.
00:41:51 Bien sûr, beaucoup de réactions politiques,
00:41:52 notamment à ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir.
00:41:55 Est-ce qu'il vous a convaincu le président de la République ?
00:41:57 Autre question que je vous pose ce matin.
00:41:59 Qu'est-ce que vous souhaitez, tiens, pour 2024 ?
00:42:01 Pour vous, pour votre famille, pour vos amis, pour la France, pour le monde.
00:42:05 Vous flashez le QR code et vous nous dites
00:42:07 et vous passez à l'antenne.
00:42:08 C'est important de prendre la parole.
00:42:11 Et vous l'avez, la parole sur C News,
00:42:12 vous le savez, notamment tous les matins.
00:42:14 Dans un instant, on va parler de la fin du retrait de points
00:42:17 pour petit excès de vitesse.
00:42:19 Attention, il ne s'agit pas d'appuyer sur le champignon comme un fou.
00:42:24 Voilà, pour petit excès de vitesse.
00:42:26 On se retrouve dans un instant.
00:42:27 À tout de suite.
00:42:27 C News, il est 7h moins le quart.
00:42:32 Merci d'être avec nous.
00:42:34 Tout d'abord, le Point Info,
00:42:35 tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
00:42:37 Avec vous, Marine Sabourin.
00:42:38 Emmanuel Macron a présenté ses voeux hier soir pour l'année 2024.
00:42:44 Le chef de l'État a déclaré vouloir faire de l'année 2024
00:42:47 une année de détermination pour continuer à agir
00:42:50 dans l'intérêt de la nation.
00:42:52 En Allemagne, trois individus ont été interpellés
00:42:55 pour un projet d'attentat visant la cathédrale de Cologne.
00:42:57 Ces hommes sont soupçonnés d'avoir envisagé une attaque
00:42:59 le soir du Nouvel An contre la cathédrale à l'aide d'une voiture.
00:43:02 Ces interpellations ont été effectuées dans le sillage
00:43:04 d'une autre arrestation déjà intervenue
00:43:06 pour le même motif peu avant Noël.
00:43:08 Et puis ce message de fermeté affiché par le Premier ministre israélien
00:43:12 Benjamin Netanyahou hier.
00:43:13 La guerre va se poursuivre pendant de longs mois
00:43:16 jusqu'à ce que le Hama soit éliminé et les otages libérés.
00:43:19 Une bonne nouvelle pour les automobilistes.
00:43:25 Les petits excès de vitesse inférieurs à 5 km/h
00:43:28 ne seront plus sanctionnés par une perte de points
00:43:30 sur le permis de conduire à partir d'aujourd'hui.
00:43:33 Cela concernait près de 60% des contraventions,
00:43:35 selon Gérald Darmanin.
00:43:37 L'amende, elle, est bien maintenue.
00:43:40 68 euros hors agglomération, 135 euros en agglomération.
00:43:45 Si la mesure séduit les conducteurs,
00:43:46 elle suscite l'inquiétude des associations de prévention routière.
00:43:50 Kylian Salé.
00:43:51 Bonne nouvelle si vous commencez l'année avec peu de points sur votre permis.
00:43:57 Vous n'en perdrez plus en cas d'excès de vitesse de moins de 5 km/h.
00:44:01 Je pense que c'est une bonne chose pour le permis.
00:44:02 Oh pardon, oui, c'est bien pour le permis, ouais.
00:44:04 Non, je pense que c'est bien, ouais.
00:44:05 C'est pas normal.
00:44:06 Pourquoi ?
00:44:07 Parce que déjà qu'il y a beaucoup d'imbéciles
00:44:11 qui font des excès à outrance et ça va encourager.
00:44:15 Je trouve que c'est très bien déjà de ne plus avoir de points en moins
00:44:17 parce que c'est quand même important et puis ça coûte super cher.
00:44:20 La France était le seul pays européen à sanctionner ainsi
00:44:24 une nouvelle mesure qualifiée de bon sens
00:44:26 par les associations d'automobilistes.
00:44:28 Dire que vous vous faites prendre parce que vous roulez
00:44:31 2 ou 3 km/h au-dessus de la vitesse réglementaire,
00:44:35 on ne peut pas l'admettre.
00:44:39 Du côté des associations pour la prévention routière,
00:44:42 il s'agit d'une mesure insensée.
00:44:44 Les accidents mortels qui sont dus à des excès de vitesse,
00:44:48 on en a 47% qui sont dus à des excès de vitesse inférieurs à 10 km/h.
00:44:52 Donc on voit bien qu'il n'y a pas de petits excès de vitesse.
00:44:55 Plus de pertes de points sur le permis de conduire, certes,
00:44:58 mais l'amende forfaitaire ne disparaît pas.
00:45:00 Elle est toujours de 68 euros.
00:45:02 Voilà, attention, c'est simplement la perte de points qui disparaît.
00:45:08 L'amende reste toujours.
00:45:10 Donc au niveau finance, l'État, pas fou,
00:45:13 n'a pas décidé de retirer l'amende pour les petits excès de vitesse.
00:45:18 Bon, une année sous le signe du sport pour la France
00:45:20 qui accueille les Jeux olympiques dans 7 mois.
00:45:23 Vous avez travaillé sur la question Marine Sabourin.
00:45:25 Oui, puisque les projecteurs du monde entier vont être braqués sur nous,
00:45:28 mais il reste encore beaucoup de travail entre la sécurité,
00:45:31 les travaux et les transports en commun.
00:45:33 Le chemin est encore long à regarder.
00:45:34 Il y a ces visages qu'on connaît déjà,
00:45:38 comme ceux de Florent Manodou et Thomas Pesquet
00:45:40 et ceux que l'on découvrira les 10 et 15 janvier,
00:45:42 sélectionnés pour porter la flamme olympique.
00:45:44 Début février, les Français découvriront
00:45:50 les quelques 1700 médailles de la Maison Chaumet.
00:45:53 Un graal pour les athlètes absolument magnifique,
00:45:55 selon Tony Estanguet, patron de Paris 2024.
00:45:59 En mars, le comité d'organisation recevra les clés
00:46:01 du village olympique de Seine-Saint-Denis,
00:46:03 qui accueillera 14 500 athlètes et leur staff.
00:46:07 Les 45 000 volontaires et bénévoles, eux,
00:46:10 seront réunis pour une grande convention le 23 mars.
00:46:13 Enfin, l'attente attendue, flamme olympique
00:46:16 arrivera à Marseille le 8 mai à bord du Bélème,
00:46:18 le plus vieux trois-mains français,
00:46:20 avant de quitter l'Hexagone le 7 juin depuis Brest
00:46:23 pour rejoindre la Guadeloupe.
00:46:25 Top départ du défilé de la cérémonie d'ouverture
00:46:28 le 26 juillet à 20h24.
00:46:31 Les célébrations des Jeux vont être vécues
00:46:33 par l'ensemble des Français qui le souhaiteront.
00:46:35 Ça va être partout pour tout le monde.
00:46:37 À tous les moments, ça va durer quatre mois.
00:46:39 Paris souhaite aussi que le moment des Jeux
00:46:42 soit un grand moment de partage avec les Parisiennes,
00:46:45 les Parisiens, avec toutes celles et ceux qui aiment Paris,
00:46:48 qui seront là à ce moment-là.
00:46:49 Une cérémonie qui fera l'objet d'une attention particulière.
00:46:52 C'est la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques,
00:46:54 mais y compris des grands événements sportifs,
00:46:56 type du monde de football,
00:46:58 que la cérémonie se déroule en dehors d'un stade.
00:47:00 Ce sont près de 35 000 forces de sécurité intérieure
00:47:03 qui seront là ce jour-ci à Paris le 26 juillet 2024,
00:47:07 ce qui n'a pas de précédent dans l'histoire des forces de l'or.
00:47:11 Si 70% des besoins en matière de sécurité ont déjà été couverts,
00:47:15 selon Paris 2024, la question reste majeure.
00:47:18 Le quotidien des franciliens, lui, risque d'être bouleversé.
00:47:22 Des restrictions dans le centre de Paris devraient être effectives
00:47:25 de 6h30 du matin à minuit en véhicule motorisé.
00:47:28 Prendre les transports en commun sera là aussi compliqué.
00:47:32 Le préfet de la région Île-de-France soulignait début décembre
00:47:34 un risque de saturation dans une lettre adressée
00:47:37 au ministre des Transports.
00:47:39 De nombreuses incertitudes à sept mois des Jeux olympiques,
00:47:42 alors que le compte à rebours a bel et bien commencé.
00:47:45 Sur le prix des transports, ça fait beaucoup parler,
00:47:49 parce que le prix du ticket de métro a passé à 4 euros,
00:47:51 fois deux, bam !
00:47:52 Sauf que, sauf que, sauf que,
00:47:55 il y a possibilité d'acheter des tickets en avance,
00:47:57 des carnets de tickets en avance.
00:47:58 Et puis il y a le pass Navigo aussi.
00:47:59 Ou le pass Navigo, et là, ça...
00:48:01 Il va falloir anticiper.
00:48:03 Il faudra anticiper, il faudra prévoir.
00:48:04 Mais bon, on a six mois pour acheter un carnet de tickets de métro,
00:48:07 pour ceux que...
00:48:08 Il faut juste organiser sa fuite de Paris si on habite la capitale.
00:48:11 Ça sera compliqué, oui, ça sera plus compliqué,
00:48:13 oui, pendant les JO, mais ça sera une belle fête.
00:48:16 On l'espère en tout cas, on l'espère, on l'espère.
00:48:18 Allez, 6h52, restez bien avec nous dans un instant.
00:48:21 Emmanuel Macron a présenté ses voeux aux Français.
00:48:24 Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:48:25 On va y revenir avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:48:26 À tout de suite.
00:48:27 6h53, Emmanuel Macron a donc présenté ses voeux aux Français,
00:48:35 c'était hier soir en direct, sur CNews.
00:48:37 Bien sûr, déjà sur la forme, Gauthier Lebrecht.
00:48:39 De nombreux Français ont dû se poser une question.
00:48:41 La question suivante, que faisaient tous ces drapeaux derrière lui ?
00:48:44 Bon, on le dit tout de suite, la réponse, c'est les drapeaux des nations
00:48:47 qui vont participer aux JO de Paris en juillet et août prochain.
00:48:52 Mais effectivement, vous voyez cette image à interloquer tout le monde.
00:48:55 Les téléspectateurs qui ont dû voir ça ont dû se demander,
00:48:58 mais que faisaient ces drapeaux derrière le président ?
00:49:00 Et c'est probablement tout ce qui va rester romain de ces voeux.
00:49:04 Pourquoi pas ? Mais il ne l'a pas expliqué.
00:49:06 C'est ce que j'allais vous dire.
00:49:07 Les Français se sont posé la question devant leur télévision hier.
00:49:10 Mais que font ces drapeaux derrière le chef de l'État ?
00:49:12 Et pourquoi le drapeau français ?
00:49:14 Il y a le drapeau européen, pourquoi pas ?
00:49:16 Mais pourquoi les deux drapeaux sont noyés dans ces dizaines d'autres drapeaux ?
00:49:19 Et puisqu'il a dit exactement la même chose que tous les ans,
00:49:23 c'est la force de l'image, il ne restera encore une fois sans doute que cela,
00:49:26 de ces voeux, puisque c'est toujours pareil.
00:49:29 Les voeux du président, on fait le bilan de l'année qui vient de s'écouler.
00:49:32 On fait un petit autostatisticite.
00:49:34 On dit que l'année a été difficile.
00:49:36 Ça, tous les présidents l'ont toujours dit.
00:49:37 L'année a été difficile. Et puis on ouvre sur les mois meilleurs à venir.
00:49:41 Alors, il a voulu démontrer, Emmanuel Macron,
00:49:43 qu'il n'était pas empêché de gouverner.
00:49:45 Il a la main, c'est ce qu'il a voulu dire.
00:49:48 On pouvait écrire les éléments de langage.
00:49:49 D'ailleurs, les commentateurs que nous sommes l'avaient prédit avant qu'ils le disent.
00:49:53 Il fallait montrer effectivement qu'il n'était pas empêché,
00:49:56 qu'il n'y avait pas une crise politique si majeure que cela.
00:49:59 Certes, il n'y a pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale,
00:50:02 mais ça ne l'a pas empêché de faire adopter sa réforme des retraites.
00:50:05 Il oublie juste de rappeler le 49-3,
00:50:07 de rappeler la crise politique que ça a engendré dans le pays.
00:50:11 Je rappelle qu'Elisabeth Borne était en sursis après la réforme des retraites.
00:50:15 On dit tout le temps qu'elle va partir.
00:50:16 C'est peut-être vrai dans les jours à venir.
00:50:19 On y vient dans un instant.
00:50:21 Et puis, il a rappelé aussi, évidemment, le texte sur l'immigration
00:50:23 qui a été adopté juste avant la trêve hivernale.
00:50:26 Mais là aussi, crise politique.
00:50:28 Je vous rappelle que des députés sont devenus frondeurs.
00:50:30 Des députés de la majorité n'ont pas voté le texte.
00:50:33 Il y a des ministres qui ont menacé de démissionner.
00:50:35 Des ministres dont, vraisemblablement, Emmanuel Macron aimerait bien se débarrasser,
00:50:39 puisqu'il n'y en a qu'un seul qui a vraiment mis sa menace à exécution.
00:50:41 C'est l'ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.
00:50:43 Et puis, je rappelle qu'Emmanuel Macron a donné un grand rendez-vous
00:50:46 avec la Nation pour ce mois de janvier qui s'ouvre donc aujourd'hui.
00:50:50 Il aime bien lancer des grands moments.
00:50:52 Comme ça, il avait parlé d'une initiative d'ampleur en septembre dernier.
00:50:55 Souvenez-vous, alors c'était quoi l'initiative d'ampleur ?
00:50:57 C'était simplement une réunion à Saint-Denis avec les chefs de l'opposition.
00:51:01 Première réunion, il y avait 10 personnes.
00:51:02 Deuxième réunion, il y en avait moitié moins,
00:51:04 puisqu'il y avait une partie des oppositions qui le boycottait.
00:51:07 Donc, on va voir ce que sera ce grand rendez-vous avec la Nation
00:51:10 lors de sa dernière interview à la télévision sur le service public.
00:51:13 Il avait dit que ça pourrait, que ça devrait concerner l'école.
00:51:17 L'école, il en a été question hier dans son allocution,
00:51:19 sans dire pour autant ce que serait ce grand rendez-vous avec la Nation.
00:51:23 Peut-être l'uniforme, qui sait ?
00:51:24 L'uniforme généralisé dans toutes les écoles du pays, on verra.
00:51:28 De nombreux défis attendent le président.
00:51:30 Alors, les Jeux Olympiques, on l'a dit avec ce drapeau qui était derrière lui,
00:51:33 c'est vraiment ce sur quoi il met l'accent.
00:51:36 Parce que je rappelle effectivement que les JO auront lieu à Paris
00:51:39 en juillet et été prochains, en juillet et août prochains.
00:51:42 Et évidemment, la question, c'est est-ce que ça va bien se passer ?
00:51:44 Parce que pour le moment, tout le monde dit que ça va être une catastrophe.
00:51:46 Donc, si ça se passe bien, ça sera une bonne nouvelle.
00:51:48 Il y a Notre-Dame. Notre-Dame qui va être rouverte après 5 ans de travaux le 8 décembre.
00:51:53 Ça, c'est vraiment le succès du président,
00:51:55 puisqu'il avait dit que ça mettrait 5 ans, personne ne le croyait.
00:51:58 Et finalement, ça sera le cas.
00:51:59 Il y a le remaniement.
00:52:00 Le remaniement, dans les semaines qui viennent, probablement.
00:52:03 Le conseil des ministres de ce mercredi d'après-demain est annulé.
00:52:07 On ne sait pas pourquoi.
00:52:08 Elisabeth Borne est en Guyane.
00:52:10 Il l'a remercié chaleureusement hier.
00:52:12 Est-ce qu'il va la remercier définitivement dans les jours qui viennent ?
00:52:15 Une certaine source dit que le remaniement pourrait intervenir
00:52:19 dans les 15 premiers jours du mois de janvier.
00:52:22 Et puis enfin, on va voter cette année.
00:52:24 Les Français vont voter.
00:52:25 Ce sont les Européennes le 9 juin prochain.
00:52:27 Et pour le moment, la liste de Jordan Bardella caracole en tête de tous les sondages
00:52:31 est quasiment à plus de 10 points d'écart sur la liste du parti présidentiel Renaissance.
00:52:37 Et pour le moment, la tête de liste n'est toujours pas désignée chez Renaissance.
00:52:40 Voilà ce qui nous attend pour l'année 2024.
00:52:43 Gautier Lebret, merci beaucoup Gautier.
00:52:45 C'est vrai qu'en vrai, il n'a pas dit grand-chose.
00:52:47 Pour être propre et droit au but, il n'a pas dit grand-chose.
00:52:49 Mais en vérité, il ne s'est dit jamais grand-chose lors de ces traditionnelles cérémonies.
00:52:54 Il y a eu une ou deux idées, mais effectivement, il y a eu des idées.
00:52:57 L'année dernière, c'était la réforme des retraites.
00:52:58 Et cette année, c'est les JO.
00:53:00 Voilà en gros ce qu'il faut retenir.
00:53:01 Les JO, c'est la réforme des retraites de cette année.
00:53:04 Est-ce que ça se passera de la même manière ?
00:53:06 Il y a eu des émeutes en juin et juillet.
00:53:09 Il n'y avait pas eu un mot.
00:53:10 Alors, je n'ai pas entendu le mot émeute.
00:53:11 Moi, je n'ai pas entendu le mot émeute.
00:53:12 Bon, c'est quand même assez étonnant.
00:53:14 On va en parler.
00:53:15 On sera avec un policier à 7h10.
00:53:18 Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:53:21 On sera avec Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National,
00:53:25 vice-président de l'Assemblée Nationale, député RN du Nord, 7h30 dans la matinale.
00:53:28 Et on sera à 8h10 avec Patrick Stéphanigny, ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration.
00:53:33 On va parler de la loi Immigration.
00:53:34 Restez bien avec nous.
00:53:35 Gros programme ce matin, en ce 1er janvier 2024.
00:53:40 Le temps tout de suite.
00:53:41 Alexandra Blain.
00:53:42 - Alexandra, on commence avec ce ressenti très autonome aujourd'hui.
00:53:57 - Oui, en effet, ressenti automne et des températures particulièrement douces pour la saison,
00:54:01 avec localement 13,5 degrés au Cap-Sagraud en Corse.
00:54:04 Grande douceur également à Dunkerque dans le nord avec près de 10 degrés actuellement.
00:54:08 Et puis, plusieurs départements sont placés sous surveillance ce matin,
00:54:11 notamment les deux départements Breton, le Finistère ou encore le Morbihan,
00:54:15 ainsi que le Pas-de-Calais en raison des fortes précipitations attendues en cette journée de lundi.
00:54:21 Au programme donc un temps très agité pour ce 1er janvier.
00:54:24 Nouvelles perturbations que l'on retrouve ce matin sur les régions de l'ouest.
00:54:27 On retrouve également du vent assez fort près des Côtes de la Manche
00:54:30 ou encore en allant vers le nord-est.
00:54:32 Et puis, dans l'après-midi, très peu d'évolution avec de fortes pluies attendues sur le nord-ouest.
00:54:37 Vous le voyez notamment entre la Bretagne, les Pays de la Loire
00:54:40 ou encore en remontant vers la pointe du Cotentin.
00:54:42 Perturbations accompagnées de bonnes rafales de vent.
00:54:44 Partout ailleurs, des conditions météo plutôt calmes,
00:54:47 avec néanmoins un temps très nuageux entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:54:51 Les températures, grande douceur ce matin avec 9 à Paris
00:54:54 ou encore 9 degrés pour le Pays basque, 7 degrés à Paris
00:54:57 ou encore 11 degrés du côté d'Ajaccio.
00:54:59 Et dans l'après-midi, les températures restent très largement au-dessus des normales de saison.
00:55:04 12 degrés pour la capitale, 13 degrés pour la pointe bretonne
00:55:07 et localement jusqu'à 16 degrés pour le Pays basque.
00:55:09 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:55:13 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:55:15 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:55:18 Groupe Verlaine.
00:55:20 C News, il est 7h. Bienvenue à tous.
00:55:22 Merci d'être avec nous.
00:55:23 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette année 2024.
00:55:26 Très bonne année à vous tous de la part de toute l'équipe de La Matinale.
00:55:30 Ici, présente, devant et derrière les caméras.
00:55:33 C'est important de se le dire.
00:55:35 211 interpellations liées à des violences hier soir dans plusieurs villes de France.
00:55:39 On va dresser un bilan complet avec vous, Éloi Rochebrune.
00:55:43 Et puis, on sera en direct avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:55:49 Qu'espérez-vous pour 2024 ?
00:55:51 Je vous pose la question ce matin.
00:55:53 Économie, sécurité ?
00:55:55 Vous allez entendre vos réponses.
00:55:57 Les voeux du président de la République hier soir,
00:55:59 est-ce que vous les avez regardés, le président de la République ?
00:56:01 Qui veut faire de cette année 2024 une année de détermination.
