La Matinale (Émission du 02/05/2024)

  • il y a 5 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, merci d'être avec nous à la Une.
00:00:04 Ce matin, des campements de migrants avec plusieurs dizaines de tentes
00:00:08 qui s'installent en plein cœur de la capitale.
00:00:10 Malgré la politique de répartition des migrants dans toute la France,
00:00:14 certains quartiers ressemblent à des bidonvilles.
00:00:17 Il faut le dire, nous sommes allés sur place.
00:00:19 Jordan Bardella lance un appel à voter pour lui aux Européennes.
00:00:23 Appel lancé à tous les électeurs de droite.
00:00:25 De LR à Reconquête, on va y revenir avec vous.
00:00:28 Gautier Lebret, à tout de suite Gautier.
00:00:30 Le débat promis par la direction de Sciences Po va se tenir ce matin à 10h15.
00:00:35 La direction qui se soumet aux militants pro-palestiniens,
00:00:38 c'est ce que disent certains syndicats étudiants, vous allez les entendre.
00:00:42 Le point de passage d'Erez dans le nord d'Israël a été rouvert
00:00:45 par les autorités israéliennes pour la première fois depuis sa destruction
00:00:49 par le Hamas le 7 octobre dernier.
00:00:51 Les premiers camions d'aide humanitaire sont entrés dans Gaza,
00:00:54 on va vous montrer les images.
00:00:56 Total Energy, menace de quitter la bourse de Paris pour celle de New York.
00:01:00 Total Energy qui est mal aimée en France.
00:01:03 Résultat, on risque de perdre un champion français.
00:01:06 Lomique Guillot avec nous à tout de suite.
00:01:09 En plein cœur de Paris, un camp de migrants s'est installé sur le trottoir
00:01:11 juste à côté de l'hôtel de ville à quelques centaines de mètres de la mairie de Paris.
00:01:16 Pourtant, à l'approche des Jeux Olympiques, les opérations de démantèlement
00:01:19 se multiplient dans la capitale ainsi que les expulsions vers les régions.
00:01:22 Oui mais vous allez voir que pour échapper aux forces de l'ordre,
00:01:25 certains étrangers se déplacent sans arrêt.
00:01:27 Reportage de Bamba Gueye avec le récit de Dunia Tengour et Juliette Sadat.
00:01:32 Malgré une volonté ferme affichée par le gouvernement,
00:01:35 les camps de migrants persistent dans la capitale.
00:01:38 Comme ici à la station de métro Pont-Marie dans le 4e arrondissement,
00:01:42 à quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville,
00:01:45 des dizaines de tentes installées le long du trottoir,
00:01:48 malgré des contrôles de police fréquents à l'approche des JO.
00:01:51 Chaque jour, nous sommes chassés par les policiers.
00:01:54 On vient par là, deux ou trois jours, on est de l'autre côté.
00:01:58 C'est comme ça.
00:01:59 C'est la JO qui vient, dans la rue,
00:02:02 et ne veut pas voir les gens dans la rue, des tentes dans la rue.
00:02:05 Alors que Paris fait face à des demandeurs d'asile de plus en plus nombreux
00:02:09 en quête d'un hébergement d'urgence,
00:02:11 depuis plusieurs mois, l'État organise des transferts en car
00:02:13 depuis la région parisienne vers différentes villes de province,
00:02:17 notamment vers Orléans, où il serait plusieurs centaines
00:02:20 à être arrivé depuis près d'un an.
00:02:22 Des déplacements dénoncés par le maire de la ville.
00:02:25 En tant que citoyen, je dis, il serait temps quand même
00:02:27 d'avoir une vraie politique migratoire dans ce pays
00:02:30 et d'assumer ses responsabilités.
00:02:33 Je demande que les lois de la République s'appliquent
00:02:35 et que les personnes qui sont en situation irrégulière
00:02:37 soient expulsées du territoire, ce qui est parfaitement logique.
00:02:40 Sinon, ça ne sert à rien d'avoir des lois.
00:02:42 Si l'État évoque ces déplacements comme une transition démographique
00:02:45 dans la France rurale et les petites communes,
00:02:47 d'autres maires de province ont exprimé leur colère.
00:02:50 Selon les chiffres officiels, 3 800 personnes
00:02:53 ont ainsi quitté Paris depuis près d'un an.
00:02:57 Voilà, on sera avec Nicolas Pouvremontier,
00:02:59 directeur de l'Observatoire de l'immigration
00:03:01 et de la démographie à 7h10 pour faire le point
00:03:04 sur cette politique de répartition des migrants.
00:03:07 7h10.
00:03:08 Et puis, je vous pose cette question,
00:03:09 qu'est-ce que vous en pensez de ce dispatch des migrants
00:03:12 un peu partout en France ?
00:03:14 Même ceux qui sont arrivés illégalement.
00:03:16 Est-ce que c'est une solution acceptable selon vous ou pas ?
00:03:19 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:03:22 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:03:25 Jordan Bardella a révélé les 35 premiers noms de sa liste
00:03:28 aux Européennes lors d'un meeting à Perpignan.
00:03:31 Le président du RN qui a lancé un appel aux électeurs de droite.
00:03:34 Gauthier Lebrecht, il veut assécher les voix des Républicains
00:03:38 et de reconquête.
00:03:39 C'est clairement son ambition.
00:03:40 Il avait dit d'ailleurs il y a quelques mois en privé
00:03:43 qu'il croyait qu'à la fois les Républicains et reconquête
00:03:46 feraient moins de 5% à ces élections européennes
00:03:49 et donc n'auraient pas d'eurodéputés.
00:03:51 La réalité est sans doute plus contrastée.
00:03:53 Ça se joue effectivement entre ces deux listes pour leur survie
00:03:56 et faire au minimum 5%.
00:03:58 Alors, il a dit très précisément hier à Perpignan,
00:04:00 le président du RN,
00:04:02 je voudrais parler à ces électeurs de droite,
00:04:04 orphelins, français, ayant le cœur à droite,
00:04:06 vous êtes attachés au travail, au mérite, à l'autorité.
00:04:09 Regardez qui a repris le flambeau.
00:04:10 En gros, moi, Jordan Bardella,
00:04:12 c'est moi qui ai repris le flambeau.
00:04:14 Il a également appelé les électeurs d'Éric Zemmour
00:04:16 à ne pas éparpiller leur voix
00:04:18 et il leur a dit que c'est lui qui faisait l'union avec sa liste.
00:04:22 Alors, il y a une vraie différence
00:04:23 entre Jordan Bardella et Marine Le Pen.
00:04:25 C'est que Jordan Bardella capte justement ce vote LR,
00:04:28 ce vote Sarkozy, ce qui a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007.
00:04:32 Et il a la même ambition que lui.
00:04:34 En 2007, Nicolas Sarkozy assèche totalement
00:04:37 les voix de Jean-Marie Le Pen et du Front national.
00:04:39 Eh bien, Jordan Bardella veut faire pareil.
00:04:41 Il veut être aujourd'hui le Nicolas Sarkozy de l'époque 2020,
00:04:45 2027, pourquoi pas, et assécher complètement
00:04:48 les voix de ses concurrents à droite,
00:04:50 à savoir donc LR et Reconquête,
00:04:52 surtout s'il est candidat en 2027.
00:04:55 C'est l'ambition que lui prêtent même certains conseillers du pouvoir,
00:04:58 du président de la République actuelle à l'Élysée.
00:05:00 Il y a une échéance importante pour Marine Le Pen en septembre
00:05:03 et une énorme crainte, y compris au sein du Rassemblement national,
00:05:06 un procès sur les assistants parlementaires.
00:05:08 Et elle a une épée d'amoklès au-dessus de la tête.
00:05:11 Elle pourrait être rendue inéligible en septembre prochain.
00:05:14 Et donc là, évidemment, le chemin serait dégagé pour Jordan Bardella,
00:05:17 qui au moment où ses amis du Rassemblement national
00:05:20 seront jugés pour certains d'entre eux,
00:05:21 lui, il sera en pleine tournée littéraire pour son livre.
00:05:25 La dernière fois qu'un politique a fait une grande tournée littéraire,
00:05:27 il s'appelait Éric Zemmour et il a terminé candidat à la présidentielle.
00:05:31 Merci beaucoup, Gauthier Lebret.
00:05:32 Voilà Jordan Bardella qui va être un aspirateur à voix de droite
00:05:36 des Républicains à Reconquête.
00:05:38 Merci beaucoup, Gauthier.
00:05:39 Sciences Po, Paris, a accepté d'organiser un débat
00:05:42 au sein de l'établissement avec les militants pro-palestiniens.
00:05:45 Débat qui sera organisé ce matin à 10h15.
00:05:48 L'administration a appelé ça un "town hall".
00:05:50 Ça reprend le terme utilisé aux États-Unis dans les universités américaines.
00:05:54 Elles aussi frappées d'ailleurs par les manifestations pro-Palestine.
00:05:58 Alors, même si certaines conditions ont été posées,
00:06:01 comme l'interdiction de banderoles ou encore de drapeaux,
00:06:04 des organisations étudiantes ne comprennent pas cette décision prise par Sciences Po Paris.
00:06:08 Marie-Elise Chevalier, Mathilde Libanès et Juliette Sadat.
00:06:11 Les militants pro-Palestine ont obtenu gain de cause.
00:06:16 Un "town hall" va être organisé par Sciences Po,
00:06:19 c'est-à-dire un débat sur le modèle des universités américaines.
00:06:23 L'administration s'est soumise aux militants pro-Palestiniens
00:06:26 et pas juste pro-Palestiniens, on le répète à chaque fois,
00:06:28 ce sont également pour certains d'entre eux des militants pro-Hamas.
00:06:31 Après qu'ils aient bloqué illégalement Sciences Po,
00:06:33 après qu'ils aient occupé illégalement Sciences Po,
00:06:35 après qu'ils aient eu des slogans qui étaient des slogans antisémites,
00:06:38 antisionistes, pro-Hamas, Sciences Po ne les a pas sanctionnés
00:06:42 et par contre Sciences Po leur a offert ce "town hall" qui faisait partie de leur demande.
00:06:47 L'Institut a décidé de mettre en place des règles
00:06:49 pour éviter des tensions ou des violences.
00:06:52 Dans le respect des règles classiques du débat,
00:06:54 sans banderoles, drapeaux ou slogans,
00:06:56 avec un temps de parole limité pour chaque intervention,
00:07:00 en français, avec la possibilité de poser des questions en anglais.
00:07:04 Malgré cela, l'Uni ne participera pas au débat.
00:07:06 On a été invité mais on ne participera pas sur la scène directement à cette prise de parole,
00:07:11 tout simplement pour des questions de risque.
00:07:14 Nos militants sont régulièrement menacés, intimidés,
00:07:18 certains ont été pris à partie assez violemment en ce moment de Sciences Po.
00:07:21 Si la majorité des organisations syndicales de Sciences Po
00:07:24 voit l'organisation du débat d'un bon œil,
00:07:27 l'Uni de son côté craint qu'un prétendu malentendu
00:07:30 provoque de nouveaux blocages dans les jours à venir.
00:07:33 Le témoignage bouleversant, s'il en est, du père de Mathis,
00:07:37 qui fait preuve d'une immense dignité.
00:07:40 Christophe Marchais a rendu hommage à son fils chez nos confrères de France 3.
00:07:43 Le père de famille demande à ce que justice soit faite après la mort de Mathis.
00:07:47 Il espère que son meurtrier copera de la peine maximale.
00:07:51 Dunia Tengour et Mathieu Deveze.
00:07:53 C'est le témoignage d'un père brisé et en colère.
00:07:57 Mathis était un petit gamin joyeux et heureux.
00:08:03 Il aimait tout le monde.
00:08:04 Christophe Marchais, le père de Mathis,
00:08:06 prend la parole pour rendre hommage à son fils.
00:08:08 Il réclame une justice des plus fermes,
00:08:11 tout en mettant en garde sur une quelconque récupération.
00:08:14 Je ne veux pas que ça monte au créneau parce que l'agresseur,
00:08:21 c'était un afghan, comme on l'entend depuis deux jours.
00:08:27 Oui, je veux que la justice soit faite,
00:08:32 parce que c'est surtout pour moi le meurtrier de mon fils.
00:08:37 Il me paraît logique qu'il y ait justice,
00:08:41 pour lui et pour sa mère.
00:08:43 Le père de famille interpelle les parents
00:08:46 sur les fréquentations de leurs enfants.
00:08:48 Il faut pister les gamins, je suis désolé.
00:08:50 Il faut savoir où ils sont, à quel moment ils y sont.
00:08:56 Il y a des applis maintenant pour ça, il faut s'en servir.
00:09:00 Et puis la première fréquentation qui craint un peu,
00:09:02 il ne faut pas hésiter à couper les pontes
00:09:04 de toutes les manières possibles.
00:09:06 À l'approche de la marche blanche prévue samedi prochain,
00:09:09 Christophe Marchais en appelle au calme et précise
00:09:12 qu'il s'agira d'une marche organisée par la famille
00:09:14 et encadrée par les forces de l'ordre.
00:09:18 Surveiller les fréquentations de vos enfants,
00:09:20 c'est l'un des messages adressés à tous les parents.
00:09:26 Par le père de Mathis.
00:09:29 Loméguillot ?
00:09:30 On se rend compte malheureusement que ça va très vite
00:09:31 avec un adolescent qui visiblement était apprécié, calme
00:09:35 et qui, parce qu'il a fait la mauvaise rencontre
00:09:37 au mauvais moment, a ce destin tragique.
00:09:41 Plus de 120 000 personnes ont manifesté hier pour le 1er mai.
00:09:44 À Paris, il y a eu quelques débordements.
00:09:46 Des voitures ont été dégradées, brûlées.
00:09:50 Des banques et des magasins ont été ciblées.
00:09:53 45 individus interpellés au total, Chana.
00:09:55 Et selon la préfecture de police de Paris,
00:09:57 entre 500 et 600 éléments radicaux se sont mêlés au cortège.
00:10:01 Retour sur cette journée avec Sarah Fenzari,
00:10:03 Mathieu Dewez et Jules Bedot.
00:10:05 C'est ici que les premières tensions ont éclaté
00:10:08 peu après le départ place de la République
00:10:10 et où les premières dégradations ont eu lieu.
00:10:14 Il y a eu pas mal de casse, beaucoup de pétards.
00:10:16 J'ai fait mince le camion et il y a eu les flammes.
00:10:20 Et c'est parti trop vite.
00:10:21 On a voulu essayer d'éteindre avec des sodeaux,
00:10:23 mais les CRS nous ont dit non, on n'y allait pas.
00:10:25 Et après, on a vu le camion cramer.
00:10:27 Le propriétaire de cette voiture stationnée dans la rue
00:10:30 a lui aussi été victime de ces dégradations.
00:10:32 J'ai vu les CRS tout à l'heure,
00:10:33 il y en avait deux qui sont partis franchement éclopés.
00:10:37 C'est bien plus grave pour les deux CRS
00:10:39 que pour une voiture qu'on va arriver à réparer.
00:10:41 Au total, 45 personnes ont été interpellées
00:10:44 et 917 contrôlées, a annoncé la préfecture de police.
00:10:48 On a fait beaucoup de contrôles en amont,
00:10:50 donc des contrôles préventifs.
00:10:52 Donc sur réquisition évidemment de Mme la procureure de la République,
00:10:55 donc une quinzaine.
00:10:57 Et puis ensuite, des interpellations pendant la manifestation
00:11:01 pour des fauteurs de troubles.
00:11:02 D'après le préfet de police,
00:11:04 500 à 600 éléments très radicaux ont été détectés.
00:11:08 Des banques et des vitrines ont été dégradées.
00:11:10 Un fast-food a également été pillé, puis endommagé.
00:11:15 Voilà la dame dont le camion a brûlé.
00:11:17 Elle est artisan, elle fait des vitraux, voilà ça.
00:11:22 Et son camion est parti en fumée.
00:11:25 Si le Hamas se soucie vraiment des Palestiniens,
00:11:27 il doit accepter l'accord.
00:11:30 Ce sont les mots du secrétaire d'État américain,
00:11:32 Anthony Blinken, depuis le port israélien d'Ajdod.
00:11:34 Je rappelle qu'Israël a proposé une trêve de 40 jours,
00:11:37 ainsi que l'échange d'otages contre des prisonniers palestiniens.
00:11:41 La réponse du Hamas devrait être imminente.
00:11:43 En attendant, on écoute Anthony Blinken.
00:11:45 Si le Hamas prétend réellement se préoccuper du peuple palestinien
00:11:51 et veut voir un allégement immédiat de ses souffrances,
00:11:54 il acceptera l'accord.
00:11:59 S'il ne le fait pas, je pense que c'est une preuve de plus
00:12:02 qui n'a pas la moindre considération.
00:12:06 Les autorités israéliennes ont rouvert le point de passage d'Erez,
00:12:10 le seul au nord de la bande de Gaza.
00:12:12 Ça fait suite aux nombreuses demandes des États-Unis
00:12:14 pour améliorer la situation humanitaire sur le territoire palestinien.
00:12:18 Les premiers camions sont arrivés hier depuis la Jordanie.
00:12:21 L'aide devrait encore s'intensifier dans les prochains jours.
00:12:24 Augustin Denadieu.
00:12:26 L'aide humanitaire pénètre à nouveau dans la bande de Gaza
00:12:29 par le passage d'Erez au nord.
00:12:32 Encadrée par les militaires israéliens,
00:12:34 cette précieuse marchandise est contrôlée et triée
00:12:37 pour être distribuée aux Gazaouis.
00:12:40 C'est le premier jour où nous rouvrons le passage d'Erez
00:12:42 pour une route solide et continue pour l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
00:12:47 Comme vous pouvez le voir derrière moi,
00:12:48 ce sont les premiers camions qui sont arrivés ici aujourd'hui
00:12:51 en provenance de Jordanie.
00:12:52 Et nous allons faire cette traversée, espérons-le, tous les jours.
00:12:57 Avec ce nouveau point de passage,
00:12:59 l'administration israélienne espère atteindre l'objectif de 500 camions par jour.
00:13:03 Une aide attendue par les Palestiniens.
00:13:07 J'ai une famille de huit personnes et je ne peux pas leur acheter à manger.
00:13:11 J'ai vraiment besoin de cette assiette de nourriture.
00:13:13 Je les remercie beaucoup de m'avoir fourni de la nourriture
00:13:15 et d'en avoir fourni à ma famille.
00:13:17 Et je leur dis, continuez ce travail car notre situation est très difficile.
00:13:24 À ces camions d'aide humanitaire devraient s'ajouter les bateaux américains.
00:13:28 La jetée temporaire promise par le Pentagone
00:13:30 sera prête et opérationnelle dès aujourd'hui.
00:13:34 Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face aux maladies.
00:13:38 On va en parler dans un instant.
00:13:40 Tout d'abord, l'invité d'Olivier Ben Kemoun, ce soir à 21h dans le Meilleur de l'Info.
00:13:44 Olivier recevra Nir Barkat, ministre de l'économie
00:13:47 et membre du cabinet de sécurité d'Israël.
00:13:50 Il sera ce soir sur CNews dans le Meilleur de l'Info.
00:13:52 À partir de 21h, invité d'Olivier Ben Kemoun.
00:13:56 Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face aux maladies.
00:14:00 C'est ce que rapporte une étude qui vient d'être publiée dans The Lancet.
00:14:04 Oui, les hommes sont davantage concernés par les décès prématurés.
00:14:07 Alors, parmi les exemples cités par l'étude,
00:14:08 il y a les accidents de la route ou encore les maladies cardiovasculaires.
00:14:13 Et de leur côté, les femmes, elles, vivent plus longtemps,
00:14:15 mais subissent plus de maladies au cours de leur vie,
00:14:18 comme des troubles mentaux ou neurodégénératifs.
00:14:21 Voilà, on y reviendra avec Brigitte Millot à 21h45.
00:14:27 Le sport, ça va être compliqué pour le Paris Saint-Germain en Ligue des champions.
00:14:31 Pour la suite, on voit ça tout de suite.
00:14:33 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:14:36 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:14:41 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:14:44 Connecté tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:14:49 Les Parisiens ont perdu hier soir en match allé de la demi-finale de la Ligue des champions.
00:14:53 Mais vous pouvez pas dire que c'est compliqué, il y a encore de l'espoir.
00:14:56 Il y a plus simple comme situation.
00:14:57 Tout est possible encore.
00:14:59 Je vais pas dire compliqué, mais on va pas leur porter la poisse.
00:15:02 Mais en tout cas, il y a plus simple.
00:15:03 Les Parisiens ont été battus hier 1-0 face à Dortmund qui jouait à domicile.
00:15:08 Après l'ouverture du score à la 36e minute pour les Allemands.
00:15:11 Les joueurs de Luis Henrique ont manqué de belles occasions.
00:15:14 À la 52e, notamment Mbappé et Hakimi ont réalisé un double poteau.
00:15:18 30 minutes plus tard, encore un faux espoir avec une tentative ratée d'Ousmane Dembélé.
00:15:23 Les Parisiens n'ont donc plus le choix.
00:15:25 Ils devront obligatoirement s'imposer avec deux buts d'écart au match retour.
00:15:29 Ça sera mardi prochain au Parc des Princes.
00:15:31 Le capitaine du PSG, Marquinhos, s'est dit confiant.
00:15:34 Micro de Canal+ écoutez.
00:15:35 Ce sont deux équipes qui vont vers l'avant.
00:15:47 Ce sont deux équipes qui aiment bien avoir le ballon.
00:15:50 Ce sont deux équipes qui pressent, qui veulent le ballon toujours.
00:15:52 C'est pour ça que ça a été un test physique, un match beaucoup physique.
00:15:57 Par rapport au résultat, c'est vrai, on a eu beaucoup d'occasions sur la 52e minute.
00:16:01 Des occasions claires qu'on ne peut pas les rater si on veut y aller en finale.
00:16:05 À la maison, il faut vraiment les concrétiser, des occasions comme ça.
00:16:07 Mais bon, l'équipe était là.
00:16:10 C'est toujours très difficile de jouer ici.
00:16:12 On le connaît, le contexte.
00:16:13 Nous, on est venus ici pour chercher cette victoire.
00:16:15 On n'a pas pu.
00:16:17 1-0.
00:16:18 On l'a fait déjà avant.
00:16:20 On a montré qu'on peut le faire, surtout à la maison, avec l'énergie de nos supporters.
00:16:25 C'est sûr que ça va être un scénario différent.
00:16:28 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:16:31 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:16:35 Gardena.
00:16:36 C'était votre programme avec Omer.
00:16:38 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:16:43 Les douaniers marseillais se préparent à l'arrivée de la flamme olympique.
00:16:48 On est allé les suivre.
00:16:50 Restez bien avec nous sur CNews.
00:16:51 Bon réveil à tous.
00:16:52 A tout de suite.
00:16:57 6h15. Tout d'abord, le point sur l'info.
00:16:59 Les dernières informations avec vous, Chanel Ousto.
00:17:01 Le chantage au JO continue.
00:17:06 Après les cheminots et les contrôleurs aériens,
00:17:08 la CGT des éboueurs de la capitale a déposé deux préavis de grève.
00:17:12 Du 14 au 24 mai prochain et du 1er juillet au 8 septembre.
00:17:16 Ils exigent des augmentations de salaires et le versement d'une prime liée au JO.
00:17:20 Et puis, Emmanuel Macron va recevoir les syndicats agricoles aujourd'hui.
00:17:25 L'occasion pour le président de la République de faire un point sur les mesures
00:17:28 mises en place après la crise du début d'année.
00:17:31 Beaucoup d'agriculteurs ne voient pas d'amélioration dans leur quotidien
00:17:34 et demandent des mesures beaucoup plus fortes.
00:17:36 Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a été clair.
00:17:38 S'il y a un double discours, les agriculteurs redescendront dans la rue.
00:17:41 La flamme olympique arrivera mercredi prochain à Marseille.
00:17:46 En attendant, les douaniers se préparent.
00:17:49 Ils seront massivement déployés sur les axes routiers, les gares, mais aussi en mer.
00:17:54 Objectif empêcher les trafics illégaux.
00:17:56 Mathilde Ibanez.
00:17:57 Pour assurer la sécurité des jeux olympiques,
00:18:02 les douaniers se préparent à multiplier les contrôles cet été à Marseille, notamment en mer.
