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Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans "Le face à face" sur BFMTV, ce vendredi 8 septembre.

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Transcription
00:00 que vous soutenez la démarche de Bruno Le Maire, qui est d'informer le consommateur de manière plus lisible
00:06 de ce changement de contenant et de contenu. Votre confrère Alexandre Bompard, qui est à la tête de Carrefour,
00:14 s'est engagé à ce qu'il y ait désormais des étiquettes collées pour dire "attention, le contenant a baissé".
00:22 Est-ce que vous n'avez pas la même chose ?
00:24 C'est une bonne initiative. Alors lui, il a dit qu'il allait le faire dès lundi.
00:26 Moi, je ne suis pas capable de le faire dès lundi, mais c'est la bonne idée.
00:30 Ce n'est pas beaucoup de produits en réalité. C'est 120.
00:32 C'est pour ça que je vous dis que ce n'est pas...
00:33 On en parle beaucoup parce qu'effectivement, la pratique est trompeuse pour le consommateur.
00:38 Mais ça détourne un tout petit peu du reste quand même, parce que c'est quand même que 120 produits
00:41 sur un nombre de références qui se comptent en plusieurs années.
00:45 C'est pour ça que je trouve que c'est un sujet de médias, c'est un sujet qu'on peut reprendre en boucle.
00:49 Mais ce n'est pas le vrai sujet de l'inflation. Le vrai sujet de l'inflation, il est quand même de savoir
00:54 aujourd'hui s'il n'y a pas une spécificité française pour les Français.
00:58 Or, si vous regardez aujourd'hui qui est en Europe qui est le plus tapé par l'inflation,
01:03 c'est quand même les Français. C'est d'abord les Irlandais. Ce sont d'abord les Irlandais.
01:07 Mais la France, on est deux points au-dessus de la zone euro.
01:11 En dessous de nous, les Italiens sont mieux lotis, les Portugais encore mieux, les Espagnols et les Pays-Bas.

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