00:56:04 Qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
00:56:06 On y reviendra à nouveau avec vous, Gautier Lebrecht.
00:56:10 Sébastien Lecornu a fêté le nouvel an sur le Dixmud.
00:56:14 Navire hôpital affrété par la France pour soigner des Gazaouis.
00:56:18 Le ministre des Armées a répondu aux questions d'Harold Iman,
00:56:21 journaliste international pour CNews.
00:56:23 Il a évoqué la possibilité d'une coalition médicale avec le Royaume-Uni.
00:56:27 Vous allez l'entendre.
00:56:29 211 personnes interpellées sur tout le territoire cette nuit.
00:56:32 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin.
00:56:34 Le bilan pourrait évoluer évidemment dans les prochaines heures.
00:56:37 Plusieurs villes ont connu des incidents hier soir.
00:56:38 On va faire un point complet avec vous, Éloi Rochebrune.
00:56:41 Éloi, que s'est-on de ce qui s'est passé cette nuit ?
00:56:44 Alors tout d'abord, des policiers ont été attaqués à Bordeaux.
00:56:47 Vous pouvez le voir sur ces images qui vont s'afficher sur votre écran.
00:56:51 Voilà, quelques échauffourées ont aussi eu lieu à Nîmes.
00:56:56 C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:57:03 Des voitures ont aussi été incendiées à Angers.
00:57:07 Vous pouvez aussi le voir sur ces images.
00:57:09 Cette nuit, Gérald Darmanin a annoncé, vous l'avez dit, 211 interpellations.
00:57:14 Le bilan reste provisoire.
00:57:16 Mais il a aussi remercié les 90 000 policiers
00:57:20 qui ont participé à la sécurisation des lieux toute la nuit dernière.
00:57:25 Merci beaucoup, merci beaucoup Éloi.
00:57:27 Voilà, et le ministre de l'Intérieur qui va se rendre à Montargi.
00:57:30 Montargi qui a payé un très lourd tribut aux émeutes de juillet et juin dernier.
00:57:35 Mais ça, on va en parler évidemment tout au long de la matinale.
00:57:39 Gérald Darmanin à Montargi.
00:57:40 À Paris, les célébrations du Nouvel An se sont déroulées globalement dans le calme.
00:57:45 Oui, environ 800 000 personnes se sont réunies sur les Champs-Elysées
00:57:48 pour admirer le traditionnel feu d'artifice.
00:57:50 Une vidéo mapping a été projetée quelques minutes avant sur l'Arc de Triomphe
00:57:53 avec comme thème principale les Jeux Olympiques prévus dans sept mois.
00:57:57 Et un peu plus tôt, on vous a demandé ce que vous souhaitiez pour l'année 2024.
00:58:00 Écoutez vos réponses.
00:58:01 Pour la France en 2024, j'aimerais un peu plus d'harmonie, de sérénité,
00:58:06 de collectivité, de solidarité.
00:58:08 Je trouve qu'il y a eu beaucoup ces derniers temps de manifestations,
00:58:11 un peu les uns contre les autres.
00:58:13 Qu'elle puisse se rassembler, moins de divisions entre les peuples
00:58:16 et plus de vivre ensemble.
00:58:18 Qu'on fasse plus attention à tout ce qui est sur les conditions,
00:58:21 la vie pirate, etc., qu'on prenne plus de mesures sur le long terme.
00:58:24 Union nationale, qu'elle redevienne la France qu'elle était avant,
00:58:29 forte et prospère.
00:58:31 Je voudrais vous entendre ce matin.
00:58:34 Qu'est-ce que vous souhaitez pour la France et au-delà ?
00:58:36 Pour 2024, vous flashez le QR code qui s'affiche à l'écran avec votre smartphone
00:58:41 et vous enregistrez une petite vidéo.
00:58:43 Voilà, ça peut être sur l'économie, sur la sécurité,
00:58:45 ça peut être pour vous.
00:58:46 Vous avez la parole ce matin dans la matinale de CNews.
00:58:49 Et tous les matins, vous le savez bien sûr.
00:58:52 Passage obligé pour la nouvelle année, les voeux d'Emmanuel Macron.
00:58:55 Vous avez pu les suivre en direct hier sur CNews.
00:58:58 L'année 2024 sera celle de la fierté, a affirmé le président de la République.
00:59:03 Une année cruciale, selon ses mots, à nous de choisir de tracer la route
00:59:06 plutôt que de suivre. On l'écoute.
00:59:09 2024, année de détermination, de choix, de régénération, de fierté.
00:59:18 Au fond, une année d'espérance.
00:59:21 Oui, cette année, beaucoup de notre avenir se détermine.
00:59:25 Alors à nous de faire, ensemble.
00:59:28 À nous de choisir plutôt que de subir.
00:59:30 À nous de tracer la route plutôt que de suivre.
00:59:35 Gauthier Lebret, le président veut démontrer qu'il n'est pas empêché de gouverner.
00:59:38 Oui, c'était important pour le président de la République
00:59:40 après la crise politique, juste avant la trêve hivernale,
00:59:43 après le vote de cette loi immigration.
00:59:46 Vote sans une partie des voix des députés Renaissance,
00:59:50 puisque vous savez qu'il y a eu un deal avec les Républicains
00:59:52 et que le texte a été considérablement durci.
00:59:55 Alors, il a évoqué ce texte sur l'immigration,
00:59:57 comme il a évoqué la réforme des retraites,
00:59:58 rappelant que ces deux réformes majeures ont été adoptées.
01:00:02 Alors l'une a débouché sur une fracture de la majorité
01:00:05 et l'autre sur un 49-3 et sur un gouvernement qui a été grandement bousculé.
01:00:10 On parlait déjà du départ d'Elisabeth Borne, c'était il y a plusieurs mois.
01:00:15 Ensuite, sur le départ d'Elisabeth Borne,
01:00:17 on va voir s'il y a un remaniement en début d'année.
01:00:21 Des conseillers du président de la République
01:00:23 expliquent que ça pourrait arriver sous la première quinzaine de janvier.
01:00:28 Alors, je rappelle qu'Elisabeth Borne a été chaudement remerciée
01:00:31 par Emmanuel Macron hier,
01:00:33 comme s'il allait quasiment mettre un terme à son CDD.
01:00:36 Elisabeth Borne, qui est en Guyane pour le Nouvel An,
01:00:39 et le Conseil des ministres de cette semaine a même été annulé.
01:00:42 Alors, est-ce que ça signifie qu'il y a un remaniement ?
01:00:44 On ne sait pas pour le moment,
01:00:46 mais c'est potentiellement l'un des premiers faits marquants
01:00:49 de cette année 2024 politiquement.
01:00:51 C'est l'information qui court les rédactions ce matin.
01:00:55 C'est l'annulation du Conseil des ministres de mercredi.
01:00:59 Ça, on l'a. La question, c'est pourquoi ?
01:01:01 Oui, voilà la question qui court les rédactions.
01:01:03 C'est pourquoi cette annulation ?
01:01:04 Est-ce que ce n'est pas synonyme d'un remaniement dans les heures,
01:01:08 les jours, pas les heures, les jours qui viennent ?
01:01:10 Il faut toujours se méfier des conseillers qui vous expliquent qu'il y a un remaniement,
01:01:13 parce que ceux qui savent ne disent rien et ceux qui ne savent rien parlent.
01:01:17 Ça, voilà, c'est la vieille formule de Bernadette Chirac.
01:01:22 Et c'est toujours d'actualité.
01:01:24 Le ministre français des armées à bord de Dixmude,
01:01:27 où sont soignés des civils palestiniens,
01:01:29 le port hélicoptère français est ancré dans le port égyptien d'Al-Harish,
01:01:33 à une cinquantaine de kilomètres de Gaza.
01:01:35 Oui, une centaine de blessés dans les bombardements de Gaza
01:01:37 ont été soignés à bord du navire
01:01:39 qui pourrait rester encore plusieurs semaines sur place, selon le ministre des armées,
01:01:42 ce qui permettrait une coalition avec d'autres pays.
01:01:45 Écoutez, le ministre était au micro de notre journaliste Harold Iman.
01:01:49 Le Dixmude a vocation à rester encore ici quelques semaines.
01:01:51 Mais de fait, le principe de Nation4, si vous voulez,
01:01:53 ce n'est pas de tout faire à la place de tout le monde,
01:01:55 c'est de créer une méthode, de montrer le chemin à d'autres.
01:01:57 Pour être honnête avec vous, on a des discussions avec les Britanniques,
01:01:59 par exemple, en ce moment, qui ont un peu une armée
01:02:01 qui, quand même, en Europe, a évidemment aussi des moyens
01:02:03 qui peuvent être similaires à quelque chose près à la nôtre.
01:02:06 Et donc, d'être en capacité de continuer à avoir un droit de suite.
01:02:08 Et dans quel cas, si un autre bateau d'une autre nationalité devait venir ici,
01:02:11 des militaires soignants français pourraient rester à bord,
01:02:14 en clair, créer une coalition dans la durée.
01:02:17 Ça fait partie du travail que nous menons avec Catherine Colonna
01:02:18 sous l'autorité du président de la République.
01:02:21 Voilà Sébastien Lecornu interrogé par Harold Iman pour CNews.
01:02:25 On vous raconte ce matin l'histoire de René et de son mari Haïm,
01:02:30 un couple franco-israélien.
01:02:32 Le 7 octobre, ils décident de rentrer en France pour fuir la guerre.
01:02:35 Mais une fois arrivé, le couple fait face à de nombreux actes antisémites.
01:02:39 Oui, ils ont alors décidé de retourner en Israël
01:02:41 pour retrouver paradoxalement plus de sécurité.
01:02:44 Écoutez leur témoignage recueilli par Thibault Marcheteau et Fabrice Elsner.
01:02:49 Haïm et René étaient dans leur appartement le 7 octobre dernier,
01:02:52 quand ils ont été réveillés par des centaines de roquettes
01:02:55 tombées à quelques mètres de leur terrasse.
01:02:58 On voyait les roquettes nous tomber comme ça.
01:03:02 Et on avait peur que ça nous tombe là sur la terrasse.
01:03:05 On avait peur.
01:03:06 Mais on ne savait pas.
01:03:08 Ça pouvait nous tomber sur la maison.
01:03:10 C'est arrivé déjà.
01:03:12 C'est arrivé chez ma soeur.
01:03:13 À contre-coeur, ils décident de fuir leur pays.
01:03:16 C'est ma soeur qui nous a donné les coordonnées du ministère des Affaires étrangères.
01:03:22 Après quoi, mon mari a téléphoné.
01:03:24 Et c'est comme ça qu'on a été rapatriés en France.
01:03:26 Pour changer les idées et pour la sécurité aussi.
01:03:29 Mais une fois en France, ils se disent victimes d'antisémitisme
01:03:32 et se sentent en grande insécurité.
01:03:35 On a ressenti qu'il n'y avait plus de sécurité en France.
01:03:39 Malgré qu'il y avait des soldats qui circulaient en ville.
01:03:44 Il y avait des soldats français.
01:03:45 Il y avait la police.
01:03:48 Elles avaient peur de sortir point final.
01:03:52 Et nous, on habite à 10 kilomètres de la bande de Hasard.
01:03:55 On est partis en France.
01:03:57 Et en France, on s'est sentis moins en sécurité qu'ici.
01:04:01 Si les combats ne sont qu'à quelques kilomètres de leur appartement,
01:04:04 ils se disent moins inquiets pour eux-mêmes que pour leur famille restée en France.
01:04:09 Direction le Vatican.
01:04:11 À présent, le pape François a prononcé ses voeux pour cette nouvelle année.
01:04:14 Oui, le souverain Pontife a évoqué une nouvelle fois l'espérance
01:04:17 inspirée par le mélange des cultures lors de la messe d'Evêpre.
01:04:19 On l'écoute.
01:04:21 Travaillons-nous, chacun dans notre domaine,
01:04:25 pour que Rome soit un signe d'espérance pour ceux qui l'habitent et pour ceux qui la visitent.
01:04:29 Un exemple, entrer en place de Saint-Pierre et voir qu'au milieu des bras de la colonnade,
01:04:41 des personnes de toute nationalité, culture et religion
01:04:44 se déplacent librement et sereinement est une expérience qui suscite l'espérance.
01:04:48 Cette principale préoccupation pour les Français cette année,
01:04:56 c'était le cas ces derniers mois également, le pouvoir d'achat.
01:05:00 Selon un sondage IFOP, 40% des Français espèrent un recul de l'inflation
01:05:04 pour cette nouvelle année parce que ces derniers mois, les Français ont dû s'adapter.
01:05:07 Oui, en supprimant certaines fois des produits de leur quotidien.
01:05:11 Tous espèrent une baisse des produits alimentaires cette année.
01:05:13 Reportage de Laura Lestrade, Raphaël Lasregge avec le récit d'Adrien Spiteri.
01:05:17 À la caisse des supermarchés ou sur vos factures d'énergie,
01:05:23 les prix étaient particulièrement élevés en 2023 et vous l'avez remarqué.
01:05:28 Quand j'achète un fruit à des prix exorbitants,
01:05:32 je me dis mais comment font les familles nombreuses ?
01:05:35 Ça, je me pose la question et je plains les mamans.
01:05:38 J'ai un petit revenu, je ne peux pas m'offrir le luxe que j'offrais autrefois.
01:05:43 Sur l'alimentation en mars, l'augmentation avoisinait même les 16% sur un an.
01:05:49 Alors certains Français s'adaptent, changent leurs habitudes de consommation
01:05:53 mais espèrent des baisses sur certains produits en 2024.
01:05:57 Lesquels, nous vous avons posé la question.
01:05:59 Les fruits et légumes et la viande.
01:06:02 L'alimentation biologique en priorité.
01:06:05 Le saumon, le fromage et les viandes.
01:06:11 Ces Français ont-ils raison d'espérer ?
01:06:14 Le 21 décembre, sur notre antenne, Bruno Le Maire se montrait optimiste.
01:06:18 La crise inflationniste, je le confirme, est derrière nous.
01:06:21 Ces prix qui flambent qu'on a connus pendant les deux dernières années,
01:06:24 c'est derrière nous et nous serons sous les 3% d'inflation en 2024.
01:06:27 Sur les derniers mois, la diminution de l'inflation se confirme.
01:06:31 +3,6% en novembre, contre 6,3% en février.
01:06:37 Qu'est-ce que vous souhaitez pour cette année 2024 ?
01:06:39 Je vous pose la question.
01:06:41 Ce matin, dans la matinale, vous flashez le QR code.
01:06:43 Vous connaissez le principe avec votre smartphone et vous enregistrez une vidéo.
01:06:47 C'est extrêmement simple, ça va très vite.
01:06:49 On se met un petit coup de peigne dans les cheveux, parce qu'il est tôt.
01:06:53 Voilà, et puis ensuite, on enregistre la vidéo et ça passe à 7h30 et 8h30.
01:06:58 Restez bien sur CNews.
01:06:59 Dans un instant, on sera en direct avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
01:07:05 Merci beaucoup déjà d'être avec nous en direct ce matin à 7h12.
01:07:08 En ce 1er janvier, un grand merci.
01:07:11 On se retrouve dans un instant, on va parler des interpellations un petit peu partout en France.
01:07:14 Axel Ronde va nous parler des remontées du terrain.
01:07:19 Voilà, quelles sont les infos remontées du terrain.
01:07:22 Restez bien avec nous sur CNews.
01:07:23 A tout de suite, bon réveil et bonne année.
01:07:25 CNews 7h15.
01:07:30 Bienvenue à tous.
01:07:31 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
01:07:34 Avec vous, Marine Sabourin.
01:07:38 211 personnes interpellées sur tout le territoire pour la soirée du 31 décembre.
01:07:43 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin cette nuit.
01:07:45 Le bilan pourrait évoluer dans les prochaines heures.
01:07:47 Des policiers ont été attaqués cette nuit à Bordeaux.
01:07:50 Quelques échauffourées ont aussi eu lieu à Nîmes, où là aussi des policiers ont été visés.
01:07:54 Plusieurs voitures ont été incendiées à Tourcoing et à Angers.
01:07:58 Une taxe sur le gaz va presque doubler à partir d'aujourd'hui pour les fournisseurs
01:08:02 et cela aura évidemment des conséquences sur les ménages.
01:08:04 Le gouvernement avait pourtant assuré en septembre dernier
01:08:06 que cette hausse des taxes n'aurait pas d'impact pour les consommateurs.
01:08:11 Et puis le président ukrainien promet de ravager les forces russes
01:08:13 dans un message adressé aux Ukrainiens.
01:08:15 Puis on l'a appris cette nuit,
01:08:17 cinq personnes ont été tuées par des frappes russes à Odessa et à Donetsk.
01:08:21 On est en direct avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
01:08:27 Bonjour Axel Ronde, merci beaucoup d'être avec nous ce matin
01:08:30 dans la matinale de CNews.
01:08:32 200 interpellations au total en France.
01:08:35 Quelles sont les remontées du terrain ?
01:08:37 Que vous disent vos collègues ?
01:08:40 Écoutez, oui à 1h30 du matin,
01:08:44 le ministère de l'Intérieur a communiqué 211 interpellations.
01:08:48 Sur les remontées du terrain sur Paris et la Petite-Couronne,
01:08:53 moi on me parlerait qu'il y aurait eu à peu près 90 véhicules qui auraient été brûlés,
01:08:58 dont une quarantaine sur le 93.
01:09:01 Sinon sur le bilan des interpellations,
01:09:05 certaines mouvances d'ultra-gauche
01:09:08 ont concentré ces attaques sur les centres de rétention et les prisons.
01:09:12 Il y a eu six interpellations d'individus
01:09:14 qui voulaient tirer des mortiers d'artifice sur la prison de Villepinte.
01:09:18 On a aussi 13 personnes interpellées
01:09:21 qui voulaient s'en prendre au centre de rétention et d'administratif de Vincennes,
01:09:26 là où il y a eu des évasions récemment.
01:09:30 On a un bilan assez mitigé pour le moment,
01:09:33 avec une action des forces de l'ordre sur tout le territoire national
01:09:38 qui ont mené à éviter des points de crispation.
01:09:41 Et on a pu, sur certaines zones, intervenir rapidement
01:09:45 et maîtriser les premiers départs de feu
01:09:48 et empêcher, dissuader les individus de continuer à faire des exactions.
01:09:53 Mes collègues ont été aussi blessés, certains.
01:09:56 Je n'ai pas encore les chiffres.
01:09:58 Le ministère de l'Intérieur communiquera au cours de la journée
01:10:02 sur le bilan général,
01:10:04 mais on peut parler d'un 31 décembre relativement calme,
01:10:09 malgré les exactions qui ont pu être commises sur tout le territoire national.
01:10:15 Oui, on parle toujours de relativement calme
01:10:17 quand il n'y a pas de véritables émeutes et que ce n'est pas le chaos.
01:10:22 Mais effectivement, ce n'est pas normal que des crâts
01:10:25 soient attaqués par des militants d'extrême gauche.
01:10:28 Ce n'est pas normal que vos collègues,
01:10:30 évidemment, ce n'est pas vous qui allez me contredire,
01:10:33 que vos collègues soient attaqués.
01:10:34 Je pense à Bordeaux, par exemple.
01:10:35 Bordeaux, des policiers ont été visés par des voyous armés de mortiers d'artifice.
01:10:40 On va revoir les images.
01:10:42 C'était pourtant interdit, d'ailleurs, les mortiers d'artifice.
01:10:46 Oui, ils sont interdits.
01:10:48 On a mené en amont beaucoup d'opérations pour saisir des mortiers d'artifice.
01:10:55 Il y en a eu plus de 18 000 à Mulhouse qui avaient été saisis.
01:10:59 Et tout le reste de l'année aussi, on concentre nos activités
01:11:03 sur la police judiciaire et les commissariats,
01:11:05 sur ces réseaux qui passent, qui vendent des gros mortiers d'artifice,
01:11:11 parce que c'est ceux-là qui nous posent des difficultés.
01:11:15 Ce sont des armes par destination et ils sont interdits à la vente,
01:11:21 en règle générale, réservées aux professionnels artificiers.
01:11:25 Maintenant, c'est vrai qu'il y a eu pas mal d'attaques
01:11:29 sur des véhicules de police et sur des collègues,
01:11:32 que ce soit à Lille, à Nice et effectivement à Angers et Tourcoing.
01:11:37 Pour le moment, c'est ce que nous avons comme remontée du terrain.
01:11:41 Ce sont les remontées.
01:11:43 90 000 policiers mobilisés, c'est énorme.
01:11:47 90 000 policiers mobilisés pour sécuriser une soirée qui devrait être une fête.
01:11:52 Il va falloir s'y habituer maintenant.
01:11:54 Même quand c'est un moment festif, il faut qu'il y ait de la police et des gendarmes partout.
01:12:01 Ça fait déjà quelques années qu'il y a malheureusement une obligation d'avoir énormément de cordes.
01:12:06 Mais il y a une montée en puissance.
01:12:08 Il y a une montée en puissance parce que la menace terroriste était extrême
01:12:12 sur tout le territoire national.
01:12:14 Aussi en Europe, on a pu voir en Allemagne des cellules de terroristes démantelées.
