2 ETP - Jean-Noël Fontaa

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00:00 Rencontre au FEB à Saint-Malo avec Jean-Noël Fontat, fondateur et dirigeant de l'entreprise
00:12 de ZTP.
00:13 Bonjour.
00:14 Avec un micro c'est mieux.
00:16 Bonjour.
00:17 C'est pour ça qu'on vous a équipé comme ça.
00:21 Vous êtes une sorte de tête brûlée qui a eu envie un jour de marier deux voisins
00:26 impossibles, l'environnement et les travaux publics.
00:30 Ou alors vous êtes un vrai joueur.
00:32 Je suis joueur.
00:33 Il y a combien de temps que vous vous êtes lancé là dedans ?
00:37 2004.
00:38 Donc bientôt 20 ans là, vous vous rendez compte ?
00:40 Ça va me coûter.
00:42 Ça va me coûter, il ne fallait pas le dire, surtout pas à l'antenne.
00:46 Après un petit parcours dans l'industrie française, je crée deux ETP, pas par vocation,
00:56 plutôt par hasard, même si je ne crois pas au hasard, c'est un terme que je n'aime
00:59 pas beaucoup.
01:00 Mais en tout cas, deux ETP sort de mon petit cerveau, environnement et travaux publics.
01:06 Je pense qu'à l'époque, j'avais déjà un peu la fibre.
01:09 La fibre entrepreneuriale certainement, environnementale, elle est venue plus tard.
01:13 Je vous dirai pourquoi dans un petit moment.
01:16 Donc voilà, deux ETP, environnement et travaux publics, société destinée à faire des
01:23 cours en enrobés ou aménager les extérieurs chez les particuliers.
01:27 Ah, chez les particuliers, d'accord.
01:29 Essentiellement, à l'époque, le marché était plutôt public et industriel.
01:34 Il y avait très, très peu d'offres chez le particulier.
01:36 D'accord, oui.
01:37 Et on peut imaginer que c'est toujours un peu la réalité, mais ça a changé si je
01:41 comprends bien.
01:42 Il y a plus de concurrence maintenant.
01:43 Il faut réinventer son modèle et c'est ce qu'on est en train de faire d'ailleurs,
01:47 parce que l'entreprise maintenant s'est diversifiée.
01:49 Mais à l'époque, la belle époque, comme on le dit, on était seul.
01:55 Les particuliers s'excusaient de nous déranger et de nous demander des devis.
02:01 Et donc, voilà, tant qu'on est dans une zone de confort, tout va bien.
02:06 On ne se réinvente pas.
02:07 La vie est belle.
02:09 Et puis, le parcours est plutôt un parcours chaotique.
02:14 Et l'aventure de 2ETP prouve qu'on doit être toujours attentif à la concurrence.
02:25 On doit être attentif aux modèles économiques, aux sociaux qui nous entourent.
02:28 Le Covid est arrivé par là dessus et donc, ça a bouleversé plein de choses.
02:33 Et la fibre environnementale, ça a toujours été quelque chose chez vous de très important
02:39 ?
02:40 Alors, je pense qu'elle était enracinée, elle était en train de germer.
02:45 Vous êtes né où, vous, par exemple ?
02:47 Moi, je suis né à Rennes.
02:49 Donc, pas en pleine campagne ?
02:51 Pas en pleine campagne.
02:52 Ni au bord de mer ?
02:53 C'est vrai.
02:54 Alors, mon épouse est née à Saint-Malo.
02:56 D'ailleurs, elle travaille avec moi.
02:59 Donc, elle est malouine, née sur le rocher.
03:02 Elle n'a jamais voulu quitter le rocher.
03:04 Donc, la Bretagne, ça vous gagne.
03:05 Et donc, peut-être que ces éléments naturels et tout ça, elle était peut-être sensible
03:10 et s'est emmenée.
03:11 J'ai une petite particularité, c'est que je pêche à la mouche.
03:16 Et quand on pêche à la mouche, on aime bien aller dans des endroits préservés sur la
03:21 planète.
03:22 Donc, on voyage beaucoup, on va dans des paysages préservés, authentiques.
03:27 Et je pense qu'à chaque fois que je revenais d'un séjour de pêche à la mouche, j'avais
03:32 du mal à trouver du sens à mon métier.
03:34 Donc, petit à petit, on a fait moins d'enrober chez 2ETP et on a développé un nouveau concept
03:41 qu'on a appelé le désamiantage photovoltaïque.
03:45 Et donc, on est au cœur d'un sujet d'actualité, c'est-à-dire qu'on dépollue des bâtiments
03:52 industriels ou on remplace des friches industrielles en enlevant en toiture de l'amiante et on
04:00 les remplace par des panneaux solaires.
04:01 Donc, soit on transforme des friches industrielles, soit on transforme des bâtiments qui ont
04:07 des bilans thermiques qui ne sont pas bons du tout.
04:09 Et Dieu sait qu'il y en a.
04:11 Et Dieu sait s'il y en a beaucoup, beaucoup en Bretagne.
04:14 Pas qu'en Bretagne.
04:15 Pas qu'en Bretagne, c'est exact.
04:16 Et pas qu'en Bretagne.
04:17 Et voilà, donc ce concept est né…
04:21 Attention le micro, je veille au grain.
