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Ce vendredi soir, à Niort, dans les Deux-Sèvres, un procès oppose les organisateurs des manifestations anti-mégabassines de Sainte-Soline à l'État.

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Transcription
00:00 Je crois qu'il y a une partie de la classe politique qui a basculé du côté du désordre et de l'autre côté du droit.
00:04 Est-ce que demain on accepte qu'il y a un droit à brûler des camions de gendarmes ?
00:08 Je rappelle qu'il y a eu 200 gendarmes blessés.
00:10 Est-ce qu'on a le droit de venir à une manifestation interdite avec des boules de pétanque, avec des mortiers d'artifice, avec des objets contendants ?
00:16 Moi je ne souhaite pas ce droit-là.
00:18 Monsieur député européen, il me dit que je suis du côté de l'État de droit.
00:21 Quand on est du côté de l'État de droit, on accepte, quand une manifestation est interdite, de ne pas y aller.
00:25 Et sa responsabilité, en tant qu'élu du peuple français, c'est de faire la loi, ce n'est pas de la défaire.
00:30 Et moi je veux dire que les responsables politiques ont une responsabilité majeure.
00:34 Ceux qui se rendent dans des manifestations interdites, sains de leur écharpe tricolore, font déshonneur à leur mandat.
00:39 On peut être en désaccord avec le projet des mégastructures.
00:41 Et là on défait la loi ?
00:42 Bien sûr qu'on défait la loi.
00:44 La manifestation est interdite.
00:45 En France, il y a un régime qui est le régime de la déclaration préalable.
00:49 C'est comme ça, et ça permet d'éviter les troubles à l'ordre public.
00:52 Il faut se souvenir de ce week-end d'horreur qu'on a vécu.
00:54 Il faut se souvenir, je vous dis, 200 blessés parmi les gendarmes.
00:57 Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est légitime ?
00:59 Moi je ne souhaite pas vivre dans cette société-là.
01:02 Je ne souhaite pas vivre non plus dans une société qui remet en cause la propriété privée,
01:05 le droit pour des agriculteurs à défendre leur outil de production.

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