01:12:20 Donc nous sommes les services de renseignement sur le qui-vive.
01:12:24 Et forcément, nous devons avoir énormément de fonctionnaires de police sur le terrain
01:12:28 pour faire face à cette menace terroriste,
01:12:30 pour pouvoir répliquer immédiatement et neutraliser un potentiel terroriste.
01:12:36 Vous imaginez bien qu'il y avait énormément de monde sur les Champs-Elysées.
01:12:40 Donc il a fallu déployer beaucoup de moyens avec l'aide de drones aussi
01:12:46 et les caméras de la vidéoprotection de la ville de Paris.
01:12:50 Nous ont permis effectivement de repérer des individus suspects
01:12:53 et tout de suite envoyer un équipage pour faire un contrôle préventif
01:12:58 et pour éviter justement qu'un individu passe à l'acte.
01:13:01 Merci beaucoup Axel Ronde.
01:13:03 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin et très bonne année à vous.
01:13:07 Merci beaucoup d'avoir été là.
01:13:08 Vous aussi, bonne année.
01:13:10 C'est gentil.
01:13:11 Voilà et bonne année à tous les policiers par la même occasion.
01:13:14 Merci beaucoup.
01:13:16 Il est 7h21.
01:13:17 Tiens, on va parler d'un sujet qui nous concerne tous.
01:13:19 Dans un petit coin de notre tête, on parle des bonnes résolutions pour 2024.
01:13:24 Oui, faire du sport, manger mieux ou même arrêter de fumer.
01:13:27 D'ailleurs, selon un sondage Ipsos,
01:13:28 une personne sur trois veut pratiquer une activité physique régulière pour la nouvelle année.
01:13:33 Et vous, quelles sont vos résolutions ?
01:13:34 On vous a posé la question au micro de Laura Lestrade, Jules Bedot et Mathilde Libanès.
01:13:38 Regardez.
01:13:39 Nouvelle année rime souvent avec bonne résolution.
01:13:44 Mais comme chaque année, elles sont très vite oubliées et non réalisées.
01:13:47 Je minimise les dégâts, j'y vais mollo.
01:13:50 Je ne promets rien d'extraordinaire que je ne peux pas tenir.
01:13:53 Ça dépend.
01:13:54 Les plus évidentes, oui, mais les autres, des fois, c'est un peu compliqué.
01:14:00 Oh, il arrive que je craque.
01:14:02 Mais j'essaye.
01:14:03 Pourtant, certains s'organisent quand même pour essayer de les réaliser.
01:14:07 Il y en a toujours qu'on ne tient pas.
01:14:08 Donc, il vaut temps de toujours faire une liste un peu plus longue
01:14:11 et à la fin, pouvoir compter celles qu'on a réussies
01:14:14 et se satisfaire déjà de celles qu'on a réussies.
01:14:16 Faire des petites tout doux et puis de se mettre des objectifs un peu,
01:14:19 des choses simples, mais à réaliser un peu quotidiennement.
01:14:21 Mais pourquoi n'arrive-t-on pas à tenir nos résolutions ?
01:14:24 C'est l'enjeu peut-être de l'articulation entre les éléments du réel et de l'imaginaire,
01:14:28 entre le rêve et la réalité, entre ce que l'on aimerait bien faire comme intention
01:14:33 et de ce qui est possible et ce qui peut ne pas être possible.
01:14:35 C'est pour ça que la résolution, elle est sûrement difficile à tenir.
01:14:38 Ou elle peut être aussi accessible puisqu'on est sur des choses très sociales
01:14:42 et relativement un peu de l'ordinaire, donc peut-être d'une accessibilité.
01:14:46 Et vous, en cette année 2024, allez-vous réussir à tenir vos résolutions ?
01:14:52 Voilà, il y a une jeune femme qui a interrogé, qui dit "oui, il faut se faire une petite tout doux".
01:14:56 Alors, on a regardé tous, c'est une tout doux liste.
01:14:58 C'est une liste de choses à faire, voilà, donc il faut se faire une petite tout doux.
01:15:02 C'est quoi en top de votre petite tout doux, Alexandra Blanc ?
01:15:06 Aller peut-être un peu mieux manger, faire un peu plus de sport et dormir un peu plus.
01:15:11 Et dormir un petit peu plus. Bon, Eloi ?
01:15:14 Peut-être un peu moins fumer quand même.
01:15:15 Ah, ça c'est bien, ça c'est bien.
01:15:18 Économie et pour la santé.
01:15:20 Bon courage.
01:15:20 Surtout que le paquet va augmenter d'un euro cinquante.
01:15:22 Oui, là vous êtes bien inspiré.
01:15:24 Il ne faut pas fumer moins, il faut arrêter.
01:15:26 Alors ça, c'est encore mieux, oui.
01:15:27 D'ailleurs, il ne faut pas commencer.
01:15:29 Il ne faut mieux pas commencer, mais bon.
01:15:31 Et vous Romain ?
01:15:32 Et votre tout doux, Romain ?
01:15:33 Moi, en top de ma tout doux, manger un peu mieux.
01:15:37 Voilà, manger un... Et peut-être un peu moins.
01:15:40 C'est super facile.
01:15:42 Gauthier ?
01:15:43 Alors moi, j'ai les mêmes tout doux que vous et Alexandra réunis.
01:15:47 Et que l'année dernière aussi.
01:15:48 Et que l'année dernière aussi.
01:15:49 Et qui vivaient deux ans.
01:15:51 Voilà, en fait on les ressent chaque année.
01:15:52 Chaque année c'est pareil.
01:15:53 Voilà, mais bon.
01:15:54 Et on ne les tient pas.
01:15:55 Si ça tient quelques semaines, c'est déjà pas mal.
01:15:57 Marine, tiens ?
01:15:57 Bah, une meilleure hygiène de vie.
01:15:59 Avec la matinale, il faut tenir le rythme.
01:16:01 Ce n'est pas facile, mais bon, ça va durer une semaine, je pense.
01:16:03 Voilà.
01:16:04 Allez, 7h23. Et vous, tiens, vos tout doux.
01:16:07 Je suis sûr que vous avez des idées, bien sûr.
01:16:08 Tout doux.
01:16:10 7h23, voilà.
01:16:11 Qu'est-ce que vous souhaitez pour 2024 ?
01:16:13 Vous flashez le QR code, vous enregistrez les vidéos.
01:16:15 Et vous passez à l'antenne.
01:16:17 7h24, on sera dans un instant avec Sébastien Chenu,
01:16:20 vice-président du Rassemblement National,
01:16:21 vice-président de l'Assemblée Nationale,
01:16:23 député RN du Nord.
01:16:24 Il a choisi CNews pour réagir ce matin au vœu d'Emmanuel Macron.
01:16:29 À tout de suite, restez bien avec nous.
01:16:30 Il y aura le temps, également la météo avec Alexandra Blanc.
01:16:32 À tout de suite.
01:16:37 Le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:16:39 C'est parti pour la météo des neiges,
01:16:51 avec des conditions de plus en plus enneigées,
01:16:54 avec l'arrivée de fréquentes perturbations
01:16:56 au cours des prochains jours,
01:16:57 de la neige en abondance à prévoir notamment sur les Alpes du Nord.
01:17:01 Mais pas seulement, il y en aura aussi pour le massif central.
01:17:04 Prudence, encore une fois, avec le risque d'avalanche
01:17:06 qui persiste.
01:17:07 Les températures ne sont pas basses,
01:17:09 elles restent encore au-dessus des moyennes de saison.
01:17:11 Voilà pourquoi nous avons ce risque d'avalanche
01:17:13 qui reste présent, de niveau 1, faible.
01:17:15 Mais quand même là, pour la plupart des stations des Alpes du Nord.
01:17:19 Dirigeons-nous vers l'Alpe du Est cette fois-ci.
01:17:21 1° pour le bas de la station,
01:17:23 0° en bas de la station à Valmorel
01:17:25 et -2° pour Cerchevalier-Brianson.
01:17:28 - Au secours !
01:17:29 C'était la météo des neiges avec Murprotec.
01:17:31 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
01:17:34 Diagnostics gratuits sur murprotec.fr.
01:17:36 - Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:17:39 La météo avec Groupe Verlaine.
01:17:42 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur
01:17:45 pour une rénovation globale.
01:17:46 groupeverlaine.com
01:17:48 - La météo, Alexandra, avec ce matin,
01:17:50 une vigilance pluie sur le Pas-de-Calais.
01:17:52 - Oui, vigilance pluie sur le Pas-de-Calais
01:17:54 mais également du côté de la Bretagne,
01:17:56 sur le Morbihan ou encore sur le Finistère
01:17:58 où l'on attend de fortes précipitations
01:18:00 cet après-midi et ce soir
01:18:02 avec localement plusieurs semaines de pluie
01:18:04 en seulement quelques heures.
01:18:06 On retrouve également des inondations sur le Pas-de-Calais.
01:18:08 Ça déborde de nouveau avec ces précipitations
01:18:10 tombées depuis hier localement
01:18:12 jusqu'à 40 mm de pluie.
01:18:14 On attend l'équivalent de 3 semaines à 1 mois de pluie
01:18:17 sur le Pas-de-Calais entre hier et demain.
01:18:20 Evidemment, ces pluies arrivent sur des cours d'eau,
01:18:22 sur des sols déjà saturés.
01:18:24 Conséquence, le risque de crues est bien présent aujourd'hui.
01:18:27 Nouvelle perturbation, temps très agité
01:18:29 sur les régions de l'Ouest.
01:18:31 Ce matin, on retrouve également un peu de neige en montagne
01:18:34 et du vent, le vent assez fort mais qui se calme quand même
01:18:37 par rapport à hier. Hier, on a eu la tempête Géraldine.
01:18:40 Conséquence, on retrouve quelques bonnes rafales de vent
01:18:42 mais c'est quand même beaucoup moins fort qu'hier.
01:18:44 Dans l'après-midi, nouvelle perturbation.
01:18:46 Perturbation sur le Nord-Ouest, perturbation très active
01:18:48 qui donnera de fortes précipitations.
01:18:50 Vous le voyez principalement entre la Bretagne,
01:18:52 les Pays de la Loire ou encore en remontant vers la pointe
01:18:55 du Cotentin. Partout ailleurs, alternance de nuages
01:18:57 et d'éclaircies. Du beau temps au pied des Pyrénées
01:19:00 ou encore autour du Golfe du Lion, tandis que le temps
01:19:02 restera assez nuageux entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:19:05 Côté température, grande douceur ce matin avec 7 à Paris
01:19:09 ou encore 9 degrés pour le Pays Basque.
01:19:11 Dans l'après-midi, les températures resteront
01:19:13 toujours largement au-dessus des normales de saison.
01:19:16 C'est extrêmement doux, un petit peu à l'image
01:19:18 de l'année dernière avec 12 degrés à Paris.
01:19:20 Vous aurez 13 degrés en moyenne à Rennes
01:19:22 et localement jusqu'à 16 degrés à Perpignan
01:19:24 ou encore pour le Pays Basque où le soleil sera de nouveau.
01:19:27 Rendez-vous aujourd'hui suite du programme temps
01:19:29 très agité demain avec une nouvelle perturbation
01:19:32 qui donnera de fortes pluies, du vent
01:19:34 mais également de la neige en montagne.
01:19:36 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:19:39 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:19:41 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:19:44 Groupe Verlaine.
01:19:45 C'est News, il est 7h29.
01:19:48 Merci d'être avec nous. Vous regardez la matinale.
01:19:50 Toute l'équipe est là.
01:19:51 Bien sûr, les voeux d'Emmanuel Macron hier soir.
01:19:53 Est-ce que vous les avez regardés ?
01:19:55 Le président de la République qui a très peu parlé
01:19:57 d'immigration, d'insécurité et notamment des émeutes.
01:20:00 On va revenir sur ses voeux et puis on sera en direct
01:20:03 avec Sébastien Chenu, député RN du Nord
01:20:06 et vice-président de l'Assemblée Nationale.
01:20:08 Merci beaucoup Sébastien Chenu d'être avec nous ce matin.
01:20:10 A tout de suite.
01:20:11 A Bordeaux, des policiers ont été attaqués
01:20:13 au mortier d'artifice et des violences ont été signalées
01:20:16 dans d'autres villes de France comme Angers ou encore Tourcoing.
01:20:20 On va y revenir et on vous montre les images.
01:20:22 Qu'espérez-vous pour 2024 ?
01:20:24 Je vous pose la question ce matin.
01:20:25 Économie, sécurité ?
01:20:27 Vous allez entendre vos réponses.
01:20:29 Et puis ce message de fermeté affiché par le Premier ministre israélien
01:20:37 Benjamin Netanyahou hier.
01:20:39 La guerre va se poursuivre pendant de longs mois
01:20:41 jusqu'à ce que le Ramas soit éliminé et les otages libérés.
01:20:46 Passage obligé pour la nouvelle année, les voeux du président de la République.
01:20:50 Emmanuel Macron les a présentés hier soir.
01:20:53 C'était à suivre sur CNews à partir de 20h.
01:20:55 Le chef de l'État qui a déclaré vouloir faire de 2024
01:20:58 une année de détermination pour, je cite,
01:21:00 "continuer à agir et dans l'intérêt de la nation".
01:21:03 Oui, selon ses mots, l'année 2024 doit être celle de l'efficacité
01:21:07 et des résultats, tout ce qu'il faut retenir avec Juliette Sadat.
01:21:11 C'est depuis les jardins de l'Elysée que le président s'est exprimé.
01:21:15 Emmanuel Macron a présenté à ses concitoyens
01:21:18 les différents défis à relever pour 2024.
01:21:21 Nous nous engagerons l'année prochaine dans des grands chantiers de pointe,
01:21:24 du nucléaire à l'intelligence artificielle ou au transport,
01:21:28 pour qu'en 2027 nous ayons 10 ans d'avance
01:21:32 là où en 2017 nous avions 10 ans de retard.
01:21:35 Parmi les objectifs de cette année,
01:21:37 le rétablissement de l'ordre et de l'unité républicaine.
01:21:40 Nous continuerons de rétablir l'autorité partout où elle manque,
01:21:43 face aux incivilités et à la délinquance.
01:21:46 En matière d'immigration, la loi votée en décembre,
01:21:50 comme l'accord conclu au niveau européen,
01:21:52 nous donne les instruments nécessaires
01:21:54 pour faire mieux respecter les principes de la République.
01:21:57 Une année 2024 placée sous le signe de la fierté française,
01:22:01 selon les mots du président.
01:22:03 2024 sera, vous l'avez compris, un millésime français.
01:22:08 Parce que c'est une fois par décennie
01:22:10 que l'on commémore avec cette ampleur notre libération.
01:22:13 C'est une fois par siècle que l'on accueille
01:22:15 les Jeux olympiques et paralympiques.
01:22:18 Et c'est une fois par millénaire que l'on rebâtit une cathédrale.
01:22:22 Emmanuel Macron a également remercié sa première ministre,
01:22:25 Elisabeth Borne, et son gouvernement,
01:22:27 alors même que les rumeurs de remaniement
01:22:29 circulent depuis quelques semaines.
01:22:32 Nous sommes en direct avec Sébastien Chenu.
01:22:35 Bonjour Sébastien Chenu.
01:22:37 Bonjour et bonne année à tous.
01:22:39 Très bonne année à vous également.
01:22:41 Emmanuel Macron, je vais poser une petite question
01:22:44 à Gauthier Lebret qui est avec nous.
01:22:46 Emmanuel Macron a survolé de nombreux sujets
01:22:48 et il a presque oublié les 4 I.
01:22:50 C'est ce qu'on se disait ce matin.
01:22:52 C'est quoi ces 4 I ?
01:22:53 Parfois il a cité le mot qui commence en I,
01:22:55 mais effectivement il n'est pas allé plus loin.
01:22:57 Les 4 I c'est inflation, immigration,
01:22:59 alors ça il l'a cité sur le projet de loi
01:23:01 qui a été adopté juste avant Noël,
01:23:03 insécurité, et c'est vrai que là il parle de choc d'autorité,
01:23:06 mais enfin bon, il oublie simplement d'évoquer les émeutes
01:23:09 qui pendant deux semaines ont ravagé une partie du pays.
01:23:12 Et puis islamisme, islamisme.
01:23:14 Il y a eu des nouvelles victimes françaises,
01:23:16 évidemment l'année dernière de l'islamisme.
01:23:18 On pense notamment évidemment à Dominique Bernard.
01:23:20 Sébastien Chenu, vous avez regardé les voeux
01:23:22 évidemment du président de la République.
01:23:24 Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
01:23:26 Ce qui est bien avec Emmanuel Macron,
01:23:28 c'est que même lorsqu'on n'attend pas grand-chose de lui,
01:23:30 on réussit à être déçu.
01:23:32 Moi j'ai trouvé que le président de la République
01:23:34 avait fait preuve d'une véritable désinvolture.
01:23:37 D'abord désinvolture avec l'image de la France.
01:23:41 Tout le monde se pose la question de savoir
01:23:43 pourquoi notre drapeau national
01:23:45 se balade au milieu d'une corte d'autres drapeaux.
01:23:48 Lorsqu'on est président de la République française,
01:23:50 la France n'est pas un pays parmi d'autres.
01:23:53 C'est le pays qu'on représente
01:23:55 et pour lequel on a été élu et qu'on doit défendre.
01:23:57 Donc sur la forme, il y avait une certaine forme de désinvolture.
01:24:01 Par rapport au sujet qui aujourd'hui mobilise
01:24:05 ou interroge les Français, ou inquiète les Français.
01:24:08 Vous avez parlé des 4 "i",
01:24:10 mais il n'y a pas eu un mot sur les services publics
01:24:12 qui hier, comme aujourd'hui d'ailleurs,
01:24:14 travaillent et sont à la peine,
01:24:16 ont été malmenés par Emmanuel Macron.
01:24:18 Donc oui, Emmanuel Macron est à côté,
01:24:20 dans un monde parallèle.
01:24:22 Il n'est pas dans la réalité que vivent les Français.
01:24:24 Il était content, il était satisfait de lui.
01:24:27 Il était, comme on le connaît finalement,
01:24:29 suffisant et insuffisant.
01:24:31 Oui, les drapeaux, alors ce sont les drapeaux des Nations olympiques.
01:24:34 Mais effectivement, il n'en a pas dit un mot.
01:24:37 Donc on ne savait pas bien de quoi il s'agissait.
01:24:41 Et le drapeau français, il me semble,
01:24:43 est à droite du drapeau européen.
01:24:45 On ne le voit même pas d'ailleurs,
01:24:47 le drapeau français dans cette image.
01:24:49 Il est à droite, voilà.
01:24:50 C'est ça, on le devine à droite.
01:24:52 Sébastien Chenu, il va y avoir au mois de juin
01:24:54 les élections européennes.
01:24:56 Emmanuel Macron dit vouloir d'une Europe plus forte,
01:24:59 plus souveraine.
01:25:01 Ça, c'est une vraie différence avec vous au Rassemblement national ?
01:25:04 Non, pas vraiment sur l'idée, nous, de la souveraineté.
01:25:09 Nous, on défend une souveraineté française.
01:25:11 Moi, je ne comprends pas ce que c'est que cette souveraineté européenne.
01:25:14 Ça fait encore partie de ce Galimathias macroniste,
01:25:17 tous ces mots dont il se gargarise.
01:25:20 On l'a vu encore avec "régénération".
01:25:22 Enfin, Emmanuel Macron, ça fait six ans
01:25:24 qu'il nous balade dans un vocabulaire
01:25:26 qui ne fait plaisir qu'à lui,
01:25:28 mais qui tarde à produire quelques résultats positifs des Français.
01:25:31 Moi, je sais bien qu'on met trop du monde derrière soi.
01:25:34 Enfin, ça nous fait une belle jambe
01:25:36 quand les chiffres de l'insécurité sont au plus haut,
01:25:38 quand l'inflation est particulièrement forte,
01:25:42 quand la menace islamiste est particulièrement forte.
01:25:45 Alors oui, le 9 juin, heureusement, il y aura des élections européennes
01:25:48 qui sont en fait des élections mi-mandat
01:25:50 et qui vont permettre aux Français,
01:25:52 comme le dit le maïsiste de Jean-Denis Bardella,
01:25:54 ce que nous souhaitons, d'envoyer un message clair à Emmanuel Macron,
01:25:57 qui est de lui dire "stop" avec les accords de libre-échange qu'on connaît,
01:26:00 le pacte de migration qu'on connaît,
01:26:02 qui est voté également, qui est imposé par l'Union européenne.
01:26:06 Donc oui, ce sera un bon mèche-mort à pouvoir envoyer le 9 juin.
01:26:10 Emmanuel Macron qu'a dit également vouloir remettre de l'autorité
01:26:13 là où ça manque.
01:26:15 Bon, vous attendez de voir, j'imagine ?
01:26:19 Oui, mais ça fait six ans qu'Emmanuel Macron est aux manettes.
01:26:22 Moi, je vous rappelle qu'il y a deux ans,
01:26:24 Gérald Darmanin nous disait qu'il exécuterait 100% des OQTF,
01:26:28 qu'il fermerait tous les points de deal.