00:18:07 L'objectif, empêcher les trafics illégaux en contrôlant les bateaux
00:18:11 avec l'aide de leur embarcation qui peut atteindre les 100 km/h.
00:18:15 Très au large, on peut faire des saisies de narcos, de trafics de stupéfiants.
00:18:20 Sur Marseille, il y a toujours les sujets de trafics de tabac.
00:18:23 Il y a aussi les sujets de matériel pyrotechnique
00:18:27 qui sont extrêmement réglementés sur leur circulation pendant la période des JO.
00:18:32 Les agents douaniers ne seront pas déployés uniquement en mer,
00:18:34 mais aussi dans tous les lieux stratégiques, les gares, aéroports, mais aussi les axes routiers.
00:18:40 On va surtout contrôler les arrivées à 100% au niveau du Maghreb,
00:18:44 de début juillet jusqu'à fin août.
00:18:47 On va surtout, nous, toujours sur notre cœur de métier qui est de la contrebande,
00:18:52 soit tabac, stupéfiants, contrefaçon, armes.
00:18:56 Nos contrôles vont être renforcés par rapport à ces vecteurs-là.
00:18:59 L'objectif ? Mettre la ville sous cloche et ne rien laisser passer
00:19:02 pour cet événement international qui va attirer les foules.
00:19:05 Le groupe Total Energy, champion français s'il en est,
00:19:11 pourrait quitter la Bourse de Paris pour la Bourse américaine,
00:19:14 pour la Bourse de New York, une pépite française qui pourrait nous quitter.
00:19:18 L'homme est guillot avec nous dans un instant, juste après la pause.
00:19:20 A tout de suite.
00:19:22 Total Energy veut transférer sa cotation de Paris à New York,
00:19:30 c'est-à-dire quitter la Bourse de Paris pour aller à New York.
00:19:32 On en parle avec l'homme est guillot.
00:19:33 Avec Domexpo, quatre villages en Ile-de-France,
00:19:37 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:19:40 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:19:42 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:19:46 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse.
00:19:49 Gardena.
00:19:51 On a appris que Total Energy réfléchissait au fait de transférer sa cotation
00:19:56 de Paris à Wall Street, de la Bourse de Paris à Wall Street.
00:19:59 Pourquoi ce choix et pourquoi est-ce que ça serait un très mauvais signal
00:20:02 pour la France et même pour l'Europe, l'homme est guillot ?
00:20:05 Déjà Romain, c'est une annonce qui gâche un peu l'anniversaire de Total,
00:20:08 qui vient de fêter ses 100 ans et qui envisage donc de transférer sa cotation
00:20:12 de Paris à Wall Street.
00:20:13 La principale et première raison de ce projet de transfert,
00:20:17 c'est qu'à Paris, Total Energy souffre en réalité de la politique RSE des banques,
00:20:21 la politique RSE, vous savez, ce sont ces règles qui veulent que l'on verdisse
00:20:25 à tout prix l'économie.
00:20:26 Pour être bien noté, les banques ne veulent plus investir dans des valeurs
00:20:30 liées aux énergies fossiles qui ont une mauvaise note ou une mauvaise empreinte
00:20:34 sur le plan écologique.
00:20:36 Et sur ce plan, il faut dire que Total Energy, l'un des plus grands pétroliers
00:20:39 au monde, fait figure de repoussoir malgré les nombreux efforts
00:20:43 entrepris ces dernières années par l'entreprise pour se transformer
00:20:47 en géant des énergies renouvelables.
00:20:49 Résultat, aujourd'hui, Total s'estime sous-coté à Paris.
00:20:52 En clair, quand on regarde son principal concurrent de taille équivalente,
00:20:56 qui fait des bénéfices du même ordre que Total,
00:20:59 sa valorisation est 1,7 fois supérieure à celle de Total, mais aux Etats-Unis.
00:21:04 Alors, en quoi c'est un problème ?
00:21:06 Parce que ça fait moins de capitaux, moins d'argent pour justement investir
00:21:11 et accélérer la transition énergétique et la transformation du groupe.
00:21:15 Et ce, alors que Total est plutôt exemplaire en la matière,
00:21:18 et d'ailleurs bien vu, justement de l'autre côté de l'Atlantique,
00:21:21 bien mieux vu que chez nous où l'entreprise est régulièrement victime
00:21:24 de total bashing.
00:21:25 En fait, nous avons une véritable pépite, un champion,
00:21:27 une entreprise de taille mondiale plutôt engagée sur la bonne voie
00:21:31 de la transition et que nous ne soutenons pas.
00:21:34 Nous manquons en réalité de patriotisme économique.
00:21:37 Et ce n'est pas comme si c'était la première fois.
00:21:39 Cette fameuse RSE, ces lois qui encadrent l'économie pour la verdir,
00:21:43 ont déjà fait des victimes, notamment dans le domaine de l'industrie militaire,
00:21:47 dans l'industrie de l'armement.
00:21:48 Les banques ne soutiennent plus non plus cette industrie aujourd'hui.
00:21:51 Alors quels sont les risques si Total Energy part à Wall Street,
00:21:55 quitte la Bourse de Paris ?
00:21:56 Alors ils sont réels, d'autant qu'au-delà de la France,
00:21:59 le groupe aujourd'hui ne se sent pas soutenu non plus par l'Europe.
00:22:02 Le nombre d'investisseurs européens dans Total a reculé de 4 points en 5 ans,
00:22:06 alors que les investisseurs américains, eux, sont montés au capital.
00:22:10 Ils représentent aujourd'hui 48% du capital de Total.
00:22:13 Les risques, c'est de déstabiliser la Bourse de Paris et le CAC 40.
00:22:17 Total est un acteur historique du CAC 40.
00:22:19 Il est présent dans cet indice des 40 plus grosses valeurs économiques françaises
00:22:23 depuis sa création en 1987.
00:22:25 Les mouvements financiers autour de Total et de son action
00:22:28 représentent 10% des transactions de la Bourse de Paris.
00:22:31 Son départ serait un véritable séisme.
00:22:35 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:22:38 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
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00:22:49 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:22:52 Des orages, des éclairs, les images les plus impressionnantes de ces dernières heures
00:22:56 avec Alexandre Abelant tout de suite.
00:22:58 La météo avec mon agence Verlaine proche de chez vous.
00:23:01 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:23:03 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:23:06 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:23:10 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:23:14 Alexandra, il y a eu de grosses inondations en Seine-Saint-Denis hier.
00:23:17 Oui, des orages, de fortes précipitations également à Tremblay en France,
00:23:21 située à quelques kilomètres de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
00:23:25 avec donc beaucoup d'instabilité, une activité électrique particulièrement importante
00:23:29 donc sur le bassin parisien mais également du côté de Chablis dans Lyon.
00:23:33 Regardez ces images avec cette grêle impressionnante hier en cours d'après-midi
00:23:38 aux alentours de 18h-19h et forcément cela a des conséquences sur les vignobes
00:23:43 puisqu'à priori une partie du vignoble de Chablis a été ravagée par ces chutes de grêle.
00:23:51 Grêle impressionnante donc hier dans Lyon avec beaucoup d'instabilité.
00:23:54 On va retrouver un temps un petit peu plus clément aujourd'hui
00:23:57 mais on voulait ce matin faire le point sur ces intempéries et sur ces orages.
00:24:01 Ce matin, beaucoup de pluie, de la neige également en montagne.
00:24:04 Et oui, un 2 mai, on aura de fortes chutes de neige notamment entre les Pyrénées,
00:24:07 le massif central ou encore sur les Alpes.
00:24:10 Fortes précipitations également en allant autour du golfe du Lyon.
00:24:13 Et puis si vous êtes en Corse, attention aux orages,
00:24:15 notamment du côté de Calvi ou encore d'Ajaccio.
00:24:17 Et dans l'après-midi, on va retrouver un temps variable, instable.
00:24:20 Et oui, on est loin de conditions météo printanières dignes d'un 2 mai.
00:24:24 C'est plutôt mitigé, voire même autonale dans certaines régions
00:24:27 avec quelques orages cet après-midi en allant vers la Marne
00:24:30 ou encore du côté de la Corse.
00:24:32 Maintien de la neige en montagne et puis vous aurez quelques éclaircies.
00:24:35 Tout de même sur la façade ouest, les températures plutôt douces ce matin.
00:24:39 11 à Paris, 13 degrés en moyenne du côté de Reims ou encore de Strasbourg.
00:24:42 Mais dans l'après-midi, c'est la dégringolade des températures.
00:24:45 Température largement en dessous des normales, seulement 14 à Paris
00:24:49 ou encore 14 degrés seulement à Marseille.
00:24:51 Vous aurez en moyenne 15 degrés à Toulouse.
00:24:54 Et localement, 12 degrés entre Lyon et Clermont-Ferrand.
00:24:56 Il faudra attendre la fin de semaine pour que les températures remontent enfin.
00:25:00 C'était La Météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:25:04 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:25:08 C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:25:12 Spécialisée dans les énergies renouvelables.
00:25:14 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:25:16 C'est Newsy, il est 6h30.
00:25:19 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:25:21 Le niveau scolaire des Français et des élèves français
00:25:24 qui chutent à tel point que certaines académies sont obligées
00:25:29 de relever les notes pour masquer la réalité.
00:25:32 Faut-il mettre fin à cette pratique ?
00:25:35 On y revient dès le début de ce journal.
00:25:37 Nouveau chantage pour les Jeux olympiques.
00:25:40 La CGT des Éboueurs dépose un nouveau préavis de grève
00:25:44 pendant la période des JO dans la capitale.
00:25:46 Il réclame essentiellement des primes et des augmentations de salaires.
00:25:50 On en parle dans un instant.
00:25:52 A l'approche des JO, les contrôles se multiplient
00:25:56 pour trouver des taxis clandestins.
00:25:59 Ils tentent de récupérer des voyageurs à la sortie des gares et des aéroports.
00:26:02 On va voir comment ça se passe à Orly.
00:26:05 On a suivi un contrôle de police.
00:26:07 La France est le pays européen qui attire le plus d'investisseurs étrangers
00:26:12 pour la 5ème année consécutive.
00:26:16 C'est ce que révèle le baromètre annuel du cabinet EY.
00:26:18 Les détails avec le Mic Guillaume.
00:26:21 Emmanuel Macron reçoit les représentants du monde agricole à 10h ce matin.
00:26:25 Est-ce que tout est réglé ?
00:26:27 Est-ce que c'est la fin de la crise ?
00:26:29 On est allé à la rencontre d'un agriculteur dans le Lot-et-Garonne.
00:26:34 Des voix s'élèvent contre le grand bidouillage des notes
00:26:37 alors que la période des examens approche.
00:26:40 On vous en a déjà parlé dans la matinale de nombreuses académies.
00:26:43 Gonflent les résultats des élèves pour réhausser artificiellement
00:26:48 le taux de réussite aux examens chamin.
00:26:50 Oui, ça concerne le brevet, le bac ou même les CAP.
00:26:53 Selon une enquête du Figaro publiée ce matin,
00:26:56 à Nanterre par exemple, un collège a obtenu un taux de réussite de 93% au brevet
00:27:01 avec 7,7 sur 20 de moyenne à l'écrit.
00:27:05 Mathieu Devez.
00:27:06 Des taux de réussite aux examens gonflés artificiellement
00:27:10 qui ne reflètent pas vraiment le niveau des élèves.
00:27:12 Selon le Figaro, le ministère de l'Éducation a récemment confirmé
00:27:16 que les notes obtenues au brevet et au baccalauréat étaient volontairement trafiquées.
00:27:20 La forte hausse du taux de réussite au brevet a alerté depuis des années.
00:27:24 73% en 1990 contre 89% en 2023.
00:27:28 L'explosion du taux de réussite au bac interroge elle aussi.
00:27:31 En 1990, seuls 75,5% des candidats obtenaient le bac général
00:27:37 contre 95,7% l'année passée.
00:27:40 Selon le Figaro, il est notamment conseillé aux enseignants d'être bienveillants,
00:27:43 de rééquilibrer certaines notes obtenues aux épreuves de spécialité
00:27:47 et d'attribuer d'éventuels points supplémentaires
00:27:49 aux copies qui frôleraient la moyenne ou une mention.
00:27:52 Dans certaines académies comme à Créteil, Nice ou Nancy,
00:27:55 le taux de réussite a été gonflé de 6 points de pourcentage l'année dernière.
00:27:59 Dans certains établissements, le phénomène est encore plus marquant.
00:28:02 À Nanterre, un collège a obtenu 93% de réussite au brevet
00:28:06 malgré une note moyenne à l'écrit de 7,7 sur 20.
00:28:09 Le Premier ministre Gabriel Attal s'est saisi du problème.
00:28:12 Il souhaite notamment supprimer les correctifs académiques
00:28:15 qui offrent la possibilité pour un recteur
00:28:17 de réviser à la hausse les notes de l'ensemble des élèves d'une académie
00:28:20 en ajoutant par exemple un point
00:28:23 lorsque l'on constate une différence par rapport à l'année précédente.
00:28:26 Des campements de migrants s'installent en plein Paris.
00:28:32 On est allé dans l'un de ces campements.
00:28:36 Vous verrez le reportage à 7h.
00:28:39 Vous voyez des images derrière moi.
00:28:41 Campement situé à quelques centaines de mètres seulement de la mairie de Paris.
00:28:44 Cette situation sanquiste alors même que des migrants depuis des mois
00:28:49 sont transférés dans des villes, en région et même à la campagne.
00:28:52 Alors qu'est-ce que vous pensez de cette politique de dispatch
00:28:56 de migrants partout en France ?
00:28:58 Parfois ils sont arrivés illégalement dans le pays, souvent.
00:29:01 Est-ce que c'est une solution acceptable selon vous ou pas ?
00:29:04 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:29:08 On vous entendra dans une heure à 7h30.
00:29:10 Le chantage aux Jeux olympiques continue.
00:29:12 Après les cheminots et les contrôleurs aériens,
00:29:14 c'est au tour de la CGT des éboueurs de Paris
00:29:16 de déposer deux préavis de grève.
00:29:19 Oui, du 14 au 24 mai prochain et du 1er juillet au 8 septembre.
00:29:23 Ils exigent des augmentations de salaires
00:29:25 et le versement d'une prime liée aux Jeux olympiques.
00:29:27 Vous voulez savoir ? Ils vont les obtenir.
00:29:29 Ils vont les obtenir puisqu'ils obtiennent tout jusqu'ici.
00:29:33 En ce moment, c'est la Samaritaine.
00:29:36 SNCF, Aiguilleur.
00:29:39 Tout le monde y va.
00:29:40 Vous avez quelque chose à demander, Lomique ?
00:29:41 Non ?
00:29:43 Allez-y, parce que c'est le moment.
00:29:45 Réfléchir alors.
00:29:46 La CGT des éboueurs.
00:29:48 RATP et SNCF, le gouvernement a cédé.
00:29:51 Les éboueurs vont avoir une augmentation.
00:29:54 J'y mets ma main à côté.
00:29:55 Les contrôleurs aériens aussi.
00:29:56 Et les contrôleurs aériens.
00:29:58 La France est le pays le plus attractif d'Europe
00:30:00 pour la cinquième année consécutive.
00:30:02 C'est ce que révèle le baromètre annuel du cabinet EY.
00:30:06 De quoi s'aperçoit-on en regardant cette étude, Lomincky et O ?
00:30:09 On s'aperçoit qu'on a eu chaud, Romain, en réalité.
00:30:12 Parce que nous conservons notre première place.
00:30:14 Mais le nombre d'investissements étrangers en France
00:30:16 est malgré tout en recul par rapport à l'année dernière.
00:30:19 Mais comme il a baissé partout ailleurs en Europe,
00:30:21 nous restons numéro un avec un niveau élevé d'investissement.
00:30:24 21 % des investissements étrangers en Europe
00:30:27 sont faits en France, essentiellement dans l'industrie.
00:30:30 Ça, c'est plutôt une bonne nouvelle à quelques jours du sommet Choose France.
00:30:33 Il y a quand même des bémols.
00:30:35 Le premier, les investissements en 2023 sont surtout des extensions
00:30:38 ou des agrandissements de projets plus que de nouveaux projets.
00:30:42 Donc, ce ne sont pas de nouveaux investisseurs que l'on attire.
00:30:44 Et puis, autre bémol important, les investissements en France
00:30:47 génèrent moins d'emplois que ceux réalisés dans d'autres pays.
00:30:50 Un projet permet la création en France de 35 emplois en moyenne.
00:30:54 C'est 49 en Allemagne, c'est 299 en Espagne.
00:30:58 Vous voyez la différence ?
00:31:00 C'est le signe à nouveau que la main d'œuvre est beaucoup trop chère en France.
00:31:04 Nous avons le coût du travail le plus élevé en Europe.
00:31:07 Les investisseurs, ils bénéficient, c'est vrai, en France d'un cadre favorable,
00:31:10 d'aide, d'un tissu économique dynamique.
00:31:13 Mais ils préfèrent investir dans des projets plutôt technologiques
00:31:16 que dans des projets créateurs d'emplois.
00:31:18 Merci beaucoup, Lomique.
00:31:19 Gare au faux taxi.
00:31:20 Attention aux faux taxis.
00:31:21 À trois mois, des JO, des taxis clandestins,
00:31:24 tentent de récupérer une partie des voyageurs
00:31:26 à la sortie des aéroports et des gares.
00:31:27 C'est un phénomène qui existe depuis longtemps,
00:31:29 mais là, il s'amplifie avec les Jeux Olympiques, Chana.
00:31:32 Oui, une concurrence déloyale pour les taxis en règle,
00:31:34 mais aussi un danger pour la clientèle qui monte parfois dans des véhicules non assurés.
00:31:38 Alors, pour lutter contre ce phénomène, les contrôles se multiplient.
00:31:42 Reportage à l'aéroport d'Orly avec Jean-Michel Decaze.
00:31:46 Le dispositif est ultra discret.
00:31:48 Les policiers patrouillent en civil dans la zone des taxis de l'aéroport d'Orly.
00:31:54 Un van aux vitres fumées attire l'attention, immatriculé en République tchèque.
00:31:59 Les policiers enfilent leur brassard avant d'interroger le chauffeur.
00:32:04 Vous êtes un chauffeur professionnel ?
00:32:06 Vous avez une licence pour faire ce travail ?
00:32:08 Le conducteur est georgien, sans autorisation administrative.
00:32:12 Au cours des contrôles, mes enquêteurs m'ont fait part
00:32:14 que ce monsieur ne disposait pas de permis de conduire
00:32:16 et le véhicule n'était pas assuré.
00:32:17 Pour le chauffeur, la course depuis Disneyland s'arrête là.
00:32:20 Il avait demandé 145 euros aux passagers britanniques,
00:32:24 tarif dans la norme supérieure, mais somme illégalement perçue.
00:32:29 Le conducteur risque entre 800 et 1500 euros d'amende,
00:32:33 parfois une comparution immédiate.
00:32:36 Un plan d'action spécial sera mis en place à l'occasion des Jeux olympiques
00:32:40 qui courrera l'intégralité des zones aéroportuaires,
00:32:44 Paris, toutes les gares ferroviaires et l'intégralité des sites olympiques.
00:32:50 En ce moment, les 90 policiers de l'unité de contrôle des transports de personnes de Paris
00:32:56 procèdent à une cinquantaine de gardes à vue par mois.
00:32:59 Ils ont affaire à des chauffeurs individuels,
00:33:01 parfois à des réseaux clandestins de transport.
00:33:05 Pas de permis, pas d'assurance.
00:33:09 Des tarifs élevés ?
00:33:10 Des tarifs élevés, oui.
00:33:12 Pas de TVA, pas de taxes, rien ?
00:33:13 Il faut saisir la voiture.
00:33:15 Si vous saisissez pas le van, il faut saisir immédiatement la voiture.
00:33:17 Et là, vous êtes certains qu'il ne revient pas le lendemain ?
00:33:19 Ils ne sont pas difficiles à trouver.
00:33:21 Si vous les trouvez dans les aéroports,
00:33:22 ils ne sont pas très difficiles à trouver, franchement, pour les enquêteurs.
00:33:24 Aéroport, gare, tout le monde dit "taxi, taxi".
00:33:27 "Ah bon, vous êtes taxi ?"
00:33:28 "Oui, enfin, je suis..."
00:33:30 C'est évidemment pas déclaré.
00:33:32 Voilà, et là, pas de permis et pas d'assurance.
00:33:36 On saisit immédiatement le véhicule.
00:33:37 Je peux vous dire que ça va régler le problème assez rapidement.
00:33:41 Bon, c'est une proposition comme ça.
00:33:43 Emmanuel Macron va recevoir les syndicats agricoles aujourd'hui, Chana.
00:33:46 Oui, l'occasion pour le président de la République de faire un point
00:33:48 sur les mesures mises en place après la crise du début d'année.
00:33:52 Beaucoup d'agriculteurs ne voient pas d'amélioration dans leur quotidien
00:33:55 et demandent des mesures beaucoup plus fortes.
00:33:57 On a rencontré José Pérez, producteur de fruits dans le Lot et Garonne,
00:34:00 et l'une des figures de la mobilisation agricole de février dernier.
00:34:04 Reportage de Jérôme Rampenoux et Antoine Estève.
00:34:08 Pendant qu'il dresse des filets de protection au-dessus de ses pommiers du temple sur Lot,
00:34:11 José Pérez réfléchit.
00:34:13 Il sait déjà ce qu'il va dire au président de la République
00:34:15 avec les autres élus de la coordination rurale.
00:34:18 Les agriculteurs ne sont toujours pas suffisamment rémunérés pour leur travail
00:34:22 et depuis les grandes manifestations de cet hiver, la colère n'est pas retombée.
00:34:26 Le président de la République, il est président, il sait très bien s'exprimer,
00:34:30 il connaît les mots, il parle très très bien.
00:34:33 Il y a beaucoup d'engagement de dit, beaucoup de promesses,
00:34:36 mais derrière nous on n'a rien.
00:34:37 Aujourd'hui, on est trois, quatre mois après les manifestations.
00:34:41 Et les agriculteurs, moi je vois aujourd'hui plein d'agriculteurs,
00:34:44 encore ce matin j'ai croisé un agriculteur qui me dit "on n'a rien eu".
00:34:47 Les syndicats agricoles vont exposer leur vision de la répartition des richesses.
00:34:51 Pour eux, les transporteurs et la grande distribution
00:34:53 sont toujours les grands gagnants du marché de l'alimentation.
00:34:55 Un système qui n'a jamais été égalitaire.
00:34:58 Égalisme, ok, mais égalisme, faisons un égalisme équitable.
00:35:01 Un tiers, un tiers, un tiers.
00:35:02 Un tiers pour nous, les agriculteurs,
00:35:04 qui travaillons toute l'année pour produire un fruit.
00:35:07 Un tiers pour les intermédiaires qui doivent avoir leur marge aussi.
00:35:11 Et un tiers pour les centrales d'achat.
00:35:13 Et là, on pourrait travailler équitablement.
00:35:15 Mais aujourd'hui, nous on est à 10-15%,
00:35:18 les intermédiaires sont à 32% et les centrales d'achat, ils sont à plus de 52%.
00:35:22 José Pérez et les porte-parole de la coordination rurale
00:35:24 veulent apporter à Emmanuel Macron leur calculette
00:35:27 pour lui expliquer le prix des pommes par exemple.
00:35:29 Comment un kilo de fruit à 50 centimes dans cette exploitation
00:35:33 se retrouve à 5 euros sur les étals des supermarchés.
00:35:36 Voilà, tout est là, la crise agricole n'est absolument pas terminée.
00:35:41 Cette information de la nuit,
00:35:43 une nouvelle attaque russe a frappé la ville d'Odessa en Ukraine.
00:35:47 13 personnes blessées,
00:35:48 les infrastructures civiles ont été détruites par des missiles.
00:35:51 Cette ville portuaire, vitale pour les exportations ukrainiennes
00:35:54 et régulièrement à prise pour cible.
00:35:56 Rien que depuis le début de la semaine,
00:35:57 au moins 8 personnes ont perdu la vie dans des attaques similaires.
00:36:01 Le football avec la défaite du PSG au match aller
00:36:04 de la demi-finale de la Ligue des champions.
