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Transcription
00:00 Il va falloir accompagner bien sûr les directeurs d'établissement, les professeurs.
00:04 Quels sont les leviers ? On va peut-être rappeler aux auditeurs d'Europe 1 qui prennent cet entretien en cours de route
00:09 que contient la note de service qui interdit la baïa-alchimie à l'école.
00:12 D'abord il faut rappeler le contexte. Le contexte c'est le principe de laïcité en France.
00:18 C'est le fait qu'il n'y ait pas de signe religieux à l'école.
00:21 Donc à partir de là il faut effectivement s'organiser pour que ça ne soit pas possible que ces signes religieux rentrent.
00:27 On a des endroits dans lesquels ça ne pose pas de problème et on a des endroits dans lesquels on a jusqu'à 150 jeunes filles
00:32 qui rentraient tous les jours en abaya et donc c'est aujourd'hui interdit.
00:37 Ce qu'a mis en place le ministre de l'éducation nationale c'est un accompagnement.
00:41 Parce qu'encore une fois il y a des établissements dans lesquels très facilement le chef d'établissement va pouvoir ouvrir un dialogue,
00:46 expliquer aux jeunes filles qu'elles ne peuvent plus rentrer en abaya, aux jeunes garçons qui ne peuvent plus rentrer en camis.
00:51 Et puis on a des endroits dans lesquels on va avoir des dizaines de jeunes filles qui vont arriver en abaya.
00:55 En plus certains réseaux ils poussent les alimentes à y aller, à passer en force.
01:00 C'est encore une fois c'est un test de la République.
01:02 Et en fait l'idée c'est que le ministre de l'éducation nationale a mis en place des équipes pour aider dans les établissements les plus difficiles.
01:08 Des équipes ce qu'on appelle "Valeurs de la République".
01:10 C'est ces équipes qui assurent notamment les formations en matière de laïcité,
01:13 des équipes du rectorat pour accompagner les chefs d'établissement à l'entrée,
01:16 pour permettre d'assurer ce dialogue parce qu'on est quand même avant tout dans un dialogue
01:20 qui finit de toute façon par le fait de dire "on ne laisse pas rentrer les jeunes filles en abaya, les jeunes garçons en camis".
01:26 - Ça signifie Sonia Baquet, est-ce qu'elles repartent à la maison ?
01:29 - Alors l'idée c'est qu'effectivement on arrive à leur faire enlever le plus possible,
01:34 on les fasse rentrer, se changer quand elles doivent se changer.
01:37 Et si effectivement elles passent en force, c'est-à-dire d'une manière ou d'une autre,
01:41 elles arrivent à rentrer sans que ça se voit et puis que se changer à l'intérieur,
01:45 là ça peut aller jusqu'au conseil de discipline.
01:46 - Est-ce que vous avez eu vent justement de mouvements qui pourraient perturber la rentrée scolaire à ce niveau-là,
01:52 des groupes de jeunes filles qui pourraient arriver massivement habillées en abaya ?
01:55 - Oui très clairement, on a eu des notes de renseignement sur les réseaux sociaux,
02:00 avec des réseaux islamistes qui poussent d'une part à passer en force,
02:04 qui proposent même parfois de l'argent pour les jeunes filles qui arrivent à passer,
02:09 qui arrivent à se prendre en photo à l'intérieur des établissements en étant passées
02:14 avec des signes religieux quels qu'ils soient, remettre un voile, mettre un signe quels qu'ils soient.
02:19 Donc on voit bien qu'en fait on est dans... enfin il faut être lucide sur la situation.
02:24 La situation c'est qu'on a un certain nombre de réseaux qui poussent pour démontrer
02:30 que les lois de la religion sont supérieures à celles de la République,
02:32 qu'ils arrivent à passer au-dessus et que la République n'est pas capable de résister à ces attaques.
02:37 Et donc très clairement, le président de la République l'a dit,
02:41 on ne laissera rien passer parce que les lois de la République c'est la laïcité à l'école.
02:46 - Parce que ces jeunes filles ce sont des adolescentes, elles ont 14, 15, 16 ans,
02:49 effectivement elles passent du temps sur les réseaux sociaux à observer ce qu'on appelle cette "modest fashion",
02:54 cette mode de la pudeur, est-ce que le problème il n'est pas là finalement, au départ ?
02:58 - Alors d'abord effectivement, il faut avoir à l'esprit que l'idée c'est quand même,
03:02 le message c'est quand même de dire que les femmes doivent cacher leur corps.
03:05 On est quand même dans une théorie un peu moyenâgeuse,
03:08 où on encourage les femmes à se couvrir, à se cacher,
03:13 c'est quand même pas très moderne, si vous me permettez.
03:16 Ensuite on en a qui sont effectivement manipulées par ces réseaux.
03:20 - On se cherche un peu quand on est ados aussi, on provoque.
03:22 - Bien sûr, c'est normal.
03:24 Le problème c'est encore une fois, la loi c'est la loi.
03:27 Donc il y a ce qui relève de la provocation, parce qu'on est adolescent,
03:30 parce qu'on provoque ses parents, on provoque l'institution.
03:33 Et puis notre rôle à nous, représentants de l'État, c'est de faire respecter la loi.
03:39 La loi, pas de signe religieux à l'école, donc elles ne rentreront pas.

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