01:26:30 Je pense que les Français qui se baladent dans leur quartier,
01:26:33 dans leur ville et dans leur campagne aujourd'hui,
01:26:35 savent eux-mêmes compter les points de deal qui fonctionnent.
01:26:38 Donc si vous voulez, ce sont des gens qui nous baladent depuis des années
01:26:41 et qui nous démontrent en réalité leur totale incompétence.
01:26:44 On nous a fait croire qu'Emmanuel Macron,
01:26:46 ses gouvernements et ses équipes étaient des gens très pointus,
01:26:50 très astucieux, qui allaient redresser notre pays.
01:26:53 Et en fait, est-ce qu'on vit mieux six ans après,
01:26:55 dans la France d'Emmanuel Macron, qu'il y a six ans ?
01:26:57 Est-ce qu'on se porte mieux ?
01:26:58 Est-ce que le chômage est en train de remonter ?
01:27:00 Est-ce que la sécurité, est-ce que l'immigration,
01:27:03 le pouvoir d'achat sont des thématiques dans lesquelles
01:27:06 les Français peuvent dire « oui, je vais mieux ».
01:27:08 La réalité, c'est que non, notre pays perd du terrain.
01:27:11 On le voit également en matière d'éducation,
01:27:13 puisque Emmanuel Macron veut parler d'éducation.
01:27:16 Notre pays a perdu du terrain avec Emmanuel Macron.
01:27:18 Notre pays s'est abîmé et Emmanuel Macron se balade
01:27:22 avec des involtures au milieu de tout ça,
01:27:24 en disant qu'il est très content et puis en faisant des discours
01:27:27 devant tous les drapeaux du monde.
01:27:29 Tout ça, je peux vous le dire, nous fait une belle jambe.
01:27:31 Sébastien Chenu, le conseil des ministres de demain a été annulé, reporté.
01:27:38 On parle d'un remaniement dans les semaines ou jours qui viennent.
01:27:42 Est-ce que vous le réclamez, ce remaniement ?
01:27:45 Est-ce que vous réclamez une dissolution de l'Assemblée nationale
01:27:48 pour rebattre toutes les cartes ?
01:27:51 Il y a plusieurs choses.
01:27:53 Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron est bloqué
01:27:56 parce qu'il a une majorité relative et qu'il ne l'a pas compris.
01:27:58 Donc, il n'a pas cherché à nouer des partenariats avec des mouvements politiques
01:28:03 ou à changer ou à faire évoluer sa politique pour pouvoir créer
01:28:06 une majorité qui soit un peu plus solide.
01:28:09 Il n'en a fait, évidemment, qu'à sa tête.
01:28:11 Donc, ça donne des situations de blocage telles qu'on l'a vu.
01:28:14 Et pour débloquer la situation, on l'a vu aussi d'ailleurs,
01:28:16 heureusement qu'il y a le Rassemblement national de temps en temps
01:28:18 qui a uniquement l'intérêt général des Français en tête.
01:28:22 Donc, pour que la situation se débloque lorsqu'elle est bloquée,
01:28:25 il faut retourner au peuple.
01:28:26 Et nous, on le dit, retourner vers les Français.
01:28:28 Il y a deux solutions.
01:28:29 Un référendum sur des questions notamment d'immigration,
01:28:32 notamment pour constitutionnaliser le droit des étrangers,
01:28:35 pour faire rentrer celui-ci dans notre Constitution.
01:28:38 Emmanuel Macron n'en veut pas.
01:28:40 Ou bien des législatives anticipées, une dissolution.
01:28:43 Nous, nous sommes prêts.
01:28:44 Nous l'avons toujours dit.
01:28:46 Si Emmanuel Macron donne la parole aux Français,
01:28:48 nous saurons, avec Marine Le Pen, avec Jordan Bardella,
01:28:51 proposer aux Français une autre politique qui aura d'autres résultats
01:28:55 si on nous fait confiance.
01:28:56 Je voudrais vous poser une dernière question, Sébastien Chenu.
01:28:59 Regardez les images, si tant est que vous ne les ayez pas encore vues.
01:29:04 Images de violences hier soir, notamment à Bordeaux,
01:29:08 mais également à Angers, ou encore à Nîmes, ou Tourcoing.
01:29:12 Des images de violences, parfois contre des policiers,
01:29:16 avec des tirs de mortier.
01:29:18 On ne peut pas y échapper.
01:29:19 Chaque jour de chaque année, à chaque réveillon, il y a des voitures brûlées.
01:29:24 Pour l'instant, il y a eu 211 interpellations.
01:29:27 Oui, et je veux avoir une pensée, évidemment,
01:29:29 pour nos compatriotes qui se retrouvent dans ces difficultés,
01:29:32 mais pour l'ensemble des forces de l'ordre,
01:29:34 mais aussi les soignants, les agents de la fonction publique au sens général,
01:29:38 qui travaillent ce matin à réparer les dégâts, les agents municipaux.
01:29:42 Emmanuel Macron, évidemment, n'en a pas dit un mot, pas un seul mot, hier,
01:29:46 à tous ces Français qui se lèvent tôt et qui travaillent,
01:29:48 à la France qui bosse, mais aussi à la France qui nous protège.
01:29:51 Eh bien oui, notre pays est soumis aujourd'hui à cette insécurité permanente.
01:29:56 Ça s'est dégradé.
01:29:57 Il suffit de regarder les chiffres du ministère de l'Intérieur.
01:29:59 Ce n'est pas nous qui les analysons ou qui les proposons.
01:30:02 La sécurité s'est dégradée dans notre pays sous Emmanuel Macron
01:30:06 parce que, là encore, c'est un État qui n'a pas de volonté,
01:30:10 qui n'a pas de courage politique.
01:30:12 En fait, le macronisme, c'est une lâcheté politique.
01:30:14 C'est ce qu'il faut, je crois, retenir aujourd'hui au bilan de tout cela.
01:30:20 Merci beaucoup, merci beaucoup Sébastien Chenu.
01:30:23 Je retiens le mot que vous avez utilisé pour qualifier les voeux du président de la République hier soir,
01:30:27 la désinvolture d'Emmanuel Macron.
01:30:29 Merci Sébastien Chenu d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:30:33 Et bonne année à vous.
01:30:35 Merci d'avoir été disponible pour nous et pour les téléspectateurs de CNews.
01:30:40 Regardez ce qui s'est passé hier soir sur les Champs-Elysées à Paris.
01:30:44 Les célébrations du Nouvel An se sont déroulées dans le calme globalement, Marine Sabourin.
01:30:49 Oui, environ 800 000 personnes se sont réunies sur les Champs-Elysées
01:30:52 pour admirer le traditionnel feu d'artifice, vous pouvez le voir.
01:30:55 Puis une vidéo mapping a été projetée quelques minutes avant sur l'Arc de Triomphe
01:30:59 avec comme thème principal les Jeux Olympiques.
01:31:02 Voilà, le mapping, c'est donc les images diffusées sur un bâtiment.
01:31:06 C'est le cas à Lyon pour la fête des Lumières et là c'était à Paris sur l'Arc de Triomphe.
01:31:11 Évidemment, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, à bord du Dixmude
01:31:16 où sont soignés des civils palestiniens.
01:31:18 Le Dixmude, c'est le port-hélicoptère français qui est ancré dans le port d'Al-Harich en Égypte.
01:31:24 Et là où sont soignés des Gazaouis.
01:31:29 Oui, selon le ministre des Armées, l'hôpital flottant a permis de sauver de nombreuses vies.
01:31:33 On l'écoute, il était au micro d'Harold Iman.
01:31:35 Souvent, on récupère des malades qui n'ont été parfois pas très bien soignés à Gaza,
01:31:39 pour les raisons qu'on peut imaginer, qui ont déjà parfois été amputés sur place
01:31:43 et qui connaissent des difficultés de suite qui sont absolument épouvantables.
01:31:46 Et c'est là où, au fond, la France sauve littéralement des vies
01:31:50 et permet effectivement de reconstruire des parcours,
01:31:54 quitte même d'ailleurs à faire venir quelques enfants dans des hôpitaux parisiens.
01:31:57 Ce que nous allons faire, ce que nous avons commencé à faire, ce que nous allons continuer à faire.
01:32:01 Des tirs de roquettes ont eu lieu depuis la bande de Gaza sur Tel Aviv cette nuit.
01:32:08 Oui, les missiles ont été interceptés par le dôme de fer israélien.
01:32:11 Les personnes qui célébraient le Nouvel An dans la ville ont dû se réfugier.
01:32:15 Les combats dans la bande de Gaza continuent.
01:32:17 La guerre va encore durer de longs mois, c'est ce qu'a dit le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou,
01:32:22 jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé, pour reprendre ses mots.
01:32:25 Oui, la pression est toujours très intense pour les soldats de Tsaïl.
01:32:29 Alors, pour les soutenir, les maires se mobilisent depuis le 7 octobre
01:32:32 en préparant notamment des repas plusieurs fois par semaine.
01:32:35 Leur groupe a été rejoint par de nombreux civils.
01:32:37 Les détails avec nos envoyés spéciaux Régine Delfour et Sacha Robin,
01:32:40 depuis la base militaire d'Ofakim.
01:32:42 Regardez.
01:32:44 Pas de festivité dans cette base militaire au sud de la bande de Gaza
01:32:48 pour le passage de cette nouvelle année civile.
01:32:52 Les Mamans d'Israël, c'est un groupe de bénévoles de la ville d'Ajdod,
01:32:56 qui s'est formé dès le 7 octobre pour venir en aide aux soldats, leur apporter de la nourriture.
01:33:04 On a décidé d'organiser un barbecue sur cette base militaire.
01:33:07 Il y a trois fois par semaine des barbecues qui sont organisées dans différentes bases militaires.
01:33:12 L'objectif c'est d'apporter du soutien et du réconfort aux soldats.
01:33:16 C'est ce que nous ont confié les soldats avec qui nous avons pu échanger,
01:33:19 à quel point c'était important d'avoir ces moments.
01:33:23 Les bénévoles aussi des Mamans d'Israël nous ont dit aussi
01:33:27 à quel point pour eux c'était important de pouvoir participer, d'être solidaires.
01:33:32 Pour 2024, tous espèrent la libération des 129 otages.
01:33:39 En Ukraine, des frappes russes ont fait un mort à Odessa, dans le sud de l'Ukraine,
01:33:43 et quatre morts à Donetsk, dans l'est du pays.
01:33:47 13 personnes ont été blessées.
01:33:49 Oui, Moscou a déclaré hier avoir visé des cibles militaires en représailles
01:33:53 à l'attaque qui a fait 24 morts et 108 blessés à Belgorod, en Russie.
01:33:57 De son côté, le président ukrainien a promis de ravager les forces russes.
01:34:00 Il a assuré que l'armée ukrainienne serait équipée d'un million de drones en 2024.
01:34:04 On l'écoute.
01:34:07 L'année prochaine, l'ennemi va subir les ravages de notre production domestique.
01:34:11 Nos armes, nos équipements, notre artillerie, nos obus, nos drones
01:34:18 et nos salutations navales à l'ennemi, et au moins un million de drones FPV ukrainiens.
01:34:22 Tout cela, nous l'utiliserons généreusement, sur terre, dans le ciel, et bien sûr en mer.
01:34:33 Voilà, qu'est-ce que vous souhaitez pour l'année 2024 ?
01:34:38 Je vous pose la question ce matin, que souhaitez-vous pour 2024 ?
01:34:42 Vous flashez le petit QR code qui apparaît à l'écran,
01:34:46 le gros QR code plutôt, et vous enregistrez une petite vidéo.
01:34:50 On va les entendre, vos vidéos, dans un instant.
01:34:52 Ça sera dans un instant sélectionné par Déborah James-Major, vous allez voir.
01:34:58 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
01:35:01 C'est News, il est 8h moins le quart, cette question, je vous la pose depuis le début de la matinale.
01:35:07 Qu'est-ce que vous souhaitez pour 2024 ?
01:35:09 Pour le pays, pour la France, pour le monde, pour vous ?
01:35:12 Vous répondez, vous flashez le QR code et vous répondez.
01:35:15 Voici vos réponses.
01:35:16 Le meilleur mot à tous, c'est que la France retrouve ses valeurs d'antan.
01:35:22 Vive la France !
01:35:23 Bonne et heureuse année à tous.
01:35:24 Déjà pour commencer, ce que je voudrais, c'est que notre pays soit plus calme au niveau des limites.
01:35:29 Plus calme au niveau des délinquances et que surtout que la justice fasse vraiment son travail.
01:35:33 Bonne et heureuse année à tous.
01:35:35 Pour 2024, on souhaite retrouver notre pouvoir d'achat, une France libre, comme nous l'étions avant, et puis plus de sécurité.
01:35:47 Bonjour l'équipe, moi je souhaiterais que la guerre s'arrête partout dans le monde, parce que là on ne comprend rien.
01:35:54 Tout d'abord, je souhaite la paix dans le monde.
01:35:57 Ensuite, je souhaiterais qu'Emmanuel Macron fasse son travail pour lequel il est payé, ainsi que les ministres,
01:36:03 c'est-à-dire s'occuper de la France, des Français, de l'inflation, de la sécurité, qu'il n'y a absolument pas dans notre pays.
01:36:10 Qu'il arrête avec Schengen et qu'il arrête de nous casser les pieds.
01:36:14 Et vivement le 9 juin 2024.
01:36:17 Merci.
01:36:18 Tout ça vous urne, citoyens.
01:36:22 Voilà, la dame qui rappelle qu'il y a des élections européennes le 9 juin.
01:36:26 Bon, c'est sympathique, oui, la paix dans le monde.
01:36:28 Alors si on pouvait aller au bout du bout du bout de ce qu'on souhaite, la paix dans le monde, qui peut refuser ?
01:36:36 De fait personne, évidemment, tout le monde est pour la paix dans le monde.
01:36:38 Tout le monde est pour la paix dans le monde.
01:36:40 Et l'O.A ?
01:36:41 Et le pauvre François le rappelle assez régulièrement, d'ailleurs.
01:36:43 C'est là où je voulais vous emmener.
01:36:44 Bah oui, c'est ce qu'il a dit hier.
01:36:47 Voilà, l'espérance, la paix.
01:36:49 Voilà ce que vous aviez à nous dire.
01:36:52 Et puis il va y avoir d'autres vidéos à 8h30.
01:36:55 Tout de suite, le Point Info avec vous, Marine Sabourin.
01:36:58 Emmanuel Macron a présenté ses voeux hier soir pour l'année 2024.
01:37:05 Le chef de l'État a déclaré vouloir faire de l'année une année de détermination pour continuer à agir dans l'intérêt de la nation.
01:37:11 En Allemagne, trois individus ont été interpellés pour un projet d'attentat visant la cathédrale de Cologne.
01:37:17 Ces hommes sont soupçonnés d'avoir envisagé une attaque le soir du Nouvel An contre la cathédrale à l'aide d'une voiture.
01:37:22 Ces interpellations ont été effectuées dans le sillage d'une autre arrestation déjà intervenue pour le même motif peu avant Noël en Allemagne.
01:37:29 Et puis ce message de fermeté affiché par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou hier.
01:37:35 La guerre va se poursuivre pendant de longs mois jusqu'à ce que le Hama soit éliminé et les otages libérés.
01:37:43 À partir d'aujourd'hui, la France n'accepte plus sur son sol d'imams détachés, c'est-à-dire venant de pays étrangers, qui les financent.
01:37:51 Le gouvernement souhaite avec cette mesure lutter contre l'influence de pays étrangers sur l'islam en France.
01:37:57 Oui, car ces imams sont accusés pour certains d'être le relais d'un islam radical.
01:38:01 C'était l'une des grandes promesses d'Emmanuel Macron contre le séparatisme en 2020 lors de son discours au Muro.
01:38:06 Mais l'application de cette mesure pourrait s'avérer très compliquée, les explications de Maxime Lavandier.
01:38:11 À compter de ce jour, la France n'accepte plus de nouveaux imams détachés, c'est-à-dire des fonctionnaires formés et envoyés par leur pays d'origine.
01:38:20 Avec cette mesure, l'objectif du gouvernement est clair, limiter l'influence des pays étrangers et ainsi restreindre la diffusion du séparatisme islamiste.
01:38:28 Pour l'imam de Bordeaux, le gouvernement se trompe de cible.
01:38:32 L'intégrisme et le terrorisme se développent plutôt dans les réseaux sociaux, c'est pas dans les mosquées. Les mosquées sont très contrôlées.
01:38:39 Autre problématique, l'offre et la demande. Le nombre d'imams détachés a déjà diminué ces dernières années, de 300 en 2020.
01:38:46 Il ne serait plus que 180 officiers dans les mosquées, selon les associations religieuses.
01:38:51 La démographie musulmane est à l'image de la démographie française, donc elle est croissante. Donc il y a un besoin.
01:39:01 À cela s'ajoute l'absence d'un véritable institut de formation pour assurer le recrutement aux 2900 lieux de culte présents en France.
01:39:08 En France, l'Etat ou les pouvoirs politiques n'ont pas à intervenir directement dans les contenus théologiques, dans la formation des imams dans le sens théologique.
01:39:18 Donc c'est ces organisations qui doivent aménager un certain nombre de types d'enseignements qui permettent à ces imams de connaître la société française.
01:39:28 Le ministère de l'Intérieur promet d'aider à multiplier le nombre de formations pour les imams sur le sol français, dans le respect de la laïcité.
01:39:35 C'est News 7h50. Merci beaucoup d'être avec nous en ce premier jour de l'année. Très bonne année à vous de la part de toute l'équipe.
01:39:43 Très bonne année. Très belle année. Bonne année. Bonne chose.
01:39:46 Qu'est-ce qu'on se souhaite ? La santé. En numéro 1 au sommet.
01:39:51 Si la santé ne va pas, rien ne va.
01:39:53 C'est votre côté, c'est votre bon sens.
01:39:56 C'est mon côté cartésien.
01:39:59 7h51. Restez bien avec nous. Dans un instant, on va revenir sur les voeux du président de la République.
01:40:05 Qu'est-ce que vous en avez retenu ? Il n'a pas dit grand-chose, très honnêtement, le président de la République.
01:40:09 On a un peu survolé tous les sujets. Les émeutes, on n'en a pas parlé.
01:40:12 Il ne s'est rien passé en juin et en juillet.
01:40:15 Et puis on verra les défis avec vous, Gauthier, dans un instant, les défis qui attendent le président de la République dans les prochains mois.
01:40:20 Peut-être même dans les prochains jours. On parle d'un remaniement d'ici au 15 janvier.
01:40:24 On en parle avec vous dans un instant. Restez bien sur CNews, surtout. A tout de suite.
01:40:28 La politique avec vous, Gauthier Lebrecht. Emmanuel Macron a donc présenté ses voeux aux Français.
01:40:35 Déjà sur la forme de nom, vous avez été très nombreux à vous poser la question.
01:40:40 Mais qu'est-ce que c'est que ces drapeaux qui sont derrière le président de la République ?
01:40:44 C'est la première question qu'on s'est posée.
01:40:46 Romain, avant la pub, vous disiez qu'est-ce qui restera de cette intervention de l'État ?
01:40:49 Voilà ce qui restera. Une image. Emmanuel Macron avec des dizaines de drapeaux derrière lui,
01:40:54 sans qu'on ait compris, au moment où il prenait la parole, pourquoi ces drapeaux étaient là
01:41:00 et pourquoi le drapeau français et à la limite le drapeau européen étaient noyés au milieu de ces dizaines d'autres drapeaux.
01:41:06 La réponse est simple, finalement. C'est les nations qui vont participer l'été prochain aux Jeux olympiques de Paris.
01:41:13 Mais effectivement, des centaines, pour ne pas dire des milliers, pour ne pas dire des millions de Français qui ont écouté,
01:41:18 on verra l'audience tout à l'heure, le chef de l'État hier, ont dû se poser la question.
01:41:22 Que faisaient ces drapeaux là ? Et c'est probablement l'image qui restera du chef de l'État,
01:41:26 parce qu'après les vœux, vraiment, c'est assez formel. On fait le bilan de l'année qui vient de s'écouler.
01:41:31 On ouvre sur l'année qui vient. On fait un petit autosatisfait au milieu en disant qu'on n'est pas vraiment empêchés de gouverner.
01:41:37 On dit que c'est une année difficile. Mais voilà. Ce qui restera, c'est cette image, parce que c'est inédit.
01:41:42 Mais sur le plan politique, voilà, il a voulu vraiment montrer, dire, faire passer le message dans lequel il a les mains libres.
01:41:50 Il peut encore faire des choses. Il peut encore faire des choses.
01:41:52 Vous savez, Emmanuel Macron, il fait toujours pareil. Il minimise à chaque fois les crises politiques auxquelles il est confronté.
01:41:58 Donc effectivement, on s'attendait à ce qu'il fasse ça. Et il l'a fait. C'est-à-dire qu'il a rappelé que la réforme des retraites avait été adoptée,
01:42:04 puisque la réforme des retraites, c'était le thème de sa précédente allocution pour les vœux de l'année dernière.
01:42:10 Donc la réforme des retraites a été adoptée. Il oublie simplement de rappeler qu'elle a été adoptée par 49.3.
01:42:14 Il reconnaît tout de même que c'est une réforme très impopulaire. 7 Français sur 10 étaient opposés à cette réforme.