00:36:06 Défaite des Parisiens.
00:36:09 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:36:11 350 campings village 4 et 5 étoiles
00:36:14 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:36:16 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:36:20 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:36:23 Gardena.
00:36:25 - Bon, les Parisiens battus 1-0 face à Dortmund.
00:36:28 - Oui, qui jouait à domicile après l'ouverture du score
00:36:31 à la 36e minute par les Allemands.
00:36:34 Les joueurs de Luis Henrique ont manqué de belles occasions.
00:36:37 A la 52e, notamment Mbappé et Hakimi ont réalisé un double poteau.
00:36:41 30 minutes plus tard, encore un faux espoir
00:36:43 avec une tentative ratée d'Ousmane Dembélé.
00:36:46 Les Parisiens n'ont donc plus le choix.
00:36:47 Ils devront obligatoirement s'imposer avec deux buts d'écart au match retour.
00:36:51 Ça sera mardi prochain au Parc des Princes.
00:36:54 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:37:01 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:37:05 Gardena.
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00:37:08 350 campings Village 4 et 5 étoiles
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00:37:15 - La tension monte entre Londres et Dublin au sujet des migrants.
00:37:19 Vous le savez, les Anglais veulent expulser vers le Rwanda les migrants illégaux.
00:37:24 Cela provoque quelques tensions entre Londres et l'Irlande.
00:37:27 Vous allez voir.
00:37:28 Reportage CNews à suivre, à tout de suite.
00:37:30 CNews, il est 7h moins le quart.
00:37:35 Merci d'être là.
00:37:36 Tout d'abord, le point faux.
00:37:37 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
00:37:38 Chana Lusto.
00:37:39 - Science Po Paris a accepté d'organiser un débat au sein de l'établissement
00:37:46 avec les militants pro-palestiniens.
00:37:48 Il sera organisé ce matin à 10h15.
00:37:51 L'administration a appelé ça un "town hall",
00:37:53 reprenant le terme utilisé dans les universités américaines.
00:37:56 Elles aussi, d'ailleurs, frappées par les manifestations pro-palestines.
00:37:59 Certaines conditions ont été posées,
00:38:01 comme l'interdiction de banderoles et de drapeaux
00:38:03 et un temps de parole limité.
00:38:06 Et puis, les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir utilisé un agent chimique
00:38:10 contre des soldats ukrainiens.
00:38:11 Les Russes auraient eu recours à la chloropicrine, selon Washington.
00:38:15 Cet acte, s'il est confirmé, constitue une violation de la Convention
00:38:19 sur l'interdiction des armes chimiques.
00:38:21 La chloroquipe, la chloropicrine, est un produit chimique
00:38:24 qui, en cas d'inhalation, présente un risque pour la santé.
00:38:27 - Je vous le disais avant la pause,
00:38:30 la tension monte entre Londres et Dublin.
00:38:33 Depuis la promulgation de la loi britannique
00:38:35 contre l'immigration clandestine,
00:38:36 des centaines de demandeurs d'asile rejoignent l'Irlande.
00:38:39 Pourquoi ?
00:38:40 Pour ne pas être renvoyés au Rwanda.
00:38:43 Dublin veut les renvoyer au Royaume-Uni.
00:38:46 Sauf que le Premier ministre, Richie Sounak, s'y oppose.
00:38:49 Explication, récit, signé Barbara Durand.
00:38:53 - Accompagnés de camions-pêleteuses,
00:38:55 les forces de l'ordre procèdent au démantèlement de ces campements
00:38:57 installés dans les rues de Dublin.
00:38:59 Des tentes occupées par des migrants,
00:39:01 la plupart en provenance du Royaume-Uni.
00:39:03 Depuis la promulgation de la loi Rwanda,
00:39:05 ils sont de plus en plus nombreux à tenter de rejoindre l'Irlande.
00:39:08 - Je suis arrivé à Dublin hier.
00:39:10 Aujourd'hui, j'ai fait une demande d'asile.
00:39:12 Maintenant, je ne sais pas où aller.
00:39:13 Il n'y a pas de refuge.
00:39:15 J'avais tellement peur d'être envoyé au Rwanda.
00:39:18 Dans mon pays, il y a aussi la guerre.
00:39:20 Je viens d'Afghanistan.
00:39:21 Si je suis venu ici, c'est pour me sentir en sécurité.
00:39:24 Selon les autorités locales, 80% de ces demandeurs d'asile
00:39:28 seraient arrivés en Irlande en passant par sa frontière terrestre,
00:39:31 ouverte avec l'Irlande du Nord, un territoire britannique,
00:39:34 ce qui agace les habitants.
00:39:36 - L'Angleterre nous renvoie la balle.
00:39:38 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:39:39 Ils ne font pas partie de l'Union européenne, vous le savez,
00:39:42 et ils sont heureux que les migrants viennent en Irlande.
00:39:44 Face à la situation, l'Irlande a déclaré vouloir renvoyer
00:39:47 l'ensemble de ses migrants vers le Royaume-Uni.
00:39:49 Un projet de loi d'urgence en ce sens a d'ailleurs été approuvé mardi.
00:39:53 - Cela signifie que les personnes qui viennent en Irlande,
00:39:56 mais qui ont déjà séjourné au Royaume-Uni
00:39:58 ou qui ont demandé l'asile, peuvent y être renvoyées en toute sécurité.
00:40:03 Si le Premier ministre britannique a déjà répondu
00:40:05 qu'il n'accepterait pas leur retour, son gouvernement, lui,
00:40:08 espère expulser vers le Rwanda d'ici à la fin de l'année
00:40:11 quelques 5700 demandeurs d'asile.
00:40:14 - Voilà la problématique des migrants qui touchent
00:40:17 de nombreux pays européens et on en parle évidemment sur CNews.
00:40:21 Ce matin, on va écouter Marina Keh qui fait son retour
00:40:25 après 4 ans d'absence.
00:40:27 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:40:30 Passionnée d'art et de collection,
00:40:32 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:40:35 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:40:40 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:40:43 - Vous l'avez dit Romain, ce matin on écoute Marina Keh,
00:40:47 la chanteuse de 26 ans dévoile son nouveau single,
00:40:50 toujours en anglais, « Freedom in Goodbye ».
00:40:53 Il fait partie de son nouvel album « Heavenbound »,
00:40:55 sorti le mois dernier.
00:40:57 Dans son clip, Marina Keh nous emmène dans le désert
00:40:59 des Bardenas en Espagne.
00:41:02 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:05 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:08 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:12 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:16 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:19 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:22 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:25 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:28 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:31 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:34 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:37 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:40 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:43 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:46 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:49 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:52 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:55 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:41:58 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:01 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:04 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:07 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:10 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:13 * Extrait de « Freedom in Goodbye » de Marina Keh *
00:42:16 Raphaël Glucksmann, ex-filtré d'une manifestation lors du 1er mai,
00:42:19 Gautier Lebret, Raphaël Glucksmann,
00:42:22 accuse des militants France Insoumise de l'avoir pris pour cible.
00:42:25 Jean-Luc Mélenchon s'en défend.
00:42:27 On en parle juste après la pause. A tout de suite.
00:42:30 Raphaël Glucksmann, ex-filtré d'une manifestation hier,
00:42:35 lors du 1er mai,
00:42:38 Gautier Lebret, Raphaël Glucksmann,
00:42:41 accuse des militants France Insoumise de l'avoir pris pour cible.
00:42:44 Oui, il a donc été visé, on va voir les images, par des jets de peinture,
00:42:47 ex-filtrés du cortège, ça se passait hier à Saint-Etienne,
00:42:50 les militants qui ont fait cela avec des drapeaux palestiniens
00:42:53 et scandaient « Casse-toi, Palestine vivra ».
00:42:56 Alors tout le monde condamne, dans la classe politique,
00:42:59 notamment à gauche, Jean-Luc Mélenchon y compris,
00:43:02 sauf que c'est trop facile. Les militants qui ont fait cela
00:43:05 sont des militants qui sont détenus.
00:43:08 Et vous vous souvenez à quel mouvement ? Je pose la question.
00:43:11 Raphaël Glucksmann a la réponse. Il accuse la France Insoumise. Écoutez-le.
00:43:14 Alors franchement, je ne les connais pas personnellement,
00:43:17 donc c'est compliqué, on va voir qui c'est.
00:43:20 Mais ce qui est sûr, c'est qu'il y avait des drapeaux de partis politiques.
00:43:23 Il y avait des drapeaux de révolution permanente et de la France Insoumise.
00:43:26 Donc voilà, c'est leur conception du débat démocratique,
00:43:29 ce n'est pas la nôtre.
00:43:32 On exclut a priori toute forme de violence physique et verbale
00:43:35 de la confrontation politique qui fait vivre la démocratie.
00:43:38 Alors, il a réitéré sur les réseaux sociaux,
00:43:41 Raphaël Glucksmann, il accuse bien la France Insoumise.
00:43:44 Évidemment, vous vous en doutez, ça ne plaît pas du tout à Jean-Luc Mélenchon,
00:43:47 le leader insoumis. Il dit « Raphaël Glucksmann, excusez-vous,
00:43:50 vous avez accusé LFI de votre expulsion de la manif du 1er mai,
00:43:53 nous avons récusé, vous et vos chefs d'UPS ont continué
00:43:56 sur la base de vos accusations.
00:43:59 Les jeunes communistes du 42 ont revendiqué cette action.
00:44:02 Après ceux du Nord, chez Fabien Roussel,
00:44:05 respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître. »
00:44:08 Alors effectivement, il y avait des drapeaux des jeunes communistes,
00:44:11 la tête de liste communiste a été interrogée sur le sujet, Léon Desfontaines,
00:44:14 et il explique que ces jeunes communistes ne font pas partie du Parti communiste.
00:44:17 Bref, personne n'assume à la France Insoumise,
00:44:20 comme chez les jeunes communistes. Manuel Bompard,
00:44:23 le coordinateur en chef du mouvement de Jean-Luc Mélenchon,
00:44:26 a été tweeté et il nous donne des petites leçons,
00:44:29 comme ils savent si bien le faire à la France Insoumise.
00:44:32 Y a-t-il encore un journaliste honnête dans ce pays pour cesser d'accuser
00:44:35 la France Insoumise d'une action qu'elle déplore et qui a été revendiquée par d'autres ?
00:44:38 Les leçons d'honnêteté de Manuel Bompard, ça ne manque pas de selle.
00:44:41 Eux qui sont si modérés, qui ne s'en sont jamais pris aux députés PS-Jérôme Getsch,
00:44:44 qui n'ont jamais dit à Yael Brown-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale
00:44:47 d'Alecampé à Tel Aviv, qui n'ont jamais mis une cible sur Rutel Kriev,
00:44:50 qui a été retrouvé avec des policiers tout de suite demandés par Gérald Darmanin pour la protéger.
00:44:54 Ou encore Patrick Drahi, ciblé à chaque fois par Jean-Luc Mélenchon,
00:44:58 comme ce directeur de l'université de Lille, comparé la semaine dernière au nazi Eichmann.
00:45:02 Une plainte a d'ailleurs été déposée.
00:45:04 Quoi qu'il en soit, ce sont des militants d'extrême gauche qui s'en sont pris à Raphaël Glucksmann.
00:45:08 Le groupe vit bien à gauche et la NUPES continue de mourir à petit feu.
00:45:11 Alors que reprochent ces militants à Raphaël Glucksmann exactement ?
00:45:14 Alors ça c'est la grande question Romain, puisque je vous rappelle ce qu'ils ont crié.
00:45:18 "Casse-toi, Palestine vivra".
00:45:20 Le problème, Raphaël Glucksmann au Parlement européen a voté pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza
00:45:26 et contre, je cite, "la politique criminelle de Benyamin Netanyahou".
00:45:30 Alors qu'est-ce que lui reprochent ces militants pro-palestiniens ?
00:45:33 Puisque comme eux, ils condamnent Netanyahou et ils demandent un cessez-le-feu.
00:45:37 J'ai ma petite idée.
00:45:38 Regardez ce qu'il a tweeté Raphaël Glucksmann, qui lui aussi sent bien ce qu'il peut y avoir derrière ses attaques.
00:45:44 Des mois de messages de haine reçus par milliers, très souvent à connotation antisémite.
00:45:50 C'est ça qu'on lui reprochait à Raphaël Glucksmann hier, puisqu'il, encore une fois, défend un cessez-le-feu à Gaza
00:45:56 et condamne la politique de Benyamin Netanyahou.
00:45:59 Raphaël Glucksmann qui était favorable à la nupesse au moment de sa création.
00:46:03 Alors ça c'est une grande contradiction de Raphaël Glucksmann.
00:46:05 C'est le reproche qu'on peut lui faire.
00:46:07 Il a accepté la nupesse, alors que par exemple sur les questions internationales, notamment la Russie,
00:46:11 il est à mille lieues des positions de Jean-Luc Mélenchon.
00:46:13 Et je voulais vous montrer l'homme qui était à côté de Raphaël Glucksmann hier, lorsqu'il a répondu à la presse.
00:46:21 Vous voyez Pierre Jouvet. C'est lui, il y a deux ans, qui est allé négocier au siège de la France Insoumise
00:46:27 l'accord qui allait déboucher sur la nupesse.
00:46:29 Et Pierre Jouvet disait même, il y a un an au JDD, nous sommes prêts à discuter d'une liste nupesse aux Européennes.
00:46:35 Donc il critique aujourd'hui les outrances de LFI, mais ils ont fermé les yeux le temps de cette alliance
00:46:41 pour sauver des sièges de députés et tant pis pour le reste.
00:46:44 Et dans trois ans, il faudra à nouveau sauver ces sièges de députés
00:46:48 et Jean-Luc Mélenchon sera vraisemblablement redevenu l'homme fort à gauche,
00:46:52 puisque Raphaël Glucksmann à une élection présidentielle, ça vaut 3%.
00:46:55 Alors les socialistes refusent de s'allier à la France Insoumise, on demande à voir, mais on a le droit d'être sceptiques.
00:47:00 Merci Gauthier. 8h10, soyez là, car le livre "Députés Renaissance" des Yvelines
00:47:04 sera l'invité de Sonia Mabrouk pour la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:47:10 Tout de suite, le temps et les images les plus exceptionnelles, les plus impressionnantes
00:47:15 de ce qui s'est passé dans le ciel et sur Terre ces dernières heures avec Alexandra Blanc.
00:47:20 La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:47:24 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:47:26 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:47:29 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:47:32 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:47:37 Alexandra, il y a eu de gros orages hier en région parisienne.
00:47:40 Oui, on prend la direction d'Ozoir-la-Ferrière, située en Seine-et-Marne, avec des images impressionnantes.
00:47:46 Hier, on a eu vraiment une très belle cellule orageuse qui est remontée en direction de la Bourgogne,
00:47:50 et petit à petit qui s'est dirigée en direction du bassin parisien, avec, vous le voyez, de la grêle hier soir en Ile-de-France,
00:47:56 aux alentours de 20h, 21h, mais surtout en fin de nuit, notamment en allant un petit peu plus au nord,
00:48:02 avec de fortes pluies sur le Calvados, et puis, vous le voyez, ces images prises dans le Val d'Oise, à Fosses,
00:48:08 à quelques kilomètres au nord de l'aéroport Paris Charles de Gaulle, avec également de la grêle,
00:48:13 beaucoup d'activités électriques. On a eu également des orages sur Paris, intra-muros, mais c'est plutôt des orages secs et sans grêle.
00:48:20 Donc, on voulait ce matin vous montrer les images de ces intempéries qui ont donc concerné la Bourgogne,
00:48:26 mais également l'Ile-de-France, hier en cours de soirée.
00:48:28 Alors, aujourd'hui, le temps ne sera pas printanier, loin de là, avec toujours de la pluie, de la neige également, en montagne,
00:48:34 entre les Pyrénées, le Massif central ou encore les Alpes, et puis on retrouve également quelques orages actuellement
00:48:40 en remontant vers le nord-est du pays ou encore du côté de la Corse. Dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:48:46 N'espérez pas voir le soleil puisqu'on aura un temps très nuageux, très pluvieux sur 90% du territoire,
00:48:52 avec toujours quelques orages en direction des frontières de l'Est ou encore sur la Corse.
00:48:57 On retrouvera néanmoins quelques éclaircies sur la façade atlantique.
00:49:00 Côté température, ça reste plutôt doux ce matin. 11 degrés à Paris ou encore 13 degrés en allant vers l'Alsace,
00:49:07 mais dans l'après-midi, les températures dégringolent.
00:49:09 Regardez, ce sont des températures largement en dessous des normales de saison, seulement 14 degrés à Marseille,
00:49:14 14 degrés également pour la pointe bretonne ou encore pour le bassin parisien, et vous aurez seulement 12 degrés en région Rhône-Alpes.
00:49:21 C'était La Météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena. Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:49:29 C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous, spécialisée dans les énergies renouvelables.
00:49:35 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:49:38 C'est News, il est 7h. Un grand merci à vous d'être avec nous ce matin à la Une.
00:49:42 Regardez et écoutez bien.
00:49:44 Des campements de migrants avec plusieurs dizaines de tentes s'installent en plein Paris.
00:49:50 Malgré la politique de répartition des migrants dans toute la France, certains quartiers ressemblent à des bidonvilles.
00:49:56 Nous sommes allés sur place, reportage à suivre.
00:49:58 Et puis nous serons dans un instant avec Nicolas Pouvremonty, directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
00:50:04 A tout de suite, merci d'être là.
00:50:06 Jordan Bardella lance un appel à voter pour lui à tous les électeurs de droite de LR à Reconquête.
00:50:12 Je reviens avec vous, Gauthier Lebrecht. A tout de suite, Gauthier.
00:50:15 Le père du jeune Matisse, tué à coups de couteau par un afghan, réclame justice.
00:50:20 Il espère qu'elle ne sera pas trop laxiste, vous l'entendrez dans ce journal.
00:50:24 Et puis le rythme de baisse des prix de l'immobilier semble ralentir.
00:50:28 Ça baisse toujours, mais moins vite.
00:50:30 C'est ce que révèlent les derniers chiffres du baromètre Se loger, meilleurs agents, sur lequel on va revenir avec vous.
00:50:36 L'homique Guillaume. A tout de suite, l'homique.
00:50:38 En plein cœur de Paris, un camp de migrants s'est installé sur le trottoir, à quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville.
00:50:43 Pourtant, à l'approche des Jeux Olympiques, les opérations de démantèlement se multiplient dans la capitale,
00:50:48 ainsi que les expulsions vers les régions, notamment dans les villes à la campagne, Chana.
00:50:53 Mais vous allez voir que pour échapper aux forces de l'ordre, certains étrangers se déplacent sans arrêt.
00:50:58 Reportage de Bamba Gueye avec le récit de Juliette Sadat.
00:51:02 Malgré une volonté ferme affichée par le gouvernement, les camps de migrants persistent dans la capitale.
00:51:08 Comme ici à la station de métro Pont-Marie dans le 4e arrondissement, à quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville.
00:51:15 Des dizaines de tentes installées le long du trottoir, malgré des contrôles de police fréquents à l'approche des JO.
00:51:21 Chaque jour, nous sommes chassés par les policiers. On vient par là, deux ou trois jours, on est de l'autre côté.
00:51:28 C'est comme ça, c'est la JOL qui vient, dans la rue, ils ne veulent pas voir les gens dans la rue, des tentes dans la rue.
00:51:35 Alors que Paris fait face à des demandeurs d'asile de plus en plus nombreux en quête d'un hébergement d'urgence,
00:51:41 depuis plusieurs mois, l'État organise des transferts en car depuis la région parisienne vers différentes villes de province,
00:51:47 notamment vers Orléans, où il serait plusieurs centaines à être arrivés depuis près d'un an.
00:51:52 Des déplacements dénoncés par le maire de la ville.
00:51:55 En tant que citoyen, je dis, il serait temps quand même d'avoir une vraie politique migratoire dans ce pays et d'assumer ses responsabilités.
00:52:02 Je demande que les lois de la République s'appliquent et que les personnes qui sont en situation irrégulière soient expulsées du territoire,
00:52:09 ce qui est parfaitement logique. Sinon, ça ne sert à rien d'avoir des lois.
00:52:12 Si l'État évoque ces déplacements comme une transition démographique dans la France rurale et les petites communes,
00:52:17 d'autres maires de province ont exprimé leur colère.
00:52:20 Selon les chiffres officiels, 3 800 personnes ont ainsi quitté Paris depuis près d'un an.
00:52:26 Qu'est-ce que vous en pensez du dispatch partout en France des migrants,
00:52:31 même ceux arrivés illégalement dans le pays, qui sont installés dans des capitales régionales, mais même à la campagne ?
00:52:38 Est-ce que c'est une solution acceptable selon vous ou pas ?
00:52:41 Qu'est-ce qu'il faut faire ? Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:52:45 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:52:48 Jordan Bardella a révélé les 35 premiers noms de sa liste pour les élections européennes
00:52:53 lors d'un meeting à Perpignan. Le président du RN a lancé un appel aux électeurs de droite.
00:52:58 Je voulais qu'on y revienne ce matin avec vous, Gautier Lebret.
00:53:00 Gautier, Jordan Bardella veut assécher les voix des Républicains et de Reconquête.
00:53:06 Oui, Jordan Bardella, il y a quelques mois, disait qu'à la fois les Républicains et Reconquête n'auraient pas d'eurodéputés
00:53:11 et termineraient les deux listes sous la barre des 5%.
00:53:15 Il y a sans doute une des deux listes qui terminera sous la barre des 5%
00:53:18 et effectivement c'est une lutte pour la survie des deux parties qui s'est engagée.
00:53:22 Mais Jordan Bardella veut tout aspirer.
00:53:24 Il a dit hier sur la scène de son meeting à Perpignan,
00:53:27 "Je voudrais parler à ces électeurs de droite orphelins français,
00:53:30 ayant le cœur à droite, vous êtes attachés au travail, au mérite, à l'autorité.
00:53:34 Regardez qui a repris le flambeau."
00:53:36 Regardez qui a repris le flambeau, moi, Jordan Bardella, évidemment c'est ça que ça veut dire.
00:53:39 Il a appelé également les électeurs d'Éric Zemmour à ne pas éparpiller leur voix
00:53:43 en choisissant sa liste plutôt que celle de Marion Maréchal.
00:53:46 Il y a une vraie différence entre Jordan Bardella et Marine Le Pen,
00:53:49 c'est que Jordan Bardella arrive à capter ce vote LR, UMP, sarcosiste, bourgeois,
00:53:55 qui résiste tant à Marine Le Pen.
00:53:58 Jordan Bardella arrive à faire cette rencontre entre un vote populaire,
00:54:02 celui que représente Marine Le Pen notamment dans sa circonscription
00:54:05 et dans cette ville d'Énimbaumont,
00:54:07 et ce vote bourgeois qui résiste à la présidente du groupe RN à l'Assemblée.
00:54:11 Il a un modèle, Jordan Bardella, dans cette stratégie.
00:54:13 Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait totalement asséché les voix de Jean-Marie Le Pen,
00:54:18 il ne restait plus que lui à droite.
00:54:20 Eh bien, il veut être le Nicolas Sarkozy, pourquoi pas 20 ans plus tard de 2027,
00:54:25 en asséchant les Républicains et reconquête,
00:54:28 puisque certains, même à l'Élysée, lui prêtent des ambitions présidentielles pour 2027.
00:54:32 Il y a une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Marine Le Pen,
00:54:35 c'est le procès en septembre prochain des assistants parlementaires.
00:54:38 Elle pourrait, à ce moment-là, être rendue inéligible.
00:54:40 C'est un procès qui ne concerne pas Jordan Bardella,
00:54:42 et à ce moment-là, lui, il sera en pleine tournée littéraire pour son livre.
00:54:45 La dernière fois qu'un candidat à la présidentielle a fait une tournée littéraire,
00:54:49 il s'appelait Éric Zemmour.
00:54:51 Et il a été...
00:54:52 Candidat.
00:54:53 Et il a été candidat.
00:54:54 Merci beaucoup, Gauthier Lebret.
00:54:55 Il n'a pas été élu.
00:54:56 Il n'a pas été élu, mais il a été candidat.
