Violences après le match France-Maroc : le procès de sept proches de l'ultradroite s'ouvre à Paris

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Transcript
00:00 procès de sept proches de l'extrême droite soupçonnés de s'être réunis après le match France-Maroc.
00:04 Ils sont accusés d'avoir voulu commettre des violences.
00:07 Ils sont poursuivis pour participation à un groupement en vue de violences volontaires ou dégradations
00:11 et pour certains pour port d'armes, des matraques microscopiques et des bombes lacrymogènes ont notamment été retrouvées.
00:17 On retrouve Karim Akiki au Palais de Justice à Paris.
00:20 Qui sont ces sept prévenus et que risque-t-il ?
00:24 Ils sont jeunes, ils sont nés entre 2002 et 1992, tous membres de mouvances et de groupuscules d'extrême droite,
00:33 de l'ultra droite, notamment le groupe des Zouaves qui a été dissous.
00:37 Mais tous les regards seront tournés vers Marc de Coqueray.
00:41 L'enquête avait documenté avec précision son rôle, qu'il nie fermement aujourd'hui.
00:47 C'est sur sa chaîne Telegram que l'homme avait donné l'ordre de la mobilisation générale pour défendre notre drapeau,
00:53 écrira-t-il, face aux hordes de Marocains.
00:56 Je vous rappelle que les Marocains, ce soir, fêtaient la victoire de leur équipe de football sur les Champs-Elysées à Paris.
01:03 Aujourd'hui, Marc de Coqueray jure qu'il n'est plus militant.
01:07 Pourtant, il a toujours une Totenkopf, un symbole utilisé par les SS nazis, tatoué sur sa jambe.
01:14 Il est très connu des services de police et de justice.
01:17 Il a été condamné pour sa participation et en tant que leader de ce groupuscule de l'ultra-droite, les Zouaves, qui a été dissous.
01:25 Les autres prévenus, comme je vous le disais, sont jeunes, ils sont commerçants, intérimaires ou agents immobiliers.
01:31 Tous membres de ce groupuscule et de la mouvance de l'ultra-droite.
01:35 Ce soir-là, ils ont été interpellés avec des armes par destination, des matraques télescopiques, des bâtons, mais aussi des couteaux.
01:41 Et leur arrestation, il y en a eu à peu près une quarantaine, a permis, Judith, d'éviter sûrement ce soir-là un drame.
01:48 Tous comparaissent aujourd'hui devant le tribunal, ici à Paris, porte de clichés.
01:53 Ils ont court des amendes et des peines qui peuvent aller jusqu'à 10 ans de prison.
01:58 Merci beaucoup, Karim Akiki.

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