01:42:19 Je rappelle que le gouvernement avait été sacrément secoué après l'utilisation de ce 49.3, puisqu'il n'y avait pas eu de vote à l'Assemblée nationale.
01:42:28 Il manquait une majorité pour faire adopter ce texte. Et on parlait déjà du départ d'Elisabeth Borne.
01:42:33 On va revenir dans un instant sur le remaniement à venir et sans doute le départ d'Elisabeth Borne, qui a été très remercié hier par Emmanuel Macron.
01:42:42 Et puis je vous rappelle qu'Emmanuel Macron a donné rendez-vous avec la Nation au mois de janvier.
01:42:47 Alors c'est quoi ce grand rendez-vous avec la Nation ? A la rentrée dernière, il avait parlé d'initiative d'ampleur.
01:42:53 Finalement, une initiative d'ampleur, c'était une réunion à Saint-Denis avec les chefs de l'opposition.
01:42:59 Ce grand rendez-vous avec la Nation devrait concerner l'école. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Emmanuel Macron qui l'a dit.
01:43:04 Lors de sa dernière intervention à la télévision sur le service public en interview, on verra ce que c'est. Peut-être l'uniforme généralisé, qui sait ?
01:43:11 De nombreux défis attendent le président de la République.
01:43:14 Alors, les Jeux olympiques, c'était le thème quasiment principal de son allocution hier, évidemment.
01:43:19 Tout le monde dit que ça va être une catastrophe. Donc si ça se passe bien, ce sera une bonne surprise.
01:43:23 Il y a évidemment Notre-Dame qui va enfin rouvrir ses portes au public le 8 décembre prochain, après 5 ans de travaux.
01:43:29 Ça, c'est une réussite personnelle d'Emmanuel Macron, puisqu'il avait mis cette borne de temps à 5 ans et à l'époque, personne ne le croyait.
01:43:36 Et donc, il y a le remaniement. Première quinzaine de janvier, disent certains conseillers de l'Élysée.
01:43:42 Je vous disais qu'hier, il a remercié Elisabeth Borne de s'être mobilisée ces derniers mois, comme s'il allait la remercier de manière définitive.
01:43:50 Et puis le Conseil des ministres de ce mercredi est annulé. Personne ne sait pourquoi. Personne ne veut le dire.
01:43:56 Est-ce que c'est parce qu'il y a un remaniement ? Qui sait ? Et enfin, il y a une échéance électorale.
01:44:00 On n'a pas voté l'année dernière. On va voter cette année. Juin 2024, 9 juin 2024, ce sont les européennes.
01:44:06 Et il y a du retard à rattraper sur la liste du Rassemblement national et de Jordan Bardella, crédité de 30 % dans les sondages.
01:44:13 10 points d'écart, parfois plus, avec la liste du président de la République, de son parti, Renaissance.
01:44:19 Il n'y a toujours pas de tête de liste désignée pour Renaissance.
01:44:22 Voilà les grands défis et les grands rendez-vous qui attendent à la fois le président de la République, mais tous les Français, pour cette année qui s'ouvre.
01:44:28 Merci Gauthier. 8h10, soyez là, on sera avec Patrick Stefanini, spécialiste des questions d'immigration,
01:44:34 auteur avec Claude Hévin du rapport sur l'aide médicale d'État. On va parler du projet de loi Immigration.
01:44:38 On va parler de beaucoup d'autres choses avec Patrick Stefanini. C'est toujours passionnant.
01:44:42 8h10, grande interview sur CNews et sur Europe.
01:44:45 Edwige Diaz, députée RN de Gironde, elle sera avec nous à 8h30.
01:44:50 Et à 8h40, on sera avec le maire de Montargis.
01:44:52 Vous savez que le ministre de l'Intérieur se rend à Montargis ce matin, 6 mois après les émeutes,
01:44:57 les émeutes quasi absentes du message du président de la République hier soir.
01:45:02 Gérald Darmanin ne les a pas oubliées. On verra ce qui va être dit.
01:45:05 Est-ce que vous trouvez que la réponse aux émeutes est suffisante ?
01:45:07 On en parle ce matin dans la matinale. Bref, on sera avec le maire de Montargis à 8h40.
01:45:12 Montargis qui a payé un lourd tribut à ses émeutes.
01:45:15 7h57, le temps, Alexandra Valland.
01:45:18 La météo avec Groupe Verlaine.
01:45:21 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:45:26 groupeverlaine.com
01:45:27 Alexandra, on débute l'année avec un temps perturbé.
01:45:32 Oui, un temps perturbé, agité, avec d'ailleurs trois départements placés sous surveillance.
01:45:37 Il y a d'une part le Pas-de-Calais, mais également les deux départements bretons,
01:45:40 le Morbihan ou encore le Finistère, où on attend beaucoup d'eau aujourd'hui.
01:45:44 Avec tout un défilé de perturbations, on attend localement jusqu'à un mois de pluie entre hier et demain sur le Pas-de-Calais.
01:45:51 Fortes précipitations avec des cours d'eau qui vont de nouveau déborder.
01:45:54 C'est vrai que ces pluies arrivent sur des sols déjà saturés en eau.
01:45:57 Conséquence risqueux de crues sur le Pas-de-Calais, mais également du côté de la Bretagne, avec de fortes précipitations aujourd'hui.
01:46:03 On retrouve un temps agité, mitigé sur les régions de l'Ouest avec une nouvelle perturbation.
01:46:08 On retrouve aussi du vent près des côtes de la Manche ou encore à l'intérieur des terres sur le Nord-Est.
01:46:12 Ça souffre quand même beaucoup moins fort qu'hier.
01:46:14 Hier, on a eu des vents tempétueux avec le passage de la tempête Géraldine.
01:46:18 On retrouve quand même un temps un petit peu plus clément, un petit peu plus calme.
01:46:21 On aura également de la neige en montagne si vous êtes en vacances sur le Massif central ou encore sur les Alpes.
01:46:26 Attendez-vous à quelques flocons de neige aujourd'hui.
01:46:28 Dans l'après-midi, nouvelle perturbation par la Bretagne, perturbation très active.
01:46:32 C'est pourquoi les deux départements bretons sont placés sous surveillance.
01:46:35 Ces pluies seront accompagnées de fortes rafales de vent et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies,
01:46:40 avec un temps très lumineux au pied des Pyrénées ou encore autour du golfe du Lyon.
01:46:44 Attention, les nuages resteront nombreux entre la côte d'Azur et la Corse.
01:46:48 Les températures, grande, grande douceur ce matin.
01:46:50 7 à Paris, 9 degrés pour le Pays-Basque ou encore 6 degrés du côté de Limoges.
01:46:54 Et dans l'après-midi, les températures resteront très douces pour la saison, un petit peu à l'image de l'année dernière.
01:47:00 La douceur se maintient, 9 degrés en Bourgogne, 13 degrés à La Rochelle.
01:47:03 Et vous aurez localement jusqu'à 15 à 16 degrés entre Montpellier et Perpignan.
01:47:08 La suite du programme demain, un temps très perturbé, très agité avec une perturbation très active qui donnera de la pluie,
01:47:14 mais également de fortes rafales de vent.
01:47:16 Mercredi, ce sera une journée un peu plus calme avant une nouvelle perturbation prévue à partir de jeudi.
01:47:21 A priori, le week-end s'annonce plutôt hivernal avec des températures qui vont dégringoler.
01:47:26 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:47:29 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:47:31 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:47:34 Groupe Verlaine.
01:47:35 CNews, il est 8h. Merci d'être avec nous.
01:47:39 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée, cette semaine et cette nouvelle année.
01:47:44 Voilà, on souhaite tous ensemble une bonne année aux téléspectateurs de CNews.
01:47:48 Une magnifique année aux téléspectateurs de CNews.
01:47:50 Et continuez à nous regarder, surtout.
01:47:52 Et continuez à nous regarder, évidemment.
01:47:54 Merci de votre confiance. Vous n'avez jamais été aussi nombreux à vous réveiller avec la matinale.
01:47:59 Merci à vous.
01:48:00 A la une ce matin, 211 interpellations liées à des violences hier soir dans plusieurs villes de France.
01:48:05 On va dresser un bilan complet de ce qui s'est passé avec vous, Éloi Rochebrune.
01:48:11 Les voeux du président de la République hier soir, est-ce que vous les avez regardés ?
01:48:16 Le président de la République qui veut faire de cette année 2024 une année de détermination.
01:48:21 Il veut que l'on choisisse plutôt que l'on subisse.
01:48:23 On va décrypter tout ça avec vous, Gautier Lebrecht.
01:48:26 Ce message de fermeté affiché par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou hier.
01:48:31 La guerre va se poursuivre pendant de longs mois jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé et les otages libérés.
01:48:37 C'est ce qu'a dit le Premier ministre israélien.
01:48:39 On rejoindra notre envoyé spécial Thibaut Marcheteau avec Fabrice Elsner pour les images.
01:48:45 A tout de suite.
01:48:46 Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a fêté le nouvel an sur le Dixmud.
01:48:52 Navire hôpital affrété par la France pour soigner des Gazaouis.
01:48:56 Le ministre des Armées qui a répondu aux questions d'Harold Iman, journaliste international pour CNews.
01:49:01 Vous entendrez Sébastien Lecornu dans un instant.
01:49:03 211 personnes interpellées sur tout le territoire cette nuit.
01:49:07 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin.
01:49:09 Le bilan pourrait évoluer dans les prochaines heures.
01:49:11 Plusieurs villes ont connu des incidents.
01:49:13 Hier soir, on va vous montrer les images.
01:49:15 Éloi Rochebrune, que sait-on de ce qui s'est passé ? Dites-nous.
01:49:18 Alors tout d'abord, Bordeaux.
01:49:20 Des policiers ont été attaqués cette nuit.
01:49:23 Sur ces images, les policiers ont reçu des mortiers d'artifice.
01:49:28 Quelques échaufferies ont aussi eu lieu à Nîmes.
01:49:31 Et des voitures ont été incendiées à Tourcoing.
01:49:35 On peut le voir aussi sur ces images.
01:49:37 Des voitures ont aussi été incendiées à Angers.
01:49:41 Pas de chiffres précis actuellement sur les dégradations.
01:49:45 Mais Gérald Darmanin, vous l'avez dit, a annoncé 211 interpellations.
01:49:49 Dont une dizaine aux abords du centre de rétention administratif de Vincennes.
01:49:55 Le bilan reste provisoire.
01:49:59 Mais le ministre de l'Intérieur s'est réjoui sur le réseau social X
01:50:03 que les festivités se soient déroulées dans le calme.
01:50:07 C'est toujours dans le calme.
01:50:09 On se réjouit quand il n'y a que 211 interpellations.
01:50:11 Ce n'est pas des émeutes.
01:50:13 C'est juste qu'on fête la nouvelle année.
01:50:15 Ce n'est pas normal qu'il y ait 211 interpellations.
01:50:17 Il y a des voitures brûlées pour la nouvelle année.
01:50:19 On nous dit toujours que c'est moins que l'année dernière.
01:50:21 On verra.
01:50:22 Il y a toujours de nouveaux chiffres aux alentours de midi.
01:50:24 Dans la matinée, il y a toujours de nouveaux chiffres.
01:50:26 Voilà ce qu'on sait à l'heure qu'il est, à 8h02.
01:50:28 À Paris, les célébrations du Nouvel An se sont déroulées globalement dans le calme.
01:50:32 Je voudrais vous montrer les images des Champs-Elysées.
01:50:35 800 000 personnes réunies sur les Champs-Elysées pour admirer le traditionnel feu d'artifice.
01:50:39 C'est magnifique.
01:50:41 Très sympa.
01:50:42 Une vidéo mapping a été projetée quelques minutes plus tôt sur l'Arc de Triomphe
01:50:46 avec comme thème principal les Jeux Olympiques prévus dans sept mois.
01:50:50 Les voeux d'Emmanuel Macron.
01:50:52 On saura à 9h combien il y avait de téléspectateurs devant TF1 et France 2 pour être clair.
01:50:58 Et puis ensuite à 11h, on ajoutera les chaînes info.
01:51:02 On les a suivis sur CNews, évidemment.
01:51:04 Qu'est-ce qu'il faut en retenir, Gauthier Lebrecht ?
01:51:06 Qu'est-ce qu'on en retient de ces voeux ?
01:51:08 Si vous voulez en retenir quelque chose, c'est l'image avec les dizaines de drapeaux derrière lui.
01:51:14 Après, ce qu'il faut retenir, c'est la stratégie de communication mise en place par Emmanuel Macron.
01:51:20 Il a dit hier que son gouvernement n'est pas impuissant,
01:51:24 que l'impuissance est un faux procès fait à ce gouvernement,
01:51:27 qu'il peut gouverner, qu'il a fait adopter des projets de loi ambitieux.
01:51:31 Je le cite, la réforme des retraites.
01:51:33 Alors évidemment, vous vous souvenez par 49.3, vous vous souvenez des manifestations record dans les rues de France.
01:51:39 Vous vous souvenez que le gouvernement avait été sacrément chahuté,
01:51:43 qu'Elisabeth Borne n'avait été déjà annoncée sur le départ.
01:51:46 Et puis évidemment, l'année s'est terminée, comme pour la réforme des retraites,
01:51:50 par une crise politique avec le projet de loi Immigration et un ministre qui démissionne.
01:51:55 C'était inédit pour la présidence Macron, avec des députés frondeurs.
01:52:00 Là aussi, François Hollande avait connu ça, Emmanuel Macron, c'était une première.
01:52:04 Donc évidemment, il y a une crise dans la majorité, il y a eu une fracture dans la majorité.
01:52:09 Et rien, strictement rien n'est réglé.
01:52:11 On va voir comment les choses vont s'améliorer pour Emmanuel Macron ou non avec cette nouvelle année.
01:52:18 Pour que les choses s'améliorent, ça pourrait commencer par un remaniement à suivre
01:52:22 dans la première quinzaine de janvier, nous disent certains conseillers.
01:52:25 Merci beaucoup Gauthier.
01:52:27 Dans le reste de l'actualité, cette affaire particulièrement grave dont on vous parle ce matin.
01:52:31 Une enfant, une fillette de 7 ans a été agressée sexuellement par un individu
01:52:35 dans la nuit de samedi à dimanche dans les jardins du Trocadéro,
01:52:38 dans le 16e arrondissement de la capitale, c'est à l'ouest de Paris.
01:52:41 Selon le père de la fillette, cet individu a embrassé de force sa fille sur la bouche.
01:52:45 L'agresseur a été retenu par le père, a venu à le baire de main,
01:52:47 jusqu'à l'arrivée de la police qui l'a interpellée et placée en garde à vue
01:52:51 selon une source policière.
01:52:52 Le suspect est de nationalité afghane, selon nos confrères du Parisien,
01:52:55 et se trouvait en état d'ivresse.
01:52:57 Voilà, c'est le père qui a retenu l'agresseur jusqu'à ce que la police arrive.
01:53:02 Les combats entre Israël et le Hamas se poursuivent.
01:53:05 Des tirs de roquettes ont visé Tel Aviv hier.
01:53:07 Le Hamas qui a revendiqué l'attaque dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
01:53:11 Oui, en rejoignant tout de suite nos envoyés spéciaux Thibault Marcheteau et Fabrice Elsner.
01:53:14 Thibault, vous êtes à H.K.Lone, à quoi s'attendre aujourd'hui ?
01:53:19 Écoutez, Marine, on peut s'attendre aujourd'hui à des combats encore particulièrement intenses
01:53:24 partout dans la bande de Gaza, et même si c'est le premier jour de l'année 2024,
01:53:28 les troupes au sol continuent de progresser.
01:53:30 Mais il y a une importante relève qui va être réalisée en ce début d'année.
01:53:35 Et vous le voyez sur ces images de Fabrice Elsner,
01:53:38 il y a toute cette logistique qui se met en place avec ces troupes
01:53:41 qui transfèrent des vivres, mais aussi beaucoup de munitions.
01:53:44 Les personnes que vous voyez sur ces images, elles vont rentrer dans Gaza.
01:53:48 L'unité qui prend la relève donc, qui était en formation ou encore en permission ces dernières semaines.
01:53:54 Vous voyez, à l'opposé, on voit tous ces bagages et ces équipements
01:53:58 qui ont été perçus par ces soldats qui vont rentrer, des équipements tout neufs.
01:54:02 On a l'habitude de voir des soldats très poussiéreux,
01:54:04 parce que vous pouvez vous imaginer qu'à l'intérieur de la bande de Gaza,
01:54:07 il y a énormément de poussière.
01:54:09 Ces soldats vont donc rentrer dans la bande de Gaza.
01:54:11 Beaucoup sont sortis, des milliers de soldats sont sortis hier soir avec...
01:54:15 Vous avez pu le suivre d'ailleurs sur CNews avec Régine Delfour et Sacha Robin,
01:54:19 des barbecues qui étaient organisées par des associations.
01:54:22 Les combats vont donc se poursuivre.
01:54:24 Il y a d'ailleurs une riposte très importante qui a été menée hier par le Hamas.
01:54:28 Dès minuit, à minuit pile, la ville de Tel Aviv a été la cibre de plusieurs dizaines de requêtes
01:54:33 pour empêcher les Israéliens, le peuple israélien, de fêter le passage à la nouvelle année.
01:54:38 Plusieurs dizaines de requêtes sont tombées sur Tel Aviv.
01:54:40 Cela faisait très longtemps que ce n'était pas arrivé.
01:54:42 En tout cas, l'armée, elle, va continuer sa progression dans la bande de Gaza,
01:54:45 dans différentes villes, Cannes-Unes ou encore Gaza City.
01:54:48 Thibault Marcheteau, merci beaucoup Thibault, avec Fabrice Elsner, merci beaucoup à tous les deux.
01:54:54 Le ministre français des armées a passé le réveillon à bord du Dixmude.
01:54:58 Vous savez, c'est un navire qui est un porte-hélicoptère à la base
01:55:01 et qui a été transformé en navire hôpital,
01:55:03 qui est ancré, qui mouille dans le port égyptien d'Al-Harish,
01:55:08 à une cinquantaine de kilomètres de Gaza,
01:55:10 une centaine de blessés à Gaza ont été soignés à bord du navire.
01:55:15 Oui, le navire qui pourrait rester encore plusieurs semaines sur place,
01:55:18 selon le ministre des armées Sébastien Lecornu,
01:55:20 ce qui permettrait une coalition avec d'autres pays.
01:55:22 Écoutez, il était au micro de notre journaliste Harold Iman.
01:55:25 Le Dixmude a vocation à rester encore ici quelques semaines.
01:55:28 Mais de fait, le principe de Nation4, si vous voulez,
01:55:30 ce n'est pas de tout faire à la place de tout le monde,
01:55:32 c'est de créer une méthode, de montrer le chemin à d'autres.
01:55:34 Pour être honnête avec vous, on a des discussions avec les Britanniques,
01:55:36 par exemple, en ce moment, qui ont un peu une armée,
01:55:38 quand même en Europe, a évidemment aussi des moyens
01:55:40 qui peuvent être similaires à quelque chose près à la nôtre.
01:55:42 Et donc, d'être en capacité de continuer à avoir un droit de suite.
01:55:45 Et dans quel cas, si un autre bateau d'une autre nationalité
01:55:47 devait venir ici, des militaires soignants français
01:55:50 pourraient rester à bord, en clair, créer une coalition dans la durée.
01:55:53 Ça fait partie du travail que nous menons avec Catherine Colonna,
01:55:55 sous l'autorité du président de la République.
01:55:57 Voilà Sébastien Lecornu qui répondait aux questions d'Harold Iman
01:56:01 à bord du Dixmude.
01:56:03 Il est 8h08, on vous pose la question ce matin sur CNews.
01:56:07 Qu'est-ce que vous souhaitez pour 2024 ?
01:56:09 Une question qu'on vous a posée également dans les rues de la capitale hier.
01:56:13 Regardez vos réponses.
01:56:14 Pour la France en 2024, j'aimerais un peu plus d'harmonie,
01:56:17 de sérénité, de collectivité, de solidarité.
01:56:21 Je trouve qu'il y a eu beaucoup ces derniers temps de manifestations,
01:56:25 un peu les uns contre les autres.
01:56:26 Qu'elles puissent se rassembler, moins de divisions entre les peuples
01:56:29 et plus de vivre ensemble.
01:56:31 Qu'on fasse plus attention à tout ce qui est sur les conditions,
01:56:34 la vie pirate, etc., qu'on prenne plus de mesures sur le long terme.
01:56:38 Union nationale, qu'elle redevienne la France qu'elle était avant,
01:56:42 forte et prospère.
01:56:45 Voilà, chacun a donné.
01:56:47 Qu'est-ce qu'on souhaite pour la France ?
01:56:49 Un peu plus de sérénité ?
01:56:51 De vivre ensemble.
01:56:53 Des médailles d'or aux JO.
01:56:55 Ah, les médailles d'or aux JO, ça c'est bien.
01:56:57 Des produits un peu moins chers.
01:57:00 Des produits un peu moins chers.
01:57:02 Avant même les médailles d'or, que ça se passe bien pour les JO,
01:57:04 puisque c'est quand même nous qui recevons les JO.