00:54:59 Le témoignage bouleversant du père de Mathis,
00:55:01 qui fait preuve d'une grande dignité,
00:55:03 Christophe Marchais a rendu hommage à son fils chez nos confrères de France 3.
00:55:07 Le père de famille demande à ce que justice soit faite après la mort de Mathis.
00:55:11 Il espère que son meurtrier écopera de la peine maximale.
00:55:14 Dunia Tengour et Mathieu Deveze.
00:55:16 C'est le témoignage d'un père brisé et en colère.
00:55:20 Mathis était un petit gamin joyeux et heureux.
00:55:26 Il aimait tout le monde.
00:55:27 Christophe Marchais, le père de Mathis,
00:55:29 prend la parole pour rendre hommage à son fils.
00:55:32 Il réclame une justice des plus fermes,
00:55:34 tout en mettant en garde sur une quelconque récupération.
00:55:37 Je ne veux pas que ça monte au créneau,
00:55:39 parce que l'agresseur, c'était un afghan,
00:55:46 comme on l'entend depuis deux jours.
00:55:50 Alors oui, je veux que la justice soit faite,
00:55:54 parce que c'est surtout pour moi le meurtrier de mon fils.
00:55:59 Il me paraît logique qu'il y ait justice.
00:56:03 Et pour lui et pour sa mère.
00:56:07 Le père de famille interpelle les parents
00:56:09 sur les fréquentations de leurs enfants.
00:56:11 Il faut pister les gamins.
00:56:13 Je suis désolé.
00:56:14 Il faut savoir où ils sont, à quel moment ils y sont.
00:56:19 Il y a des applis maintenant pour ça.
00:56:21 Il faut s'en servir.
00:56:23 Et puis la première fréquentation qui craint un peu,
00:56:26 il ne faut pas hésiter à couper les pontes
00:56:28 de toutes les manières possibles.
00:56:29 À l'approche de la marche blanche prévue samedi prochain,
00:56:32 Christophe Marchais en appelle au calme
00:56:34 et précise qu'il s'agira d'une marche organisée par la famille
00:56:37 et encadrée par les forces de l'ordre.
00:56:40 Voilà, surveillez les fréquentations de vos enfants,
00:56:44 c'est ce que dit le père de Mathis.
00:56:46 Témoignage bouleversant, s'il en est.
00:56:48 Du football à présent avec la défaite du PSG
00:56:51 hier soir en Ligue des champions.
00:56:53 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:56:55 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:56:58 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:57:01 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:57:04 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:57:09 Bon, sacré poteau hier soir.
00:57:11 Sacré poteau.
00:57:12 Manque de chance, je ne sais pas, manque de talent,
00:57:14 il manquait quelque chose hier.
00:57:16 Le PSG a été battu par les Allemands de Dortmund.
00:57:19 1-0 face à Dortmund qui jouait à domicile
00:57:22 après l'ouverture du score à la 36e minute par les Allemands.
00:57:25 Les joueurs de Louis-Sennrick et ont manqué de belles occasions,
00:57:28 on vient de l'évoquer, à la 52e Mbappé et Hakimi
00:57:31 ont réalisé un double poteau.
00:57:33 30 minutes plus tard, encore un faux espoir
00:57:36 avec une tentative ratée d'Ousmane Dembélé.
00:57:39 Les Parisiens n'ont donc plus le choix,
00:57:41 ils devront obligatoirement s'imposer
00:57:43 avec deux buts d'écart au match retour s'ils veulent aller en finale.
00:57:47 Le match retour sera mardi prochain au Parc des Princes
00:57:50 et le capitaine du PSG, Marc Inhoos, s'est dit confiant.
00:57:53 Au micro de Canal+ écoutez.
00:57:55 Ce sont deux équipes qui vont vers l'avant,
00:57:58 qui aiment bien avoir le ballon,
00:58:00 qui veulent le ballon toujours,
00:58:02 c'est pour ça que ça a été un test physique,
00:58:04 un match beaucoup physique.
00:58:06 Par rapport au résultat, c'est vrai qu'on a eu
00:58:08 beaucoup d'occasions, surtout en deuxième mi-temps,
00:58:11 des occasions claires qu'on ne peut pas rater
00:58:13 si on veut aller en finale.
00:58:15 À la maison, il faut vraiment les concrétiser.
00:58:17 L'équipe était là, c'est toujours très difficile de jouer ici.
00:58:21 On le connaît, le contexte.
00:58:23 Nous, on est venus ici pour chercher cette victoire,
00:58:25 on n'a pas pu.
00:58:27 1-0, on l'a fait déjà avant,
00:58:30 on a montré qu'on peut le faire,
00:58:32 surtout à la maison, avec l'énergie de nos supporters,
00:58:35 c'est sûr que ça va être un scénario différent.
00:58:37 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:58:41 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:58:44 Gardena.
00:58:46 C'était votre programme avec Omer.
00:58:48 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:58:51 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:58:54 La politique de répartition des migrants un peu partout en France,
00:58:58 dans les régions, dans les campagnes,
00:59:00 on va en parler en détail avec vous, Nicolas Pouvremonti.
00:59:03 Bonjour.
00:59:04 Bonjour.
00:59:05 Merci d'être là et on vous retrouve dans un instant,
00:59:07 juste après la pause.
00:59:08 À tout de suite.
00:59:09 C'est Newsy, il est 7h13.
00:59:13 Bienvenue à tous.
00:59:14 Le Point Info, les toutes dernières informations avec Chanel Ousto.
00:59:20 Le chantage au JO continue.
00:59:22 Après les cheminots et les contrôleurs aériens,
00:59:24 la CGT des éboueurs de la capitale a déposé deux préavis de grève,
00:59:28 du 14 au 24 mai prochain et du 1er juillet au 8 septembre.
00:59:33 Ils exigent des augmentations de salaires
00:59:35 et le versement d'une prime liée au JO.
00:59:37 Et puis Emmanuel Macron va recevoir les syndicats agricoles aujourd'hui,
00:59:41 l'occasion pour le président de la République
00:59:43 de faire un point sur les mesures mises en place
00:59:45 après la crise de début d'année.
00:59:47 Beaucoup d'agriculteurs ne voient pas d'amélioration dans leur quotidien
00:59:50 et demandent des mesures beaucoup plus fortes.
00:59:52 Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a été très clair.
00:59:55 S'il y a un double discours, les agriculteurs redescendront dans la rue.
00:59:58 Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'Observatoire de l'Immigration
01:00:04 et de la Démographie, est avec nous.
01:00:06 Merci beaucoup d'être là.
01:00:08 Des campements de migrants dans de nombreuses grandes villes
01:00:11 et notamment dans la capitale,
01:00:12 malgré la politique de répartition des migrants
01:00:15 sur tout le territoire, à l'approche des JO.
01:00:18 On en parle avec vous.
01:00:19 Déjà, quelle est la politique appliquée actuellement ?
01:00:22 Quelles sont les règles de cette répartition ?
01:00:24 Les règles majeures de cette répartition,
01:00:26 pour cette population particulière des migrants sans-abri en région parisienne,
01:00:30 ont été fixées il y a à peu près un an maintenant,
01:00:32 lorsque le gouvernement a décidé d'ouvrir
01:00:34 une dizaine de SASS d'accueil temporaire régionaux.
01:00:37 Un SASS par grande région métropolitaine hors Île-de-France,
01:00:40 à l'exception des Hauts-de-France et de la Corse.
01:00:42 L'idée est de prendre les migrants qui sont notamment
01:00:44 dans ces campements en Île-de-France,
01:00:46 de les orienter vers ces centres,
01:00:47 et dans ces centres, sur une durée de trois semaines,
01:00:49 on va évaluer leur situation administrative et sociale,
01:00:52 pour ensuite les orienter vers différents types d'hébergement,
01:00:55 des centres d'accueil pour demandeurs d'asile,
01:00:56 un hébergement d'urgence généraliste,
01:00:58 et aussi un certain nombre de migrants qui ensuite repartent dans la nature.
01:01:01 Pour le dire simplement.
01:01:02 Une petite question, pourquoi à l'exception de la Corse et des Hauts-de-France ?
01:01:05 Il y a plusieurs raisons qui ont été avancées.
01:01:07 Pour ce qui est des Hauts-de-France, l'explication officielle a été
01:01:10 qu'il y a déjà une forte pression migratoire autour de Calais et de Dunkerque,
01:01:12 et qu'il y a des phénomènes localement situés.
01:01:15 Encore, c'est plus ambigu, il a été fait mention de spécificités insulaires.
01:01:19 Il est possible que le degré d'acceptation locale
01:01:21 de ce type de répartition soit moins fort que dans d'autres régions.
01:01:24 Donc, dit, j'allais dire pas plus clairement,
01:01:26 parce que c'est très clair ce que vous dites,
01:01:27 mais traduit par moi, ça veut dire que les Corses n'accepteraient pas
01:01:32 qu'on installe des camps de migrants chez eux ?
01:01:33 Ça a été compris comme ça, par le cabinet du ministre notamment.
01:01:36 D'accord. On parle de combien de personnes ?
01:01:38 Alors, depuis que ces SASS ont été mis en place,
01:01:41 on doit être aujourd'hui un peu plus de 4000 personnes
01:01:43 qui sont passées par ces SASS,
01:01:44 la idée étant que ce ne sont que des SASS de transition.
01:01:47 Au bout de ces trois semaines, il y en a environ la moitié
01:01:49 qui sont réorientées vers le dispositif national d'accueil
01:01:52 des demandeurs d'asile, pour ceux qui ont déposé une demande d'asile.
01:01:54 Donc, il y a 100 000 places en France pour ça.
01:01:55 Oui.
01:01:56 Un dispositif qui est déjà saturé par ailleurs.
01:01:58 30 à 40 % vont vers les hébergements d'urgence généralistes,
01:02:02 qui sont eux aussi saturés, et notamment saturés par l'immigration irrégulière,
01:02:06 puisque dans son rapport de début d'année
01:02:08 sur la politique de lutte contre l'immigration irrégulière,
01:02:10 la Cour des comptes nous disait qu'il y a entre 40 et 60 % des places
01:02:13 dans les hébergements d'urgence en France
01:02:15 qui sont occupés par des immigrés irréguliers.
01:02:17 Et enfin, on en a 15 % qui quittent ces SASS
01:02:20 sans savoir vraiment ce qu'ils vont devenir.
01:02:22 Il est probable, c'est ce que disent les administrations et les associations,
01:02:25 que beaucoup d'entre eux reviennent en région parisienne,
01:02:27 parce que phénomène de diaspora, liens familiaux,
01:02:30 parce qu'il y a aussi un tissu associatif dense dans Paris,
01:02:33 un tissu associatif pour qui, parfois, ces camps de migrants sont aussi une aubaine,
01:02:38 parce que c'est un enjeu de visibilité politique fort pour eux,
01:02:41 ils ont une démarche militante.
01:02:43 On sait qu'il y a des associations qui distribuent des tentes,
01:02:45 typiquement, je ne sais pas ce qu'il en est sur le cas du Pont-Marie,
01:02:47 mais les campements qui sont restés longtemps près de la Place de la République,
01:02:50 par exemple, étaient, si je puis dire,
01:02:52 subventionnés logistiquement par ces associations.
01:02:55 Ça, c'est très important.
01:02:57 Ces quartiers des grandes villes, certains en tout cas,
01:03:01 ont des allures de bidonville,
01:03:02 mais c'est organisé par les associations pro-migrants ?
01:03:05 Alors, tout n'est pas organisé, il y a des aspects spontanés.
01:03:08 C'est-à-dire qu'il y a des regroupements de migrants
01:03:10 parce qu'il y a déjà des gens sur place,
01:03:12 donc phénomène de diaspora, on attire,
01:03:14 on va rejoindre les gens avec qui on est arrivé en France.
01:03:16 Mais ensuite, oui, il y a des associations qui distribuent des tentes
01:03:18 et des associations pour qui le fait d'avoir des campements en centre-ville,
01:03:21 c'est la garantie d'une attention politique,
01:03:23 c'est la garantie d'une visibilité médiatique,
01:03:25 et c'est la garantie pour elles de porter un combat
01:03:28 qui est globalement favorable à l'abolition des frontières,
01:03:30 parce que c'est porté comme tel par un certain nombre de ces associations,
01:03:32 y compris parmi les moins idéologiques en apparence,
01:03:35 je pense à l'Acimad, qui est une association
01:03:37 qui a reçu près de 8 millions de subventions et concours publics en 2021,
01:03:41 et qui dit dans sa communication publique que les frontières tuent.
01:03:44 Donc, au-delà de la démarche humanitaire ou caritative,
01:03:47 il y a une dimension éminemment politique dans l'action d'une part de ces associations.
01:03:50 Cette politique de répartition des migrants dans toute la France,
01:03:53 enfin, sauf en Corse et dans les Hauts-de-France,
01:03:56 elle va s'arrêter après les Jeux Olympiques ?
01:03:59 Alors, en tout cas, pour ce qui a trait aux dispositifs des SASS d'accueil temporaire régionaux,
01:04:03 à ce stade, il est censé se terminer à la fin 2024,
01:04:06 donc après les JO. Il est possible qu'il soit prolongé,
01:04:09 mais la situation et le problème perdurera,
01:04:12 parce qu'en réalité, l'État court en mettant toujours plus de moyens
01:04:15 pour faire face aux questions posées par une accélération migratoire
01:04:19 qui est toujours plus rapide.
01:04:20 Les solutions après ces SASS,
01:04:22 j'évoquais les dispositifs d'accueil des demandeurs d'asile,
01:04:24 mais on est structurellement saturé,
01:04:26 y compris pour cette solution majoritaire que prennent les migrants après les SASS.
01:04:30 Et pourquoi on est saturé ?
01:04:31 Parce que le nombre de premières demandes d'asile en France
01:04:33 est aujourd'hui supérieur de 245% à ce qu'il était à la fin des années 2000,
01:04:37 parce que la France a accueilli plus d'un million de premières demandes d'asile depuis 2013.
01:04:41 Donc en réalité, on se contente de gérer en aval ce qu'il faudrait gérer en amont,
01:04:45 en faisant en sorte de tarir ces flux-là.
01:04:47 Et pour ça, il y a différents moyens d'action.
01:04:49 Il y a des actions à très court terme,
01:04:50 jouées sur l'attractivité sociale,
01:04:51 et des actions de plus long terme, structurelles,
01:04:53 où là, il faudra sans doute réviser un certain nombre de traités sur l'asile,
01:04:56 sur la libre circulation en Europe.
01:04:58 Mais il s'agit d'agir en amont,
01:04:59 plutôt que de gérer comme on peut des conséquences délétères.
01:05:01 Oui.
01:05:02 Qu'est-ce que se disent les autorités en envoyant des migrants à travers tout le pays ?
01:05:09 Ce sont des individus qui, au final, vont s'intégrer, s'installer,
01:05:15 commencer à travailler.
01:05:16 Qu'est-ce qu'ils ont en tête comme projet ?
01:05:18 Il y a cette idée d'abord que les capacités d'accueil de la région parisienne sont saturées
01:05:22 parce que la flue migratoire a tendance à se concentrer sur Paris et l'île de France.
01:05:26 Et oui, il y a aussi cette idée que l'intégration pourra se faire plus facilement
01:05:28 dans des régions moins concernées.
01:05:30 Ça reste à prouver.
01:05:32 La trajectoire d'intégration des réfugiés hors île de France
01:05:34 n'est pas fondamentalement meilleure.
01:05:37 Les difficultés ensuite de placement en rétention administrative
01:05:40 et de renvoi de ceux de ces étrangers qui sont en situation irrégulière,
01:05:42 qui font l'objet d'une OQTF,
01:05:44 ne sont pas forcément meilleures hors d'île de France qu'en île de France.
01:05:47 Donc en réalité, on cherche à crever un abcès,
01:05:49 qui là aussi est un abcès politique, médiatique.
01:05:51 On voit des campements dans Paris.
01:05:53 On se dit qu'en ouvrant ces sas, parfois dans des toutes petites villes de province,
01:05:56 ça se verra moins.
01:05:58 Mais diluer le problème, ça ne revient hélas pas à le résoudre.
01:06:00 Nicolas Pouvremonti, merci beaucoup d'être venu ce matin
01:06:02 nous expliquer tout ça.
01:06:04 Directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
01:06:07 Merci à vous, bonne journée.
01:06:09 Dans un instant, on va parler de l'immobilier.
01:06:11 Déjà, la fin de la baisse des prix.
01:06:14 Bon, les prix continuent à baisser, mais moins vite,
01:06:16 nous dira Lomigui.
01:06:18 Les prix de l'immobilier continuent de baisser,
01:06:20 mais moins vite qu'avant.
01:06:22 On voit ça en détail avec vous, Lomigui.
01:06:24 Votre programme avec DomExpo.
01:06:26 4 villages en île de France.
01:06:28 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:06:30 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:06:32 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:06:35 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:06:38 Gardena.
01:06:40 Le marché immobilier s'envole.
01:06:42 Les prix de l'immobilier sont en baisse.
01:06:44 Les prix de l'immobilier sont en baisse.
01:06:46 Le marché immobilier semble sortir de sa torpeur
01:06:49 avec des prix qui baissent plus lentement
01:06:51 et qui même repartent à la hausse dans certaines villes.
01:06:54 C'est déjà une forme de reprise, Lomigui.
01:06:56 Oui, exactement, Romain.
01:06:57 C'est ce que montrent les derniers chiffres du baromètre Seloger.
01:06:59 Meilleurs agents publiés hier.
01:07:01 L'évolution des prix entre mars et avril a été de 0%.
01:07:06 0%. Parfaite stabilité des prix.
01:07:08 Donc, sur un an, le recul est de 2,8%,
01:07:11 mais seulement 0,5% depuis janvier.
01:07:13 Ce qui montre un réel ralentissement de la baisse.
01:07:18 Les prix dans certaines villes sont même repartis à la hausse.
01:07:21 Pour l'instant, c'est un léger frémissement.
01:07:23 Les prix baissent encore dans plusieurs grandes villes.
01:07:25 Mais c'est quand même un signe tangible de reprise du marché.
01:07:28 Raison de cette reprise ?
01:07:30 La principale, c'est un assouplissement de l'accès au crédit.
01:07:33 Les banques qui prêtaient plus difficilement ces derniers mois
01:07:35 sont de nouveau disposées à accorder des crédits immobiliers.
01:07:38 Les taux qui avaient considérablement augmenté,
01:07:40 dépassant la barre des 4%,
01:07:42 ont également un peu baissé.
01:07:44 On peut de nouveau emprunter à 3,8% sur 20 ans.
01:07:48 Et puis, nous entrons aussi, il faut le dire,
01:07:49 dans la période où, traditionnellement,
01:07:51 le marché est très actif.
01:07:53 Les ménages, en ce moment, préparent les déménagements
01:07:55 de l'été et de la rentrée.
01:07:56 Lomi, quelles sont les villes où les prix remontent
01:07:59 et celles où les prix continuent de baisser ?
01:08:01 Les prix ont reculé de 1% en moyenne
01:08:04 le mois dernier à Strasbourg et à Lyon.
01:08:06 Ils sont aussi en baisse à Nantes, à Lille, à Montpellier et à Paris,
01:08:10 avec -0,3%.
01:08:12 Ils ont en revanche progressé les prix sur les 3 derniers mois,
01:08:15 à Bordeaux, Nice, Nîmes, Rennes, Marseille ainsi qu'à Reims.
01:08:19 La reprise est surtout visible en dehors de l'Île-de-France.
01:08:22 En réalité, quand on regarde le nombre de recherches
01:08:24 effectuées en ce moment par les ménages,
01:08:27 ce nombre de recherches progresse de 2,4% en province,
01:08:31 alors qu'il chute pratiquement 10% en Île-de-France.
01:08:34 C'est en phase de stabilisation, si je me souviens.
01:08:37 Exactement, ça ne baisse plus, ça ne s'effondre pas.
01:08:39 C'est stable, 0% le mois dernier.
01:08:41 Ces tendances, c'est pour l'ancien et pour le neuf, ça donne quoi ?
01:08:46 Là, c'est plus compliqué parce que le nombre de permis de construire
01:08:49 est historiquement bas.
01:08:50 En mars, 358 000 permis délivrés, c'est 20% de moins sur un an.
01:08:54 Ce qui souffre le plus, c'est le marché de la maison neuve,
01:08:57 -22% de baisse, avec toujours des prix des matériaux extrêmement élevés
01:09:02 et des normes environnementales qui compliquent
01:09:04 et renchérissent le coût de la construction.
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01:09:23 Cette information qui tombe à l'instant, juste avant la météo d'Alexandre Ablan,
01:09:28 une femme est décédée dans l'Aisne à la suite d'une coulée de boue.
01:09:32 C'est la préfecture qui l'annonce, un décès suite à une coulée
01:09:35 de boue. La météo tout de suite, Alexandre Ablan.
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01:09:54 Alexandre, il y a eu de grosses orages entre la Bourgogne et le Nord hier.
01:09:58 Oui, en effet, un axe orageux s'est mis en place aux alentours de 20h, 21h
01:10:02 entre la Bourgogne et le bassin parisien.
01:10:05 Vous voyez ces images prises aux alentours de 22h hier.
01:10:08 Paris, intramuros, beaucoup d'instabilité.
01:10:10 Mais on a assisté plutôt à des orages secs, c'est-à-dire des orages
01:10:13 quasiment sans précipitation. On a eu vraiment beaucoup d'activité
01:10:16 électrique, beaucoup d'éclairs dans le ciel, mais très peu de précipitation
01:10:19 à Paris alors qu'à Tremblay, en France, on a eu beaucoup plus d'eau.
01:10:22 Et puis, on a eu également de la grêle, regardez, en Côte d'Or,
01:10:25 avec des grêlots impressionnants entre la Côte d'Or et le département
01:10:29 de Lyon, avec d'ailleurs quelques récoltes de vignes, évidemment,
01:10:33 qui ont été détruites par ces grêlots. Donc, on pense évidemment
01:10:37 ce matin aux viticulteurs. Alors, aujourd'hui, n'espérez pas
01:10:40 une vraie amélioration. Alors, c'est vrai qu'on aura quand même
01:10:43 moins d'orages. On a actuellement quelques orages dans les Vosges,
01:10:46 mais rien de bien méchant. Et puis, toujours un temps mitigé,
01:10:49 variable, avec de fortes précipitations. Une nouvelle fois, aujourd'hui,
01:10:52 on a toujours également de la neige en montagne sur les Pyrénées,
01:10:55 le massif central, ou encore sur les Alpes, au-delà de 2200 m d'altitude.
01:11:00 Dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours de la pluie,
01:11:03 un temps très nuageux. Ce n'est pas vraiment printanier, loin de là.
01:11:06 Le vent se remet d'ailleurs en place entre le Golfe du Lyon et la Corse.
01:11:09 On aura également quelques orages sur le Cap-Corse. Et puis, toujours
01:11:12 un temps variable, instable, en remontant vers les frontières
01:11:15 de l'Est. On retrouvera néanmoins quelques éclaircies en allant
01:11:18 vers la façade atlantique, mais ça ne sera pas le grand beau.
01:11:21 Les températures, je sais que ça vous intéresse, douceur ce matin,
01:11:24 avec 11 degrés à Paris, 13 degrés en allant vers l'Alsace
01:11:27 ou encore du côté de Rhin. Seulement 5 degrés pour le Puy-en-Velay.
01:11:30 Mais dans l'après-midi, c'est la dégringolade des températures.
01:11:33 Regardez, on repasse très largement en dessous des normales de saison,
01:11:36 14 à Paris, 14 degrés seulement pour nos amis marseillais.
01:11:40 Vous aurez localement 15 degrés à Toulouse et seulement 12 degrés
01:11:43 pour le Lyonnais. Ce sont des températures qui restent donc
01:11:46 très largement en dessous des normales de saison, mais qui devraient
01:11:49 légèrement remonter tout de même pour le week-end.
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01:12:09 C'est Newsy, les 7h30, merci d'être avec nous.
01:12:13 A la une ce matin, le niveau scolaire des élèves français chute
01:12:17 à tel point que certaines académies sont obligées
01:12:21 de relever les notes pour masquer la réalité du niveau scolaire en France.
01:12:26 Est-ce qu'il faut mettre fin à cette pratique ?
01:12:28 On va y revenir dès le début de ce journal.
