Vainqueur de l'IronMan Afrique du Sud, Léon Chevalier a justifié sa place parmi les favoris des championnats du monde qui se tiennent à Nice. Le Français n'a pas caché qu'il aimerait concrétiser les attentes placées en lui.
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00:00 disais là c'est pas habituel autant de monde autant de médias peut-être sur un
00:03 championnat du monde d'Ironman.
00:05 Oui la grosse différence pour moi surtout c'est d'être considéré comme un
00:09 favori. Ce n'était pas le cas l'année dernière donc voilà tout l'emballement
00:13 médiatique pour moi c'est un peu une nouveauté. C'est cool de pouvoir le faire
00:16 en français aussi. Je suis content.
00:20 Justement d'être considéré comme favori, est-ce que ça pose une pression supplémentaire sur cette cour ?
00:25 Oui c'est une pression supplémentaire parce que forcément j'ai envie de faire
00:29 mieux qu'avant et j'ai envie de concrétiser les attentes que j'ai pour
00:34 moi-même et les attentes peut-être que les gens autour de moi ont.
00:37 Mais c'est aussi un réel privilège de se dire que toutes les personnes autour de
00:43 la course pensent que je suis un athlète qui est capable de gagner
00:48 ou de figurer à l'avant de la course. Donc oui c'est une pression mais c'est un
00:52 compliment et voilà le jour de la course arrivera,
00:56 adviendra ce qu'il adviendra mais voilà c'est cool déjà de faire partie des favoris.
01:03 Léon, parlons-nous un petit peu du parcours. Quelles sera selon vous les difficultés de ce parcours ?
01:08 Comme tout le monde va le dire la grosse difficulté ça va être le parcours vélo.
01:15 On a pas mal d'ascensions, en tout cas beaucoup plus que sur un Ironman classique
01:22 et en particulier c'est en deux portions surtout avec une montée qui dure environ
01:28 40 minutes à une heure et une deuxième qui dure environ 20-25 minutes.
01:33 Donc il y a les montées, ensuite il y a l'aspect technique avec les descentes et
01:39 puis le marathon voilà tout plat, quatre aller-retour, pas beaucoup de
01:45 changements mais plein de soutien je l'espère du public.
01:49 Les quatre boucles à pied c'est quelque chose que je connais déjà mais
01:53 le parcours vélo sera vraiment déterminant pour la course.
01:56 Quand vous dites pas beaucoup de changements c'est par rapport aussi à
01:59 peut-être la monotonie du parcours de la boucle, c'est ça le danger ?
02:02 Oui à pied c'est même le front de mer il est quasi identique tout du long.
02:08 Au final on fait que cinq kilomètres dans chaque sens donc ouais pas beaucoup
02:13 de changements mais bon en tout cas je pense qu'on aura les différents
02:18 camps de supporters, j'étais en Afrique du Sud en début d'année il y avait
02:23 des gens qui faisaient des barbecues, des gens qui faisaient des soirées mousse
02:29 des trucs comme ça donc voilà j'espère qu'il y aura un peu de changements comme ça sur le parcours.
02:33 Vous avez gagné en Afrique du Sud cette année, ça apporte de la confiance au
02:39 moment d'aborder ce championnat du monde ?
02:41 Oui c'est sûr que gagner ça apporte de la confiance mais bon c'était en mars
02:46 c'était il y a très longtemps mais bon ma forme, je suis plus en forme
02:50 aujourd'hui qu'en mars donc c'est bien mais voilà je sais que je suis
02:57 capable de gagner des courses, c'est pas le cas de tout le monde, et capable de
03:01 gagner des courses devant des gros clients donc j'espère que je pourrai le
03:05 reproduire dimanche.
03:06 Dernière question, vos objectifs de temps peut-être et vos objectifs tout court sur cette course ?
03:10 Pour moi le temps ça compte pas, tout ce qui compte c'est la place et voilà
03:16 comme à chaque course que je fais je viens pour essayer de gagner, c'est pas
03:19 dit que j'y arriverai mais c'est l'objectif.