01:57:07 On a beaucoup de choses à souhaiter.
01:57:08 Mais un peu de sérénité, un peu plus de sécurité.
01:57:11 Certains en souffrent de l'insécurité.
01:57:14 Il y a plein de thèmes.
01:57:15 Je suis sûr que vous avez des idées en tête.
01:57:17 Il est 8h09.
01:57:18 Restez bien avec nous.
01:57:19 Dans un instant, Patrick Stefanini,
01:57:21 invité de la grande interview sur CNews.
01:57:23 CNews, il est 8h12.
01:57:28 Merci d'être avec nous.
01:57:29 Tout de suite, c'est la grande interview de Patrick Stefanini,
01:57:32 ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration,
01:57:34 spécialiste des questions d'immigration.
01:57:36 La grande interview ce matin sur CNews et sur Europe.
01:57:40 Bonjour Patrick Stefanini.
01:57:44 Bonjour.
01:57:45 Merci d'être avec nous en ce 1er janvier.
01:57:47 Très bonne année à vous.
01:57:48 Bonne année à vous aussi.
01:57:49 Puis je voudrais souhaiter la bonne année
01:57:51 à la fois aux équipes et aux téléspectateurs de CNews
01:57:54 et si vous le permettez, aux habitants du canton de Bonnières,
01:57:57 dont je suis l'élu.
01:57:58 Eh bien voilà, le message est passé.
01:58:01 Vous êtes donc ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration.
01:58:04 Vous êtes un grand spécialiste des questions d'immigration.
01:58:07 Merci d'être avec nous ce matin sur CNews et sur Europe 1
01:58:11 pour cette grande interview.
01:58:12 On va revenir déjà sur ce qu'a dit le président de la République hier soir.
01:58:15 J'imagine que vous avez regardé les vœux d'Emmanuel Macron.
01:58:18 Il veut faire, je cite, de 2024, une année de détermination.
01:58:22 Qu'est-ce que ça vous inspire, ces vœux ?
01:58:24 Qu'est-ce que vous vous êtes dit en regardant le président de la République hier soir ?
01:58:26 Je me suis dit qu'il n'avait manifestement pas envie de parler du fond
01:58:30 parce qu'il doit réserver des annonces de fond pour le reste du mois de janvier.
01:58:35 Et donc, il s'est réfugié dans des mots ou dans des verbes,
01:58:41 détermination, résultat, efficacité,
01:58:45 qui peuvent être employés, si j'ose dire, sur tous les champs possibles,
01:58:49 mais qui ne disent rien de ses intentions sur le fond.
01:58:53 Et puis, je l'ai trouvé bien optimiste sur un certain nombre de sujets.
01:58:58 Je l'ai trouvé bien optimiste sur l'emploi,
01:59:00 alors que l'Allemagne, notre principal partenaire économique, est en récession,
01:59:04 alors qu'en France, le secteur du bâtiment connaît une crise sans précédent,
01:59:09 avec une baisse de 25% des permis de construire l'année dernière.
01:59:12 C'est la dernière statistique qui est tombée hier ou avant-hier.
01:59:15 Donc, bien optimiste sur l'emploi, bien optimiste sur l'innovation et la recherche,
01:59:20 avec une formule qui, à mon avis, a suscité pas mal de questions.
01:59:25 Il a dit qu'en 2027, nous aurions 10 ans d'avance.
01:59:30 Alors, je ne sais pas si on aura 10 ans d'avance sur le nucléaire
01:59:34 ou sur l'intelligence artificielle, mais apparemment, on part de loin.
01:59:38 Et en tout cas, pour les...
01:59:40 Ça a suscité beaucoup de questionnements.
01:59:42 Pour les habitants du canton de Bonnières, à l'extrême ouest des Yvelines,
01:59:45 nous, on a essentiellement des problèmes de transport.
01:59:47 Et on ne demande pas à être en avance, on demande juste à être à l'heure.
01:59:53 On demande juste à ce que ça fonctionne normalement.
01:59:56 Et puis, il y a un dernier sujet sur lequel j'ai trouvé bien optimiste, c'est l'école.
01:59:59 Parce qu'il a dit qu'on avait beaucoup à investir dans l'école.
02:00:02 Tant mieux.
02:00:04 Mais les Français se souviennent tous qu'on a terminé 2023
02:00:07 avec des résultats catastrophiques au niveau du classement PISA.
02:00:11 Alors, on a un ministre de l'Éducation nationale qui a beaucoup d'énergie et de dynamisme,
02:00:15 qui a l'air de vouloir prendre le taureau par les cornes.
02:00:18 Mais il faudra juger sur pièce, il faudra juger sur les résultats.
02:00:21 Et là aussi, hier soir, on est un peu resté sur notre faim.
02:00:24 Il y a eu cette question des drapeaux, les drapeaux des Nations olympiques,
02:00:27 derrière Emmanuel Macron, qui n'a rien expliqué.
02:00:29 Du coup, c'était aussi assez mystérieux, le drapeau français noyé parmi les autres.
02:00:35 Qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
02:00:36 Noyé, pas tout à fait, parce qu'il était complètement sur le côté.
02:00:39 Donc, on le voyait bien.
02:00:41 Je n'ai pas réalisé, pour ne rien vous cacher, que c'était les drapeaux olympiques.
02:00:45 Le président ne l'a pas dit, donc.
02:00:46 Non, je me suis demandé s'il n'y avait pas des drapeaux de pays européens.
02:00:49 Je ne sais pas. Bon, voilà.
02:00:51 Bon, vous n'avez pas vu un symbole de la France noyée parmi les autres pays.
02:00:56 Non, j'ai trouvé le président de la République également silencieux
02:00:59 et j'ai trouvé que c'était révélateur sur un certain nombre de sujets.
02:01:04 Je l'ai trouvé silencieux sur le problème des émeutes urbaines
02:01:07 qui ont marqué notre pays au mois de juin.
02:01:09 Le pays à feu et à sang en juin et en juillet dernier.
02:01:13 Des délinquants qu'on volait, qu'on pillait, qu'on agressait.
02:01:16 D'ailleurs, Gérald Darmanin se rend à Montargis ce matin.
02:01:18 Montargis qui a été particulièrement saccagé.
02:01:21 Et puis là, quasiment rien.
02:01:22 Non, rien, pas un mot.
02:01:23 Vous l'expliquez, vous.
02:01:24 Je pense que le président de la République se dit que son rôle,
02:01:27 c'est de dégrainer les bonnes nouvelles.
02:01:29 Donc, de ce point de vue-là, l'exercice d'hier soir a été parfaitement réussi.
02:01:33 Sauf que les Français ne sont pas idiots, ils ont la tente ciné de mémoire.
02:01:37 Le logiste de la lucidité, par contre, encore une fois,
02:01:40 on est resté sur notre faim.
02:01:41 Pas un mot, en effet, sur les émeutes urbaines.
02:01:43 Parce que jusqu'à maintenant, on avait l'habitude de dire
02:01:46 que ce qui caractérisait l'évolution de la délinquance en France,
02:01:49 c'était l'augmentation des violences aux personnes.
02:01:51 Et c'est vrai.
02:01:52 Et c'est vrai et c'est très inquiétant.
02:01:54 Et ça nourrit le sentiment d'insécurité de beaucoup de nos concitoyens.
02:01:57 Mais ce qu'on a constaté aussi, à l'occasion de ces émeutes urbaines de juin,
02:02:01 c'est une explosion des violences contre les biens.
02:02:03 Et moi, je pense à tous ces maires qui ont été frappés dans leur commune,
02:02:07 qui ont vu leur hôtel de ville, leurs écoles, leurs mairies,
02:02:10 leur salle des fêtes détruites par des incendies, pillées, saccagées.
02:02:15 Rien hier dans l'allocution du président de la République.
02:02:19 Alors, il a rappelé que des moyens nouveaux avaient été dégagés
02:02:23 pour les policiers et pour les gendarmes.
02:02:25 Je voudrais d'ailleurs profiter de l'occasion qui m'est donnée
02:02:28 pour rendre hommage à l'action des policiers et des gendarmes
02:02:31 qui, cette nuit encore, ont contribué à assurer la sécurité de nos concitoyens.
02:02:35 Alors, ça n'a pas été parfait et vous l'avez dit,
02:02:38 il faudra attendre les résultats définitifs dans le courant de la matinée.
02:02:43 Mais en tout cas, je voudrais rendre hommage à ces professionnels
02:02:46 des forces de l'ordre pour lesquels il n'y a pas de jour de fête,
02:02:49 pour lesquels il n'y a pas de nuit de repos,
02:02:52 pour lesquels on est en permanence sur le qui-vive
02:02:54 au service de la sécurité de nos concitoyens.
02:02:56 À chaque événement, il faut mobiliser des dizaines de milliers de policiers
02:03:02 désormais en France.
02:03:04 Le réveillon du 31 fut un temps, vous l'avez connu, je l'ai connu,
02:03:08 c'était la fête, il n'y avait pas besoin de 90 000 policiers mobilisés
02:03:11 sur tout le territoire. Qu'est-ce que ça dit du pays ?
02:03:14 C'est vrai que ces chiffres sont très impressionnants.
02:03:17 À la fois, on s'en satisfait, et avec ça, je trouve ça le chiffre inquiétant.
02:03:25 Oui, on se dit que le ministre de l'Intérieur fait le job,
02:03:27 puisqu'il a œuvré à cette mobilisation, et en même temps,
02:03:31 on se souvient que ça représente quasiment le tiers des effectifs
02:03:37 de police et de gendarmerie qui ont été sur le pont,
02:03:40 comme vous le dites, pour une nuit de réveillon,
02:03:42 mais l'année compte 365 jours.
02:03:45 Est-ce qu'on est capable de maintenir ce niveau de mobilisation
02:03:47 tous les jours ? A l'évidence, non.
02:03:49 Le président de la République a rappelé hier que des moyens nouveaux
02:03:52 avaient été dégagés en termes de création d'emplois de policiers,
02:03:55 de gendarmes, de magistrats. Là aussi, il faudra juger aux résultats.
02:03:59 Patrick Stéphanini, spécialiste des questions d'immigration,
02:04:03 ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration,
02:04:05 invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
02:04:08 La fin de l'année 2023 aura été marquée par l'adoption,
02:04:12 dans la douleur, du projet de loi, mal nommé, disent certains,
02:04:16 le projet de loi Immigration. Le vote d'une motion de rejet
02:04:19 par les oppositions a obligé le gouvernement
02:04:21 à faire des concessions sur cette loi Immigration.
02:04:23 On va y venir. Qu'est-ce qu'elle va vraiment changer,
02:04:26 cette loi Immigration, déjà ?
02:04:28 Si tentée qu'elle soit adoptée à 100%,
02:04:32 puisqu'il y a le Conseil constitutionnel qui va se prononcer.
02:04:35 Alors, la loi va améliorer les conditions dans lesquelles
02:04:40 le ministère de l'Intérieur pourra mettre en œuvre
02:04:42 les mesures d'éloignement. Et c'est la raison pour laquelle,
02:04:46 comme d'autres personnalités, je pense notamment à Thibaud de Montbréal,
02:04:49 je l'ai soutenue. C'est parce qu'elle représente
02:04:53 un pas dans la bonne direction, de ce point de vue-là.
02:04:57 Elle va, par ailleurs, permettre de faire mieux fonctionner
02:05:01 nos procédures d'asile en répartissant la Cour nationale
02:05:05 du droit d'asile sur l'ensemble du territoire,
02:05:08 ce qui mettra fin à un certain nombre d'abus constatés
02:05:11 dans le fonctionnement de cette juridiction,
02:05:13 qui était jusqu'alors totalement centralisée.
02:05:16 En revanche, la loi ne changera pas grand-chose
02:05:20 sur les flux d'immigration légale. Et j'ai d'ailleurs été très frappé
02:05:24 dans l'intervention hier du président de la République.
02:05:27 Il a parlé de cette loi, il a parlé du renforcement de la lutte
02:05:31 contre l'immigration clandestine, il a parlé de mieux intégrer.
02:05:34 Il n'a pas dit un mot des flux d'immigration légale.
02:05:37 Or, ce que pensent beaucoup de nos concitoyens,
02:05:41 c'est que pour mieux intégrer, et là-dessus, il y a un consensus en France,
02:05:45 pour mieux intégrer, il faut réduire les flux d'immigration légale.
02:05:51 Cette loi ne le permettra pas, parce que nous avons besoin,
02:05:55 pour le faire, à la fois d'une révision constitutionnelle
02:05:59 qui est portée par une partie de l'opposition de droite,
02:06:03 et à laquelle manifestement le président de la République ne se résout pas.
02:06:07 Nous avons besoin d'une révision constitutionnelle
02:06:10 pour établir des quotas d'immigration.
02:06:13 Et nous avons besoin, par ailleurs, de renégocier un certain nombre
02:06:17 d'accords internationaux, d'accords bilatéraux.
02:06:20 D'accords internationaux, ça pose la question de l'Europe.
02:06:24 D'accords bilatéraux, ça pose la question des principaux pays d'origine
02:06:28 de l'immigration pour la France, qui sont, pour faire court,
02:06:31 nos anciennes colonies, avec lesquelles nous avons des accords d'immigration
02:06:35 le plus spectaculaire, le plus emblématique, c'est celui de l'Algérie,
02:06:39 qui n'a pas été sérieusement renégocié depuis plus de 20 ans,
02:06:43 et qui appelle plus qu'un toilettage.
02:06:46 Il faut revoir nos relations avec l'Algérie.
02:06:48 Il faut évidemment revoir...
02:06:49 Et notamment l'accord de 1968 dont on a beaucoup parlé.
02:06:51 Absolument. Alors, je voudrais ajouter un autre point.
02:06:54 J'ai trouvé le président de la République alors tout à fait silencieux.
02:06:58 C'est un point qui est pourtant essentiel pour l'avenir de notre pays,
02:07:02 qui est la démographie.
02:07:03 Alors, je ne dispose pas des chiffres définitifs pour l'année 2023,
02:07:08 mais sur les 9 premiers mois de l'année, nous assistons...
02:07:13 Pour les 9 premiers mois de 2023, nous assistons à un véritable affaissement
02:07:18 du nombre des naissances romains des arbres.
02:07:21 Le nombre des naissances sur les 9 premiers mois de l'année
02:07:23 était en baisse de 7 %.
02:07:26 Ça a l'air de rien, mais quand vous y réfléchissez,
02:07:29 sur une seule année, perdre 7 % en termes de naissances pour notre pays,
02:07:35 avec notre pays qui jusqu'à maintenant avait un atout considérable
02:07:39 par rapport aux autres pays européens,
02:07:41 nous avions une démographie dynamique, ou en tout cas relativement dynamique.
02:07:45 Nous risquons, je ne sais pas encore une fois les chiffres définitifs pour 2023,
02:07:50 nous risquons de terminer l'année avec un solde naturel,
02:07:53 c'est-à-dire une différence entre les naissances et les décès,
02:07:57 qui sera quasiment à l'équilibre.
02:07:59 Ça ne s'est jamais vu...
02:08:01 Sur les 9 premiers mois de l'année, il y a plus de naissances que de décès,
02:08:05 mais il y a de moins en moins de naissances, et du coup à la fin de l'année...
02:08:08 Et du coup, ce qu'on appelle le solde naturel,
02:08:11 la différence entre les naissances et les décès...
02:08:13 ... pourrait être à l'avantage des décès.
02:08:14 Il y aura plus de décès que de naissances.
02:08:15 Je ne vais pas jusque-là...
02:08:17 Mais en tout cas...
02:08:18 Comment vous l'expliquez ? Pourquoi les Français font moins d'enfants ?
02:08:21 D'abord parce que la politique familiale,
02:08:23 qui avait été une des grandes caractéristiques de la France depuis 1945,
02:08:28 a été démantelée par François Hollande.
02:08:30 C'est-à-dire qu'on a cassé ce qui faisait l'originalité de la politique familiale à la française,
02:08:36 qui était une politique qui aidait toutes les familles,
02:08:39 sans considération de leur niveau de ressources.
02:08:42 On aidait toutes les familles.
02:08:43 C'est ça, une vraie politique familiale.
02:08:45 On a cassé ça à partir des années 2013-2014,
02:08:49 et les effets n'ont pas tardé à se faire connaître.
02:08:52 Ça, c'est la première raison.
02:08:53 La deuxième raison...
02:08:55 Moi, je ne suis pas un spécialiste de démographie,
02:08:58 mais l'année 2023 a été marquée par une série de crises,
02:09:02 par une série de difficultés pour le pays.
02:09:05 L'inflation, la poursuite de la guerre en Ukraine,
02:09:08 les événements du Proche et du Moyen-Orient,
02:09:10 tout ça est assez anxiogène.
02:09:12 On ne peut pas exclure que tout ça ait pesé sur le moral des ménages.
02:09:16 Et puis, il y a un troisième facteur, c'est l'inflation.
02:09:19 C'est l'inflation qui vient renier le pouvoir d'achat,
02:09:21 qui vient placer toute une série de ménages dans une situation difficile sur le plan pécuniaire.
02:09:26 Je pense notamment aux classes moyennes,
02:09:28 et je pense que tout ceci a une influence sur la démographie de notre pays.
02:09:32 Et tout ceci aura des conséquences pas immédiates,
02:09:36 parce que le problème de la démographie,
02:09:37 c'est que ça n'a jamais de conséquences dans l'année qui suit.
02:09:40 Ça a des conséquences à horizon de 7 ou 8 ans en matière de scolarité,
02:09:45 en matière d'effectifs scolaires, en matière de fonctionnement de l'école.
02:09:50 Mais ça a des conséquences à horizon de 20 ans sur la population active de notre pays,
02:09:55 sur notre capacité à créer de la croissance.
02:10:01 Patrick Stéphanini, je voulais vous entendre également, évidemment, sur l'AME, l'Aide médicale d'État.
02:10:06 Elle a été extraite, la réforme de l'AME a été extraite du projet de loi Immigration.
02:10:11 Et maintenant, on va voir ce que nous propose le gouvernement.
02:10:15 Vous êtes confiant, Elisabeth Borne a promis qu'il y aurait une réforme de l'AME.
02:10:20 Est-ce qu'elle va aller dans votre sens ?
02:10:22 Est-ce que ça va être une vraie réforme ou une réformette ?
02:10:25 Qu'est-ce que vous voyez venir ?
02:10:26 Vous qui avez, je le rappelle, écrit ce rapport avec Claude Hévin sur l'Aide médicale d'État,
02:10:33 qui coûte environ un milliard d'euros chaque année.
02:10:35 C'est une aide médicale pour les étrangers en situation irrégulière.
02:10:40 Absolument, c'est même la seule aide qui est réservée exclusivement aux étrangers en situation irrégulière,
02:10:46 ce qui permet à certains experts de dire que ça permet de mesurer le nombre des clandestins en France.
02:10:50 Et il y a de plus en plus de bénéficiaires.
02:10:52 Il y a de plus en plus de bénéficiaires.
02:10:54 On a passé le cap des 400 000 bénéficiaires.
02:10:57 Alors, moi, je n'ai pas d'informations particulières sur ce que le gouvernement fera du rapport que nous avons remis avec Claude Hévin début décembre.
02:11:05 J'observe d'ailleurs que le ministre de la Santé, qui était un des commanditaires de ce rapport, a démissionné.
02:11:12 Aurélien Rousseau.
02:11:13 Aurélien Rousseau.
02:11:14 Ce que je sais, comme tous les Français, c'est que Mme Borne, dans une lettre adressée au président du Sénat, a promis qu'il y aurait une initiative en la matière.
02:11:25 Donc, j'imagine, puisque le président du Sénat, c'est le président d'une assemblée législative, une initiative législative.
02:11:31 Nous, nous avons fait un certain nombre de propositions.
02:11:34 Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais certaines sont relativement simples.
02:11:38 Par exemple, priver du bénéfice de l'AME les étrangers clandestins qui font l'objet d'une mesure d'éloignement.
02:11:45 Ça paraît l'évidence.
02:11:47 Clandestin sous OQTF, plus d'AME.
02:11:49 Oui, en tout cas, au minimum sous OQTF pour menace à l'ordre public.
02:11:53 Ce serait le minimum.
02:11:55 Il faut revoir la définition des bénéficiaires.
02:11:59 Vous avez dit que le nombre des bénéficiaires était en forte hausse.
02:12:02 Je trouve que la définition des bénéficiaires, notamment au plan familial, est particulièrement large pour l'AME.
02:12:08 Ce n'est pas le cas pour les autres prestations sociales.
02:12:11 Pour l'AME, le conjoint ou le concubin ou ce qu'on appelle le cohabitant peut bénéficier de l'AME en même temps que l'étranger en situation irrégulière.
02:12:21 Il faut revoir tout ça.
02:12:23 Et puis, nous avons proposé également des mesures de bon fonctionnement.
02:12:27 Nous avons proposé une mesure très simple qui consisterait à informatiser la carte de bénéficiaire de l'AME à l'image de la carte vitale,
02:12:35 de manière à mieux contrôler la consommation de soins des bénéficiaires de l'AME et à mieux contrôler leur nombre.
02:12:40 Et éviter les excès.