01:12:30 Nouveau chantage avant les Jeux Olympiques.
01:12:33 La CGT des Éboueurs dépose un nouveau préavis de grève à Paris
01:12:37 pendant la période des JO.
01:12:39 Ils réclament des primes, des augmentations de salaires.
01:12:43 Vos réactions dans un instant.
01:12:45 Nouveau match-événement avec le Variety Club de France
01:12:49 le 5 mai prochain, c'est-à-dire dimanche prochain.
01:12:52 Ce sera un grand match des prêtres.
01:12:54 Vous avez bien entendu, on sera avec Jacques Vendroux,
01:12:56 journaliste européen que vous connaissez bien
01:12:59 et co-fondateur du Variety Club de France.
01:13:01 Il va nous parler de ce match des prêtres qu'il organise dimanche prochain.
01:13:05 Des voix s'élèvent contre le grand bidouillage des notes
01:13:09 alors que la période des examens approche.
01:13:11 On vous en a déjà parlé dans la matinale.
01:13:14 De nombreuses académies gonflent les résultats des élèves
01:13:17 pour réhausser artificiellement le taux de réussite aux examens.
01:13:21 Alors ça concerne le brevet, le bac et même les CAP.
01:13:24 Et selon une étude du Figaro publiée ce matin,
01:13:27 à Nanterre par exemple, un collège a obtenu un taux de réussite
01:13:30 de 93% au brevet avec, écoutez bien,
01:13:33 7,7 sur 20 de moyenne à l'écrit.
01:13:37 Mathieu Devese.
01:13:38 Des taux de réussite aux examens gonflés artificiellement
01:13:42 qui ne reflètent pas vraiment le niveau des élèves.
01:13:45 Le ministère de l'Education a récemment confirmé
01:13:47 que les notes obtenues au brevet et au baccalauréat
01:13:50 étaient volontairement trafiquées.
01:13:52 La forte hausse du taux de réussite au brevet
01:13:54 a alerté depuis des années.
01:13:56 73% en 1990 contre 89% l'année dernière.
01:14:00 L'explosion du taux de réussite au bac interroge elle aussi.
01:14:04 En 1990, seuls 75,5% des candidats
01:14:07 obtenaient le bac général contre 95,7% en 2023.
01:14:12 Selon le Figaro, il est notamment conseillé aux enseignants
01:14:15 d'être bienveillants, de rééquilibrer certaines notes
01:14:18 et d'attribuer d'éventuels points supplémentaires
01:14:20 aux copies qui frôleraient la moyenne ou une mention.
01:14:23 Dans certaines académies comme à Créteil, Nice ou Nancy,
01:14:26 le taux de réussite a été gonflé de 6 points l'année dernière.
01:14:29 Dans certains établissements, le phénomène est encore plus marquant.
01:14:32 A Nanterre, un collège a obtenu 93% de réussite au brevet
01:14:36 malgré une note moyenne à l'écrit de 7,7 sur 20.
01:14:39 Le Premier ministre Gabriel Attal s'est saisi du problème.
01:14:42 Il souhaite supprimer les correctifs académiques
01:14:45 qui permettent de gonfler les résultats.
01:14:48 Voilà des académies qui gonflent artificiellement le niveau des élèves.
01:14:54 Tiens Paul, sujet. Bonjour Paul.
01:14:57 Bonjour Romain. Est-ce que vos notes ont été gonflées ?
01:15:00 J'espère pas, même si j'ai tout fait pour qu'elles le soient.
01:15:03 Ce que je lisais en commentaire de cet article
01:15:06 qui a été fait par mes collègues dans le Jardin Rosse,
01:15:09 c'est le commentaire de Jean-Paul Brigueli,
01:15:12 qui connaît bien le monde de l'éducation nationale.
01:15:15 L'analyste dit que tout le monde ment à l'école,
01:15:18 de la petite section jusqu'au post-bac.
01:15:21 C'est ça le signal qui se dégage de ces notes truquées.
01:15:24 On se voile la face, on veut pas voir la réalité.
01:15:27 Le niveau baisse et est catastrophique dans certaines écoles
01:15:30 où les élèves savent à peine lire, écrire et compter.
01:15:33 On oublie le principal intérêt de la note,
01:15:36 qui est pas de faire accéder l'élève à quelque chose,
01:15:39 mais de dire ce que vaut concrètement l'élève.
01:15:42 À une époque, en Teddy Ljuvienne, de la télévision,
01:15:45 il y avait l'école des fans.
01:15:48 Jacques Vendreau, vous connaissiez.
01:15:51 Et tout le monde gagnait à la fin.
01:15:54 C'est l'école de 2024, l'école des fans.
01:15:57 Jacques, on va vous retrouver dans un instant.
01:16:00 On vous parle des campements de migrants
01:16:03 qui s'installent en plein Paris.
01:16:06 On vous montre le reportage ce matin.
01:16:09 Je vous pose cette question.
01:16:12 Qu'est-ce que vous pensez du dispatch partout en France
01:16:15 de migrants arrivés illégalement dans le pays ?
01:16:18 Est-ce que c'est une solution acceptable selon vous ou pas ?
01:16:21 Qu'est-ce qu'il faut faire si on ne dispatche pas les migrants ?
01:16:24 Vous flashez le QR code et vous répondez.
01:16:27 Le chantage aux Jeux Olympiques continue.
01:16:30 Après les cheminots et les contrôleurs aériens,
01:16:33 la CGT des éboueurs de Paris a déposé deux préavis de grève.
01:16:36 D'abord du 14 au 24 mai prochain.
01:16:39 Et puis du 1er juillet au 8 septembre.
01:16:42 Ils exigent des augmentations de salaires
01:16:45 et le versement de primes liées aux Jeux Olympiques.
01:16:48 C'est honteux.
01:16:51 Certains diront que c'est indigne.
01:16:54 C'est scandaleux.
01:16:57 Les gens ne se rendent pas compte que nous avons la chance
01:17:00 d'organiser les Jeux Olympiques pour la première fois depuis 100 ans.
01:17:03 C'est un événement planétaire.
01:17:06 C'est un événement considérable qui va mettre en valeur la France.
01:17:09 Chaque fois qu'il y a eu un grand événement en France,
01:17:12 la Coupe du monde de 1998, même la Coupe du monde de rugby récemment,
01:17:15 tout le monde s'est régalé.
01:17:18 Qui se calme ? Ça ne sert à rien.
01:17:21 C'est un événement qui a été fait.
01:17:24 C'est un événement qui a été fait.
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01:18:09 C'est un événement qui a été fait.
01:18:12 C'est un événement qui a été fait.
01:18:15 - Pour lutter contre ce phénomène,
01:18:18 les contrôles se multiplient.
01:18:21 Reportage à l'aéroport d'Orly.
01:18:24 - Le dispositif est ultra discret.
01:18:27 Les policiers patrouillent en civil dans la zone des taxis
01:18:30 de l'aéroport d'Orly.
01:18:33 Un van au vitre fumé attire l'attention,
01:18:36 immatriculé en République tchèque.
01:18:39 Les policiers enfilent leur brassard avant d'interroger le chauffeur.
01:18:42 - Vous êtes un chauffeur professionnel ?
01:18:45 Vous avez une licence pour faire ce travail ?
01:18:48 - Le conducteur est georgien, sans autorisation administrative.
01:18:51 - Au cours des contrôles, mes enquêteurs m'ont fait part
01:18:54 que ce monsieur ne disposait pas de permis de conduire
01:18:57 et le véhicule n'était pas assuré.
01:19:00 - Pour le chauffeur, la course depuis Disneyland s'arrête là.
01:19:03 Il avait demandé 145 euros au passager britannique,
01:19:06 tarif dans la norme supérieure, mais somme illégalement perçue.
01:19:09 Risque entre 800 et 1500 euros d'amende,
01:19:12 parfois une comparution immédiate.
01:19:15 - Un plan d'action spécial sera mis en place à l'occasion
01:19:18 des Jeux olympiques, qui courrera l'intégralité
01:19:21 des zones aéroportuaires et Paris,
01:19:24 toutes les gares ferroviaires et l'intégralité des sites olympiques.
01:19:29 - En ce moment, les 90 policiers de l'unité de contrôle
01:19:32 des transports de personnes de Paris
01:19:35 procèdent à une cinquantaine de gardes à vue par mois.
01:19:38 Ils ont affaire à des chauffeurs individuels,
01:19:41 parfois à des réseaux clandestins de transport.
01:19:44 - Si vous ne saisissez pas le véhicule, rien ne changera.
01:19:48 Il est 7h36, dans un instant, on va parler de fraternité.
01:19:52 Ça va nous faire du bien, Jacques Vendroux avec nous.
01:19:55 Bonjour Jacques, merci beaucoup d'être là.
01:19:58 Vous avez déjà réagi sur la grève des éboueurs en lien avec les JO.
01:20:01 On va continuer à parler de sport avec vous.
01:20:03 Bien sûr, le grand match des prêtres,
01:20:05 organisé le 5 mai, dimanche prochain à Poissy.
01:20:08 Vous allez nous détailler tout ça avec le Variété Club de France.
01:20:12 A tout de suite.
01:20:13 Jacques Vendroux avec nous.
01:20:19 Ça va Jacques ?
01:20:20 - Et vous ?
01:20:21 - Très bien.
01:20:22 Journaliste européen qu'on ne présente pas,
01:20:24 cofondateur du Variété Club de France qu'on ne présente pas non plus.
01:20:27 Vous venez au titre de cofondateur du Variété Club de France.
01:20:33 Vous organisez encore un match événement avec le VCF.
01:20:36 Ça sera dimanche prochain à Poissy.
01:20:39 Deux équipes vont s'affronter.
01:20:41 Ça sera le grand match des prêtres.
01:20:43 Alors expliquez-nous.
01:20:44 Après le président de la République.
01:20:46 Après le président de la République,
01:20:48 qui pourrait rejouer à l'occasion, on ne sait jamais.
01:20:51 J'ai trouvé qu'il y avait une équipe de France des kinés,
01:20:54 une équipe de France des médecins,
01:20:56 une équipe de France des kinésithérapeutes.
01:20:59 Enfin bon, des kinés, c'est ce que je dis.
01:21:01 Et donc, il n'y avait pas d'équipe de France des prêtres.
01:21:03 Donc, je suis rentré en contact avec le diocèse de Paris,
01:21:05 qui a dit oui, c'est une très bonne idée.
01:21:07 Et le diocèse de Paris est rentré en contact avec tous les diocèses de France
01:21:10 en disant envoyez-nous le 5 mai à Poissy le meilleur footballeur de votre diocèse.
01:21:16 Ils sont tous montés. Ils sont tous là.
01:21:19 Ils arrivent demain. C'est formidable.
01:21:20 Je comprends, oui.
01:21:21 Non mais c'est marrant.
01:21:22 Bien sûr.
01:21:23 Et ils ont trouvé trois bonnes sœurs.
01:21:24 Il y a trois bonnes sœurs qui vont jouer.
01:21:25 Ah, j'avais vu deux.
01:21:26 Non, il y en a trois.
01:21:27 Il y a une troisième qui s'est manifestée récemment.
01:21:30 Tous les diocèses de France envoient leur meilleur footballeur ou footballeuse
01:21:34 pour jouer contre nous.
01:21:36 Donc, là, c'était déjà bien.
01:21:37 D'accord ?
01:21:38 Avoir l'équipe de France des prêtres, c'était déjà original.
01:21:41 Et puis, pour compliquer la vie, voilà, pour dire ça comme ça,
01:21:45 j'ai dit il faut qu'on fasse quelque chose qui pourrait un petit peu marquer les esprits,
01:21:49 surtout dans le contexte actuel.
01:21:50 Et nous faisons débuter avec nous.
01:21:53 Donc, ils vont jouer avec Christian Carembeu, Olivier Dacour,
01:21:56 Souleymane Diawara, Jessica Ouara, Alain Giresse, Robert Piresse.
01:22:00 On fait débuter avec nous.
01:22:02 Monseigneur Emmanuel Gaubiard, qui est évêque de Dignes.
01:22:05 On fait débuter avec nous Aïm Korsiak, vous connaissez, qui est le grand rabbin de France.
01:22:10 On fait débuter avec nous Amos N'goura Mouri,
01:22:12 qui est le pasteur de l'église protestante de Clamart.
01:22:15 Et on fait débuter avec nous Mohamed Aïchani,
01:22:18 qui est l'un des imams de la mosquée d'Ivry,
01:22:20 que j'ai d'ailleurs été rencontré, qui m'a reçu dans sa mosquée.
01:22:23 Je lui ai expliqué.
01:22:24 Il m'a dit "Ah mais ça c'est une très bonne idée, il faut que je reprenne l'entraînement".
01:22:27 Une anecdote, Aïm Korsiak me dit "Mais moi je joue, il n'y a pas de problème, etc."
01:22:34 À une seule condition, laquelle je veux jouer avec le numéro 6.
01:22:38 Je lui ai dit "Mais pourquoi tu veux jouer avec le numéro 6 ?"
01:22:40 Parce que mon idole, c'est Dominique Battenet, l'ancien grand joueur de la Sainte-Étienne,
01:22:44 qui était un grand milieu de terrain, que tout le monde se souvient,
01:22:48 avec les vrais vers de Jean-Michel Larcher.
01:22:50 Donc si vous voulez, on va jouer dimanche à 15h,
01:22:54 sous l'autorité de Carl Olive, que vous recevez tout à l'heure.
01:22:57 - Oui, à 8h10.
01:22:58 - Qui nous a mis à disposition, par intermédiaire de la maire, ces infrastructures.
01:23:02 L'entrée est gratuite, parce que nous on ne voulait pas faire payer les gens.
01:23:05 On voulait que tout le monde vienne, etc.
01:23:06 Donc vous présentez votre carte d'identité, vous allez au stade,
01:23:09 et vous êtes là si c'est à ce match qui sort de l'ordinaire.
01:23:12 Mais franchement, c'est très agréable d'organiser ce genre de match,
01:23:17 où vous n'avez pas de problème avec les différentes religions,
01:23:19 et c'est... là, vous voyez, tout le monde est constructif.
01:23:22 - Et même l'arbitre sera un homme de guise.
01:23:24 - L'arbitre, c'est extraordinaire, l'arbitre.
01:23:26 Je le connaissais dans une autre vie, il a été nommé, il était évêque de Saint-Étienne.
01:23:31 Donc il suivait les vers de Saint-Étienne.
01:23:33 D'accord ? C'est une faute de ne pas aller au stade Geoffroy-Gugger.
01:23:36 Et donc, il nous appelle Monseigneur Dominique Lebrun.
01:23:40 Il est évêque de Rouen.
01:23:42 Il vient de Rouen exprès pour arbitrer le match,
01:23:45 parce que dans une autre vie lui aussi, il était arbitre de division d'honneur.
01:23:48 Voilà, vous savez tout.
01:23:49 - Bon, dimanche, 15h, le match des prêtres,
01:23:52 caméra de CNews pour suivre...
01:23:56 - Il faut que j'en parle à Saj Neidjar.
01:23:58 - Pour suivre l'événement. Oui, je m'avance un petit peu, mais bon...
01:24:00 - Je vais quand même aller lui en parler.
01:24:02 - Je vais demander au patron, mais bon...
01:24:03 - Il est au courant, il est au courant.
01:24:04 - Ça devrait pouvoir s'organiser.
01:24:06 - C'est agréable d'organiser ce genre de choses positives.
01:24:08 C'est très agréable, dans le contexte.
01:24:10 - Bon.
01:24:11 - Merci à tous.
01:24:12 - Un mot du Paris-Saint-Germain, battu 1-0 par Dortmund
01:24:14 en match aller d'ennemi final de la Ligue des Champions.
01:24:16 Vous sentez comment les choses...
01:24:18 - C'est très jouable.
01:24:19 - C'est jouable.
01:24:20 - Vous perdez 1-0 à Dortmund.
01:24:21 - Oui.
01:24:22 - C'est presque logique.
01:24:23 Voilà, maintenant, il faut en mettre un minimum à 2
01:24:25 pour le match retour.
01:24:26 Mais franchement, le PSG a eu beaucoup, beaucoup d'occasion
01:24:29 d'égaliser et même de prendre l'avantage.
01:24:31 - Jacques Vendroux, merci beaucoup Jacques
01:24:33 et merci pour votre optimisme pour le PSG.
01:24:36 Et dimanche, 15h, le grand match des prêtres,
01:24:40 le grand match de la fraternité.
01:24:42 Toujours un plaisir de vous avoir avec nous sur le plateau, Jacques.
01:24:45 8h moins le quart, le Point Info.
01:24:47 Les toutes dernières informations, Chana Lusto.
01:24:49 - Sciences Po Paris a accepté d'organiser un débat
01:24:55 au sein de l'établissement avec les militants pro-palestiniens.
01:24:58 Il sera organisé ce matin à 10h15.
01:25:00 L'administration a appelé ça un "town hall",
01:25:03 reprenant le terme utilisé dans les universités américaines
01:25:05 qui elles aussi, je le rappelle, sont frappées
01:25:07 par les manifestations pro-palestines.
01:25:09 Certaines conditions ont été posées,
01:25:11 comme l'interdiction de banderoles et de drapeaux
01:25:14 et un temps de parole limité.
01:25:16 Et puis les Etats-Unis accusent la Russie
01:25:18 d'avoir utilisé un agent chimique
01:25:20 contre des soldats ukrainiens.
01:25:22 Les Russes auraient eu recours à la chloropicrine,
01:25:25 selon Washington.
01:25:26 Cet acte, s'il est confirmé,
01:25:27 constitue une violation de la Convention
01:25:29 sur l'interdiction des armes chimiques.
01:25:31 La chloropicrine est un produit chimique
01:25:33 qui, en cas d'inhalation, présente un risque pour la santé.
01:25:36 - Reprogramme avec Dome Expo.
01:25:40 4 villages en Ile-de-France,
01:25:41 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:44 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:25:45 Retrouvez votre programme
01:25:47 avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:25:49 Connectez.
01:25:50 Tout terrain et surtout silencieuse.
01:25:52 Gardena.
01:25:53 - Total Energy envisage de quitter la Bourse de Paris
01:25:58 pour la Bourse de New York.
01:25:59 Pourquoi ce choix ?
01:26:00 Et pourquoi est-ce que ça serait un très mauvais signal
01:26:03 pour la France et même l'Europe, Loméguillot ?
01:26:06 - Eh bien Romain, parce que c'est une annonce
01:26:08 d'abord qui gâche un peu l'anniversaire,
01:26:10 les 100 ans de Total que l'on fête actuellement
01:26:12 et puis parce qu'effectivement,
01:26:14 qu'un géant comme Total quitte la Bourse de Paris,
01:26:17 c'est effectivement un très mauvais signal.
01:26:19 Alors la première et principale raison de ce projet de transfert,
01:26:22 c'est qu'à Paris, Total Energy souffre
01:26:24 de la politique RSE des banques.
01:26:26 Vous savez, la politique RSE,
01:26:28 ce sont ces règles qui veulent que l'on verdisse
01:26:30 à tout prix l'économie.
01:26:31 Pour être bien noté,
01:26:32 les banques aujourd'hui ne veulent plus investir
01:26:34 dans des valeurs liées aux énergies fossiles
01:26:36 qui ont une mauvaise note ou empreinte
01:26:38 sur le plan écologique.
01:26:39 Et sur ce plan, il faut dire que Total fait figure
01:26:41 d'épouvantail, de repoussoir.
01:26:43 Ça reste l'un des plus grands pétroliers du monde
01:26:46 et malgré les efforts réels entrepris
01:26:48 pour se transformer en géant des énergies renouvelables,
01:26:51 ce n'est pas suffisant aux yeux des investisseurs.
01:26:53 Résultat, Total s'estime aujourd'hui sous-coté à Paris.
01:26:56 En clair, quand on compare avec son principal concurrent
01:26:59 de taille équivalente et qui fait des bénéfices similaires,
01:27:02 ce concurrent vaut 1,7 fois plus que Total en Bourse.
01:27:07 En quoi est-ce que c'est un problème ?
01:27:08 Parce que ça fait moins de capitaux,
01:27:10 moins d'argent et donc justement,
01:27:12 moins de possibilités d'investir pour Total
01:27:15 pour accélérer la transition énergétique
01:27:17 et la transformation du groupe.
01:27:19 Alors que Total Energy est plutôt exemplaire en la matière
01:27:22 et bien vu justement de l'autre côté de l'Atlantique,
01:27:24 bien mieux vu en tout cas que chez nous
01:27:26 où le groupe est régulièrement victime de Total bashing.
01:27:30 En fait, nous avons en France une véritable pépite,
01:27:33 un champion mondial, une entreprise plutôt engagée
01:27:36 dans la bonne voie de la transformation
01:27:38 et que nous ne soutenons pas,
01:27:40 nous manquons pourrait-on dire de patriotisme économique
01:27:43 et ce n'est pas la première fois.
01:27:44 Quand on regarde cette fameuse politique RSE des banques,
01:27:47 elle pénalise également par exemple le secteur de l'armement en France
01:27:50 dans lequel les banques n'investissent plus.
01:27:53 Comment est-ce que vous évaluez le risque
01:27:56 que Total Energy quitte la Bourse de Paris ?
01:27:58 Il est réel, la menace est réelle,
01:28:00 d'autant qu'au-delà de la France,
01:28:02 le groupe ne se sent pas soutenu au niveau européen.
01:28:04 Le nombre d'investisseurs européens dans Total
01:28:06 a reculé de 4 points en 5 ans,
01:28:08 alors que les investisseurs américains, eux,
01:28:11 ne cessent de monter au capital.
01:28:13 Ils représentent désormais 48% des investisseurs institutionnels.
01:28:16 Pour l'instant, tout cela n'est qu'un projet.
01:28:18 Le siège, il faut le dire, ne bougerait pas de Paris.
01:28:21 Total resterait une entreprise française,
01:28:23 simplement elle serait cotée aux Etats-Unis.
01:28:25 Mais si le projet arrivait à se concrétiser
01:28:28 d'ici le mois de septembre,
01:28:29 ce serait un véritable séisme économique
01:28:31 et un véritable séisme sur la place boursière de Paris
01:28:34 où les actions, les mouvements autour de Total
01:28:37 représentent 10% des transactions.
01:28:39 Des campements de migrants s'installent en plein Paris,
01:29:00 on en parle ce matin, des campements de migrants,
01:29:02 alors qu'il y a une politique de répartition des migrants
01:29:05 à travers quasiment tout le territoire,
01:29:08 partout en France, sauf la Corse et les Hauts-de-France.
01:29:12 Est-ce que c'est une solution acceptable
01:29:14 que de répartir les migrants un peu partout dans le pays ?
01:29:17 Et si on ne pratique pas cette répartition,
01:29:20 qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:29:21 C'est la question que je vous pose ce matin.
01:29:23 Pour les migrants dans les régions,
01:29:25 il faudrait peut-être faire un référendum
01:29:28 ou demander à la population.
01:29:30 Les votes, ce n'est pas fait pour rien.
01:29:32 Donc, ce serait bien que la population soit intéressée,
01:29:37 soit questionnée sur le sujet.
01:29:39 Moi, je ne m'en voudrais pas du côté de chez moi,
01:29:43 vu la réputation.
01:29:44 Oui, peut-être avant de répartir les migrants dans toute la France,
01:29:47 il faudra peut-être les répartir dans tous les quartiers de Paris
01:29:50 qui sont encore préservés, pour que les gens se rendent compte.
01:29:54 Voilà, ce sont vos réponses.
01:29:57 Je vais continuer à flasher le QR code, à enregistrer vos vidéos.
01:30:00 Vous avez la parole dans la matinale de CNews.
01:30:03 Profitez-en.
01:30:04 Marina Kay fait son grand retour après 4 ans d'absence
01:30:07 pour voir son nouveau clip.
01:30:08 Écoutez son single.
01:30:09 [♫ Musique ♫]
01:30:13 Passionnée d'art et de collection,
01:30:14 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
01:30:17 [♫ Musique ♫]
01:30:19 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:30:23 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:30:25 Marina Kay dévoile son nouveau single, toujours en anglais,
01:30:30 "The Freedom in Goodbye".
01:30:32 C'est le titre de ce single.
01:30:34 Il fait partie de son nouvel album "Heavenbound",
01:30:37 sorti le mois dernier.