04:24 Ce concept est né avec un ami qui m'est très cher et qui n'est autre que le président
04:31 d'Entrepreneurs pour la Planète.
04:33 Monsieur à des Relations.
04:35 Henri-Pierre de Vulf, un très bon ami.
04:38 Et donc, avec lui, avec Henri-Pierre, nous avons développé ce concept, transformer
04:45 ces friches industrielles.
04:47 Quelques-unes deviennent des tiers-lieux d'ailleurs.
04:50 Il y a plein de choses autour de ces friches industrielles qui sont assez magiques.
04:53 Oui, donc il y a plein d'orientations qu'on donne à ces bâtiments.
04:57 Nous, on est content parce que les panneaux solaires, aujourd'hui, on en parle beaucoup.
05:02 Donc, on met des centrales solaires là-dessus.
05:04 Je trouve que ça a une vocation également.
05:08 Ça prouve notre engagement.
05:11 Ça prouve notre engagement.
05:12 On n'est pas que de simples…
05:13 Voilà, je ne vais pas que dans le bâtiment pour faire du bâtiment.
05:16 Donc, j'apprécie beaucoup mon métier maintenant.
05:20 Je fais moins de goudron, je fais plus de panneaux solaires.
05:23 Et je voulais juste un petit mot sur « Entrepreneur pour la planète ».
05:27 Donc, le concept, c'est de trouver des binômes entre un porteur de projet qui a une idée,
05:33 quelqu'un qui un jour a une idée pour la planète et de le mettre en relation avec
05:39 un chef d'entreprise.
05:40 C'est du mécénat, mais je dirais que le chef d'entreprise est là pour accompagner
05:45 cette personne parce que lui, il sait décoder tous les pièges dans lesquels on va éviter
05:51 de tomber pour que le projet aboutisse.
05:52 C'est les vieux lions avec les jeunes loups un peu ?
05:55 Oui, alors il y a aussi des porteurs de projet qui sont certainement plus âgés que des
06:01 jeunes entrepreneurs.
06:02 Mais le but, c'est vraiment de prouver qu'on est capable aujourd'hui d'aller au bout
06:08 de son projet et que seule, la route est compliquée, mais en étant accompagné et bien accompagné,
06:15 donc avec des dirigeants qui ont eux l'habitude de résoudre des problèmes, eh bien ça aboutit.
06:20 C'est tout ça que vous êtes venu présenter au FEM ?
06:23 Oui.
06:24 Expliquer ?
06:25 Oui.
06:26 Et vous avez trouvé les interlocuteurs qu'il vous fallait ?
06:27 Tous.
06:28 Alors c'est merveilleux.
06:29 J'ai passé mon temps de plateau en plateau.
06:31 Il y a Canal qui n'est toujours pas venu me voir.
06:32 Vous avez France Blanc Armouries, alors ça va bien.
06:36 Trois questions pour vous, pour savoir le breton attaché à son rocher que vous êtes
06:41 parce que 2ETP est basé à Rennes.
06:43 A Saint-Malo.
06:44 Maintenant, c'est votre épouse qui vous a emmené sur son rocher.
06:48 Vous pouvez prendre toutes les trois, vous pouvez ne prendre qu'une seule de ces questions.
06:52 Choisissez la couleur qui vous convient.
06:53 J'aime pas le rouge déjà.
06:55 Le blanc, si ça avait été du bleu, je préfère ça.
06:57 Alors ?
06:58 À Langoustine ou Cunhaman ?
07:00 On veut savoir.
07:01 Quel breton êtes-vous ?
07:02 Je suis très langoustine.
07:04 Très bien.
07:05 Très très langoustine.
07:06 Donc Finistère Sud plutôt alors, enfin un peu partout en Bretagne.
07:09 Oui, mais je pense que l'authenticité, elle est à l'ouest.
07:13 D'accord.
07:14 L'authenticité est à l'ouest.
07:15 Je suis malouin, mais on aime bien aller un petit peu dans le Morbihan, dans le Finistère.
07:19 Là aussi, il y a de l'authenticité.
07:21 Vous en prenez une autre quand même ou pas ?
07:23 Vous n'êtes pas obligé.
07:24 Blanc.
07:25 Vous pouvez vous arrêter là si vous voulez.
07:26 Le blanc ?
07:27 Fesnoz ou transmusical.
07:28 Fesnoz.
07:29 Ah, et le dernier, c'était quand ?
07:30 À la maison.
07:33 Ah oui, carrément.
07:34 On va vous organiser.
07:35 Oui, parce qu'on a un petit moulin avec notre épouse.
07:38 On a fait une guinguette.
07:39 Donc on fait des fesnoz régulièrement.
07:40 Très bien.
07:41 Bon, je vous le dirai.
07:42 Puis on relèvera la prochaine fois.
07:43 Avec plaisir.
07:44 Vous prenez la rouge ou pas ? Non, vous ne la prenez pas.
07:47 Non, je ne veux pas.
07:48 Très bien.
07:49 Merci beaucoup Jean-Noël Fontin d'être passé nous voir.
07:53 Je rappelle que votre entreprise s'appelle TheTP.
07:55 Merci.
07:56 Merci.
07:57 Au revoir.
07:57 Au revoir.

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