02:12:41 Et éviter les excès.
02:12:42 Donc, tout ça est sur la table.
02:12:44 Le Sénat souhaiterait qu'on aille plus loin en réduisant le panier de soins à ce qu'on appelle les soins urgents et les maladies graves.
02:12:52 Alors, nous avons pointé dans notre rapport un certain nombre de difficultés qui s'attachent à cette proposition.
02:12:59 Je voudrais juste pointer la principale.
02:13:02 Oui.
02:13:03 Je vais très vite.
02:13:04 Soins urgents ou maladies graves, c'est des notions très subjectives.
02:13:07 Au final, qui décidera ? C'est le médecin à l'hôpital qui recevra le clandestin.
02:13:11 Merci beaucoup Patrick Stefanini.
02:13:13 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:13:16 Et merci d'avoir été également en direct sur CNews Europe 1, la grande interview de Patrick Stefanini.
02:13:23 Bonne journée à vous et à nouveau très bonne année Patrick Stefanini.
02:13:26 8h28.
02:13:27 CNews, il est 8h29.
02:13:33 Voilà, c'était la grande interview, toujours passionnant.
02:13:36 Patrick Stefanini, grand spécialiste des questions d'immigration.
02:13:39 On a parlé de tous les sujets qui nous intéressent ce matin, évidemment.
02:13:43 Les voeux du président de la République hier soir, je suis sûr que vous les avez regardés ou du coin de l'œil.
02:13:48 Vous avez peut-être entendu qu'est-ce qu'on en retient ?
02:13:51 Assez peu de choses, c'est ce que nous a dit Patrick Stefanini.
02:13:53 On était d'accord sur le plateau pour dire qu'on n'en retient pas grand-chose, pour tout vous dire.
02:14:00 Il n'y a pas eu de grandes annonces.
02:14:02 Allez, l'équipe est là.
02:14:03 On est avec Marine Sabourin.
02:14:05 On est avec Gauthier Lebret, qui a son regard gourmand.
02:14:10 L'actualité politique.
02:14:11 Il paraît qu'on a des petits yeux ce matin, nous disent certains téléspectateurs.
02:14:15 Donc j'essaie de les écarquiller.
02:14:17 On est avec Alexandra Blanc, bien sûr, et Eloi Rochebrune.
02:14:22 À la une, Gérald Darmanin, en ce moment même à Montargi, dans le Loiret, aux côtés des policiers.
02:14:31 Voilà le ministre de l'Intérieur qui se rend aux côtés des policiers de Montargi.
02:14:36 Qui a payé un lourd tribut lors des émeutes de juin et de juillet dernier.
02:14:42 Tanguy Hamon est l'envoyé spécial de CNews sur place.
02:14:46 À tout de suite, Tanguy.
02:14:47 À Bordeaux, des policiers ont été attaqués au mortier.
02:14:50 Des violences ont été signalées dans d'autres villes de France, comme Angers et Tourcoing.
02:14:54 On sera en direct avec Rudy Mana, qui est porte-parole du syndicat de police Alliance Sud.
02:14:59 Bonjour Rudy Mana, et à tout de suite.
02:15:01 Bonjour.
02:15:02 12 personnes interpellées partout en France cette nuit.
02:15:05 Et puis les voeux d'Emmanuel Macron hier soir.
02:15:07 Le président de la République a très peu parlé d'immigration, d'insécurité, notamment des émeutes.
02:15:11 On va revenir sur ses voeux.
02:15:13 Puis on sera en direct avec Edwige Diaz, députée RN de la Gironde.
02:15:17 Mais tout d'abord, on va partir à Montargi.
02:15:19 Marine.
02:15:20 Oui, tout à fait.
02:15:21 Où nous retrouvons nos équipes Tanguy Hamon et Charles Bagé.
02:15:24 Depuis quelques instants, Gérald Darmanin est aux côtés des policiers pour faire un point sur la soirée.
02:15:30 Comment s'est passée la soirée hier soir, Tanguy ?
02:15:33 Eh bien, la soirée semble avoir été globalement plutôt calme pour les forces de l'ordre.
02:15:39 C'est en tout cas les premières indications qui nous remontent.
02:15:42 Gérald Darmanin devrait donc féliciter les forces de l'ordre pour leur large mobilisation.
02:15:47 90.000 policiers et gendarmes à travers le pays.
02:15:50 Hier, en première partie de la nuit, 211 interpellations avaient d'ores et déjà été effectuées.
02:15:56 Le ministre de l'Intérieur ici à Montargi devrait donner plus de détails sur la nuit qu'ont passées les forces de l'ordre.
02:16:02 Mais on nous a d'ores et déjà indiqué qu'il n'y avait pas eu d'incident majeur et c'était bel et bien l'objectif premier des autorités.
02:16:09 Gérald Darmanin devrait donc dresser un bilan positif de la soirée du 31 décembre.
02:16:14 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
02:16:16 Et dans un instant, on sera en direct avec le maire de Montargi.
02:16:19 Le maire de Montargi qui sera avec nous, Benoît Dijon, maire de Montargi.
02:16:24 Il a choisi CNews pour parler. Il va se mettre à l'écart dans un instant.
02:16:28 On va le retrouver. Montargi, vous vous souvenez de cette pharmacie, c'est très triste, qui avait brûlé la rue Doré,
02:16:34 qui est la rue commerçante de Montargi, où des dizaines de magasins avaient été saccagés, pillés, volés.
02:16:39 Parce que ce n'était pas que des vandales, c'était également des voleurs.
02:16:43 Je lui demanderai d'ailleurs combien de personnes ont été condamnées après ces émeutes à Montargi.
02:16:48 Vous allez voir, vous risquez d'être étonné.
02:16:50 Rudy Mana est avec nous.
02:16:52 Policier, bonjour Rudy Mana.
02:16:54 Bonjour.
02:16:55 Très bonne année à vous.
02:16:57 Merci d'être en direct avec nous ce matin sur CNews.
02:17:01 Merci beaucoup parce que voilà, être en direct le 1er janvier, c'est peut-être un petit effort.
02:17:07 Merci à vous d'être là en tout cas.
02:17:09 211 interpellations au total en France.
02:17:12 Quelles sont les remontées sur le terrain ?
02:17:15 Écoutez, déjà les remontées sur le terrain, on a quand même 90 000 collègues qui ont été engagés.
02:17:22 Donc c'est autant de collègues qui n'ont pas passé le réveillon du jour de l'arme et leur famille.
02:17:27 Une nouvelle fois, on était sur-engagés.
02:17:29 Alors effectivement, ça ne s'est pas trop mal passé, même si on parle d'un réveillon festif.
02:17:35 On a quand même 211 interpellations.
02:17:37 Il y a des villes qui ont été plus particulièrement touchées.
02:17:39 Vous l'avez dit dans votre petit reportage, notamment Bordeaux, qui est devenu une ville qui est beaucoup plus compliquée.
02:17:47 Depuis 2-3 ans, les collègues de Bordeaux nous font des remontées en ce sens.
02:17:52 On a des petites villes où on a eu des petits accrochages, des petites altercations, des jets de mortiers d'artifice.
02:17:59 Mais effectivement, il n'y a pas eu d'incident grave et c'est bien de cela dont il faut aujourd'hui se vanter.
02:18:07 La police a fait son boulot, la police a été présente et la police a surtout permis à une grande partie de la population
02:18:13 qui, eux, veut passer un réveillon festif, de profiter de cette soirée et de faire la fête entre amis ou en famille.
02:18:21 C'est bien ça notre rôle.
02:18:23 Et pour maîtriser la situation, on va dire qu'elle a été globalement maîtrisée,
02:18:28 si ça se trouve on aura d'autres chiffres dans la matinée, c'est pour ça que je mets des guillemets à "globalement maîtrisée",
02:18:34 il faut quand même 90 000 policiers et gendarmes sur tout le territoire, c'est énorme !
02:18:39 Vous l'avez bien dit, mais effectivement 90 000 policiers et gendarmes, c'est absolument gigantesque.
02:18:45 Et on ne pourra pas mobiliser autant de policiers toutes les semaines, à chaque fois qu'il y a un événement, ce n'est pas possible.
02:18:53 Je trouve que les policiers, depuis plusieurs années, et notamment dans cette année 2023, ont fait des efforts surhumains.
02:19:00 Et moi je n'ai pas peur de dire que les policiers ont s'est surengagés, on a mis de côté parfois nos vies de famille,
02:19:08 c'est pour ça que dans la police il y a autant de divorces d'ailleurs.
02:19:12 Donc je pense que là maintenant on a un horizon de 2024 qui est quand même assez chargé, assez compliqué,
02:19:18 vous en avez parlé vous-même tout à l'heure, les Jeux Olympiques arrivent, il va y avoir encore un surengagement des policiers,
02:19:23 je crois qu'on est au 1er janvier 2024, donc on espère que le ministre va nous faire quand même quelques cadeaux à ces policiers
02:19:33 qui s'engagent toute l'année, qui sont présents et qui maintiennent cette digue républicaine,
02:19:37 et qui permettront aussi à tout ce peuple de France de profiter de ces événements festifs,
02:19:42 qui parfois en France deviennent des événements qui sont marqués par la violence et par les dégradations du bien public.
02:19:49 Nous ce qu'on veut c'est que tout se passe bien, et pour que tout se passe bien il faut qu'on soit surengagés,
02:19:53 malheureusement aujourd'hui, on l'a vu encore hier soir, donc il faut pour cette nouvelle année,
02:19:58 c'est un vœu que je fais auprès de notre ministre de l'Intérieur qui s'engage aussi pour donner à ces policiers tout ce qu'ils méritent,
02:20:04 notamment pour cette année 2024.
02:20:07 Une dernière question Rudi Mana, je sais que vous êtes syndicaliste, pas homme politique,
02:20:11 mais bon, vous auriez aimé qu'Emmanuel Macron parle un petit peu plus des émeutes et de sécurité hier soir ?
02:20:17 Écoutez, moi c'est un vœu que j'avais fait aussi hier matin dans une radio européenne, pour ne pas la citer,
02:20:25 effectivement moi je pense qu'il aurait été bien que le Président de la République mette en avant toutes ces fonctions régaliennes de l'État,
02:20:31 ces policiers, ces gendarmes, ces pompiers, ces infirmières, ces professeurs,
02:20:36 parce que vous savez l'État aujourd'hui, la nation, elle le tient aussi grâce à ces métiers-là,
02:20:42 grâce au surengagement de ces personnes-là, et je trouve qu'il y en a beaucoup aujourd'hui qui vont travailler avec la boule au ventre,
02:20:49 et ce n'est pas normal d'aller travailler avec la boule au ventre quand on est prof, quand on est soignant,
02:20:53 ou quand on est flic ou pompier, ce n'est pas logique, et je pense qu'il faut vraiment mettre en avant toutes ces fonctions régaliennes de l'État,
02:20:59 je pense que ça doit être une priorité nationale, c'est dommage que le Président ne l'ait pas émis comme une priorité nationale,
02:21:06 mais je suis sûr que ça viendra assez vite, parce que franchement on a besoin de toutes ces corporations
02:21:12 pour que ce pays soit vivant en liberté et vive dans la bonne humeur, donc on a besoin de tous ces gens-là,
02:21:19 j'espère qu'on sera mis à l'honneur très rapidement.
02:21:21 Merci beaucoup Rudy Mana, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews,
02:21:26 très bonne année à vous et très bonne année à tous les policiers de France, et aux gendarmes, merci beaucoup.
02:21:32 Merci, l'evo d'Emmanuel Macron, c'était hier soir, c'était à suivre sur CNews à partir de 20h.
02:21:38 Oui Emmanuel Macron est revenu très brièvement sur le sujet de l'immigration, on l'écoute.
02:21:42 En matière d'immigration, la loi votée en décembre, comme l'accord conclu au niveau européen,
02:21:48 nous donne les instruments nécessaires pour faire mieux respecter les principes de la République,
02:21:53 c'est-à-dire à la fois lutter contre les passeurs et l'immigration clandestine,
02:21:58 et mieux intégrer ceux qui ont vocation à demeurer sur notre sol, réfugiés, étudiants, chercheurs, travailleurs.
02:22:05 Avant de retrouver Edwige Diaz, députée Rassemblement National de Gironde.
02:22:11 Un mot de ce qui a été dit ou pas dit d'ailleurs hier soir par le président de la République.
02:22:15 On a une formule depuis ce matin avec vous Gauthier, ce sont les 4 "i", il n'a pas parlé des 4 "i".
02:22:22 Oui c'est ce que je vous ai dit ce matin en préparant l'émission,
02:22:24 effectivement Romain parfois il a évoqué un des termes, mais il n'est pas allé plus loin que la simple évocation du terme.
02:22:30 C'est ce que disait aussi Patrick Stéphanie dans votre interview tout à l'heure.
02:22:33 Inflation, il évoque le terme, il ne donne pas vraiment les mesures mises en place pour lutter contre la hausse des prix.
02:22:40 Immigration, il parle de son projet de loi, mais ça s'arrête là.
02:22:43 Insécurité, à peine. Je rappelle quand même l'épisode des émeutes qui a lourdement impacté le pays,
02:22:50 qui a coûté des dizaines de millions d'euros, qui a détruit des commissariats, des écoles, des mairies.
02:22:56 Et puis évidemment l'islamisme qui a fait de nouvelles victimes.
02:22:59 On pense bien sûr au professeur Dominique Bernard.
02:23:03 Alors Edwige Diaz est avec nous. Bonjour madame la députée.
02:23:07 Merci pour votre invitation et mes enjeux à votre équipe, à vos téléspectateurs.
02:23:12 Bonne année à vous également et merci d'être là en ce 1er janvier à 8h38 du matin.
02:23:18 Merci beaucoup d'être là.
02:23:20 Bon, vous avez regardé le président de la République hier soir.
02:23:22 Question très simple, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
02:23:25 Je me suis demandé de quel pays ce monsieur était-il président.
02:23:30 Parce qu'il a décrit une situation que je ne reconnais absolument pas.
02:23:36 C'était un bilan teinté d'autostatisfaction, un bilan fantasmé.
02:23:43 Bref, j'ai trouvé ce déni de réalité assez affligeant, sans parler du fond.
02:23:50 C'est-à-dire où évidemment le rapport français avait quasiment disparu.
02:23:55 Moi c'est vrai que je l'ai entendu parler de service public.
02:23:58 Et c'est vrai que quand on pense service public, on pense à la santé.
02:24:02 Et moi je pense que ce président de la République a clairement affaibli notre système de santé
02:24:08 en fermant des lits, en fermant régulièrement les urgences.
02:24:12 Moi je le vois dans mon département, tous les hôpitaux sont concernés par les fermetures des urgences.
02:24:17 Que ce soit pour la nuit de la Sainte-Sylvèce, que ce soit pour le week-end du 15 août,
02:24:20 que ce soit les week-ends pendant les vacances, etc.
02:24:22 Et puis on n'oublie pas que quand même, il y a quelques jours,
02:24:26 l'hôpital parisien Georges Pompidou a été obligé de lancer un appel au don pour payer un scanner.
02:24:30 Donc en matière de service public, je pense que monsieur le président de la République
02:24:35 ferait mieux de se mettre au travail plutôt que de parler de manière tout à fait déconnectée,
02:24:38 comme il l'a fait hier.
02:24:40 Alors vous faisiez allusion aux drapeaux.
02:24:42 On va regarder l'image des drapeaux, parce qu'effectivement on était nombreux à se demander
02:24:47 "mais qu'est-ce que c'est que ces drapeaux ?"
02:24:50 Alors il y a, ce sont les drapeaux des Nations Olympiques, voilà.
02:24:53 Et il y a le drapeau français complètement à droite, ensuite l'européen et puis la suite, voilà.
02:24:59 Vous vous y voyez un symbole ?
02:25:01 Edwige Diaz.
02:25:03 Oui parce que c'est assez paradoxal de vouloir une France plus forte, plus juste,
02:25:09 comme l'a dit le président de la République hier,
02:25:11 et en même temps de faire disparaître l'emblème de notre nation.
02:25:16 Mais finalement on n'est pas tellement étonnés quand on sait qu'Emmanuel Macron est un européiste
02:25:21 et qu'il fait en sorte que notre nation soit diluée par une union européenne technocratique
02:25:30 ou par un mondialisme.
02:25:32 C'est la marque d'Emmanuel Macron, ça n'est pas tellement surprenant.
02:25:36 Alors le président de la République a dit vouloir remettre de l'autorité là où ça manque.
02:25:41 Effectivement, bon, qui ne veut pas remettre de l'autorité là où ça manque ?
02:25:44 Je voulais vous entendre également, Edwige Diaz, en tant que députée Rassemblement National de Gironde,
02:25:49 sur ce qui s'est passé à Bordeaux hier soir.
02:25:52 Il y a eu quelques échauffourées dans plusieurs villes, notamment à Bordeaux,
02:25:55 où des voyous, des délinquants ont tiré des mortiers d'artifice sur la police.
02:26:01 Est-ce que ça vous étonne et quel est votre commentaire ?
02:26:04 Alors déjà, je voudrais porter à votre connaissance que hier soir, de 20h à 21h,
02:26:09 j'avais demandé l'autorisation à la préfecture de Nouvelle-Aquitaine d'accompagner les forces de l'ordre.
02:26:15 En fait, je voulais tourner avec les policiers de la BAC, faire une sortie de terrain,
02:26:20 qui m'a été refusée et une alternative m'a été présentée, à savoir être avec les policiers,
02:26:27 être avec le déploiement des services de la préfecture de 20h à 21h au commissariat de Bordeaux
02:26:33 pour observer le dispositif de sécurisation de la nuit de la Saint-Sylvestre.
02:26:39 Et autant vous dire que j'ai été très choquée, puisque dès 20h, des incendies ont eu lieu,
02:26:46 c'est-à-dire des racailles ont décidé d'incendier une poubelle,
02:26:50 puis il y a eu une propagation à des véhicules, et ensuite les policiers ont été attaqués aux mortiers.
02:26:57 Donc ça a commencé très tôt, ça a commencé vers 20h.
02:26:59 Moi je tiens tout d'abord à rendre hommage aux policiers, aux gendarmes et aux pompiers, bien sûr,
02:27:07 et d'une manière générale à tous les représentants du service public,
02:27:10 parce que ce matin, il y a des agents qui sont là pour nettoyer les rues.
02:27:15 Et je voudrais aussi avoir une pensée pour ces riverains, ces honnêtes gens,
02:27:19 et d'une manière générale pour tous les contribuables, parce que ça va coûter très cher, une fois de plus.
02:27:23 Et ce qui m'indigne, c'est que tous les ans c'est pareil.
02:27:26 En fait, le 31 décembre, comme le 14 juillet d'ailleurs, deviennent un rituel,
02:27:31 et il y a une banalisation de la violence.
02:27:33 Moi j'en veux clairement à Madame la Première Ministre,
02:27:36 qui nous a annoncé il y a deux mois, souvenez-vous, un grand plan de fermeté pour lutter contre les violences urbaines.
02:27:41 Et sauf que ce plan est absolument dénué de mesures coercitives et dissuasives,
02:27:47 si bien que ce plan, les racailles, les cités, et notamment moi quand j'étais hier à 20h au commissariat de police,
02:27:53 ça a commencé à chauffer au niveau du quartier politique de la ville des Zobiers,
02:27:59 donc un quartier bien connu dans la région bordelaise.
02:28:02 Et bien sûr, les racailles n'ont pas du tout été dissuadées par le plan dit "fermeté de la porte".
02:28:08 Alors effectivement, Edwige Diaz, c'est vrai que le Président de la République, on n'a pas parlé des émeutes.
02:28:14 En tout cas, ça n'a pas été évoqué, il n'y a pas eu d'annonce au niveau de ce qui s'est passé,
02:28:22 parce qu'il faut quand même se souvenir qu'il y a des soirs où la République était en danger, on peut le dire,
02:28:27 quand des commissariats sont attaqués, que les policiers sont barricadés, et qu'on appelle la police et qu'elle ne vient pas.
02:28:32 On s'est fait peur, voilà, on s'est fait peur, et là, pas un mot, rien.
02:28:36 Donc effectivement, on sera dans un instant, normalement, avec le maire de Montargis,
02:28:41 puisque Gérald Darmanin se trouve à Montargis.
02:28:43 Montargis, c'est une ville qui a, je le dis, je le répète, payé un lourd tribut,
02:28:48 qui a été particulièrement attaquée par les voyous, les délinquants qu'on cassait, qu'on volait.
02:28:53 Il y a eu cette pharmacie qui était dans un bâtiment magnifique qui a été brûlée, ils n'ont rien respecté du tout.
02:28:59 Vous estimez, et il y a de nombreux Français qui pensent comme vous, pour être clair, que rien n'a été fait depuis les émeutes ?
02:29:06 Clairement, d'ailleurs, si quelque chose avait été fait, on n'assisterait pas aux scènes, on en a assisté encore hier soir.
02:29:13 Nous, au Rassemblement national, nous avions proposé des mesures qui n'ont malheureusement pas été retenues.
02:29:18 Nous avions proposé de procéder à l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans.
02:29:22 Parce qu'on nous dit, oui, c'est les jeunes qui font des dégradations.