01:30:39 Et dans son clip, Marina Kay nous emmène dans le désert
01:30:41 des Bardenas en Espagne.
01:30:43 Regardez.
01:30:44 [♫ Musique ♫]
01:31:13 [♫ Musique ♫]
01:31:33 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:31:38 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:31:40 [♫ Musique ♫]
01:31:42 C'était votre programme avec eBay.
01:31:44 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:31:49 Ces élections européennes où personne ne parle d'Europe.
01:31:53 C'est le thème de votre édito ce matin, Paul Sujit.
01:31:56 On vous retrouve juste après la pause.
01:31:57 À tout de suite.
01:31:58 [♫ Musique ♫]
01:32:02 Jordan Bardella était en meeting à Perpignan pour le 1er mai,
01:32:06 hier, ce que l'on retient de son discours, Paul Sujit.
01:32:09 C'est une vision claire pour la France.
01:32:11 Il a finalement très peu parlé d'Europe.
01:32:13 Oui, c'était un beau meeting, il y avait du monde, beaucoup de jeunes.
01:32:15 Mais c'est vrai que le sujet européen était presque éludé
01:32:17 ou alors essentiellement abordé à l'aune de la tactique électorale.
01:32:20 Jordan Bardella ne parle presque plus d'Europe, ou si peu.
01:32:23 Tout au plus, il promet par exemple d'en simplifier le chaos de normes et de règles
01:32:26 qui étouffent les Français.
01:32:28 Mais il ne s'attarde pas là-dessus et on le comprend
01:32:30 parce qu'au fond, les Républicains font campagne là-dessus
01:32:32 et même le président de la République propose de le faire.
01:32:34 Alors Jordan Bardella n'est pas le seul à éviter soigneusement de parler d'Europe.
01:32:38 Au fond, les élections européennes ont ceci d'étrange qu'on fait campagne en parlant de tout, sauf de l'Europe.
01:32:42 Marion Maréchal parle de gestation pour autrui, d'immigration.
01:32:45 Les Républicains parlent de dépenses publiques.
01:32:47 Pour faire le pendant, chez les socialistes, Raphaël Glucksmann parle de fiscalité.
01:32:50 Les Insoumis parlent de Gaza, évidemment.
01:32:52 Et Valérie Ayé promet d'être le seul rempart face au populisme.
01:32:55 Sauf qu'Emmanuel Macron a tout de même prononcé un long discours sur l'Europe.
01:32:59 On en a d'ailleurs parlé ensemble la semaine dernière.
01:33:01 Oui, c'est vrai Romain.
01:33:02 Et d'ailleurs, ça pose un casse-tête à l'ARCOM, l'Autorité de Régulation de l'Audiovisuel.
01:33:06 Est-ce que c'était un discours présidentiel ou un discours de campagne sur l'Europe pour les élections européennes ?
01:33:12 Et donc, comment est-ce qu'il faut décompter ce temps de parole ?
01:33:14 Quoi qu'il en soit, vous avez raison, il a été cette fois surtout question d'Europe dans le discours de la Sorbonne.
01:33:19 Mais le faible intérêt du public pour ce discours fleuve aux ailleurs de catalogues la redoute de propositions d'intégration européenne,
01:33:25 ça aurait justement plutôt tendance à encourager les candidats concurrents à parler d'autre chose.
01:33:29 Au fond, quand on parle d'Europe, tout le monde zappe.
01:33:31 Alors, c'est votre conclusion, elle est un peu décourageante si l'on veut s'intéresser aux élections européennes,
01:33:37 que tout le monde zappe quand on parle d'Europe.
01:33:39 Oui Romain, mais je crois que ce n'est pas une fatalité, c'est-à-dire que je crois plutôt que c'est la conséquence d'un rétrécissement de l'offre politique au sujet de l'Europe.
01:33:46 Au fond, le fait politique majeur en France ces dernières années sur la question européenne,
01:33:50 c'est la disparition de toute proposition authentiquement souverainiste au niveau des grandes candidatures européennes.
01:33:55 Bien sûr, il y a eu des discours critiques sur l'Europe, mais finalement, le camp du non au référendum de 2005 a pratiquement disparu dans les grandes candidatures.
01:34:03 En définitive, si Emmanuel Macron semble si seul à parler d'Europe, c'est que personne n'a véritablement répondu à son discours de la Sorbonne.
01:34:10 Les réactions politiques se sont un peu alignées sur le commentaire journalistique,
01:34:13 les rivaux du chef de l'État ont commenté le ton, la longueur, la sémantique du discours présidentiel,
01:34:18 mais peu ont répondu sur le fond finalement, l'endroit où on débat le plus de la vision macroniste,
01:34:23 c'est-à-dire de plus en plus fédérale et de moins en moins démocratique de la construction européenne, c'est dans la société civile.
01:34:29 Il y avait il y a dix jours cet appel dans le Figaro par exemple,
01:34:32 pour un nouveau référendum contre le tournant fédéraliste que l'Europe est en train de prendre sous nos yeux,
01:34:37 sans la moindre approbation démocratique.
01:34:38 C'est un appel qui était signé par des intellectuels comme Marcel Gauchet, des anciens politiques comme Arnaud Montebourg.
01:34:43 Mais la réalité, c'est qu'il n'y a plus véritablement d'alternative politique sur l'Europe, il y a des options différentes.
01:34:48 Et on se rend compte que plus le débat semble violent, plus les idées, elles, semblent de moins en moins clivantes.
01:34:54 Parlez-nous enfin d'Europe.
01:34:55 C'est votre conclusion. Merci beaucoup Paul Sujit.
01:34:58 Est-ce que ça intéresse vraiment, c'est ça, est-ce que ça intéresse les Français, l'Europe, quand on leur parle d'Europe ?
01:35:03 C'est triste à dire, parce que de fait, il y a eu quand même des moments où le débat public s'est focalisé
01:35:08 sur la manière dont on allait s'insérer dans cette construction européenne.
01:35:10 Aujourd'hui, c'est vrai que le coup est retombé.
01:35:12 Il y a eu un moment, mais il est peut-être révolu.
01:35:15 Merci beaucoup Paul Sujit. 8h10, on sera avec Karl Olive, député Renaissance des Yvelines,
01:35:21 invité de Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1 pour la grande interview.
01:35:25 Le temps tout de suite, avec beaucoup d'eau, avec beaucoup d'orage à travers le pays,
01:35:32 et de la grêle, les images les plus impressionnantes avec Alexandre Abel.
01:35:35 La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:35:39 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
01:35:41 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
01:35:43 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:35:47 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:35:51 Encore de la pluie et des orages aujourd'hui Alexandre.
01:35:55 Oui, on va de nouveau avoir un temps instable, un peu à l'image d'hier,
01:35:58 mais a priori les orages seraient moins forts, puisqu'hier soir c'était impressionnant.
01:36:01 Regardez ces images du côté de Tremblay en France.
01:36:04 D'ailleurs, certains avions ont dû être déroutés, puisque Tremblay en France est juste à côté de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
01:36:10 On a eu également de la grêle en Bourgogne, notamment à Chablis.
01:36:13 Et on a une pensée ce matin pour tous les viticulteurs,
01:36:16 puisque cette grêle a évidemment fortement endommagé une partie de leur récolte.
01:36:21 Donc évidemment, chers amis viticulteurs, on pense à vous ce matin.
01:36:24 Alors au programme, toujours un temps variable, assez mitigé.
01:36:27 Ce n'est pas le grand beau, loin de là encore aujourd'hui,
01:36:30 avec des précipitations actuellement autour du Golfe du Lyon,
01:36:33 notamment entre le Roussillon, la Côte d'Azur, le Lyonnais,
01:36:36 ou encore en remontant vers le nord du pays.
01:36:38 Puis dans l'après-midi, même type de configuration.
01:36:40 On retrouvera également de la neige en montagne sur les Pyrénées,
01:36:43 le massif central ou encore sur les Alpes, au-delà de 1800-2000 m d'altitude.
01:36:48 Le vent se remet en place autour du Golfe du Lyon, ainsi que du côté de la Corse,
01:36:52 où vous aurez d'ailleurs quelques orages cet après-midi.
01:36:54 Et puis côté température, ça reste plutôt doux ce matin au nord, 12 à 13 degrés en moyenne,
01:36:59 contre seulement 5 degrés à Rodez ou encore pour le Puy-en-Velay.
01:37:03 Puis dans l'après-midi, les températures redescendent encore,
01:37:06 températures largement, largement en dessous des normales de saison.
01:37:09 14 à Paris, 11 en Bourgogne et seulement 12 petits degrés entre Lyon et Grenoble.
01:37:14 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:37:18 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:37:22 C'était la météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:37:26 Spécialisée dans les énergies renouvelables.
01:37:28 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:37:31 C'est Newsy le 8h, merci d'être avec nous, merci de votre fidélité.
01:37:35 A la une ce matin, des campements de migrants avec plusieurs dizaines de tentes s'installent en plein Paris.
01:37:41 Malgré la politique de répartition des migrants dans toute la France,
01:37:44 certains quartiers ressemblent à de véritables bidonvilles.
01:37:47 Nous sommes allés sur place.
01:37:49 Jordan Bardella lance un appel à voter pour lui à tous les électeurs de droite.
01:37:54 De LR à Reconquête, on va y revenir avec vous, Gautier Lebret.
01:37:57 A tout de suite, Gautier.
01:37:59 Le Hamas doit accepter l'accord s'il se soucie vraiment des Palestiniens.
01:38:04 C'est ce que dit Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine qui est sur place en Israël.
01:38:09 Israël qui a proposé une trêve de 40 jours contre l'échange d'otages avec des prisonniers palestiniens.
01:38:15 La réponse du Hamas devrait être imminente.
01:38:19 En plein cœur de Paris, un camp de migrants s'est installé sur le trottoir, juste à côté de l'hôtel de ville.
01:38:25 À l'approche des Jeux Olympiques, les opérations de démantèlement se multiplient dans la capitale,
01:38:30 ainsi que les expulsions vers les régions.
01:38:33 Vous allez voir que pour échapper aux forces de l'ordre,
01:38:35 certains étrangers se déplacent sans arrêt.
01:38:37 Reportage de Bamba Gueye avec le récit de Juliette Sadat.
01:38:40 Malgré une volonté ferme affichée par le gouvernement,
01:38:44 les camps de migrants persistent dans la capitale.
01:38:47 Comme ici à la station de métro Pont-Marie dans le 4e arrondissement.
01:38:51 À quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville, des dizaines de tentes installées le long du trottoir,
01:38:57 malgré des contrôles de police fréquents à l'approche des JO.
01:39:00 Chaque jour, nous sommes chassés par les policiers.
01:39:03 On vient par là, deux ou trois jours, on est de l'autre côté.
01:39:07 C'est comme ça. C'est la JO qui vient.
01:39:10 Dans la rue, ils ne veulent pas voir les gens. Dans la rue, des tentes. Dans la rue.
01:39:14 Alors que Paris fait face à des demandeurs d'asile,
01:39:17 de plus en plus nombreux enquêtent d'un hébergement d'urgence,
01:39:20 depuis plusieurs mois, l'Etat organise des transferts en car depuis la région parisienne
01:39:24 vers différentes villes de province, notamment vers Orléans,
01:39:27 où il serait plusieurs centaines à être arrivés depuis près d'un an.
01:39:31 Des déplacements dénoncés par le maire de la ville.
01:39:34 Il serait temps d'avoir une vraie politique migratoire dans ce pays et d'assumer ses responsabilités.
01:39:39 Je demande à ce que les lois de la République s'appliquent
01:39:42 et que les personnes qui sont en situation irrégulière soient expulsées du territoire.
01:39:46 Sinon, ça ne sert à rien d'avoir des lois.
01:39:48 Si l'Etat évoque ces déplacements comme une transition démographique
01:39:51 dans la France rurale et les petites communes,
01:39:53 d'autres maires de province ont exprimé leur colère.
01:39:56 Selon les chiffres officiels, 3 800 personnes ont ainsi quitté Paris depuis près d'un an.
01:40:02 Voilà, et j'interrogeais à 7h10 Nicolas Pouvremonty,
01:40:05 directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie,
01:40:09 sur ces répartitions de migrants à travers tout le pays
01:40:13 et ces installations de migrants dans des campements.
01:40:16 Ecoutez sa réponse, et notamment sur le rôle des ONG, des associations pour migrants.
01:40:21 Tout n'est pas organisé, il y a des aspects spontanés.
01:40:24 Il y a des regroupements de migrants parce qu'il y a déjà des gens sur place.
01:40:28 Le phénomène de diaspora en attire, on va rejoindre les gens avec qui on est arrivés en France.
01:40:31 Mais ensuite, oui, il y a des associations qui distribuent des tentes
01:40:33 et des associations pour qui le fait d'avoir des campements en centre-ville,
01:40:36 c'est la garantie d'une attention politique, c'est la garantie d'une visibilité médiatique
01:40:40 et c'est la garantie pour elles de porter un combat qui est globalement favorable à l'abolition des frontières
01:40:45 et qui est porté comme tel par un certain nombre de ces associations,
01:40:47 y compris parmi les moins idéologiques en apparence, je pense à l'ACIMAD,
01:40:52 qui est une association qui a reçu près de 8 millions de subventions et concours publics en 2021
01:40:56 et qui dit dans sa communication publique que les frontières tuent.
01:40:59 Donc au-delà de la démarche humanitaire ou caritative,
01:41:02 il y a une dimension éminemment politique dans l'action d'une part de ces associations.
01:41:05 Voilà la répartition vers les régions des migrants illégaux
01:41:09 qui arrivent essentiellement en région parisienne.
01:41:12 Qu'en pensez-vous ? Vous flashez le QR code. Est-ce que c'est la solution ?
01:41:15 Selon vous, vous flashez ce QR code et vous enregistrez vos vidéos.
01:41:19 Jordan Bardella a révélé les 35 premiers noms de sa liste aux Européennes lors de son meeting à Perpignan hier.
01:41:25 Le président du RNQ a lancé un appel aux électeurs de droite.
01:41:28 "Votez pour moi", Gauthier Lebrecht, il veut assécher les voix d'ELR et de Reconquête.
01:41:33 Oui, il y a quelques mois, Jordan Bardella disait en privé que les Républicains et Reconquête
01:41:37 feraient les deux parties moins de 5% et n'auraient pas d'eurodéputés.
01:41:41 Alors, si on en croit son âge, pour le moment, les deux feraient plus de 5%.
01:41:45 Mais c'est vrai qu'en interne, il y a une lutte à mort entre ces deux parties,
01:41:48 une lutte pour leur survie, puisque moins de 5%, ça pourrait signifier tout simplement
01:41:52 leur disparition de l'échec éthico-politique.
01:41:55 Alors, Jordan Bardella a dit très précisément hier à Perpignan,
01:41:58 "Je voudrais parler à ces électeurs de droite orphelins français".
01:42:01 Je le cite, "ayant le cœur à droite, vous êtes attachés au travail, au mérite, à l'autorité".
01:42:05 Regardez qui a repris le flambeau. C'est simple.
01:42:08 Moi, Jordan Bardella, il a appelé également les électeurs d'Éric Zemmour à ne pas éparpiller leur voix.
01:42:14 En fait, ce que veut faire Jordan Bardella, c'est ce qu'a fait Nicolas Sarkozy en 2007.
01:42:17 Nicolas Sarkozy avait totalement asséché les voix du Front National et de Jean-Marie Le Pen.
01:42:22 Eh bien, aujourd'hui, quasiment 20 ans plus tard, il y a aussi, pourquoi pas, l'horizon 2027 pour Jordan Bardella,
01:42:27 il veut être le seul qui existe à droite.
01:42:30 Il y a une épée de Damoclès, vous savez, au-dessus de la tête de Marine Le Pen.
01:42:33 C'est le procès en septembre prochain des assistants parlementaires du RN,
01:42:37 un procès qui ne concerne pas Jordan Bardella.
01:42:39 Elle pourrait, à ce moment-là, être rendue inéligible.
01:42:42 La voix se dégagerait pour une candidature à la présidentielle pour Jordan Bardella.
01:42:46 Et au moment où ses camarades du Rassemblement National seront jugés,
01:42:49 lui, vu qu'il n'est pas concerné par cette affaire, il fera une tournée littéraire pour le lancement de son livre.
01:42:53 Tiens, ça ne vous rappelle rien.
01:42:55 Le dernier à avoir fait une tournée littéraire comme ça, il s'appelait Éric Zemmour,
01:42:58 et il a terminé candidat à la présidentielle.
01:43:00 Merci, Gauthier.
01:43:01 Les intempéries et cette information tombée il y a quelques minutes.
01:43:04 Une femme de 57 ans est décédée cette nuit à Courmel dans l'Aisne.
01:43:08 Oui, elle a été emportée dans une coulée de boue après les gros orages qui ont frappé le département.
01:43:13 Selon le maire de la commune, il y avait 1,50 m d'eau dans leur maison.
01:43:17 Son conjoint a réussi à s'extirper avec des contusions à la tête.
01:43:21 Si le Hamas se soucie vraiment des Palestiniens, il doit accepter l'accord.
01:43:26 Ce sont les mots d'Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine.
01:43:30 Je rappelle qu'Israël a proposé une trêve de 40 jours, ainsi que l'échange d'otages contre des prisonniers palestiniens.
01:43:36 La réponse du Hamas devrait être imminente. En attendant, on écoute Anthony Blinken.
01:43:40 Si le Hamas prétend réellement se préoccuper du peuple palestinien
01:43:47 et veut voir un allégement immédiat de ses souffrances, il acceptera l'accord.
01:43:51 S'il ne le fait pas, je pense que c'est une preuve de plus qui n'a pas la moindre considération.
01:43:59 Israël rouvre le point de passage d'Erez, le seul au nord de la bande de Gaza.
01:44:06 Cela fait suite aux nombreuses demandes des Etats-Unis pour améliorer la situation humanitaire sur le territoire palestinien.
01:44:14 Les premiers camions sont arrivés hier depuis la Jordanie.
01:44:17 L'aide devrait encore s'intensifier dans les prochains jours.
01:44:20 L'aide humanitaire pénètre à nouveau dans la bande de Gaza par le passage d'Erez au nord.
01:44:27 Encadrée par les militaires israéliens, cette précieuse marchandise est contrôlée et triée pour être distribuée au Gazaoui.
01:44:34 C'est le premier jour où nous rouvrons le passage d'Erez pour une route solide et continue pour l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
01:44:41 Comme vous pouvez le voir derrière moi, ce sont les premiers camions qui sont arrivés ici aujourd'hui en provenance de Jordanie.
01:44:47 Et nous allons faire cette traversée, espérons-le, tous les jours.
01:44:51 Avec ce nouveau point de passage, l'administration israélienne espère atteindre l'objectif de 500 camions par jour.
01:44:58 Une aide attendue par les Palestiniens.
01:45:01 J'ai une famille de 8 personnes et je ne peux pas leur acheter à manger. J'ai vraiment besoin de cette assiette de nourriture.
01:45:08 Je les remercie beaucoup de m'avoir fourni de la nourriture et d'en avoir fourni à ma famille.
01:45:12 Et je leur dis, continuez ce travail car notre situation est très difficile.
01:45:17 À ces camions d'aide humanitaire devraient s'ajouter les bateaux américains.
01:45:23 La jetée temporaire promise par le Pentagone sera prête et opérationnelle dès aujourd'hui.
01:45:28 Voilà, et notez bien que ce matin, ce soir, pardon, Olivier Benkemoun à 21h recevra Nir Barkat,
01:45:36 ministre de l'économie et membre du cabinet de sécurité d'Israël, dans le meilleur de l'info.
01:45:41 À partir de 21h, comme tous les jours, sur CNews.
01:45:44 Voilà, Nir Barkat, invité d'Olivier Benkemoun, 21h sur CNews.
01:45:48 Restez bien avec nous, dans un instant, Sonia Mabrouk va recevoir Karl Olive, députée Renaissance des Yvelines.
01:45:55 Karl Olive, invité de la grande interview CNews et Europe 1.
01:45:58 CNews, il est 8h12, merci d'être avec nous tout de suite, c'est la grande interview.
01:46:06 Sonia Mabrouk, vous recevez ce matin Karl Olive, députée Renaissance des Yvelines.
01:46:10 Karl Olive, invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:46:14 C'est tout de suite.
01:46:15 Bienvenue et bonjour Karl Olive.
01:46:19 Sonia Mabrouk, bonjour.
01:46:20 Et merci de votre présence, vous êtes députée Renaissance des Yvelines, vous avez été Karl Olive maire de la ville de Poissy.
01:46:25 Hier 1er mai, 12 policiers et gendarmes blessés, sans parler des dégâts matériels.
01:46:30 Est-ce que le 1er mai, c'est encore la fête des travailleurs ou c'est définitivement, malheureusement, la fête des casseurs ?
01:46:36 Malheureusement, l'histoire se répète sur ce sujet comme dans d'autres.
01:46:40 On l'a vu sur le défilé des retraites, on l'a vu sur le grand débat il y a quelques années.
01:46:45 D'abord, il faut se féliciter que le 1er mai reste la fête des travailleurs,
01:46:51 même si avec 200 000 manifestants, on est loin de ce qui se passait il y a quelques années.
01:46:57 Moi, je suis toujours malheureux parce qu'on le voit sur vos images, quand on voit que les policiers vont être blessés,
01:47:03 on voit par exemple des anneaux olympiques qui sont brûlés, on est très loin de l'essence même de ce type de manifestation.
01:47:11 C'est regrettable, mais la France reste le pays où on peut encore aujourd'hui manifester.
01:47:18 Et quel dommage qu'on en vienne parfois assez des bords.
01:47:21 Ou on peut encore manifester ou alors défiler tranquillement pour un candidat aux européennes,
01:47:25 puisqu'hier, en ce 1er mai, Raphaël Glucksmann a été, Karl Olive, exfiltré, chahuté, visé par des G2,
01:47:31 par des militants dont certains arboraient des drapeaux palestiniens.
01:47:34 Le candidat socialiste a dénoncé une orchestration, notamment de la part des Insoumis.
01:47:38 Jean-Luc Mélenchon s'en défend. De quoi tout cela est-il le révélateur, selon vous ?
01:47:42 D'abord, moi, je veux apporter mon soutien à M. Glucksmann, bien évidemment, parce que c'est insupportable.
01:47:48 Et de la même manière que j'apporte mon soutien aussi à ces meetings qui ont été interrompus pour des candidats de la France Insoumise.
01:47:55 Ce que j'en dis, moi, ce que je remarque, c'est que depuis, je l'ai déjà dit à votre micro, Sonia Mabouk,
01:48:01 c'est que depuis cette 16e législature, juin 2022, il ne se passe pas une seule journée
01:48:06 sans que la France Insoumise et leur orchestre viennent, je dirais, bousiller l'outil démocratique français.
01:48:13 Pour vous, ils ont une responsabilité dans ce qui s'est passé autour du candidat socialiste ?
01:48:17 Pas moins avec le candidat socialiste que ce que nous vivons au quotidien, mais c'est normal.
01:48:24 Quand Jean-Luc Mélenchon vient nous dire que la police tue, que les journalistes sont des feignants,
01:48:29 que les chefs d'entreprise sont des salopards, comment voulez-vous que ce soit reçu sur le terrain ?
01:48:35 Donc oui, il y a une grosse responsabilité. Et on le voit bien, ce ruissellement de haine qui vient irriguer
01:48:41 notamment nos quartiers populaires est insupportable. Et des mensonges n'entraînent pas des vérités.
01:48:46 Et pourtant, c'est ce que nous vivons au quotidien.
01:48:48 Les mêmes insoumis qu'à le livre qui ont crié à la censure d'État
01:48:51 après la convocation de Mathilde Panot et Rima Hassan dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme,
01:48:56 ce qui a donné lieu à un échange tendu à l'Assemblée nationale,
01:48:59 échange au cours duquel le garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, a affirmé que les Molas sont les amis des insoumis.
01:49:06 Au Parlement, est-ce que ça veut dire que l'Ayatollah Khamenei et M. Mélenchon même combattent ?
01:49:12 Ça veut dire simplement qu'on est tombé dans un côté quelque peu irrationnel.
