La journaliste Charlotte d'Ornellas, à propos du reportage du Puy du Fou diffusé sur France 2, dans l'Heure des Pros : «Puisqu'ils disent n'importe quoi sur l'histoire, ils ont totalement verrouillé le parc et là on entre dans une phase d'attaques et d'insinuations sur le fait que les Villiers auraient gagné beaucoup d'argent sur le dos des bénévoles, ce qui est parfaitement faux et il y a notamment une partie qui est absolument diffamatoire».
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00:00 bien maîtrisé, on va dire, cette période-là de l'histoire,
00:02 arrive à la fin... - Ni aucune d'ailleurs !
00:04 - Ça je sais pas, mais... - Il maîtrise rien le pauvre !
00:07 - Il arrive devant l'historien qui lui dit "Oui, non, ça c'est sûr, les Vendéens ont été massacrés",
00:10 donc il dit "Ah bon, bon, ça c'est bon". Donc ça bascule sur le mot "génocide"
00:14 que vous disiez. Est-ce qu'ils ont été tués parce qu'ils étaient Vendéens ?
00:18 Est-ce qu'on voulait tuer tous les Vendéens pour cette raison ?
00:20 Et là, en effet, il y a un débat historique. Et donc le journaliste, sur l'emploi du mot,
00:25 pas sur l'ampleur des massacres, pas sur tout ça. Et donc là, le journaliste va voir Nicolas Devilliers
00:31 et insiste sur ce point et sur ce point seulement. Et Nicolas Devilliers lui dit "Écoutez,
00:34 moi je suis président du Puy du Fou, donc je renvoie aux historiens le débat sur le génocide".
00:39 Mais non ! Évidemment, le journaliste insiste et creuse là-dessus, et donc à la fin,
00:43 vous vous êtes perdu, vous vous dites "Mais en fait, les Villiers disent n'importe quoi sur l'histoire".
00:46 Et ensuite, on arrive en disant "Puisqu'ils disent n'importe quoi sur l'histoire,
00:50 ils ont totalement verrouillé le parc". Et là, on entre dans une phase d'attaque et d'insinuation
00:56 sur le fait que les Villiers se seraient fait beaucoup d'argent sur le dos des bénévoles,
01:00 ce qui est parfaitement faux. Et il y a notamment une partie qui est absolument diffamatoire.
01:04 Et d'ailleurs, Philippe Devilliers, c'est Gilles William Gunther, qui a annoncé qu'il avait porté plainte
01:10 contre France 2. Mais alors là, l'histoire aussi est intéressante. C'est-à-dire que vous arrivez
01:14 et les journalistes, en gros, mettent dans le reportage que Philippe Devilliers enclère en 2012
01:20 pose la question de savoir que va devenir sa propriété intellectuelle. C'est lui qui a écrit tous les spectacles.
01:25 C'est un parc qui fonctionne extrêmement bien, qui génère de l'argent. Et Philippe Devilliers a un cancer en 2012.
01:30 Il apprend qu'il a un cancer. Donc, il pose la question à son conseil juridique.
01:34 Que va devenir ma propriété intellectuelle ? Le conseil lui dit "Ça va rentrer dans votre héritage".
01:40 Philippe Devilliers a beaucoup d'enfants. Il dit "Je ne veux pas que mes enfants puissent un jour
01:44 vendre cette propriété intellectuelle contre le puits du fou".
01:49 C'est le contraire en fait.
01:50 C'est de la pure prévention à l'époque. Et il fait évaluer par le tribunal de commerce.
01:54 C'est ça que je disais. C'est une question de prévention. Et je pense qu'il faut que les gens puissent le faire.