02:29:26 Déjà, qu'est-ce que font des enfants de 13, 14 ou 15 ans dehors ?
02:29:31 Qu'est-ce que font ces enfants à incendier des poubelles et à caillasser la police ?
02:29:35 Donc, il faut un abaissement de la majorité pénale, il faut responsabiliser les parents en les sanctionnant.
02:29:40 Il faut que ce soit les paros qui payent les amendes, qui payent la reconstruction des dégradations opérées par leurs enfants.
02:29:47 Et il faut procéder à, par exemple, une suspension des allocations familiales.
02:29:52 C'est ce que nous avions proposé à l'occasion de notre niche parlementaire.
02:29:55 Et cette mesure, pourtant de bon sens et largement plébiscitée par les Français, a été rejetée, a été balayée d'un revers de la main par les macronistes et par la nupes.
02:30:04 Et là, je vous disais, à Bordeaux, typiquement hier soir, c'est un quartier politique de la ville avec beaucoup de logements sociaux.
02:30:10 Et donc, oui, il faut sanctionner.
02:30:12 Et si des familles s'adonnent à ces actes malfaisants, il faut procéder à des sanctions.
02:30:20 Et pourquoi pas envisager une exclusion du logement social ?
02:30:23 Edwige Diaz, restez bien avec nous.
02:30:26 Une petite image en direct, c'est le commissariat de Montargis dans lequel se trouve le ministre de l'Intérieur.
02:30:32 Dès qu'il en sort, il devrait prendre la parole.
02:30:35 Il sera en direct sur CNews, évidemment.
02:30:38 Je vous pose une question depuis le début de la matinale.
02:30:42 Qu'est-ce que vous souhaitez pour la France pour 2024 ?
02:30:45 Vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo, vous connaissez le principe.
02:30:48 Regardez vos réponses.
02:30:50 Eh bien, depuis Haifa où j'habite, je souhaite à la fois à la France et à Israël la sécurité totale et l'éradication de l'islamisme dans nos deux pays.
02:31:01 Alors moi, je souhaite pour 2024, bien entendu, la paix dans le monde, mais aussi une meilleure vie pour les Français.
02:31:08 De la sécurité, de la justice, du pouvoir d'achat et bien que du bonheur.
02:31:15 Et bonne année à toute l'équipe.
02:31:17 Coucou, bonne année à tous.
02:31:19 Moi, ce que je souhaite pour cette nouvelle année, c'est paix dans le monde, paix surtout dans nos cœurs.
02:31:24 Et je souhaite faire aussi, enfin, dire une bonne année aussi à nos amis qu'on n'a pas pu voir en fin d'année.
02:31:30 Gros bisous à tous.
02:31:31 Bonjour les amis.
02:31:32 D'abord, je voudrais souhaiter une bonne année 2024 aux Françaises et aux Françaises.
02:31:36 Merci à la chaîne CNews de donner la parole français.
02:31:40 Et pour l'année 2024, simplement, je pense qu'il faudrait plus de justice dans ce pays, plus de sécurité, moins de guerre notamment.
02:31:53 Et travailler à un président qui travaille plus pour la France que pour l'Europe, notamment sur le pays et le pouvoir d'achat.
02:31:59 En 2024, pour moi, ce sera comme l'année dernière.
02:32:03 On ne vit pas, on survit.
02:32:06 On essaye de payer les factures sans être en retard, mais très difficile.
02:32:09 Un salaire par complet dans les factures.
02:32:12 On a des enfants, on ne peut même pas faire des sorties.
02:32:15 On ne mange que des pâtes ou du riz, moins de viande.
02:32:20 Ce n'est pas une vie.
02:32:22 La France, on plonge.
02:32:24 Nous sommes à trop mourir, surtout les Français.
02:32:26 Merci, Monsieur le Président.
02:32:29 Edwige Diaz, qu'est-ce que vous dites à cette dame ?
02:32:34 On ne mange que des pâtes, que du riz, on est en train de mourir.
02:32:38 Bien sûr, déjà, je comprends ses problèmes.
02:32:42 Je suis élue dans une circonscription très rurale et avec des Français qui ont un pouvoir d'achat assez modeste.
02:32:49 Donc, je dis à cette dame que ce qu'elle subit n'est pas le résultat d'une fatalité, c'est le résultat de mauvais choix politiques.
02:32:56 Et ces choix politiques peuvent être inversés.
02:33:00 C'est la raison pour laquelle, moi, en 2024, je souhaite que la liste du Rassemblement national menée par Jordane Bardella au moment des élections européennes qui auront lieu le 9 juin,
02:33:10 je souhaite que nous arrivions en tête parce que nous pourrons redonner un peu d'espoir aux Français.
02:33:16 Et une victoire de Jordane Bardella serait bon signe pour une victoire de Marine Le Pen en 2027,
02:33:22 où nous pourrons très concrètement améliorer la vie des Français, leur redonner du pouvoir d'achat, procéder au retour de la sécurité et améliorer l'accès aux soins aussi.
02:33:35 Merci beaucoup Edwige Diaz. Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews.
02:33:40 Très bonne année à vous. Merci beaucoup d'être là.
02:33:44 On attend toujours la prise de parole de Gérald Darmanin. Gérald Darmanin en direct dans un instant sur CNews.
02:33:49 Et Loa Rochbrun, je voudrais qu'on revienne avec vous sur ce qui s'est passé hier soir.
02:33:54 211 interpellations quand même. Alors je sais que tout le monde s'en satisfait.
02:33:58 "Il n'y a que 211 interpellations, il y a eu peu de voitures brûlées, formidable."
02:34:02 Bon, non, ce n'est pas normal. On ne peut pas s'en satisfaire.
02:34:05 Racontez-nous ce qui s'est passé. Qu'est-ce qu'on sait ?
02:34:07 Alors ce qu'on sait, c'est que des policiers ont notamment été attaqués à Bordeaux.
02:34:12 Ils ont été la cible de mortiers d'artifice.
02:34:15 Vous pouvez le voir sur ces images qui s'affichent sur votre écran.
02:34:19 Quelques échauffourées ont aussi eu lieu à Nîmes.
02:34:22 Des voitures incendiées à Tourcoing aussi, mais aussi à Angers.
02:34:26 Mais pas de chiffres précis sur l'ampleur des dégradations.
02:34:31 Vous l'avez dit, Gérald Darmanin a annoncé 211 interpellations,
02:34:35 dont une dizaine aux abords du centre de rétention administratif de Vincennes.
02:34:41 Il s'est quand même réjoui que les festivités se soient déroulées dans le calme.
02:34:46 Oui, ça c'est très intéressant ce que nous a dit Axel Ronde du syndicat CFTC Police
02:34:52 et que vous nous rappelez à l'instant et loi.
02:34:56 C'est que des militants d'extrême gauche, Gauthier Lebrecht,
02:34:59 s'en sont pris à des cras, à des centres de rétention administrative.
02:35:03 C'est-à-dire qu'il y a ce qui se passe dans les cités, on l'a vu, on l'a montré.
02:35:06 Il y a également des militants d'extrême gauche qui sont contentés d'incendier des cras.
02:35:10 Et ce qui est vrai, c'est que chaque année, on a des voitures brûlées.
02:35:14 Chaque année, on fait le bilan en disant c'était un peu moins important que l'année dernière.
02:35:19 On a quand même mobilisé des dizaines de milliers de policiers, de gendarmes
02:35:26 qui n'ont pas pu passer le réveillon en famille.
02:35:29 Donc ça montre bien quel dispositif de sécurité il faut mettre en place en France
02:35:33 pour pouvoir avoir une soirée de réveillon à peu près normale.
02:35:38 Je dis à peu près normal parce qu'on a quand même eu 211 interpellations.
02:35:41 Mais on va tout de même dire la nuit a été calme.
02:35:44 Non, les images montrent que la nuit n'a pas été calme partout.
02:35:47 Il y a une sorte d'habitude qui se crée le 31 décembre.
02:35:50 C'est normal d'avoir des voitures qui brûlent,
02:35:52 c'est normal d'avoir des milliers de policiers sur le terrain,
02:35:55 c'est normal d'avoir deux centaines d'interpellations.
02:35:59 Donc on s'y fait, on s'y fait comme si c'était quelque chose de normal.
02:36:02 Vous me direz, à côté des émeutes, c'est rien du tout, effectivement.
02:36:05 Tanguy Hamon en direct avec nous depuis Montargy.
02:36:08 Tanguy Hamon, envoyé spécial de CNews qui est en direct avec nous.
02:36:14 Tanguy, le ministre de l'Intérieur est juste derrière vous,
02:36:17 enfin juste derrière vous, dans le commissariat qui est derrière vous.
02:36:21 Oui, exactement, il est au commissariat de Montargy,
02:36:25 une ville qui avait été particulièrement touchée lors des émeutes
02:36:28 qui avaient fait suite à la mort de Nahel, avec des commerces complètement saccagés.
02:36:33 Trois d'entre eux se sont même écroulés suite à des incendies.
02:36:37 C'est donc une visite symbolique que fait actuellement Gérald Darmanin
02:36:41 pour ce 1er janvier. Il est venu saluer les policiers
02:36:44 qui étaient sur le terrain cette nuit pour éviter que des émeutiers
02:36:47 s'en prennent à nouveau au commerce.
02:36:50 Et Gérald Darmanin, l'entourage de Gérald Darmanin, pardon,
02:36:53 nous a indiqué que la nuit avait été globalement calme sur l'ensemble du pays.
02:36:58 Le dispositif d'ampleur, 90 000 policiers et gendarmes à travers le pays
02:37:02 auraient donc fonctionné. Comme vous l'avez dit sur le plateau,
02:37:05 il y a quand même eu un peu plus de 200 interpellations
02:37:08 suivant les derniers chiffres que l'on nous avait donnés.
02:37:11 Ce bilan devrait gonfler avec les mots de Darmanin qui vont suivre.
02:37:16 Et le ministre devrait s'exprimer d'ici quelques instants.
02:37:20 Voilà, et on l'écoutera en direct évidemment, Gérald Darmanin,
02:37:24 qui est avec le maire de Montargy.
02:37:27 Je voudrais, avant qu'on retrouve le ministre de l'Intérieur,
02:37:30 qu'on écoute le ministre des Armées,
02:37:33 qui lui n'est pas aux côtés des policiers, bien sûr,
02:37:36 il est aux côtés des militaires.
02:37:38 Oui, il est à bord du Dix-Mudes où sont soignés des civils palestiniens.
02:37:42 Le porte-hélicoptère français est ancré dans le port égyptien d'Alarich,
02:37:45 une cinquantaine de kilomètres de Gaza.
02:37:48 Une centaine de blessés dans les bombardements de Gaza sont soignés
02:37:51 à bord de ce navire. Selon le ministre des Armées,
02:37:54 l'hôpital flottant a permis de sauver de nombreuses vies.
02:37:56 On l'écoute, il était au micro d'Harold Dieman.
02:37:58 Souvent, on récupère des malades qui ont été parfois
02:38:01 pas très bien soignés à Gaza, pour les raisons qu'on peut imaginer,
02:38:04 qui ont déjà parfois été amputés sur place et qui connaissent
02:38:07 des difficultés de suite qui sont absolument épouvantables.
02:38:10 Et c'est là où, au fond, la France sauve littéralement des vies
02:38:13 et permet effectivement de reconstruire des parcours,
02:38:16 quitte même d'ailleurs à faire venir quelques enfants
02:38:19 dans des hôpitaux parisiens. Ce que nous allons faire,
02:38:21 ce que nous avons commencé à faire, ce que nous allons continuer à faire.
02:38:24 Voilà le ministre des Armées qui répondait à Harold Dieman
02:38:28 et qui a réveillonné aux côtés des militaires.
02:38:31 Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des militaires
02:38:33 qui nous défendent, qui sont en plusieurs points de la planète.
02:38:37 C'est important d'y penser.
02:38:40 Regardons à nouveau cette image. Gérald Darmanin,
02:38:43 qui est aux côtés des policiers du commissariat de Montargis.
02:38:49 Montargis qui a été particulièrement attaqué
02:38:52 pendant les émeutes. C'est une ville qui a été très secouée.
02:38:57 Il y a eu des dizaines de commerçants et de commerces
02:39:03 qui ont été saccagés, pillés, volés.
02:39:06 Et le président de la République, on n'a quasiment pas parlé hier soir.
02:39:09 On va revoir ce qu'a dit le président de la République hier soir.
02:39:12 C'est depuis les jardins de l'Elysée que le président s'est exprimé.
02:39:19 Emmanuel Macron a présenté à ses concitoyens
02:39:22 les différents défis à relever pour 2024.
02:39:25 Nous nous engagerons l'année prochaine dans des grands chantiers de pointe,
02:39:28 du nucléaire à l'intelligence artificielle ou au transport.
02:39:32 Pour qu'en 2027, nous ayons 10 ans d'avance,
02:39:36 là où en 2017, nous avions 10 ans de retard.
02:39:39 Parmi les objectifs de cette année, le rétablissement de l'ordre
02:39:42 et de l'unité républicaine.
02:39:44 Nous continuerons de rétablir l'autorité partout où elle manque,
02:39:48 face aux incivilités et à la délinquance.
02:39:51 En matière d'immigration, la loi votée en décembre,
02:39:54 comme l'accord conclu au niveau européen,
02:39:57 nous donne les instruments nécessaires pour faire mieux respecter
02:40:00 les principes de la République.
02:40:02 Une année 2024 placée sous le signe de la fierté française,
02:40:05 selon les mots du président.
02:40:07 2024 sera, vous l'avez compris, un millésime français.
02:40:12 Parce que c'est une fois par décennie que l'on commémore
02:40:15 avec cette ampleur notre libération.
02:40:17 C'est une fois par siècle que l'on accueille
02:40:20 les Jeux olympiques et paralympiques.
02:40:22 Et c'est une fois par millénaire que l'on rebâtit une cathédrale.
02:40:26 Emmanuel Macron a également remercié sa première ministre,
02:40:29 Elisabeth Borne, et son gouvernement,
02:40:31 alors même que les rumeurs de remaniement
02:40:34 circulent depuis quelques semaines.
02:40:36 Les rumeurs de remaniement.
02:40:39 Gauthier Lebret, ça on en parle ce matin.
02:40:42 Elles vont bon train parce qu'il y a une information,
02:40:44 c'est que le conseil des ministres de mercredi,
02:40:47 ce mercredi après-demain, a été annulé.
02:40:49 Il n'y aura pas de conseil des ministres cette semaine.
02:40:51 Pas de conseil des ministres de rentrée.
02:40:53 Je vous rappelle qu'en plus c'est vraiment une tradition,
02:40:55 le conseil des ministres de la première semaine de janvier,
02:40:58 puisque vous avez habituellement tous les ministres
02:41:00 qui se retrouvent chez qui ?
02:41:01 D'ailleurs, chez Gérald Darmanin, Place Beauvau,
02:41:03 pour un petit déjeuner, et qui marchent ensemble
02:41:05 du ministère de l'Intérieur jusqu'au palais présidentiel.
02:41:08 Donc il n'y aura pas ça cette année ?
02:41:09 Pas cette semaine, la semaine prochaine.
02:41:11 Mais est-ce que Gérald Darmanin sera toujours
02:41:13 ministre de l'Intérieur la semaine prochaine ?
02:41:14 Est-ce qu'Elisabeth Borne sera toujours première ministre ?
02:41:16 C'est ça la question qu'on a le droit de se poser,
02:41:18 puisque quand on a eu l'information que le conseil des ministres
02:41:21 était annulé, sans avoir la raison,
02:41:23 ça, personne ne la donne, côté de l'Elysée.
02:41:26 Évidemment, tous les journalistes politiques
02:41:28 ont pensé que c'était l'heure du remaniement.
02:41:31 Certains conseillers disent que ça pourrait arriver
02:41:33 justement dans la première quinzaine de janvier.
02:41:35 Donc effectivement, ça interroge.
02:41:37 Elisabeth Borne n'est pas à Paris pour le moment.
02:41:40 Elle est toujours en Guyane.
02:41:41 Et effectivement, parce qu'il y a plusieurs petits indices,
02:41:44 comme ça lâché par Emmanuel Macron,
02:41:45 les remerciements appuyés hier à sa première ministre,
02:41:49 comme s'il la remerciait pour le travail effectué
02:41:52 depuis un an et demi, comme si ça allait s'arrêter.
02:41:54 Parce que vous remerciez quelqu'un, on se demande
02:41:56 s'il ne va pas la remercier au sens de la démissionner,
02:41:59 la remercier, la faire quitter Matignon.
02:42:02 Donc ça sera à suivre.
02:42:03 C'est la première séquence politique un peu croustillante
02:42:06 de cette début d'année, même si évidemment,
02:42:08 c'est très très loin des préoccupations des Français.
02:42:10 Voilà. Alors justement, qu'est-ce que vous souhaitez
02:42:13 pour la France en 2024 ?
02:42:15 On vous a posé la question.
02:42:16 Je voulais qu'on vous pose la question
02:42:17 et surtout qu'on entende vos réponses ce matin
02:42:19 dans la matinale de CNews.
02:42:21 On vous a posé cette question hier en fin d'après-midi.
02:42:23 Pour la France en 2024, j'aimerais un peu plus d'harmonie,
02:42:27 de sérénité, de collectivité, de solidarité.
02:42:31 Je trouve qu'il y a eu beaucoup ces derniers temps
02:42:33 de manifestations un peu les uns contre les autres.
02:42:36 Qu'elles puissent se rassembler,
02:42:37 moins de division entre les peuples
02:42:39 et plus de vivre ensemble.
02:42:41 Qu'on fasse plus attention à tout ce qui est
02:42:43 sur les conditions, la vie pirate, etc.
02:42:45 Qu'on prenne plus de mesures sur le long terme.
02:42:47 Union nationale, qu'elle redevienne la France
02:42:51 qu'elle était avant, forte et prospère.
02:42:54 Voilà, chacun a ses voeux.
02:42:59 Qu'est-ce que vous souhaitez pour la France ?
02:43:01 Tiens, Eloi, Eloi Rochebrune.
02:43:03 Des performances extraordinaires aux Jeux Olympiques de Paris.
02:43:07 Ça, ça peut être sympa.
02:43:08 Et éviter quelques débordements.
02:43:10 Voilà, éviter les débordements, éviter les violences.
02:43:13 C'est vrai que si on peut, si les JO peuvent bien se dérouler
02:43:16 et qu'accessoirement on peut décrocher quelques médailles d'or.
02:43:20 Une petite victoire en rugby à 7 notamment.
02:43:22 Ah, Antoine Dupont.
02:43:23 Ah oui d'accord, vous avez des exigences très précises.
02:43:26 Marine.
02:43:28 Plus de pouvoir d'achat, on a entendu dans le Vox Pop tout à l'heure
02:43:30 ce que disait cette femme qui disait
02:43:32 "On est nombreux à manger plus que des pâtes, plus que du riz
02:43:35 parce que ça devient de plus en plus compliqué".
02:43:36 Donc voilà, un peu de pouvoir d'achat et des prix moins chers.
02:43:38 C'est l'un des, si ce n'est le gros gros sujet.
02:43:43 Effectivement.
02:43:44 Voilà, 8h59, c'est l'heure des pros.
02:43:47 Il y a Eliott Deval qui est prêt, qui va venir s'installer.
02:43:49 On va faire, vous savez, on va faire un petit changement en direct.
02:43:54 Voilà, parce qu'on attend, on attend le ministre de l'Intérieur
02:43:58 qui va arriver.
02:43:59 Entrez, entrez Eliott.
02:44:01 Le ministre de l'Intérieur qui va prendre la parole.
02:44:05 Eliott Deval.
02:44:06 Voilà une bien belle manière de faire la transition.
02:44:10 Je vous cède le siège.
02:44:11 C'est une passation de pouvoir.
02:44:12 C'est une passation de pouvoir.
02:44:13 Je pèse le sac bien évidemment.
02:44:15 Et voilà, avec toute l'équipe qui va s'installer.
02:44:19 Voilà, bonne émission Eliott.
02:44:20 Mais merci mon cher Romain.
02:44:22 Eliott Deval, et vous allez revoir visiblement le ministre de l'Intérieur
02:44:25 qui vient d'ouvrir la porte.
02:44:27 Est-ce que vous croyez qu'on aura le temps de faire le sommaire ?
02:44:29 Pas sûr.
02:44:30 Peut-être qu'il a pensé à ça.
02:44:33 Il s'est dit "ah l'édito dans l'heure des pros c'est toujours un rendez-vous".
02:44:36 On va couper le rendez-vous.
02:44:37 Bonne année Eliott.
02:44:38 Merci cher Romain.
02:44:39 Merci beaucoup.
02:44:40 Bonne année à tout le monde bien sûr.
02:44:42 Est-ce qu'on fait le sommaire ? Je demande en régie.
02:44:44 Bien sûr qu'on le fait puisque le ministre de l'Intérieur n'est toujours pas arrivé.
02:44:48 Bonne année à tous bien sûr.
02:44:49 A la une de l'heure des pros ce matin.
02:44:51 Il y avait l'air, il ne manquait que la chanson.
02:44:54 Emmanuel Macron a réalisé un petit miracle.
02:44:57 Un retour vers le futur.

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