01:49:16 Et moi j'entends la colère du garde des Sceaux. Il faut le savoir, tous les jours,
01:49:21 et pardon de le dire, vous l'avez vécu dans des auditions il n'y a pas très longtemps sur la TNT à l'Assemblée nationale,
01:49:26 quand vous êtes dans la provocation, la surprovocation, et qu'on n'attend qu'une chose, c'est qu'il y ait un dérapage,
01:49:31 forcément, à un moment donné, ça crée des incidents, parfois des accidents,
01:49:36 parfois des choses qui ne sont absolument pas montrables au sein même de l'hémicycle
01:49:40 et qui ne sont certainement pas ce qu'attendent les Français sur le terrain
01:49:43 parce que derrière il y a un très grand fossé entre ce que souhaitent les Français
01:49:47 et l'image que nous pouvons nous-mêmes renvoyer en tant qu'hommes et femmes politiques.
01:49:51 Les images, on en a vu ces derniers jours avec les blocus, notamment blocus à Sciences Po à Paris.
01:49:56 Et aujourd'hui, l'établissement organise un grand débat interne, une sorte de conférence sur le Proche-Orient.
01:50:01 Toutes les questions pourront être posées, précise l'école,
01:50:04 sachant déjà, Carl Olive, que les procédures disciplinaires lancées contre les manifestants sont, semble-t-il, suspendues.
01:50:10 Selon vous, comment vous qualifiez l'attitude de la direction ?
01:50:13 Beaucoup ont parlé de soumission, de renoncement, de capitulation. Et de votre point de vue ?
01:50:17 De mon point de vue, c'est que moi j'ai été étudiant à Paris 8 dans les années 80, Paris 8, Saint-Denis,
01:50:23 qui n'était pas une université considérée comme plutôt une université assez engagée à gauche,
01:50:30 mais dans un respect total. Dans un respect total. Aujourd'hui, il n'y a plus de respect.
01:50:36 Faute à qui ?
01:50:37 La faute c'est qu'à un moment donné, il faut qu'on remette l'autorité au centre des débats.
01:50:42 Le mot ne cesse d'être répété, mais très concrètement, par exemple,
01:50:45 à quoi aurait-il fallu faire ? Est-ce qu'il aurait fallu suspendre les subventions de l'école,
01:50:49 comme l'a fait Valérie Pécresse, présidente de la région ?
01:50:51 Et je rappelle que la ministre de l'Enseignement supérieur ne le veut pas.
01:50:55 Oui, à un moment donné, on ne peut pas laisser, encore une fois, cette image,
01:50:59 on ne peut pas laisser une institution comme Sciences Politiques.
01:51:02 Je pense qu'il y a un paquet de celles et ceux qui sont passés par Sciences Po,
01:51:06 qui est une institution de référence depuis des années dans notre pays,
01:51:10 aujourd'hui, mais quelle image, quelle image délétère. Mais c'est incroyable.
01:51:14 Alors, on va laisser faire Sciences Po, on va laisser des débats…
01:51:17 Mais c'est qui le bon, M. Carle-Olive ?
01:51:18 Ben la direction. À un moment donné, il y a une direction de Sciences Politiques
01:51:23 qui doit prendre aussi ses responsabilités.
01:51:25 Mais pardonnez-moi, moi j'ai lu le fil sur les réseaux sociaux de Mme la ministre de l'Enseignement supérieur
01:51:29 et j'ai vu qu'elle avait félicité l'actuel administrateur de Sciences Po pour son action
01:51:33 juste après le communiqué de l'établissement il y a quelques jours.
01:51:35 Oui, enfin…
01:51:36 Est-ce que vous dites la même chose dans cette majorité ?
01:51:37 Moi, je dis simplement qu'à un moment donné, on ne peut pas laisser faire,
01:51:41 on ne peut pas laisser le bouchon filer pour qu'on ait des images d'étudiants
01:51:45 qui se promènent, qui font des cortèges.
01:51:47 Enfin, ce n'est pas la fête des Loches, Sciences Po, quand même.
01:51:49 C'est quand même incroyable. Et si on laisse faire à Sciences Po,
01:51:52 alors dans nos écoles, dans nos écoles primaires, dans nos collectivités,
01:51:55 il ne faut pas pleurer derrière si on a effectivement de la même manière
01:51:58 des dérives qui sont de plus en plus nombreuses.
01:52:03 Moi, ça m'insupporte. Ça m'insupporte parce que ce n'est pas l'image
01:52:06 que je souhaiterais donner à l'éducation de nos enfants
01:52:09 dans des universités publiques ou dans des écoles privées.
01:52:13 Donc, fermeté totale pour vous ?
01:52:14 Bien sûr, fermeté totale.
01:52:15 Évacuation s'il y a blocus ?
01:52:16 Mais bien sûr.
01:52:17 Sanction s'il y a manifestations ?
01:52:18 Mais bien sûr, bien sûr.
01:52:19 Réciprocité entre les droits et les devoirs. Mais bien sûr, fermeté.
01:52:23 Dans l'actualité, car le livre "Une marche blanche" sera organisé samedi
01:52:27 en la mémoire du jeune Mathis à Châteauroux, son père réclame justice.
01:52:31 Hier, à votre place, lors de la grande interview,
01:52:33 la magistrate Béatrice Brugère, auteure du livre "La colère qui monte",
01:52:37 a affirmé qu'il fallait tout revoir, tout reprendre sur la justice des mineurs,
01:52:41 tout changer, dénonçant une réforme contre-productive. Est-ce votre avis ?
01:52:45 J'ai entendu madame la magistrate Brugère et je rejoins ses propos.
01:52:50 Ils doivent commencer aussi à l'endroit des collectivités.
01:52:53 Je vais vous donner quelques ressentis que je veux avoir.
01:52:57 D'abord, tu casses, tu répares, oui. Mais dans les actes, il faut que ce soit le cas.
01:53:02 Donc vous reconnaissez que ce sont des paroles à l'heure actuelle ?
01:53:04 Mais ça peut être aussi des actes en face des mots.
01:53:07 Je vais vous donner quelques pistes.
01:53:09 Je l'ai déjà dit ici, à Poissy, pouvoir d'achat citoyen,
01:53:12 30 euros et 50 euros de réduction pour les 12 et 17 ans,
01:53:16 en sport et en culture, en échange de quoi ?
01:53:19 Comportement citoyen.
01:53:20 Et si jamais ce n'était pas le cas, suspension ou suppression de ces aides.
01:53:24 Premièrement, moi je ne suis pas pour l'atténuation de l'excuse de minorité.
01:53:28 Je suis pour la suppression de l'excuse de minorité.
01:53:30 La levée totale de l'excuse de minorité ?
01:53:32 Oui, pourquoi ? Parce que lorsqu'on a été adolescent à 13 ans, il y a 15 ans ou 20 ans,
01:53:38 on avait le respect de l'autorité.
01:53:40 Quand on voyait un policier qui était en face de nous, on ne venait pas à son contact.
01:53:45 On lui répondait et on lui répondait avec respect.
01:53:47 Aujourd'hui, ces jeunes entre 12 et 17, ils viennent à leur contact.
01:53:50 La délinquance juvénile, la délinquance des mineurs, il faut la prendre, encore une fois, à bras le corps.
01:53:55 Moi j'ai une proposition de certains mineurs.
01:53:57 Oui, on s'aperçoit quand même que...
01:53:59 Vous allez en parler ? Vous direz ce qu'il s'agit ?
01:54:02 Simplement ce que je veux dire.
01:54:04 Vous savez, on a ce qu'on appelle des avis à tiers détenteur.
01:54:06 Vous ne payez pas une amende, ce n'est pas votre cas,
01:54:08 mais vous ne payez pas un loyer, à un moment donné,
01:54:10 on va demander à l'employeur de garder une ponction et de retirer sur salaire une partie.
01:54:14 Je proposerais que pour les mineurs qui cassent et qui ont des amendes que doivent payer leurs parents,
01:54:20 et bien peut-être que chez les mineurs, jusqu'à ce qu'ils aient un premier emploi,
01:54:24 il puisse y avoir une espèce de saisie du montant de cette amende.
01:54:29 Je peux vous dire que vous allez réfléchir à deux fois,
01:54:32 et que le gamin va réfléchir à deux fois si le coup suivant,
01:54:35 il va aller brûler un abribus, il va y casser un abribus,
01:54:37 ou brûler un sautoir comme ça a pu être le cas à Poissy.
01:54:40 Il nous faut des exemples concrets qui parlent au plus grand nombre,
01:54:45 avec une main de fermeté.
01:54:48 Alors, main de fermeté sur ces sujets-là,
01:54:50 mais le problème ou le seul problème est-il celui de la responsabilité de la justice des mineurs,
01:54:54 selon les droites dans notre débat politique,
01:54:57 car l'immigration et la politique migratoire est responsable de cette situation,
01:55:01 puisque le suspect est afghan et que sa mère,
01:55:03 qui semble-t-il a participé en donnant des coups à Matisse,
01:55:06 est aussi de cette nationalité.
01:55:08 Les droites pointent un problème culturel.
01:55:10 Est-ce que c'est faux ou est-ce que c'est l'éléphant au milieu de la plaie,
01:55:12 ce que vous ne voulez pas voir ?
01:55:14 Non, non, moi je veux bien voir tous les éléphants,
01:55:16 quelle que soit leur trompe.
01:55:17 Ce n'est pas ça le sujet.
01:55:18 Non, non, le sujet c'est un sujet d'autorité,
01:55:20 et encore une fois d'autorité de l'État.
01:55:22 Donc, et pas d'immigration ?
01:55:23 On commence par l'autorité de l'État, les règles, les règles.
01:55:26 C'est comme dans le sport, elles ne sont pas là pour être interprétées,
01:55:29 elles sont là pour être appliquées,
01:55:31 et quelqu'un qui ne respecte pas les règles,
01:55:33 comme dans le sport, il est condamné.
01:55:34 Et quand vous êtes condamné, vous êtes en dehors du jeu,
01:55:37 soit vous pouvez être exclu.
01:55:39 Donc s'il y a des personnes qui ne respectent pas les valeurs de ce pays,
01:55:41 et qui n'ont rien à y faire, pardonnez-moi, ils dégagent.
01:55:44 C'est clair, net, précis, mais bien sûr.
01:55:46 Mais d'où ?
01:55:47 Mais bien sûr, mais bien sûr que ça suffit.
01:55:49 D'accord, donc quand ils ne sont pas de nationalité française dehors,
01:55:53 même s'ils ont leur papier en règle ?
01:55:55 Oui, à un moment donné on doit respecter aussi les valeurs,
01:55:57 les règles de ce pays.
01:55:59 Moi je veux bien qu'on soit systématiquement
01:56:01 à trouver des excuses dans chaque solution,
01:56:03 à un moment donné on doit respecter les valeurs d'un pays.
01:56:07 Et c'est comme ça, c'est ce qu'attendent les Français.
01:56:10 Et quand on est sur le terrain, et je dirais l'ensemble des Français,
01:56:14 vous savez les quartiers populaires parfois qui sont stigmatisés,
01:56:17 ils sont aussi stigmatisés parce qu'une minorité vient bousiller leur quotidien.
01:56:21 Et ils subissent une double peine.
01:56:22 Exactement, exactement.
01:56:23 En tout cas c'est dans ce contexte général,
01:56:24 car le livre que se poursuit "La campagne des Européennes"
01:56:26 poussive pour votre candidate Valérie Ayé,
01:56:29 Gabriel Attal a demandé à ses ministres et à sa majorité,
01:56:31 donc vous faites partie, de s'impliquer davantage dans la campagne.
01:56:34 Il est reproché à certains de ne pas faire le nécessaire.
01:56:37 Pourquoi selon vous ? Est-ce que tout le monde,
01:56:39 et vous y compris, vous avez peur d'aller aux casse-pipes ?
01:56:41 Ah ben c'est sûr que c'est pas quand vous êtes champion olympique
01:56:43 que vous avez besoin de soutien.
01:56:44 Ça c'est clair.
01:56:45 D'abord il faut le dire, les Européennes c'est un défouloir.
01:56:47 Il suffit de regarder les résultats des dernières...
01:56:49 Votre qui, monsieur Macron ?
01:56:51 C'est un défouloir où les Français qui vont voter,
01:56:54 et c'est de moins en moins le cas,
01:56:56 votent pour effectivement parfois un anti-système,
01:56:59 et ça date pas du président Macron.
01:57:01 Maintenant ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui,
01:57:03 soit vous êtes pro-européen et vous allez plutôt vers la majorité présidentielle,
01:57:06 soit vous êtes anti-européen et vous allez sur le rassemblement national.
01:57:09 Ah c'est aussi clair que ça ?
01:57:10 Ah ben je peux vous dire que sur le terrain, dans les marchés,
01:57:13 il n'y a pas d'alternative...
01:57:15 Attendez, alors c'est très intéressant ce que vous dites,
01:57:17 parce que hier le Premier ministre a dit qu'il fallait que la France
01:57:19 reste dans l'Union Européenne.
01:57:20 Est-ce que vous pouvez me citer aujourd'hui un candidat,
01:57:23 donc votre adversaire, qui affirme qu'il faut sortir de l'Union Européenne ?
01:57:27 Moi ce que je peux vous citer en tout cas, Sonia Mabouk,
01:57:29 c'est qu'on est très heureux d'avoir eu 750 milliards d'aides
01:57:33 pour le plan de relance européen,
01:57:35 et notamment à l'endroit de la France près de 40 milliards,
01:57:37 et qu'il faut savoir d'où on vient et ne pas avoir la mémoire qui flanche.
01:57:40 J'aimerais bien qu'un certain nombre d'adversaires politiques
01:57:43 puissent pouvoir le rappeler.
01:57:44 Donc il faut plus d'Europe, de cette Europe-là ?
01:57:46 Il faut de l'Europe, une Europe forte.
01:57:48 Oui, une Europe forte, une Europe puissante...
01:57:50 Oui mais Sonia Mabouk, aujourd'hui on a la guerre aux portes de nos frontières.
01:57:55 On va faire une défense singulière, une défense individuelle,
01:58:01 là où on doit avoir une défense forte à l'échelle européenne.
01:58:04 C'est ça que nous devons faire passer comme message aux Français sur le terrain.
01:58:08 Et dimanche, par exemple, je serai sur le terrain, sur les marchés,
01:58:11 pour porter, effectivement, ma conviction qu'il nous faut une Europe forte,
01:58:16 avec une France dynamique.
01:58:17 Alors vous êtes sur le terrain électoral, vous êtes aussi sur le terrain de football, généralement.
01:58:21 Karl Oliv, puisque je rappelle que vous êtes un grand connaisseur de foot,
01:58:23 supporter du PSG, vous avez une carrière de dirigeant sportif,
01:58:26 vous avez été arbitre, j'imagine que vous n'avez pas passé une très belle soirée hier,
01:58:29 avec le PSG qui s'est incliné à Dortmund.
01:58:32 Il va falloir se rattraper au match retour, d'autant que c'est la dernière saison
01:58:36 pour Kylian Mbappé, après six saisons dans le club de la capitale.
01:58:40 Il va partir, il y a des relations plutôt proches avec le président de la République,
01:58:44 tout comme les vôtres.
01:58:45 Est-ce que vous avez tout fait, il a tout fait le président, pour le retenir ?
01:58:48 D'abord, ce n'est pas le président de la République qui est entraîneur de Kylian Mbappé,
01:58:52 ça se saurait.
01:58:53 Deuxièmement...
01:58:54 Ça arrive parfois que des présidents se prennent pour des entraîneurs,
01:58:57 ou des patrons de club.
01:58:58 Oui, François Hollande joue bien au football, on lui donne un ballon,
01:59:03 et il en fait ce qu'il en peut.
01:59:05 Non, ce que je veux dire, c'est que les Allemands ont bien joué hier,
01:59:07 il faut les féliciter, victoire 1-0.
01:59:09 Mardi prochain, il y a un grand match qui s'avance au Parc des Princes,
01:59:12 pour une clé pour la finale, avec peut-être le dernier match de Kylian Mbappé.
01:59:15 Je veux aussi rendre hommage aux Marseillais, qui ce soir ont un très grand match
01:59:18 contre la Talente Abergame à 21h.
01:59:19 Le fan de PSG peut dire "allez l'OM".
01:59:21 Vous savez que quand on est fan de football, il y a un match en Europe,
01:59:25 ou il y a un match pour l'équipe de France, on est tous derrière nos bleus,
01:59:29 et on est tous derrière les représentants français.
01:59:31 Et je trouve que l'équipe de Marseille, il y a une très belle équipe cette saison,
01:59:33 avec un entraîneur, et ce n'est pas seulement parce qu'il est entraîneur du PSG,
01:59:37 mais également, monsieur Gasset, qui fait des prouesses.
01:59:40 Vous aussi, vous allez monter un match, d'ailleurs avec Jacques Vendroux,
01:59:44 un match assez singulier.
01:59:45 De quoi s'agit-il ?
01:59:46 On sait que le manager général du Variety, j'ai la chance d'en être le président,
01:59:50 Jacques Vendroux est un fou.
01:59:52 Il n'y a que lui qui peut avoir une idée de faire jouer en même temps un imam,
01:59:56 un évêque, un rabbin, un pasteur.
01:59:59 C'est le match de la paix, ça fait du bien.
02:00:03 Dans le symbole, mais c'est important ?
02:00:06 On est plus que dans le symbole, parce que moi, j'ai toujours pensé
02:00:09 que le dialogue interculturel était quelque chose qui pouvait apaiser
02:00:12 les collectivités et apaiser les messages, notamment dans nos quartiers.
02:00:15 Je m'en félicite.
02:00:16 C'est 15h, dimanche, entrée gratuite, Stade Léo-Lagrange,
02:00:19 avec un moment œcuménique, avec des joueurs exceptionnels
02:00:22 comme Robert Piresse, comme Alain Giresse, comme Christian Carambeu,
02:00:26 et deux bonnes sœurs autour de nous.
02:00:28 Formidable.
02:00:29 Qu'en reste-t-il à dire ?
02:00:31 Que le meilleur gagne, surtout si c'est le Variety.
02:00:34 Merci, Carl Olive.
02:00:36 C'était votre grande interview sur CNews Europe 1.
02:00:38 Je vous dis à très bientôt.
02:00:39 CNews, il est 8h30.
02:00:44 Merci à vous, Sonia Mabrouk et à votre invité, Carl Olive.
02:00:47 Voilà, beaucoup d'informations ont été évoquées avec le député Carl Olive,
02:00:53 notamment pour faire payer les amendes aux délinquants, aux jeunes délinquants,
02:00:57 c'est ce qu'a proposé Carl Olive sur le modèle de la vie au tiers détenteur
02:01:02 qui est envoyé à tous ceux qui ne payent pas leur PV, leurs amendes de stationnement.
02:01:07 Faire la même chose, saisir, comme ça on est certain que l'amende sera payée.
02:01:12 C'est une proposition qui a été faite ce matin au micro de Sonia Mabrouk par Carl Olive.
02:01:18 Il est 8h30.
02:01:20 A la une ce matin, le niveau scolaire des Français qui chute à tel point
02:01:24 que certaines académies sont obligées de relever les notes pour masquer la réalité.
02:01:29 Est-ce qu'il faut mettre fin à cette pratique ?
02:01:31 On y revient dès le début de ce journal.
02:01:33 Le débat promis par la direction de Sciences Po va se tenir ce matin à 10h15.
02:01:38 La direction qui se soumet aux militants pro-palestiniens, c'est ce que disent certains syndicats étudiants.
02:01:43 On sera avec Noemi Al-Youa qui est journaliste, qui est essayiste
02:01:48 et qui s'était inséré au milieu des militants pro-palestiniens ces derniers jours devant Sciences Po.
02:01:55 Vous témoignez ce matin à nouveau. Merci d'être en direct avec nous.
02:01:58 Et à tout de suite.
02:01:59 Nouveau chantage pour les Jeux Olympiques.
02:02:02 La CGT des éboueurs dépose un nouveau préavis de grève à Paris
02:02:06 pendant la période des Jeux Olympiques.
02:02:08 Il réclame essentiellement des primes.
02:02:10 On va en parler dans un instant.
02:02:12 Il réclame également surtout des augmentations de salaire.
02:02:14 La France est le pays européen qui attire le plus d'investissements étrangers pour la cinquième année consécutive.
02:02:19 C'est ce que révèle le baromètre annuel du cabinet EY.
02:02:24 Le détail avec Lomi Kigui.
02:02:26 Des voix s'élèvent contre le grand bidouillage des notes.
02:02:31 On va appeler ça comme ça alors que la période des examens approche.
02:02:35 On vous en avait déjà parlé dans la matinale.
02:02:37 De nombreuses académies gonflent les résultats des élèves pour réhausser,
02:02:41 artificiellement bien sûr, le niveau et le taux de réussite aux examens des élèves.
02:02:47 Oui, ça concerne le brevet, le bac, même les CAP.
02:02:50 Selon une enquête du Figaro publiée ce matin,
02:02:53 à Nanterre par exemple, un collège a obtenu un taux de réussite de 93% au brevet
02:02:58 avec écoutez bien 7,7 sur 20 de moyenne à l'écrit.
02:03:02 7,7 sur 20.
02:03:04 Mathieu Dewez.
02:03:05 Des taux de réussite aux examens gonflés artificiellement
02:03:09 qui ne reflètent pas vraiment le niveau des élèves.
02:03:12 Le ministère de l'éducation a récemment confirmé que les notes obtenues au brevet
02:03:16 et au baccalauréat étaient volontairement trafiquées.
02:03:19 La forte hausse du taux de réussite au brevet a alerté depuis des années.
02:03:23 73% en 1990 contre 89% l'année dernière.
02:03:28 L'explosion du taux de réussite au bac interroge elle aussi.
02:03:31 En 1990, seuls 75,5% des candidats obtenaient le bac général
02:03:36 contre 95,7% en 2023.
02:03:39 Selon le Figaro, il est notamment conseillé aux enseignants d'être bienveillants,
02:03:43 de rééquilibrer certaines notes et d'attribuer d'éventuels points supplémentaires
02:03:47 aux copies qui frôleraient la moyenne ou une mention.
02:03:50 Dans certaines académies comme à Créteil, Nice ou Nancy,
02:03:53 le taux de réussite a été gonflé de 6 points l'année dernière.
02:03:57 Dans certains établissements, le phénomène est encore plus marquant.
02:04:00 À Nanterre, un collège a obtenu 93% de réussite au brevet,
02:04:04 malgré une note moyenne à l'écrit de 7,7 sur 20.
02:04:07 Le Premier ministre Gabriel Attal s'est saisi du problème.
02:04:10 Il souhaite supprimer les correctifs académiques
02:04:13 qui permettent de gonfler les résultats.
02:04:16 On se voit de la face sur le niveau réel des élèves
02:04:20 qui pour certains d'entre eux ne savent pas lire, compter.
02:04:23 En arrivant en 6ème, on repousse le problème.
02:04:29 Il y a bien un moment où on s'aperçoit du niveau réel des élèves.
02:04:32 On peut bidouiller ce qu'on veut, il y a un moment où la réalité est révélée.
02:04:37 Des campements de migrants s'installent en plein Paris.
02:04:40 Nous sommes allés dans l'un d'entre eux, situé à quelques centaines de mètres de la mairie.
02:04:45 On vous le montre au métro Port-Marie.
02:04:47 On vous a montré les images ce matin.
02:04:49 Cette situation s'enquiste alors même que des migrants
02:04:52 sont depuis des mois transférés dans des villes, en région et même à la campagne.
02:04:56 Que pensez-vous du dispatch partout en France des migrants arrivés illégalement en France ?
02:05:01 Est-ce une solution acceptable selon vous ? Que faut-il faire ?
02:05:05 C'est une question qu'on vous a posée ce matin. Écoutez vos réponses.
02:05:08 Les migrants illégaux, n'oublions pas que c'est les Jeux Olympiques de Paris,
02:05:11 qu'on n'en parle que maintenant, ça fait longtemps que ça dure, depuis des années.
02:05:14 Tous les gouvernements n'ont rien fait.
02:05:17 Maintenant on s'affole.
02:05:19 Pourquoi ? Parce qu'aux élections européennes,
02:05:21 on voit qu'il y a une montée du rassemblement national,
02:05:23 qui est tout à fait normal et légitime,
02:05:26 car les gens ont le droit de voter rassemblement national,
02:05:28 ils ne sont pas plus idiots que les autres, comme on entend souvent sur les plateaux.
02:05:32 Donc il fallait y penser il y a 10-15 ans, à la migration.
02:05:36 Non, les migrants illégaux n'ont pas vocation à rester sur notre territoire.
02:05:40 Déjà, ils devraient être conduits.
02:05:42 Je suis désolée, ce n'est pas possible de recevoir, hélas, tout le monde.
02:05:46 La France a plus de 3 300 milliards de dettes, grâce à Macron entre autres.
02:05:52 Et non, malheureusement, on ne peut pas les accueillir comme il faut.
02:05:55 Déjà, on ne peut pas accueillir ceux qui sont réguliers,
02:05:58 alors les illégaux encore moins, hélas.
02:06:00 Je reviens sur cette situation ubuesque et dramatique
02:06:05 qui est en train de se passer depuis quelques années en France.
02:06:08 Oui, les migrants ne devraient pas aller dans nos campagnes,
02:06:13 nous ne devrions pas.
02:06:15 Je pense que moi-là, je ne suis absolument pas d'accord.
02:06:17 Je pense que c'est une catastrophe.
02:06:19 Voilà, vous pouvez continuer à flasher le QR code et à enregistrer vos vidéos.
02:06:25 Et ce reportage fait beaucoup réagir, un reportage autour du métro Pont-Marie à Paris,
02:06:31 dans le quatrième arrondissement à quelques centaines de mètres de la mairie de Paris.
02:06:36 On est en direct avec Noémie Alioa.
02:06:39 Bonjour Noémie, vous êtes journaliste, vous êtes essayiste.
02:06:42 Merci d'être en direct avec nous.
02:06:43 Vous aviez pu vous insérer parmi les manifestants pro-palestiniens
02:06:48 vendredi dernier lors de la manifestation devant Sciences Po.
02:06:52 Il va y avoir ce matin le fameux débat "town hall",
02:06:55 comme on dit à Sciences Po en bon français.
02:06:59 Le fameux débat promis par la direction de Sciences Po.
02:07:02 Vous pensez que c'est de nature à calmer les esprits ?
02:07:04 Qu'est-ce que vous en pensez, vous, de ce débat ?
02:07:07 Vous savez, les étudiants ont été extrêmement clairs d'abord lorsqu'ils l'ont réclamé,
02:07:11 parce que je rappelle comment ils ont obtenu ce town hall,
02:07:13 c'est à la suite de leurs revendications et c'est à la suite surtout d'un blocus,
02:07:17 du blocus de l'école de la rue Saint-Guillaume.
02:07:20 Ils ont fait parvenir à l'administration de l'école leurs revendications,
02:07:24 comme on dit, et l'école a accepté de se plier à certaines de ces revendications,
02:07:29 dont ce fameux town hall, si vous voulez.
02:07:31 Ils sont extrêmement déterminés, ça c'est évident,
02:07:34 mais vous savez quand vous les écoutez, ils vous disent bien que
02:07:37 est-ce véritablement un débat ? Ce n'est pas tout à fait certain,
02:07:40 puisqu'ils vous disent que s'ils ne parviennent pas à obtenir leur dernière revendication,
02:07:44 à savoir l'abandon de toutes les poursuites contre eux
02:07:48 et la rupture de la collaboration qu'il y a avec les autres écoles
02:07:53 qui seraient accusées de soutenir Israël,
02:07:55 eh bien ils menacent de créer un nouveau blocus.
02:07:59 C'est pour ça que ce terme de débat, si vous voulez, il est un petit peu piégé.
02:08:03 Parce que chez les militants pro-palestiniens,
02:08:06 chez certains d'entre eux, on va dire, il y a de l'antisémitisme.
02:08:09 Débat ou pas, ça ne va pas changer grand-chose.
02:08:12 – Oui, ils sont complètement déterminés, c'est ça.
02:08:14 C'est-à-dire que, et puis même, si vous voulez, ce fameux town hall,
02:08:18 il s'agit quand même de mettre quelque part l'administration de l'école
02:08:21 sur le banc des accusés et de leur demander des comptes,
02:08:24 de leur demander pourquoi l'école ne s'engage pas davantage
02:08:27 pour la cause pro-palestinienne,
02:08:29 pourquoi est-ce que l'école menace, selon eux,
02:08:33 de blâme ceux qui militent pour une cause qui serait celle de la paix.
02:08:37 Donc si vous voulez, déjà, dans l'organisation de ce town hall,
02:08:41 dans le fait que ce débat existe, dans le fait qu'il puisse avoir lieu,
02:08:45 ils ont déjà gagné.
02:08:46 Et ce bras de fer, il est déjà, si vous voulez,
02:08:48 c'est déjà eux qui l'emportent avant même que cet événement ait eu lieu.
02:08:53 Alors il aura lieu aujourd'hui à 10h du matin,
02:08:57 il durera environ deux heures, mais ce qui est certain,
02:09:00 c'est que le fait qu'il ait lieu encore une fois,
02:09:02 c'est déjà quelque chose qui montre que dans ce rapport de force,
02:09:07 ils ont le pouvoir.
02:09:08 Oui, ils ont gagné une partie, pas la bataille, mais une partie.
02:09:12 Qu'est-ce que vous auriez envie de dire, Noemi Alioua,
02:09:15 à la direction de Sciences Po et aux militants pro-palestiniens,
02:09:19 si vous aviez participé à ce débat ce matin à 10h15 ?
02:09:23 Vous savez, je pense que ces jeunes étudiants-là,
02:09:28 ils sont aussi dans une sorte de recherche d'autorité
02:09:31 et ils attendent peut-être d'une certaine façon aussi
02:09:34 que l'administration place les limites des choses.
02:09:37 L'administration, pour l'instant, de l'école, n'a pas su le faire.
02:09:40 Il serait peut-être temps, si vous voulez, même vis-à-vis des autres élèves,
02:09:43 parce que vous en aviez un sur votre antenne il y a quelques jours,
02:09:46 qui expliquait bien que ce qui est en train de se passer
02:09:48 est en train de détruire l'image de l'école.
02:09:50 Et donc, si vous voulez, ils sont en train de faire mal à l'image de cette école
02:09:54 pour tous les étudiants, pour les 15 000 étudiants qui composent cette école.
02:09:58 Et c'est une minorité.
02:09:59 Donc, cette minorité, il faut évidemment être ferme avec elle, ça c'est évident.
02:10:03 Et puis moi, ce que j'aurais envie de dire peut-être,
02:10:05 si je devais parler à ces étudiants autrement qu'en journaliste,
02:10:08 c'est de leur dire d'aller en Israël, d'aller à Tel Aviv, d'aller rencontrer les gens.
02:10:13 Ils se rendraient bien compte, si vous voulez, que ces cris de "Israël assassin"
02:10:16 ne peuvent pas être des cris de paix, ils ne peuvent pas, si vous voulez,
02:10:19 être des slogans qui peuvent être d'une façon ou d'une autre
02:10:23 entendus comme quelque chose de bien et d'intéressant.
02:10:26 Je pense qu'ils devraient un petit peu plus découvrir Israël,
02:10:30 s'intéresser à ce qu'est Israël et ils changeraient forcément de point de vue.
02:10:34 Merci beaucoup Noémie Aliuwa.
02:10:36 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
02:10:41 Merci à vous et le débat.
02:10:43 Donc, si on se pose, ça sera à 10h15 ce matin.
02:10:45 Notez, regardez, qu'Olivier Benkimoun, dans Le Meilleur de l'Info,
02:10:49 va recevoir ce soir Nir Barkat, qui est ministre de l'Économie
02:10:53 et membre du cabinet de sécurité d'Israël, ce soir dans Le Meilleur de l'Info,
02:10:57 à partir de 21h, sur CNews avec Olivier Benkimoun.
02:11:01 Le chantage aux Jeux Olympiques continue.
02:11:04 Écoutez bien, après les cheminots et les contrôleurs aériens,
02:11:07 la CGT des éboueurs de la capitale a déposé deux préavis de grève.
02:11:12 Oui, d'abord du 14 au 24 mai prochain et puis du 1er juillet au 8 septembre.
02:11:17 Ils exigent des augmentations de salaires, mais aussi le versement d'une prime
02:11:21 liée aux Jeux Olympiques.
02:11:22 Ils auraient tort de se priver, puisque les contrôleurs aériens ont obtenu ce qu'ils voulaient,
02:11:28 les cheminots ont obtenu ce qu'ils voulaient, les conducteurs de la RATP ont obtenu ce qu'ils voulaient,
02:11:32 les policiers ont obtenu quasiment ce qu'ils voulaient avec des primes jusqu'à 1900 euros.
02:11:36 Ils auraient tort de s'en priver, Gautier Lebrecht.
02:11:38 C'est les JO, c'est Open Bar. Vous avez besoin des policiers pour assurer la sécurité.
02:11:43 On a besoin de tout le monde, des infirmières, des médecins, des pilotes d'avions.
02:11:47 Pour les JO, c'est particulièrement important.
02:11:49 Vous ne pouvez pas vous priver des policiers, donc ils sont en position de force.
02:11:53 Qu'est-ce qui se passe ? Ils réussissent à avoir ce qu'ils demandent.
02:11:56 Après, c'est pareil, vous avez besoin des transports. Qu'est-ce que fait la SNCF ?
02:11:59 Ils réussissent à effacer totalement les effets de la réforme des retraites.
02:12:01 Et ainsi de suite jusqu'aux éboueurs, parce que si vous avez une capitale dégueulasse
02:12:05 pour accueillir le monde entier, encore faut-il qu'ils viennent.
02:12:08 Évidemment, ça ne fait pas beau sur la carte postale.
02:12:10 La France est malgré tout le pays le plus attractif d'Europe pour la 5e année consécutive.
02:12:16 Pour les investisseurs, le MIG-GUILLAUD, c'est ce que révèle le baromètre annuel du cabinet EY.
02:12:23 Alors, qu'est-ce qui ressort de cette étude ?
02:12:25 Qu'on a eu de la chance de conserver cette 1ère place romain,
02:12:28 parce que le nombre d'investissements étrangers en France est en recul,
02:12:31 mais comme ils baissent partout ailleurs en Europe, nous restons numéro 1,
02:12:35 avec malgré tout un niveau élevé d'investissement.
02:12:37 En tout, 21% des investissements étrangers en Europe sont faits et arrivent en France,
02:12:42 notamment dans l'industrie.
02:12:43 Il y a tout de même deux petits bémols.
02:12:45 Le premier, c'est que les investissements en 2023 sont surtout des réinvestissements,
02:12:49 des extensions, des agrandissements, plus que de nouveaux projets.
02:12:52 Donc, on a du mal à attirer de nouveaux investisseurs.
02:12:55 Et puis, surtout, deuxième bémol, les investissements en France génèrent moins d'emplois que dans d'autres pays.
02:13:00 Un projet en France permet la création de 35 emplois en moyenne, c'est 49 en Allemagne,
02:13:05 c'est 299 emplois en Espagne créés par projet.
02:13:10 C'est le signe, à nouveau, que la main-d'oeuvre est vraiment trop chère en France,
02:13:13 que le coût du travail, qui est l'un des plus élevés en Europe, est un réel frein aujourd'hui pour l'investissement.
02:13:19 Merci beaucoup Lomi.
02:13:20 Gare au faux taxi, il y a trois mois, des JO, des taxis clandestins,
02:13:23 tentent de récupérer une partie des voyageurs à la sortie des aéroports et des gares.
02:13:28 Ça, c'est un phénomène qui n'est pas nouveau, mais il s'amplifie.
02:13:30 Une concurrence déloyale pour les taxis en règle, mais aussi un danger pour la clientèle
02:13:34 qui monte parfois dans des véhicules non assurés.
02:13:36 Pour lutter contre ce phénomène, les contrôles se multiplient.
02:13:40 Reportage à l'aéroport d'Orly avec Jean-Michel Decaze.
02:13:42 Le dispositif est ultra discret.
02:13:46 Les policiers patrouillent en civil dans la zone des taxis de l'aéroport d'Orly.
02:13:51 Un van aux vitres fumées attire l'attention, immatriculé en République tchèque.
02:13:56 Les policiers enfilent leur brassard avant d'interroger le chauffeur.
02:14:01 Vous êtes un chauffeur professionnel ? Vous avez une licence pour faire ce travail ?
02:14:05 Le conducteur est georgien, sans autorisation administrative.
02:14:10 Au cours des contrôles, mes enquêteurs m'ont fait part que ce monsieur ne disposait pas
02:14:13 de permis de conduire et le véhicule n'était pas assuré.
02:14:15 Pour le chauffeur, la course depuis Disneyland s'arrête là.
02:14:18 Il avait demandé 145 euros aux passagers britanniques, tarif dans la norme supérieure,
02:14:24 mais somme illégalement perçue.
02:14:26 Le conducteur risque entre 800 et 1500 euros d'amende, parfois une comparution immédiate.
02:14:33 Un plan d'action spécial sera mis en place à l'occasion des Jeux Olympiques
02:14:37 qui courrera l'intégralité des zones aéroportuaires, Paris,
02:14:44 toutes les gares ferroviaires et l'intégralité des sites olympiques.
02:14:47 En ce moment, les 90 policiers de l'unité de contrôle des transports de personnes de Paris
02:14:53 procèdent à une cinquantaine de garde à vue par mois.
02:14:56 Ils ont affaire à des chauffeurs individuels, parfois à des réseaux clandestins de transport.
02:15:03 En fait, les taxis clandestins, c'est pas nouveau, ça existe depuis longtemps,
02:15:08 mais on a l'impression qu'on ne trouve pas la solution pour régler le problème.
02:15:13 Si vous saisissez la voiture, il n'y en a plus un en quelques jours.
02:15:17 C'est vrai qu'on peut penser qu'avec les applis, notamment les VTC,
02:15:20 ce phénomène pouvait se calmer, mais pas du tout.
02:15:23 Effectivement, tant qu'on ne touche pas au véhicule, ils peuvent continuer,
02:15:26 ils se font contrôler. D'abord, ils n'ont visiblement pas de papier, pas de permis.
02:15:30 Non, c'est pas visiblement, le monsieur est géorgien, il n'a pas d'assurance, pas de permis de conduire.
02:15:36 Donc les six gardes de véhicules reviennent et recommencent le lendemain.
02:15:39 Par contre, c'est facile de les trouver. On dit qu'on n'a pas forcément la solution.
02:15:43 Trouver la solution, ce n'est peut-être pas simple.
02:15:45 Les trouver eux, vous allez à Orly, vous allez à Roissy, il suffit de vous mettre à la sortie de l'aéroport.
02:15:49 Tous les passagers sont alpagués, taxi, taxi, vous voulez un taxi, évidemment, ça va vous coûter quatre fois le prix
02:15:55 et vous ne savez pas très bien où vous allez vous retrouver.
02:15:57 Une nouvelle attaque russe a frappé la ville d'Odessa en Ukraine.
02:16:01 13 personnes ont été blessées et des infrastructures civiles ont été détruites par des missiles, Chana.
02:16:06 Cette ville portuaire vitale pour les exportations ukrainiennes est régulièrement à prise pour cible.
02:16:11 Rien que depuis le début de la semaine, au moins huit personnes ont perdu la vie dans des attaques similaires.
02:16:15 La tension monte entre Londres et Dublin depuis la promulgation de la loi britannique
02:16:20 dont on a beaucoup parlé contre l'immigration.
02:16:22 Clandestine, des centaines de demandeurs d'asile rejoignent l'Irlande pour ne pas être envoyés vers le Rwanda.
02:16:29 Oui, donc Dublin veut les renvoyer au Royaume-Uni, sauf que le Premier ministre Rishi Sunak s'y oppose.
02:16:34 Le récit de Barbara Duran.
02:16:36 Compagnies de camions-pêleteuses, les forces de l'ordre procèdent au démantèlement de ces campements installés dans les rues de Dublin.
02:16:43 Des tentes occupées par des migrants, la plupart en provenance du Royaume-Uni.
02:16:47 Depuis la promulgation de la loi Rwanda, ils sont de plus en plus nombreux à tenter de rejoindre l'Irlande.
02:16:52 Je suis arrivé à Dublin hier. Aujourd'hui, j'ai fait une demande d'asile.
02:16:56 Maintenant, je ne sais pas où aller. Il n'y a pas de refuge.
02:16:59 J'avais tellement peur d'être envoyé au Rwanda. Dans mon pays, il y a aussi la guerre.
02:17:03 Je viens d'Afghanistan. Si je suis venu ici, c'est pour me sentir en sécurité.
02:17:08 Selon les autorités locales, 80% de ces demandeurs d'asile seraient arrivés en Irlande en passant par sa frontière terrestre,
02:17:14 ouverte avec l'Irlande du Nord, un territoire britannique, ce qui agace les habitants.
02:17:19 L'Angleterre nous renvoie la balle. Vous voyez ce que je veux dire ?
02:17:22 Ils ne font pas partie de l'Union Européenne, vous le savez, et ils sont heureux que les migrants viennent en Irlande.
02:17:27 Face à la situation, l'Irlande a déclaré vouloir renvoyer l'ensemble de ses migrants vers le Royaume-Uni.
02:17:32 Un projet de loi d'urgence en ce sens a d'ailleurs été approuvé mardi.
02:17:36 Cela signifie que les personnes qui viennent en Irlande, mais qui ont déjà séjourné au Royaume-Uni,
02:17:41 ou qui ont demandé l'asile, peuvent y être renvoyées en toute sécurité.
02:17:46 Si le Premier ministre britannique a déjà répondu qu'il n'accepterait pas leur retour,
02:17:50 son gouvernement, lui, espère expulser vers le Rwanda d'ici à la fin de l'année quelques 5700 demandeurs d'asile.
02:17:57 Ce témoignage bouleversant, à présent, celui du père de Mathis, qui fait preuve d'une grande dignité,
02:18:04 Christophe Marchais, a rendu hommage à son fils chez nos confrères de France 3.
02:18:09 Le père de famille demande à ce que justice soit faite après la mort de Mathis.
02:18:13 Il espère que son meurtrier écopera de la peine maximale.
02:18:17 Dounia Tengour et Mathieu Deveze.
02:18:19 Le témoignage d'un père brisé et en colère.
02:18:23 Mathis était un petit gamin joyeux et heureux. Il aimait tout le monde.
02:18:30 Christophe Marchais, le père de Mathis, prend la parole pour rendre hommage à son fils.
02:18:35 Une justice des plus fermes, tout en mettant en garde sur une quelconque récupération.
02:18:40 Je ne veux pas que ça monte au créneau parce que l'agresseur, c'était un arrogant, comme on l'entend depuis deux jours.
02:18:53 Alors oui, je veux que la justice soit faite parce que c'est surtout pour moi le meurtrier de mon fils.
02:19:02 Il me paraît logique qu'il y ait justice, et pour lui et pour sa mère.
02:19:09 Le père de famille interpelle les parents sur les fréquentations de leurs enfants.
02:19:14 Il faut pister les gamins, je suis désolé. Il faut savoir où ils sont, à quel moment ils y sont.
02:19:21 Il y a des applis maintenant pour ça, il faut s'en servir.
02:19:25 Et puis la première fréquentation qui craint un peu, il ne faut pas hésiter à couper les pompes de toutes les manières possibles.
02:19:31 À l'approche de la marche blanche prévue samedi prochain, Christophe Marchais en appelle au calme
02:19:36 et précise qu'il s'agira d'une marche organisée par la famille et encadrée par les forces de l'ordre.
02:19:42 Surveillez les fréquentations de vos enfants, c'est l'un des messages qu'on retient de cette prise de parole du père de Matisse.
02:19:52 Il est 9h moins le quart, la santé, Brigitte Millot avec une nouvelle étude qui vient de paraître sur les inégalités hommes-femmes en termes de santé.
02:19:58 Retrouvez votre programme avec Curcumax. Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:20:05 Bonjour Docteur Millot. Bonjour.
02:20:10 Vous nous parlez d'une étude parue ce matin dans le Lancet Public Health qui confirme bien que les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la maladie.
02:20:19 Oui, alors cette étude est particulière. Il y a eu beaucoup d'études sur les différences hommes-femmes.
02:20:26 Elle est particulière à plusieurs titres. C'est une étude qui a duré plus de 30 ans, qui s'est déroulée dans 7 régions du monde,
02:20:35 qui concerne des personnes à partir de 10 ans. C'est rare qu'on étudie les gens si jeunes, donc à partir de 10 ans.
02:20:44 Mais surtout, qui a comme particularité de ne pas prendre réellement en compte déjà les différences, on va dire quasi anatomiques,
02:20:52 et des maladies où on sait qu'elles sont ou masculines ou féminines, comme le cancer de la prostate pour les hommes, ou cancer du sein, ou endométriose.
02:20:59 Elles n'ont pas pris en compte ces maladies. En fait, elles ont étudié la morbidité. La morbidité, c'est quoi ?
02:21:06 C'est quand on est atteint d'une maladie. Les comorbidités, c'est quand il y a d'autres maladies en plus d'une maladie.
02:21:12 Donc, ils ont étudié la comorbidité, notamment sur une vingtaine de maladies, et ils ont étudié aussi la mortalité prématurée.
02:21:20 Comme on va le voir sur cette image, c'est quoi une mortalité prématurée ?
02:21:24 C'est le nombre de décès chez les moins de 65 ans pendant une année par rapport au nombre de décès des moins de 65 ans de la même année.
02:21:35 Et on va voir que pour 100 000 personnes, on a chez les femmes 119 décès, et chez les hommes 226 décès.
02:21:50 Donc, on le voit, la mortalité prématurée des hommes est deux fois plus importante que celle des femmes.
02:22:00 Donc, c'était très important de voir ça. On s'aperçoit que les hommes meurent beaucoup plus tôt, et qu'en revanche, les femmes vivent plus longtemps.
02:22:09 Mais avec d'autres pathologies, des troubles musculosquelettiques, des maladies neurodégénératives, on s'en doute, plus on vit longtemps,
02:22:20 plus on a de risques de faire notamment des maladies d'Alzheimer, et les hommes, plus de risques de faire des maladies cardiovasculaires et des accidents.
02:22:32 Mais vous voyez la différence quand même. Mais surtout, ce qui ressort de cette étude, et ce qui est très intéressant,
02:22:37 c'est qu'en fait, on a des différences qui arrivent dès le plus jeune âge. Puisque je vous le disais, on a étudié des gens à partir de 10 ans.
02:22:46 Donc, on a ces différences qui arrivent dès le plus jeune âge. Et la conclusion de cette étude, ce serait d'arriver à faire de la prévention genrée très tôt.
02:22:57 Alors, je sais que ça va déplaire à certaines personnes, mais voilà, l'idée, c'est de se dire, pour arriver à éviter ces différences entre les hommes et les femmes
02:23:08 qui surviennent très tôt avec ces mortalités prématurées notamment, et toutes ces maladies, ce serait d'arriver très tôt à faire de la prévention genrée différente
02:23:20 en fonction des hommes et des femmes, car, je le répète, les femmes ne sont pas des hommes comme les autres.
02:23:25 C'était votre programme avec Irkut Max. Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:23:36 9h moins 10, merci beaucoup, Brigitte Mignot. On apprend toujours des choses avec vous.
02:23:43 Ah bah oui, vous m'avez promis.
02:23:45 C'est à chaque fois intéressant.
02:23:48 Puis ça vous amuse ?
02:23:49 Et ça, non, pourquoi ?
02:23:51 Tu me fais un petit peu sourire avec Petit Scarabée.
02:23:54 Non, comme ça, c'est la bonne humeur.
02:23:58 On se sourit souvent.
02:23:59 C'est la bonne humeur de cette matinale.
02:24:01 C'est la bonne humeur de toute cette matinale.
02:24:03 Exactement. 9h moins 10. Dans un instant, c'est l'heure des pros, comme tous les jours, avec Pascal Proet et ses invités.
02:24:09 Et nous, on se retrouve demain matin, dès 5h55, avec Chana Ousto, avec le Dr Brigitte Mignot, avec Gautier Lebret, Alexandra Blanc et Lomi Guillaume.
02:24:18 Belle journée à vous, à demain.
02:24:19 à demain.
02:24:19 Putain...

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